Avril
1840 -
Nouvelle local. -
Hier dimanche 5 de ce mois, M. Le Nourrichel marchand
de nouveautés à Vaux-sur-Seulles, qui occupait une des loges du
marché de Bayeux, a été victime d'une escroquerie. On voit que les
artistes exploitants pour leur compte, étaient en plein exercice et
qu'ils paraissaient croire qu'il y avait vacance dans la police de notre
localité. Il faut espérer que ces entreprises audacieuses seront
promptement réprimées par l'autorité.
(Source : L'Indicateur de Bayeux)
Juin
1842 - Nouvelles locales.
- Dans la nuit
de jeudi à, vendredi derniers, un sieur François Hamel, jardinier,
demeurant à Saint-Martin-des-Entrées, dans la maison de M. Moussard,
fut réveillé par les cris déchirants de sa chienne. Il se précipita
dans la cour et sa présence fit prendre la fuite à un loup qui venait
de dévorer un petit chien que la chienne allaitait.
Il
parait que cet animal a parcouru la contrée, et qu il aurait laissé
des traces sanglantes de son passage dans plusieurs basse - cours, et
notamment dans la commune de Vaux-sur-Seulles.
(Source : L’indicateur de Bayeux)
Septembre
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 29 août. — Diverses escroqueries d'argent commises
dans le mois de juillet dernier, au préjudice des sieurs Le Danois et
Guérin, ont valu un an et un jour d'emprisonnement au nommé Jean
Catherine, domestique, demeurant à Neuilly.
—
Le tribunal a prononcé 3 mois de la même peine contre Léon Ternisier,
domestique, ayant demeuré à Lantheuil, reconnu coupable d'escroquerie
envers le sieur Héringue, cultivateur à Vaussieu.
—
Le nommé Louis Coispel, poissonnier à Grandcamp, s'était rendu
coupable d'une contravention aux lois sur la pèche maritime, le 31
juillet dernier, pour laquelle il a été condamné en 25 fr. d'amende.
—
Une condamnation par défaut en 15 jours d'emprisonnement, a été
prononcée contre Marie Le François, de Cartigny-l'Epiney, accusée
d'abus de confiance et de détournement d'effets d'habillements au
préjudice de la fille Angélique Théresse. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1845 -
Nouvelles locales. -
La gendarmerie a procédé, vendredi dernier 6 juin, à
l'arrestation d'un nommé Le Batteur, né dans le département de la
Manche, auteur présumé de nombreux vols commis dans notre
arrondissement, notamment dans plusieurs communes du canton de Balleroy.
Il y avait déjà un certain temps que cet individu échappait aux
poursuites de l'autorité quand il a été arrêté dans la commune de
Vaux-sur-Seulles. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1847 -
Police correctionnelles. - Joséphine-Augustine
Delaunay, demeurant à Vaux-sur-Seulles , a été condamnée en 13 mois
d'emprisonnement pour vols d'argent et de marchandises.
—
Jacqueline Brunet, femme d'Alexandre Pinchon, demeurant à Bayeux, pour
différents vol de viande commis sur la place du marché de Bayeux, a
été condamnée en 4 mois de prison.
(source : L’Indicateur de
Bayeux)
Août
1848 -
Nouvelles locales. - Les
derniers journaux de Caen font connaître plusieurs incendies.
Un
le 20 juillet à St-Pierre-Tarentaines, arrondissement de Vire. La perte
mobilière est estimée à 2 680 fr. rien n'était assuré. On attribue
cet incendie à la malveillance.
Un
autre, le 21, au Désert, même arrondissement. La veille une tentative
de semblable crime avait été sans résultat. La fille Surville, qui en
est accusée, a été arrêtée.
Le
21, un troisième a éclaté dans la commune du Pin, arrondissement de
Lisieux. Le dommage est évalué à 1 600 fr. On croit pouvoir
l'attribuer à la malveillance. On soupçonne un individu marchand
d'images.
Un
quatrième, le 22, canton de Trévières, n'est dû qu'à l'imprudence.
On estime la perte à 2 360 fr. La maison était assurée pour 2 000 fr.
Le
30 le feu a consumé une grange et un pressoir à Vaux-sur-Seules,
arrondissement de Bayeux. Les mêmes accidents se sont présentés dans
le département de l'Eure à Anfreville-la-Campagne, arrondissement de
Louviers, des enfants jouant avec des allumettes chimiques ont mis le
feu à un bâtiment.
Le
lendemain un autre incendie eut lieu à Canappeville, même
arrondissement.
Et
le 24 des malveillants mirent le feu à une meule de foin à
St-Pierre-de-Vauvray.
Le
18 à Montmartin-en-Graignes département de la Manche, un autre
incendie anéantissait une maison et deux bâtiments contigus, assurés
pour 3 500 fr. Les propriétaires, accusés par la voix publique d'en
être les auteurs, ont été mis sous la main de la justice.
(source : Le Journal de Honfleur)
Août
1848 -
Nouvelles Normandes.
- Au
moment où un terrible fléau exerce ses ravages dans l’Europe
orientale, nous ne saurions trop recommander à nos concitoyens les
mesures d'hygiène habituellement en usage à I’époque des fortes
chaleurs.
Nous
voulons parler du nettoiement des rues et de l'arrosage, soit par les
soins de la ville, soit par ceux des particuliers. La propreté de
l'intérieur des maisons des rues et des places doit être exigée dans
un intérêt de salubrité publique ; aussi appelons-nous sur ce point
l'attention et la sollicitude de l'autorité municipale.
