Juillet
1878
-
Écoles Primaires. -
Les
vacances ouvriront le
jeudi 1er août, les classes rentreront le lundi 2 septembre.
Juillet
1878
-
Un enfant brûlé vif. -
Samedi, un incendie, dont
la cause est encore inconnue, s'est produit dans la commune de Vendeuvre.
Quatre immeubles ont été la proie des flammes, un malheureux enfant,
âgé de cinq ans, a été retiré carbonisé du foyer de l'incendie,
deux chevaux et deux vaches sont morts brûlés. La perte totale peut
s'élever à 25 000 fr. environ. Parmi les propriétaires victimes de ce
sinistre, trois sont en partie garantis par des assurances, un seul, M.
Louis Gaumont, père du malheureux enfant
et propriétaire des bestiaux brûlés, reste sans ressources. Le
sous-préfet de Falaise s'est rendu sur le théâtre du sinistre
où il a pu constater que chacun avait fait son devoir, il a
assisté à l'inhumation du fils Gaumont, avec la municipalité,
la gendarmerie et une partie de la population.
Août
1880
- Mort accidentelle. -
Mercredi, vers 8 heures
1/2 du matin, au moment du passage du train à Vendeuvre, la nommée
Marie-Louise Burnoult, veuve Bellet, âgée de 73 ans, qui conduisait un
troupeau d'oies, eut l'imprudence de traverser la voie, elle fut
tamponnée par le train et jetée à quelques mètres en avant. La mort
a été instantanée.
Juin
1892 -
Récompenses. -
Médailles
argent 2e classe à MM. Jules Greffin et Albert Lefèvre dit
Sévérin, ouvrier maçon à Bayeux, pour avoir le 5 mai 1892 exposé
leur vie en tentant le sauvetage d'un enfant tombé dans une mare
profonde.
—
Mention honorable, à M. Arthur Moutier, 14 ans, domestique à Vendeuvre,
pour avoir, le 23 avril 1892, courageusement porté secours à une
petite fille en danger de se noyer
dans la Dives. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
Mutilation d’animaux.
-
Dans la
nuit de vendredi, un misérable a coupé les oreilles à deux juments
appartenant à M. Charles Gousson, propriétaire à Vendeuvre. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Victime du travail. -
Dernièrement, à
Vendeuvre, le sieur Maline, son fils et un domestique, Léon Moutier,
extrayaient du rabot dans une carrière, quand une masse de terre
s'écroula Maline et son fils n'eurent aucun mal, mais Moutier fut
enseveli sous la masse de terre. Quand on le dégagea, il était mort.
(Source
: Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1894 -
Trop de vacances.
-
Pour l'année scolaire
1893-1894, on arrive, dans les lycées et collèges, au total inouï de
201 jours de congé contre 164 de travail. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1894 -
Le vélo.
-
L'Académie a parlé. Tout compte fait, sauf de très rares
exceptions, hommes et femmes peuvent, sans danger pour leur santé,
monter en vélocipède,
cet exercice n'est interdit qu'aux personnes atteintes d'une maladie de
cœur.
(Source
: Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1894 -
Proprio peu commode.
-
L'autre
dimanche, des promeneurs revenant de la fête de Vendeuvres aperçurent
sur la berne de la route une pauvre vieille enveloppée
d'une maigre couverture, debout, au milieu d'un monceau de meubles à
moitié brisés. Renseignements pris, ils se trouvaient en présence
d'une femme Desrues. Son
propriétaire, à qui elle devait un seul terme, venait, sans
pitié, de la jeter sur la route, elle et son mobilier. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - Médecine
gratuite. -
Les préfets sont
en train de mettre à exécution une loi votée depuis longtemps déjà
par les Chambres : L'assistance médicale dans les campagnes.
Ça
ne va pas tout seul, car les conditions sont dérisoires pour les
médecins : 1 fr. par visite jusqu'à quatre kilomètres ; 50 centimes
par kilomètre en plus. Passe encore pour les médecins qui ont cheval
et voiture, mais, pour les autres, quatre kilomètres aller et retour à
pied, ajoutés au temps de visite et du repos, donnent bien trois
heures, quelque chose comme sept sous de l'heure. C'est-à-dire que le
dernier des maçons gagnera davantage que ne recevra un médecin.
