1er Juillet 2025 EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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VAUCELLES

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune de Vaucelles sont des Vaucellois, Vaucelloises


Octobre 1834   -   Un accident de la route.   -   Deux marchands de volailles de Caen se rendaient dans le Bessin pour leur commerce. Ils étaient arrivés à Vaucelles, petite commune au-delà de Bayeux, lorsqu'ils rencontrèrent une voiture publique. Il paraît que de part et d'autre on refusa de se ranger, la charrette des marchands de volailles fut culbutée, l'un d'eux fut écrasé entre les deux roues, et l'autre, le nommé Lepeltier, demeurant rue des Fiefs, fut lancé à quelque distance, et eut la tête fracassée.

C'est avant-hier qu'a eu lieu ce triste événement, dont les détails ne sont pas encore bien constants. (Mémorial du Calvados)

 

Décembre 1839   -   Nouvelles locales.  -  Par arrêté du 28 décembre 1839, M. Planquette (Alexandre), membre du conseil municipal de Vaucelles, a été nommé maire de cette commune, en remplacement de M. Adeline, décédé. (Source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1840   -   Nouvelle local.  -  Jeudi dernier on a trouvé, hameau de «  Nihault », commune de Vaucelles, près notre ville, un enfant nouveau-né, du sexe masculin, caché sous un tas de bois. Ce malheureux enfant était enveloppé dans un morceau d'étoffe nommée rayure et un lambeau de toile bleue. (Source  : L'Indicateur de Bayeux)  

 

Août 1840   -   Nouvelle locale.  -   Depuis quelques temps la rage fait des ravages désastreux dans le département de la Manche. Les journaux de ce département en font journellement mention. Au moment où les chaleurs caniculaires se font le plus sentir, nous croyons devoir appeler la sollicitude de l'administration sur un objet d'où dépend la sûreté des citoyens, et mettre en garde les habitants de notre ville contre cette multitude de chiens errants dont les rues sont couvertes sans être muselés. ( Source : L’Indicateur de Bayeux.)

 

Août 1840   -   Nouvelle locale.  -   On a arrêté, le 23 du mois dernier à Cerisy-la-Forêt, un jeune homme âgé de 15 ans, domestique en qualité de petit valet depuis le 12, chez un sieur Guillot , à Vaucelles près Bayeux , d'où il était parti dans la nuit du 22 au 24, emportant une somme de 127 fr. et un assez fort paquet d'effets d'habillement, qu'il avait soustraits au préjudice d'un autre domestique du sieur Guillot, qui, s'étant aperçu dès le matin de la fracture de son coffre, de la disparition de son argent, de ses effets et du celle du petit valet, fut à la poursuite de ce dernier, et au moyen des renseignements qu'ils recueillit sur la route, l'atteignit au bourg de Cerisy, muni de tout son butin, cet individu était en outre porteur d'un  montre à boîte d'or, d'un prix assez élevé, que l'on présume également provenir de vol.

Sur l'avis qui en a été donné à l'instant à la gendarmerie, deux gendarmes l'ont conduit le lendemain matin à St-Lo, pour le livrer à la justice. ( Source : Journal de la Manche).  

 

Mars 1842  -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Dans les premiers jours du mois de septembre dernier, le nommé Pierre-Victor-Victoire Lefévre, dit Cahias, âgé de 19 ans, quitta subitement le domicile du sieur Leviland, à Bayeux, chez lequel il servait en qualité de domestique.

Huit jours après, pendant la nuit, il y revint furtivement pour chercher les effets qu'il avait laissés, et il emporta on même temps une blouse et un gilet de laine appartenant à un autre domestique.

Vers la fin du même mois, étant entré au service des époux Lecointre, demeurant en la commune de Vaucelles , il profita de leur absence pour voler dans leur chambre et à l'aide d'une fausse clé, une montre, une paire de boucles et différents objets d'habillement.