Nous
l'invitons également à donner à la police urbaine les ordres les plus
sévères pour empêcher la vente des fruits encore verts ou gâtés :
l'usage immodéré des fruits malsains et indigestes a toujours été
considéré comme une des causes les plus fréquentes de nos maladies,
surtout dans la saison où nous sommes. (source Journal de Honfleur)
Août
1848 -
Nouvelles nationales.
- Les
engagements volontaires de jeunes gens de 17 à 20 ans sont si nombreux
qu'à part l'époque de 1792, il n'y avait jamais eu une si grande
affluence. Le nombre varie de 100 à 150 par jour, presque tous
demandent à être dirigés sur l'armée des Alpes. (source : Le
Journal de Honfleur)
Mai
1850 - Nouvelles Locales.
-
Un incendie a failli détruire la semaine dernière le château
de Vaussieux, commune de Vaux-sur-Seulles,
arrondissement
de Bayeux. Le 3e étage de l'aile droite et les combles ont
éprouvé un dommage évalué de 7 à 8 000 francs. Le feu parait avoir
été causé par l'une des cheminées.
Les
habitants de la commune et de celles voisines ont manifesté le plus
grand dévouement, une subdivision de pompiers récemment organisée à
Vaux-sur-Seulles et qui était pour la première fois appelée au feu,
s'est comportée admirablement, ainsi qu'un détachement des pompiers de
Bayeux dont le secours a été réclamé, une compagnie de la garde
nationale de cette ville s'était portée au lieu du sinistre pour
maintenir l'ordre.
On
avait organisé une chaîne dans l'intérieur, pour porter de l'eau dans
les combles où la pompe de la commune ne pouvait atteindre. Tout à
coup un horrible craquement se fait entendre, les poutres du comble
venaient de s'abîmer, écrasant dans leur chute les malheureux qui se
trouvaient dessous. Vingt personnes environ ont été blessées, dont
trois dans une situation désespérée. Les soins les plus empressés
leur ont été donnés par les Dames religieuses d'Esquay, devenues de
ce moment infirmières actives et intelligentes.
On
a remarqué, dans cette douloureuse circonstance, l'activité du maire
et du curé de la commune, celle des élèves du séminaire de
Sommervieux arrivés des premiers et généralement de toutes les
personnes accourues des communes voisines, ainsi que de la ville de
Bayeux. (Source : Le
Journal de Honfleur)
Mai
1850 -
Incendie au château de Vaussieux.
- Depuis
la mort de la malheureuse femme Hamelin qui a succombé le lendemain de
l'incendie, une autre victime, horriblement blessée, est décédée
dimanche soir, malgré les soins les plus énergiques. C'est le
domestique de M. Genas, cultivateur à Esquay.
Parmi
les blessés, un journalier, le sieur Delaunay, est dans un état très
inquiétant, les autres ne sont pas en danger et sont l'objet de la plus
active sollicitude, de la part des honorables propriétaires du
château.
Si,
parmi les habitants de la commune, parmi nos médecins de Bayeux et
toutes les personnes qui se sont portées sur le lieu du sinistre nous
n'en avons cité aucune nominativement, c'est que tout le monde a fait
son devoir.
Il
nous est pourtant revenu, de la commune même de Vaux-sur-Seulles, des
témoignages de reconnaissance si unanimes envers M. Morel, pharmacien
de notre ville, que nous nous faisons un devoir de les mentionner. Au
moment du sinistre et les jours suivants, M. Morel a donné les secours
les plus dévoués à tous les malades, qu'il pansait lui-même, allégeant
par ses soins intelligents leurs horribles souffrances.
Nous
devons aussi, en passant, relever une insinuation mensongère avancée
par un correspondant du « Haro ». Contrairement à son dire,
ce n'est pas la pompe de l'honorable maire d'Esquay qui a servi, elle
n'était pas en état. La commune de Vaux-sur-Seulles avait acheté, il
y a dix-huit mois et par Souscription, une pompe à incendie, montée
sur chariot
et aussi forte que celle de la ville de Caen. C'est cette pompe qui a
été employée contre l'incendie, avec habileté et succès, par les
vingt hommes de la section de pompiers de la commune, ces braves gens,
pour la plupart anciens militaires, ont été organisés par M. de
Fournèse, et choisis parmi les plus agiles et les plus braves.
Quant
à la tribune que la commune aurait faite dans l'église pour donner une
place à part aux propriétaires du château….. ce fait est
complètement faux. D'abord, la famille d'Hériey est, pour le culte,
paroissienne de l'église d'Esquay, quand elle va à l'église de
Vaux-sur-Seulles, elle se place dans la chapelle de la Vierge, où les
six places qu'elle y occupe ont été louées comme les autres, à
l'adjudication aux enchères. Quant à la tribune en question, elle a
été construite pour donner une place à part aux enfants de la
paroisse.
Il
est vrai de dire que les habitants du château en ont fait les frais, en
grande partie, et que jamais ils ne s'y sont placés.
