Juin
1829
-
Avis.
-
Par
ordonnance du 29 avril dernier, le Roi a décidé que les voitures
chargées de l'engrais appelé Tangue seraient exemptes du droit de
péage établi au pont du Vey. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Juin
1830 -
Vol de farine. -
Dans le cours
de l'année 1829, et plus spécialement vers le commencement de novembre
dernier, le peu de profit que la demoiselle Maheut, meunière au Vey,
retirait du grain apporté à son moulin, lui fit soupçonner quelque
infidélité de la part de ses domestiques, les nommés Labbé et
Lepetit.
Les
renseignements qu'elle prit alors lui firent connaître qu'à plusieurs
reprises différents vols de son et de farine avaient été commis soit
par l'un, soit par l'antre de ces deux individus, et que tous se
commettaient à l'aide d'un sac que Lepetit avait déposé dans le
moulin, et qui était destiné à des spéculations personnelles que la
meunière l'avait autorisé à faire. Ce sac, qui se vidait souvent, était
aussi rempli avec une promptitude extraordinaire.
La
demoiselle Maheut en eut bientôt elle-même la preuve. Elle remarqua
plusieurs soirs de suite ce qu'il contenait, et le lendemain matin elle
reconnut que la quantité de grain qu'il renfermait avait considérablement
augmenté. Pressé de s'expliquer sur ce fait, Lepetit soutint qu'il
l'avait acheté d'un inconnu au marché d'Harcourt, enfin il feignit de
déclarer confidentiellement que c'était un jeune homme de la commune
de St-Rémy qui le lui avait remis à l'insu de son père. Ce jeune
homme, interrogé, a formellement démenti l'allégation de Lepetit.
C'est
dans ces circonstances que celui-ci a disparu. Le mandat d'arrêt décerné
contre lui n'a pu être mis à exécution. Mais l'information a établi
que Lepetit seul n'avait pas commis les vols dont se plaignait la
demoiselle Maheut. Les clés des huches, sans lesquelles les
soustractions ne pouvaient avoir lieu, n'étaient pas au pouvoir de ce
prévenu, c'était Labbé, qui, en qualité de farinier, en était chargé,
son concours était donc nécessaire. De plus, plusieurs témoins ont déclaré
avoir vu celui-ci emplir lui-même le sac de Lepetit, dont sans doute il
partageait les profits.
L'accusation
reprochait en outre à cet individu d'avoir, dans le mois de juin 1825,
volé une certaine quantité de farine et de son au préjudice du sieur
Angot, meunier à Louvigny, chez lequel il servait alors en qualité de
domestique à gages. Mais les charges à l'appui de cette accusation
n'ayant pas paru suffisantes, le jury a résolu négativement cette
dernière question.
Quant
à la première, déclaré coupable, avec les circonstances de maison
habitée et de domesticité, Pierre Labbé a été condamné à six ans
de réclusion. (Le Pilote du Calvados)
Août
1855 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
-
Audience du 1er août 1855.
—
Pareille condamnation a été prononcée contre Jean-baptiste Vautîer,
patron de barque, demeurant au Vey, pour avoir embarqué un
individu qui ne figurait pas sur le rôle d'équipage de son bateau.
—
Pierre André, cultivateur, demeurant à Geffosses, paiera une amende de
vingt-cinq francs, pour avoir conduit sur les moulières de Maisy une
voiture attelée d'un cheval. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1864 -
Par arrêté du 28 mai.
- M.
le préfet du Calvados a nommé maire de la commune du Vey,
M. Lautour, conseiller municipal, en remplacement de M. Lautour père,
décédé.
Par
un deuxième arrêté, en date du 31 du même mois, M. le préfet a
nommé maire de la commune de Frénouville, M. Béchet-Peschardière,
conseiller municipal, en remplacement de M. Boulin, décédé.
Enfin,
par un troisième arrêté préfectoral, daté du 2 juin, sont nommés,
maire de la commune de Surville, M. Thibout (Louis), conseiller
municipal, en remplacement de M. Thibout, décédé.
Adjoint
de la commune d'Anctoville, M. Plaisance, conseiller municipal, en
remplacement de M. Martin, décédé. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1864 -
Pour les écoles. -
Le ministre de l'instruction publique vient de charger les
préfets de demander aux Conseils généraux une allocation pour acheter
à l'usage des écoles normales primaires départementales :
Un
baromètre de Fortin.
Un
thermomètre à minima de Rutherford.
Un
thermomètre à maxima de Negretti.
Un
psychromètre.
Un
pluviomètre.
Une
girouette.
