1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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VAUX s/SEULLES

Canton de Creully

Les habitants de la commune de Vaux-sur-Seulles sont des Vaussois, Vaussoises.

Avril 1840   -   Nouvelle local.  -  Hier dimanche 5 de ce mois, M. Le Nourrichel marchand de nouveautés à Vaux-sur-Seulles, qui occupait une des loges du marché de Bayeux, a été victime d'une escroquerie. On voit que les artistes exploitants pour leur compte, étaient en plein exercice et qu'ils paraissaient croire qu'il y avait vacance dans la police de notre localité. Il faut espérer que ces entreprises audacieuses seront promptement réprimées par l'autorité. (Source  : L'Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1842  -   Nouvelles locales.   -  Dans la nuit de jeudi à, vendredi derniers, un sieur François Hamel, jardinier, demeurant à Saint-Martin-des-Entrées, dans la maison de M. Moussard, fut réveillé par les cris déchirants de sa chienne. Il se précipita dans la cour et sa présence fit prendre la fuite à un loup qui  venait de dévorer un petit chien que la chienne allaitait.

Il parait que cet animal a parcouru la contrée, et qu il aurait laissé des traces sanglantes de son passage dans plusieurs basse - cours, et notamment dans la commune de Vaux-sur-Seulles. (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1843   -  Police correctionnelle.   -    Audience du 29 août.  —  Diverses escroqueries d'argent commises dans le mois de juillet dernier, au préjudice des sieurs Le Danois et Guérin, ont valu un an et un jour d'emprisonnement au nommé Jean Catherine, domestique, demeurant à Neuilly.

— Le tribunal a prononcé 3 mois de la même peine contre Léon Ternisier, domestique, ayant demeuré à Lantheuil, reconnu coupable d'escroquerie envers le sieur Héringue, cultivateur à Vaussieu. 

— Le nommé Louis Coispel, poissonnier à Grandcamp, s'était rendu coupable d'une contravention aux lois sur la pèche maritime, le 31 juillet dernier, pour laquelle il a été condamné en 25 fr. d'amende.

— Une condamnation par défaut en 15 jours d'emprisonnement, a été prononcée contre Marie Le François, de Cartigny-l'Epiney, accusée d'abus de confiance et de détournement d'effets d'habillements au préjudice de la fille Angélique Théresse. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Juin 1845   -  Nouvelles locales.   -   La gendarmerie a procédé, vendredi dernier 6 juin, à l'arrestation d'un nommé Le Batteur, né dans le département de la Manche, auteur présumé de nombreux vols commis dans notre arrondissement, notamment dans plusieurs communes du canton de Balleroy. Il y avait déjà un certain temps que cet individu échappait aux poursuites de l'autorité quand il a été arrêté dans la commune de Vaux-sur-Seulles. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1847   -  Police correctionnelles.   -  Joséphine-Augustine Delaunay, demeurant à Vaux-sur-Seulles , a été condamnée en 13 mois d'emprisonnement pour vols d'argent et de marchandises.

— Jacqueline Brunet, femme d'Alexandre Pinchon, demeurant à Bayeux, pour différents vol de viande commis sur la place du marché de Bayeux, a été condamnée en 4 mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1848  -  Nouvelles locales.    -  Les derniers journaux de Caen font connaître plusieurs incendies.

Un le 20 juillet à St-Pierre-Tarentaines, arrondissement de Vire. La perte mobilière est estimée à 2 680 fr. rien n'était assuré. On attribue cet incendie à la malveillance.

Un autre, le 21, au Désert, même arrondissement. La veille une tentative de semblable crime avait été sans résultat. La fille Surville, qui en est accusée, a été arrêtée.

Le 21, un troisième a éclaté dans la commune du Pin, arrondissement de Lisieux. Le dommage est évalué à 1 600 fr. On croit pouvoir l'attribuer à la malveillance. On soupçonne un individu marchand d'images.

Un quatrième, le 22, canton de Trévières, n'est dû qu'à l'imprudence. On estime la perte à 2 360 fr. La maison était assurée pour 2 000 fr.

Le 30 le feu a consumé une grange et un pressoir à Vaux-sur-Seules, arrondissement de Bayeux. Les mêmes accidents se sont présentés dans le département de l'Eure à Anfreville-la-Campagne, arrondissement de Louviers, des enfants jouant avec des allumettes chimiques ont mis le feu à un bâtiment.

Le lendemain un autre incendie eut lieu à Canappeville, même arrondissement.

Et le 24 des malveillants mirent le feu à une meule de foin à St-Pierre-de-Vauvray.

Le 18 à Montmartin-en-Graignes département de la Manche, un autre incendie anéantissait une maison et deux bâtiments contigus, assurés pour 3 500 fr. Les propriétaires, accusés par la voix publique d'en être les auteurs, ont été mis sous la main de la justice. (source : Le Journal de Honfleur)

 

Août 1848  -  Nouvelles Normandes.    -   Au moment où un terrible fléau exerce ses ravages dans l’Europe orientale, nous ne saurions trop recommander à nos concitoyens les mesures d'hygiène habituellement en usage à I’époque des fortes chaleurs.