Evidemment,
le correspondant du « Haro » n'habite pas la localité, ou
bien, il a de singulières distractions. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Novembre
1851 -
Nouvelles locales. -
Le
sieur Pierre Auvray, meunier à Vaux-sur-Seulles, revenait, mardi
dernier de Fresnay-sur-Mer à Ryes, lorsque la chaise sur laquelle il
était assis dans sa charrette trébucha subitement et fit tomber ce
malheureux sur la route. Le sieur Auvray a eu les reins brisés et n'a
survécu qu'un jour à cette chute. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1853 -
Nouvelles divers. - Une
circulaire de M. le préfet du Calvados, à la date du 21 février, nous
apprend que l'organisation des pompiers est devenue définitive dans un
certain nombre de communes du département.
Celles
de l'arrondissement de Bayeux, qui se sont complètement mises en règle
à cet égard, sont : Balleroy, Bayeux, Caumont, Grandcamp, Isigny,
Liltry, Martragny,
Vaux-sur-Seulles, Tilly.
M.
le préfet rappelle, à cette occasion, que chaque canton, d'après ses
instructions, devant avoir, au moins, deux de ces organisations, et
l'administration étant toute disposée à'aider de ses subventions
cette propagation salutaire, il est facile que toutes les lacunes soient
bientôt comblées. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1853 -
Nouvelles divers. - Un
arrêté de M. le Préfet du Calvados autorise la destruction, par les
armes à feu, les corneilles et corbeaux, classé parmi les animaux nuisibles,
dans les champs de Colza, par les propriétaires et fermiers, nonobstant
la clôture de la chasse.
Cette
autorisation cessera, toutefois, d'avoir effet après la disparition de
la neige et des troupes de corbeaux en nombre extraordinaire.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1858 - Un grave éboulement.
- Un
déplorable accident a eu lieu mercredi soir, sur le territoire de la
commune de Vaux-sur-Seulles, dans la carrière située à gauche de la
côte de Vieux-Pont, sur la route de Bayeux à Caen, et appartenant à
M. Pagny. Plusieurs ouvriers occupés à l'extraction de la pierre se
virent surpris, vers six heures, par un épouvantable éboulement qui ne
laissa qu'à quelques-uns le temps de se sauver.
Deux
d'entre eux, les nommés Fontaine et Etasse, travaillant au pied de la
tranchée ouverte à pic, furent immédiatement ensevelis sous une masse
énorme de décombres, composés de terre et de pierres. Un troisième,
plus éloigné de la partie écroulée, fut atteint cependant de
manière à disparaître aussi complètement.
C'est
le nommé Candon, de Vaux-sur-Seulles, qui a été retiré vivant, hier
matin, à onze heures, après toute une nuit et une matinée de travaux
pénibles et dangereux, entrepris depuis le moment de l'accident avec le
plus louable dévouement par de nombreux travailleurs dirigés par notre
ingénieur, M. Gaudin. Candon, protégé sans doute par
l'enchevêtrement des madriers qui servaient de pont aux brouettes a pu
enfin être dégagé, couvert de contusions assez graves et dans un
état de grande prostration, mais sans danger pour sa vie. Il a été
porté à son domicile, où les soins les plus actifs lui sont donnés.
Jeudi
matin, M. le préfet arrivait de Caen sur le lieu de l'événement
accompagné de M. l'ingénieur en chef du département. Ces deux hauts
fonctionnaires y rencontraient M. le sous-préfet de Bayeux, les
ingénieurs des Ponts-et-Chaussées et du chemin de fer, venus pendant
la nuit avec un certain nombre de leurs ouvriers. La police et la
gendarmerie du Bayeux stationnaient depuis Ia veille au soir au milieu
des travaux.
Le
premier magistrat de notre département a donné les ordres et pris
toutes les mesures nécessaires pour la conduite des opérations de
sauvetage et pour que rien ne fût épargné en vue du salut des
malheureuses victimes de l'éboulement. Après le dégagement de Candon,
on a continué avec énergie, la tranchée ouverte dans la direction de
ses deux camarades, ensevelis sous la masse entière de l’éboulement,
de manière à ne laisser aucun espoir de les retrouver vivants.
Les
efforts incessants des travailleurs ne se sont pas ralentis pendant
toute la soirée et toute la nuit dernière. Ils étaient éclairés par
des torches et des réverbères apportés de Bayeux.
Enfin,
ce matin vendredi, à quatre heures, ce zèle héroïque et cette
énergie infatigable ont abouti, comme on ne l'avait que trop prévu, à
la découverte des deux cadavres de Fontaine et d'Etasse. L'un de ces
malheureux ouvriers était assis et affaissé sur lui-même, écrasé
sous la masse des décombres, l'autre était étendu la face contre le
sol, dans la position d'un homme qui aurait essayé de fuir.
Dans
le récit rapide de ce drame lugubre, qui vient de se terminer si
tristement, nous avons dû laisser quelques détails incomplets, nous y
reviendrons, s'il y a lieu. Nous n'avons pu surtout, pressé par le peu
de temps qui nous reste, rendre un hommage mérité à toutes les
personnes qui se sont dévouées dans cette circonstance. Ouvriers,
directeurs des travaux, fonctionnaires, agents de la force publique,
populations, tout le monde a fait admirablement son devoir... plus que
son devoir, car chacun, dans la limite de son action, a mis
à l'accomplissement de cette oeuvre d'humanité, de la décision, du cœur
et du dévouement. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1858 - Des récompenses.
