Février
1831 -
Incendie. -
Le 19 de ce
mois, un incendie causé par imprudence, a consumé sept maisons dans la
commune de Versainville, arrondissement de Falaise.
Grâce
au zèle des pompiers et d'une foule d'habitants de Falaise, qui se portèrent
en toute hâte sur les lieux, on parvint après trois heures d'un
travail très actif à arrêter les progrès du feu, qui menaçait
plusieurs corps de bâtiments voisins.
M.
le principal du collège se rendit aussi à Versainville, accompagné
des élèves les plus forts, qui tous rivalisèrent de zèle et d'ardeur
avec les habitants pour empêcher l'incendie d'étendre ses ravages. (Le
Pilote du Calvados)
Mars
1849 -
Nouvelles Diverses. - Quoique
favorisée par un temps assez beau, la foire de la Mi-Carême a été
des plus médiocres. Les chevaux se sont fort mal vendus ; ils étaient
cependant offerts à vil prix.
Le
commerce de détail n'a pas fait de brillantes affaires, cependant, la
foule était considérable, et tous nos marchés présentaient un aspect
très animé, [Pilote du Calvados.)
—
Une découverte, qui intéressera sans doute la science archéologique,
vient d'avoir lieu dans l'arrondissement de Falaise ; c'est une charte
d'un Guillaume de Villy, faite en faveur de l'abbaye de Saint-André.
Cette charte quoique ne portant aucune date, appartient au XIIIe
siècle, car elle a été faite sous l'épiscopat de Lisiard, évêque
de Séez, qui vivait alors.
Cette
curieuse pièce est entre les mains de M Janvrain, instituteur à
Versainville, membre de la société des antiquaires de Normandie,
qui en a fait la découverte. Elle porte donation de la dîme des
revenus d'un seigneurs de Feuguerolles et de Guillaume de Villy.
(Journal de Falaise.)
—
Un habitant de Livry a fait le pari de boire dans l'espace de six
heure un litre et demi d'eau-de-vie ; à peine ce malheureux était-il
arrivé au quart de sa tâche, qu'il a succombé.
(source Journal de Honfleur)
Avril
1858 - On lit dans
« Le Messager de la Charité ».
- Dernièrement,
nous écrit M. l’inspecteur de l’instruction primaire de l’arrondissement
de Falaise, M. Françoise, instituteur public à Versainville, près
Falaise, s’étant cassé la jambe en revenant de donner
une leçon, fut obligé de garder le lit pendant sept semaines par suite
de ce funeste accident.
Pendant
ce temps, dans le seul intérêt de ce malheureux père de famille, M.
l'abbé Lesieur, curé de la paroisse, fit régulièrement l’école à
la place du blessé. Un pareil fait, si honorable pour celui qui en est
l’auteur, n’a pas besoin de commentaire. (Source : Le journal
de Honfleur)
Janvier
1870 -
Fait divers.
- Le dix
janvier, dans la matinée, un affreux accident a en lieu au moulin de la
Vallée, commune de Versainville, canton de Falaise.
Le
sieur Fleury, meunier, et sa femme étaient occupés dans l'intérieur
du moulin, à monter des sacs de blé. Tout à coup, les jupons de
madame Fleury se trouvent enroulés autour de l'arbre vertical et de
transmission, d'une façon si malheureuse, que la pauvre femme est
fortement serrée contre l'arbre et par ses jupes et par une corde
autour de laquelle elle avait le bras gauche engagé.
Aux
cris poussés par l'infortunée, au désordre qui règne dans les
cordages, M. Fleury pressent un accident. Il descend précipitamment de
l'étage supérieur où il se trouvait en ce moment, et court bien vite
baisser la vanne, mais, malgré toute sa diligence et sa célérité,
lorsqu'il revient pour retirer sa femme de l'horrible position qu'elle
occupe, il constate que le bras gauche de l'infortunée est horriblement
mutilé et fracturé à deux endroits. Madame Fleury était enceinte et
dans le septième mois de sa grossesse. À peine eut-elle reçu les
premiers soins, qu'elle se trouva prise des douleurs de l'enfantement et
mit au monde un enfant du sexe féminin, qui vit et paraît se bien
porter.
Mardi
matin, MM. les docteurs Bodey, Turgis et Liette, après avoir examiné
les graves désordres de la blessure, ont décidé, d'un unanime accord,
qu'il y avait lieu de procéder
à l'amputation du bras de Mme Fleury.