Nous voulons parler du nettoiement des rues et de l'arrosage, soit par les soins de la ville, soit par ceux des particuliers. La propreté de l'intérieur des maisons des rues et des places doit être exigée dans un intérêt de salubrité publique ; aussi appelons-nous sur ce point l'attention et la sollicitude de l'autorité municipale.

 Nous l'invitons également à donner à la police urbaine les ordres les plus sévères pour empêcher la vente des fruits encore verts ou gâtés : l'usage immodéré des fruits malsains et indigestes a toujours été considéré comme une des causes les plus fréquentes de nos maladies, surtout dans la saison où nous sommes. (source Journal de Honfleur)

 

Août 1848  -  Nouvelles nationales.    -  Les engagements volontaires de jeunes gens de 17 à 20 ans sont si nombreux qu'à part l'époque de 1792, il n'y avait jamais eu une si grande affluence. Le nombre varie de 100 à 150 par jour, presque tous demandent à être dirigés sur l'armée des Alpes. (source : Le Journal de Honfleur)

 

Mai 1850   -   Nouvelles Locales.   -  Un incendie a failli détruire la semaine dernière le château de Vaussieux, commune de Vaux-sur-Seulles,

arrondissement de Bayeux. Le 3e étage de l'aile droite et les combles ont éprouvé un dommage évalué de 7 à 8 000 francs. Le feu parait avoir été causé par l'une des cheminées. 

Les habitants de la commune et de celles voisines ont manifesté le plus grand dévouement, une subdivision de pompiers récemment organisée à Vaux-sur-Seulles et qui était pour la première fois appelée au feu, s'est comportée admirablement, ainsi qu'un détachement des pompiers de Bayeux dont le secours a été réclamé, une compagnie de la garde nationale de cette ville s'était portée au lieu du sinistre pour maintenir l'ordre. 

On avait organisé une chaîne dans l'intérieur, pour porter de l'eau dans les combles où la pompe de la commune ne pouvait atteindre. Tout à coup un horrible craquement se fait entendre, les poutres du comble venaient de s'abîmer, écrasant dans leur chute les malheureux qui se trouvaient dessous. Vingt personnes environ ont été blessées, dont trois dans une situation désespérée. Les soins les plus empressés leur ont été donnés par les Dames religieuses d'Esquay, devenues de ce moment infirmières actives et intelligentes. 

On a remarqué, dans cette douloureuse circonstance, l'activité du maire et du curé de la commune, celle des élèves du séminaire de Sommervieux arrivés des premiers et généralement de toutes les personnes accourues des communes voisines, ainsi que de la ville de Bayeux. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Mai 1850   -   Incendie au château de Vaussieux.   -   Depuis la mort de la malheureuse femme Hamelin qui a succombé le lendemain de l'incendie, une autre victime, horriblement blessée, est décédée dimanche soir, malgré les soins les plus énergiques. C'est le domestique de M. Genas, cultivateur à Esquay.

Parmi les blessés, un journalier, le sieur Delaunay, est dans un état très inquiétant, les autres ne sont pas en danger et sont l'objet de la plus active sollicitude, de la part des honorables propriétaires du château.

Si, parmi les habitants de la commune, parmi nos médecins de Bayeux et toutes les personnes qui se sont portées sur le lieu du sinistre nous n'en avons cité aucune nominativement, c'est que tout le monde a fait son devoir.

Il nous est pourtant revenu, de la commune même de Vaux-sur-Seulles, des témoignages de reconnaissance si unanimes envers M. Morel, pharmacien de notre ville, que nous nous faisons un devoir de les mentionner. Au moment du sinistre et les jours suivants, M. Morel a donné les secours les plus dévoués à tous les malades, qu'il pansait lui-même, allégeant par ses soins intelligents leurs horribles souffrances.

Nous devons aussi, en passant, relever une insinuation mensongère avancée par un correspondant du « Haro ». Contrairement à son dire, ce n'est pas la pompe de l'honorable maire d'Esquay qui a servi, elle n'était pas en état. La commune de Vaux-sur-Seulles avait acheté, il y a dix-huit mois et par Souscription, une pompe à incendie, montée sur chariot et aussi forte que celle de la ville de Caen. C'est cette pompe qui a été employée contre l'incendie, avec habileté et succès, par les vingt hommes de la section de pompiers de la commune, ces braves gens, pour la plupart anciens militaires, ont été organisés par M. de Fournèse, et choisis parmi les plus agiles et les plus braves.

Quant à la tribune que la commune aurait faite dans l'église pour donner une place à part aux propriétaires du château….. ce fait est complètement faux. D'abord, la famille d'Hériey est, pour le culte, paroissienne de l'église d'Esquay, quand elle va à l'église de Vaux-sur-Seulles, elle se place dans la chapelle de la Vierge, où les six places qu'elle y occupe ont été louées comme les autres, à l'adjudication aux enchères. Quant à la tribune en question, elle a été construite pour donner une place à part aux enfants de la paroisse.

Il est vrai de dire que les habitants du château en ont fait les frais, en grande partie, et que jamais ils ne s'y sont placés.