- Le
Moniteur d'hier publie une longue liste des personnes auxquelles
l'Empereur vient de décerner des récompenses, pour des actes de
dévouement qui lui ont été signalés, pendant le troisième trimestre
de 1858. Nous y remarquons les suivantes :
Gérard
(Jacques), maitre-mineur ; Bailleul (Théodore-Félix) ; Mondehard
(François), mineur, reçoivent des médailles d'honneur en argent, le
premier de 1er classe, les deux autres de 2e
classe, pour avoir, à Bayeux, les 4, 5, 6, 7 et 8 mai 1858, au péril
de leur vie, pris part au sauvetage d'un puisatier enseveli sous un
éboulement.
Marie-Benoit,
garde-champêtre, et Sevestre (Félix), chaufournier à Vaux-sur-Seulles,
pour avoir, à Vaux-sur-Seulles, le 7 avril 1858, dans une
circonstance semblable, montré même dévouement en cherchant à sauver
trois ouvriers. ( Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1859 -
Un sauvetage. -
Il y a quelques jours, M. Letourneur de la commune de
Vaux-sur-Seulles, hameau de Vieux-Pont, est tombé à l'eau en lançant
une barque dans la Seulles. Il se serait infailliblement noyé sans le
dévouement de M. Pagny, marchand de chaux à Vieux-Pont, qui se jeta à
l'eau tout habillé et fut assez heureux pour le retirer sain et sauf.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1861 - Incendie à Vaux-sur-Seulles.
- Un
incendie considérable a éclaté, mercredi soir, à 10 heures, dans la
commune de Vaux-sur-Seulles, et a consumé plusieurs bâtiments
d'exploitation appartenant à M. Jean Chesnel, propriétaire-cultivateur
de cette commune.
Une
énorme grange et un hangar, contenant près de 14 000 gerbes de blé ;
une suite de bâtiments, comprenant des écuries, un cellier et un
grenier rempli de plus de 4 000 bottes de foin, ont été la proie des
flammes. Le feu s'est communiqué si rapidement à toute cette masse
que, malgré la promptitude des secours, il a fallu se borner, dès le
début, à préserver la maison d'habitation, ainsi que la partie du
village qui avoisine le lieu du sinistre.
Les
sapeurs-pompiers de Vaux-sur-Seulles, accourus presque immédiatement ;
les sapeurs-pompiers de Carcagny et de Martragny, arrivés peu après
avec leurs pompes, ont rivalisé d'intelligence et de zèle pour
arrêter les progrès du désastre. Un concours nombreux d'habitants des
communes voisines les a secondés pendant une grande partie de la nuit.
On
remarquait, parmi les travailleurs les plus actifs, MM. les curés de
Carcagny et de Martragny, et les Frères instituteurs de Tinchebray, en
résidence à Creully et à Vaux.
La
brigade de gendarmerie de Creully, qui n'a quitté les lieux que dans la
journée de jeudi, a rendu les plus grands services par le soin et la
fermeté qu'elle a mis à maintenir l'ordre et à diriger les secours.
Il
y avait à craindre qu'un aussi vaste foyer d'incendie, activé par un
vent très violent, ne fût longtemps menaçant pour les maisons
environnantes. Les sapeurs- pompiers de Vaux-sur-Seulles n'ont voulu se
retirer qu'après avoir entièrement conjuré le danger, et ce n'est
qu'après vingt heures d'un travail assidu et bien conduit qu'ils sont
parvenus à ce résultat.
La
perte totale occasionnée par ce violent incendie, qui parait avoir
été causé par une imprudence, est évaluée à environ 40 000 fr. ( L’Ordre
et la Liberté )
Septembre
1864 -
Un vol. -
Un vol avec
effraction a été commis dimanche, pendant la grand'messe, à
Vaux-sur-Seulles, au préjudice de M. Théodore du Bisson, maire de
cette commune.
Après
avoir forcé l'ouverture d'un soupirail de cave, le voleur s'est
introduit par cette ouverture dans l'intérieur de l'habitation, a
dérobé plusieurs effets d'habillement, puis, brisant la serrure d'un
secrétaire, s'est emparé d'une somme d'environ 100 francs et de
quelques objets de prix. La
manière dont ce vol a été commis dénotant chez le voleur une assez
complète connaissance des lieux.
M.
du Bisson hésitait à faire porter ses soupçons sur un étranger,
lorsqu'on est venu lui annoncer que le nommé Digne, libéré (par
grâce), depuis le 15 août, d'une condamnation pour vol commis en 1861
au château d'Esquay, avait été vu rôdant à Vaux-sur-Seulles dans la
matinée de dimanche. Digne ayant été domestique il y a quelques
années chez M. du Bisson, les plus graves présomptions devaient
s'élever contre lui.
En
effet, avant-hier matin, grâce aux actives et intelligentes recherches
de la gendarmerie de Bayeux, Digne a été arrêté à la gare de cette
ville au moment où, nanti de la plupart des objets volés, il se
disposait à partir pour le département de la
Manche, dont il est originaire. (l’Ordre
et la Liberté)
Mars
1865 -
Par décision du 7 de ce mois.
- M.
le préfet du Calvados a bien voulu accorder, sur les fonds
départementaux, un secours de 1 000 francs à la commune de
Vaux-sur-Seulles pour l'aider dans la reconstruction d'une partie de son
église. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1865 -
Retour de Foire. - Le
retour de la foire Saint-Jean a été attristé lundi, à
Vaux-sur-Seulles par un malheureux événement. Un taureau que M.
