Avril
1829
-
Crime ou mort naturelle ?
-
Le nommé
Paul-Zacharie Jouanne, meunier à Verson, s'était marié, il y a 18
mois, contre le gré de ses parents, et cependant il traitait avec
beaucoup de dureté l'épouse de son choix, cette malheureuse s'était
plainte des mauvais traitements de son mari, il lui donnait souvent,
disait-elle, des coups sur les reins, sur le ventre, elle avait au cou
une marque de sang qu'elle prétendait avoir reçue de la main de
Jouanne, qui avait voulu l'égorger, elle se disait enceinte de deux
mois. Cette femme, âgée de 23 ans, meurt, il y a peu de jours, et il
n'est qu'une voix dans la commune pour désigner son mari comme l'auteur
de sa mort.
La
justice s'est aussitôt transportée sur les lieux, Jouanne a été
conduit en prison, et l'instruction de cette affaire va commencer.
Toutefois le certificat du médecin qui a soigné la femme Jouanne,
atteste qu'elle est morte d'une fièvre putride, et qu'il n'a remarqué
aucun indice de violences exercées sur elle. Il est donc probable qu'on
ne pourra établir que sa mort ait eu lieu par suite des mauvais
traitements, mais la voix publique flétrira du moins l'horrible
conduite du prévenu, et ses remords seront une punition à laquelle son
âme ne sera pas sans doute assez endurcie pour pouvoir le soustraire.
(Le Journal de Caen et de la Normandie)
Mai
1830 -
Décès du vénérable curé Fanet.
- M.
Fanet, curé de Verson, est mort le 30 avril dernier, âgé de prés de
80 ans. Les habitants de sa commune le pleurent amèrement, ils
regrettent en lui le meilleur des prêtres, le modèle de toutes les
vertus, nul ne comprit mieux les devoirs de son ministère, nul ne s'en
acquitta avec plus de zèle.
La
chaire évangélique fut pour lui le siège du bon père de famille, du
haut duquel, au milieu de ses enfants, il conversait avec eux sur les
devoirs de l'honnête homme et du vrai chrétien. Ses aumônes étaient
faites avec tant de bonté, que le Pauvre honteux pouvait les recevoir
sans rougir, elles étaient si abondantes, que souvent il s'impose des
privations.
Ce
n'est qu'en cessant de vivre qu'il a cessé de faire du bien.
(Le Pilote du Calvados)
Avril
1830 -
Police correctionnelle.
-
Pendant le carême dernier, un individu, cantonnier sur la route
de Vire, voulant probablement se soumettre aux observances et faire
maigre, alla visiter le poulailler du sieur Jardin,
aubergiste à Verson, chez lequel il demeurait depuis long-temps,
et il y prit quelques œufs qu'il déposa dans une boîte sur la
cheminée de la salle où il couchait.
La
dame Jardin, en donnant son coup d'œil de maîtresse, découvrit le nid
et les œufs, et se doutant bien que ses poules n'étaient pas venues
pondre sur une cheminée, elle porta de suite ses soupçons sur son
locataire.
L'instruction
a démontré qu'en effet cet individu avait soustrait les œufs, mais
n'a pas suffisamment établi que la soustraction eût le caractère
frauduleux nécessaire pour constituer le délit de vol. Le prévenu a
donc été acquitté sur ce chef, pour lequel le tribunal aurait été
forcé de lui infliger une année d'emprisonnement au moins, si la
culpabilité eût été reconnue. Mais un autre fait reproché au
prévenu, le vol de deux petits morceaux de fer, étant demeuré
constant, il a été pour ce délit condamné seulement à 16 francs
d'amende et aux dépens, le tribunal ayant considéré la modicité de
la soustraction et l'existence de quelques circonstances atténuantes.
(Le Pilote du Calvados)
Septembre
1830 -
Souscription. -
En faveur des
veuves et des orphelins des victimes tuées à Paris le 27, 28 et 29
juillet 1830.
Au
bureau du Pilote( 9º. liste ).
MM.
Jouin, maire de Verson, 5 fr. ; Jean-Baptiste Leduc, adjoint,
5 fr. ; Jean-Baptiste Mahyer, percepteur, 5 fr. ;
Gambier, officier
retraité, 5 fr. ; Delaunay, capitaine retraité, 5 fr. Lejeune, P.