Evidemment, le correspondant du « Haro » n'habite pas la localité, ou bien, il a de singulières distractions. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1851   -   Nouvelles locales.  -  Le sieur Pierre Auvray, meunier à Vaux-sur-Seulles, revenait, mardi dernier de Fresnay-sur-Mer à Ryes, lorsque la chaise sur laquelle il était assis dans sa charrette trébucha subitement et fit tomber ce malheureux sur la route. Le sieur Auvray a eu les reins brisés et n'a survécu qu'un jour à cette chute. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1853   -  Nouvelles divers.   -  Une circulaire de M. le préfet du Calvados, à la date du 21 février, nous apprend que l'organisation des pompiers est devenue définitive dans un certain nombre de communes du département.

Celles de l'arrondissement de Bayeux, qui se sont complètement mises en règle à cet égard, sont : Balleroy, Bayeux, Caumont, Grandcamp, Isigny, Liltry,  Martragny, Vaux-sur-Seulles, Tilly.

M. le préfet rappelle, à cette occasion, que chaque canton, d'après ses instructions, devant avoir, au moins, deux de ces organisations, et l'administration étant toute disposée à'aider de ses subventions cette propagation salutaire, il est facile que toutes les lacunes soient bientôt comblées. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

       

Mars 1853   -  Nouvelles divers.   -  Un arrêté de M. le Préfet du Calvados autorise la destruction, par les armes à feu, les corneilles et corbeaux, classé parmi les animaux nuisibles, dans les champs de Colza, par les propriétaires et fermiers, nonobstant la clôture de la chasse.

Cette autorisation cessera, toutefois, d'avoir effet après la disparition de la neige et des troupes de corbeaux en nombre extraordinaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1858   -   Un grave éboulement.   -   Un déplorable accident a eu lieu mercredi soir, sur le territoire de la commune de Vaux-sur-Seulles, dans la carrière située à gauche de la côte de Vieux-Pont, sur la route de Bayeux à Caen, et appartenant à M. Pagny. Plusieurs ouvriers occupés à l'extraction de la pierre se virent surpris, vers six heures, par un épouvantable éboulement qui ne laissa qu'à quelques-uns le temps de se sauver.

Deux d'entre eux, les nommés Fontaine et Etasse, travaillant au pied de la tranchée ouverte à pic, furent immédiatement ensevelis sous une masse énorme de décombres, composés de terre et de pierres. Un troisième, plus éloigné de la partie écroulée, fut atteint cependant de manière à disparaître aussi complètement.

C'est le nommé Candon, de Vaux-sur-Seulles, qui a été retiré vivant, hier matin, à onze heures, après toute une nuit et une matinée de travaux pénibles et dangereux, entrepris depuis le moment de l'accident avec le plus louable dévouement par de nombreux travailleurs dirigés par notre ingénieur, M. Gaudin. Candon, protégé sans doute par l'enchevêtrement des madriers qui servaient de pont aux brouettes a pu enfin être dégagé, couvert de contusions assez graves et dans un état de grande prostration, mais sans danger pour sa vie. Il a été porté à son domicile, où les soins les plus actifs lui sont donnés.

Jeudi matin, M. le préfet arrivait de Caen sur le lieu de l'événement accompagné de M. l'ingénieur en chef du département. Ces deux hauts fonctionnaires y rencontraient M. le sous-préfet de Bayeux, les ingénieurs des Ponts-et-Chaussées et du chemin de fer, venus pendant la nuit avec un certain nombre de leurs ouvriers. La police et la gendarmerie du Bayeux stationnaient depuis Ia veille au soir au milieu des travaux.

Le premier magistrat de notre département a donné les ordres et pris toutes les mesures nécessaires pour la conduite des opérations de sauvetage et pour que rien ne fût épargné en vue du salut des malheureuses victimes de l'éboulement. Après le dégagement de Candon, on a continué avec énergie, la tranchée ouverte dans la direction de ses deux camarades, ensevelis sous la masse entière de l’éboulement, de manière à ne laisser aucun espoir de les retrouver vivants.

Les efforts incessants des travailleurs ne se sont pas ralentis pendant toute la soirée et toute la nuit dernière. Ils étaient éclairés par des torches et des réverbères apportés de Bayeux.

Enfin, ce matin vendredi, à quatre heures, ce zèle héroïque et cette énergie infatigable ont abouti, comme on ne l'avait que trop prévu, à la découverte des deux cadavres de Fontaine et d'Etasse. L'un de ces malheureux ouvriers était assis et affaissé sur lui-même, écrasé sous la masse des décombres, l'autre était étendu la face contre le sol, dans la position d'un homme qui aurait essayé de fuir.

Dans le récit rapide de ce drame lugubre, qui vient de se terminer si tristement, nous avons dû laisser quelques détails incomplets, nous y reviendrons, s'il y a lieu. Nous n'avons pu surtout, pressé par le peu de temps qui nous reste, rendre un hommage mérité à toutes les personnes qui se sont dévouées dans cette circonstance. Ouvriers, directeurs des travaux, fonctionnaires, agents de la force publique, populations, tout le monde a fait admirablement son devoir... plus que son devoir, car chacun, dans la limite de son action, a mis à l'accomplissement de cette oeuvre d'humanité, de la décision, du cœur et du dévouement. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1858   -  Des récompenses.   -   Le Moniteur d'hier publie une longue liste des personnes auxquelles l'Empereur vient de décerner des récompenses, pour des actes de dévouement qui lui ont été signalés, pendant le troisième trimestre de 1858. Nous y remarquons les suivantes :

Gérard (Jacques), maitre-mineur ; Bailleul (Théodore-Félix) ; Mondehard (François), mineur, reçoivent des médailles d'honneur en argent, le premier de 1er classe, les deux autres de 2e classe, pour avoir, à Bayeux, les 4, 5, 6, 7 et 8 mai 1858, au péril de leur vie, pris part au sauvetage d'un puisatier enseveli sous un éboulement.

