Novembre
1789 - Les limites respectives desdits départements sont les
paroisses. -
Il a été définitivement arrêter entre Messieurs les députés
du département de Caen et d'Alençon que les limites respectives
desdits départements sont les paroisses dont le détail suit,
lesquelles feront partie du département de Caen : Le
Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ;
Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St
Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St
Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ;
Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ;
Fourche (Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la
Chapelle Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ;
St Geneviève ; St
Germain de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle
Bourdière (commune de familly) de sorte qu’au delà desdites
paroisses du côté du département d’Alençon, celui de Caen ne
pourra réclamer aucune partie du territoire, mais il est entendu que
les deux regards* (Voir dans la marge) font partie de celui de Caen.
Fait et arrêté ledit jour et an. Signé le Cte Louis de Vassy et
Belzais de Courmenil.
*
Les
paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de
Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)
Mai
1862 -
Un accident. -
Le
12, le sieur Jean-Louis Rigomer, ancien garde particulier, âgé de 79
ans, demeurent à Vignats, s'est noyé dans la petite rivière qui
sépare la commune de Fresné-la-Mère de celle de Pertheville-Ners.
Il
est tombé dans la rivière en essayant de la franchir, et n'a pu s’en
retiré. Aucune habitation n'existant dans l'endroit où se trouvait
alors Rigomer, aucun secours n'a pu étre porté à cette malheureuse
victime d'un accident déplorable. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1873
-
Les présages.
- Un
immense vol de corbeaux a passé sur Paris, se dirigeant vers le
sud-ouest. On eût dit un nuage
noir en forme de triangle, fendant l'étendue avec une vitesse de
locomotive. C'est signe de
grand froid pour l'hiver, quand les vols de corbeaux passent aussi tôt.
Pour les personnes superstitieuses, c'est signe de malheur.
Septembre
1873
-
Les pluies.
- Nous
voici revenu aux pluies. Depuis trois semaines, des ondées n'ont cessé
de tomber. S'il faut en croire l'Observatoire, le mois de septembre
finira comme il a commencé, celui d'octobre est annoncé comme très
humide. Depuis quelques jours souffle aussi sur nos côtes un vent d'une
extrême violence, la mer, exceptionnellement agitée semble parfois
remué, jusque dans ses profondeurs.
Ces
changements de temps s'expliquent facilement d'ailleurs par l'approche
de l’équinoxe, c'est-à-dire de la période où, par suite du
mouvement de rotation de la terre autour du soleil, les journées
auront, pendant deux ou trois jours, la même duré que les nuits. Vers
le 23 septembre, les jours et les nuits ont exactement douze heures,
puis les jours diminuent. Dans les premiers jours de septembre, les
jours ont treize heures et demie. A la fin du mois, ils n'auront plus
que onze heures trois quarts.
Septembre
1873
-
Les écoles.
- Par
décision du 26 août, le ministre de l'instruction publique a accordé
: 1° A Annebocq, un
secours supplémentaire de 1 800 fr., applicable à la
dépense d'établissement d'une maison d'école mixte. — 2° A
Vignats, un secours de 300 fr., applicable à la dépense
d'appropriation d'une maison d'école. — 3° A Quetteville, un secours
de 1 500 fr., applicable à la dépense de construction
et d'appropriation d'une maison d'école de filles et de garçons.
Juin
1889. -
Les suites de l’ivresse.
- La
nommée Marie-Antoinette Lefèvre, 70 ans, journalière, demeurant à
Vignats, a été trouvée noyée dans une mare.
Les
constatations médico-légales, ont fait connaître que la mort était
le résultat d'un suicide, attribué à l'abus des liqueurs alcooliques.
( Bonhomme Normand)
Janvier
1891 -
Le temps. - C'est partout, en Europe, qu'il a fait froid et que la neige
est tombée. Le nombre de morts résultant du froid n'a jamais été
aussi grand et les accidents aussi nombreux. Le plus grand froid a été
constaté dans la nuit de vendredi. La terre a gelé a une profondeur de
23 centimètres. Dans la Manche, il est tombé beaucoup de neige, du
coté de la Haye-du-Puits, elle a atteint une hauteur de plus d'un
mètre
A
Toulon, il est tombé de la neige, ce qui se voit rarement ; à Nice, à
Alger, de la grêle, de l'eau et du froid. Aujourd'hui, nous sommes au
dégel.
