Juin
1833 -
Par ordonnance
royale du 18 mai dernier.
- La
commune d'Abbeville, arrondissement de Lisieux, est supprimée.
Les
communes de Vaudeloges et de Réveillon, même arrondissement, sont
réunies en une seule, dont le chef-lieu est fixé à Vaudeloges. Fera,
en outre, partie de la nouvelle commune, la portion de territoire
dépendant de l'ancienne commune d'Abbeville, située sur la rive gauche
de l'Oudon.
La
portion dépendant de l'ancienne commune d'Abbeville, située sur la
rive droite de l'Oudon, fera partie de la commune d'Ammeville.
(Mémorial du Calvados)
Janvier
1834 -
Nouvelles nominations et fusions de communes. - D'après
un arrêté pris, en date du 7 janvier, par M. le préfet du Calvados,
les nominations suivantes ont eu lieu dans l'arrondissement de Lisieux,
M. Ribault a été nommé maire de la commune de Vaudeloge, à laquelle
celle de Réveillon et moitié de la commune d'Abbeville viennent d'être
réunies.
M.
de Malherbe, qui était maire d'Abbeville, est devenu l'adjoint de Vaudeloge.
M. Poret a été fait maire de Biéville, en remplacement de M.
Thorel-Lacouture, démissionnaire. M. Decornière a été nommé adjoint
de la même commune, en remplacement de M. Lerebours, démissionnaire.
(Mémorial du Calvados)
Août
1854 -
Projet de réunion de la section de Réveillon, commune de
Vaudeloge. -
La
proposition de distraire la section de Réveillon de la commune de
Vaudeloges, pour la réunir à la commune de Tôtes, considérant que,
dans sa session de 1853, le Conseil général, déjà saisi de cette
demande, avait, par sa délibération, invité l'Administration à faire
instruire un projet qui aurait pour résultat de partager la section de
Réveillon entre les deux communes de Vaudeloges et de Tôtes.
L'enquête n'a pas été suffisamment ouverte sur ce projet.
Par
ces motifs : Ajourne à statuer et invite M. le Préfet à faire
étudier un projet de partage de la section de Réveillon et à le
soumettre à la formalité des enquêtes, de manière que le Conseil
général puisse prononcer en connaissance de cause dans la prochaine
session.
Août
1860 -
Loueries. -
Le Conseil général, a émis vœu de rendre obligatoires les
livrets des domestiques qui s'occupent des travaux de l'agriculture, ou
qui sont attachés à la personne et rende obligatoire l'inscription sur
le livret du denier à Dieu au moment même de l'acceptation des
conventions réciproques. Les vœux émis dans le but :
1°
De ne pas créer de nouvelles loueries dans le département du Calvados.
2°
De restreindre leur nombre, si c'est possible.
3°
Que le denier à Dieu soit absolu et non conditionnel.
4°
Que les époques des loueries soient toutes fixées après le 15
septembre. Considérant que l'époque et le nombre des loueries n'est
pas du ressort de l'administration.
Août
1860 -
Kilométrage des lignes, poteaux indicateurs. -
Les opérations ayant pour but le kilométrage complet des lignes
et la pose des poteaux indicateurs au croisement
en rase campagne des lignes vicinales, ainsi que des tableaux
indicateurs dans les traverses bâties, sont à l'étude, inséparables
les unes des autres, elles ne pourront être terminées que
simultanément.
Les
plans généraux de chaque ligne demandés aux agents-voyers me sont
indispensables pour contrôler ce travail d'une manière efficace, ces
plans vont être livrés dans un très-bref délai, ce travail si
important, si utile en même temps, recevra avant la fin de l'année une
exécution presque complète.
Novembre
1865
-
Par arrêtés.
-
M. le préfet du Calvados, en date des 2 et 4 novembre :
-
M. Fresnil (Paul-Constant), conseiller municipal, est nommé
adjoint de la commune de Vaudeloges, en remplacement de M.
Lebrun, démissionnaire.
-
M. Lefrère (Louis-Arsène), conseiller municipal, est nommé
adjoint de la commune d'Auquinville, en remplacement de M. Caboulet,
démissionnaire.
-
M. Dujardin (Victorin), conseiller municipal, est nommé adjoint
de la commune de Rocquancourt, en remplacement de M. Lucas,
démissionnaire.
-
M. Morel (Eugène), conseiller municipal, est nommé adjoint de
la commune de Saint-Germain-du-Pert, en remplacement de M. Yger,
décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1865
-
Un halo-lunaire.
