Janvier
1858 -
Nouvel avis concernant les militaires en congé et en congé
renouvelable dans le département du Calvados.
-
Le nommé Hiver (Edouard) cavalier au 2e carabiniers,
en congé renouvelable à Morières, canton de Morteaux-Coulibœuf, a
quitté sa résidence sans autorisation pour aller s'établir à
l'Isle-Adam, département de Seine-et-Oise.
Sur
le compte qui lui en a été rendu, M. le maréchal, commandant la
première division militaire a donné l'ordre qu'il soit conduit sous
l'escorte de la gendarmerie au chef-lieu du département et devant le
général commandant la subdivision.
D'après
les instructions ministérielles et les ordres de M. le général
commandant la division, le cavalier Hiver a été écroué à la prison
militaire de Caen, où il subira une détention de 15 jours.
Le
général commandant la subdivision donne à cette punition la plus
grande publicité afin qu'elle serve d'avertissement à ceux des
militaires dans la même position qui seraient tentés d'oublier leurs
devoirs et d'imiter le cavalier Hiver.
Les
hommes en congé ne doivent jamais oublier qu'ils restent toujours
soumis à la surveillance de l'autorité militaire et aux règlements de
discipline qui régissent l'armée dont ils ne cessent pas de faire
partie. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1858 -
Nous lisons dans « L’Ordre et la Liberté » de
samedi. -
Le récit d'une fête religieuse qui a
eu lieu le dimanche 14 mars, à Vendeuvre, près Jort, et qui avait pour
objet l'abjuration et le baptême d'une famille anglaise protestante.
Les neuf membres de cette famille, depuis le père, M. Heeley, jusqu'à
la plus jeune de ses enfants, encore au berceau, ont été baptisés
dans l'église de Vendeuvre, en présence d'une réunion aussi nombreuse
que distinguée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1860 - Une dépêche.
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Par une dépêche qu'il vient d'adresser à M. le préfet,
M. le général commandant la subdivision du Calvados, fait connaître
qu'il autorise le 98e de ligne à mettre à la disposition
des agriculteurs 120 hommes de ce régiment.
De
nouvelles instructions, dit le général, autorisent à changer
l'époque du départ et du retour des travailleurs suivant l'avancement
des moissons. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1860 - On lit dans le journal de Falaise du 23 juin.
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Les pluies torrentielles tombées la semaine dernière et
au commencement de la semaine courante ont jeté la rivière de Dives
hors de son lit et entraîné de sérieux dégâts, notamment dans sept
communes de l'arrondissement de Falaise.
Le
débordement de cette rivière, dont le courant a envahi les prairies
voisines, a été, pour cinq propriétaires de Beaumais, la cause d'un
dommage s'élevant à 1 300 fr. ; huit propriétaires de Crocy ont
éprouvé une perte de 2 100 fr. ; six de Morteaux-Couliboeuf, une perte
de 4 500 fr. ; dix de Jort, une perte de 5 350 fr. ; trois de Grisy, une
perte de 650 fr. ; quatre de Vendeuvre, une perte de 1 660
fr. ; et six de Morières, une perte de 2 440 fr.
Le
désastre connu à ce jour se traduit donc par un chiffre de 18 000 fr.
Les
prés submergés par les eaux de la Dives sont gravement compromis par
les vases qu'ont laissées ces eaux sur le sol de ces près, dont les
produits n'étaient pas assurés.
Si
nous sommes bien informé, l'Orne aussi aurait franchi ses bords et
aurait ravagé les propriétés riveraines, principalement aux alentours
de la commune de Thury-Harcourt. Les détails nous manquent sur les
suites de cette nouvelle catastrophe. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1860 - Pour les élèves des lycées et collèges.
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A l'occasion de l'annexion de la Savoie et de
l'arrondissement de Nice à la France, le ministre de l'instruction
publique a décidé qu'il y aurait congé avec sortie demain dimanche
17, pour les élèves des lycées et collèges des départements. Deux
jours seront ajoutés aux grandes vacances pour tous les lycées et
collèges de l'Empire. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1862 -
Les débordements de la Dives.
- Pendant
la saison pluvieuse qui vient de s'écouler, ont, comme les années
précédentes, causé d'assez grands dommages aux riverains de ce cours
d'eau, notamment dans les communes de Crocy, Beaumais, Vicques, Jort,
Morières, Grisy, Bernières et Vendeuvres.
Le
préjudice qu'ont souffert 67 propriétaires de ces communes, d'après
les renseignements à nous transmis, dépasse le chiffre de 13 000 f.
(Journal de Falaise.)
Janvier
1863 -
Par arrêtés, en date des 10 et 13 janvier. -
M.
le préfet du Calvados a nommé :
-
M. Angenou (Pierre), maire de la commune de Saint- Désir.
-
M. Leforestier, comte de Vendeuvre (Anatole), maire de la commune
de Vendeuvre.
-
M. Sochon (Jacques-Aimé-Ferdinand), adjoint de la commune de
Tourgéville, en remplacement de M. Congnet, démissionnaire.
-
M. Levillain (Louis-Guillaume-Arsène), adjoint de la commune de
Saint-Désir, près Lisieux. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1875
-
La Cour. -
La
Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou
les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des
voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient
les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et
effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé.
Ceci s'applique aussi aux pigeons.
Février
1875
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Fait divers. - Samedi
la nuit, deux coups de fusil ont été tirés de l'extérieur dans
l'une des fenêtres du château de Pont, à Vendeuvre. L'arme était
chargée à balle, l'un des projectiles a été retrouvé à
l'intérieur d'une chambre coucher. L'auteur de cet acte d'agression est
resté jusqu'alors inconnu.
Février
1875
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Fait divers. - Le
château de Pont, situé dans l'arrondissement de Falaise, en face la
gare de Vendeuvre-Jort, est habité par sa propriétaire, Mme May, et
par M. et Mme Moreau, amis de la maison.
Il
y a quatre ou cinq mois, quatre cygnes magnifiques sont tués la nuit et
trouvés pendus le matin aux arbres du parc. Dans le mois de janvier, un
chien de race, qui faisait bonne garde dans le château et aux environs,
fut trouvé empoisonné et jeté dans une des douves du château. Enfin,
comme nous l'avons déjà dit, dans la nuit de samedi à dimanche,
deux coups de feu ont été tirés sur une des fenêtres de
l'appartement habité par M. et Mme Moreau, situé au second étage. Une
des balles s'est aplatie sur l'angle du mur, l'autre a traversé le bois
au milieu de la fenêtre et s'est arrêtée dans le volet intérieur. Il
a fallu que le malfaiteur monte dans un arbre, à la hauteur du second
étage, ainsi que l'indique la direction des balles. La justice informe.
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