Marie-Benoit, garde-champêtre, et Sevestre (Félix), chaufournier à Vaux-sur-Seulles, pour avoir, à Vaux-sur-Seulles, le 7 avril 1858, dans une circonstance semblable, montré même dévouement en cherchant à sauver trois ouvriers. ( Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1859   -   Un sauvetage.   -   Il y a quelques jours, M. Letourneur de la commune de Vaux-sur-Seulles, hameau de Vieux-Pont, est tombé à l'eau en lançant une barque dans la Seulles. Il se serait infailliblement noyé sans le dévouement de M. Pagny, marchand de chaux à Vieux-Pont, qui se jeta à l'eau tout habillé et fut assez heureux pour le retirer sain et sauf. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1861   -   Incendie à Vaux-sur-Seulles.   -   Un incendie considérable a éclaté, mercredi soir, à 10 heures, dans la commune de Vaux-sur-Seulles, et a consumé plusieurs bâtiments d'exploitation appartenant à M. Jean Chesnel, propriétaire-cultivateur de cette commune.

Une énorme grange et un hangar, contenant près de 14 000 gerbes de blé ; une suite de bâtiments, comprenant des écuries, un cellier et un grenier rempli de plus de 4 000 bottes de foin, ont été la proie des flammes. Le feu s'est communiqué si rapidement à toute cette masse que, malgré la promptitude des secours, il a fallu se borner, dès le début, à préserver la maison d'habitation, ainsi que la partie du village qui avoisine le lieu du sinistre.

Les sapeurs-pompiers de Vaux-sur-Seulles, accourus presque immédiatement ; les sapeurs-pompiers de Carcagny et de Martragny, arrivés peu après avec leurs pompes, ont rivalisé d'intelligence et de zèle pour arrêter les progrès du désastre. Un concours nombreux d'habitants des communes voisines les a secondés pendant une grande partie de la nuit.

On remarquait, parmi les travailleurs les plus actifs, MM. les curés de Carcagny et de Martragny, et les Frères instituteurs de Tinchebray, en résidence à Creully et à Vaux.

La brigade de gendarmerie de Creully, qui n'a quitté les lieux que dans la journée de jeudi, a rendu les plus grands services par le soin et la fermeté qu'elle a mis à maintenir l'ordre et à diriger les secours.

Il y avait à craindre qu'un aussi vaste foyer d'incendie, activé par un vent très violent, ne fût longtemps menaçant pour les maisons environnantes. Les sapeurs- pompiers de Vaux-sur-Seulles n'ont voulu se retirer qu'après avoir entièrement conjuré le danger, et ce n'est qu'après vingt heures d'un travail assidu et bien conduit qu'ils sont parvenus à ce résultat.

La perte totale occasionnée par ce violent incendie, qui parait avoir été causé par une imprudence, est évaluée à environ 40 000 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Septembre 1864   -   Un vol.   -   Un vol avec effraction a été commis dimanche, pendant la grand'messe, à Vaux-sur-Seulles, au préjudice de M. Théodore du Bisson, maire de cette commune.

Après avoir forcé l'ouverture d'un soupirail de cave, le voleur s'est introduit par cette ouverture dans l'intérieur de l'habitation, a dérobé plusieurs effets d'habillement, puis, brisant la serrure d'un secrétaire, s'est emparé d'une somme d'environ 100 francs et de quelques objets de prix.  La manière dont ce vol a été commis dénotant chez le voleur une assez complète connaissance des lieux.

M. du Bisson hésitait à faire porter ses soupçons sur un étranger, lorsqu'on est venu lui annoncer que le nommé Digne, libéré (par grâce), depuis le 15 août, d'une condamnation pour vol commis en 1861 au château d'Esquay, avait été vu rôdant à Vaux-sur-Seulles dans la matinée de dimanche. Digne ayant été domestique il y a quelques années chez M. du Bisson, les plus graves présomptions devaient s'élever contre lui.

En effet, avant-hier matin, grâce aux actives et intelligentes recherches de la gendarmerie de Bayeux, Digne a été arrêté à la gare de cette ville au moment où, nanti de la plupart des objets volés, il se disposait à partir pour le département de la Manche, dont il est originaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1865   -   Par décision du 7 de ce mois.   -   M. le préfet du Calvados a bien voulu accorder, sur les fonds départementaux, un secours de 1 000 francs à la commune de Vaux-sur-Seulles pour l'aider dans la reconstruction d'une partie de son église. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1865   -  Retour de Foire.   -   Le retour de la foire Saint-Jean a été attristé lundi, à Vaux-sur-Seulles par un malheureux événement. Un taureau que M. Besonguet, cultivateur de cette commune, avait fait mener à Bayeux pour y être vendu, et qui était resté exposé toute la journée à l'examen trop souvent brutal des marchands de bestiaux, s'est jeté en rentrant à l'herbage sur son conducteur et l'a affreusement maltraité, on craint même, à l'heure qu'il est, pour les jours de ce jeune homme.