-
Samedi soir, on a remarqué le phénomène assez rare d'un
magnifique halo-lunaire. La lune était entourée d'un immense cercle
ayant les couleurs de l'arc-en-ciel. Cela, disent certains
pronostiqueurs, nous annonce de grandes pluies avec inondations. (l’Ordre
et la Liberté)
Novembre
1866 -
La migration.
- On ne se
rappelle pas avoir vu passer dans notre pays, comme depuis ces jours
derniers, autant d'oiseaux venant des contrées septentrionales,
surtout des cigognes, des grues et des hérons.
On
doit voir là l'indice précurseur d'un hiver précoce et rigoureux.
Novembre
1866 -
Les étoiles filantes.
- Les
astronomes comptent sur de magnifiques pluies d'étoiles dans les nuits
des 12 et 13 de ce mois.
A
cette époque de l'année, on voit généralement un grand nombre
d'étoiles filantes. Mais on ne verra pas, dit-on, avant la fin du
siècle, un spectacle céleste aussi brillant que celui de cette année.
Novembre
1866 -
Un arrêté.
- Par arrêté
du 9 novembre, M. le Préfet a autorisé les instituteurs dont les noms
suivent à ouvrir des cours d'adultes, le soir, dans leur commune
respectives, à savoir : MM. Ballé, à Cléville ; Lecorbeiller, à
Reviers ; Tostain, à Clarbec ; Delacour, à Vaudeloges ; Osmont,
à Montbertrand.
Juillet
1867 -
Un don. -
Son Excellence, le ministre de l'Instruction publique, vient
d'accorder à la commune de Vaudeloges 60 volumes destinés à être
placés dans la bibliothèque scolaire.
Septembre
1867 -
La fête patronale. - A
Vaudeloges, la fête patronale du pays a été célébrée dimanche
dernier avec plus d'éclat et d'entrain que jamais.
La
quête faite pendant la messe pour les pauvres, par la reine de la
journée a été très fructueuse.
Selon
un vieil et charmant usage du pays, la quêteuse procédait à l'église
à sa délicate mission, escortée par trois bons gros paysans, dont
deux armés de fusils et le troisième porteur d'un cierge.
Le
soir le bal, n'a laissé a rien à désirer, pas même le baiser
traditionnel, qu'à la fin de chaque danse, les cavaliers péchaient en
guise de rafraîchissement sur les joues de leurs danseuses.
Tandis
que l'on dansait ici, une scène assez comique se passait un peu
plus loin. Quatre disciples de Bacchus venaient, sans se donner le mot,
s'échouer dans une mare située au milieu de la cour du
restaurant. On les en a retirés très sains, mais fort humides.
Septembre
1869 -
Fait
divers.
- Un
incendie accidentel a éclaté le 28 septembre dernier, vers 8 heures
1/2 du soir, au village de Réveillon, commune de Vaudeloges. Il a
consumé un corps de bâtiments à usage de maison d'habitation, 350
bottes de foin, 50 hectolitres de pommes et de poires à cidre et divers
objets, appartenant à MM. Onézime Laine, propriétaire, demeurant à
Glos, près Lisieux, Frumence Peulevey, cultivateur, demeurant à
Ammeville, Eugène Dauphin et Louis Lesourd, fermiers, occupant le
bâtiment incendié.
La
perle approximative est évaluée à 4.000 fr. Le bâtiment qui
appartient à MM. Laîné et Dauphin est assuré, ainsi que le mobilier
de M. Dauphin, mais le foin, les pommes et le
mobilier des fermiers ne sont pas assurés.
Avril
1879 - Écoles de filles, répartition de secours.
- Le Conseil, conformément au rapport
de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le
crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et
entretien d'écoles de filles.
Ce
crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en
indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles
facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs
émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles
obligatoires.
Vaudeloges,
304 habitants, Mme Moulin (Emelie), sœur
Saint-Etienne, 10 élèves payantes, 3 gratuites ; 475 fr. de traitement
en 1878 ; indemnité personnelle accordée 20 fr.
Ressources insuffisantes.
Avril
1880
- Le Parricide de Vaudeloges.
- Samedi
dernier, à Vaudeloges, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, le nommé
Aldric Châle, âgé de 17 ans, quittait son père, Jean-Médéric
Châle, fermier, pour aller faire diverses commissions à Jort. Le soir
arrivé, Aldric n'était pas encore revenu. Les deux autres enfants de
Châle, qui sont en bas âge, manifestèrent le désir de se coucher.