L'achat
de tous ces objets ne doit pas dépasser 250 fr., et permettra, dit M.
le ministre, aux écoles normales de rassembler les matériaux d'une
statistique des orages qui sévissent sur la France.
(l’Ordre et la Liberté)
Août
1864 -
Le mauvais temps. -
Les bourrasques qui se sont fait sentir, mardi dernier, ont été
si violentes qu'elles ont occasionné des dégâts dans beaucoup de communes.
Des pommiers ont été couchés sur le sol ; beaucoup d'autres ont eu
leurs branches rompues.
Les
pommiers et les poiriers ont été tellement secoués par la tempête,
qu'une grande quantité de fruits jonchent le sol. Ce fait est d'autant
plus regrettable que ces fruits sont loin de leur maturité, ce qui
constitue une perte évidente pour les propriétaires.
(l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1864 -
Par un arrêté en date du 10 septembre.
- Sur
la proposition de M. l'agent-voyer en chef, M. le préfet du Calvados a
classé au nombre des lignes vicinales
d'intérêt commun, sous le nº 31, le chemin tendant de Clécy à
Falaise.
Ce
chemin commence à Clécy, sur la route impériale nº 162 d'Angers à
Caen, traverse le bourg de Clécy, la rivière d'Orne au gué du Vey,
passe près de l'église du Vey, arrive à l'extrémité et à la limite
des communes du Bo et de Saint-Clair-la-Pommeraye, et s'arrête à la
moyenne communication nº 56 de Falaise au Pont-à-la-Mousse.
Ce
qui ajoute à l'importance de ce classement, c'est qu'il comprend la
construction d'un pont sur l'Orne, et que, par suite de sacrifices
considérables de la part des communes traversées et des particuliers,
ce pont va pouvoir être entrepris immédiatement.
(l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1869 -
Fait divers.
- Un
incendie accidentel a éclaté le 27 novembre, à six heures du soir,
commune de Le Vey, et consumé une grange, une étable, une remise, des
récoltes, ainsi que la couverture
de chaume d'une maison d'habitation, appartenant aux nommés Victor
Guérin, charpentier, et Pierre Colbry, cultivateur. La perte est
évaluée à 1,600 fr., dont 600 fr. assurés et 1.000 fr. non assurés.
Avril
1870 -
Fait divers.
- Le 8
de ce mois,
à 8 heures du soir, un incendie présumé accidentel a éclaté et
consumé trois corps de bâtiments et objets mobiliers, appartenant aux
sieurs Jacques Dumont et Jacques Aumont, propriétaires au Vey, canton
de Thury-Harcourt.
Février
1875
-
Incendie. - Un
incendie, dû à l'imprudence du nommé Vital Bouquerel, âgé de 19
ans, a éclaté en la commune du Vey, et a consumé une maison
d'habitation et un bâtiment à usage de moulin à grain, exploité par
le sieur, Isidore Gourdel.
Décembre
1878
-
Un homme pris dans la roue d’un moulin.
- Vendredi,
vers 5 heures du soir, le sieur Isidore
Gourdel, âgé de 38 ans, meunier au Vey, canton de Thury-Harcourt, est
tombé accidentellement sous la roue de son moulin qui était en
mouvement, relevé aussitôt par sa fille et son farinier, il se donnait
plus signe de vie. La tête était écrasée et le corps contusionné.
Décembre
1878
-
Neige et gelée. -
La
neige et la gelée qui ont fait leur apparition dans notre département
retardent encore les nombreuses semailles en blé déjà retardées
par les pluies. Sur certains points du département, il y a de vingt à
trente centimètres de
neige.
Mai
1879
-
Suicide. -
Samedi,
dans la matinée, le nommé Pierre-Gustave Aumont, âgé de 22 ans,
propriétaire au Vey, a été trouvé pendu dans son domicile. La mère
de ce malheureux, avec l'aide de deux voisines accourues à ses cris, a
essayé de lui porter secours, mais la strangulation était complète.
Les constatations ont fait connaître que la mort était due à un
suicide, que l'on attribue à un dérangement des facultés mentales
occasionné par
l'ivresse.
Mars
1880 - Incendie.
- Mercredi
dernier, Au Vey, des bruyères ont été également incendiées sur une
étendue de 2 hectares environ, au rocher de la Houle. On suppose que le
feu s'est communiqué par les flammèches tombées de la machine du
train de
11 heures matin.
Juillet
1892 -
Tribunal de Falaise. -
Pierre Lautour, 45 ans, journalier au Vey, et
Eudoxie Lautour, 18 ans, au Vey, délit de pèche : Lautour,
30 fr, ; fille Lautour, 5 fr..
