15 Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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VIENNE - en - BESSIN |
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Canton de Bayeux |
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Ces deux magistrats à leur retour, ont eu aussi à constater la mort d'un sieur Victor Canu, facteur de la maison Lefebure, marchand de dentelles, dont le cadavre a été trouvé sur la route, auprès de la croix de Vienne. On présume que cet individu était au moment de l'accident qui l'a frappé dans un état d'ivresse. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Août 1842 - Nouvelles locales. - Nous avons à enregistrer plusieurs accidents fâcheux arrivés ces jours derniers dans notre contrée. M. Longuet, de Condé-sur-SeulIes, revenait de Mondaye avec sa femme et son jeune fils, ces deux derniers étaient montés sur un cheval qui, s'étant trouvé tout-à-coup effrayé, les a jetés violemment à terre, écrasant la tête de l'enfant qui est mort immédiatement, les blessures de la mère sont assez graves pour faire craindre pour sa vie. — Encore une imprudence de la part d'un voiturier : un sieur Roger James, cultivateur au Manoir est tombé sous la roue de sa voiture, sur le devant de laquelle il s'était assis, ses blessures quoique graves laissent espoir de guérison. — Un autre malheur est arrivé dans une commune voisine. Le petit valet d'un sieur Gouy, cultivateur à Vienne, au retour de la charrue était monté sur un de ses chevaux qui marchait derrière les autres à une certaine distance. Ce cheval voulant les rejoindre, a pris subitement le galop et a renversé l'enfant qui, embarrassé dans les traits a été traîné par terre pendant près d'une demi lieue. On l'a ramassé horriblement brisé et sans vie. — Nous apprenons aussi qu'à St-Vigor, une servante a eu la tête brisée par un taureau ; la malheureuse est morte sur le coup. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1843 - Nouvelles locales. - Le 27 de ce mois, une rixe assez violente a eu lieu dans un cabaret de Saint-Vigor-le-Crand, tenu par le sieur Douespied, entre le nommé Letanneur, de la commune de Vienne et la femme Hue, d'Esquay. Il
résulte d'un procès-verbal rédigé sur les lieux par les agents de la
force publique que la femme Hue aurait d'un coup de bouteille grièvement
blessé son adversaire. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1843 -
Police correctionnelles.
- Audience du 9
octobre. — Le délit
d'usure qui est une des plaies sociales de notre arrondissement amenait
sur le banc correctionnel Charles Seigle, cultivateur à Vouilly. Il a
été condamné à 600 francs d'amende. —
Gohier, Eugène, journalier,
demeurant en la commune de Crouay, subira 10 jours d'emprisonnement pour
un vol de blé au préjudice du sieur Louis Baussieu. —
Un autre vol d'une chaîne de fer, commis
par un sieur Pierre Desmarets, de la commune de Blay, a valu a son auteur
6 jours de prison et 50 francs d'amende. —
Un délit de chasse amenait
à son tour François Le Pleux, journalier en la commune de Vienne,
prévenu d'avoir, le 24 septembre dernier, chassé sans port d’armes,
sur la —Même
faute de la part de Léon Gouye, domestique, demeurant à Vaux-sur-Aure,
qui a chassé, le 17 septembre, sans port
d'armes et sans permission, sur la propriété de M. le comte Le
Marois, en la commune de Longues. Il a été condamné à 30 fr. d'amende. — Dans la chronique de la police correctionnelle de notre dernier numéro, nous avons annoncé la condamnation, pour délit de pêche, fluviale, du sieur Joret, de Bricqueville. Nous recevons à cet égard, une lettre de M. Alexandre Daon, propriétaire, que le défaut d'espace nous empêche d'insérer, par laquelle il nous invite à déclarer qu'il est tout a fait étranger à l'action intentée au sieur Joret. Nous nous faisons un devoir, dans l'intérêt de la vérité d'accueillir la réclamation de M. Daon. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1844 - Nouvelles locales. - A l'appui des observations sur la morve que nous présentons plus haut, nous avons à en citer un cas qui arrive à notre connaissance. Samedi dernier, M. Blavette, vétérinaire à Bayeux, appelé dans une ferme de la commune de Vienne pour donner ses soins à un cheval malade, ayant reconnu que cet animal était atteint de la morve, l'a fait abattre immédiatement. C'est
un bon exemple à suivre dans tous les cas semblables. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Décembre 1845 - Nouvelles locales. Le jour de Noël, pendant l'office du matin, un vol d'une somme de 2 200 fr. a été commis en la commune de Vienne (canton de Ryes), au préjudice du sieur Jeanne dit Valence, cultivateur et fermier de M. le marquis de Crux. On s'est introduit dans son domicile par le jardin, et après avoir brisé une fenêtre qui donnait accès dans l'intérieur. L'auteur
de ce vol audacieux est resté inconnu jusqu'à présent. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1851 -
Bénédiction d’une Croix.