Châle et sa femme, qui est la belle-mère de ces enfants, convinrent de
les mettre au lit avant de dîner, ce qui permettrait d'attendre le
retour du fils aîné et de prendre le repas en commun. Pendant, que le
père tenait le plus âgé sur ses genoux, il entendit bien un peu de
bruit dans le jardin qui entoure la maison, mais il dit à sa femme qui
lui en parla : « C'est probablement le fils qui rentre ». Et
alors le premier entant étant couché, il donna le second à sa femme
pour qu'elle le couchât également. C'est, à ce moment qu'un coup de
fusil fut tiré à travers les carreaux de la cuisine. Châle, atteint
dans le ventre, tomba sur le plancher. Aux cris de la femme, les voisins
accoururent pour
lui porter secours. Mais la blessure était mortelle et il a succombé
dimanche.
Au
moment où tout le monde était empressé autour de la victime, Aldric
rentra et se chargea d'aller à Saint-Pierre-sur-Dives chercher un
médecin et les gendarmes. Il prévint le
médecin, mais nullement la gendarmerie.
Les
soupçons ne se portèrent pas tout d'abord sur lui, mais, dans
l'enquête, l'ambiguïté de ses réponses frappa la justice. Elle finit
par lui faire avouer qu'il était l'auteur du crime. Il avait acheté à
un sieur Lemonnier. de Vaudeloges, le fusil qui lui a servi à commettre
le crime, et avait eu soin de l'essayer pour s'assurer de son bon état.
Après le crime, il a jeté ce fusil dans une mare. Il en voulait,
disait-il, à son père de s'être remarié, et c'est pour cela
qu'il l'a tué.
Aldric
est un grand garçon, bien bâti, à l'air un peu sournois.
C'était, paraît-il, un travailleur. Châle père n'était âgé que de
42 ans, sa veuve, qui
qui
était sa seconde femme, en
a 22. C'était
un ménage fort uni. Ils faisaient bien leurs affaires et allaient
prendre une ferme, plus importante.
L'autopsie
de la victime a eu lieu mardi et Aldric a été confronté avec le
cadavre de son-père. Il n'a manifesté, dit-on, nul repentir et est
resté calme.
Juillet
1880
- Commutation de
peine. -
La peine de mort prononcée contre Chasles, le parricide de
Vaudeloges, vient d'être commuée en travaux forcés à perpétuité.
Octobre
1880 - Le
parricide Chasles. -
Chasles, le parricide de Vaudeloges, dont la condamnation à mort
a été commuée en celle des travaux forcés, fait partie du dernier
convoi de condamnés que le navire de l'État la « Loirs »
transporte en Nouvelle-Calédonie.
Avril
1881
- Le meurtre de
Vaudeloges.
- Depuis deux ans,
la commune de Vaudeloges, canton de St-Pierre-sur-Dives se distingue par
les crimes dont elle est le théâtre. L’an dernier, c'était le
parricide Chasle qui était condamné à mort. Voici qu’un nouveau
meurtre vient d'y être commis.
Au
hameau de Neuvillette, Vive les époux Chevalier. Ce ménage était peu
uni, souvent des discussions avaient lieu entre les époux au sujet d’une
voisine, veuve Jehanne, dite Descours,
chez laquelle le mari avait été en service et à laquelle la femme
Chevalier avait de graves reproches à adresser. Dans le pays, la
presque généralité des sympathies étaient acquises à la femme
Chevalier, dont la réputation et la conduite étaient meilleures que
celle de la veuve Jehanne. La première avait doublement à souffrir de
l'inconduite, des bravades de la seconde et des brutalités de son mari.
Elle avait défendu à la veuve Jehanne de rentrer chez elle. Vendredi
midi, voyant la veuve Jehanne reparaître dans sa cour, la femme
Chevalier, exaspérée, ne put maîtriser sa colère, saisir le fusil
et, volontairement ou non, en décharger les deux coups, fut pour elle
l'affaire de quelques secondes, la veuve Jehanne ne fut atteinte qu'au
second coup, et tomba foudroyée, le coup de feu avait porté de bas en
haut dans un côté du cou et coupé une artère. La femme Jehanne
laisse quatre enfants, dont deux en bas âge. La femme Chevallier a
été arrêtée.
Avril
1887 -
Recensement des chevaux. -
Il sera
procédé, du 15 mai au 13 juin 1887, à l'inspection et au classement :
1° de tous les chevaux et juments âgés de 6 ans et au-dessus, de tous
les mulets et mules de 4 ans et au-dessus (l'âge se compte à partir du
1er janvier de l'année de la naissance) ; 2° des voitures
attelées susceptibles d'être requises.
Avril
1887 -
A lire par les jeunes soldats.
- La
loi de 1872 dit que les jeunes gens, après avoir été examinés et
entendus par le conseil de révision, peuvent faire connaître l'arme
dans laquelle ils désirent être placés. Les commandants de
recrutement ont reçu l’ordre de déposer dans les mairies les
registres destinés à recevoir les demandes non formulées verbalement
en séance.
