15 Septembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 1 |
|
![]() |
La VESPIÈRE |
||
Canton de Orbec |
|||
|
|||
Les
tableaux d'assemblage des communes d'Orbec et de La Vespière,
délivrés par M. le Directeur des contributions directes. La
délibération du Conseil municipal d'Orbec, du 11 juin 1854, celle de
La Vespière, à la date du 25 du même mois. Le rapport de M. le
Sous-Préfet, L'avis du Conseil d'arrondissement de Lisieux, sur les
deux projets de réunion. Le rapport de M. le Préfet, considérant que
les habitants de la commune de Cerqueux s'opposent énergiquement à
leur réunion à la commune de Friardel, ils se fondent principalement
sur ce que l'église de Friardel ne serait pas centrale, que les
villages de la section B, en sont éloignés de 5 à 6 kilomètres, que
les deux communes réunies présenteraient une configuration
disgracieuse et incommode, l'église
de Cerqueux est en bon état et plus grande que celle de Friardel, et
qu'elle a de grandes chances d'être érigée en succursale, qu'enfin,
une maison presbytérale fort convenable est gratuitement offerte à la
commune, par Mme Desmoutis. Qu'en
faveur de la réunion, on dit que Cerqueux est déjà réuni à Friardel,
pour le culte, que les deux communes isolées ne peuvent construire une
mairie et une maison d'école, dont la nécessité se fait vivement
sentir, et qu'après la réunion, les ressources réunies permettraient
d'atteindre ce but. Les enquêtes ne sont pas favorables à la réunion,
que la configuration des communes réunies serait évidemment mauvaise,
qu'une partie de Cerqueux serait beaucoup trop éloignée de l'église,
où, dans l'état actuel des choses, les habitants de la section B ne
vont jamais, que le Conseil d'arrondissement a conclu au rejet du
projet, qu'il y a donc lieu de se prononcer contre la réunion telle
qu'elle est projetée, sauf à examiner s'il ne serait pas possible de
concilier les intérêts civils et religieux de ces deux communes, par
un remaniement général des quatre communes de
Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière. La réunion de La Vespière à Orbec a été demandée par cette dernière commune, mais qu'elle a soulevé une opposition sérieuse, même parmi les habitants d'Orbec, que tous les habitants de la Vespière protestent contre cette réunion, que l'opinion du Juge de paix, qui a procédé à l'enquête, est favorable à la réunion, mais que le Conseil d'arrondissement s'est prononcé contre. Cependant, il faut reconnaître que la réunion d'au moins une partie de la commune de La Vespière à Orbec devient une nécessité, puisque ces deux communes sont déjà réunies pour le culte, les enfants de La Vespière reçoivent l'instruction à Orbec, moyennant une faible rétribution, il n'y a qu'un cimetière pour les deux communes, qu'à ce moyen La Vespière profite de tous les avantages d'Orbec sans en supporter les charges. Mais cette affaire ne paraît pas non plus suffisamment instruite, la simultanéité des demandes de réunion de Cerqueux à Friardel et de La Vespière à Orbec doit porter le Conseil général à demander une nouvelle instruction, afin de savoir s'il ne serait pas plus convenable, dans l'intérêt de l'Administration et des populations, de faire un remaniement général des quatre communes, que de repousser ou d'adopter des projets qui ont soulevé tant de réclamations diverses. Est d'avis qu'un travail d’ensemble soit étudié, afin de réduire à deux les communes de Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière.
Février 1865 - Par arrêté du 7 février. - M. le préfet a nommé :
- Adjoint au maire de cette commune, M. Jean (Théodore), conseiller municipal. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1869 -
Un crime. - Lundi
matin vers 6 heures, le sieur Pierre Hémery, journalier à la Vespière,
a été trouvé sans vie sur la route. Il avait le corps fracturé en
plusieurs endroits. Son corps portait des traces nombreuses de coups
qu'il avait reçus. Ses habits étaient en lambeaux, et sur le sol, de
nombreuses traces de sang indiquaient qu'une lutte acharnée avait eu
lieu sur un parcours de plus de 800 mètres. Les
nommés Dominique Lecointe, âgé de 25 ans, et Alfred Vernen, âgé
d'une vingtaine d'années, gros tous deux journaliers au Prédauge,
canton de Lisieux, auteurs du crime, ont été arrêtés et conduits à
la prison de Lisieux. Ils ont déclaré avoir tué Hémery à la suite
d'une querelle de cabaret, mais ils soutiennent n'avoir frappé leur
victime qu'à leur corps défendant. Le
malheureux Hémery avait à peine 45 ans. C'était un ouvrier laborieux
et rangé d'un caractère très doux. Il laisse une veuve et quatre
enfants.