L'opération a été faite immédiatement. On espère sauver la mère et
l'enfant.
Il
résulte des déclarations des époux Fleury, qu'on peut attribuer cet
accident à un défaut de précaution d'abord, ensuite a un
étourdissement dont la victime aurait été atteinte en travaillant.
Mai
1871 - Fait
divers.
-
Le 28 mai, vers dix heures et demie du soir, un incendie
présumé accidentel a détruit un corps de bâtiment à usage de
bergerie, situé à Versainville. Perte, 900 fr. Assurée.
Janvier
1874
-
Une histoire de
jour de l'an !
- C'est
Joliveau, maçon à Versainville, qui en est le héros.
Rentrant
le 31 au soir, quelque peu pompette :
—
Tiens, se dit notre homme, si j'profitiomes d'l'occasion pour aller
souhaiter la bonne année à Catin, ma voisine.
Aussitôt
dit, aussitôt tenté...
Joliveau
se dirige vers la porte de la voisine.….. lève la clanche.…..
avance vers le lit….. et à la place que doit occuper sur l'oreiller
la tête de Catin, il approche ses lèvres grosses et rouges…..
—
Mais, sapristi, comment, donc qu' t'es couchie, Catin, murmure le galant
Voisin….. c'est pas ta goule, cha !
Joliveau,
pour bien s'en convaincre, approche une deuxième fois ses lèvres…..
un beulement répond à cette nouvelle accolade.
V
là le gas pris de peur, il crie au secours, les voisins accourent avec
des lanternes, et jettent un peu de clarté sur cette scène.
Joliveau
s'était trompé, au lieu
de la porte à Catin, il avait pris celle de l’étable, et au lieu de
donner un bécot à sa voisine, il avait embrassé un veau de six
semaines…….
Mars
1877
-
Révision. -
Les
opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de
la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle
que c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui
doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il
peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le
tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à
cet effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation
agricole, industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour
leur compte ou pour celui de leurs parents, il est indispensable qu'ils
ne soient pas enlevés immédiatement à leurs travaux.
Mars
1877
-
La température. -
Le
temps est toujours très mauvais. Pendant qu'il pleut ici, ils neige
dans l'est. En Russie, la reprise du froid a fait descendre le
thermomètre jusqu'à vingt-huit degrés au-dessous de zéro.
Mars
1877
-
La récolte du cidre et du vin.
- La
quantité, de cidre
récoltée en 1876, est évaluée approximativement à 7
036 000 hectolitres,
elle est inférieure de 11 221
000 hectolitres à la récolte de 1875, et beaucoup au-dessous de la
moyenne des dix dernières années, qui est de 10 093 000 hectolitres.
La récolte des vins, en 1876, est évaluée à 41 848 000 hectolitres,
c'est-à-dire à la moitié de la récolte précédente, qui avait
atteint 83 632 000 hectolitres environ.
Mars
1877
-
Un homme écrasé. -
Mardi,
à 5 heures du soir, le nommé Michel-Parfait Lebourgeois, marchand de
fromages à Boissey, est tombé accidentellement d'une voiture
qu'il conduisait sur la route nationale n° 4 de Falaise à Rouen,
territoire de la commune de Versainville, La mort a été instantanée.
Décembre
1879 -
Accident.
- Une
charrette appartenant à M. Désiré Dumont, meunier à Versainville, et
conduite par lui, a été brisée le 30 novembre dernier, au passage à
niveau de la route de Falaise à Livarot, par un train se dirigeant sur
Berjou-Cahan.
Le
conducteur et le cheval n'ont pas été blessés. Le cheval a été
effrayé par le bruit du train et a franchi la barrière, malgré les
efforts de son conducteur.
Avril
1890 -
Un incendie.
- Un
incendie a détruit un hectare et demi de jeunes sapins dans un bois
appartenant à la commune de Versainville. Le feu a été mis à de
l'herbe sèche au pied des sapins. Perte 500 fr.
Octobre
1891 -
Une victime du travail. -
Jeudi, à Falaise, le
sieur Ferdinand Lecouvreur, 55 ans, maçon, demeurant à Versainville,
était occupé à poser une pierre de 600 kilog. environ, devant former
le couronnement d'une porte de l'habitation appartenant au sieur Sebire,
rue des Prémontrés. Un faux mouvement sans doute fit basculer cette
pierre sur une des jambes de ce malheureux, qui a été pour ainsi dire
broyée.