Mai
1887 -
Sotte méchanceté. - Pendant
les vacances de Pâques, les poules de l'instituteur de Vaudeloges ont
été empoisonnées. Quatre sont mortes.
Le
même méchant avait déjà cherché à les empoisonner aux jours gras.
Il résulte de l'examen de deux vétérinaires et de l'analyse d'un
pharmacien que ces volailles ont été empoisonnées avec des pommes
contenant de l'arsenic. On dit connaître l'auteur. Pourquoi ne pas le
poursuivre ?
Novembre
1888 -
Mort accidentelle. -
Le
jour Toussaint, la dame Granval, née Joséphine Dupont, 73 ans,
propriétaire à Vaudeloges, était sortie pour aller chercher de l'eau
à la mare qui se trouve dans sa cour. Son mari, ne la voyant pas
revenir, alla voir ce qu'elle était devenue. Arrivé près de la mare,
i! aperçut sa femme qui y était tombée. Les
voisins accoururent, mais ne retirèrent qu'un cadavre.
Janvier
1890 -
Incendie. -
A
Vaudeloges, un incendie accidentel a consumé en partie un magasin,
appartenant au sieur Zéphir Debière, propriétaire, et une certaine
quantité de marchandises au sieur Léon Morin, épicier et marchand de
nouveautés à Notre-Dame-de-Fresnay.
Septembre
1891 - Une
vilaine surprise. - Un
drame vient de mettre en
émoi la commune de Vaudeloges. Vendredi matin, le sieur Grosset ayant
aperçu sa femme en compagnie d'un sieur V.... a tiré un coup de fusil
sur le couple.
La
femme Grosset a été gravement blessée et le médecin n'ose pas se
prononcer. V…..n'a pas
été atteint. Grosset est arrêté. (source,
le Bonhomme Normand)
Septembre
1891 -
Le drame de Vaudeloges. -
Voici de nouveaux
détails sur ce drame conjugal : le sieur Auguste Gosset, propriétaire
à Vaudeloges, s'était aperçu, une fois déjà, que sa femme le
trompait avec un fermier de la commune, nommé Désiré Verrier, 46 ans.
Pour cette fois, le mari s'était montré bon enfant, se contentant de
dire à sa femme : « Si je t'y reprends encore, tu verras, ça ne se
passera pas comme ça ! »
Ces
jours derniers, Gosset fut averti par des voisins que sa femme avait
renoué ses relations avec son amant. Il surveilla les coupables en se
postant derrière une haie, armé d'un fusil à deux coups. Un matin, il
aperçut Verrier qui, à pas furtifs, s'approchait de sa maison, où il
entra après avoir échangé un signal, et d'où il sortit presque
aussitôt en compagnie de la femme Gosset. Puis le couple se dirigea
dans un taillis, juste en face, où était caché le mari. C'est alors
que celui-ci, sortant de sa cachette, s'avança jusqu'à une
distance de douze mètres et coucha en joue l'amant de sa femme, mais ce
dernier, qui avait vu le mouvement, se jeta vivement de côté et c'est
la femme qui reçut toute la charge dans la tête et dans l'épaule.
Verrier prit aussitôt la fuite, poursuivi par Gosset, qui voulait
l'approcher encore de plus près pour ne pas le manquer de son deuxième
coup. Mais, par bonheur pour le fuyard, son agresseur fit un faux pas et
roula dans un fossé, ce qui lui permit de prendre de l'avance et
d'arriver jusqu'à son domicile, où il s'enferma, heureux d'en être
quitte pour une course forcée. Gosset, qui avait été écroué à la
prison de Lisieux pendant l'enquête, a été mis en liberté sous
caution. Quant à la femme Gosset, son état est grave.
(source,
le Bonhomme Normand)
Février
1892 -
Outrages à la pudeur. -
On
se rappelle que le sieur
Grosset, cultivateur à Vaudeloges, surprit un soir sa femme avec un
sieur Verrier et leur lira un coup de fusil
qui atteignit légèrement la femme Grosset. Cité en cour d'assises, il
fut acquitté. Verrier et la femme Grosset ont comparu en police à
Lisieux, pour d'outrages publics à la pudeur. Ils ont eu chacun 6 mois,
mais la femme Grosset a bénéficié de la loi Bérenger.
(source, le Bonhomme
Normand)
Juin
1892 -
Les voleurs de bestiaux. -
La
semaine dernière, le
sieur Loreille, cultivateur à Vaudeloges, achetait, au marché
de St-Pierre-sur-Dives, une petite génisse pour la somme de 43 fr. Il
attacha l'animal à un anneau et s'en alla au marché aux volailles.