Juillet
1872
- Infanticide.
- On
a découvert mercredi dans
une carrière située à la Vespière, près Orbec, le cadavre d'un
enfant du sexe masculin, nouvellement né, enveloppé dans des linges
pleins de sang. Les constatations légales, faites le lendemain en
présence de M. le juge de paix d'Orbec, ont fait connaître que cet
enfant, fort bien constitué, était né viable. Un tampon de linge
appliqué sur la bouche, une corde enroulée autour du cou et des
contusions au crâne, ne permettent pas de douter que la mort de ce
petit être était le résultat d'un crime. L'auteur est encore inconnu
; la justice informe.
Février
1876
- Incendie.
- Un
incendie, dont la cause est inconnue, a éclaté, à onze heures du
soir, à la Vespière, dans un bâtiment à usage de grange et cave,
appartenant au sieur Maximilien Jone, propriétaire. Il y avait une
certaine quantité de mobilier, notamment quarante boisseaux de blé
environ, appartenant au sieur Pierre Marcère.
Novembre 1880 - Vols odieux. - Un genre de vol des plus odieux se pratique dans le Calvados, notamment à cette époque de l'année, c'est la dévastation des cimetières, où se conservent les souvenirs. Les vols ont lieu continuellement, il n'y a pas de semaine où une famille n'ait à déplorer l'enlèvement de quelque objet précieux, de quelque souvenir doublement cher confié à la tombe, à la foi publique ! Récemment encore, c'était une balustrade en zinc repoussé qui a été arrachée d'une fosse et emportée.
Novembre 1880 - Suspension de maire. - Par arrêté, préfectoral, M. du Merle, maire de la Vespière a été suspendu de ses fonctions pour deux mois, pour avoir colporté des pétitions opposées au gouvernement et avoir négligé de faire afficher les documents officiels.
Mai
1881
- Accident mortel. - Vendredi, vers
six heures un quart du soir, sur la route d'Orbec à Laigle, territoire
de la commune de la Vespière, M. Louis-Désiré Aubert, âgé
Mars
1888
-
Découverte d’un petit cadavre.
-
Le cadavre d'un enfant nouveau-né, du sexe féminin, était
trouvé dans un champ de la commune de La Vespière, le commissaire
de police d'Orbec en fut informé. Il apprit qu'une femme mal vêtue,
suivie d'un individu, étaient arrivés la veille dans le pays
et avaient couché dans une maison du village. On ne tarda pas à
retrouver ces voyageurs, on les interrogea. La femme déclara se nommer
Virginie Le Capitaine, 30 ans, née à Viessoix. Son camarade est un
nommé Gustave Eden, 20 ans, né à Rouen. Pressée de questions, la
femme finit par déclarer qu'elle avait été prise des douleurs de
l'enfantement et qu'elle était accouchée d'un enfant mort à l'endroit
même où l'on a trouvé le cadavre. Cette femme ne doit pas dire la
vérité. Il n'y a pas eu crime, peut-être, mais on croit à une mort
par abandon, par défaut de soins et par le froid.
Avril
1888
- Homicide
par négligence. -
Le 23
février dernier, la nommée Virginie Lecapitaine, 30 ans, ex-servante
dans l'arrondissement de Vire, accouchait à la Véspiére, dans un
champ et sur la neige, d'un
enfant que la perte de sang et le froid tuèrent pres'que
aussitôt. La mère n'avait préparé aucun linge pour le recevoir. Il
succomba faute de soins. Elle a été poursuivie pour sa négligence et
le tribunal de
Lisieux vient de la condamner à 15 mois et 50 fr.
