Décembre
1852 -
Assassinat. -
Un
cultivateur de la commune de Vendes, près Tilly-sur-Seulles, a été
assassiné, dans la nuit de vendredi à samedi derniers, à l'aide d'un
instrument contondant qui lui a broyé le crâne.
Le
sieur Arsène Guillot, la malheureuse victime de ce crime, était
généralement estimé dans la contrée. Il paraîtrait que l'assassinat
aurait été commis par la femme même de Guillot, de complicité avec
son amant, un plâtrier de la commune de Balleroy, marié lui-même et
père de famille. Ce serait au moment où son mari allait partir avec sa
charrette pour apporter des légumes à Bayeux, que sa femme, une
lumière à la main, excitait l'assassin à l'assommer.
Après
avoir consommé leur crime, les deux complices, voulant faire croire à
un accident, placèrent le cadavre sur une brouetté pour le porter sur
la route et lui placer sans doute la tête sous une des roues de sa
voiture. Dérangés par la lumière d'une lanterne qui se dirigeait de
leur coté, les deux misérables se retirèrent, en rentrant le cadavre
dans la maison. La femme Guillot se coucha tranquillement, et son
complice prit la fuite.
L'autorité
judiciaire de Caen a commencé de suite une instruction qui se poursuit
activement. La femme Guillot a été écrouée à la prison do Caen, il
faut espérer que son co-inculpé ne tardera pas à l'y rejoindre.
P.
S. Nous apprenons que l'individu soupçonné d'être le principal auteur
de l'assassinat du malheureux Guillot a été arrêté à Balleroy.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1852 -
l’assassinat de Vendes.
- Ainsi,
que nous l'avons dit, l'individu de Balleroy soupçonné d'être le
principal auteur de l'assassinat du malheureux Guillot, à Vendes, a
été mise en état d'arrestation. Il parait qu'il aurait fait des aveux
complets.
Il
a fallu, toute l'énergie des gendarmes et du maire de Tilly pour
protéger la femme Guillot, lors de son passage en cette commune contre
l'exaspération publique et l'horreur excitée par le forfait qui lui
est imputé. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1853 -
L’assassinat. - L'instruction
de l'affaire d'assassinat dont la commune de Vendes a été tout
récemment le théâtre, se poursuit avec activité. Il est probable que
les accusés comparaîtront devant le jury du Calvados, à la session du
1er trimestre des assises de 1853. L'autopsie du cadavre du
sieur Guillot, faite par les docteurs Lebidois et Lépée, a jeté un
grand jour sur le rôle qu'auraient joué dans la préparation et
l'exécution des individus aujourd'hui poursuivis par la justice.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1853 - Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. le conseiller Lentaigne. Audience du 2 Mars.
Le
nommé Clovis-Désiré Marie, peintre et la dame Guillot, demeurant tous
deux à Balleroy, prévenus d'avoir de complicité, le 18 décembre
dernier, à Vendes, commis, avec préméditation, un homicide volontaire
sur la personne du sieur Arsène Guillot, ont été condamnés à la
peine capitale, et la veuve Duvivier, gardienne de bestiaux, demeurant
à Vendes, aux travaux forcés perpétuels, pour s'être aussi rendue
complice de ce crime. Cette affaire a été la dernière de la session.
(Source : Le Journal
de
Honfleur)
Avril
1853 -
Nouvelles locales. - Ainsi
que nous l’avons annoncé, il parait avéré que la veuve Guillot de
Vendes, qui a acquis dans notre pays une triste célébrité par suite
de sa condamnation à la peine de mort pour crime d'assassinat sur son
mari, est enceinte de 4 mois.
Son
exécution sera, en conséquence, ajournée jusqu'après son accouchement.
La veuve Duvivier, sa complice, condamnée à perpétuité est partie
pour la maison centrale de Rennes. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin
1853 -
La peine de mort.
-
Les nommés Clovis-Désiré Marie, âgé de 33 ans, maçon,
peintre et vitrier, demeurant à Balleroy, et la veuve Arsène Guillot,
née Marie Françoise-Elisabeth
Tribouillard, âgée de 42 ans, propriétaire, demeurant à Vendes,
condamnés à mort, le 3 mars, par la cour d'assises du Calvados, comme
coupables d'avoir, le 10 décembre dernier : Marie, commis, avec
préméditation, un homicide volontaire sur le sieur Arsène Guillot,
propriétaire à Vendes ; la veuve Guillot, assisté Marie dans ce
crime, ont subi leur peine, à Caen, mardi dernier.