Quand il revint, il ne trouva plus rien, un voleur avait pris la
génisse.
—
Nous avons signalé le vol d'un bœuf au sieur Loriot, boucher à Ussy.
Le voleur est trouvé, c'est un nommé Alexandre Lebailly, qui est allé
faire un voyage à Paris avec le produit
du vol. Sachant qu'il était soupçonné, il est venu se mettre à la
disposition de la justice. Lebailly parait avoir l'esprit dérangé.
(source, le
Bonhomme Normand)
Février
1893 -
Plus de modération. -
Au dernier marché de Saint-Pierre-sur-Dives, une
femme de Vaudeloges, qui était rentrée après l'heure dans la halle au
beurre avec un
pain de beurre qu'elle n'avait pas vendu, aurait, dit-on, été traitée
avec la dernière brutalité par deux employés municipaux. Si le fait
est exact, nous ne pouvons qu'engager ces employés à être plus
modérés s'ils ne veulent pas faire abandonner le marché de
Saint-Pierre-sur-Dives.
(source, le
Bonhomme Normand)
Juillet
1895 - Fumeurs
imprudents. -
M. Maurice
Dechauffour, entrepositaire à Douvres, voyageait dernièrement du
côté de Vaudeloges. Par trois fois, il essaya d'allumer sa pipe et par
trois fois, il jeta des allumettes-tisons qui mirent le feu aux herbes
sèches et à une haie. Le feu fût aussitôt éteint, le sieur
Dechauffour, menacé de poursuites consenti à donner 100 fr. au bureau
de bienfaisance si l'affaire n'était pas poursuivie en justice.
Les
intéressés ne demandaient pas mieux, mais le parquet, ayant eu
connaissance des faits, a poursuivi M. Dechauffour pour incendie par
imprudence et l'a condamné à 50 fr. d'amende. (source,
le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 -
Est-ce un crime ? - Samedi,
le sieur Busnel, 85 ans, propriétaire à Vaudeloges, a été trouvé
mort dans sa maison. Le médecin, appelé à constater le décès,
ayant refusé le permis d'inhumer, la gendarmerie a été prévenue.
D'après certaines traces de violence relevées sur le cadavre, la mort
serait due à un crime. Le parquet de Lisieux s'est rendu à Vaudeloges
pour éclaircir ce mystère. (source,
le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Les crimes
dans l’Auge. –
L'on n'a pas encore pu découvrir l'auteur du crime de
St-Georges-en-Auge, dont nous avons donné les détails. Le ménage
Auduc vivant en mauvaise intelligence, les soupçons s'étaient
tout d'abord portés sur le mari de la victime. Mais celui-ci, qui
travaillé à St-Martin-de-Bienfaite, a pu fournir l'emploi de son
temps, et ses déclarations ont été reconnues exactes... L'on suppose
que la femme Auduc était couchée et que, appelée du dehors, elle aura
ouvert la porte a son
assassin, qui l'a frappée de deux coups de ciseau à froid. Le vol a
été le mobile du crime.
—
Dans le même numéro, nous avons raconté l'assassinat commis à
Vaudeloges sur la personne de M. Bunel, âgé de 85 ans. Voici comment
le drame a pu être reconstitué. Le vieillard, qui était alité,
a été tiré brusquement de son sommeil.
Une
lutte a eu lieu entre lui et son agresseur qui lui a porté un coup dans
le ventre. Les nombreuses tracés de coups relevées sur le corps de la
victime en témoignent assez. L'autopsie a révélé que M. Bunel n'est
pas mort des suites de ces blessures, le malheureux vieillard a
succombé à la frayeur. L'argent de la victime a été retrouvé
intact. On se perd en conjectures sur le mobile du crime. (source,
le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Interdiction de Pêche. -
En
vue de protéger
la reproduction du poisson, la pêche, du saumon est interdite du 30
septembre au 10 janvier, celle de la truite et de l'ombre-chevalier du
20 octobre au 31 janvier, et celle du lavaret, du 15 novembre au 31
décembre.
(source, le Bonhomme
Normand)
Octobre
1897 -
Commune maudite. -
La
femme Maria
Ferret, née Debierre, épousait, il y a quelques années, et pour la
troisième fois, son beau-frère. Son premier fut tué d'un coup de pied
de cheval, son second fut écrasé sous un tonneau. La dame Ferret
aurait pu s'en tenir là. Elle préféra en tâter encore. Son nouveau
mari était un paresseux, un ivrogne et un brutal. N'y pouvant plus
tenir, elle demanda son divorce et se retira chez son père,
propriétaire à Vaudeloges, canton de St-Pierre-sur-Dives, avec ses
deux filles de 12 à 14 ans. A plusieurs reprises, Ferret essaya de
reprendre la vie commune avec sa femme qui allait bientôt hériter.