L'accusé a une mauvaise réputation, il a déjà été condamné pour vol à deux années d'emprisonnement. Le jury ayant répondu affirmativement aux questions qui lui étaient soumises, Cahias a été condamné à 5 années d'emprisonnement. (Source  : L’indicateur de Bayeux) 

 

Juin 1842  -   Nouvelles locales.   -   Nous avons rendu compte, il y a plusieurs mois, d'un déplorable accident arrivé dans Varicelles à une femme fort âgée, qui fut heurtée sur la voie publique, par des roues de la malle-poste, renversée violemment et transportée à l'hospice où elle est décédée quelque temps après.

Une enquête fut provoquée aussitôt par l'administration des postes, et il en est résulté, de la manière la plus évidente, que le conducteur et le postillon qui conduisaient la poste, étaient à l'abri de toute responsabilité, et que l'état complet de surdité dans lequel se trouvait la pauvre femme, a été la seule cause du malheur qui l'a si subitement frappée.

Malgré cette conviction, l'administration des postes n'en est pas moins intervenue pour réclamer en faveur des héritiers de la malheureuse femme, un secours qui vient de lui être accordé. Une somme de 300 francs vient d'être mise, dans ce but, à sa disposition. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1842    -  Nouvelles locales.   -   Une coutume ancienne, qui répugne aujourd'hui à la douceur de nos mœurs et qui entr'autres inconvénients, a celui de s'attaquer à l’inviolabilité de la vie privée et de l'intérieur des familles, semble se perpétuer fâcheusement dans quelques-unes de nos campagnes.

Nous voulons parler des charivaris matrimoniaux que beaucoup de villageois se croient en droit d'infliger dans maintes  circonstances, comme accessoires obligés de certaines cérémonies nuptiales. Le renouvellement de pareils abus ne peut se tolérer et c'est à bon droit que l'autorité s'applique à la réprimer.

Une scène de ce genre avait au commencement du mois amené le trouble dans la commune de Vaucelles, à l'occasion du second mariage d'un sieur Marguerie, ouvrier charpentier, qui venait, ainsi le dit-il, de donner une nouvelle mère à ses trois enfants en bas age, en se remariant au bout de six mois.

Quoiqu'il en soit du motif qui ait amené cette union précipitée, point n'appartient aux auteurs du charivari de s'en faire les juges ou redresseurs, c'est ce qu' a pensé le tribunal de police de Bayeux, en infligeant à l'audience de vendredi dernier, trois jours de prison et 11 fr. d'amende à trois des coupables, et à sept autres, 3 fr. d'amende et les frais. Cette scène qui s'était  renouvelée trois jours de suite, n'avait cessé que sur l'intervention de la gendarmerie. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1842    -  Nouvelles locales.   -   Presque tous les journaux rapportent des phénomènes de végétation plus ou moins extraordinaires, à l'époque avancée de la saison où nous sommes. Il existe en ce moment dans un jardin de notre ville un pommier qui est couvert de fleurs. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1843   -  Nouvelles Locale.   -  Le 6 de ce mois, il a été commis, dans l'écurie de M. Henry, propriétaire à Vaucelles, un vol d'effets d'habillement au préjudice du nommé Charie, domestique de la ferme. L'auteur de ce vol est resté inconnu jusqu'ici. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1843   -  Nouvelles locales.   -  Depuis quelque temps, malgré les avis réitérés de la presse et les nombreux accidents enregistrés par elle, la gendarmerie de notre arrondissement a eu à constater un grand nombre de contraventions à la police des routes. Ce genre de délit se renouvelle souvent malgré les nombreuses répressions auquel il donne lieu de la part des voituriers qui abandonnent leur attelage, et laissent souvent leurs chevaux errer à l'aventure et sans direction. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1843   -  Nouvelles locales.   -   Avant hier dimanche, le sieur Henry, fermier et blanchisseur, demeurant en la commune de Vaucelles, a failli être la victime de la violence et de la brutalité de ses domestiques.