J., capitaine, 5 fr. ; Paul-Alexandre Lepelletier, 5 fr. ;
Marc, maire de Mathieu, 10 fr. ; Bellier fils, propriétaire à
Cully , 5 fr. ; Castel géomètre du cadastre, 5 fr. ; Jobert
père, propriétaire, 20 fr.
Souscription
ouverte à Argences, en l'étude de Me Hoguais, notaire, 103
fr.
Souscription
ouverte à Villers, en l'étude de Me Langlois, notaire, 32
fr. 30 c. Gosse, huissier à Douvres, 5 fr. ; Daubert, directeur
des postes à la Délivrande, 5 fr. ; Fournier, capitaine
retraité, à Erne, 15 fr. ; Fitz-Gérald, écuyer irlandais, 10
fr. ; Révérend, chef de bataillon retraité, 5 fr. Collecte faite
à Banneville, lors de l'inauguration du drapeau, déposée par M.
Denis, maire, 44 fr. 30 c. Boullin jeune, 10 fr. ; Simon, J. B., et
son petit fils Léon, 6 fr. La première compagnie de chasseurs de la
garde nationale de Caen, produit d'une collecte faite à la suite d'un
banquet, 88 fr.
Souscription
ouverte à Goustranville-Saint-Clair, déposé par M. Hoybel, maire, 160
fr. ; François Lecael, garde champêtre, à Carpiquet, 3
fr. ; Laurent l'aîné, maire à Carpiquet , 10 fr. (Le Pilote du
Calvados)
Septembre
1833 -
Un incendie. -
Hier, sur les dix heures du matin, le
feu a consumé environ deux hectares de vignons sur une bruyère dépendant
de la commune de Verson. Cet accident ne peut être attribué qu'à
l'imprudence, et le dommage est peu considérable. On est parvenu a éteindre
l'incendie au moment où il allait se communiquer à un bois voisin. (Mémorial
du Calvados)
Août
1842 - Nouvelles locales.
- Depuis
huit jours, sous une influence
atmosphérique dont la cause est inconnue, il s'est développé dans la
plante d e colza une espèce de chenille noire qui cause les plus grands
ravages. Ce fléau est, dit-on, presque général dans la plaine de
Caen, dans plusieurs contrées, la dévastation causée par cet insecte
est telle que quelques cultivateurs
ont pris le parti de semer une seconde fois. Le temps est favorable à
cette opération de laquelle on espère de bons résultats.
Dans
les champs où le ravage n'est pas encore considérable, on prétend que
l'on arrêterait le mal en se servant de la chaux on poudre. Différents
cultivateurs emploient ce moyen.
Il
y a six ou sept ans, le même insecte occasionna dans la plante des
ravages semblables. De fortes pluies survinrent à temps pour le
détruire et sauver une partie de la plante. On
espère que la grosse pluie versée sur tout le pays par l'orage de la
nuit dernière aura un effet salutaire contre cette plaie de
l'agriculture. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1842 - Nouvelles locales.
- La
semaine dernière, le sieur Lerebourg, domestique chez M. Lavarde, à
Verson, était monté sur le devant de sa charrette, et se rendait
aux champs où il prenait le grain pour le transporter à la ferme. Dans
le trajet, les chevaux s'étant emportés, le malheureux domestique fit
de vains efforts pour les arrêter, et tomba sous la roue qui lui broya
la tête. Il est mort sur la place.
Quand
donc les conducteurs de charrettes comprendront-ils tout le danger
qu'ils courent en s'asseyant ainsi sur le devant de tours voitures ?
Il
n'est pas de semaine, depuis près de six mois, que nous n'ayons de tels
accidents à déplorer.
Encore
une fois, des mesures de police devraient être prises à cet égard.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1844 -
Nouvelles du département.
- Le 25 juin dernier, jour de la Fête-Dieu, vers 10
heures du matin, la procession de la commune de Verson se trouvait sur
la grande route qui traverse cette commune, une des voitures de
l'entreprise des messageries Laffitte, Caillard et compagnie, venant de
Caen, se dirigea sur le côté de la route occupé par la procession,
les chevaux ayant atteint et renversé la veuve Leduc, deux des roues de
la voiture lui passèrent successivement sur la jambe et la blessèrent
très grièvement.