-
Dimanche dernier, a eu lieu la bénédiction solennelle de la
nouvelle croix de Vienne, canton de Ryes, renversée par une main
sacrilège à l'époque de la révolution de 1793. Mgr
l'évêque de Bayeux a présidé à cette belle et touchante cérémonie.
La vieille et magnifique église regorgeait de fidèles ; elle était
soigneusement et richement parée. Tout le monde admirait l'éclat, la
beauté des ornements. Le
vénérable prélat a été profondément édifié et de la piété des
assistants et du nombre des personnes qui ont approché de la sainte
Table. On
a remarqué particulièrement la voix gracieuse d'un tout petit enfant
qui, au moment de l'Élévation, a fait entendre la voix la plus suave et
la plus angélique. Mgr
a vivement exprimé au digne curé de cette paroisse, M. Simon, toute la
satisfaction qu'il éprouvait de voir éclater tant de ferveur et de
piété.
L'après-midi,
la procession s'est dirigée vers le pieux et modeste monument. Une Courte
et touchante exhortation a été adressée aux nombreux auditeurs par M.
l'abbé Rivière, sous-doyen, vicaire-général du diocèse.
Mars
1855 -
Nouvelles locales. -
Des secours viennent d'être accordés par M. le préfet aux
communes ci-après pour les aider dans la restauration de leurs églises,
classées parmi les monuments historiques de notre arrondissement :
Guéron, 200 fr. — Formigny (chapelle St-Louis), 200 fr. — Vienne,
100 fr. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1859 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Coqueret. Audience du 24 mai. Le nommé Ecolasse est introduit sous l'accusation de plusieurs vols commis avec escalade et effraction, dans les communes de Vienne, Saint-Vigor-le-Grand et Esquay. Déclaré
coupable purement et simplement, Ecolasse a été condamné à 7 ans de
travaux forcés. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1864 - Le tirage. - C'est le 15 de ce mois que commence, dans les 89 départements de l'Empire français, la grande opération du tirage au sort des jeunes gens de la classe de 1863, nés en 1843. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1864 - Un incendie. - Lundi dernier, vers 10 heures 1/2 du matin, un incendie, occasionné par l'imprudence d'enfants jouant avec des allumettes chimiques, a consumé, en la commune de Vienne, près Bayeux, un bâtiment à usage de maison d'habitation et de cellier, appartenant à un sieur Léger, propriétaire à Vienne, et occupé par les époux Deslandes, journaliers. Malgré les efforts des personnes accourues sur le lieu du sinistre, on n'a pu que préserver les habitations voisines. La perte est évaluée à 1 300 fr., dont 600 fr. pour le mobilier des époux Deslandes, qui n'était pas assuré. L'immeuble est assuré pour 1 000 fr. à la Compagnie Mutuelle. (l’Ordre et la Liberté)
Février 1864 - L’hiver est là. - L'hiver ne nous laisse absolument plus rien à désirer, après les gelées assez fortes que nous avons endurées, puisqu'elles ont dépassé dix degrés, la neige est survenue, et aujourd'hui toutes nos rues en sont couvertes, depuis plusieurs jours. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1868 -
Un vol. - Un
cheval appartenant au sieur Lanteuil,
meunier à Vienne-sur-Seulles, a été volé, jeudi, dans un herbage
attenant au moulin. En
constatant ce vol, le domestique du sieur Lanteuil a trouvé dans
l'herbage un portefeuille rempli de papiers, d'où semblerait résulter la
preuve de l'existence d'une certaine quantité de malfaiteurs
étrangers au pays, et associés pour voler des chevaux et des bestiaux.
