1er Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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VENDEUVRE

Canton de Morteaux-Coulibœuf

Les habitants de la commune sont des Vendeuvriens, Vendeuvriennes

Janvier 1928  -  Élections. -  Par suite des décès de M. le comte de Vendeuvre et de MM. Gaumont et Anfrie et de la mission de M. Léopold Heuzé, conseillers municipaux, les électeurs de Vendeuvre sont appelés à élire le dimanche 15 janvier, quatre nouveaux membres du conseil municipal, le scrutin sera ouvert à 8 heures du matin, le dépouillement des votes aura lieu à 15 heures.

 

Août 1928   -   Inauguration de la mairie.   -   De grandes fêtes auront lieu le dimanche 9 septembre, à l'occasion de l'inauguration de la mairie et de la fête patronale St-André.  

 

Septembre 1932   -   Blessé d’une ruade.   -   A Vendeuvre, canton de Morteaux-Coulibœuf, Fernand Lebret, 48 ans, domestique agricole chez le prince Wolkonsky, a été blessé, durant son travail, par une ruade à la jambe. Il a été hospitalisé à Falaise.    (Bonhomme Normand)

 

Octobre 1936  -   Fin de la grève à Vendeuvre.  -  La grève qui avait éclaté dans l'usine de rouissage et teillage de lin de l'Union Linière, à Vendeuvres, est terminée sans qu'aucun  incident se soit produit, Les quarante ouvriers, dont 25 étrangers, ont repris le travail après acceptation des offres faites par la direction.

Les spécialistes qui demandaient une augmentation de 35 p. 100 sur des salaires, déjà augmentés de 12 p. 100 il y a trois mois, obtiennent 10 p. 100. Les autres ouvriers réclamaient une augmentation de 15 p. 100. Les broyeurs ont obtenu 20 p. 100 et les ouvriers permanents, 10 p. 100.

Les congés payés et les allocations familiales seront appliqués à partir du 1er octobre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Rancune tenace.  -  Il y a douze ans, Alfred Lecouvreur, actuellement âgé de 21 ans, couvreur à Vendeuvre, avait reçu, dit-il, de M. Pierre Anfrie, gardien au château de Pont et de quatorze ans plus âgé que lui, deux gifles dont il s'était juré de tirer vengeance tôt ou tard. 

Or, ces jours derniers, M. Anfrie ramassait des pommes dans les herbages du château, quand Lecouvreur arriva. Il avait bu pour se donner du « cran ». Lecouvreur se jeta sur M. Anfrie et le précipita à deux reprises dans un fossé rempli d'eau. Lorsque le gardien eut réussi à se dégager, l'ivrogne le frappa à coups de poing. Comme il le menaçait de le jeter dans la rivière La « Dives », M. Anfrie s'empressa de se retirer. 

Interrogé par les gendarmes, Lecouvreur a reconnu les faits, ajoutant qu'il tenait absolument à faire payer à M. Anfrie les gifles vieilles de douze ans.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1938   -   Une usine de rouissage de lin est détruite par un incendie.  -   Hier, vers 19 heures, un incendie, dont les causes ne sont pas encore établies, mais qui  semblent être accidentelles, a subitement, éclaté dans un des locaux de l'usine que la Compagnie Linière exploite à Veudeuvre, et qui est spécialisée dans le rouissage et le teillage du lin. Trouvant dans les marchandises entreposées et dans les poussières en suspension un peu partout dans les locaux, un élément favorable, le feu prit rapidement une telle extension que l'on  considère l'usine comme détruite.

Elle occupait une cinquantaine d'ouvriers, Belges pour la plupart. Les gendarmes de Morteaux et des brigades voisines, ainsi que les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives ont combattu le sinistre.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1938   -  Un ouvrier a un bras broyé.  -  Vers 17 h. 30, à l'usine de teillage de Vendeuvres, les machines dites « teilleuses » étaient sur le point d'arrêter en vue de leur nettoiement, comme chaque soir, à la lin du travail, quand soudain un cri déchirant retentit.

Le conducteur d'une des machines, M. Gabriel Harang, 25 ans, avait le bras gauche engagé, à hauteur du coude, par une courroie métallique, entre deux « joues » de soutien de courroie. M. Bernard Harang, qui se trouvait à proximité, se précipita au secours de son frère. Pour dégager le malheureux il fallut faire machine arrière. C'est alors qu'il s'aperçut qu’il avait le coude gauche broyé.