La
veuve Leduc a intenté, devant le tribunal civil de Caen, une action en
réparation du préjudice qu'elle a éprouvé ; une enquête a eu lieu,
et le tribunal ayant reconnu que le sieur Fabre, conducteur, et le sieur
Corbel, postillon, ont été, par leur imprudence ou leur négligence,
la cause des blessures de cette femme, ils ont été condamnés envers
elle, par jugement du 4 de ce mois, à quinze cents francs de dommages -
intérêts et aux frais du procès.
Les
sieurs Laffitte, Caillard et compagnie , et le sieur Hardy, relayeur,
auquel appartenaient les chevaux conduits par le postillon Corbel, ont
été déclarés passibles de cette condamnation,
comme civilement responsables de leurs préposés qui ont causé le
dommage dans les fonctions auxquelles ils les avaient employés.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1853 -
Un
vol. -
Dimanche
30 octobre dernier, un vol, commis avec violence et accompagné de
circonstances, les plus odieuses, a eu lieu dans la commune de Verson.
Le sieur Chesnée, qui en a été victime, est très gravement blessé
à la tête. Le voleur lui a soustrait sa bourse, qui renfermait 70 fr.
environ.
Chesnée
se rendait samedi soir à Verson par un chemin de traverse, il marchait
accompagné de Gouville, jeune homme de Verson, déjà repris de
justice. Ce misérable se jeta sur lui, le terrassa à trois reprises
différentes, et le frappa à la tête à coups redoublés d'une pierre
qu'il tenait à la main, jusqu'à ce que Chesnée ne donnât plus signe
de vie.
Gouville
a été arrêté le lendemain 31 octobre. On nous assure qu'il a fait
les aveux les plus complets. Il soutient, toutefois, qu'il n'a voulu que
voler Chesnée, et qu'il n'avait point l'intention de lui donner la
mort. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1860 -
Un coup de pied. -
Lundi dernier, le
sieur Darry, de Verson, qui se trouvait sur les fossés Saint-Julien, a
reçu un violent coup de pied de cheval. Il a été transporté à l'Hôtel-Dieu
dans un état assez alarmant. ( L’Ordre et la
Liberté)
Septembre
1861 - Un incendie.
- Le
12 du courant, vers cinq heures du soir, un commencement d'incendie a
éclaté en la commune de Verson, dans une étable, et a consumé
environ 400 gerbes d'orge et 55 bottes de fourrage, au préjudice du
sieur Néel (Arsène), cultivateur.
La
perte est estimée a 500 fr. Les bâtiments ont été préservés.
La
cause de ce commencement d'incendie est attribuée aux enfants dudit
Néel, qui ont mis le feu aux gerbes d'orge en s'amusant, dans cette
étable, avec des allumettes chimiques.
Les
bâtiments étaient assurés, mais les récoltes ne l'étaient pas.
( L’Ordre et la Liberté )
Septembre
1861 - Un incendie.
- Jeudi
dernier, vers onze heures du matin, un incendie s'est déclaré dans la
commune de Verson, et a réduit en cendres l'auberge tenue par les
frères Lepeltier, marchands de dentelles. Cette maison, composée de
trois pièces au rez-de-chaussée et de quatre autres pièces au
premier, avait sur le derrière une écurie, une grange, une cave et un
hangar.
Tout
a été la proie des flammes, ainsi qu'une grande partie du mobilier. On
a à déplorer également la perte d'une grande quantité de gerbes de
blé, d'eau-de-vie et de vin.
Les
dommages causés par ce nouveau sinistre sont évalués, dit-on, à 30
443 fr., le tout était assuré.
Les
causes de cet incendie sont, jusqu'à ce moment, restées inconnues.
Il
y a huit jours déjà un incendie, au domicile du sieur Néel, avait
jeté l'effroi dans cette commune. ( L’Ordre et la
Liberté )
Juin
1862 -
Un incendie.
- Avant-hier,
vers 9 heures du matin, un incendie s'est manifesté à Verson et a
réduit en cendre un corps de bâtiment composé de quatre habitations,
appartenant aux sieurs Castel (Jean-Jacques), charpentier ; Liétot
(Charles), journalier ; Hue (Alexandre), tailleur d'habits, et Barbry
(François), tisserand.