Janvier
1898 -
Audacieuse
tentative de vol. -
L'autre
nuit, des cambrioleurs ont pénétré dans la salle à manger du
château de Versainville par une fenêtre donnant sur le parc et qui
fermait mal et ont fait main basse sur l'argenterie. Le comte de
Versainville, réveillé par le bruit de sa porte que l'on essayait de
forcer, donna l'éveil aux gens du château et tout le monde fut vite
sur pied, mais les cambrioleurs avaient déguerpi. On trouva dans la
salle à manger les lustres allumés, des verres de vin servis, et
l'argenterie éparse sur les meubles. La gendarmerie recherche
activement ces audacieux voleurs.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Suicides. -
Le
sieur Aimable Dupont, 50 ans, domicilié au Mesnil-Au-zouf, s'est coupé
la gorge d'un coup de rasoir, à Montchauvet, près Bény-Bocage, chez
sa mère, 70 ans, où il travaillait plusieurs jours par semaine. Il a
expiré au bout de quelques heures. On dit que le désespéré se serait
suicidé parce qu'une jeune fille du Mesnil-Auzouf, qui fut quelque
temps au service de la mère de Dupont, serait enceinte de ses
oeuvres.
—-
Une jeune fille de 18 ans 1/2, jouissant de la meilleure réputation,
s'est jetée dans l'étang du château de Versainville, près Falaise.
Le valet de chambre de M. de Versainville
se jeta dans l'eau et parvint à ramener le corps au bord de
l'étang, mais la mort avait déjà fait son oeuvre.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 -
Victime de l'ivresse. - On a trouvé à Versainville, près Falaise, sous les murs du
parc du château, le cadavre d'un domestique de ferme connu sous le nom
du père François et âgé de 45 ans. On suppose qu'étant ivre, il est
tombé. La terre et les feuilles entrées dans sa bouche l'ont
étouffé.. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1901 - Suicide.
- Le
sieur Martial Graffet, 20 ans, demeurant à Versainville, près Falaise,
s'est tué en se tirant un coup de revolver au cœur. Le motif du
suicide est inconnu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1901 - La rage. -
Un chien, reconnu enragé, a été tué
à Versainville, près Falaise. Six autres chiens et un mouton qu'il
avait mordus ont été abattus. Le sieur Chevalier, demeurant à
Falaise, faubourg St-Laurent, qui avait été mordu à la main par
l'animal, est parti pour l'institut Pasteur. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1903 - Mort de Froid. -
Le
cadavre du sieur François Sébire, 66 ans, journalier à Versainville,
près Falaise, qui était disparu depuis deux jours, a été trouvé sur
un chemin, par sa fille. Le malheureux avait succombé à une congestion
occasionnée par le froid. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - Domestique rancunier.
- Pierre
Louvet, 38 ans, à Epaney, sorti depuis quelques jours de la prison de
Falaise, en voulait au sieur Ferdinand Sevestre, 77 ans, cultivateur à
Versainville, chez lequel il avait été domestique. Le trouvant dans un
champ, il se jeta sur lui, cherchant à le frapper avec un couteau. Aux
cris du vieillard, des personnes accoururent qui désarmèrent Louvet.
Plainte
a été portée contre lui. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1915 -
La Peur des boches. -
A
Versainville, près
Falaise, la veuve Houguet, 37 ans, s'est jetée dans son puits d'où on
a pu la retirer à temps. La pauvre vieille avait eu l'imagination
frappée par les cruautés commises par les Allemands, et elle
préférait se suicider, a-t-elle déclaré, plutôt que d'être tuée
par les Boches, coupée en morceaux et jetée
en pâture aux porcs.
Avril
1916 -
Outrages. -
Dans la soirée du 23 mars, M. Née, garde-champêtre à
Versainville, sortait de chez Mme Jourdain, lorsque Almire Leménager,
taupier au même lieu, l’interpella grossièrement en lui disant
qu’il avait fait injustement imposer son chien à la première
catégorie. Le garde-champêtre essaya en vain de lui faire comprendre
que cela était affaire des répartiteurs. Des injures le
remercièrent. Comme c’est la seconde fois que M. Née est outragé
par cet individu et pour le même motif, il a déposé une plainte contre
lui.