Le taureau passait pour très doux, et on n'explique cette fureur inattendue que par les mauvais traitements dont il avait été l'objet sur le champ de foire. C'est la deuxième fois depuis trois ans que la commune de Vaux-sur-Seulles est le théâtre d'accidents de ce genre. Espérons que cette nouvelle et cruelle leçon déterminera les cultivateurs et les domestiques qu'ils emploient à ne jamais se départir des plus minutieuses précautions contre des animaux aussi capricieux et aussi terribles. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1866   -   Un incendie.   -   Dans la nuit de lundi à mardi dernier, vers minuit, un incendie, dont on ignore encore la cause, a éclaté dans les écuries du château de Vaussieux, commune de Vaux-sur-Seulles. Grâce au voisinage d'une pompe à incendie habilement manœuvrée, les nombres bâtiments qui entourent l'écurie proprement dite ont été préservés, sans aucun accident pour personne, on a également sauvé les chevaux, les voitures et les harnais.

La part du feu, néanmoins, est restée considérable, puisqu'elle a compris le bâtiment principal des écuries, la sellerie et les greniers à fourrages. Tous ces immeubles étaient assurés.  

 

Avril 1870   -   Fait divers.   -   Dimanche matin, le bruit s'était répandu, à Saint-Martin-des-Entrées, à Vaux-sur-Seulles, et dans les communes qui entourent Bayeux de ce côté, qu'on venait de trouver, sur le bord de la route impériale, le corps d'un homme assassiné. Le cadavre d'un jeune homme avait été, en effet, découvert non loin de la route, sur le territoire de St- Martin, par la gendarmerie de Bayeux. Mais il s'agissait d'un de ces tristes actes de désespoir dont la dernière statistique judiciaire constate la fréquence toujours croissante.

Par une lettre trouvée dans ses vêtements, on a pu constater que ce malheureux était, le sieur Mathieu Marbach, originaire d'Alsace, employé de bureau à Caen.

Après avoir touché son traitement mensuel et avoir soldé différentes petites dettes, Marbach acheta à Caen une canne, une paire de gants et un chapeau, puis, à la nuit, il se fit conduire en coupé jusqu'à Carpiquet. C'est de là qu'il s'est dirigé vers le hameau de St-Germain, près Bayeux, où il a mis à exécution sa fatale détermination. Marbach a été trouvé  adossé le long d'une meule de colza. Le coup ayant été tiré dans la région du cœur, la mort a dû être instantanée.

La cause de ce suicide est restée inconnue. Certains l'attribuent à un désespoir d'amour, d'autres à une surexcitation nerveuse causée par l'abus des liqueurs alcooliques.

Marbach a servi comme sergent dans le 83e de ligne qui a tenu garnison dans notre ville, où il s'était marié avec une veuve Jacqueline, débitante, rue Saint-Jean, à Caen.

Pendant son séjour à Caen, comme militaire, Marbach, alors en état d'ivresse, était tombé d'une des fenêtres de la caserne, et, dans sa chute, s'était brisé le poignet, quelque temps plus tard, il se précipitait dans la rivière d'Orne, avec l'intention de se noyer.

 

Avril 1879   -  Incendie.  -  Mardi, vers 8 heures du soir, un incendie, dont la cause est inconnue a éclaté à Vaux-sur-Seulles, et a détruit un corps de ferme appartenant à Mme de Courral. Cette ferme est exploitée par M. Pérotte. La perte, pour les bâtiments et les objets est évaluée à 37 000 fr.  Sans les prompts secours apportés, les dégâts auraient été plus considérables.  

 

Juin 1887  -  Les fortes chaleurs.  -  Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.

 

Juillet 1887  -  La sécheresse.  -  Si le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.

 

Août 1887  -  Accident.  -  Mardi, à 3 heures de l'après-midi, le nommé Jules Boislorey, 16 ans 1|2, petit valet chez M. Vauquelin, maire de Vaux-sur-Seulles, étant monté sur une barrique installée sur des roues pour aller chercher de l'eau à la rivière, est tombé par terre et une des roues lui a passé sur la jambe droite, qui a été fortement contusionnée près du genou. 

M. le docteur Chotard, de Creully, a donné ses soins au blessé, et a, en outre, déclaré que le jeune homme serait pendant quelque temps dans l'incapacité de travailler.  

 

Juillet 1888  -  Meurtrier sana le vouloir .  -   Dimanche, Marc Duval, âgé de 13 ans, domestique à Vaux sur-Seulles, qui était ce jour-là chez son frère, maçon audit lieu, a eu l'imprudence, étant dans la cave pour y tirer du cidre, de prendre un fusil qui se trouvait le long du mur et qu'il ne croyait pas chargé. Après avoir armé ce fusil, il voulut le désarmer, mais, ignorant ce que c'était qu'une arme à feu, il n'eut pas la précaution de retenir le chien avec le pouce. Le coup partit et alla atteindre sa petite nièce, de 4 ans, qui l'attendait sur le seuil de la porte. La  charge faisant balle lui emporta tout le côté gauche de la tête. La pauvre petite est morte deux jours après. Marc Duval a été laissé en liberté, mais il sera poursuivi pour mort par imprudence.