-
Victor Lebailly, 64 ans, et Paul Decauville, 21 ans,
journaliers à Mesnil-Hubert, délit de pèche : Lebailly, 30 fr.;
Decauville, 5 fr.
-
Adolphe
Cheldam, 23 ans, et François Chennevière, 61 ans, ouvriers à
St-Marc-d'Ouilly, pèche, 5 fr. chacun. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1893 -
Mort accidentelle. -
La semaine
dernière, deux jeunes gens, les sieurs Anne et Delay, revenaient en
voiture de Beuzeville- les-Veys, où ils avaient été placer une pompe.
Arrivés à environ 300 mètres du pont du Vey, ces deux malheureux, qui
conduisaient leur attelage à une allure désordonnée et trompés par
une brume très épaisse, ont été renversés sur le talus de la route
et sont tombés dans un fossé. Delay a eu la poitrine défoncée et a
été tué sur le coup. Quant à Anne, il n'a eu aucun mal. Cet accident
a consterné à Isigny, car c'est le sixième arrivé cette année sur
son territoire. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1893 -
Les vieux marins.
-
Le sieur Auvray de la Morinière est né aux
Veys, en 1840. De 1853 à 1867, il a toujours navigué. Il a fait les
campagnes d'Italie, de Chine, de Cochinchine, du Mexique, des côtes
d'Afrique et du Sénégal. Puis il entra dans la marine marchande et y
resta jusqu'en 1889. En juillet de cette année, il tombait malade à la
Rochelle. Il resta six mois à l'hôpital et en sortit le bras droit
paralysé et la parole embarrassée. Il retourna aux Veys, son pays
natal. Ses petites économies (130 fr.) s'épuisèrent vite. Par suite
de l'indifférence, des administrations auxquelles il s'adressait, il en
est réduit à mendier. Il ne peut avoir, dit-on, de secours, parce
qu'il n'a pas de domicile. Ne pourrait-on pas être plus compatissant
pour les vieux marins ?
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Incendies. -
Un incendie a
consumé, à Plumetot, près Douvres-la-Délivrande deux bâtiments
longs de 55 mètres. Le feu a éclaté dans un grenier attenant à la
maison d'habitation du sieur Picard, maçon, qui eut à peine le temps
de descendre dans la cour quatre de ses enfants non vêtus, pendant que
le sieur Le Baron, journalier,
montait chercher le cinquième. Les pertes, s'élevant à 12 000 fr., ne
sont assurées que pour 9 900 francs.
D'un
bâtiment à la dame Manchon-Epineuze, à Honfleur. Pertes, 4 000 fr.
Assuré.
A
Rumesnil. d'un bâtiment et de 600 bottes de foin à la dame Paumier, et
au sieur Martin. Pertes, 2 700 fr. Assuré. L'incendie,
croit-on, a été allumé imprudemment par le jeune Pierre Clémence, 8
ans 1/2, qui faisait brûler des herbes sèches.
D'une
dizaine d'hectares de vignons et taillis, à Sl-Remy, le Vey et St-Omer,
aux sieurs Maéran, Beaumois,
Lemière et David. Pertes, 4 000 fr.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1900 -
Taureau dangereux. –
Le sieur Pierre Fauvel, cultivateur aux Veys (près Isigny), a
été renversé par son taureau et a eu un bras cassé. Sans sa servante
qui
est venue à son secours, il aurait été tué. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1904 -
Tombé d’un toit.
- Au Vey, canton de
Thury-Harcourt, le sieur Léon
Basset, 43 ans, travaillait à couvrir la maison de M. Hardy,
propriétaire, lorsque, pris d'un étourdissement, il fit une chute de 7
mètres. Il eut les côtes et le crâne fracturés et mourut aussitôt.
Le malheureux Basset laisse une veuve et deux enfants. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1915
- Mort glorieuse.
- Est
mort pour la patrie : M. Henri
Godemer, des Veys, soldat au 1er Zouaves.
Juillet
1917 - Plainte mal fondée.
-
Mme
Pascal Grandin, cultivatrice à Isigny, qui avait été accusée d'avoir
livré à la fromagerie Lanquetot,
des Veys, du lait additionné d'eau et écrémé, a été
acquittée par le Tribunal de Bayeux.
Septembre
1920 -
Mortel accident du travail.