A la suite d'une grande discussion, ceux-ci l'ont jeté dans la rivière, dont le peu de profondeur en cet endroit et la promptitude des secours arrivés à temps, lui ont permis d'être arraché sain et sauf au péril qui le menaçait. La gendarmerie de Bayeux s'est immédiatement rendue sur les lieux pour constater cette brutale tentative, dont les auteurs sont aujourd'hui déposés à la maison d'arrêt.

II paraîtrait qu'une coalition, formée entre les domestiques du sieur Henry dans le but de refuser toute espèce de travail le dimanche, aurait amené cette scène coupable.

A cette occasion, nous ferons remarquer que depuis quelque temps les liens de discipline et de soumission entre les domestiques et leurs maîtres semblent se relâcher fâcheusement, surtout dans nos campagnes. Des exigences irraisonnables et insatisfaites font souvent place à des actes de violences, quelquefois même à des crimes. Il est a désirer que la juste sévérité des magistrats vienne mettre un frein à ces déplorables tendances. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juillet 1843   -  Police correctionnelle.   -    Audience du 18 Juillet.  -  Trois mois de prison ont été infligés au nommé Levard, ouvrier coutelier, né à Vire, pour vagabondage.

  Deux mois de la même peine puniront Jacques Marie, domestique chez M. Henry,  blanchisseur à Vaucelles, des actes de violence qu'il a exercés envers son maître.

  Une de nos célébrités correctionnelles, le fameux Maufras, en compagnie de Paul Leclerc, autre personnage, auront à subir, le premier, 5 années, le second 3 années d'emprisonnement pour avoir volé, au préjudice du matelot Jeanne, une somme de 50 francs et un foulard.

Leurs fâcheux antécédents leur a valu une peine sévère, autant que méritée.

— Six jours de prison au nommé Alexandre Letellier, domestique à Vaubadon ; dix jours de la même peine au sieur Tranquille Bayet, garçon roulier, leur apprendront à tous deux qu'ils ont eu tort d'avoir porté des coups et blessures au nommé Thomas Guérin, voiturier à Litteau. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1846   -  Vol a la Vache.   -   Vendredi dernier, deux honnêtes et trop confiants cultivateurs du canton d'Isigny, regagnaient leur domicile, emmenant avec eux une vache qu'ils avaient achetée à la foire, qui se tenait ce jour la à Bayeux. 

A la sortie de la ville, ils firent rencontre d'un individu qui lia conversation avec eux, s'extasiant sur la beauté et la gentillesse de leur vache, en supputant son prix et applaudissant au bon marché qu'ils avaient fait. La confiance ne tarda pas à devenir entière entre les voyageurs qui s'arrêtèrent dans un cabaret de Vaucelles, pour prendre un demi généreusement offert par l'industriel qui se disait être de la commune de Bricqueville. 

Au bout d'un instant l'officieux amphitryon, prétextant la nécessité d'un prompt départ, offrit aux deux cultivateurs solidement attablés de prendre les devants et de se charger de la conduite de leur vache : ce qui fut accepté, sur la garantie d'un nom qui leur fut donné. 

Arrivés chez eux le soir, grande fut leur surprise, quand ils apprirent que la vache et son conducteur ne s'étaient pas présentés. Quelles qu'actives démarches qui aient été faites jusqu'ici par eux, nos deux cultivateurs en sont encore à déplorer leur inexplicable confiance, et à jurer, beaucoup trop tard, qu'on ne les y prendrait plus. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1846   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   La troisième affaire de la journée est celle du nommé Auguste Jeanne, âgé de 20 ans, domestique, né à St-Clair, demeurant  à Vaucelles, prés Bayeux. Jeanne et le sieur Victor Tostain, domestiques l'un et l'autre du sieur Louis Marie meunier à Vaucelles couchaient dans une écurie située à quelques mètres du moulin de leur maître. Tosiain avait l'habitude de renfermer ses habits et son argent dans un bissac suspendu près de son lit.