Septembre
1916
- Complicité de
désertion.
- On
a arrêté, ces jours-ci, à Bretteville-sur-Dives, une femme Duclos, 28
ans, qui, pour favoriser la désertion du soldat Bichot, lequel
n'avait pas rejoint son corps, à la suite d'un congé de convalescence
passé à Potigny, lui avait procuré des effets civils. Bichot a été
arrêté à Versainville. La femme Duclos, dont le mari est
mobilisé en Algérie, a une conduite déplorable, elle a été
condamnée déjà plusieurs fois. Elle est mère de deux enfants, qui
ont été confiés à l'Assistance publique.
Mars
1917 -
Suicide.
- M. Constant-Victor
Yvon, né le 23 octobre 1874, à Flers (Orne), a été trouvé pendu à
un pommier, à 200 mètres du village. Ce malheureux s'est suicidé
pour échapper à la misère.
Janvier
1918 -
Arrestation d’un déserteur.
-
Le 30
décembre,
dans
la matinée,
la gendarmerie
de Falaise
arrêtait
à Versainville,
le soldat
Bourdon,
Gaston-Charles,
28 ans,
mécanicien,
né
à Evron
(Mayenne),
soldat
au 5e
d'infanterie,
déserteur
de son
corps
où il
fut
reconduit
le même
jour,
à midi.
Dès
le soir,
cinq
heures profitant
du moment
de la
soupe
Bourdon
escalada
un mûr,
et
prit
de nouveau
la fuite.
La
gendarmerie,
aussitôt
prévenue,
se mit
à ses
trousses,
et le
déserteur fut
découvert
le 3
janvier,
à six
heures
du matin,
chez
son amie,
la veuve
Guillot.
née
Léontine
Capitrel,
âgée
de 24
ans,
demeurant
à Versainville.
Cette
dernière
portait
à manger
à Bourdon
dans
les Monts-d'Eraines,
près
du champ
de tir,
où il
s'était
réfugie
depuis
son évasion,
il se
cachait
dans
une bouverie,
et venait
coucher
à Versainville
pendant
la
nuit.
Bourdon
a été
enfermé
dans
les locaux
disciplinaires
de la
caserne
et soumis
à une
active
surveillance.
Sa maîtresse
la veuve
Guillot
a été
arrêtée
pour
recel
de déserteur.
ainsi
que sa
mère,
la nommée
Hougnot,
né femme
divorcée
de Capitrel,
demeurant
à Versainville.
Toutes
deux
ont été
écrouées
à la
maison
d'arrêt
de Falaise.
Avril
1919 -
La Police dans les Campagnes.
-
Les préfets ont adressé une circulaire aux maires de leur
département pour annoncer une modification de la police des villes et
des campagnes.
Devant
l'impuissance de certaines municipalités à réprimer les crimes et les
délits, elles auraient demandé au Ministre de l'Intérieur de créer
un système nouveau de policiers relevant du Gouvernement.
Ce
serait donc substituer à la police municipale une police
gouvernementale, à la gendarmerie de nouveaux gendarmes, aux gardes
champêtres de nouveaux gardes champêtres.
Voila
donc du coup tout le personnel municipal de police mis à pied, pour
être remplacé par un autre qui ne fera pas mieux.
Mais
on créera ainsi de nouveaux fonctionnaires qui recevront directement de
l'Etat de nouveaux traitements et qui enlèveront aux municipalités
toute initiative, toute responsabilité, tout intérêt même à la
répression des crimes.
Et
on parle de décentralisation !
La
commune de Versainville a pris une délibération dans laquelle elle
proteste contre le projet ministériel. Elle constate, avec raison, que
le Jour où on empêcherait les roulottes de parcourir les routes, on
éviterait beaucoup de crimes. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1920 -
Le feu. -
Un
violent incendie a éclaté, l'autre jour, dans la ferme exploitée par
M. Foyer, à Versainville, et a détruit un bâtiment à usage
d'étable, et grenier, renfermant 6 000 bottes de foin.
Le
sinistre est dû à l'imprudence d'un jeune domestique, Lucien Bernier,
15 ans, qui a mis le feu en allumant une cigarette. M. Foyer estime ses
pertes à 20 000 francs. On ignore
encore le montant de celles du propriétaire, le marquis de
Versainville, Il y a assurance pour le tout. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1923 -
Victime de son courage.