Le
sieur Castel avait loué sa maison au sieur Viray (Victor). Tout le
mobilier a été brûlé.
La
perte est estimée approximativement à la somme de 4 320 fr. L'immeuble
était assuré, malheureusement le mobilier ne l'était pas.
Cet
incendie est attribué à des enfants qui auraient été jouer avec des
allumettes chimiques sous un hangar renferment de la paille de colza,
situé derrière le bâtiment incendié. (l’Ordre et la Liberté)
Octobre
1863 - Deux incendies malveillants.
-
Depuis quelque temps, les incendies causés par la malveillance
se multiplient dans notre contrée, de façon à jeter une certaine
inquiétude dans la population rurale. Déjà nous en avons enregistré
plusieurs dans nos précédents numéros.
Aujourd'hui,
on nous écrit encore de Garcelles-Secqueville, canton de Bourguébus,
que, vendredi soir, 25 octobre, un sinistre de cette nature, attribué
à une main criminelle, a dévoré dans cette commune une meule
contenant 4 400 gerbes d'orge, appartenant au sieur Larue (Gustave),
cultivateur.
La
perte s'élève à 3 300 fr., qui sont couverts par une assurance. La
justice s'est transportée sur les lieux.
-
Le même jour, à huit heures du matin, un autre incendie,
occasionné cette fois par des enfants qui s'amusaient à allumer du feu
avec de la paille, a dévoré, à Verson, canton
d'Évrecy, une maison d'habitation, une grange, une étable et une cave,
appartenant à un sieur Tillard ; plus, 500 bottes de paille,
appartenant aux époux Douville, locataires
des immeubles incendiés.
La
perte est évaluée à 1 055 fr. Le tout était, dit-on, assuré. (l’Ordre
et la Liberté)
Octobre
1863 - Les journaux de Paris publient la note suivante.
- On
sait qu'un décret du 4 septembre dernier affecte une partie des fonds
destinés aux constructions de maisons d'école à l'ameublement du
logement personnel des instituteurs et des institutrices, sous la
condition que les communes contribueront pour une moitié à
l'acquisition de ce mobilier, qui sera leur propriété.
Le
ministre de l'instruction publique a décidé, en conséquence, que tout
projet de construction soumis à son approbation devra, à dater du 1er
janvier prochain, comprendre cette dépense évaluée à 600 fr., et au
moyen de laquelle les objets suivants seront achetés :
-
2 lits, 2 tables de nuit, 8 chaises, 2 tables rondes, une
commode, une armoire, le tout en noyer ciré.
-
2 toiles à paillasse, 4 matelas, 2 traversins, 2 oreillers,
2
couvertures en laine, 2 couvertures en coton.
-
1 table de cuisine et 4 chaises de cuisine en bois blanc,
1
marmite en fonte, 3 casseroles, un seau.
Toutefois,
l'acquisition d'un mobilier devra être faite, dès à présent, dans
les communes où la direction de l'école serait confiée à un
instituteur ou à une institutrice qui débuterait dans son emploi.
Les
localités où il n'y a pas de mutation d'instituteur ou d'institutrice
recevront également la subvention de 300 fr., dès qu'elles se
décideront à acquérir le mobilier à l'usage personnel du maître ou
de la maîtresse. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1863 - Un incendie. -
Dimanche dernier, la commune de Verson a été le théâtre
d'un commencement d'incendie, qui a eu pour conséquence un douloureux
événement.
Vers
huit heures du soir, l'attention des habitants fut tout-à-coup attirée
par une épaisse fumée qui s'échappait de la maison occupée par le
sieur Binet, journalier. Persuadés qu'ils étaient en présence d'un
incendie, les voisins s'empressèrent de pénétrer dans cette maison
où le feu commençait, en effet, à exercer ses ravages. Le feu fut
promptement éteint, mais on eut la douleur de reconnaître que l'auteur
involontaire de cet incendie en avait été la victime, le nommé Binet,
surpris par la fumée, n'avait pu échapper de son domicile et il
n'avait pas tardé à être asphyxié.
