15 Mai 2025

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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VERSON

Canton d'Évrecy

Les habitants de la commune sont nommés les Versonnais et les Versonnaises.

Avril 1829   -   Crime ou mort naturelle ?   -   Le nommé Paul-Zacharie Jouanne, meunier à Verson, s'était marié, il y a 18 mois, contre le gré de ses parents, et cependant il traitait avec beaucoup de dureté l'épouse de son choix, cette malheureuse s'était plainte des mauvais traitements de son mari, il lui donnait souvent, disait-elle, des coups sur les reins, sur le ventre, elle avait au cou une marque de sang qu'elle prétendait avoir reçue de la main de Jouanne, qui avait voulu l'égorger, elle se disait enceinte de deux mois. Cette femme, âgée de 23 ans, meurt, il y a peu de jours, et il n'est qu'une voix dans la commune pour désigner son mari comme l'auteur de sa mort.

La justice s'est aussitôt transportée sur les lieux, Jouanne a été conduit en prison, et l'instruction de cette affaire va commencer. Toutefois le certificat du médecin qui a soigné la femme Jouanne, atteste qu'elle est morte d'une fièvre putride, et qu'il n'a remarqué aucun indice de violences exercées sur elle. Il est donc probable qu'on ne pourra établir que sa mort ait eu lieu par suite des mauvais traitements, mais la voix publique flétrira du moins l'horrible conduite du prévenu, et ses remords seront une punition à laquelle son âme ne sera pas sans doute assez endurcie pour pouvoir le soustraire. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Mai 1830   -   Décès du vénérable curé Fanet.   -   M. Fanet, curé de Verson, est mort le 30 avril dernier, âgé de prés de 80 ans. Les habitants de sa commune le pleurent amèrement, ils regrettent en lui le meilleur des prêtres, le modèle de toutes les vertus, nul ne comprit mieux les devoirs de son ministère, nul ne s'en acquitta avec plus de zèle.

La chaire évangélique fut pour lui le siège du bon père de famille, du haut duquel, au milieu de ses enfants, il conversait avec eux sur les devoirs de l'honnête homme et du vrai chrétien. Ses aumônes étaient faites avec tant de bonté, que le Pauvre honteux pouvait les recevoir sans rougir, elles étaient si abondantes, que souvent il s'impose des privations.

Ce n'est qu'en cessant de vivre qu'il a cessé de faire du bien.  (Le Pilote du Calvados)

 

Avril 1830   -  Police correctionnelle.   -   Pendant le carême dernier, un individu, cantonnier sur la route de Vire, voulant probablement se soumettre aux observances et faire maigre, alla visiter le poulailler du sieur Jardin,  aubergiste à Verson, chez lequel il demeurait depuis long-temps, et il y prit quelques œufs qu'il déposa dans une boîte sur la cheminée de la salle où il couchait.

La dame Jardin, en donnant son coup d'œil de maîtresse, découvrit le nid et les œufs, et se doutant bien que ses poules n'étaient pas venues pondre sur une cheminée, elle porta de suite ses soupçons sur son locataire.

L'instruction a démontré qu'en effet cet individu avait soustrait les œufs, mais n'a pas suffisamment établi que la soustraction eût le caractère frauduleux nécessaire pour constituer le délit de vol. Le prévenu a donc été acquitté sur ce chef, pour lequel le tribunal aurait été forcé de lui infliger une année d'emprisonnement au moins, si la culpabilité eût été reconnue. Mais un autre fait reproché au prévenu, le vol de deux petits morceaux de fer, étant demeuré constant, il a été pour ce délit condamné seulement à 16 francs d'amende et aux dépens, le tribunal ayant considéré la modicité de la soustraction et l'existence de quelques circonstances atténuantes. (Le Pilote du Calvados)

 

Septembre 1830    -    Souscription.   -   En faveur des veuves et des orphelins des victimes tuées à Paris le 27, 28 et 29 juillet 1830.

Au bureau du Pilote( 9º. liste ).