- Voyant
venir à vive allure un attelage sans conducteur, M. Léon Travers,
propriétaire à Versainville, canton de Falaise, s'est jeté
à la tête de l'animal afin de tenter de l'arrêter.
Ne
pouvant y réussir, M. Travers a lâché prise et une des roues de la
voiture lui a écrasé le pied. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923
-
Les chevaux et la chaleur.
-
Le
jeune René Jardin, 19 ans, cultivateur à Varsainville, canton de
Falaise, menait, dans la plaine, une faucheuse-lieuse. Il venait de
terminer la pièce lorsque l’un des chevaux, agacé de tourner sur
place, lança une ruade atteignant le jeune homme à la poitrine et lui
fracturant plusieurs côtes.
—
M. Hubert Hélène, 33 ans, domestique à Cintheaux, canton de
Brelteville-sur-Laize allait conduire un cheval au piquet dans un
herbage lorsque l'animal, ayant pris peur se cabra et envoya un coup de
pied à la tête du malheureux domestique. Grièvement blessé, M.
Hélène a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Traîné par un
cheval.
- M.
Marcel Jardin,
cultivateur, rentrait
des champs
à la ferme
monté sur
un cheval,
celui-ci ayant
pris peur
renversa son
conducteur dont
malheureusement
un pied
fut pris
dans les traits,
il fut
traîné ainsi
pendant, quarante
mètres par
la bête,
affolée. Le
docteur Saillant
a constaté
des contusions
sur tout
le corps
et quarante
jours de
repos seront
nécessaires
au blessé
pour son
rétablissement.
Septembre
1924 - Violent orage.
- Dans
la nuit
de samedi
à dimanche
vers 3 heures
du matin,
un violent
orage s'est
déclaré sur
Falaise et
ses environs.
La foudre
est tombée
en plusieurs
endroits, sans
causer d'accident
de personnes.
A Versainville,
la foudre
est tombée
sur un
arbre.
Février
1926 -
Médaille
militaire.
-
La médaille
militaire et
la croix
de guerre
ont été conférées
à la mémoire
du soldat
Moutier Robert-Octave,
du 119e
régiment d'infanterie,
mort pour
la France.
« Tombé
en brave
au poste
d'honneur
confié à sa
garde, le
29 octobre
1914, à la
ferme du
Luxembourg.
Croix de
guerre avec
étoile de
bronze.
La
famille
de ce
brave habite
Versainville.
Juillet
1926 -
Sans-gêne.
- Mme
Thouroude, débitante
à Falaise,
place
Belle-Croix,
possède
à Versanville,
une petite
maison
inhabitée
et un
champ
entouré
de ronces
artificielles, l'autre
jour,
Mme Thouroude
demanda
à M.
Travers,
cultivateur,
de lui
faucher
le foin
de son
champ,
celui-ci
se rendit
le lendemain
à la
propriété
de la
débitante
et constata
qu'il
n'y avait
plus
d'herbe,
celle-ci
ayant
été
pâturée,
une chèvre
et une
vache
y avaient
été
mises
au piquet.
Mme
Thouroude,
avertie,
porta
plainte
et
on
sut
que
que
les
animaux
appartenaient
à
Pierre
Legoux,
70 ans,
cultivateur,
né
à
Chènedouit
(Orne).
Celui-ci
déclara
qu'il
y
a
déjà
plusieurs
années,
il
louait
le
champ
à M.
Foyer,
propriétaire,
et
qu'il
croyait
avoir
encore
le
droit
d'y
faire
pâturer
ses
bestiaux,
mais
la
propriété
est
vendue
à
Mme
Thouroude
depuis
deux
ans
et
dont
le
préjudice
pour
cette
année
est
de
150
francs.
Juillet
1928 -
Cheval emballé.
- M.
Auguste Peschet,
cultivateur, revenait
du marché
de Falaise,
lorsque dans
le chemin
conduisant à sa
ferme, son
cheval attelé
à une charrette
normande
s'emballa, malgré
les efforts
faits par
le conducteur
qui, voyant
le danger,
avait sauté
à la
tête de
l'animal pour
le maintenir,
le cheval
traversa la
cour de la
ferme et
passa au
travers d'une
grande barrière
par suite
du choc,
l’équipage fut
rompu et
la voiture
très abîmée. Le
cheval, continuant
sa course, fut
retrouvé dans
un pré.