Octobre 1895 - Pêche. - La pêche du saumon est interdite jusqu'au 10 janvier, à partir du 20 octobre, on ne pourra plus pêcher la truite et l'ombre-chevalier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1895 - Morts accidentelles. - Dimanche, la dame Marie Voisin, 63 ans, propriétaires Basseneville, se rendait en voiture à Biéville avec sa belle-sœur, âgée de 40 ans, lorsqu'en passant sur le territoire de Cléville le cheval s'emballa et fit verser la voiture dans un fossé. La dame Marie Voisin fut tuée sur le coup et sa belle-sœur en fut quitte pour quelques légères contusions. — Le sieur Joseph Adelinel, 60 ans, journalier à Orbec, était à la Vespière en train d'abattre des poires lorsque, tout à coup, la branche sur laquelle il se trouvait vint à sa rompre. Le malheureux tomba sur la sol où il se tua net. — Ces jours-ci, les deux fils de M. Bisson, propriétaire à St-Gemain-de-Livet, cueillaient des poires. L'un d'eux, âgé de 25 ans, fut pris d'un étourdissement et tomba sur le sol. Malgré les soins qui lui ont été prodigués, il est mort quatre jours après l'accident. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Arrestation de voleurs.
-
Deux
gredins, Désiré Margerie et Paul Conard, demeurant à la Vespière,
ont été arrêtés mercredi dernier. Ces individus, au service du sieur
Valentin, cultivateur, profitaient du sommeil de leur patron pour lui
voler, du blé et de l'eau-de-vie, et poussaient l'audace jusqu'à
prendre le cheval et la voiture de leur
Avril
1899 -
Les voleurs de chevaux et voitures.
- Le
nommé Armand Jone, 37 ans, courtier en chevaux à la Vespière, près
Orbec, a été arrêté pour vol d'un cheval de 735 fr. au sieur Fernand
Godard, à Bray-la-Campagne. —
On a volé un cheval de 100 fr. au sieur
Vallée,
cultivateur à Grandcamp. — Le nommé Houdan, journalier à Maizet, étant à boire dans cette, commune avec le sieur Godard, de Ste-Honorine-du-Fay, partit avec le cheval et la voiture de ce dernier. Il alla jusqu'à Sallenelles, où il dut laisser l'attelage en gage chez un aubergiste, faute d'argent. Puis il est allé se constituer prisonnier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1900 -
Parents veuillez. -
Une fillette de huit ans, la petite
Maison, dont le père est briquetier à la Vespière, a eu les deux
mains prises dans une machine à presser. L'amputation sera nécessaire.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre 1900 - Vols de bestiaux. - On a volé dans un herbage, la nuit, une vache de 300 fr. au sieur. Lunel, cultivateur à Planquery, près Balleroy. —
Une génisse de deux ans a été volée, la nuit, au sieur Michel,
cultivateur à la Vespière. On croit que le voleur a vendu l'animal au
marché aux bestiaux d'Orbec. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Mort effroyable. - Le valet de chambre du comte de Falandre, propriétaire, à la Vespière, près Orbec, sentant, le soir, une forte odeur de brûlé, monta vivement dans les appartements et trouva le couloir du deuxième étage obscurci par une fumée intense, dans ce couloir gisait le corps presque carbonisé de Mlle Élisabeth Bernard, 25 ans, institutrice des enfants. Cette jeune fille avait l'habitude se nettoyer les cheveux avec de l'essence minérale, en voulant les sécher, elle y avait communiqué le feu. Perdant son Sang-froid, Mlle Bernard, enveloppée de flammes se précipita dans les couloirs du château en appelant au secours, mais elle avait à peine fait vingt-cinq mètres qu'elle tombait, suffoquée, pour ne plus se relever. Elle était originaire de Dijon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1904 - Un étage qui descend. - Un accident heureusement fort rare est arrivé à la veuve Rivière, route de Montreuil, à la Vespière, canton d'Orbec. Elle était assise tranquillement dans sa cuisine lorsque, tout à coup, le plancher s'écroula, l'entraînant, elle et tout le mobilier, fourneau, vaisselle, buffet, etc... Un voisin, le sieur Vauloup, cantonnier, accourut à ses cris, et la retira saine et sauve de sa fâcheuse position. Les dégâts sont considérables, mais la veuve