MM. Jouin, maire de Verson, 5 fr. ; Jean-Baptiste Leduc, adjoint, 5 fr. ; Jean-Baptiste Mahyer, percepteur, 5 fr. ; Gambier,  officier retraité, 5 fr. ; Delaunay, capitaine retraité, 5 fr. Lejeune, P. J., capitaine, 5 fr. ; Paul-Alexandre Lepelletier, 5 fr. ; Marc, maire de Mathieu, 10 fr. ; Bellier fils, propriétaire à Cully , 5 fr. ; Castel géomètre du cadastre, 5 fr. ; Jobert père, propriétaire, 20 fr. 

Souscription ouverte à Argences, en l'étude de Me Hoguais, notaire, 103 fr.

Souscription ouverte à Villers, en l'étude de Me Langlois, notaire, 32 fr. 30 c. Gosse, huissier à Douvres, 5 fr. ; Daubert, directeur des postes à la Délivrande, 5 fr. ; Fournier, capitaine retraité, à Erne, 15 fr. ; Fitz-Gérald, écuyer irlandais, 10 fr. ; Révérend, chef de bataillon retraité, 5 fr. Collecte faite à Banneville, lors de l'inauguration du drapeau, déposée par M. Denis, maire, 44 fr. 30 c. Boullin jeune, 10 fr. ; Simon, J. B., et son petit fils Léon, 6 fr. La première compagnie de chasseurs de la garde nationale de Caen, produit d'une collecte faite à la suite d'un banquet, 88 fr.

Souscription ouverte à Goustranville-Saint-Clair, déposé par M. Hoybel, maire, 160 fr. ; François Lecael, garde champêtre, à Carpiquet, 3 fr. ; Laurent l'aîné, maire à Carpiquet , 10 fr. (Le Pilote du Calvados)

 

Septembre 1833    -    Un incendie.   -   Hier, sur les dix heures du matin, le feu a consumé environ deux hectares de vignons sur une bruyère dépendant de la commune de Verson. Cet accident ne peut être attribué qu'à l'imprudence, et le dommage est peu considérable. On est parvenu a éteindre l'incendie au moment où il allait se communiquer à un bois voisin. (Mémorial du Calvados)

 

Août 1842    -  Nouvelles locales.   -   Depuis huit jours, sous une influence atmosphérique dont la cause est inconnue, il s'est développé dans la plante d e colza une espèce de chenille noire qui cause les plus grands ravages. Ce fléau est, dit-on, presque général dans la plaine de Caen, dans plusieurs contrées, la dévastation causée par cet insecte est telle que quelques cultivateurs ont pris le parti de semer une seconde fois. Le temps est favorable à cette opération de laquelle on espère de bons résultats.

Dans les champs où le ravage n'est pas encore considérable, on prétend que l'on arrêterait le mal en se servant de la chaux on poudre. Différents cultivateurs emploient ce moyen.

Il y a six ou sept ans, le même insecte occasionna dans la plante des ravages semblables. De fortes pluies survinrent à temps pour le détruire et sauver une partie de la plante.  On espère que la grosse pluie versée sur tout le pays par l'orage de la nuit dernière aura un effet salutaire contre cette plaie de l'agriculture.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1842    -  Nouvelles locales.   -   La semaine dernière, le sieur Lerebourg, domestique chez M. Lavarde, à Verson, était monté sur le devant de sa charrette, et se rendait aux champs où il prenait le grain pour le transporter à la ferme. Dans le trajet, les chevaux s'étant emportés, le malheureux domestique fit de vains efforts pour les arrêter, et tomba sous la roue qui lui broya la tête. Il est mort sur la place.

Quand donc les conducteurs de charrettes comprendront-ils tout le danger qu'ils courent en s'asseyant ainsi sur le devant de tours voitures ?

Il n'est pas de semaine, depuis près de six mois, que nous n'ayons de tels accidents à déplorer.