Ce serait le moyen d'expliquer la disparition de plusieurs bestiaux dans
la contrée, disparition dont on ne pouvait se rendre compte, et à propos
de laquelle les cultivateurs feront bien de se tenir sur leurs gardes. La
justice de Bayeux a été avertie, et informe activement contre les
auteurs présumés du vol commis à
Août
1879 -
Année scolaire 1878-1879. -
Le
département du Calvados,
d'une population
de 450
220 habitants, compte
764 communes
possédant 1
019 écoles primaires,
publiques ou libres,
et 25
salles d'asile.
5 écoles
enfantine sont été
créées en 1878. La
rentrée prochaine
en verra sans
doute ouvrir de
nouvelles. Écoles
primaires : 598
communes possèdent
au moins une école
publique ; 152,
sont réunies
légalement pour l'entretien d'une école
publique ; 6
ont une
école libre
tenant lieu d'école publique ;
6 ont
une école
spéciale libre
tenant lieu d'école
spéciale publique ; 2
sont dépourvues
d'écoles. Ces
2
communes sont
: Le
Manoir (205
hab.), et
Vienne (214 hab.). Des
projets
de construction
sont à l'étude.
Si l'on
jette un
coup d’œil
à ce rapport, on
voit que 15 communes
réunies présentent un effectif
de 5 à
700 habitants
et que leurs
classes reçoivent
de 50 à
80 élèves
des deux
sexes. Le
dédoublement de l'école
mixte serait nécessaire. 88
communes
du département, tout
en ayant une population
quelquefois inférieure à
500 habitants,
ont été soucieuses des
intérêts de
leurs enfants
pour établir 2
écoles spéciales,
dans 66 chefs
lieux scolaires. Sur
1
019 écoles primaires, 901
sont publiques
et 118 sont
libres. Si
on les considère
au point
de vue
de leur
nature on a
: Écoles
publiques. 314 spéciales
aux garçons ; 287 spéciales
aux filles ; 300
mixtes Écoles
libres ; 12 spéciales
aux garçons ; 96 spéciales
aux filles ; 10
mixtes. 130
écoles
mixtes sont confiées
à des
instituteurs et 180
à des
institutrices. On
peut
encore classer ces
écoles en
: 697
écoles laïques
publiques ; 40 écoles
laïques libres ;
204 écoles
congréganistes publiques ;
78 écoles
congréganistes libres. Août
1879 -
Année scolaire 1878-1879. -
Cours
d’adultes - 431
cours d'adultes,
332 pour
les hommes
et 99 pour
les femmes, ont
reçu 4 576 élèves,
ou 3 635 jeunes
gens et 941
Jeunes filles.
Les résultats obtenus ont
été assez bons. Certificats
d’études primaires. -
390
écoles ont
présenté 1 049 élèves
; 801
certificats ont
été délivrés. MM.
les
Inspecteurs primaires classent
ainsi les 1
019, écoles publiques
et libres du département
: 595
bonnes ;
280 assez
bonnes ;
114 passables
; 30
médiocres. Sur
6
132 élèves qui ont
quitté l'école, 2 p.
100 ne
savaient ni lire ni
écrire ;
3,14 p. 100
savaient lire seulement ; 8,20 p. 100 savaient lire et écrire ; 30,67 p. 100 savaient lire, écrire et compter ; 57,15 p. 100 connaissaient l'orthographe et des matières facultatives.
Mars
1882
- Une
aide.
- Le ministre de
l'instruction publique et des beaux arts a accordé à la commune de
Vienne, près Ryes, 8 000 fr. pour la construction de l'école.
Août
1889. -
Les suites d’un accident.
- Nous
avons raconté l'accident survenu au sieur Villedieu, domestique de M.