Rivière en sera quitte pour la peur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1904 - Bestiaux volés. - Des malfaiteurs se sont introduits, pendant la nuit, dans un herbage à la Vespière, près d'Orbec, exploité par le sieur Auguste Soutif, cultivateur à Saint-Germain-la-Campagne. Une vache amouillante, d'une valeur de 500 fr., a disparu. — Une vache amouillante, valant 500 fr., a été volée au sieur Cézard, à Campigny, près Balleroy. — Au marché de Pont-l’Évêque, un individu disant se nommer Armand Froville, cultivateur à Manerbe, vendait au sieur Diet, de Cormeilles, pour 300 fr., une vache qui en valait 400. L'acheteur envoya chercher les gendarmes. Le vendeur, qui avait pris un faux nom, n'ayant pas voulu dire la provenance de la vache, a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1904 -
Voleurs de bestiaux. -
A Neuilly,
près d'Isigny, on a volé, dans un herbage, au sieur Guillouet,
propriétaire, une vache amouillante, à terme, sous poil bringe-caille,
écornée des deux cornes. Elle est estimée 300 fr. —
Dernièrement, on arrêtait à Pont-l’Évêque un nommé Blécher,
cherchant à vendre, à vil prix, une vache volée par lui près de
Lisieux. Sa complice, Ernestine Dazeville, 31 — L'autre matin, le sieur Léon Leterrier, propriétaire à Orbec, était prévenu par sa gardienne d'herbages, que pendant la nuit, un génisson de 27 mois, couleur rouge bringe, qui se trouvait avec plusieurs autres bestiaux dans un de ses herbages de la Vespière, avait disparu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1909 -
Vache méchante. -
Le
sieur Bréant,
garde champêtre de la Vespière, près Orbec, a été renversé et
piétiné par sa vache qu'il voulait faire sortir de l'herbage où elle
était a pacage. Quoique assez grièvement contusionné, Bréant a pu
regagner son domicile, mais il a dû s'aliter. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1913
- L'équipée d'un
bambin - Mme Ambourg, domestique à la Vespière, avait
envoyé son petit garçon âgé de 9 ans, le jeune Marcel, chercher un
demi-litre de eau-de-vie dans l'après-midi. En cours de route, le
petit s'avisa de boire a même la bouteille et bientôt se trouva sous
l'emprise de l'ivresse. Il n'osa pas rentrer au domicile paternel et
résolut de s'enfuir. Il marcha ainsi durant toute la nuit, et
finalement malade et à bout de forces, tomba inanimé sur le bord de la
route, à Grandcamp (Eure). Des passants le recueillirent et le petit
fugitif a été rapatrié par la gendarmerie au domicile de ses parents.
Mai
1919 -
Coups
et Blessures. -
Madame Bocage,
journalière à La Vespière, a déposé une plainte pour coups et
blessures contre son mari Charles Bocage, journalier. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Novembre
1922 -
Mort subite et accidentelle.
- Mme
veuve Fleury, 79 ans, a été trouvée morte à son domicile à La
Vespière, canton d'Orbec. D'après les constatations médicales, la
pauvre vieille a succombé à une congestion cérébrale.
Novembre 1922 - Le temps qu’il fait. - Après une superbe période de soleil et de sécheresse à laquelle nous ne faisions pas plus attention que si elle nous était due, le froid, la neige, le brouillard et la pluie ont sévi avec intensité. Il a gelé assez dur déjà et les arbres ont été, en quelques jours, complètement dépouillés. C'est
Novembre, le triste, que suivra sans doute Décembre, le rigoureux...
Mais courage ! dans six semaines les jours augmenteront. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février 1923 - Le baptême du lait. - La femme Legay, cultivatrice à La Vespière, canton de Lisieux, a été poursuivie pour mouillage et écrémage du lait qu'elle livrait à la fromagerie Godefroy, d'Orbec. On l'a condamnée à 15 jours de prison avec sursis et 300 fr. d'amende sans sursis, plus insertion et affichage du jugement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923
-
Découverte d’un cadavre.
-
Sur
l e
territoire de
la commune
de la
Vespière on
a découvert
le cadavre
d'un homme
âgé de
43 ans,
se nommant
Camille Custelin,
journalier
demeurant à
Orbec.
Avril
1923 - Mort sur la route.