Encore une fois, des mesures de police devraient être prises à cet égard. (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Janvier 1844   -  Nouvelles du département.   -   Le 25 juin dernier, jour de la Fête-Dieu, vers 10 heures du matin, la procession de la commune de Verson se trouvait sur la grande route qui traverse cette commune, une des voitures de l'entreprise des messageries Laffitte, Caillard et compagnie, venant de Caen, se dirigea sur le côté de la route occupé par la procession, les chevaux ayant atteint et renversé la veuve Leduc, deux des roues de la voiture lui passèrent successivement sur la jambe et la blessèrent très grièvement. 

La veuve Leduc a intenté, devant le tribunal civil de Caen, une action en réparation du préjudice qu'elle a éprouvé ; une enquête a eu lieu, et le tribunal ayant reconnu que le sieur Fabre, conducteur, et le sieur Corbel, postillon, ont été, par leur imprudence ou leur négligence, la cause des blessures de cette femme, ils ont été condamnés envers elle, par jugement du 4 de ce mois, à quinze cents francs de dommages - intérêts et aux frais du procès. 

Les sieurs Laffitte, Caillard et compagnie , et le sieur Hardy, relayeur, auquel appartenaient les chevaux conduits par le postillon Corbel, ont été déclarés passibles de cette condamnation, comme civilement responsables de leurs préposés qui ont causé le dommage dans les fonctions auxquelles ils les avaient employés. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1853   -   Un vol.   -   Dimanche 30 octobre dernier, un vol, commis avec violence et accompagné de circonstances, les plus odieuses, a eu lieu dans la commune de Verson. Le sieur Chesnée, qui en a été victime, est très gravement blessé à la tête. Le voleur lui a soustrait sa bourse, qui renfermait 70 fr. environ.

Chesnée se rendait samedi soir à Verson par un chemin de traverse, il marchait accompagné de Gouville, jeune homme de Verson, déjà repris de justice. Ce misérable se jeta sur lui, le terrassa à trois reprises différentes, et le frappa à la tête à coups redoublés d'une pierre qu'il tenait à la main, jusqu'à ce que Chesnée ne donnât plus signe de vie.

Gouville a été arrêté le lendemain 31 octobre. On nous assure qu'il a fait les aveux les plus complets. Il soutient, toutefois, qu'il n'a voulu que voler Chesnée, et qu'il n'avait point l'intention de lui donner la mort. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1860   -   Un coup de pied.   -   Lundi dernier, le sieur Darry, de Verson, qui se trouvait sur les fossés Saint-Julien, a reçu un violent coup de pied de cheval. Il a été transporté à l'Hôtel-Dieu dans un état assez alarmant. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1861   -   Un incendie.   -   Le 12 du courant, vers cinq heures du soir, un commencement d'incendie a éclaté en la commune de Verson, dans une étable, et a consumé environ 400 gerbes d'orge et 55 bottes de fourrage, au préjudice du sieur Néel (Arsène), cultivateur.

La perte est estimée a 500 fr. Les bâtiments ont été préservés.

La cause de ce commencement d'incendie est attribuée aux enfants dudit Néel, qui ont mis le feu aux gerbes d'orge en s'amusant, dans cette étable, avec des allumettes chimiques.

Les bâtiments étaient assurés, mais les récoltes ne l'étaient pas. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Septembre 1861   -   Un incendie.   -  Jeudi dernier, vers onze heures du matin, un incendie s'est déclaré dans la commune de Verson, et a réduit en cendres l'auberge tenue par les frères Lepeltier, marchands de dentelles. Cette maison, composée de trois pièces au rez-de-chaussée et de quatre autres pièces au premier, avait sur le derrière une écurie, une grange, une cave et un hangar.

Tout a été la proie des flammes, ainsi qu'une grande partie du mobilier. On a à déplorer également la perte d'une grande quantité de gerbes de blé, d'eau-de-vie et de vin.

Les dommages causés par ce nouveau sinistre sont évalués, dit-on, à 30 443 fr., le tout était assuré.

Les causes de cet incendie sont, jusqu'à ce moment, restées inconnues.