Le contremaître de l'établissement fit un pansement sommaire et transporta le blessé, qui souffrait atrocement, chez le docteur Richard, de Saint-Pierre-sur-Dives. Le praticien donna les soins nécessaires à la victime et ordonna son transfert immédiat dans une clinique de Caen, où M. Harang subit l'amputation du bras.

La victime de ce grave accident est célibataire. Ses parents habitent Hiéville, près de Saint-Pierre sur-Dive. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   Une bizarre affaire de vente de meuble.   -   M. Jacques de Vendeuvre, lieutenant instructeur à l'École de St-Cyr, a porté plainte au Procureur de la République à Falaise contre un locataire auquel il avait donné à bail sa propriété de Vendeuvre-Jort, et qui, depuis un certain temps, aurait vendu une certaine quantité de tableaux et de meubles anciens, dont ce locataire aurait seulement eu la jouissance à titre gracieux pour la durée du, bail.

Une information a été ouverte par le Parquet de Falaise sur cette délicate affaire. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1939   -   L’affaire du château de Vendeuvre.   -   Nous avons signalé le grave différend qui oppose M. le comte Jacques Le Forestier de Vendeuvre, lieutenant instructeur à Saint-Cyr et son locataire, M. Lefrançois, confectionneur à Paris.

Par une plainte, avec constitution de partie civile régulièrement déposée, M. de Vendeuvre a saisi le Parquet de Falaise et prié M. le bâtonnier Guibé, du barreau de Caen, de se charger  de ses intérêts.

M. Lefrançois proteste avec énergie contre les imputations de son propriétaire.

Les magistrats du Parquet de Falaise, le lieutenant Patou, les avocats des parties, les huissiers, ont passé les journées de jeudi et vendredi au château de Vendeuvre où ils  ont, procédé à des opérations de récolement.

M. Lefrançois, qui est originaire de Roubaix, avait prétendu que les objets et tableaux qu'il avait vendus provenaient soit d'achats régulièrement effectués dans des ventes publiques au château de Versainville par exemple, soit de dons que lui avait fait M. de Vendeuvre, en contre-partie de travaux qu'il avait effectués au château.

C'était vrai partiellement, mais les magistrats falaisiens avaient convoqué vendredi, au château de Vendeuvre, où ils passèrent la journée, un antiquaire de Bayeux, dont les déclarations furent décisives.

Cet homme avait acheté, en toute bonne foi, pour 84 000 francs de tableaux à M. Lefrançois, il relata les circonstances de l'achat, les conditions dans lesquelles s'étaient effectuées les livraisons et, dans la soirée, M. Daniel, juge d'instruction, signait trois mandats de dépôt concernant Lefrançois, considéré comme auteur principal des détournements ; Mme Lefrançois et la bonne du ménage, une espagnole, considérées comme complices en raison de la part qu'elles prirent, à l'enlèvement des objets d'art dont M. de Vendeuvre déplore la disparition.

Samedi matin, le trio fut, dans des voitures séparées, conduit à la prison départementale et écroué. Ajoutons qu'un quatrième personnage, considéré. lui aussi comme complice, a quitté la région fort discrètement. ( Le Moniteur du Calvados )

 

Février 1940  -  Le locataire du château de Vendeuvre, qui en avait vendu les meubles et tableaux, comparait devant le tribunal.  -   Le tribunal de Caen a connu hier l'affaire du locataire du château de Vendeuvre, qui déménageait et vendait les tableaux et les meubles trouvés dans le logis qui ne lui appartenaient pas. Régulièrement, c'est le tribunal de Falaise qui devait le juger, mais celui-ci s'est trouvé désorganisé par la guerre. Il se trouve que les magistrats qui le composent maintenant ont instruit le procès. Dans ces conditions, la cour de cassation a décidé le renvoi devant le tribunal de Caen.
Les faits remontent à l'été 1938. A cette époque, M. le comte de Vendeuvre, lieutenant instructeur à Saint-Cyr, dont la grand'mère qui habitait le château venait de mourir,
décida de louer la demeure familiale. Alerté par une annonce, le nommé Marceau Lefrançois se présenta, se disant industriel à Lille et désireux de se reposer avec sa femme. On établit un bail pour un loyer modeste, avec comme condition d'entretenir au mieux l'immeuble et le mobilier.