 

Décembre 1888  -  Les voleurs de vaches.  -  Dans son audience de jeudi, le tribunal correctionnel de Caen a condamné à trois ans de prison chacun deux voleurs de vaches, les nommés Léon Delille, 41 ans, cultivateur à Caumont, et Henri Benoît, 27 ans, ferblantier, sans domicile. 

Le premier avait volé deux vaches au sieur Sauvage, à Carpiquet, et deux génisses à la veuve Hèlie, de Vaux-sur-Seulles. 

Le second avait volé, à Argences, trois vaches au sieur Huel, un cheval et un harnais au sieur Hamel, et une carriole au sieur Roland.  

 

Juillet 1890  -  Pêche aux poules.  -  Constant-Jacques Marie, 57 ans, demeurant à Vaux-sur-Seulles, a inventé un procédé (s. g. d. g), pour pêcher les poulets des voisins. Armé d'une ligne de dimension respectable, terminée par un hameçon de plusieurs centimètres, amorcé d'un pâton, il se rendait dans les basses-cours de MM. Lesieur, propriétaire à Vaux-sur-Seulles, et de M. Julie, demeurant à Nouant, et y péchait plusieurs poulets. Surpris péchant et péchant, il a été poursuivi et condamné à huit jours de prison.  

 

Juin 1891  -  Avortement.  -  La nommée Marie Duval, 18 ans, servante, née à Vaux-sur-Seulles, a été arrêtée à Bayeux sous inculpation d'avortement.  

 

Octobre 1892  -  Suicide.  -  Dimanche matin, un employé de Mme Seigle, bouchère à Bayeux a découvert, dans la rivière, aux abords de Vaux-sur-Seulles, le corps inanimé d'un sieur Hervieu, 60 ans, employé à l'atelier de charité de Bayeux. Depuis quelque temps, ce malheureux donnait des signes de troubles cérébraux dus en partie à des habitudes d'intempérance. On suppose que c'est dans un de ces accès qu'il a mis fin à ses jours. ( Le Bonhomme Normand )

 

Octobre 1893  -  Chronique judiciaire.  -   Jean Letellier, 57 ans, journalier à Bretteville-sur-Odon, outrages aux agents, ivresse, 10 jours et 5 fr.

 -  Honoré Lemarchand, 57 ans, gardien d'herbages à Vaux-sur-Seulles, chasse, 60 francs d'amende.

 -  Louis Tillard, 18 ans, domestique à Lantheuil, chasse, 20 francs.

 -  Eugène Thomasse, 55 ans, Émile Thomasse, 21 ans, Léon Sénecal, 23 ans, et Jules Marie, 20 ans, carriers à Allemagne, chasse, chacun 15 jours et 50 fr. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1896  -  Découvertes de cadavres.  -  Samedi, le cadavre du nommé Jules Lepleux dit La Cliché, 68 ans, qui vivait de la charité publique, a été trouvé dans un petit ruisseau qui traverse le petit chemin de servitude conduisant à Vaux-sur-Seulles. On suppose que ce malheureux aura manqué la pierre qui traverse le ruisseau et sera tombé sans pouvoir se relever. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Coup de pied mortel.     La dame Lepleux, 33 ans, ménagère à Vaux-sur-Seulles, canton de Creully, en voulant séparer les deux frères Arthur 11 et 13 ans, ses pensionnaires, qui se querellaient, a reçu de l'un d'eux un coup de pied dans l'estomac. La malheureuse femme s'affaissa aussitôt et mourut peu de temps après. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1902  -  Nécrologie. -  Samedi dernier, est mort subitement, au château de Vaussieux, M. le baron du Charmel, officier de la religion d'honneur, ancien secrétaire d'ambassade et ministre plénipotentiaire, maire de Vaux-sur-Seulles.

Après avoir vaillamment fait la campagne comme officier, dans la guerre de 1870, il avait fait, de notre contrée, son pays d'adoption, en s'alliant à une famille, dont le passage fut surtout signalé par des bienfaits. Héritier des d'Hérici et des de Fournés, M. du Charmel en continuait les traditions.

Les obsèques de M. le baron du Charmel ont eu lieu jeudi dernier, en l'église d'Esquay-sur-Seulles, puis sa dépouille mortelle  a été transporté à Paris, lieu de sa sépulture.

 

Décembre 1904  -  Enfant morte de faim.  -  Victor Margueritte, 42 ans, né au Tronquay, journalier, sans domicile, et sa concubine, la veuve Guillout, 31 ans, avaient obtenu la permission de passer la nuit dans un bâtiment de la ferme du sieur Vauclin à Vaux-sur-Seulles, canton de Creully. Ils avaient avec eux le jeune Clément, 9 ans, fils de la veuve Guillout, et une petite fille de 3 mois, Anna, fruit de leur liaison. 

