Janvier
1928 - Élections.
- Par
suite
des
décès
de
M.
le
comte
de
Vendeuvre
et
de MM.
Gaumont
et
Anfrie
et
de
la
démission
de
M.
Léopold
Heuzé,
conseillers
municipaux,
les
électeurs
de
Vendeuvre
sont
appelés
à
élire
le
dimanche
15
janvier,
quatre
nouveaux
membres
du
conseil
municipal,
le
scrutin
sera
ouvert
à
8
heures
du
matin,
le
dépouillement
des
votes
aura
lieu
à
15
heures.
Août
1928 -
Inauguration de la mairie.
-
De grandes
fêtes auront
lieu le
dimanche
9 septembre,
à l'occasion
de l'inauguration
de la
mairie et
de la
fête patronale
St-André.
Septembre
1932 -
Blessé d’une ruade.
- A
Vendeuvre, canton de Morteaux-Coulibœuf, Fernand Lebret, 48 ans,
domestique agricole chez le prince Wolkonsky, a été blessé, durant
son travail, par une ruade à la jambe. Il a été hospitalisé à
Falaise. (Bonhomme
Normand)
Octobre
1936 - Fin
de la grève à Vendeuvre.
- La
grève qui avait éclaté dans l'usine de rouissage et teillage de lin
de l'Union Linière, à Vendeuvres, est terminée sans qu'aucun
incident se soit produit, Les
quarante ouvriers, dont 25 étrangers, ont repris le travail après
acceptation des offres faites par la direction.
Les
spécialistes qui demandaient une augmentation de 35 p. 100 sur des
salaires, déjà augmentés de 12 p. 100 il y a trois mois, obtiennent
10 p. 100. Les autres ouvriers réclamaient une augmentation de
15 p. 100. Les broyeurs ont obtenu 20 p. 100 et les ouvriers permanents,
10 p. 100.
Les
congés payés et les allocations familiales seront appliqués à partir
du 1er octobre. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Rancune
tenace.
- Il
y a douze ans, Alfred Lecouvreur, actuellement âgé de 21 ans,
couvreur à Vendeuvre, avait reçu, dit-il, de M. Pierre Anfrie, gardien
au château de Pont et de quatorze ans plus âgé que lui, deux gifles
dont il s'était juré de tirer vengeance tôt ou tard.
Or,
ces jours derniers, M. Anfrie ramassait des pommes dans les herbages du
château, quand Lecouvreur arriva. Il avait bu pour se donner du « cran
». Lecouvreur se jeta sur M. Anfrie et le précipita à deux reprises
dans un fossé rempli d'eau. Lorsque le gardien eut réussi à se
dégager, l'ivrogne le frappa à coups de poing. Comme il le menaçait
de le jeter dans la rivière La « Dives », M. Anfrie
s'empressa de se retirer.
Interrogé
par les gendarmes, Lecouvreur a reconnu les faits, ajoutant qu'il tenait
absolument à faire payer à M. Anfrie les gifles vieilles de douze ans.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Une
usine de rouissage de lin est détruite par un incendie.
- Hier,
vers 19 heures,
un incendie, dont les causes ne sont pas encore établies, mais
qui semblent
être accidentelles, a subitement, éclaté dans un des
locaux de l'usine que la Compagnie Linière exploite à Veudeuvre, et
qui est spécialisée dans le
rouissage et le teillage du lin. Trouvant dans les marchandises entreposées
et dans les poussières en suspension un peu partout dans les locaux, un élément favorable, le
feu prit rapidement une
telle extension que l'on considère l'usine comme
détruite.
Elle
occupait une cinquantaine d'ouvriers, Belges pour la plupart. Les
gendarmes de Morteaux et des brigades voisines, ainsi que les pompiers de Saint-Pierre-sur-Dives ont
combattu le sinistre.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 -
Un ouvrier a un bras broyé. -
Vers 17 h. 30, à l'usine de teillage de Vendeuvres,
les machines dites « teilleuses » étaient sur le point d'arrêter en
vue de leur nettoiement, comme chaque soir, à la lin du travail, quand
soudain un cri déchirant retentit.