Quelques jours après son installation, Lefrançois commença à vendre ce mobilier, les tableaux et l'argenterie. L'audience précisera sa manière d'opérer et la façon dont il fut découvert.

Précisons que l'enquête fut longue et qu'aujourd'hui Marceau Lefrançois était poursuivi pour vol et abus de confiance. Sa femme devait comparaître pour complicité, mais la maladie l'empêcha de venir devant le tribunal. Elle était représentée par Me Paul Faure, du barreau de Paris, qui devait aussi fendre son mari.

Me Guibé était le porte-paroles de M. de Vendeuvre, partie civile, actuellement aux armées. Le siège du ministère public était occupé par Me Guimbellot, substitut.

Lors du défilé des  témoins, on entendit d'abord M. Tastemain, antiquaire expert, qui fut appelé par M. de Vendeuvre en décembre dernier pour constater ce qui était disparu, car il avait fait deux fois l'inventaire du château après cès. Il s'aperçut aussitôt qu'il manquait surtout des tableaux remplacés d'ailleurs par d'autres de peu de valeur, deux légumiers en argent étaient aussi disparus.

Les tableaux avaient été achetés par l'illustre artiste Raphaël Manchon, en toute bonne foi évidemment. L'expert précisa même qu'il avait payé les portraits plus cher que leur valeur vénale. M. Manchon, en personne, expliqua ensuite les conditions de son achat.

Il a trouvé au château de Vendeuvre M. Lefrançois. qui disait avoir acheté en bloc de vieux papiers pour gravures, des portraits un peu abîmés mais pouvant être restaurés, des titres portant des signatures précieuses, dont une nomination signée par Napoléon.

M. Manchon qui avait été amené chez Lefrançois par un ami avait l'intention de conserver les tableaux dans sa villa de Maisons. Il a du reste rendu dès l'ouverture de l'affaire la totalité de ses acquisitions.
L'artiste précisera ensuite que Mme Lefrançois n'a jamais participé aux tractations directement.
Le locataire indélicat se contentait d'indiquer « J'ai consulté ma femme ». 

On entend encore M. Henri Braun, éleveur à Moulines et acheteur des légumiers en argent massif. Ce fut même chez lui qu'un ami de M. de Vendeuvre aperçut les objets vendus par Lefrançois et put alerter ensuite le légitime propriétaire.
En commençant l'interrogatoire de Lefrançois, le président Évrard dit le passé de l'audacieux escroc. Fils d’un usinier d'Armentières, l'accusé a été quelque temps fabricant de poupées de salon à Lille. Son casier judiciaire comporte déjà une condamnation à 8 mois de prison pour abus de confiance.
Lefrançois reconnaît les faits reprochés, les vols commis en fracturant un placard fermé d'une planche clouée, les abus de confiance de cession de meubles et tableaux. Même après l'ouverture de l'instruction. L’escroc réussit à vendre toutes les décorations de la famille de Vendeuvre chez un antiquaire parisien.
  « J'étais affolé car je n'aurais pas pu payer mon défenseur qui était alors Me Thaon a expliqué Lefrançois auquel le président reproche d'avoir dépouillé un officier sans défiance.
   « Oui, je suis très coupable » reconnaît l'accusé qui
explique finalement qu'il a été dépassé dès son installation à Vendeuvre par le train de vie adopté.
Lefrançois tient aussi a préciser que sa femme n'était au courant de rien et qu'au contraire il voulait détourner ses soupçons.
Me Guédé dit éloquemment le préjudice causé à M. Vendeuvre, brillant officier, honnête homme qui croit à l'honnêteté de tous, mauvais financier parfois. II étudia avec sévérité le caractère de l'accusé, son cynisme, sa rouerie, pour demander en conclusion le franc symbolique de dommages-intérêts et la restitution des objets volés.

M. Guimbellot, au début de son réquisitoire, abandonne l'accusation en ce qui concerne Mme Lefrançois, ne trouvant pas des éléments certains de complicité dans le dossier. Par contre, Il s'attache à démontrer que Lefrançois n'avait droit à aucune circonstance atténuante pour demander une condamnation de 2 à 5 ans de prison.

Pour Me Paul Faure, au contraire, Marceau Lefrançois a été victime de son inexpérience comme gentleman farmer et comme antiquaire. Les locataires n'avaient pas eu l'intention de vendre le mobilier avant d'entrer dans le château comme le dit l'accusation. Ce gangster manqué a même négligé la vente des objets d'art les plus Importants.
Le défenseur termine en demandant l'indulgence du Tribunal pour un homme « qui a 38 ans et qui ne demande que d'aller prendre sa place au front »
Le jugement sera rendu huitaine.
 