Dans la nuit, l'enfant mourut, et un médecin, appelé par le maire, constata qu'elle avait succombé à la privation de nourriture et de soins. Les parents indignes ont été arrêtés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Nos domestiques.  -  La fille Laisné, Marie-Augustine, 23 ans, domestique à Vaux-sur-Seulles, a volé un louis de 20 fr., une photographie et un paletot à la fille Margueritte, sa camarade de lit. La photographie a été retrouvée et la fille Laisné a du avouer le reste : par défaut, 2 mois. 

Dans les champs, Lemarchand, Jules-Amédée, 18 ans, domestique à Troarn, chez M. Vrard, avait la charge de donner le fourrage aux bestiaux matin et soir. Mais, il oubliait quelquefois la commission et laissait le foin dans son grenier. C’est là qu'il fut découvert. Lemarchand proteste qu'il n'a gardé que sept bottes par mégarde, 15 jours avec sursis. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1916  -   Horrible accident.  -  Un jeune ouvrier M. Touron, âgé de 24 ans, travaillait au moulin de M. Dubreuil a Vaux-sur-Seulles, lorsque à un moment donné s'étant approché trop près d'un engrenage, le malheureux fut happé par ses vêtements et horriblement broyé. Il est mort sur le coup. Une enquête est ouverte.

 

Mars 1920  -  Mauvaise rencontre.  -   Sur la route de la Mine à Bayeux, un cycliste maladroit, Édouard Née, 16 ans, habitant chez ses parents, à Vaux-sur-Seulles, a renversé M. Legouix, 60 ans, débitant à Campigny, qui, dans sa chute, s'est brisé la jambe droite. Il faudra à M. Legouix au moins deux mois de soins. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1921  -   Une fillette ébouillantée.   -  M. et Mme François, journaliers à Vaux-sur-Seulles, canton de Creully, étaient venus travailler chez leurs voisins, les époux Ruault, ils avaient emmené avec eux leur fillette Georgette, un bébé de 18 mois. Pendant qu'ils travaillaient, le bébé fut confié à la garde de Mme Ruault. Dans l'après-midi, la fermière entendit l'enfant crier. Elle se retourna et vit la malheureuse fillette tombée dans une casserole d'eau bouillante qu'elle venait à l'instant de retirer du feu. Les parents de la petite accoururent, mais malgré tous les soins qui lui furent prodigués, l'enfant mourut le lendemain. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1926  -  Garde-malade intéressée.  -  Souffrante depuis quelques mois Mme Frandemiche, rentière à Vaux-sur-Seulles, avait demandé à une voisine, la femme Vaumousse, de faire le nage et de l'assister pendant qu'elle était alitée. Cette dernière profita de la circonstance pour soustraire à la septuagénaire des vêtements, une montre en argent et différents bijoux. Les gendarmes retrouvèrent les objets dérobés.

 

Avril 1926  -  La fermière irascible.  -  Le nommé Louis Bulot, berger chez M. Héroux, cultivateur à Vaux-sur-Seulles, qui était précédemment au service de Mme Lair, propriétaire à Rucqueville, passait ces jours derniers avec son troupeau devant la ferme de son ancienne patronne, à laquelle il réclama une montre détenue par la cultivatrice. Mme Lair, vivement surexcitée, enferma dans une cour les moutons du berger et frappa violemment celui-ci avec un bâton. M. James, adjoint au maire, intervint en faveur de la victime et fit remettre en liberté les moutons séquestrés par l'irascible fermière.

 

Avril 1926  -  Les petites économies du mécanicien.  -  « Si vous faisiez une enquête, disait aux gendarmes, un habitant de Vaux-sur-Seulles, vous sauriez pourquoi nos routes sont si mal entretenues

Bien que le service de la maréchaussée n'ait rien de commun avec celui des Ponts-et-Chaussées, les gendarmes surpris par ces propos et curieux par profession ouvrirent une enquête. Ils apprirent qu'au cours de l'année 1925, le mécanicien d'une entreprise de cylindrage, travaillant sur la route nationale 13 du hameau Vieux-Pont, à St-Martin-des-Entrées, avait vendu environ 2.200 kilogs de briquettes destinées à alimenter le foyer de son cylindre à plusieurs cultivateurs du pays.

L'un d'eux, M. Gervais, en acheta 500 kilogs pour une somme de 50 fr, M. Delaunay, cultivateur dans la me commune, obtint du mécanicien en cause, un approvisionnement de 800 kilogs pour sa machine à battre, il paya 100 francs, cette quantité d'excellent charbon.

Un autre cultivateur, M. Bessognet interrogé par les gendarmes, reconnut également avoir recouru aux bons offices du mécanicien. Les intéressés affirment qu'ils étaient de bonne foi, le conducteur du cylindre à vapeur, leur ayant dit qu'il était autorisé à disposer du combustible économisé par lui.