Le
conducteur d'une des machines, M. Gabriel Harang, 25 ans, avait le bras
gauche engagé, à hauteur du coude, par une courroie métallique, entre
deux « joues » de soutien de courroie. M. Bernard Harang, qui se
trouvait à proximité, se précipita au secours de son frère. Pour
dégager le malheureux il fallut faire machine arrière. C'est alors
qu'il s'aperçut qu’il avait le coude gauche broyé.
Le
contremaître de l'établissement fit un pansement sommaire et
transporta le blessé, qui souffrait atrocement, chez le docteur
Richard, de Saint-Pierre-sur-Dives. Le praticien donna les soins
nécessaires à la victime et ordonna son transfert immédiat dans une
clinique de Caen, où M. Harang subit l'amputation du bras.
La
victime de ce grave accident est célibataire. Ses parents habitent
Hiéville, près de Saint-Pierre sur-Dive. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Une bizarre affaire de vente de meuble.
- M.
Jacques de Vendeuvre, lieutenant instructeur à l'École de St-Cyr, a
porté plainte au Procureur de la République à Falaise contre un
locataire auquel il avait donné à bail sa propriété de
Vendeuvre-Jort, et qui, depuis un certain temps, aurait vendu une
certaine quantité de tableaux et de meubles anciens, dont ce locataire
aurait seulement eu la jouissance à titre gracieux pour la durée du,
bail.
Une
information a été ouverte par le Parquet de Falaise sur cette
délicate affaire. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
L’affaire du château de Vendeuvre.
- Nous
avons signalé le grave différend qui oppose M. le comte Jacques Le
Forestier de Vendeuvre, lieutenant instructeur à Saint-Cyr et son
locataire, M. Lefrançois, confectionneur à Paris.
Par
une plainte, avec constitution de partie civile régulièrement
déposée, M. de Vendeuvre a saisi le Parquet de Falaise et prié M. le
bâtonnier Guibé, du barreau de Caen, de se
charger de ses intérêts.
M.
Lefrançois proteste avec énergie contre les imputations de son
propriétaire.
Les
magistrats du Parquet de Falaise, le lieutenant Patou, les avocats des
parties, les huissiers, ont passé les journées de jeudi et vendredi au
château de Vendeuvre où ils ont,
procédé à des opérations de récolement.
M.
Lefrançois, qui est originaire de Roubaix, avait prétendu que les
objets et tableaux qu'il avait vendus provenaient soit d'achats
régulièrement effectués dans des ventes publiques au château de
Versainville par exemple, soit de dons que lui avait fait M. de
Vendeuvre, en contre-partie de travaux qu'il avait effectués au
château.
C'était
vrai partiellement, mais les magistrats falaisiens avaient convoqué
vendredi, au château de Vendeuvre, où ils passèrent la journée, un
antiquaire de Bayeux, dont les déclarations
furent décisives.
Cet
homme
avait acheté, en toute bonne foi, pour 84 000 francs de tableaux à M.
Lefrançois, il relata les circonstances de l'achat, les conditions dans
lesquelles s'étaient effectuées
les livraisons et, dans la soirée, M. Daniel, juge d'instruction,
signait trois mandats de dépôt concernant Lefrançois, considéré
comme auteur principal des détournements
; Mme Lefrançois et la bonne du ménage, une espagnole, considérées
comme complices en raison de la part qu'elles prirent, à l'enlèvement
des objets d'art dont M. de Vendeuvre déplore la disparition.
Samedi
matin, le trio fut, dans des voitures séparées, conduit à la prison
départementale et écroué. Ajoutons qu'un quatrième personnage,
considéré. lui aussi comme complice, a quitté la région fort
discrètement. ( Le Moniteur du Calvados )
Février
1940 -
Le locataire du château de Vendeuvre,
qui en avait vendu les
meubles et tableaux, comparait devant le tribunal.