 

Février 1940  -  L'escroc qui vendait les collections et meubles du château de Vendeuvre fera quatre ans de prison.  -   Le tribunal de Caen a rendu son jugement dans l'affaire du locataire du château de Vendeuvre qui, ayant trouvé le logis tout meublé, s'était empressé de liquider des tableaux vendus 82.000 fr. des pièces d'argenterie, des meubles et jusqu'aux décorations de la famille du comte de Vendeuvre.

Après des attendus sévères qui rappellent les faits, soulignent l'importance des vols et des abus de confiance et le cynisme avec lequel le propriétaire sans défiance avait été dépouillé, le tribunal a condamné, Marceau Lefrançois à 4 ans de prison. Il a accordé le franc de dommages-intérêts demandé par M. de Vendeuvre et a réservé les droits de ce dernier pour des réparations et restaurations en fixant au minimum la contrainte par corps.

Par contre, le tribunal a acquit Mme Lefrancois pour laquelle, on s'en souvient, le ministère public avait d'ailleurs abandonné l'accusation.

 

Décembre 1942   -   Un incendie.   -   210 quintaux de grains et 45 tonnes de paille : tel est le bilan d'un incendie de 3 meules de féveroles, orge et avoine, dans la propriété de M. Arsène Lemahieu, cultivateur à Vendeuvre. D'après les témoins et l'enquête, il résulte que cet incendie est dû à des flammèches échappées de la locomobile actionnant une batteuse, pendant le battage des récoltes. Malgré tous les efforts, toute la récolte a été brûlée. (Bonhomme Normand)

 

Février 1943   -   Conseil municipal dissous.   -   Par décret, le conseil municipal de Vendeuvre  qui, à la suite de la démission du maire, n’était pas apte à gérer de façon satisfaisante  les affaires communales, est dissous et il est institué, une délégation spéciale ainsi composée : président : M. Gaillard Victor ; membres : MM. Touroude Robert, Girard Pierre, Gosselin  Désiré, Dodeman Georges.  

 

Septembre 1943    -   Fait divers.   -  Un terrible accident s'est produit vendredi dernier, au passage à niveau près de la gare de Vendeuvre. Vers 14 h., M. Malas, cultivateur, s'était rendu en voiture à la gare pour y chercher ses propriétaires. M. et Mme Gallot, professeurs à Paris, qui venaient passer quelques jours chez lui. 

 Au retour, la barrière étant fermée, le garde vint, l'ouvrir et la voiture s'engagea sur la voie. A ce moment survint dans la direction de Mézidon, une machine haut le pied qui happa le véhicule traînant le cheval et la carriole sur 50 m. Le cheval fut littéralement broyé, les trois occupants blessés, M. Malas n'était, que légèrement atteint, mais M. et Mme Gallot furent très grièvement blessés. On les dirigea aussitôt sur l'hôpital de Caen, mais M. Gallot succomba à ses blessures pendant le trajet..  

 

Janvier 1947  -  Un bâtiment agricole est la proie des flammes.     Dans le soirée, les époux Heuzé, cultivateur à Vendeuvre, étaient alertés par des crépitements provenant d’une grange voisine de leur habitation. Peu de temps après, la toiture du bâtiment s’effondrait en flammes sur le foin tassé à l’intérieur de celui-ci.

Les pompiers de Bernières-d’Ailly, bientôt renforcés par ceux de Saint-Pierre-sur-Dives, s’employèrent à combattre énergiquement le sinistre. A Minuit, tout danger était écarté. Les dégâts couverts par une assurance s’élèvent à 800 000 fr. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Un « chleuh » a mettre au pas.  -  Un prisonnier allemand a frappé son patron, M. Robert Heuzé, cultivateur à Vendeuvre, parce que celui-ci voulait contrôler son paquetage, le boche étant sur le point de le quitter. ( Le Bonhomme Libre )

 

Décembre 1948   -  Un train tamponne d'une batteuse.   -   Un accident qui, par miracle, n’a causé que des dégâts matériels, s’est produits à Vendeuvre, au passage à niveau situé avant la gare.