Dans la matinée du 20 décembre, il avait laissé voir à l'accusé l'argent que contenait ce bissac. Le même jour, vers huit heures du soir, en allant chercher du cidre dans un cellier éloigné d'environ 150 mètres de l'habitation de Marie, Jeanne trouva le moyen de s'emparer du bissac de Tostain, d'en enlever, outre quelques menus effets d'habillement, une somme de 188 fr. en argent.

Reconnu coupable de ce crime, Jeanne, qui a constamment nié, malgré la déclaration de Dragon, à qui il avait fait l'aveu de son crime, et les instances de M. le président qui, intéressé par  le jeune âge de l'accusé, l'exhortait d'une manière toute paternelle de mériter l'indulgence du jury, a été condamné à 5 ans de réclusion. (source Journal de Honfleur)  

 

Septembre 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -  Audience du 25 août 1847.

  Le nommé Jacques Marguerye, dit Le Bailly, prévenu d'un vol d'argent aux préjudice des époux Planquette, aubergiste à Vaucelles, subira un an et un jour de prison.

  Les nommés Lavoine, femme Sophie, Augustine Lavoine, et la femme Couespel, tous de Tour, comparaissaient sous l'inculpation de voies de fait commises envers la femme Luchet : elles ont été condamnées, Augustine Lavoine, en deux jours, et les deux autres, chacune en un jour dé prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1849  -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. d'Angerville.   -   Audience du 21.

Dans la nuit du 11 novembre dernier, le nommé James dit Pignolet, batteur en grange, profita de l'absence du sieur Le Comte, cultivateur à Vaucelles, près Bayeux, pour s'introduire dans le domicile de ce dernier, à l'aide d'escalade et s'emparer d'une montre d'argent et d'une somme de 150 fr.

A peine eût il commis ce crime qu'il se rendit dans l'arrondissement du Havre où, par suite de nouveaux méfaits, il ne tarda pas à tomber entre les mains de la justice. Lors de son arrestation, on retrouva sur lui la montre et l'argent qu'il avait soustraits au sieur Le Comte.

Devant le jury, Pignolet a renouvelé les aveux qu'il avait faits dans un 1er interrogatoire. Il s'est borné à soutenir que la somme par lui dérobée ne dépassait pas 55 fr. Cet homme a déjà subi plusieurs condamnations. Déclaré coupable par le jury, il a été condamné cette fois à 5 ans de prison. (source Journal de Honfleur)

 

Juillet 1851   -   Nouvelles locales.   -   Hier la nuit, des vols de légumes ont été commis dans le jardin de M. Bance, propriétaire à Vaucelles, et dans plusieurs jardins du voisinage. Deux repris de justice, les nommés Lesage et Rougerot, ainsi que Guelinel et Tailpied, journaliers, surpris presque en flagrant délit, ont été ariètés par la gendarmerie et écroués à la maison d'arrêt de Bayeux. (source : L’Indicateur de Bayeux)

Août 1851   -   Tribunal de police correctionnelle.   -   Audience du 30 juillet 1851.

— Pour avoir, le premier juin dernier, résisté avec violence au garde-champêtre de Vaucelles, et outragé ce fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, le nommé Édouard Anne, dit Quignot, âgé de 18 ans, jardinier, demeurant à St-Vigor-le-Grand, subira 6 jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1853  -  Cour d’Assises du Calvados.   -  La session actuelle, sous la présidence de M. le conseiller Courtoise s'est ouverte, le 16 mai. Parmi les noms des jurés nous remarquons, comme appartenant à notre arrondissement, ceux de MM. Carité Auguste, propriétaire au Breuil ; Deschamps de Boishébert, propriétaire à Canapville ; Bucaille François André, propriétaire Honfleur ; Bonhomme Barthélemy, propriétaire à Honfleur ; Dubois Nicolas, propriétaire aux Authieux-sur-Calonne.