-
Le
tribunal de
Caen a
connu hier
l'affaire du
locataire du
château
de Vendeuvre,
qui déménageait
et vendait
les tableaux
et les
meubles trouvés
dans le
logis qui
ne lui
appartenaient pas.
Régulièrement,
c'est le
tribunal de
Falaise qui
devait le
juger, mais
celui-ci
s'est trouvé
désorganisé par
la guerre.
Il se
trouve que
les magistrats
qui le
composent maintenant
ont instruit
le procès.
Dans ces
conditions, la
cour de
cassation
a décidé
le renvoi
devant le
tribunal de
Caen.
Les faits
remontent à
l'été 1938.
A cette
époque, M.
le comte
de Vendeuvre,
lieutenant instructeur
à Saint-Cyr,
dont la
grand'mère qui
habitait le
château venait
de mourir,
décida
de louer
la demeure
familiale. Alerté
par une
annonce,
le nommé
Marceau Lefrançois
se présenta,
se disant
industriel à Lille
et désireux
de se
reposer avec
sa femme.
On établit
un bail
pour un
loyer modeste,
avec comme
condition d'entretenir
au mieux
l'immeuble et
le mobilier.
Quelques
jours après
son installation,
Lefrançois commença
à vendre
ce mobilier,
les tableaux
et l'argenterie.
L'audience précisera
sa manière
d'opérer et
la façon
dont il fut
découvert.
Précisons
que l'enquête
fut longue
et qu'aujourd'hui
Marceau Lefrançois
était poursuivi
pour vol
et abus
de confiance.
Sa femme
devait comparaître
pour complicité,
mais la
maladie
l'empêcha de
venir devant
le tribunal.
Elle était
représentée
par Me
Paul Faure,
du barreau
de Paris,
qui devait
aussi défendre
son mari.
Me
Guibé
était le
porte-paroles de
M. de
Vendeuvre, partie
civile, actuellement
aux armées.
Le siège
du ministère
public était
occupé par
Me Guimbellot,
substitut.
Lors
du défilé
des
témoins, on
entendit d'abord
M. Tastemain,
antiquaire expert,
qui fut
appelé par
M. de
Vendeuvre en
décembre dernier
pour constater
ce qui
était disparu,
car il
avait fait
deux fois
l'inventaire du
château après
décès.
Il s'aperçut
aussitôt qu'il
manquait surtout
des tableaux
remplacés d'ailleurs
par d'autres
de peu
de valeur,
deux légumiers
en argent
étaient aussi
disparus.
Les
tableaux avaient
été achetés
par l'illustre
artiste Raphaël
Manchon,
en toute
bonne foi évidemment.
L'expert
précisa même
qu'il avait
payé les
portraits plus
cher que
leur valeur
vénale. M.
Manchon,
en personne,
expliqua ensuite
les conditions
de son
achat.
Il
a trouvé
au château
de Vendeuvre
M. Lefrançois.
qui disait
avoir acheté
en bloc
de vieux
papiers pour
gravures, des
portraits un
peu abîmés
mais pouvant
être restaurés,
des
titres portant
des signatures
précieuses, dont
une nomination
signée par
Napoléon.
M.
Manchon
qui avait
été amené
chez Lefrançois
par un
ami avait
l'intention de
conserver les
tableaux
dans sa
villa de
Maisons. Il
a du
reste rendu
dès l'ouverture
de l'affaire
la totalité
de ses
acquisitions.
L'artiste
précisera ensuite
que Mme
Lefrançois n'a
jamais participé
aux tractations
directement.
Le
locataire indélicat
se contentait
d'indiquer « J'ai
consulté ma
femme ».
On
entend encore
M. Henri
Braun, éleveur
à Moulines
et acheteur
des légumiers
en argent
massif. Ce
fut même
chez lui
qu'un ami
de M.
de Vendeuvre
aperçut les
objets vendus
par Lefrançois
et put
alerter ensuite
le légitime
propriétaire.