Il y a huit jours déjà un incendie, au domicile du sieur Néel, avait jeté l'effroi dans cette commune. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Juin 1862   -   Un incendie.   -   Avant-hier, vers 9 heures du matin, un incendie s'est manifesté à Verson et a réduit en cendre un corps de bâtiment composé de quatre habitations, appartenant aux sieurs Castel (Jean-Jacques), charpentier ; Liétot (Charles), journalier ; Hue (Alexandre), tailleur d'habits, et Barbry (François), tisserand.

Le sieur Castel avait loué sa maison au sieur Viray (Victor). Tout le mobilier a été brûlé.

La perte est estimée approximativement à la somme de 4 320 fr. L'immeuble était assuré, malheureusement le mobilier ne l'était pas.

Cet incendie est attribué à des enfants qui auraient été jouer avec des allumettes chimiques sous un hangar renferment de la paille de colza, situé derrière le bâtiment incendié. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1863   -   Deux incendies malveillants.     -   Depuis quelque temps, les incendies causés par la malveillance se multiplient dans notre contrée, de façon à jeter une certaine inquiétude dans la population rurale. Déjà nous en avons enregistré plusieurs dans nos précédents numéros.

Aujourd'hui, on nous écrit encore de Garcelles-Secqueville, canton de Bourguébus, que, vendredi soir, 25 octobre, un sinistre de cette nature, attribué à une main criminelle, a dévoré dans cette commune une meule contenant 4 400 gerbes d'orge, appartenant au sieur Larue (Gustave), cultivateur.

La perte s'élève à 3 300 fr., qui sont couverts par une assurance. La justice s'est transportée sur les lieux.

-       Le même jour, à huit heures du matin, un autre incendie, occasionné cette fois par des enfants qui s'amusaient à allumer du feu avec de la paille, a dévoré, à Verson, canton d'Évrecy, une maison d'habitation, une grange, une étable et une cave, appartenant à un sieur Tillard ; plus, 500 bottes de paille, appartenant aux époux Douville, locataires des immeubles incendiés.

La perte est évaluée à 1 055 fr. Le tout était, dit-on, assuré. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1863   -   Les journaux de Paris publient la note suivante.     -   On sait qu'un décret du 4 septembre dernier affecte une partie des fonds destinés aux constructions de maisons d'école à l'ameublement du logement personnel des instituteurs et des institutrices, sous la condition que les communes contribueront pour une moitié à l'acquisition de ce mobilier, qui sera leur propriété.

Le ministre de l'instruction publique a décidé, en conséquence, que tout projet de construction soumis à son approbation devra, à dater du 1er janvier prochain, comprendre cette dépense évaluée à 600 fr., et au moyen de laquelle les objets suivants seront achetés :

-       2 lits, 2 tables de nuit, 8 chaises, 2 tables rondes, une commode, une armoire, le tout en noyer ciré.

-       2 toiles à paillasse, 4 matelas, 2 traversins, 2 oreillers,

2 couvertures en laine, 2 couvertures en coton.

-       1 table de cuisine et 4 chaises de cuisine en bois blanc,

1 marmite en fonte, 3 casseroles, un seau.

Toutefois, l'acquisition d'un mobilier devra être faite, dès à présent, dans les communes où la direction de l'école serait confiée à un instituteur ou à une institutrice qui débuterait dans son emploi.

Les localités où il n'y a pas de mutation d'instituteur ou d'institutrice recevront également la subvention de 300 fr., dès qu'elles se décideront à acquérir le mobilier à l'usage personnel du maître ou de la maîtresse. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1863   -   Un incendie.     -    Dimanche dernier, la commune de Verson a été le théâtre d'un commencement d'incendie, qui a eu pour conséquence un douloureux événement.

Vers huit heures du soir, l'attention des habitants fut tout-à-coup attirée par une épaisse fumée qui s'échappait de la maison occupée par le sieur Binet, journalier. Persuadés qu'ils étaient en présence d'un incendie, les voisins s'empressèrent de pénétrer dans cette maison où le feu commençait, en effet, à exercer ses ravages. Le feu fut promptement éteint, mais on eut la douleur de reconnaître que l'auteur involontaire de cet incendie en avait été la victime, le nommé Binet, surpris par la fumée, n'avait pu échapper de son domicile et il n'avait pas tardé à être asphyxié.