Janvier
1891 -
Affaire Morin-Bocage. -
Le
tribunal civil de Falaise a rendu le 31 décembre dernier son jugement
dans une affaire Morin, marchand de bestiaux à Beaudreville (Eure-et-Loir),
contre Bocage, cultivateur à Vignats (Calvados), relatif à la
restitution d'une somme de 230 francs que Morin prétendait avoir payée
deux fois à Bocage, et représentant le prix d'une vache à lui vendue
par ce dernier. Morin a été débouté de son action et condamné à
tous les dépens de l'instance. C'est la meilleure réponse qui puisse
être faite aux accusations portée par Morin contre Bocage et que
certains journaux avaient cru devoir reproduire.
Novembre
1893 -
Mort accidentelle. -
La
semaine dernière, à
Vignats, le sieur Foulard, chef d'équipe, a été renversé par un
train. Il a eu les deux bras broyés et une jambe coupée. Il est mort
peu après.. (source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1897 - Explosion.
- Un grave accident s'est produit à Vignats, près de Falaise.
Vers 4 heures après midi, les deux fils de M. Prudent Bissey,
préparaient une mine. Imprudemment, ils tassaient la poudre en se
servant du burin avec lequel ils avaient creusé la Pierre. Le burin fit
jaillir une étincelle qui enflamma la poudre, déterminant une
formidable explosion. Les deux frères furent jetés sur le sol,
affreusement brûlés sur tout le devant du corps, au torse, au bras,
aux épaules, à la figure, ils portaient de douloureuses blessures. M.
Bissey, à quelques pas de ses fils, les vit jeter à terre presque
inanimés par l'explosion. L'état des blessés est aussi satisfaisant
que possible. (source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1897 -
Blessés par l’explosion d’une mine.
-
Les
deux fils du sieur Prudent Bissey, à Vignats, près Falaise, se
servaient, pour tasser la poudre dans une mine, du burin qui leur avait
servi à creuser la pierre. Une étincelle jaillit, déterminant une
formidable explosion. Les deux frères furent projetés sur le sol,
affreusement brûlés sur tout le devant du corps, mais leurs jours ne
sont pas en danger. (source
: Le Bonhomme
Normand)
Avril
1898 -
Violations de sépultures. -
Dans
un accès de folie alcoolique, ce qui lui arrive souvent, Désiré
Liégard, 39 ans, journalier à Vignats, canton de Morteaux-Coulibœuf, a
arraché la croix placée sur la tombe de sa femme, enterrée il y a un
mois. Il a brisé également, et jeté dans la rivière, la croix de la
tombe de la mère adoptive de sa femme. Plusieurs personnes qui
reprochaient à l'ivrogne sa conduite indigne ont été grossièrement
insultées et menacées d'être jetées à l'eau.
—
Procès-verbal pour violation de sépulture a été dressé contre la
veuve Marie Mahé, 45 ans. domiciliée à Trouville-sur-Mer.
(source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 - Broyé par un train.
- Un bien tragique événement sur lequel on se perd en
conjectures, fait l'objet encore en ce moment de toutes les
conversations dans toute la contrée.
Mercredi
matin, le garde-barrière de la rue d'Ave trouvait étendu, près de la
voie, le corps d'un jeune homme qui avait la tête écrasée. Des
premières constatations, faites par M. Le maire de Vignats,
révélèrent, par suite de papiers trouvés dans les vêtements, le nom
de M. Bisson, marchand de bois et fabricant de boîtes à fromages à
Carel, près de Saint-Pierre-sur-Dives.
Dans
l'après-midi de mardi, il avait été vu dans les environs s'occupant
de ses affaires ; il voyageait à bicyclette, sa machine fut trouvée à
une centaine de mètres de l'endroit où a été découvert le
corps. Y a-t-il accident ou assassinat ? C'est ce que l'avenir nous
apprendra. Une enquête ce fait. M. Bisson n'était âgé que de 30 ans
; il était très bien considéré de tous ceux qui le
connaissaient.
(source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Accident mortel. - Le
sieur Louis Lévesque, 28 ans, domestique chez le sieur Bocage,
propriétaire à Vignats, ayant manqué, dimanche soir, le train
d'Argentan à Montabard, prit le train suivant, qui n'arrête pas à
cette station.