La
femme Duvivier, née Victoire Hellouin, accusée d'avoir participé
sciemment au même fait, ayant obtenu du jury des circonstance
atténuantes, ne fut punie que de la peine des travaux forcés
perpétuels, qu'elle subit maintenant à la maison centrale de Rennes.
(Source :
Le Journal de Honfleur)
Décembre
1853
-
Nouvelles locales.
-
On lit dans
le rapport de M. Bertrand, doyen de la Faculté des lettres :
Pour
le baccalauréat, il y a eu, dans la dernière année scolaire, 264
examens, en y comprenant la session tenue à Rouen, où se sont
présentés 38 candidats.
Dans
ces 264 examens, 25 candidats ont figuré plusieurs fois, de sortes
qu'il n'y a eu en réalité que 239 candidats, sur lesquels 115 ont
été admis et 149 ajournés.
Un
seul a obtenu la mention très-bien, M.
Guernier, élève du collège de Bayeux, et la mention bien a été
accordée à MM. Huet, de Falaise, élève du collège de la même
ville, et Cosne, de Vendes (Calvados), élève du lycée
de Caen. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1869 -
Les récoltes. - les
blés croissent avec vigueur surprenante ; les seigles ne sont pas moins
magnifiques, et donnent lieu à de grandes espérances.
Les
semis de mars, que, dans un moment de terreur l'on avait généralement
condamnés, sont bien levés et couvrent la terre d'une végétation qui
fait prévoir un rendement.
Les
pommiers et les poiriers couverts de fleurs, paraissent d'immenses
bouquets, dont la transformation s'opère dans de bonnes conditions. Nos
colzas ont beaucoup souffert des intempéries de mars.
Dans
l'Eure, ils sont pour la plupart ravagés par les pucerons, et bon
nombre de champs ont déjà été retournés.
Octobre
1869 -
Fait divers.
- Le 27
octobre dernier, vers six heures du soir, la femme Guérard, demeurant
à Vendes, après avoir allumé du feu pour faire le repas de sa famille,
s'absenta momentanément de son domicile, y laissant ses deux enfants,
dont l'aîné était âgé de six ans et demi.
Presque
aussitôt son départ, le nommé Pierre Lelantier, son voisin, fut
attire par les cris redoublés des deux enfants, et en arrivant auprès
d'eux, il trouva les vêtements de l'aîné tout enflammés. Malgré ses
secours, cet enfant qui
avait eu de fortes brûlures au dos, à la figure et sur la poitrine,
est mort le lendemain à deux heures du matin.
Septembre
1870 -
Les effets de la guerre.
- On
demande partout la prompte organisation de la garde nationale, et
cependant dans certaines communes la chose se fait mollement. La commune
de Vendes, canton de Tilly-sur-Seulles, est de ce nombre.
Dimanche,
les miliciens vendois étaient convoqués, à l'issue des vêpres, sur
la place du pays, en face de l'auberge qui en décore le centre.
Mais
si peu avaient répondu à cet appel, que le sergent-major a dû
renvoyer la réunion au dimanche suivant, en déclarant que les absents
seraient passibles d'une amende de 1 fr., et 2 fr. en cas de récidive,
et que cette somme serait mangée en compagnie.
Cette
proclamation a été accueillie par les cris de
« Vive not’ sergent-mangeur ! »
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général, considérant que les demandes de
subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux
presbytères, a été établi conformément à l'article 2 de la
loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de ces travaux,
ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M. le
Ministre de vouloir bien accorder aux communes les subventions
demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à Vendes,
travaux à l'église. Montant de la dépense 9 360 fr. déficit : 1
210 fr.
Octobre
1881
- Incendie.
- Un incendie, dont
la cause est inconnue, s'est déclaré dimanche dernier, dans la commune
de Vendes. Le feu a pris vers 7 heures 1/2 du soir, sur la ferme de Mlle
Faucon, occupée par M. Sanson. Il n'a pas tardé à prendre une
extension inquiétante et à embraser des bâtiments à usage de grange,
attenant à la maison manable. Les pompiers de Cheux sont arrivés à
temps pour prévenir des désastres
incalculables.
Mai
1890 -
Incendie. -
Incendie
dans un bâtiment appartenant au sieur Richard Langlois, propriétaire
à Vendes. Deux bâtiments, contenant de la paille, du foin, du bois et
divers autres objets, ont été consumés. Perte approximative, 4 000
fr.
Novembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Arthur
Eudine, 22 ans, ancien facteur à Tilly-sur-Seulles, abus de confiance
de somme d'argent au préjudice du sieur Basley, et suppression
de lettres, 2 mois et 5 ans d'interdiction.