Audience du 17,

Louis-Léopold Morin, journalier, né à Bayeux en 1834 et y demeurant, s’introduisit le 9 Janvier dernier, au soir, par escalade et avec effraction,, dans la cour d’une maison de campagne, s’y tint caché jusqu'à ce que le jardinier de la demeure du propriétaire de cette maison fût couché, parvint, en se cramponnant à la bordure d'un mur, jusqu'à, une trappe du grenier restée ouverte et pénétra dans la maison alors inoccupée, força la porte du caveau fermée a clé, but en partie une bouteille de vin et passa le reste de la nuit sur un lit de sangle

Le lendemain. avant le jour, il s'empara d'un fusil double, de plomb, de poudre, de capsules, d'un flambeau, d'une serpette, de quelques morceaux de sucre et s'enfuit.

Arrêté, il fit l'aveu de son crime avec toutes ses circonstances, il a été condamné à cinq ans d'emprisonnement.

— Duval, journalier, né en 1816, fut condamné en 1843, pour vols, à 8 ans de travaux forcés ; en 1852, il commit de nouveaux vols, pour lesquels il fut arrêté au mois d'octobre. Il s'échappa de la prison de Bayeux, mais fut bientôt repris. Amené devant la cour d’assises, on lui reproche d'avoir, en 1852, commis plusieurs vols, la nuit, avec effraction et escalade, et en 1853, au préjudice de divers, de l'argent, des objets mobiliers, deux chevaux. Il subira 20 ans de travaux forcés.

— Auguste Borguiet, charron, né à Bayeux en l'an VII (1797) demeurant à Vaucelles, était accusé d'avoir, de concert avec Duval, volé, au mois d'octobre dernier, une vache, entre Bayeux et Vaucelles. Il a été acquitté. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Août 1853   -    Nouvelles locales   -   Par suite de révélations sur des faits antérieurs, le sieur Borgnet, charron à Vaucelles, vient d'être arrêté et déposé à la maison d'arrêt dé Bayeux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1854   -   Cour d'Assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller Courtoise. Audience du 16.

— Borgnet, charron et cabaretier, âgé de 54 ans, demeurant à Vaucelles près Bayeux, ville où il est né, déclaré coupable d’avoir recelé sciemment des draps de lit volés par le nommé Duval, âgé de 37 ans, né à Ellon, a été condamné à 6 ans de réclusion.

Le jury a répondu négativement, en faveur de Borgnet, sur le fait de complicité dans un vol de deux veaux, crime commis par Duval seul, mais comme Duval se trouve sous le coup d'une peine de 20 ans de travaux forcés qui lui a été infligée, en mai 1853, par la Cour d'assises du Calvados ; toutes les rigueurs de la loi ont été épuisées contre lui par cette première condamnation. (source Le Journal de Honfleur)

 

Octobre 1857   -   Un infanticide.   -   Dimanche matin, la justice s'est transportée dans la commune de Vaucelles pour y constater un infanticide, commis le matin même. Une fille Victoire, employée comme servante dans une ferme de cette commune, a été mise en état d'arrestation, comme prévenue d'avoir jeté son enfant nouveau-né dans la fosse d'aisance, où il a, en effet, été retrouvé. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1857   -  Un infanticide.   -   Nous avons annoncé mardi dernier, qu'un infanticide a été commis le 25 de ce mois, en la commune de Vaucelles, par une servante qui a jeté son enfant dans les latrines. Cette fille a été arrêtée le jour même du crime.

Elle est née à Bernières, canton de Balleroy, est âgée de 19 ans, et se nomme Victoire (Euphrasie-Colombe-Célestine). On a constaté que l'enfant est né viable. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1864   -   Découverte macabre.   -   On a trouvé mercredi matin, dans la rivière de la Drôme, près le pont de Vaucelles, le cadavre de M. Lefebvre, agréé près le tribunal de commerce de Bayeux.

M. Lefebvre, depuis quelque temps, donnait des signes non équivoques d'aliénation mentale. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1865  -   Un accident.  -  Lundi, le nommé Pierre Marcou, de Saint-Sylvain, âgé de 28 ans, s'est cassé une jambe et contusionné l'autre, en tombant sous la roue d'une charrette qu'il conduisait, et qu'il voulait faire entrer dans la cour du « Cheval-de-Bronze », Vaucelles.

