Novembre
1877
-
Récompenses. -
Le ministre
de la marine a décerné des médailles d'argent pour faits de sauvetage
aux personnes ci-après dénommées : Eugène-Alfred-Constant Pernel,
matelot ; Louis-Dominique Vasnier, matelot ; Gustave-Constant
Hypholite, sauvetage d'un baigneur a Lion-sur-Mer, le 17 juin 1877.
Auge-Auguste
Rapilly, préposé des douanes ; Ernest Flaust, instituteur, sauvetage
d'un homme, à Vierville, le 23 août 1877.
Juillet
1878
-
Excellente mesure. -
Le
Ministre vient d'interdire dans les écoles communales les quêtes qui
s'y font habituellement sous divers prétextes religieux ou autres.
Pendant qu'il y était, le Ministre aurait bien fait d'interdire aussi
les souscriptions ouvertes dans certaines écoles pour offrir soit à
l'instituteur, soit au curé, un cadeau à l'occasion de leur fête ou
anniversaire.
Juillet
1878
-
Surpris par la mer. -
Le nommé
Baptiste-Hyacinthe Lecourtois, âgé de 63 ans, pécheur à
Vierville-sur-Mer, revenant de voir ses filets, a été surpris par la
mer montante, et ayant tout à coup perdu pied, il s'est noyé. Deux
employés des douanes, de service à la côte, ayant vu le danger qu'il
courait, voulurent se porter à son secours, mais comme ils ne savaient
pas nager, l'un d'eux vint au village chercher du secours. Leur
sous-brigadier accourut en
toute hâte et se jeta à la mer, mais la victime avait déjà disparu
sous l’eau.
Octobre
1880 - Mort
accidentelle. -
Le
cadavre du nommé Victor Pacari, âgé de 27 ans, jardinier chez M.
Marguerite de Rochefort, à Vierville, a été découvert dans une mare
située dans le parc à environ 100 mètres du château. Cet homme
était disparu de chez son maître, qui était absent, depuis le trois
octobre. Des recherches avaient été faites
en vain jusqu'ici. Tout fait supposer que Pacari, qui sortait assez
fréquemment la nuit en escalant les murs du parc, sera tombé dans la
mare.
Juillet
1884 - Télégraphie.
– Un
service télégraphique est installé à Port-en-Bessin et Vierville.
Février
1892 -
La neige. - Mardi,
l'hiver a fait sa rentrée. La neige est tombée en abondance. Mercredi,
il y en avait une couche de 25 centimètres dans les rues de Caen. Dans
les campagnes, la neige amoncelée rendait la circulation difficile en
certains, endroits. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1892 -
Les dévaliseurs de villas.
- A
Vierville-sur-Mer, on a pillé récemment huit chalets ou villas,
appartenant à Mmes Delahaye, propriétaire à Paris ; Dansos à
Colombières ; Leloup à Versailles ; MM. Daon, maire de
Bricqueville ; Thomas, banquier à la Mine ; Le Loutre, huissier à
Formigny ; Poché et Ravenel, propriétaires à Paris. A la
suite de l'enquête le nommé Victor Germain, 36 ans, journalier à
Vierville, a été arrêté comme l'auteur de ces vols. On a trouvé
chez lui plusieurs des objets enlevés et l'outil qui lui servait à
forcer les serrures.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Mortes au bain. -
Dernièrement,
à St-Laurent-sur-Mer, Mlle Abadie, 27 ans, servante chez M. Bonhomme,
rentier, voulut aller prendre un bain au sortir de
table. Elle était à peine entrée dans l'eau qu'elle disparaissait en
criant au secours.
M.
Bonhomme la retira avec l'aide du curé et de M. Barton, mais elle avait
cessé de vivre. Elle avait été frappée d'une congestion.
—
Un accident analogue est arrivé à Vierville-sur-Mer. La bonne de M.
Conil, Louise Delattre, 40 ans, qui souffrait d'un anévrisme, s'est
baignée malgré la défense qui lui en avait été faite et a succombé
à la rupture de son anévrisme. Ce n'est qu'au bout d'une heure qu'on a
pu retirer son cadavre de la mer.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1892 -
A propos d’influenza. -
Sous ce titre
: « l'Influenza à Caen et en Normandie au siècle dernier
(1767-1775-1776) », le docteur Catois vient de publier une
intéressante notice qui prouve qu'on a, ces temps derniers, donné un
nouveau nom à une vieille maladie et que ce qu'on appelle aujourd'hui
« influenza » n'est autre chose que la grippe qui malmena si fort nos
aïeux il y a cent vingt ans. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1892 -
Un maire susceptible. -
Le maire de
Vierville nous prie de dire que c'est sur la plage de Saint-Laurent et
non sur celle de Vierville que la demoiselle Delattre s'est
noyée. Hélas, affligée d'un anévrisme, elle avait chance de se
noyer ou elle prendrait un bain, même
à Vierville. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Attaque sur un grand chemin.