Les dégâts
sont importants.
Juin
1930 - Un bœuf électrocuté. - À
Versainville, canton de Falaise, un bœuf au pacage dans un
herbage, s'étant approché d'un poteau en ciment armé supportant la
ligne à haute tension, a été foudroyé. Le propriétaire M.
Picot, étant accouru, reçut une violente commotion, et le petit vacher
fut renversé par la secousse. D'après les techniciens, l'accident
serait dû à une fêlure d'un isolateur en verre : par suite de
l'humidité, le contact s'établit ainsi entre le câble et les parties
métalliques du poteau, autour duquel le sol se trouva imprégné
d'électricité. Le bœuf, étant venu être paître la, fut
électrocuté. Son propriétaire sera indemnisé par la société
d'électricité de Caen.
Mars
1932 - Vol
sacrilège.
-
M. l'abbé Tesson, curé
de Villy, desservant de Versainville, canton de Falaise, constatait
récemment, dans l'église de ce bourg, que deux troncs avaient été
ouverts. Le prêtre, qui n'avait pas recueilli les aumônes depuis une
quinzaine de jours, ne peut dire, même approximativement, quelle somme
les cambrioleurs ont pu emporter ni à quelle date exacte ils ont fait
le coup.
L'église
de Versainville est l'objet de fréquentes visites de fidèles à la
statue de St. Eutrone qui y laissent parfois des offrandes importantes.
(Bonhomme Normand)
Juillet
1932 -
Acharné à mourir. -
M.
Briard, garde-chef de Mme la marquise de Versainville, s'est tiré un
coup de carabine sous le menton et sa femme l'a découvert ainsi blessé
près de son habitation.
Il
y a quatre ans déjà, M. Briard, au cours d'une crise, avait voulu
attenter à ses jours avec un fusil de chasse et s'était grièvement
blessé à la figure. Détail particulièrement triste : le ménage a eu
18 enfants : 8 vivent encore avec les parents et le dernier a reçu le
parrainage du Président de la République. M. Briard a été
transporté à l'hôpital de Falaise. (Bonhomme Normand)
Août
1932 -
Et les mœurs ? -
On
se souvient de la tentative de suicide du nommé Briard, ex-garde-chasse
à Versainville, canton de Falaise. Une enquête vient d'être ouverte
sur une grave affaire de mœurs dont cet individu, aujourd'hui guéri,
se serait rendu coupable, en 1925, et peu de jours avant sa première
tentative de suicide. (Bonhomme
Normand)
Février
1937 -
Un vieillard brûlé vif. -
Lundi,
vers 18 heures, M. Prosper Faucon, âgé de 70 ans, domicilié chez ses
enfants, était assis dans sa chambre près de la cheminée, lorsque, en
se penchant, il tomba la tête en avant dans le foyer.
Le
vieillard, qui était impotent, ne put se retirer, quand sa fille, Mme
Ralu, arriva pour le secourir, le septuagénaire avait le crâne
horriblement brûlé, il mourut dans la nuit, après plusieurs heures
d'horribles souffrances. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Le désespoir d’un malade. - Malade
depuis déjà longtemps, M. Léon Liard, 66 ans, domicilié
chez
son
beau-frère, M. Auguste Peschet, à Versainville, manifestait de temps à l'autre l'intention
d’en
finir
avec
la
vie.
Mardi,
après avoir déjeuné comme de coutume, M. Liard alla travailler dans l'étable.
Comme
il
tardait
à
revenir, son
neveu, Raymond Peschet, alla voir ce qu'il faisait et le trouva pendu.
La
corde
fut
aussitôt coupée, mais tous les soins donnés au désespérée furent inutiles. Le docteur Legendre ne put que constater le décès .
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1941 -
Exercices de tirs de l'armée allemande
le 22
janvier 1941.
- Le
Préfet
du
Calvados
porte
à
la
connaissance
du
public
que
de
nouveaux
exercices
de
tirs
de
l'armée
allemande.
Auront
lieu
le
22
janvier,
de
9
heures
à
18
heures,
sur
le
Champ
de
tir
de
Falaise,
situé
sur
les
communes
de
Berniéres-d'AiIly,
Epaney,
Perriéres,
Olendon,
Eraines,
Damblainville, Versainville.