Ce malheureux a été conduit immédiatement à l'Hôtel-Dieu.

 

Février 1865   -   Par arrêtés du 27 janvier.   -   M. le préfet a Nommé :

-        Maire de la commune de Vaucelles, M. Morin de La Rivière (Julien) en remplacement de M. Planquette, décédé.

-        Maire de la commune de Mathieu M. le docteur Barette (Désiré), conseiller municipal, en remplacement de M. Grenier, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Février 1876   -  Tentative de meurtre.  -  Lundi, dans l'après-midi, le parquet de Bayeux a fait une descente à Vaucelles pour y procéder à une enquête sur une tentative de meurtre qui a eu lieu dans cette localité. La victime est un nommé G. Aubrée, charpentier de profession. L'assassin est un ouvrier qui travaillait avec lui. 

C'est à la suite d'une querelle que ce dernier lui a appliqué sur la tête un coup de hache qui met ses jours en danger. Le meurtrier est en prison, le frère du blessé, Edouard Aubrée, a été également mis en état d'arrestation, comme ayant, pendant la dispute, encouragé l'assassin à frapper son frère avec la hache.  

 

Janvier 1879  -  Appropriations et réparations en 1878.  -  85 locaux, appartenant à 73 communes, ont été appropriés ou réparés dans le Calvados  -   Arrondissement de Bayeux : Tracy, école de garçons ; Vaux-sur-Aure, école mixte ; La Bazoque, école mixte ; Graye, école de garçons ; Vaucelles, école mixte ; Ranchy, école mixte ; Castilly, école de garçons ; Saint-Germain-du-Pert, école mixte ; Crépon, les deux écoles.

 

Mars 1879   -  Terrible accident.  -  Un bien triste accident est arrivé samedi soir, à trois heures et demie, à Bayeux, non loin de l'octroi de Vaucelles. Une femme, âgée de 79 ans, nommée Bonne Lajehannière, veuve Marguerite, traversait le petit chemin qui va de la route de Vaucelles au hameau de Nihault, au moment où une carriole, conduite par une femme Legras, de Blay, pénétrait dans ce chemin. Bien que sa jument ne fut pas lancée, il a été impossible à la femme Legras de l'arrêter assez à temps pour éviter un accident. L'un des bras de  la carriole a été frapper en pleine figure cette pauvre femme. La veuve Legras est aussitôt descendue de voiture et n'a pu relever qu'un cadavre. Alors, affolée, elle est remontée en voiture et est repartie pour Blay, d'où elle est revenue dans la soirée pour essayer de faire accepter des secours pécuniaires à la famille de la malheureuse victime.  

 

Février 1882  -  Morts accidentelles.  -  La semaine dernière, la nommée Angélique Geslin, femme Perelle, 50 ans, occupée au ménage à Vire, rue des Usines, a été trouvée noyée, à peu de distance de son domicile, dans la rivière la Vire, où elle était allée laver du linge. La levée et la constatation du cadavre ont fait connaître que la mort était accidentelle.

Jeudi, vers quatre heures du soir, la nommée Louise Caillebotte, 18 ans, domestique chez le sieur Colard, propriétaire à Tourgéville, s'est noyée dans une mare.

Jeudi matin, l'instituteur de Saonnet venait chercher son mobilier à Bayeux. Le sieur Auguste Lesueur, âgé de 60 ans, qui avait prêté sa voiture, l'accompagnait. En arrivant à Vaucelles, village de Nihault, tous deux descendirent, par un malheureux hasard, le sieur Lesueur s'embarrassant les jambes dans les guides, tomba la face contre terre, se brisa le crâne et rendit le  dernier soupir. Quelques instants après, il fut transporté à son domicile.  