- On
a trouvé sur la route, à proximité de La Vespière, canton d'Orbec,
le cadavre de M. Camille Castelin, journalier à Orbec. L'examen
médical a conclu
à une mort naturelle. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1923 - Fraude de lait. - Le tribunal inflige une amende de 200 francs au sieur Ernest Dalisle. 63 ans, cultivateur à La Vespière, pour écrémage de lait livré à la fromagerie du Merle à Friardel dans la proportion de 30 %. L'affichage et l'insertion du jugement sont ordonnés.
Juillet
1923 - Une explosion.
- Occupé
chez M. Cagnard, horticulteur à Orbec, à pulvériser des insectes sur
les plantes, M. Alphonse Lhomme, 30 ans, journalier à La Vespière a
été tué par l'explosion de l'appareil dont il se servait. Cette
explosion serait due à la chaleur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1924 -
Élection d’un maire.
- L'élection
du maire
en remplacement
de M.
Moissard, décédé,
a eu
lieu en
présence de
neuf conseillers. Au deuxième tour de scrutin, M. H. Ranger a été élu maire de la Vespière, par 7 voix.
Août 1927 - Un plafond s'effondre ! - Comme MM. Dialley, Southall et Paul Vaudandaine, en villégiature chez Mme Picard, à la Vespière, étaient réunis dans un appartement, le plafond s'est soudain effondré sur eux. Dégagé non sans peine par M. Vaseux, entrepreneur, M. Southall à une plaie profonde à l'omoplate droite, M. Dialley se plaint de contusions internes et M. Vaudandaine a de multiples contusions aux bras et aux jambes.
Juillet 1936 - Un facteur fait une chute grave. - M. Maurice Marais, âgé de 42 ans, facteur des postes, demeurant à La Vespière, a fait une chute de bicyclette dans la côte de Livarot en revenant de faire sa tournée. Grièvement
blessé à la tête, M. Marais a été transporté à l'hôpital de
Lisieux où le médecin de service a diagnostiqué une fracture à la
base du crâne.
Août 1936 - Un piéton renversé par une auto. - M. Joseph Pesnel, 31 ans, chauffeur chez M. Petyt, à Friardel, demeurant à La Vespière, rentrait chez lui, accompagné de sa femme et de ses quatre enfants en suivant le côté gauche de la route, lorsque brusquement il voulut prendre sa droite et traversa la route. Juste à ce moment arrivait une automobile qui, malgré les efforts du conducteur, renversa le piéton. Celui-ci fut aussitôt relevé et transporté à l'hôpital de Lisieux. L'état
de M. Joseph Pesnel est très grave. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Il a été reconduit à son domicile où M. le docteur Hautechaud, de Fervaques, l'a examiné. Le praticien a alors ordonné son transfert à la clinique de la Providence, à Lisieux, où M. le docteur Marie, a procédé à l'extraction des nombreux plombs. Il s'agit d'une blessure tout à fait accidentelles. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Le père et le fils succombent à quatre jours l’un de l’autre des suites d’accidents. - Nous avons relaté l’accident survenu à M. Georges Cudorge, 61 ans, ouvrier agricole, demeurant à la Vespière, qui en traversant sur la route d’Orbec, fut re,nversé par un camion qu’il n’avait pas aperçu. Grièvement blessé, il fut transporté à l'Hôpital de Lisieux, et malgré les soins empressés dont il était entouré, il est décédé des suites de ses blessures. Le fils de M. Cudorge, M. Kléber Cudorge, s'était lui-même très légèrement blessé à la main le jour de l'Ascension, et il n'y prît garde. Mais sa blessure s'étant infectée, il fut conduit à l'hôpital de Lisieux où, malgré les soins prodigués, il a succombé au tétanos, lundi. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Du linge disparaît.
-
Mme
Rachel
Chéron, âgée
de 39
ans, cultivatrice
demeurant à la
Vespière
au lieu
dit Beau-le-Vicomte,
se rendant
dans un
local lui
servant
de buanderie
pour faire
le lavage,
devait avoir
la désagréable
surprise de
constater que
du linge Questionnés, des voisins, Mme Dupendant, cultivatrice, M. Coudrai, cultivateur, devaient signaler à la gendarmerie d'Orbec qui avait été alertée, qu'ils avaient été aussi victimes de plusieurs vols depuis déjà quelque temps. A la suite de ces plaintes, la gendarmerie continue son enquête.