Les
limite
du
champ
de
tir
sont
indiquées par
des
tableaux
de
signalisation
(la
délimitation
exacte
du
champ
figure
sur
un
plan
déposé
à
la
mairie
de
chaque commune).
Il
est
interdit
de
circuler
sur
le
territoire du
champ
de
tir
pendant
les
tirs
sans
autorisation
spéciale de
l'armée
allemande.
L'agglomération
de
Sainte-Anne-d'Entremont
et
la
maison
située
à
l'entrée
de
la
route
conduisant
à la
route
nationale de
Falaise
à
Lisieux,
devront
être
entièrement
évacuées
de
8
heures
à
18 heures.
Pendant
les
tirs,
tous
les
travaux
dans
les
champs
et
les
bois
doivent
être
interrompus
à
l'intérieur
de
la
zone
dangereuse.
Les
animaux
en
liberté
sont
en
danger
et,
dans
l'intérêt
même
de
leurs
propriétaires,
doivent
être
retirés.
Pendant
la
durée
des
tirs,
toutes
les
routes
et
tous
les
chemins
traversant
le
champ
de
tir
sont
barrés.
Des
tableaux
indiquant les
dérivations sont
posés
et
les
chemins
et
les
routes
barrés
sont gardés
par
des
sentinelles.
Le
public
est
avisé
que
l'inobservation
des
prescriptions ci-dessus
indiquées est
susceptible
d'entraîner
les
plus
graves
inconvénients.
Février
1941 - Exercice de tirs de l'armée allemande.
- De de nouveaux exercices de tir auront lieu les 14 février et
22 février, 6 mars et 18 mars, de 9 heures à 18 heures, sur le champ
de tir de Falaise (Mise en batterie, au nord de Versainville).
Les
évacuations prévues devront être terminées une heure avant le début
de tirs. Par ordre des autorités allemandes, elles devront être
entièrement évacuées pendant les heures de tir, la localité de
Sainte-Anne-d'Entremont ainsi que la maison située à l'entrée de la
route conduisant d'Epaney à la route nationale de Falaise à Lisieux.
Septembre
1942 -
Trois condamnations. -
Pour
vol d'un veau, la nuit, dans un herbage, au préjudice de Mme Lebaud,
cultivatrice à Versainville, près Falaise, les nommés Fernand Montel,
31 ans, docker ; Maurice Allo, 20 ans, menuisier, et Robert Morant, 20
ans, ouvrier agricole, tous trois de Falaise, sont condamnés chacun à
2 ans de prison, mais les deux derniers avec sursis, par le Tribunal
Spécial de Caen, spécialement réuni pour cette affaire. (Bonhomme
Normand)
Octobre
1945 -
Comme au vaudeville. - M. Cussot garde-Chasse à Versainville, a surpris son
collègue Hérel, alors que celui-ci chassait sans autorisation sur les
terres de M. Brilland. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1945 -
Choses municipales.
- L’assemblée communale de Versainville a élu maire M.
Henri Picot et adjoint M. Moiseron.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1946 -
On a arrêté. - Maurice
Dupont, 23 ans, manœuvre à Versainville, engagé dans la Légion
Étrangère et recherché pour désertion.
A
Caumont-sur-Orne, un individu prétendant se nommer Letourneux et
exerçant la profession de scieur de bois ; sa véritable identité
est Marcel Derencourt, 25 ans, secrétaire
à Paris, recherché pour vols, trahison et atteinte à la sûreté
extérieure de l’État. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
Des travaux au château de Versainville.
–
Le magnifique domaine dont nous annoncions récemment l’acquisition
par la Société Ford, qui se propose d’y installer une colonie de
vacances, va être l’objet d’importants travaux. A cet effet, l’acquéreur
a obtenu des Beaux-Arts l’autorisation d’édifier une seconde aile.
Les communs seront aménagés en clinique. Une première tranche de 15
millions de travaux va être entreprise. Un personnel de 60 hommes et
femmes sera pris sur place et, en 1948, la colonie abritera en
permanence une centaine d’enfants. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Juin
1948 -
Chose promise chose due.