Il était 21 heures le matériel de battages, M. Saint-Martin de Beaumais, dirigé par le contremaître M. Taupin et composé d'un tracteur remorquant une batteuse, s'arrêtait près de la maisonnette dont les barrières étaient fermées. Après avoir appelé et personne ne répondant, un des hommes se détacha du convoi et alla frapper à la porte du garde-barrières. Celui-ci écoutait sa radio, il n'avait rien entendu, sursauta, s'excusa.... et ouvrit ses barrières. Le tracteur se remit en marche, il se trouvait en plein milieu des voies lorsque son conducteur aperçut tout à coup à trois mètres de lui, la locomotive de L'express Le Mans-Caen que le bruit de son moteur lui avait empêché d'entendre.

Sans perdre son sang-froid, il appuya à fond sur l'accélérateur. Le tracteur fit un bon en avant. La locomotive qui arrivait à tout allure, heurta avec la violence que l'on devine la batteuse qui, coupée en deux, fit un tour sur elle-même avant d'aller s'échouer dans la berne, cependant que le tracteur était projeté de l'autre côté. Par un hasard miraculeux personne n'avait été blessé.

L’express s’arrêta en gare de Vendeuvre où l’on constata qu’une des plaques avant de la locomotive était arrachée, le fourgon était arrachée, le fourgon était défoncé.

On a trouvé des morceaux de la batteuse à un kilomètre du point de choc. Les dégâts sont élevés. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Un Boche à mettre au pas.   -   Paul Schulze, 28 ans, travailleur libre allemand, employé chez M. Quachebeur à Vendeuvre, à frappé d'un coup de poing au visage le fils de ce dernier qui lui faisait une observation. Le boche a déjà été condamné une fois pour violences. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un désobuseur grièvement blessé à Vendeuvre.   -   Un accident s'est produit dans les bois de Tilly où travaillent des ouvriers de l'entreprise de désobusage Roy, de Paris, M. Pierre Rivoal, 23 ans, domicilié à Mezidon était occupé à démonter un obus de 75 lorsque l'engin éclata.

Grièvement blessé à la jambe droite, le jeune homme a été amputé à l'hôpital de Falaise. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Une explosion dans un chantier de désobusage.  -   A Vendeuvre, dans les bois de Tilly, un incendie qui s'était déclaré dans un tas de douilles d'obus a provoqué une explosion. Sous la violence de la déflagration, une douille projetée à une vingtaine de mètres a blessé au cuir chevelu un ouvrier de la localité, M. Maurice Gomont, 36 ans. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Des récoltes incendiées.  -   Près de Vendeuvre, en bordure de la ligne de chemin de fer Caen- Le Mans, un sinistre a ravagé plusieurs hectares de récoltes sur pied.

Les pompiers de Bernières-d'Ailly et de Saint-Pierre-sur-Dives ont circonscrit le sinistre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Des munitions sautent à Vendeuvre.  -   Le feu s'est déclaré dans les bois de Tilly où travaillent plusieurs équipes de démineurs. Sous l'action de la chaleur, des bombes et des obus ont explosé.

Une déflagration particulièrement violente a été ressentie jusqu'à Falaise, distante de 12 kilomètres. Un ouvrier démineur nommé Etot a été blessé d'un éclat d'obus à la cuisse. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juillet 1949   -   Au feu !.  -   La région de Falaise a été le théâtre cette semaine d'une série d'incendies. A Bernières-d'Ailly, le feu à causé 90 000 francs de dégâts dans un champ d'escourgeons appartenant à M. Vermes.

D'autres feux ont été combattus à Clécy dans un bois de sapins, propriété de Mme Ferté préjudice 100 000 francs et à Soumont-Saint-Quentin, dans les bois de M. Paul Barbot. Une meule de paille à flambé chez M. Dubois, à Grisy, cependant qu'à Vendeuvre, les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives se rendaient maîtres de deux autres sinistres qui menaçaient d'anéantir un immeuble à Mme Bellais, un baraquement voisin de la ligne de chemin de fer et des récoltes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Respect à l'autorité !   -   Au cours d'une enquête relative à un vol, Auguste Labiche, 50 ans, ouvrier agricole à Morières, a injurié et porté la main sur un gendarme. Traduit devant le tribunal des flagrants délits, à Falaise, le délinquant a récolté 15 jours de prison. ( Le Bonhomme Libre )

VENDEUVRE   -   Vue d'ensemble, prise du Clocher de Saint-Pierre

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