Comment
veut-on que ce service soit bien fait ? C'est impossible. Il sera fait
comme celui du dispensaire, à Caen, où il faut la croix et la
bannière pour avoir la visite des médecins titulaires.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1895 - Coups de pied
de cheval. -
Sept chevaux se trouvaient à la forge du sieur Bellais,
maréchal à Vendeuvre, arrondissement de Falaise. L'un d'eux,
appartenant au sieur Marie Exupère, se trouvait attaché le long du
chemin vicinal, lorsque le sieur Albert Moutier vint à passer avec la
jument de son patron. Le cheval du sieur Marie se tourna
brusquement du côté de la jument et frappa de deux violents coups de
pied dans le dos et à la tête le malheureux Moutier, qui tomba comme
une masse en rendant beaucoup de sang. Heureusement, le cheval venait
d'être déferré. Le blessé va aussi bien que possible.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Désespéré d’avoir perdu sa femme.
- Le
sieur Alphonse Guérard, 61 ans, cantonnier à Vendeuvre, s'est noyé
volontairement dans la Dives. La cause de ce suicide est le chagrin de
la mort de sa femme, décédée récemment.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 -
Le suicide de Vendeuvre-Jort.
- Nous
avons annoncé dans notre dernier numéro qu'un individu s'était
précipité sous un train arrivant à Vendoeuvre-Jort. C'est le sieur
Hubert, 40 ans, patron-forgeron des carrières de Perrières. Hubert
avait été aperçu sur la voie par deux gardes-barrière. Sur leurs
observations
qu'il se trompait de
route s'il voulait regagner son domicile, l'infortuné s'était retiré,
mais, quelques mètres plus loin, dans un accès de fièvre chaude, il
se jetait sur les rails au moment où arrivait
le train qui le coupait en deux. Le tronc, dont les bras étaient
détachés, fut traîné sur un parcours de trente
mètres, les pieds étaient coupés et les jambes, que l'on n'a pas
retrouvées, étaient restées dans le cendrier de la locomotive. Hubert
était e stimé
de tous, il laisse quatre enfants auxquels, avant de mettre à
exécution son funeste projet, il
a laissé une lettre qui semble indiquer l'altération de ses facultés
intellectuelles. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 - Entre
moissonneurs. - Le
sieur Louis Marie était
allé à Saint-Pierre-sur-Dives embaucher le sieur Léon Blais pour
l'aider dans une entreprise de fauchage à Vendeuvre. En faisant le
marché, ils absorbèrent pas mal de sous de café, ils continuèrent à
Vendœuvre si bien que, sous l'influence de l'alcool, une querelle s'éleva
entre eux pendant leur travail. Louis Marie frappa Blais d'un coup de
faucille à la tète. Celui-ci tomba et Marie le frappa encore à coups
de pied et de poing, les blessures ne sont pas graves.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Les orages. -
Nous avons eu
une série d'orages cette semaine. Les dégâts sont nombreux partout.
La tempête a été violente du coté de Veudœuvre-Jort dans le
Calvados. Le tonnerre, la grêle et le vent ont fait rage dans toute
cette contrée sans discontinuer pendant trois heures.
La
foudre a tué, à Falaise, six génisses appartenant au sieur Lemarchand
; à Saint-Pierre-sur-Dives, deux génissons appartenant au sieur
Frémont ; à Orbec, une vache appartenant au sieur Catherine.
Il
y a eu plusieurs accidents dans la Seine-Inférieure : à Oissel, c'est
un jeune garçon de 10 ans, nommé Panier, qui a été foudroyé dans
les champs ; à Tourville-la-Rivière, la foudre a tué une jeune
fille dans son lit ; à Elbeuf, un aiguilleur du chemin de fer a reçu
une forte commotion ; à Bolbec, un moissonneur Pierre Joutel, a été
tué dans les champs par la foudre.
A
Paris, l'orage a été très violent. La foudre est tombée sur la
fabrique d'ouate pour pansements, de M. Jouaust, rue des Entrepreneurs,
qui a été en partie détruite. Ce sinistre met de nombreux ouvriers
sans ouvrage.
Un
terrible ouragan s'est déchaîné sur Tours et les environs. Les
dégâts sont importants. De nombreux arbres ont été arrachés.
Le
train de Châteauroux à Tours a subi un retard de trois heures et
demie, par suite d'un déraillement survenu à Esvres, où un poteau
télégraphique, un fil et un arbre avaient été
renversés sur la voie par l'orage. Il n'y a pas eu d'accidents de
personnes.
Dans
la commune d'Aguessac (Hérault), la foudre est tombée au domaine de la
Merlerie et a tué 48 brebis. (source le B. N.)
Octobre
1900 -
Tué par un tramway. -
La femme Julie Clouet, casseuse de pierres à
Vendeuvre, passait sur la ligne de tramway des carrières de Perriers
avec un paquet de linge. Renversée par un wagonnet, on la releva
avec une jambe broyée. Elle est morte le lendemain.
(Source : Le Bonhomme Normand)
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