- Monté
sur une charrette chargée de foin, Jules Beaurepaire, 63 ans,
cultivateur à Le Vey, canton de Thury-Harcourt, sortait de son herbage,
lorsqu'il tomba sur la chaussée. Des voisins le trouvèrent
inerte, baignant dans une mare de sang. Dans sa chute, le malheureux
s'était fracturé le crâne. Il expira quelques heures après.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1922 -
Mortel accident de voiture.
- Un
petit domestique de ferme, Paul Dadeville, 16 ans, au service de M.
Lemasson, cultivateur aux Veys, près d'Isigny, était monté dans un
banneau chargé de fumier. Le cheval, faisant un brusque écart, projeta
le jeune homme sur le sol.
Dans
sa chute le malheureux s'est cassé la colonne vertébrale. Il est mort
peu après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1937
- Le temps qu’il a fait en septembre.
–
Le
mois de septembre a été normal pour les températures. La moyenne
mensuelle à 14° 77. Partout, le maximum s'est présenté le 6, sans
atteindre 36° à Lisieux, cependant, par exception, ce maximum s'est
élevé à 31°.
Le
mois a été généralement beau, sauf du 10 au 20, mais, au cours de
cette période, les pluies ont été exceptionnellement abondantes.
Quelques
orages faibles ont éclaté, spécialement le 19 et le 20. Les pluies,
quoique tardives, ont été très favorables aux prairies, qui ont
reverdi rapidement.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 -
Avis d’enquête.
–
Une
enquête est ouverte dans la commune du Vey, sur le projet de déviation
et d'élargissement du chemin de grande communication n° 133, et dans
la commune de Croisilles, sur le projet d'élargissement du chemin de
grande communication n° 121.
A
cet effet, le projet sera déposé aux mairies du 26 octobre au 7
novembre 1937, inclusivement, pour que chaque habitant puisse en prendre
connaissance, de 9 heures à 12 heures
et de 14 heures à 18 heures (dimanches et jours fériés exceptés).
A
l'expiration de ce délai, un commissaire-enquêteur recevra aux Mairies
les 8, 9 et 10 novembre 1937, de 14 heures à 17 heures,
les déclarations qui pourront être faites
sur
l'utilité du dit projet.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Trop malin.
-
Un
beau, ou
plutôt un
vilain jour,
les époux
Émile Noël,
cultivateurs à
Le Vey,
reçurent la
visite de
deux messieurs
parlant bien,
ayant belle
allure et
serviette sous
le bras.
Ils dirent
à ces braves
gens qu'ils
avaient eu
la chance
de gagner
25.000 francs
au tirage
de la
Société de
capitalisation dont
ils avaient
souscrit des
titres.
Mais,
avant de
palper les
soyeux billets,
les époux
Noël devaient
accomplir
une petite formalité
consistant
à verser 4.270
francs pour
droits divers
à payer
à l'État.
Ils s'exécutèrent
et en
outre souscrivirent
un nouveau
titre de
25.000 francs.
Les
époux Noël
ne revirent
plus les
voyageurs en
papiers financiers,
mais ils
reçurent quatre
titres au
lieu d'un
et durent
de ce
chef verser
3.883 francs.
Ayant
constaté un
peu tard
qu'ils avaient
été volés
ou plutôt
routés par
un escroc, ils
portèrent plainte
contre celui-ci,
un sieur
Roger Lépingle,
dont l'âge
et le
domicile sont
inconnus. Celui-ci
n'a pu
être retrouvé.
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison
que nous lever une heure plus tôt !
Novembre
1940 -
Noyade. -
Un cultivateur du Vey, M. Adrien Lavigne, s'était rendu à
Clécy faire des courses. Le soir, il quittait le bourg pour rentrer
chez lui..... Or, le lendemain, M. Genvrin, de Saint-Omer, devait
découvrir le cadavre de M. Lavigne, dans un fossé formant ruisseau, en
bordure du chemin. De l'enquête, il ressort que le malheureux, trompé
par l'obscurité, sera tombé dans le fossé et n'aura pu se relever.
Juin
1943 -
Les feux de
genêts,
- Ces temps
derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la
population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux,
d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave
danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux
de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la
matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du
Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces
d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant
l'obscurité est passible de
sanctions.
Août
1943 -
Fait divers. -
En
jouant avec des allumettes, un enfant de 7 ans, demeurant chez ses
parents, au Vey, a mis le feu à du foin qui se trouvait dans un
grenier. L'incendie s'est propagé, et tout le bâtiment, à usage
de grange et d'écurie a
été détruit.
Décembre
1944 -
L'explosion d'une grenade. - M.