- Le
sieur Léon P…..., domestique à Vierville-sur-Mer, a été attaqué
samedi soir, sur la route du Molay, en face le calvaire, par deux
individus, en revenant avec son cheval et sa voiture de vendre du foin
à Bayeux.
Probablement
que ces deux rôdeurs savaient que Léon était porteur de l'argent du
foin qu'il venait de livrer (156 fr.) et se sont jetés sur lui pour le
dévaliser. Il s'est défendu avec courage tout en appelant au
secours, ce qui a mis les malfaiteurs en fuite. Le cheval effrayé de ce
tapage avait pris le galop. C'est un fermier de Bernesq qui l'a arrêté
et l'a remis à son propriétaire. Les coupables sont arrêtés. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
Les voleurs de vaches.
-
Une vache
de 300 fr. a été volée dans les herbages appartenant à la comtesse
de Goussencourt, propriétaire à Vierville-sur-Mer. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1894 -
Suicide. -
Le sieur Lange, facteur rural de Vierville-sur-Mer,
qui allait recevoir sa retraite dans six mois, a été trouvé pendu
dans son domicile. Ce malheureux
a été poussé par le chagrin. En effet, depuis quelque temps il
semblait très affecté de la solitude où il se trouvait par suite de
la mort de son fils aîné décédé, l'année dernière, au service
militaire. D'un autre côté, son second et dernier fils avait
récemment disparu et ses recherches pour le retrouver étaient
demeurées infructueuses. Avant de
se suicider, il avait revêtu ses habits de fête. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1894 -
Fils dénaturé. -
Louis Marion, 70
ans, journalier à Vierville, est en butte aux mauvais traitements de
son fils, 19 ans, déjà condamné pour vols de bois. L'un de ces soirs,
le vieillard était au lit quand son fils fit irruption, marcha droit,
vers son père et lui asséna un coup de poing sur le visage.
L'infortuné sauta bas et chercha à fuir, mais le mauvais sujet le
saisît à la gorge et le battit brutalement. Quand il fut las de
frapper, il s'arrêta et le père Marion fut, en chemise, se mettre sous
la protection d'un voisin. Plainte a été portée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Le danger du bain. - Le sieur Albert Gossey, marchand de poisson à
Vierville-sur-Mer, s'est noyé en se baignant. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
A propos de Saints.
-
Les saints de
glace, la terreur des horticulteurs, figurant au calendrier les 11, 12
et 13 mars, ne paraissent vouloir faire parler d'eux. Fin de la lune rousse,
le 20 mai. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
Un détenu ….. trompé et pas content.
-
Le nommé
Davot subit en ce moment une peine de cinq années de réclusion. Sa
femme, âgée de 40 ans, a pris pour consolateur Désiré Lebourgeois,
47 ans, demeurant à Vierville. Tous les deux vivaient maritalement et
tranquillement lorsque, sur la plainte du mari, les gendarmes de Trevières
sont venus les déranger et leur dresser procès-verbal pour adultère.
La
femme Victorine Davot a été condamnée à huit jours de prison et son
amant à 10 francs seulement. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
Pauvre Catherine. -
Marie
Catherine était servante
à Vierville, près Trévières. Dans la même maison, Pierre Suzanne,
28 ans, était domestique. Le gaillard fit la cour à la Catherine.
Celle-ci, qui a une peur bleue de coiffer son homonyme, répondit à ses
avances, mais à la condition qu'ils se marieraient aux pommes. Pierre
promit tout ce que Catherine lui demandait.
Malheureusement,
il fut mis à la porte et partit pour aller se placer à Littry. Avant
de la quitter, et après l'avoir embrassée tendrement, il demanda à sa
future de lui prêter sa montre
afin qu'il soit exact aux rendez-vous qu'elle lui donnerait. L'ingrat
n'a pas reparu, et, comble il ne voulait rien garder de ce qui avait
appartenu à celle qu'il délaissait, il vendit la montre à un
journalier du Tronquay.
La
pauvre Catherine a porté plainte. Son ex-futur, qui avait été
condamné à huit jours de prison par défaut, vient
d'être arrêté. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Cadavre retrouvé. -
Nous
avons relaté, dans notre dernier numéro, qu'une chaloupe de
Port-en-Bessin, montée par le matelot Lebourgeois et le sieur Constant
Malherbe, 36 ans, restaurateur, sortie pour pêcher, n'avait pas
reparu.
On
a retrouvé, lundi, sur la plage de Vierville-sur-Mer, le cadavre de
Malherbe. Il était méconnaissable, la tête était toute rongée et ce
n'est que grâce aux vêtements que l'identité a pu être établie.
(Source : Le Bonhomme Normand)
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