En commençant
l'interrogatoire de
Lefrançois, le
président Évrard
dit le
passé de
l'audacieux escroc.
Fils d’un
usinier d'Armentières,
l'accusé a
été quelque
temps fabricant
de poupées
de salon
à Lille.
Son casier
judiciaire comporte
déjà une
condamnation à
8 mois
de prison
pour abus
de confiance.
Lefrançois reconnaît
les faits
reprochés, les
vols commis
en fracturant
un placard
fermé d'une
planche clouée,
les abus
de confiance
de cession
de meubles
et tableaux.
Même après
l'ouverture de
l'instruction. L’escroc
réussit à
vendre toutes
les décorations
de la
famille de
Vendeuvre chez
un antiquaire
parisien.
«
J'étais affolé
car je
n'aurais pas
pu payer
mon défenseur
qui était
alors Me
Thaon a
expliqué Lefrançois
auquel le
président reproche
d'avoir dépouillé
un officier
sans défiance.
« Oui, je
suis très
coupable » reconnaît
l'accusé qui
explique
finalement
qu'il a
été dépassé
dès son
installation à
Vendeuvre par
le train
de vie
adopté.
Lefrançois
tient aussi
a préciser
que sa
femme n'était
au courant
de rien
et qu'au
contraire il
voulait
détourner ses
soupçons.
Me Guédé
dit éloquemment
le préjudice
causé à
M. Vendeuvre,
brillant officier,
honnête homme
qui croit
à l'honnêteté
de tous,
mauvais financier
parfois. II
étudia avec
sévérité le
caractère de
l'accusé,
son cynisme,
sa rouerie,
pour demander
en conclusion
le franc
symbolique de
dommages-intérêts et
la restitution
des objets
volés.
M.
Guimbellot, au
début de
son réquisitoire,
abandonne l'accusation
en ce
qui concerne
Mme Lefrançois,
ne
trouvant
pas des
éléments
certains de
complicité dans
le dossier.
Par contre,
Il s'attache
à démontrer
que Lefrançois
n'avait droit
à aucune
circonstance atténuante
pour demander
une condamnation
de 2
à 5
ans de
prison.
Pour
Me
Paul Faure,
au contraire,
Marceau Lefrançois
a été
victime de
son inexpérience
comme gentleman
farmer et
comme antiquaire.
Les locataires
n'avaient pas
eu l'intention
de vendre
le mobilier
avant d'entrer
dans le
château comme
le dit
l'accusation. Ce
gangster manqué
a même
négligé la
vente des
objets d'art
les plus
Importants.
Le défenseur
termine en
demandant
l'indulgence du
Tribunal pour
un homme
« qui a
38 ans
et qui
ne demande
que d'aller
prendre sa
place au
front »
Le jugement
sera rendu
huitaine.
Février
1940 -
L'escroc
qui vendait
les collections et
meubles du
château de
Vendeuvre fera
quatre ans
de prison.
- Le
tribunal de
Caen a
rendu son
jugement dans
l'affaire du
locataire
du château
de Vendeuvre
qui, ayant
trouvé le
logis tout
meublé, s'était
empressé de
liquider des
tableaux vendus
82.000 fr.
des pièces
d'argenterie, des
meubles et
jusqu'aux décorations
de la
famille
du comte
de Vendeuvre.
Après
des attendus
sévères qui
rappellent les
faits, soulignent
l'importance des
vols et
des abus
de confiance
et le
cynisme avec
lequel
le propriétaire
sans défiance
avait été
dépouillé,
le tribunal
a condamné,
Marceau Lefrançois
à 4 ans
de prison.
Il a
accordé le
franc de
dommages-intérêts demandé
par M.
de Vendeuvre
et a
réservé les
droits de
ce
dernier pour
des réparations
et restaurations
en fixant
au minimum
la contrainte
par corps.