Elle refusa toujours. Enfin, jeudi, il fit une dernière tentative.
N'ayant pas plus de succès que les fois précédentes, il tira
plusieurs coups de revolver sur sa femme et sur son beau-père. La femme
fut blessée à la main, son père fut mortellement atteint, malgré les
cris de sa fille, qui disait à son mari : « Tue-moi, mais ne lui fais
pas de mal ».
Son
crime accompli, Ferret resta quelques instants à contempler son
beau-père râlant, puis il se réfugia dans sa maison où il se tua en
se tirant au cœur un coup de revolver. M. Debierre avait 74 ans,
l'assassin était âgé de 38 ans.
C'est,
croyons-nous, le quatrième crime qui se commet à Vaudeloges depuis
quelques années. Le dernier assassinat remonte au 17 janvier 1896. M.
Busnel, vieillard de 85 ans, fut trouvé mort chez lui le matin. Le
corps était couvert de graves contusions, mais l'autopsie montra que le
vieillard était mort de peur. On n'avait rien volé. La lumière n'a
jamais été faite sur cette mort mystérieuse.
(source, le Bonhomme
Normand)
Janvier
1898 -
On y
revient. -
De
nouveau on soupçonne Vacher, le tueur de vachers, d'avoir, il y a, deux
ans, assassiné la dame Auduc, propriétaire à St-Georges, dans le pays
d’Auge. Un autre crime, l'assassinat du sieur Bunel, propriétaire à
Vaudeloges, commis vers la même époque, serait aussi mis sur le compte
de Vacher.
Toujours
est-il que les auteurs de ces deux assassinats n'ont jamais été
découverts. Vacher vient d'être transféré à Lyon pour être
examiné par les médecins aliénistes. Il a fallu cinq gendarmes pour
le ligoter.
(source, le Bonhomme
Normand)
Septembre
1898 -
Vol en plein jour. -
Le
sieur Auguste Guillemin,
propriétaire à Notre-Dame-de-Fresnay, près Saint-Pierre-sur-Dives,
s'apercevait depuis quelque temps que trois vaches qu'il avait dans un
herbage, à Vaudeloges, ne fournissaient plus la même quantité de
lait. Voulant en avoir le cœur net, il envova quelqu'un avec mission de
surveiller.
La
clef du mystère fut bientôt trouvée en la nommée Céline Burin,
femme Bemabé, surprise en train de traire
les vaches du sieur Guillemin, pendant que les domestiques de ce dernier
étaient à déjeuner. (source,
le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Fillette brûlée vive.
- Dimanche,
la femme Debierre, 21 ans, demeurant à Vaudeloges, près
Saint-Pierre-sur-Dives, qui est sourde et muette, avait laissé seuls à
la maison son neveu Robert et sa petite fille Thérèse, 4 et 5 ans, les
installant près du feu. Lorsqu'elle rentra, une heure après, elle
trouva la fillette étendue au milieu de la
pièce, entièrement nue et carbonisée. Une étincelle avait sans doute
jailli, communiquant le feu aux vêtements de la pauvre enfant. (source,
le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 - Victimes du travail.
-
Le sieur Adolphe Lair, 50 ans, journalier à, Villy-Bocage,
chargeait une voiture de chaux au four du sieur Madelaine, à Monts,
près Villers, lorsqu'en passant sur un madrier, pour effectuer son
travail, il est tombé d'une hauteur de 1 mètre 80. Relevé sans
connaissance, le malheureux, qui dans sa chute s'était rompu la colonne
vertébrale, a été transporté à la cantine du four à chaux où il
est mort le lendemain. Lair laisse trois enfants ; il était veuf.
—
Le sieur Alfred Lemaitre, 30 ans environ, ouvrier maçon à
Saint-Pierre-sur-Dives, est tombé du deuxième étage d'une maison où
il travaillait, commune de Vaudeloges. On l'a relevé dans un état
très grave.
—
Le sieur Victor Pagnant, 26 ans, serrurier chez son père, habitant rue
St-Jean, à Bayeux, travaillait à une machine à percer, il a eu un
doigt de la main droite écrasé. Il a été amputé. (source, le
Bonhomme Normand)
Février
1900 -
Une fillette brûlée vive.
–
Dimanche, la femme Debierre, 21 ans, demeurant à Vaudeloges,
près Saint-Pierre-sur-Dives, qui est sourde et muette, avait laissé
seuls à la maison son neveu Robert et sa petite fille Thérèse, 4 et 5
ans, les installant près du feu. Lorsqu'elle rentra, une heure après,
elle trouva la fillette étendue an milieu de la pièce,
entièrement nue et carbonisée.