Besonguet, cultivateur de cette commune, avait fait mener à Bayeux pour
y être vendu, et qui était resté exposé toute la journée à
l'examen trop souvent brutal des marchands de bestiaux, s'est jeté en
rentrant à l'herbage sur son conducteur et l'a affreusement maltraité,
on craint même, à l'heure qu'il est, pour les jours de ce jeune homme.
Le
taureau passait pour très doux, et on n'explique cette fureur
inattendue que par les mauvais traitements dont il avait été l'objet
sur le champ de foire. C'est la deuxième fois depuis trois ans que la
commune de Vaux-sur-Seulles est le théâtre d'accidents de ce genre.
Espérons que cette nouvelle et cruelle leçon déterminera les
cultivateurs et les domestiques qu'ils emploient à ne jamais se départir
des plus minutieuses précautions contre des animaux aussi capricieux et
aussi terribles. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1866 -
Un incendie. - Dans
la nuit de lundi à mardi dernier, vers minuit,
un incendie, dont on ignore encore la cause, a éclaté dans les
écuries du château de Vaussieux, commune de Vaux-sur-Seulles. Grâce
au voisinage d'une pompe à incendie habilement manœuvrée, les nombres
bâtiments qui entourent l'écurie proprement dite ont été
préservés, sans aucun accident pour personne, on a également sauvé
les chevaux, les voitures et les harnais.
La
part du feu, néanmoins, est restée considérable, puisqu'elle a
compris le bâtiment principal des écuries, la sellerie et les greniers
à fourrages. Tous ces immeubles étaient assurés.
Avril
1870 -
Fait divers.
- Dimanche
matin, le bruit s'était répandu, à Saint-Martin-des-Entrées, à
Vaux-sur-Seulles, et dans les communes qui entourent Bayeux de ce
côté, qu'on venait de trouver, sur le bord de la route impériale, le
corps d'un homme assassiné. Le cadavre d'un jeune homme avait été, en
effet, découvert non loin de la route, sur le territoire de St- Martin,
par la gendarmerie de Bayeux. Mais il s'agissait d'un de ces tristes
actes de désespoir dont la dernière statistique judiciaire constate la
fréquence toujours croissante.
Par
une lettre trouvée dans ses vêtements, on a pu constater que ce
malheureux était, le sieur Mathieu Marbach, originaire d'Alsace,
employé de bureau à Caen.
Après
avoir touché son traitement mensuel et avoir soldé différentes
petites dettes, Marbach acheta à Caen une canne, une paire de gants et
un chapeau, puis, à la nuit, il se fit conduire
en coupé jusqu'à Carpiquet. C'est de là qu'il s'est dirigé vers le
hameau de St-Germain, près Bayeux, où il a mis à exécution sa fatale
détermination. Marbach a été trouvé adossé le long d'une
meule de colza. Le coup ayant été tiré dans la région du cœur, la
mort a dû être instantanée.
La
cause de ce suicide est restée inconnue. Certains l'attribuent à un
désespoir d'amour, d'autres à une surexcitation nerveuse causée par
l'abus des liqueurs alcooliques.
Marbach
a servi comme sergent dans le 83e
de ligne qui a tenu garnison dans notre ville, où il
s'était marié avec une veuve Jacqueline, débitante, rue Saint-Jean,
à Caen.
Pendant
son séjour à Caen, comme militaire, Marbach, alors en état d'ivresse,
était tombé d'une des fenêtres de la caserne, et, dans sa chute,
s'était brisé le poignet, quelque temps plus tard, il se précipitait
dans la rivière d'Orne, avec l'intention de se noyer.
Avril
1879
-
Incendie. -
Mardi,
vers 8 heures du soir, un incendie, dont la cause est inconnue a
éclaté à Vaux-sur-Seulles, et a détruit un corps de ferme
appartenant à Mme de Courral. Cette ferme est exploitée par M.
Pérotte. La perte, pour les bâtiments et les objets est évaluée à
37 000 fr. Sans les prompts
secours apportés, les dégâts auraient été plus considérables.
Juin
1887 -
Les
fortes chaleurs.
-
Les
fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que
nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit
s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En
1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans
plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs,
le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques
départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869
et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y
eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la
saison.
Juillet
1887 -
La
sécheresse.
-
Si
le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux
céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse
prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers
rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se
développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un
peu
d'eau.
Août
1887 -
Accident.
-
Mardi,
à 3 heures de l'après-midi, le nommé Jules Boislorey, 16 ans 1|2,
petit valet chez M. Vauquelin, maire de Vaux-sur-Seulles, étant monté
sur une barrique installée sur des roues pour aller chercher de l'eau
à la rivière, est tombé par terre et une des roues lui a passé sur
la jambe droite, qui a été fortement contusionnée près du
genou.
M.
le docteur Chotard, de Creully, a donné ses soins au blessé, et a, en
outre, déclaré que le jeune homme serait pendant quelque temps dans
l'incapacité de travailler.
Juillet
1888 -
Meurtrier sana le vouloir .
- Dimanche,
Marc Duval, âgé de 13 ans, domestique à Vaux sur-Seulles, qui était
ce jour-là chez son frère, maçon audit lieu, a eu l'imprudence,
étant dans la cave pour y tirer du cidre, de prendre un fusil qui se
trouvait le long du mur et qu'il ne croyait pas chargé. Après avoir
armé ce fusil, il voulut le désarmer,
mais, ignorant ce que c'était qu'une arme à feu, il n'eut pas la
précaution de retenir le chien avec le pouce. Le coup partit et alla
atteindre sa petite nièce, de 4 ans, qui l'attendait sur le seuil de la
porte. La charge faisant balle lui emporta tout le côté gauche
de la tête. La pauvre petite est morte deux jours après. Marc Duval a
été laissé en liberté,
mais il sera poursuivi pour mort par imprudence.