Par
contre,
le tribunal
a acquitté
Mme Lefrancois
pour laquelle,
on s'en
souvient, le
ministère public
avait d'ailleurs
abandonné l'accusation.
Décembre
1942 -
Un incendie. -
210 quintaux
de grains et 45 tonnes de paille : tel est le bilan d'un incendie de 3
meules de féveroles, orge et avoine, dans la propriété de M. Arsène
Lemahieu, cultivateur à Vendeuvre. D'après les témoins et l'enquête,
il résulte que cet incendie est dû à des flammèches échappées de
la locomobile actionnant une batteuse, pendant le battage des récoltes.
Malgré tous les efforts,
toute la récolte a été brûlée. (Bonhomme Normand)
Février
1943
- Conseil
municipal dissous. - Par
décret, le conseil municipal de Vendeuvre
qui, à la suite de la démission du maire, n’était pas apte
à gérer de façon satisfaisante les affaires communales, est
dissous et il est institué, une délégation spéciale ainsi composée
: président : M. Gaillard Victor ; membres : MM. Touroude Robert,
Girard Pierre, Gosselin Désiré, Dodeman Georges.
Septembre
1943 -
Fait divers.
- Un terrible
accident s'est produit vendredi dernier, au passage à niveau près de
la gare de Vendeuvre. Vers 14 h., M. Malas, cultivateur, s'était rendu
en voiture à la gare pour y chercher ses propriétaires. M. et Mme
Gallot,
professeurs à Paris, qui venaient passer quelques jours chez lui.
Au
retour, la barrière étant fermée, le garde vint, l'ouvrir et la
voiture s'engagea sur la voie. A ce moment survint dans la direction de
Mézidon, une machine haut le pied qui happa
le véhicule traînant le cheval et la carriole sur 50 m. Le cheval fut
littéralement broyé, les trois occupants blessés, M. Malas n'était,
que légèrement atteint, mais M. et Mme Gallot furent très grièvement
blessés. On les dirigea aussitôt sur l'hôpital de Caen, mais M.
Gallot succomba à ses blessures pendant le trajet..
Janvier
1947 -
Un bâtiment agricole est la proie des flammes.
– Dans
le soirée, les époux Heuzé, cultivateur à Vendeuvre, étaient
alertés par des crépitements provenant d’une grange voisine de leur
habitation. Peu de temps après, la toiture du bâtiment s’effondrait
en flammes sur le foin tassé à l’intérieur de celui-ci.
Les
pompiers de Bernières-d’Ailly, bientôt renforcés par ceux de
Saint-Pierre-sur-Dives, s’employèrent à combattre énergiquement le
sinistre. A Minuit, tout danger était écarté. Les dégâts couverts
par une assurance s’élèvent à 800 000 fr. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un « chleuh » a mettre au pas.
-
Un prisonnier allemand a frappé son patron, M. Robert Heuzé,
cultivateur à Vendeuvre, parce que celui-ci voulait contrôler son
paquetage, le boche étant sur le point de le quitter.
(
Le Bonhomme Libre
)
Décembre
1948
- Un
train tamponne d'une batteuse.
-
Un accident qui, par miracle, n’a
causé que des dégâts matériels, s’est produits à Vendeuvre, au
passage à niveau situé avant la gare.
Il
était 21 heures le matériel de battages, M. Saint-Martin de Beaumais,
dirigé
par le contremaître M. Taupin et composé d'un tracteur remorquant une
batteuse, s'arrêtait près de la maisonnette dont les barrières
étaient fermées. Après avoir appelé et personne ne répondant, un
des hommes se détacha du convoi et alla frapper à la porte du
garde-barrières. Celui-ci écoutait sa radio, il n'avait rien entendu,
sursauta, s'excusa.... et ouvrit ses barrières. Le tracteur se remit en
marche, il se trouvait en plein milieu des voies
lorsque son conducteur aperçut tout à coup à trois mètres de lui, la
locomotive de L'express Le Mans-Caen que le bruit de son moteur lui
avait empêché d'entendre.