Roussel, propriétaire à Vienne. Le sieur Villedieu, par suite d'un faux
mouvement, tomba d'une charrette chargée de foin qu'il conduisait et dont
les deux roues lui passèrent sur les jambes. Arrivé à l'octroi de
Bayeux, Villedieu La
gangrène s'étant mise à la plaie, le malheureux est mort lundi. (
Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Suicides. - Le
sieur Pierre Lemoine, 63 ans, journalier à Dampierre, canton d'Aunay-sur-Odon,
s'est donné la mort en se pendant sous sa remise. Le
pauvre homme ne pouvait plus travailler et était secouru par le bureau de
bienfaisance de sa commune. De plus, ses facultés étaient
considérablement affaiblies. Ce sont là
les motifs qui l'ont poussé à se suicider. —
Léonce Pénard, 35, ans, domestique au Theil, canton de Vassy, s'est
noyé dans un étang à Bény-Bocage. Sa femme qui habite
Saint-Marie-Laumont, avait formé contre lui une demande en divorce. C'est
après avoir reçu une citation pour se trouver devant le tribunal civil
de Vire que ce malheureux s'est noyé. — Le sieur Victor Maresq, demeurant à Vienne, près Ryes, s'est pendu dans son domicile. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Parents indignes. - Une
enquête est ouverte par la gendarmerie de Ryes relativement à de mauvais
traitements qui auraient été exercés sur le jeune Ernest Sallent, 6
ans, par sa mère et son beau-père, les époux Leramey, journaliers à
Vienne. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Maires
suspendus.
- Voici
la liste des maires dans l'arrondissement de Bayeux qui ont ou l'honneur
d'être suspendus par le Préfet pour s'être opposés à l'enlèvement
des Christs dans les écoles : MM.
Le baron Danger, d'Esquay-sur-Seulles. Desfontaines,
de Crépon. De
la Peschardière, de Colombiers-sur-Seulles. Du
Manoir, de Saint-Côsme-de-Fresné. De
la Loyère, de Vienne-en-Bessin. De
Courseulles, le Villiers-le-Sec. Carabeux,
de Tracy. Nous
leur adressons nos bien vives félicitations pour cette mesure qui les
honore. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1907 -
Les
Christs dans les écoles.
-
Vienne, le 29 janvier 1907.
Le Comte de la Loyère,
maire révoqué de Vienne,
à Monsieur Chadenier, préfet du Calvados. «
Le 14 décembre dernier je vous adressai une protestation contre l'ordre
infâme et illégal que vous me donniez d'avoir a bannir le Christ de
l'école de Vienne.
« Je
vous les laisse à vous, monsieur le préfet, qui vous souvenez peut-être
a certaines heures des principes enseignés dans
les maisons religieuses ou s'abrita votre enfance, à vos chefs, à vous
tons qui avez fait tant de progrès depuis 1793 que vous êtes condamnés
même par vos frères les moins suspects en cléricalisme. «
Lisez plutôt ce passage d'un discours de Robespierre portant au nom du
comité de Salut public devant la Convention, le 18 Floréal, an I, sur
les rapports des idées religieuses
et morales avec les principes républicains. «
Celui qui sans avoir remplacé la divinité
dans le système de la vie sociale ne songe qu'à la bannir de l'esprit
des hommes me paraît un prodige de stupidité ou de perversité. » «
Méditez ces deux épithètes et transmettez-les à ceux qui vous
commandent. Mais restez bien persuadé qu'il y a encore en France beaucoup
de vrais Cathodiques et de bons Français qui attendent l’arme au pied
l'heure de la revanche et que le canon de M. Clemenceau ne fera jamais
trembler. » «
Comte de la LOYERE.
»
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Février 1925 - Encore un drame de l’alcoolisme. - Un drame provoqué par l'ivresse, a été commis à Viennes, petite localité à quelques kilomètres de Baveux. Auguste Catherine, journalier, avait battu à la machine chez un cultivateur de cette commune. Il rentra chez lui, le soir, en état d'ivresse et proféra aussitôt des menaces contre sa femme avec laquelle il venait d'avoir une discussion. La malheureuse terrifiée voulut s'enfuir, elle n'en eut pas le temps. Catherine saisissant un fusil, tira sur elle à deux reprises. Atteinte dans le dos, la victime tomba en poussant un cri de douleur. Des voisins accoururent et désarmèrent le meurtrier qui fut remis aux gendarmes. La blessée, dont l'état est grave, fut transportée à l'hôpital de Bayeux.