Décembre
1888 -
Les voleurs de vaches. -
Dans son audience de jeudi, le tribunal correctionnel de Caen a
condamné à trois ans de prison chacun deux voleurs de vaches, les
nommés Léon Delille, 41 ans, cultivateur à Caumont, et Henri Benoît,
27 ans, ferblantier, sans domicile.
Le
premier avait volé deux vaches au sieur Sauvage, à Carpiquet, et deux
génisses à la veuve Hèlie, de Vaux-sur-Seulles.
Le
second avait volé, à Argences, trois vaches au sieur Huel, un cheval
et un harnais au sieur Hamel, et une carriole au sieur Roland.
Juillet
1890 -
Pêche aux poules. -
Constant-Jacques Marie, 57 ans, demeurant à Vaux-sur-Seulles, a
inventé un procédé (s. g. d. g), pour pêcher les poulets des
voisins. Armé d'une ligne de dimension respectable, terminée par un
hameçon de plusieurs centimètres, amorcé d'un pâton, il se rendait
dans les basses-cours de MM. Lesieur, propriétaire à Vaux-sur-Seulles,
et de M. Julie, demeurant à Nouant, et y péchait plusieurs poulets.
Surpris péchant et péchant, il a été poursuivi et condamné à huit
jours de prison.
Juin
1891 -
Avortement. -
La nommée Marie Duval, 18 ans, servante, née à
Vaux-sur-Seulles, a
été arrêtée à Bayeux sous inculpation d'avortement.
Octobre
1892 -
Suicide.
-
Dimanche matin, un
employé de Mme Seigle, bouchère à Bayeux a découvert, dans la
rivière, aux abords de Vaux-sur-Seulles, le corps inanimé d'un sieur
Hervieu, 60 ans, employé à l'atelier de charité de Bayeux. Depuis
quelque temps, ce malheureux donnait des signes de troubles cérébraux
dus en partie à des habitudes d'intempérance. On suppose que c'est
dans un de ces accès qu'il a mis fin à ses jours.
( Le Bonhomme
Normand )
Octobre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Jean
Letellier, 57 ans, journalier à Bretteville-sur-Odon, outrages aux
agents, ivresse, 10 jours et 5 fr.
-
Honoré Lemarchand, 57 ans, gardien d'herbages à Vaux-sur-Seulles,
chasse, 60 francs d'amende.
-
Louis Tillard, 18 ans, domestique à Lantheuil, chasse, 20
francs.
-
Eugène Thomasse, 55 ans, Émile Thomasse, 21 ans, Léon Sénecal,
23 ans, et Jules Marie, 20 ans, carriers à Allemagne, chasse, chacun 15
jours et 50 fr. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Découvertes
de cadavres. -
Samedi, le cadavre du nommé Jules Lepleux dit La Cliché,
68 ans, qui vivait de la charité publique, a été trouvé dans un
petit ruisseau qui traverse le petit chemin de servitude conduisant à
Vaux-sur-Seulles. On suppose que ce malheureux aura manqué la pierre
qui traverse le ruisseau et sera tombé sans pouvoir se relever. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1898 -
Coup de pied mortel. –
La dame Lepleux,
33 ans, ménagère à Vaux-sur-Seulles, canton de Creully, en voulant
séparer les deux frères Arthur 11 et 13 ans, ses pensionnaires,
qui se querellaient, a reçu de l'un d'eux un coup de pied dans
l'estomac. La malheureuse femme s'affaissa aussitôt et mourut peu de
temps après. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1902 -
Nécrologie. -
Samedi dernier, est mort subitement, au château de
Vaussieux, M. le baron du Charmel, officier de la religion d'honneur,
ancien secrétaire d'ambassade et ministre plénipotentiaire, maire de
Vaux-sur-Seulles.
Après
avoir vaillamment fait la campagne comme officier, dans la guerre de
1870, il avait fait, de notre contrée, son pays d'adoption, en
s'alliant à une famille, dont le passage fut surtout signalé par des
bienfaits. Héritier des d'Hérici et des de Fournés, M. du Charmel en
continuait les traditions.
Les
obsèques de M. le baron du Charmel ont eu lieu jeudi dernier, en
l'église d'Esquay-sur-Seulles, puis sa dépouille mortelle
a été transporté à Paris, lieu de sa sépulture.
Décembre
1904 -
Enfant morte de faim. -
Victor
Margueritte, 42 ans, né au Tronquay, journalier, sans domicile, et sa
concubine, la veuve Guillout, 31 ans, avaient obtenu la permission
de passer la nuit dans un bâtiment de la ferme du sieur Vauclin à
Vaux-sur-Seulles, canton de Creully. Ils avaient avec eux le jeune
Clément, 9 ans, fils de la veuve Guillout, et une petite fille de 3
mois, Anna, fruit de leur liaison.