 

Septembre 1885  -  Sauvetage.  -  Lundi dernier, vers les 7 heures du matin, un jeune homme de Vaucelles, près Bayeux, fut assez imprudent pour se baigner trop près d'une fosse très profonde où il glissa. Heureusement qu'il put appeler au secours et fut entendu par le sieur Lavigne, crieur de journaux chez M. Elie, libraire à Bayeux, qui l'a sauvé.

 

Août 1888  -  Un ivrogne assassin.  -  Mercredi, dans la soirée, M. Aimé Luchet, employé chez Mme Lefrançois, marchande de fers à Bayeux, revenait de Tour avec les époux Borel et leur jeune enfant, quand, à Vaucelles, ils furent interpellés par un sieur Bliot, connu sous le nom de Gros- Louis, braconnier de profession, qui se mit à injurier Mme Borel. Luchet engagea l'insulteur à se taire. Aussitôt le forcené s'élança sur lui et le terrassa. Borel vint au secours de Luchet et parvint à le délivrer, mais, ayant été rejoindre sa femme et son enfant, que cette  scène avait effrayés, Bliot se précipita une seconde fois sur Luchet, le renversa de nouveau et lui porta cinq coups de couteau. On releva le malheureux Luchet qui perdait beaucoup de  sang, et on le transporta à Bayeux. Une des blessures a un caractère de gravité exceptionnelle. Vendredi, Bliot a été arrêté. Il prétend que c'est la boisson qui l'a fait agir.  

 

Février 1890  -  Adultère.  -  La femme Lemonier, 36 ans, et Auguste Tostain, 28 ans, ont été arrêtés vendredi en flagrant délit d'adultère, à Vaucelles, près Bayeux.

 

Septembre 1890  -  Chiens enragés.  -  Un chien à l'allure suspecte circulait place St-Patrice, à Bayeux, on se mit à sa poursuite et, comme il s'était réfugié dans l'allée du café Laville, on parvint à l'abattre. L'autopsie, pratiquée par un vétérinaire, a révélé que l'animal, qui appartenait au sieur Drouet, marchand de faïence, était atteint de la rage.

Un autre chien enragé a été tué à Vaucelles. Jusqu'à nouvel ordre, la circulation des chiens en liberté est interdite dans la ville de Bayeux.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1892  -  Accident de voiture.  -  L'un des jours de la semaine dernière, à Viessoix, le cheval d'une voiture que conduisait le curé de St-Manvieu, s'étant emporté le véhicule a été brisé en mille pièces. Le curé de St-Manvieu n'a reçu aucune blessure, mais une personne qui se trouvait avec lui a eu une épaule cassée. 

— L'autre dimanche, le sieur Brelot, vétérinaire à Bayeux, passait dans son cabriolet sur la route de Vaucelles, quand la roue montant sur un tas de terre, l'a fait verser sur le sol. Le sieur Brelot s'est cassé le bras gauche.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1892  -  Les voleurs de crins. -  Les cultivateurs des environs de Bayeux sont dans la consternation. Des malfaiteurs, pour voler du crin, ont mutilé une série d'animaux. A St-Loup-Hors, on a coupé un tronçon de la queue d'une vache appartenant au sieur Lucien Delauney. Sur le même territoire, on a coupé la queue à cinq vaches, au sieur Oscar Anne. 

—A Vaucelles, on a coupé la queue à une jument appartenant au sieur César Adeline. Précédemment, deux juments appartenant au sieur Désiré Gouesmel cultivateur à Sully, avaient eu la queue coupée, et une jument, appartenant au sieur Lucien Drieu, cordonnier, à Magny, avait subi la même mutilation. L'un de ces malfaiteurs, est dit-on, arrêté. 