—
Albert Girouard, 10 ans, et Jules-Alphonse Marin, 7 ans, écoliers à Vendes,
attentat à la pudeur sur une petite fille de moins de 13 ans, remis à
leurs parents.
—
Gustave Postel, 33 ans, journalier à Troarn, coups et blessures à la
veuve Destigny, 6 jours de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1894 -
Chronique judiciaire. - Désiré
Huet, 25 ans, journalier à Vendes, vols de récoltes au
préjudice des sieurs Picard et Després, 1 mois, 16 f. d’amende.
—
Jean Gonflant, 65 ans, journalier à Coulombs, vol de douves et de fonds
de tonneau au sieur Debieu, 1 mois de prison.
—
Édouard Laurier, 61 ans, journalier à Démouville, vol de paille au
sieur Hamon, 6 jours de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1897 -
Une histoire qui tourne au tragique.
– Il y a quelque
temps, M. Robillard, huissier à Caen, se rendait à St-Waast,
canton de Tilly, pour signifier à un sieur Morin, meunier, une demande
en divorce au non de sa femme. A la vue de l'huissier, Morin, alla se
jeter dans la rivière, sa mère l'y suivit pour le sauver. L’huissier
à son tour se précipita héroïquement à l'eau et repêcha Morin
auquel tout ruisselant d'eau, il signifia son exploit. M. Robillard en a
été quitte pour un rhume de cerveau, mais le pauvre Morin ne s'en est pas
tiré à si bon compte. Quelques jours après, il mourait des suites du
refroidissement qu'il avait- attrapé dans l'eau. Après l'enterrement
de l’infortuné Morin on est allé faire un charivari à Vendes, ou
habite la femme Morin divorcée par la mort mais les gendarmes ont pris
mal la chose et ont fait
des arrestations et dressé des procès-verbaux à plusieurs des
charivariseurs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1901 -
Jugement intéressant. -
Ce
qui suit intéresse particulièrement les communes ayant des infirmes
parmi leurs habitants. Car, lorsqu'une commune place un incurable dans
un hospice, elle prend par cela même, et malgré toutes conventions
contraires, l'obligation, ou de payer la pension jusqu'au décès du
malade ou de le faire retirer lorsqu'elle veut cesser la pension.
—
La commune de Vendes, près Tilly-sur-Seulles, avait fait admettre une
paralytique à l'hospice de Villers-Bocage moyennant une redevance
annuelle complémentaire de 200 francs, le département donnant le
surplus.
Mais,
la paralytique n'en finissant pas de mourir, la commune de Vendes
déclara, au bout de cinq ans, cesser ses paiements.
—
« Enlevez votre infirme », lui dit alors l'hospice.
—
« Elle y est bien, qu'elle y reste », répondit le chef de la
municipalité de Vendes.
Deux
ans après, la paralytique décédait et l'hospice réclamait 400 fr. à
la commune de Vendes. Celle-ci refusa de délier les cordons de la
bourse des contribuables. Le différend a été soumis au tribunal civil
de Caen. Il vient de donner raison à l'hospice, malgré le soutien de
la commune qui se croyait dégagée parce que, selon ses conventions,
elle avait, au début d'une nouvelle période, prévenu l'hospice huit
jours à l'avance, comme pour une servante à tout faire.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Morts accidentelles.
- Le
sieur Edmond Mallet, âgé de 33 ans, employé chez le sieur Laisné,
entrepreneur de travaux à Caen, s'était rendu, dans la journée, à
Cheux, pour livrer un chargement. Au retour, en montant la cote de
Vendes, Mallet tomba à la renverse de sa voiture sur le sol et se brisa
la colonne vertébrale. Relevé par des témoins de l'accident, Mallet
est mort dans la nuit. Il laisse une veuve et un enfant.
—
Le sieur Chesnel, 47 ans, était occupé à creuser un puits chez M.
LepeItier, boulanger à Saint-Pierre-d'Entremont. Il venait de bourrer
une mine et, après avoir allumé la mèche, il remontait à la surface
lorsque, arrivé à environ trois mètres de l'orifice, la corde dont il
se servait vint à se rompre, et le malheureux fut précipité dans le
puits. Au même moment la mine faisait explosion.
Chesnel
fut tué sur le coup, il avait le ventre ouvert. Chesnel, était né à
Pierres (Calvados), marié et père de cinq enfants, et sa femme est
prête d'accoucher du sixième.