- Pris
de remords d'avoir frappé sans motif M. Hector Pighi, 48 ans, cimentier
à Versainville, le nommé Marc Vincent 22 ans, mécanicien, reconduisit
sa victime à son domicile et lui versa une indemnité de 500 francs
pour « arranger l'affaire ». Il s'était aussi engagé,
paraît-il, à payer les frais médicaux et pharmaceutiques ainsi que
les jours de repos de M. Pighi, celui-ci se voyant rien venir à porter
plainte. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1948 -
La mort qui rode. - Alors
qu'il se rendait à son travail à Versainville, M. Charles Patoche, 66
ans, ouvrier peintre, demeurant à Falaise, faubourg Saint-Laurent,
s'est affaissé foudroyé par une rupture d'anévrisme. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Les voleurs de bestiaux approvisionnaient un boucher.
- Il
y a deux mois, un bœuf était volé à Versainville, dans l'herbage de
M. Oriot. Le 8 juillet, une
vache disparaissait de l'herbage de M. Marcel Jardin, toujours à
Versainville. Pour sortir la bête, les voleurs avaient cisaillé la
clôture.
L'enquête
conduisit les gendarmes de Falaise à Damblainville où ils
questionnèrent les commis de la boucherie Jean Martin. Ceux-ci
déclarèrent que le matin du 8 juillet, il avaient trouvé, attachée
dans l’étable, une vache qu'ils avaient abattue sur l'ordre de leur
patron. La bête correspondait au signalement de celle volée à M.
Jardin.
Interrogé
Martin donna une explication qui, par la suite, fut reconnue
mensongère. Il avoua enfin que la bête lui avait été amenée par son
ami Eugène Busnoult, manœuvre à Versainville. Celui-ci passa
également des aveux.
En
compagnie d'un nommé Edmond Simonet, maçon, Busnoult avait volé les
deux animaux dans le but d'aider Martin qui se trouvait dans une
situation financière assez embarrassée. Les deux hommes lui avaient
même promis de lui fournir une autre bête.
Martin
avait versé à ses amis 20
000 francs au total. Il prétend ce que contestent Busnoult et Simonnet
qu'il ignorait tout de leurs agissements. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Un drame du désobusage à Versainville.
-
Trois ouvriers de l'entreprise Metal-Fer étaient occupés dans
les Monts d'Eraines à des travaux de désobusage
lorsque soudain un engin fit explosion tuant sur le coup, M. Ernest
Lemarchand, 39 ans, domicilie à Houlgate.
Atteint
également par des éclats du projectile, ses deux camarades furent
transportés à l'hôpital de Falaise ou l'un d'eux, M. Roger Provost,
37 ans, demeurant à Ifs, ne tarda pas à succomber. Le troisième, M.
Alexandre Papillon, 34 ans, de Crèvecoeur-en-Auge, a été moins
grièvement blessé.
M.
Lemarchand laisse une veuve et neuf enfants. M. Provost était marié et
père de cinq enfants. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Une vieille habitude. - Transformé
en travailleur libre, l'allemand Werner Kinger ne l'avait pas été pour
autant en honnête homme. Cet ancien soldat d'Hitler vient d'être
arrêté pour vois au préjudice de son patron, M. Bossut, de
Versainville. Il a dérobé à celui-ci une vingtaine de kilogs de
petits pois qu’il se proposait de vendre afin de s’offrir des
cigarettes, et de la farine que deux de ses camarades ont emporté en
Allemagne au cours d'une permission. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1950 -
Versainville a honoré ses morts.
- Pour
rendre hommage à la mémoire des victimes civiles de la dernière
guerre nées ou domiciliées dans leur commune, les habitants de
Versainville ont fait ériger un mémorial qui a été apposé sur le
mur extérieur de l'église, dont l'inauguration a eu lieu sous la
présidence du docteur Cailloué, conseiller général. Une messe fut
célébrée par M. le curé de Damblainville, desservant de la commune,
qui donna l'absoute.
Devant
la plaque due au ciseau de M. Guénolé, un artiste falaisien de talent,
le maire, M. Picot, rappela le souvenir des victimes : Mmes Aubin,
Baudron, Guérin ; M. le comte de La Rochefoucault, MM. Dumont,
Ménager et Sevestre. ( Le Bonhomme Libre )
Février
1950 -
Une rallonge pour les chasseurs de Versainville.
- Les
chasseurs de la commune sont informés qu'une autorisation de
destruction de lapins, au fusil, est accordée jusqu'au 31 mars sur les
terres de la société de chasse de Versainville. L'autorisation est
valable deux jours par semaine à raison de huit fusils à la fois.
Pour
plus amples renseignements s'adresser à M. Picot, maire. ( Le Bonhomme
Libre )
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