 

Février 1937  -  Une jeune fille est renversée.  -   Alors qu'il s'apprêtait à dépasser une fillette qui marchait sur le bord de la route, M. Georges Mauduit, 20 ans, cultivateur à Vaux-sur-SeulIes, ne put éviter l'enfant, qui se mit à traverser la chaussée. Elle fut heurtée par l'aile gauche de la voiture et renversée. La petite victime, Françoise Leguilloux, âgée de neuf ans, qui était blessée aux jambes, fut transportée à la clinique de la rue d'Aprigny à Bayeux, où fort heureusement son état n'a pas été jugé grave. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1938   -   De nouveaux monuments historiques.   -   Des monuments viennent d'être classés dans diverses communes du Calvados. Ce sont, à Bernières-sur-Mer, les pavillons du XVIIe  siècle du château ; à Saint-André-sur-Orne, le chœur de l'église ; à Sept-Vents, dans l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Laurent, le retable de l'ancienne chapelle et une statue au-dessus de la porte d'entrée ; à Tierceville, dans l'église paroissiale, les fonts baptismaux ; à Longues-sur-Mer, dans l'église, une statue du XVIe siècle ; à Ver-sur-Mer, dans l'église, un bas-relief du XIVe siècle; à Fierville-les-Parcs, dans l'église, un retable et deux bois sculptés ; à Blainville, dans l'église, un retable et deux statues ; à Bénouville, dans l'église, le tabernacle ; à Vaux-sur-Seulles, dans l'église, une toile de Jean Restout.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Un cycliste fait une chute grave.  -   M. Anicet Lefrançois, 18 ans, demeurant à Saint-Martin-des-Entrées, rentrait chez lui à bicyclette, venant de Caen, lorsque,  descendant à vive allure la côte de Vieux-Pont, il fit une chute et resta étendu sans connaissance sur la route.

Relevé par des automobilistes de passage, il fut transporté à la clinique de la rue d'Aprigny à Bayeux, où on n'a pu encore se prononcer sur son état.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Un cycliste fait une chute et se blesse grièvement.  -  M. Désiré Pitrel, manœuvre, demeurant à Bayeux, après avoir quitté son travail au camp d'aviation de Carpiquet revenait chez lui avec des camarades à bicyclette.

Dans la cote de « Vieux-Pont », à Vaux-sur-Seulles, le cycliste par suite d'une cause mal définie, fit une chute et resta à terre sans connaissance. Un automobiliste de passage, le  transporta à l'hôpital de Bayeux. M. Pitrel portait de graves blessures à la figure, à l'épaule et au bras. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  La chasse défendue.  -  René Dalmassie, 19 ans, cultivateur au bourg de Vauzieux, à Vaux-sur-Seulles, est poursuivi pour avoir chassé en temps prohibé. Il est condamné à 100 francs d'amende avec sursis et son père est déclaré civilement responsable.  

 

Décembre 1943    -   Fait divers.   -   Des malfaiteurs ont pénétré par effraction chez M. Henri Odile, cultivateur à Vaux-sur-Seulles, et ont fait main basse sur divers objets dont un vêtement de cuir, une paire de bottes, 5 litres de Calvados, etc. La gendarmerie de Creully enquête. 

 

Mars 1946  -  Une affaire de coups.  -  M. Adolphe Saint-Martin, secrétaire de mairie à Vaux-sur-Seulles, circulait à bicyclette pour aller chercher son courrier, lorsqu’il croisa M. Léon Dalmassie, cultivateur, demeurant audit lieu, avec lequel il est en mauvaise intelligence, qui lui porta deux coups de poing derrière la tête. M. Saint-Martin a déposé une plainte à la gendarmerie de Creully. M. Dalmassie nie avoir frappé. L’enquête se poursuit. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Mars 1946  -  Des sanctions contre les parents négligents.  -  Les parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur d’Académie a décidé en application du Code de la famille, que 4 demi-absences non motivées dans un même mois entraîneraient la suppression des allocations familiales pour le mois en cours. (Source  : Le Bonhomme Libre)    

 

Novembre 1946  -  Un mauvais exemple.  -   Le jeune J… P….., 12 ans, domicilié à Vaux-sur-Seulles, avait volé des pommes de terre et de volailles à Mlle Marie, demeurant au même lieu. L’enfant a déclaré avoir agi à l’instigation de son frère, âgé de 22 ans, actuellement détenu. Le père répondra du méfait de son enfant. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1946  -  Le ravitaillement.  -   La distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    Un nouveau maire.    M. Guillebert, président des P.G., adjoint, a été élu maire de Vaux-sur-Seulles à l’unanimité, en remplacement de M. Léopold Prosper. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Un carrier périt sous un éboulement.   -   M. Arthur Marie, 36 ans, demeurant à Longueville, chef d'équipe aux carrières de Basse-Normandie que dirige M. Timi de Caen, était occupé au fond d'une carrière à Vaux-sur-Seulles, lorsque le passage d'un camion sur une route bordant l'excavation provoqua un éboulement qui ensevelit l'ouvrier.

Le frère de celui-ci, M. Eugène Marie, et le conducteur d'une grue, M. Émile Petitjean, se portèrent au secours de la victime. Un deuxième éboulement se produisit ensevelissant les sauveteurs jusqu'aux épaules. Tous les ouvriers d'alentour furent alertés et peu après les pompiers de Bayeux arrivaient sur les lieux.

Après une demi-heure de travail, M. Eugène Marie et Petitjean purent être dégagés. Il fallut encore plus d'une heure d'efforts pour découvrir M. Arthur Marie qui avait cessé de vivre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

VAUX-sur-SEULLES  -  Intérieur de l'Église (XIIe siècle)

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