Lorsqu'on l'a retiré, son corps portait déjà des traces de brûlures. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1865   -  Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. Lentaigne, Vice-presidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public.

-        Jacques-Victor Huet, à Verson, était employé en qualité de journalier par la veuve Lavarde. Il lui a pris une certaine quantité de poires, qu'il a vendues à Foucher, aubergiste à Venoix, pour la somme de 2 fr. Il avoue sa culpabilité, mais en réduisant le nombre des poires à vingt-cinq. Les renseignements obtenus sur son compte sont mauvais, il a déjà subi, le 7 janvier dernier, une condamnation correctionnelle pour vol de linge.

Le Tribunal lui inflige la peine de 15 jours de prison et 16 fr. d’amende.

Défenseur, Me  Engerand. (L’Ordre et la Liberté )

  

Décembre 1865   -  Le chemin de fer.   -   Le 1er janvier prochain, il y aura en France près de 14 000 kilomètres de chemins de fer d'exploités. (L’Ordre et la Liberté )

 

Décembre 1865   -  un interdit.   -   Un ordre a été transmis aux diverses gares de chemins de fer d'avoir à refuser le transport des saumons et des truites, dont la pêche et le colportage sont interdits en ce temps du frai par les nouvelles dispositions légales sur la pêche. (L’Ordre et la Liberté )

 

Juillet 1868   -   L'orage.    -   Samedi l'après-midi, la foudre est tombée à Verson, sur un corps de ferme, appartenant à Mlle Lavarde. Un incendie violent s'est bientôt déclaré. De prompts secours ont été portés par les voisins, les pompiers de Verson et de Bretteville-sur-Odon, accompagnés de leurs pompes et une partie de la compagnie de Fontaine-Etoupefour. Mais l'eau manquait. Les puits étant taris, l'Odon trop éloigné, on était réduit à employer l'eau de pluie elle-même, retenue au moyen de légers barrages établis au travers des chemins.

Aussi, a-t-on dû se borner à préserver les habitations voisines, laissant au feu, qui flambait encore dimanche matin, la part qu'il s'était faite.  

 

Juillet 1869   -   Fait divers.   -  Vendredi 16 courant, un vol avec effraction et bris de clôture, a été commis à Verson. Trois enfants, les frètes Lurisoy, en sont les auteurs. Ces trois précoces malfaiteurs, dont l'aîné n'a que 14 ans, ont brisé un carreau d'une maison isolée, habitée par Mme Leboulanger, et ont volé 104 fr. et divers effets d'habillement. Ces enfants ont été arrêtés.  

 

Juillet 1870   -  Avis.   -   Le maire de Caen prévient les habitants que les eaux du Petit-Odon seront détournées le samedi 6 août, afin que le curage puisse commencer le lundi 8 août sur le parcours de cette rivière, compris entre les Pierres-Ferrées à Verson et le pont St-Ouen à Caen. Le dimanche 14 août, les eaux du Grand-Odon seront détournées dans le Petit, et le curage de la partie de cette rivière comprise entre les Pierres-Ferrées à Verson et le Lycée à Caen, commencera le mardi 16 août. Le curage des Odons dans l'intérieur de la ville sera fait ultérieurement, lorsque les circonstances atmosphériques permettront à l'Administration de l'ordonner sans inconvénient pour la santé publique.

 

Juin 1872   -  Recensement.   -  D'après les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on, estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants, depuis le recensement de 1866.

 

Juin 1872   -  Fait divers.   -  M. l'abbé Lépée, curé de Verson, vient de mourir, dans sa 71e  année, après, une longue maladie qui l’à mené pas à pas au tombeau. M. Lépée était originaire de Caen, où résident encore plusieurs membres de sa famille.

 

Juin 1874   -   Voies de fait.  -  La femme Barbey, de Verson, qui a été condamnée dernièrement, en police correctionnelle, à 50 fr. d'amende pour injures au garde champêtre, est de nouveau poursuivie pour blessures à son mari, en le frappant à la tête avec un verre.  

VERSON   -   La Gare

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