Avril 1926 - Attentat à la pudeur. - Jules Melchiade, 22 ans, ouvrier couvreur Esquay-sur-Seulles, comparait devant la Cour, pour attentat à la pudeur, sur la personne d'une fillette âgée de 13 ans. Le
17 octobre
1925, il réparait
une toiture,
chez M.
Marie, à
Vienne-en-Bessin. Au
cours de
son travail,
le couvreur
aperçut la
jeune Lecoquet
Augustine, occupée
au nettoyage
d'une chambre
au premier
étage. Il
s'introduisit dans
la pièce,
et se livra
sur la
fillette à
d'odieuses violences.
Melchiade n'a
pas d'antécédents
judiciaires, mais
il s'adonne
la boisson
et sa moralité
est déplorable. La Cour condamne Melchiade à 3 ans de prison.
Avril
1930 -
Le pendu tard dépendu. -
Mutilé de guerre, amputé du bras droit et d'une jambe, M. Pierre
Desfaudais, 41 ans, de Vienne-en-Bessin, s'est suicidé, au retour Peu après, sa femme, allant chercher du cidre, a découvert le malheureux; terrifiée, elle s'est enfuie. Quand on est revenu dépendre le désespéré, le corps était encore chaud, mais la mort avait fait son oeuvre. On ignore les raisons de cette fatale détermination, qui fait 5 orphelins.
Mars
1938 -
Élection de Ryes. - M.
de La Loyère, maire de Vienne-en-Bessin
et conseiller d'arrondissement, vient de poser sa candidature au siège de
conseiller général du canton de Ryes.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1938 - Un
grave sinistre est évité par la rapidité des secours.
- Un fort feu de cheminée s'est déclaré hier matin, vers 10 h. 30, dans une ferme de Vienne-en-Bessin, appartenant
à M. de la
Loyère,
et
exploitée
par M.
Yves Stéphan. Aussitôt, les habitants commencerait à organiser les secours, mais devant, impossibilité
d'éteindre le feu par leurs propres moyens,
ils
durent faire
appel aux
pompiers
de Bayeux
qui
furent bientôt
sur les lieux
et se
mirent immédiatement au travail sous la direction de M. le capitaine René et du lieutenant Golanor. Pour
localiser le feu et éviter un incendie plus grave,
ils
durent
défoncer
le mur
afin
de
pratiquer une
ouverture suffisante pour lutter efficacement contre les flammes. Après une heure et demie de travail ils avaient heureusement réussi
à se
rendre maîtres
du sinistre
naissant
et
tout danger était écarté.
Néanmoins, les dégâts,
matériels
sont assez importants.. (Source
: Le Moniteur du Calvados) Novembre
1938 -
Une septuagénaire tente de mettre fin à ses jours.
- Mlle
Yvette Legorgu, 18 ans, cultivatrice, demeurant chez ses parents, était
alertée, vers 8 heures, par des cris provenant de la rivière la Seulles.
S'étant
approchée de la rivière, la jeune fille aperçut une vieille femme
enlisée jusqu'à la poitrine. Aidée par des voisins, Mlle Legorgu retira
la malheureuse et la transporta à la maison la plus proche, chez Mme
Dupart où elle reprit ses sens. Il
s'agit de Mme Alphonsine Deslandes, 71 ans, demeurant à
Tilly-sur-Seulles, qui ne semble pas jouir de la plénitude de ses
facultés mentales. Interrogée
par les gendarmes, la septuagénaire n'a pu faire aucune déclaration.
Elle voulait, aux dires de certaines personnes, mourir à Vienne-en-Bessin
où elle
est née. Mme
Deslandes, qui était exténuée de fatigue, a été reconduite chez ses
enfants, à Tilly-sur-Seulles. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 -
Trop violente épouse. -
Catherine Marie, femme Marie, 27 ans, ménagère à
Vienne-en-Bessin, est poursuivie pour avoir, le 13 mai dernier, blessé
assez sérieusement son mari, en lui lançant une brique qui
l'atteignit à pied et le contraignit à recevoir les soins d'un médecin.
Déjà quatre fois condamnée, elle ramasse cette fois un simple mois
de prison.
Août
1941
-
Noyade.