Une
étincelle avait sans doute jailli, communiquant le feu aux vêtements
de la pauvre enfant.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1900 - Les charbons. –
Les charbons de terre devenant de plus en plus rares, la hausse
continue.
Au
début de la guerre du Transvaal, le gouvernement anglais ayant
accaparé les mines de Cardiff et de Newcastle qui alimentent notre
littoral, les arrivages deviennent de plus en plus rares.
Par
suite de l'affluence des demandes, les charbons français sont sur le
point de devenir aussi rares que les charbons anglais. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1900 - Distinctions honorifiques.
– M. James, négociant à Caen et maire d'Allemagne, et
M. Delacour, maire de Vaudeloges, sont nommés officiers d'académie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Corde de pendu en vente.
- Pierre
Guillot, 63 ans, habitant Vaudeloges, près Saint-Pierre-sur-Dives,
était si misérable qu'il ne possédait même pas une corde pour se
pendre. Un matin, il en prit une chez son voisin et se pendit avec.
Quand
on dépendit Guillot, le propriétaire de la corde la réclama et la mit
en vente par bouts. Il n'y en a pas eu pour les demandeurs, car, dans
les campagnes surtout, on croit dur comme fer que la corde de pendu
porte veine. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901
- Il n'y a pas de petit
profit - A Vaudeloges,
près de Saint-Pierre-sur-Dives, un
sexagénaire miséreux vole une corde pour se
pendre. Le propriétaire de la corde réclame sa restitution et la
débite en petits bouts pour la vendre. Car la corde de pendu
porte bonheur...
Février
1903 - Vol d’une jument.
-
Une jument de 700 fr. a été volée, la nuit, dans un herbage,
au sieur Ernest Bunel, cultivateur à Vaudeloges, canton, de
Saint-Pierre-sur-Dives. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des
médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers
désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte,
à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges
; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ;
Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à
Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ;
Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ;
Ybert, à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
La fraude. -
Deux
employés de la régie de Saint-Pierre-sur-Dives, accompagnés de deux
gendarmes, ont surpris, le soir, à Vaudeloges, le nommé Charles
Bouillard, cultivateur à Ussy, transportant en fraude 400 litres de
vieille eau-de-vie de cidre.
En
arrêtant la voiture, un
des employés est tombé dessous et s'est fait de légères contusions.
Bouillard a refusé de dire où il avait pris le liquide, et, comme il
n'a pu fournir de caution,
il a été mis à la disposition du parquet. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1920 -
Un satyre. -
Gustave Lefais, 22 ans, domestique à Vaudeloges, est poursuivi
pour avoir violé une dame Binet, 60 ans, qu'il rencontra, en janvier
dernier, sur la
route de Mittois. Sa réputation est plutôt mauvaise. Cependant,
pendant la guerre, Lefais s'est brillamment comporté devant l'ennemi et
sa conduite, lui a valu la médaille militaire et la Croix de
guerre.
Reconnu
coupable par le jury, Lefais a été condamné à trois ans de prison.
— Défenseur : Me
Aze. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1920 -
La fin des maux. -
A Vaudeloges, canton de St-Pierre-sur-Dives, Mme Leprince, 53
ans, s'est pendue dans sa maison. Cette pauvre femme avait à sa charge
son mari malade depuis dix-huit mois. Le ménage était à bout de
ressources. On ne peut donc attribuer ce suicide qu'à la misère.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1921 -
Mortel accident de bicyclette .
- Un
cultivateur de Vaudeloges, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, Alfred
Aubin, 48 ans, se rendait à bicyclette au marché de Saint-Pierre.
Il descendait la côte de Lieury à une vitesse exagérée. Arrivé au
tournant de la route de Falaise, il rencontra la voiture de M. Leroux,
son cousin, également cultivateur à Vaudeloges. Le malheureux cycliste
ne put faire fonctionner ses freins et alla se jeter dans le timon où
il se blessa mortellement.
Il
fut transporté, aussitôt à l'hôpital de Falaise, mais il expira en
cours de route, succombant à une hémorragie interne. Aubin était
marié et père de plusieurs enfants.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1921 -
Trop parler nuit. -
Le sieur Jules Hunoult, 31 ans, ouvrier agricole chez les époux
Bernabé, à Vaudeloges, canton de St-Pierre-sur-Dives, vient d'être
malgré ses dénégations condamné par le Tribunal de Lisieux, à 6
jours et 100 francs, pour chasse en temps prohibé.