Mars 1944 - Acte de courage récompensé. - La Commission Permanente de la Fondation Carnegie a décerné dans sa séance du 16 Février, sa plaquette et une allocation à M. Émile Gouville, cultivateur à La Vespière, qui le 16 Août 1943, a sauvé dans des conditions particulièrement périlleuses une femme et son enfant au cours d'un incendie provoqué par la chute d'un avion. Nous
renouvelons nos félicitations au courageux M. Gouville. (Les Échos du
Calvados)
Février
1947 -
Le remplacement des P.G. allemands.
– Il
est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des
prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de
ceux-ci sont employés, le rapatriement va poser un grave problème de
main-d’œuvre. Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs
mois des pourparlers pour que des ouvriers étrangers viennent remplacer
les P.G. Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants
agricoles employant des allemands doivent dés
Février 1947 - Le feu au château de La Vespière. – Un violent feu de cheminée s’est déclaré, dans la soirée de samedi, au château de la Vespière. L’incendie, qui menaçait l’aile nord du bâtiment, a été maîtrisé après deux heures d’efforts par les pompiers d’Orbec. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1947 - Un cycliste gisait sur la route. - M. Roger Wagener, domicilié à Orbec, qui circulait sur la route menant à La Vespière, a découvert le corps d’un cycliste portant une plaie à la tête et les jambes prises dans sa machine. Les gendarmes alertés relevèrent le blessé, Marcel Cordier, 26 ans, ouvrier agricole à La Vespière, qui était tombé de son vélo sous l’empire de l’ivresse. Un débitant de la localité, M. Maurice Delarive, chez lequel Marcel Cordier avait consommé a fait l’objet d’une contravention. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Le beurre noir. -
Dans un camion de Bernay sur lequel leur attention avait été
appelée et qu'ils avaient fait stopper à Vespière, les gendarmes
d'Orbec ont découvert 14 kilos de beurre contenus dans une valise et un
colis appartenant à M. Roger Germain, commerçant, rue des Augustines
à Orbec, et 15 kilos de la même denrée, déposés dans une valise et
un sac appartenant, à Mme Madeleine Coscard, ménagère, même
localité, le beurre avait été acheté à des cultivateurs de la
région au prix de 500 francs le kilo. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1948 -
La journalière n'y allait pas avec une petite cuillère.
- Procès-verbal
a été dressé contre la nommée Voisin, journalière à la Vespiere
pour vol au préjudice d'un cultivateur de la commune, m. Sénéchal, d’un
bidon à lait rempli de crème. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Deux meules de foin incendiées.
- Un
sinistre a détruit dans un herbage, à la Vespière, deux meules de
foin appartenant à Mme Vve Barré, cultivatrice, qui éprouve un
dommage de 75 000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1949 - Une ferme cambriolée à La Vespière. - L'autre matin, en se rendant dans trois dépendances de sa ferme située à 50 m. de son habitation, M. Henri Coudral, demeurant au lieudit Bosc-Vicomte, constatait que des mystérieux visiteurs s'étaient emparés durant la nuit de neuf porcelets et d'un important matériel comprenant entre autres : un moteur à essence ; une pompe à cidre ; deux pots à cidre ; des tuyaux de caoutchouc armés avec huit raccords de cuivre ; deux scies ; une brouette ; un vélomoteur ; un poêle à lessiveuse ; trois courroies de transmission ; 12 outils à forer ; un outillage divers et un nombreux matériel agricole divers. Le montant du vol atteindrait 200 000 frs. Les
empreintes de roues d'une camionnette ont été relevées dans le
voisinage. ( Le Bonhomme Libre ) |
|||
![]() |
|||
![]() |
|||
ORBEC-LA-VESPIERE (Calvados) - L'Église et la Chapelle de La Vespière | |||
![]() |
|||
3. ORBEC (Calvados) - Chauteau de la Vespière | |||
![]() |
|||
ORBEC-La-VESPIERE - le Relais-Fleuri | |||
![]() |
![]() |
||
Château de la Vespière et son Colombier, près ORBEC | |||
|
![]() |
||
![]() ![]() ![]() ![]() |