- Alors qu'elle était
occupée à rincer du linge au lavoir communal, Mme
Lepoultier, âgée de
67 ans, journalière à Vienne-en-Bessin, a été précipitée à l'eau en
lançant un drap. La malheureuse, qui était d'ailleurs souffrante depuis
quelques temps et sujette à des étourdissements, n'a pu sortir seule de
ce mauvais pas et son cadavre a été découvert peu
après.
Octobre 1942 - Destruction des pigeons. - Conformément à l'ordre donné par les autorités allemandes, il est rappelé aux propriétaires de pigeons que tous les pigeons de toutes espèces (pigeons domestiques, pigeons d'agrément et pigeons voyageurs) doivent être sacrifiés. Faute de déférer à cet ordre les possesseurs de pigeons s'exposeraient à des sanctions très sévères.
Novembre 1942 - L'heure du couvre-feu. - A partir du 1er novembre et jusqu'au 31 mars prochain, l'heure de fermeture des débits et l'heure du couvre-feu sont fixées pour la Normandie comme suit, par les autorités d'occupation : Heure de fermeture des débits, 22 h. 30 ; heures du couvre-feu, 23 h. 00 à 5 h. 00.
Décembre 1942 - Découverte macabre. - Se trouvant à la charrue dans la pièce située lieu dit «La voie Lévêque », à Vienne-en-Bessin, le jeune René Stéphan, cultivateur, aperçut dans l'herbage appartenant à M. Toudick, cultivateur, une masse immobile. S'étant
approché, il reconnut M. Gustave Fouquerel, 67 ans. Le corps du
malheureux était allongé dans l'herbe, il avait cessé de vivre.
(Bonhomme Normand)
Décembre
1942 -
Fait divers.
- Se trouvant à
la charrue dans la pièce située au lieu-dit « La voie Lévêque »,
à Vienne-en-Bessin,
le jeune René Stephan, cultivateur, aperçut
dans l'herbage appartenant à M.Toudick, cultivateur, une masse immobile.
S'étant approché, il reconnut M. Gustave Fouquerel, 67 ans. Le corps du
malheureux était allongé dans l'herbe ; il avait cessé de vivre.
Novembre
1946 -
Un ouvrier fait une chute mortelle.
- A
la suite d’une chute, M. Gilbert Dupart, 37 ans, ouvrier agricole chez
M. Bauruler, propriétaire à Vienne-en-Bessin a été transporté à l’hôpital
de Bayeux où il est décédé des suites d’une perforation du poumon.
M. Dupart était père de trois enfants. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Avril
1948 -
Un court-circuit provoque la destruction d'un bâtiment agricole.
- Un incendie s’est déclaré dans la ferme dite le
« Manoir », à Vienne-en-Bessin, louée par le docteur des
Bouillons à M. René Marie, cultivateur. Parallèlement
au chemin rural, s'élève un bâtiment des dépendances de la ferme à
usage d’étable, de remise et de porcherie. À quelques mètres de la
couverture en chaume passe une ligne à haute tension de 15 000 volts. Un
fil de fer envoyé probablement par des enfants sur la ligne reliait les
deux fils électriques. Quelques étincelles commencèrent à jaillir et
peu après avant que la société d’électricité put être prévenue du
danger, un court-circuit mit le feu à la toiture. Il
est 16 h. 50. Un vent violent communiqua l'incendie à toute la couverture
en chaume, qui fut détruite en moins un quart d'heure Des flammèches
s'éparpillèrent et entrèrent dans le principal corps de bâtiment, de
l'autre côté de la cour. Aidés
par les bonnes volontés de la localité, les pompiers de Bayeux s’attaquèrent
au sinistre. A 19 h. 30 tout danger d’extension était écarté, mais le
premier bâtiment, long de 25 mètres, avait eu à subir le principal
assaut de l'incendie. Outre sa toiture, sa charpente, ses parquets et une
réserve de foin ont été calcinés. Les bestiaux ont été sauvés à
temps Le
montant des dégâts serait de l'ordre de 600 000 francs. L'Électricité
de France à porté plainte contre inconnu. (Source : Le Bonhomme
Libre) |
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VIENNE-EN-BESSIN (Calvados). - L'Église |
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