Lorsqu'on
l'a retiré, son corps portait déjà des traces de brûlures. (l’Ordre
et la Liberté)
Décembre
1865 -
Tribunal correctionnel de Caen.
- Présidence
de M. Lentaigne, Vice-presidence M. O. Lanfran de Panthou, substitut de
M. le procureur impérial occupant
le siége du ministère public.
-
Jacques-Victor Huet, à Verson, était employé en qualité de
journalier par la veuve Lavarde. Il lui a pris une certaine quantité de
poires, qu'il a vendues à Foucher, aubergiste à Venoix, pour la somme
de 2 fr. Il avoue sa culpabilité, mais en réduisant le nombre des
poires à vingt-cinq. Les renseignements obtenus sur son compte sont mauvais,
il a déjà subi, le 7 janvier dernier, une condamnation correctionnelle
pour vol de linge.
Le
Tribunal lui inflige la peine de 15 jours de prison et 16 fr. d’amende.
Défenseur,
Me
Engerand. (L’Ordre et la Liberté )
Décembre
1865 -
Le chemin de fer. - Le
1er janvier prochain, il y aura en France près de 14 000 kilomètres de
chemins de fer d'exploités. (L’Ordre et la Liberté )
Décembre
1865 - un interdit.
- Un
ordre a été transmis aux diverses gares de chemins de fer d'avoir à
refuser le transport des saumons et des truites, dont la pêche et le
colportage sont interdits en ce temps du frai par les nouvelles
dispositions légales sur la pêche. (L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1868 -
L'orage. -
Samedi l'après-midi, la foudre est tombée à Verson, sur un
corps de ferme, appartenant à Mlle Lavarde. Un incendie violent s'est
bientôt déclaré. De prompts secours ont été portés par les
voisins, les pompiers de Verson et de Bretteville-sur-Odon, accompagnés
de leurs pompes et une partie de la compagnie de Fontaine-Etoupefour.
Mais l'eau manquait. Les puits étant taris, l'Odon trop éloigné, on
était réduit à employer l'eau de pluie elle-même, retenue au moyen
de légers barrages établis au travers des chemins.
Aussi,
a-t-on dû se borner à préserver les habitations voisines, laissant au
feu, qui flambait encore dimanche matin, la part qu'il s'était faite.
Juillet
1869 -
Fait divers.
- Vendredi
16 courant, un vol avec effraction et bris de clôture, a été commis
à Verson. Trois enfants, les frètes Lurisoy, en sont les auteurs. Ces
trois précoces malfaiteurs, dont l'aîné n'a que 14 ans, ont brisé un
carreau d'une maison isolée, habitée par Mme
Leboulanger,
et ont volé 104 fr. et divers effets d'habillement. Ces enfants ont
été arrêtés.
Juillet
1870 -
Avis.
- Le
maire de Caen prévient les habitants que les eaux du Petit-Odon seront
détournées le samedi 6 août, afin que le curage puisse commencer le
lundi 8 août sur le parcours de cette rivière, compris entre les
Pierres-Ferrées à Verson et le pont St-Ouen à Caen. Le dimanche
14 août, les eaux du Grand-Odon seront détournées dans le Petit, et
le curage de la partie de cette rivière comprise entre les Pierres-Ferrées
à Verson et le Lycée à Caen, commencera le mardi 16 août. Le
curage des Odons dans l'intérieur de la ville sera fait
ultérieurement, lorsque les circonstances atmosphériques permettront
à l'Administration de l'ordonner sans inconvénient pour la santé
publique.
Juin
1872 -
Recensement.
- D'après
les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on,
estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants, depuis
le recensement de 1866.
Juin
1872 -
Fait divers.
- M. l'abbé
Lépée, curé de Verson, vient de mourir, dans sa 71e
année, après, une longue maladie qui l’à mené pas à pas au
tombeau. M. Lépée était originaire de Caen, où résident encore
plusieurs membres de sa famille.
Juin
1874
- Voies de fait. -
La femme
Barbey, de Verson, qui a été condamnée dernièrement, en police
correctionnelle, à 50 fr. d'amende pour injures au garde champêtre,
est de nouveau poursuivie pour blessures à son mari, en le frappant à
la tête avec un verre.
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