Sans
perdre son sang-froid, il appuya à
fond sur l'accélérateur. Le tracteur fit un bon en avant. La
locomotive qui arrivait à tout allure, heurta avec la violence que l'on
devine la batteuse
qui, coupée en deux, fit un tour sur elle-même avant d'aller
s'échouer dans la berne, cependant que le tracteur était projeté de
l'autre côté. Par un hasard miraculeux personne n'avait été blessé.
L’express
s’arrêta en gare de Vendeuvre où l’on constata qu’une des
plaques avant de la locomotive était arrachée, le fourgon était
arrachée, le fourgon était défoncé.
On
a trouvé des morceaux de la batteuse à un kilomètre du point de choc.
Les dégâts sont élevés.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Un Boche à mettre au pas.
- Paul
Schulze, 28 ans, travailleur libre allemand, employé chez M. Quachebeur
à Vendeuvre, à frappé d'un coup de poing au visage le fils de ce
dernier qui lui faisait une observation. Le boche a déjà été
condamné une fois pour violences. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un désobuseur grièvement blessé à Vendeuvre. - Un
accident s'est produit dans les bois de Tilly où travaillent des
ouvriers de l'entreprise de désobusage Roy, de Paris, M. Pierre Rivoal,
23 ans, domicilié à Mezidon était occupé à démonter un obus de 75
lorsque l'engin éclata.
Grièvement
blessé à la jambe droite, le jeune homme a été amputé à l'hôpital
de Falaise. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Une explosion dans un chantier de désobusage.
-
A Vendeuvre, dans les bois de Tilly, un incendie qui s'était
déclaré dans un tas de douilles d'obus a provoqué une explosion. Sous
la violence de la déflagration, une douille projetée à une vingtaine
de mètres a blessé au cuir chevelu un ouvrier de la localité, M.
Maurice Gomont, 36 ans. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Des récoltes incendiées. -
Près de Vendeuvre, en bordure de la ligne de chemin de fer
Caen- Le Mans, un sinistre a ravagé plusieurs hectares de récoltes sur
pied.
Les
pompiers de Bernières-d'Ailly et de Saint-Pierre-sur-Dives ont
circonscrit le sinistre. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Des munitions sautent à Vendeuvre.
-
Le feu s'est déclaré dans les bois de Tilly où
travaillent plusieurs équipes de démineurs. Sous l'action de la
chaleur, des bombes et des obus ont explosé.
Une
déflagration particulièrement violente a été ressentie jusqu'à
Falaise, distante de 12 kilomètres. Un ouvrier démineur nommé Etot a
été blessé d'un éclat d'obus à la cuisse. ( Le Bonhomme Libre )
Juillet
1949
-
Au feu !.
-
La région de Falaise a été le théâtre cette semaine d'une
série d'incendies. A Bernières-d'Ailly, le feu à causé 90 000 francs
de dégâts dans un champ d'escourgeons appartenant à M. Vermes.
D'autres
feux ont été combattus à Clécy dans un bois de sapins, propriété
de Mme Ferté préjudice 100 000 francs et à Soumont-Saint-Quentin,
dans les bois de M. Paul Barbot. Une meule de paille à flambé chez M.
Dubois, à Grisy, cependant qu'à Vendeuvre, les pompiers
de Saint-Pierre-sur-Dives se rendaient maîtres de deux autres sinistres
qui menaçaient d'anéantir un immeuble à Mme Bellais, un baraquement
voisin de la ligne de chemin de fer et des récoltes. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Respect à l'autorité !
- Au
cours d'une enquête relative à un vol, Auguste Labiche, 50 ans,
ouvrier agricole à Morières, a injurié et porté la main sur un
gendarme. Traduit devant le tribunal des flagrants délits, à Falaise,
le délinquant a récolté 15 jours de prison. ( Le Bonhomme Libre )
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