— A Fontaine-Etoupefour, on a coupé les crins des queues aux chevaux de plusieurs cultivateurs, M. Bonpaim, propriétaire le plus éprouvé, évalue à 4 000 fr. le préjudice à lui cause, ses chevaux étant préparés pour la remonte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1892  -  Mort accidentelle. -  On a trouvé à Vaucelles, près Bayeux, dans la rivière la Drôme, près de l'école, le cadavre du nommé Jean Lubin, 59 ans, journalier. La mort est due à un accident. Cet homme était un peu paralysé, il a dû se laisser tomber à la rivière en voulant puiser de l'eau. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1892  -  Un écrasé.  -  Le sieur Charles Broquelande, 18 ans, né à Mandeville, employé chez M. Hébert, épicier à Tour, près Bayeux, conduisait une voiture chargée de sable, sur laquelle il avait eu l'imprudence de monter. Arrivé au haut de la côte de Vaucelles, Broquelande, par suite d'un faux mouvement, a perdu l'équilibre et est tombé si malheureusement que la roue du lourd véhicule lui a passé sur le corps, lui écrasant la poitrine. La mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1893  -  Double accident.  -  Dimanche l'après-midi, le sieur Giard, meunier à Vaucelles, près Bayeux, rentrait chez lui en carriole. Arrivé à peu de distance de la cour du moulin, la voiture, qui allait a toute vitesse, passa sur une borne et a versé si malheureusement que le sieur Giard eut le cou pris sous l'un des côtés de la carriole et a été étouffé, il était âgé de 49 ans, et laisse une veuve et 3 enfants. 

— Pendant que la gendarmerie constatait ce malheur, un sieur Valognes, 46 ans, journalier à Cussy, venu à Vaucelles pour rendre une petite somme d'argent à une femme Durozier, a été victime d'un accident d'un autre genre. Ne trouvant pas la personne qu'il désirait voir, Valognes se disposait à descendre l'escalier sans rampe. Trompé par l'obscurité, il manqua une marche et le malheureux fut précipité dans le vide d'une hauteur de 3 mètres et demi. La mort avait été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1897  -  Victimes du froid.  -  La semaine dernière, on a trouvé, au Pré-d'Auge, sur la grand'route, le cadavre de la nommée Pascal Hautin, veuve Delahaye, demeurant à Lisieux, chez la veuve Alexandre, rue Petite-Couture. Ancienne ouvrière de fabrique et très âgée, la veuve Delahaye ne vivait guère que de mendicité. Elle parait avoir succombé à une congestion déterminée par le froid. 

—  On a trouvé sans vie sur le bord d'un fossé, à Vaucelles, près Bayeux, le corps de la dame Duval, 59 ans. Elle avait succombé au froid. 

—  La veuve Vasse, 55ans, née à Blangy-le-Château, domestique chez la veuve Perrée, à Pont-l'Évêque, a été trouvée dans l'écurie, morte d'une congestion causée par le froid. 

— Un pauvre mendiant, le sieur Gilles Quillard, né à Pierres, a été trouvé mort de froid sur la route de Moulines à Mesnil-Touffray. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1897  - En catalepsie. -  On a transporté à l’hôpital de Bayeux la fille Marie Hamel, 20 ans, servante à Nonant, trouvée, en léthargie depuis deux jours, dans un fossé, à Vaucelles,  près Bayeux. Cette fille était recherchée par la gendarmerie pour vol d'un porte-monnaie contenant 20 fr., appartenant au sieur Lherminier, cultivateur à Cussy, chez lequel elle avait été servante. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Blessé par un taureau.  -   Le sieur Barbey, cultivateur à Vaucelles, près Bayeux, avait fait amener à la ferme son taureau. A peine dans la cour, l'animal, devenant subitement furieux, se précipita sur son propriétaire et l'atteignit avec ses cornes dans l'abdomen. 

Grâce à sa présence d'esprit, le sieur Barbey saisit l'anneau des mouchettes passées dans les naseaux du taureau et put ainsi faire dévier le coup qui lui déchira la peau sur une longueur de 15 centimètres. La blessure ne paraît pas grave. (Source  : Le Bonhomme Normand)

1901 c'est ici
120  -  Environs de BAYEUX   -   Château de Vaucelles  -  Ensemble

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