Dans
la nuit, l'enfant mourut, et un médecin, appelé par le maire, constata
qu'elle avait succombé à la privation de nourriture et de soins. Les
parents indignes ont été arrêtés. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1907 -
Nos
domestiques. - La
fille Laisné, Marie-Augustine, 23 ans, domestique à Vaux-sur-Seulles,
a volé un louis de 20 fr., une photographie et un paletot à la fille Margueritte,
sa camarade de lit. La photographie a été retrouvée et la fille
Laisné a du avouer le reste : par défaut, 2 mois.
Dans
les champs, Lemarchand, Jules-Amédée, 18 ans, domestique à Troarn,
chez M. Vrard, avait la charge de donner le fourrage aux bestiaux matin
et soir. Mais, il oubliait quelquefois la commission et laissait le foin
dans son grenier. C’est là qu'il fut découvert. Lemarchand proteste
qu'il n'a gardé que sept bottes par mégarde, 15 jours avec sursis.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1916 -
Horrible accident.
- Un jeune ouvrier
M. Touron, âgé de 24 ans, travaillait au moulin de M. Dubreuil a
Vaux-sur-Seulles, lorsque à un moment donné s'étant approché trop
près d'un engrenage, le malheureux fut happé par ses vêtements et
horriblement broyé. Il est mort sur le
coup. Une enquête est ouverte.
Mars
1920 -
Mauvaise rencontre. - Sur la route de la Mine à Bayeux, un cycliste
maladroit, Édouard Née, 16 ans, habitant chez ses parents, à
Vaux-sur-Seulles, a renversé M. Legouix, 60 ans, débitant à Campigny,
qui, dans sa chute, s'est brisé la jambe droite. Il faudra à M.
Legouix au moins deux mois de soins. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1921 -
Une fillette ébouillantée.
-
M. et Mme François, journaliers à Vaux-sur-Seulles, canton de
Creully, étaient venus travailler chez leurs voisins, les époux Ruault,
ils avaient emmené avec eux leur fillette Georgette, un bébé de 18
mois. Pendant qu'ils travaillaient, le bébé fut confié à la garde de
Mme Ruault. Dans l'après-midi, la fermière entendit l'enfant crier.
Elle se retourna et vit la malheureuse fillette tombée dans une
casserole d'eau bouillante qu'elle venait à l'instant de retirer du
feu. Les parents de la petite accoururent, mais malgré tous les soins
qui lui furent prodigués, l'enfant mourut le lendemain. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1926 -
Garde-malade intéressée.
-
Souffrante depuis
quelques mois
Mme Frandemiche,
rentière à Vaux-sur-Seulles,
avait demandé
à une voisine,
la femme
Vaumousse, de
faire le
ménage
et de
l'assister pendant
qu'elle était
alitée. Cette
dernière profita
de la
circonstance pour
soustraire à
la septuagénaire
des vêtements,
une montre
en argent
et différents
bijoux.
Les
gendarmes retrouvèrent
les objets
dérobés.
Avril
1926
- La fermière irascible.
- Le
nommé Louis
Bulot, berger
chez M. Héroux,
cultivateur à Vaux-sur-Seulles,
qui était
précédemment au
service
de Mme Lair,
propriétaire à Rucqueville,
passait ces
jours derniers
avec son
troupeau devant
la ferme
de son
ancienne patronne,
à laquelle
il réclama
une montre
détenue par
la cultivatrice.
Mme
Lair, vivement
surexcitée,
enferma dans
une cour
les moutons
du berger
et frappa
violemment
celui-ci avec
un bâton.
M. James,
adjoint au
maire, intervint
en faveur
de la
victime et
fit remettre
en liberté
les moutons
séquestrés par
l'irascible fermière.
Avril
1926 -
Les petites économies du mécanicien.
- «
Si vous
faisiez
une enquête,
disait
aux gendarmes,
un habitant
de Vaux-sur-Seulles,
vous
sauriez
pourquoi
nos routes
sont
si mal
entretenues
.»
Bien
que le
service
de la
maréchaussée
n'ait
rien
de commun
avec
celui
des Ponts-et-Chaussées,
les gendarmes
surpris
par ces
propos
et curieux
par profession
ouvrirent
une enquête.
Ils apprirent
qu'au
cours
de l'année
1925,
le mécanicien
d'une
entreprise
de cylindrage,
travaillant
sur la
route
nationale
n° 13
du hameau
Vieux-Pont,
à St-Martin-des-Entrées,
avait
vendu
environ
2.200 kilogs
de briquettes
destinées
à alimenter
le foyer
de son
cylindre
à plusieurs
cultivateurs
du pays.
L'un
d'eux,
M. Gervais,
en acheta
500 kilogs
pour
une somme
de 50
fr, M.
Delaunay, cultivateur
dans
la même
commune,
obtint
du mécanicien
en cause,
un approvisionnement
de 800
kilogs
pour
sa machine
à battre,
il paya
100 francs,
cette
quantité
d'excellent
charbon.
Un
autre
cultivateur,
M. Bessognet
interrogé
par les
gendarmes,
reconnut
également
avoir recouru
aux
bons
offices
du mécanicien.
Les intéressés
affirment
qu'ils étaient
de bonne
foi,
le conducteur
du cylindre
à vapeur,
leur
ayant
dit qu'il
était
autorisé
à disposer
du combustible
économisé
par lui.
Février
1937 -
Une jeune fille est renversée.