—
Le sieur Louis Julien, 44 ans, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, a
été trouvé sur la route de St-Pierre-sur-Dives le ventre troué d'un
coup de pied du cheval qu'il conduisait. La mort a été instantanée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1914
- Écrasé par un arbre. - M. Émile Anquetil
qui travaillait à abattre des arbres chez un cultivateur de Vendes, a
reçu un tronc tout entier sur le corps. Il a reçu une telle commotion
cérébrale et des blessures si graves qu'il est mort à l'hôpital de
Caen.
Octobre
1927 -
Drame de famille. - Tandis
qu'une longue série de malheureux, presque tous poussés au crime par
la intempérance, défilait devant les Assises du Calvados, un drame
provoqué encore par l'alcool, se déroulait à Vendes, canton de
Tilly-sur-Seulles où habitent les époux Eugène Thérin et leurs deux
enfants. Ivrogne, brutal et de mauvaise réputation, le mari, journalier
agricole, âgé de 29 ans, martyrisait sa femme qui, à plusieurs
reprises, avait dû se réfugier chez une voisine, Mme Lepetit.
Dernièrement,
à la suite d'une scène particulièrement violente, cette dernière
allait à Bougy chercher le père de Mme Thérin, M. Léon Frilley, 55
ans, maçon. Au reproche du beau-père, le gendre répondit par des
menaces puis, de plus en plus agressif, marchait sur M. Frilley. Pris de
peur, celui -ci reculait mais, acculé contre une barrière, il sortait
un revolver de sa musette et tirait deux coups sur son agresseur qui fut
légèrement atteint à la cuisse et au ventre. Malgré cela, Thérin se
ruait sur son beau-père, les deux hommes roulèrent à terre et, dans
la bagarre, un troisième coup partit, effleurant le forcené à
l'arcade sourcilière. Enfin maîtrisé, il était conduit à l'hôpital
de Caen pour y être pansé.
Quant
à M. Frilley qui a été arrêté, il ne saurai résulter pour lui
aucune suite fâcheuse de cette affaire où il n'a fait que se
défendre, il jouit d'ailleurs à Bougy, dont il fut maire, de la
meilleure réputation.
Janvier
1930 -
Plainte.
- Au sujet d'un
vol, commis chez Mme Duval, à Noyers, les gendarmes ont appris qu'une
personne d’Anctoville aurait acheté différents objets volés qui lui
auraient été vendus par le nommé Louis Leblond, brocanteur à Vendes.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1932 -
Et les mœurs ? -
Georges Catherine, 29
ans, ouvrier de fromagerie, à Creully, vient d'être arrêté pour
attentat à la pudeur sur une fillette de 12 ans.
-
De même, Ernest Letellier, 20 ans, journalier à Vendes, canton de
Tilly-sur-Seulles, vient d'être appréhendé pour tentative de viol,
sous menace d'un couteau, sur Mlle Augustine Juin, 22 ans, à Lingèvres.
(Bonhomme Normand)
Février
1937 - Un incendie suspect
détruit trois meules et une batteuse. -
Au cours de la nuit, un incendie
a détruit, dans un champ situé en bordure du chemin de
Tilly-sur-Seulles à Evrecy, trois tas de grain, deux représentant 125
gerbes, et le troisième en comportant 900, appartenant à M. Collard,
cultivateur à Vendes. Une machine à battre, appartenant à un
entrepreneur de la localité, M. Carini, a été également la proie des
flammes.
Le
grain, représentant une valeur de 1 600 francs était assuré, de même
que la machine pour laquelle M. Carini avait souscrit une police de 20
000 fr.
Le
sinistre paraît dû à la malveillance. La gendarmerie de
Tilly-sur-Seulles a ouvert une enquête. En 1935, M. Carini avait
déjà, perdu une batteuse dans un incendie. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1945 -
Un nouveau geste fraternel de nos amis méridionaux.
–
A la suite de la visite faite à
Tilly-sur-Seulles et Vendes, une délégation de Condom (Gers), un wagon
entier de vêtements, ustensiles de ménage, œufs, légumes, etc… a
été envoyée aux deux localités sinistrées. MM. Leroux et de
Longuemare, maires de Tilly et Vendes ont adressé à M. et Mme
Fraysinier et M. Durieu, délégués de Condom, qui ont procédé à la
distribution les remerciements de leurs administrés.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer,
un nombre imposant de localités de notre département viennent de se
voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au
cours des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Tilly-sur-Seulles.
- Tilly-sur-Seulles
(D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ;
Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ; Juvigny
(R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville (R) ;
Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu (R) ;
Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes (R).
(Source : Le Bonhomme Libre) |