Quatre
témoins à décharge qu'il avait fait entendre son également
condamnés pour faux témoignage en faveur de ce chasseur enragé : la
dame Bernabé, sa patronne, à 2 mois et 100 fr : son fils, à 1 mois et
100 fr. : la fille Moreille et la veuve Roberge, de St-Pierre-sur-Dives,
à chacune 50 fr.
Le
sursis leur a été accordé, mais pour la prison seulement.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1931 -
Une tentative de meurtre.
-
Dimanche soir, M. Raymond Lemoine, charpentier à Vaudeloges,
canton de St-Pierre-sur-Dives, rentrait chez lui quand il entendit des
cris provenant d'une maison contiguë à la sienne et habitée par les
époux Strosse. Il s'y rendit et trouva la femme Strosse, 40 ans,
frappant avec la dernière brutalité sur un voisin, M. Lemarchand, que
Strosse maintenait à terre, en criant à sa femme : « Il faut
qu'on le tue ». M. Lemoine réussit a retirer la victime des mains
de ses bourreaux et prévint le maire.
Après
les premiers soins, le blessé a été porté, dans un état grave à
l'hôpital de St-Pierre-sur-Dives, tandis que les gendarmes arrêtaient
les coupables. L'enfant des époux Strosse a été confié à une œuvre
d'assistance.
D'après
les déclarations de M. Lemarchand, c'est à la suite d'un vol par
effraction, commis chez lui dans l'après-midi, qu'il s'était rendu
chez Henri Strosse, 54 ans, journalier, qu'il soupçonnait d'en être
l'auteur. Il affirme avoir reconnu, cuisant sur un poêle. un morceau de
viande qui lui avait été dérobé. Il demanda des explications aux
époux Strosse qui,
pour toute réponse, se jetèrent sur lui.
Ces
deux individus, de réputation déplorable et titulaires de plusieurs
condamnations, reconnu avoir frappe leur voisin mais nient l'avoir
volé. ( Le Bonhomme Normand)
Septembre
1936 -
On découvre le cadavre d’un homme.
-
Hier
soir mardi, à 18 heures 30, a été découvert dans un chemin à la
limite des communes de Vaudeloges
et Barou, le cadavre de M. Georges Bonvoisin, 33 ans, domicilié à
Vaudeloges.
M.
Bonvoisin (dont le corps a été trouvé par sa belle-mère) avait été
tué d'un coup de fusil qui semble avoir été tiré à bout portant. La
mort parait accidentelle. Un
médecin a été
mandé et le Parquet s'est rendu sur les lieux.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1940 -
Vol de bois.
- Mme
Louis Desnos,
âgée de
43 ans,
cultivatrice,
demeurant
à Vaudeloges,
s'étant rendue
dans un
champ lui
appartenant et
situé sur
le territoire
de la
commune de
Montpinçon,
s'aperçut de
la disparition de
deux stères
de bois
et de
28 fagots.
Elle
a
porté plainte
à la gendarmerie
de Saint-Pierre-sur-Dives,
en indiquant
que le
préjudice qu'elle
subissait s'élevait
à 150
francs environ.
Une enquête
est ouvert
et une
piste est actuellement
suivie qui
pourrait bien
amener l'arrestation
des voleurs.
Novembre
1949 -
Des souvenirs compromettants.
- Au cours d'une enquête, les gendarmes de Morteaux-Coulibœuf,
ont découvert, au domicile de René Dufour, 50 ans, couvreur, demeurant
au lieu-dit « Le Reveillon », commune de Vaudeloges : 1 fusil de
guerre anglais, chargé, 1 revolver modèle 1892, une boîte métallique
contenant 56 cartouches à balle anglaises, 1 paquet de 48 cartouches de
9 mm., environ 2 kilos de poudre de guerre et deux rouleaux de cordon
détonant.
Dufour
déclare que le fusil lui a été donné par un soldat canadien. Le
revolver fut rapporté d'Orient par lui, en 1920. Quant à la poudre et
au cordon détonateur, il les récupéra lui-même.
Il
gardait, dit-il, les armes comme souvenir et il comptait se servir la
poudre et du cordon détonant pour fendre du bois. ( Le Bonhomme Libre )
Février
1950 -
Tout se retrouve. - L'été
dernier, un inconnu, après avoir brisé un carreau, s'introduisait au
domicile de M. Albert Besnard, à Vaudeloges, s'appropriant une somme de
1 000 francs et une veste.
La
victime devait reconnaître son vêtement sur le dos d'un habitant de la
commune. René Dufour. 50 ans, couvreur, qui prétendit d'abord l'avoir
acheté au marché de Saint-Pierre-sur-Dives puis trouvé dans un chemin
à proximité de l'habitation de M. Besnard.
Déféré
au Parquet de Lisieux, Dufour a été écroué. ( Le Bonhomme Libre )
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