- Alors
qu'il s'apprêtait à dépasser une fillette qui marchait sur le bord de
la route, M. Georges Mauduit, 20 ans, cultivateur à Vaux-sur-SeulIes,
ne put éviter l'enfant, qui se mit à traverser la chaussée. Elle fut
heurtée par l'aile gauche de la voiture et renversée. La petite
victime, Françoise Leguilloux, âgée
de neuf ans, qui était blessée aux jambes, fut transportée à la
clinique de la rue d'Aprigny à Bayeux, où fort heureusement son état
n'a pas été jugé grave. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
De nouveaux monuments historiques.
- Des
monuments viennent d'être classés dans diverses communes du Calvados.
Ce sont, à Bernières-sur-Mer, les pavillons du XVIIe
siècle du château ; à Saint-André-sur-Orne, le chœur de
l'église ; à Sept-Vents, dans l'ancien prieuré bénédictin de
Saint-Laurent, le retable de l'ancienne chapelle et une statue au-dessus
de la porte d'entrée ; à Tierceville, dans l'église paroissiale, les
fonts baptismaux ; à Longues-sur-Mer, dans l'église, une statue du XVIe siècle
; à Ver-sur-Mer, dans l'église, un bas-relief du XIVe
siècle; à Fierville-les-Parcs, dans l'église, un retable et deux bois
sculptés ; à Blainville, dans l'église, un retable et deux statues ;
à Bénouville, dans l'église, le tabernacle ; à Vaux-sur-Seulles,
dans l'église, une toile de Jean Restout. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Un cycliste fait une chute grave.
- M.
Anicet Lefrançois, 18 ans, demeurant à Saint-Martin-des-Entrées,
rentrait chez lui à bicyclette, venant de Caen, lorsque,
descendant à vive allure la côte de Vieux-Pont, il fit une chute et
resta étendu sans connaissance sur la route.
Relevé
par des automobilistes de passage, il fut transporté à la clinique de
la rue d'Aprigny à Bayeux, où on n'a pu encore se prononcer sur son
état. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Un cycliste fait une chute et se blesse grièvement.
- M. Désiré
Pitrel, manœuvre, demeurant à Bayeux, après avoir quitté son travail
au camp d'aviation de Carpiquet
revenait chez lui avec des camarades à bicyclette.
Dans
la cote de « Vieux-Pont », à Vaux-sur-Seulles, le cycliste
par suite d'une cause mal définie, fit une chute et resta à terre sans
connaissance. Un automobiliste de passage, le transporta à
l'hôpital de Bayeux. M. Pitrel portait de graves blessures à la
figure, à l'épaule et au bras.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
La chasse défendue. -
René Dalmassie, 19 ans, cultivateur au bourg de Vauzieux, à
Vaux-sur-Seulles, est poursuivi pour avoir chassé en temps prohibé. Il
est condamné à 100 francs d'amende avec sursis et son père est
déclaré civilement responsable.
Décembre
1943 -
Fait divers. -
Des
malfaiteurs ont pénétré par effraction chez M. Henri Odile,
cultivateur à Vaux-sur-Seulles, et ont fait main basse sur divers
objets dont un
vêtement de cuir, une paire de bottes, 5 litres de Calvados, etc. La
gendarmerie de Creully enquête.
Mars
1946 -
Une affaire de coups. -
M.
Adolphe Saint-Martin, secrétaire de mairie à Vaux-sur-Seulles,
circulait à bicyclette pour aller chercher son courrier, lorsqu’il
croisa M. Léon
Dalmassie, cultivateur, demeurant audit lieu, avec lequel il est en
mauvaise intelligence, qui lui porta deux coups de poing derrière la
tête. M. Saint-Martin a déposé une plainte à la gendarmerie de
Creully. M. Dalmassie nie avoir frappé. L’enquête se poursuit. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur
d’Académie a décidé en application du Code de la famille, que 4
demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la
suppression des allocations familiales pour le mois en cours. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Un mauvais exemple. -
Le
jeune J… P….., 12 ans, domicilié à Vaux-sur-Seulles, avait volé
des pommes de terre et de volailles à Mlle Marie, demeurant au même
lieu. L’enfant a déclaré avoir agi à l’instigation de son frère,
âgé de 22 ans, actuellement détenu. Le père répondra du méfait de
son enfant. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le ravitaillement. -
La
distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre
alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre,
L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q.
R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) :
U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 -
Un nouveau maire. –
M. Guillebert, président des P.G., adjoint, a été élu maire
de Vaux-sur-Seulles à l’unanimité, en remplacement de M. Léopold
Prosper. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Février
1949
-
Un carrier périt sous un éboulement.
-
M.
Arthur Marie, 36 ans, demeurant à Longueville, chef d'équipe aux
carrières de Basse-Normandie que dirige M. Timi de Caen, était occupé
au fond d'une carrière à Vaux-sur-Seulles, lorsque le passage d'un
camion sur une route bordant l'excavation provoqua un éboulement qui
ensevelit l'ouvrier.
Le
frère de celui-ci, M. Eugène Marie, et le conducteur d'une grue, M.
Émile Petitjean, se portèrent au secours de la victime. Un deuxième
éboulement se produisit ensevelissant les sauveteurs jusqu'aux
épaules. Tous les ouvriers d'alentour furent alertés et peu après les
pompiers de Bayeux arrivaient sur les lieux.
Après
une demi-heure de travail, M. Eugène Marie et Petitjean purent être
dégagés. Il fallut encore plus d'une heure d'efforts pour découvrir
M. Arthur Marie qui avait cessé de vivre. (Source : Le Bonhomme
Libre)
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