Alphonse Bréard, 19 ans, de Maisy, qui est venu aux Veys aider son
oncle pour le brassage, a été gravement blessé par l'éclatement
d'une grenade que l'un de ses camarades manipulait. Ce dernier a été
tué et un autre jeune homme
blessé.
Décembre
1945 -
Taiaut ! taiaut !
- Un
employé de la ferme de M. Lebourgeois, maire des Vey, ayant signalé la
présence de trois sangliers, une battue a été organisée par quelques
ardis chasseurs d’Isigny-sur-Mer et des environs qui furent assez
heureux pour débarrasser la région des trois redoutable animaux en
moins de temps qu’il n’en faut. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Pour l'amour de sa belle un Boche volait son patron.
-
Au
service de M. Adrien Leboucher, cultivateur au Vey, un travailleur
libre, Paul Meding, était devenu l'ami de la bonne de la ferme,
Andrée Leroux.
Un
bébé étant né, la jeune femme s'installa dans une maisonnette du
hameau Sebire. L'amoureux n'oublia pas sa belle et il n'était guère de
jours où il ne vint lui rendre visite les mains pleines.
Malheureusement,
les prodigalités provenaient de
vols commis chez son patron : œufs, farine, calvados, bouteilles de
cidre bouché, des draps et des objets divers. Méding avez
aussi offert à sa maîtresse du linge dérobé à Mlle Angèle Legoux
et des sachets de bonbons, nougats, sucettes que M. Leboucher, fils,
trésorier du Comité des Fêtes, avait déposés dans une habitation
appartenant à sa tante.
Le
Boche, qui s’est refusé à répondre aux questions des gendarmes, a
été écroué. Andrée Leroux sera poursuivie pour recel. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Thury-Harcourt.
- Thury-Harcourt (C. A.) ; Acqueville
(R) ; Angoville (R) ; Cauville (D) ; Cesny Bois-Halbout
(D) ; Saint-Denis-de-Méré (R) ; Tourneau (R) ; Le
Vey (R) ; La
Villette (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Onze communes vont recevoir la Croix de guerre. -
Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la
Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major
du général Marchand, commentant la subdivision de Caen, remettra la
Croix de guerre à Onze communes du canton de Thury-Harcourt
particulièrement éprouvées de la Bataille de Normandie.
Les
cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à
Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la
Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la
subdivision des sapeurs-pompiers, de
la société de musique « La Fraternelle » et des
différentes sociétés locales. A 12 h, 00, salle municipale, vin d’honneur
offert par la municipalité au membres de la Défense Passive. A 12 h.
30, banquet par souscription. Se faire inscrire à la mairie.
A
16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à
Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à
17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Blessé par un engin de guerre.
- M.
Roger Durand, géomètre, demeurant à Condé-sur-Noireau, procède
actuellement à la révision du cadastre de la commune du Vey. L'autre
jour il envoya son jeune aide Claude Lepeley, 15 ans, demeurant au
hameau du Cages, à Clécy, couper des jalons en bordure de la voie
ferrée entre les stations de Clécy-Bourg et le Vey. Avec sa serpe, le
jeune homme frappa vraisemblablement sur un détonateur qui explosa.
Claude Lepeley a été atteint par des éclats aux jambes, à la
poitrine et à la joue gauche. ( Le Bonhomme Libre )
Août
1949 -
Le canton de Thury-Harcourt à l'honneur. - Dimanche
dernier a eu lieu la remise officielle aux communes les plus éprouvés
du canton, des Croix de guerre que leur ont méritées les sacrifices
consentis à la cause de la Libération. M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture, qu'accompagnait Me Gautier, le
dévoué conseiller général présida les divers cérémonies qui
débutèrent à Cauville, La Villette, Le Vey,
Saint-Denis-de-Méré et Caumont-sur-Orne.
A la fin de la matinée, le cortège officiel arrivait à
Thury-Harcourt, il était accueilli par la municipalité dans la mairie
restaurée.
A la suite des sapeurs-pompiers et de leur clique et d'une section de
l'harmonie « La Fraternelle », de Caen, le cortège se
rendit drapeaux au vent, au Monument aux Morts, au pied de l'église
mutilée, tout proche des premiers îlots reconstruits. M. Villatte
épingla sur un coussin, la Croix de Guerre avec étoile d'argent,
vaillamment gagnée par la commune aux quatre cinquièmes ravagée.
Après avoir déposé une très jolie gerbe, M. Gautier souhaita la
bienvenue aux personnalités présentes et rappelant brièvement les
souffrances endurées par ses administrés, dégagea le sens profond de
cette manifestation. ( Le Bonhomme Libre )
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