À
quatre kilomètres de Montabard, il sauta du train, mais tomba et roula
sous les wagons. Lundi matin, on le trouva sur la voie. Il avait la
jambe gauche coupée. Transporté à l'hospice de Falaise, il y a subi
l'amputation de la jambe et a succombé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1901 - Deux pendus. -
Henri Roussel, 26 ans, domestique à Falaise, s'est pendu.
Roussel avait attaché à l’aide d'une échelle un fort cordeau à une
poutre, et, après se l'être passé autour du cou, s'était élancé
dans le vide. On attribue ce suicide à des peines de cœur.
—
Le sieur Georges Olivier, 79 ans, demeurant à Vignats, canton de Coulibœuf,
s'est pendu. Ce suicide est dû à un dérangement cérébral.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1903 - Brûlée vive.
- En
rentrant de son travail,
le soir, le sieur François Lechoix, 69 ans, journalier à Vignats,
près Morteaux-Couliboeuf, a trouvé sa femme, 74 ans, complètement
carbonisée. On suppose qu'en voulant allumer du feu dans sa cheminée,
cette femme aura mis le feu à ses vêtements et que, n'étant pas très
valide, elle n'aura pu l'éteindre. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1904 - Asphyxiée.
- A
Vignats, près Morteaux-Coulibœuf, une dame Joséphine Pottier, 80 ans,
à été trouvée morte, asphyxiée dans un coin de sa chambre, par sa petite-fille
qui venait la soigner. Ses vêtements, qu'elle avait arrachés, étaient
complètement Consumés et son corps ne portait pourtant que des
brûlures insignifiantes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1912 - Un
terrible accident. - Samedi
dernier, le jeune Alphonse Crié, sept ans, fils de la garde barrière
du passage à niveau n° 95, à Vignats, a été broyé par un train
allant du Mans à Caen. Le malheureux enfant revenant de classe
traversait la ligne après avoir attendu le passage d'un train se
dirigeant sur Le Mans. Il ne vit pas à ce moment un autre train venant
en sens inverse, fut tamponné, jeté sur le côté, et tué sur le
coup.
Octobre
1914 -
Morts glorieuses. -
Parmi les nôtres
tombés à l'ennemi ou morts des suites de leurs blessures, citons : Le
soldat Chemin, de Hiéville, tué à l'ennemi ; le soldat Clovis Caligny,
de Saint-Pierre-du-Bû, mort à l'hôpital de l'Institut, à Paris ; le
soldat Léon Hubert, de Viessoix, mort à l'hôpital de Ribérac ; le
soldat Alexandre Hamel, du 19e
territorial d'infanterie, de Saint-Germain-de-Tallevende, mort à
l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges ; le capitaine Delaunay, du 24e,
beau-frère de M. Le Chesne, dentiste à Caen, tué au combat de Loivre
; le capitaine Le Maréchal, gendre de M. Roussy, receveur
d'enregistrement à Caen ; le sergent Lemay, du 41e
de ligne, gendre de M. Radenac, marchand de vins à Bayeux, blessé
mortellement à Montmirail ; le lieutenant Claude Guinder, sous-préfet
de Boulogne-sur-Mer, ancien sous-préfet de Pont-l'Évêque, mort au
champ d'honneur ; le soldat Toutain, du 5e,
de Falaise, tué à la bataille de la Marne ; le soldat Esnault, du 5e,
de Villers-Canivet, tué prés de Reims ; le soldat Poisson, du 205e,
de Saint-Germain-Langol, mort à la Pitié, à Paris ; le soldat
Liard, du 5e,
de Vignats, blessé mortellement à Charleroi ; le capitaine de
Maynard et le lieutenant du Plessis-Vaidières, du 36e,
morts au champ d'honneur. (Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
La censure. -
Nos lecteurs ont pu
remarquer, dans notre dernier numéro, l'espace de quelques lignes
laissées en blanc et peut-être en trouveront-ils aussi dans le
présent journal.
Sans
doute, ils ont pensé que nous avions ménagé ces blancs pour les
personnes qui ne savent pas lire. Il ont eu tort. Ces lignes nous ont
été supprimées par la Censure.
Pendant
la guerre, en effet, et dans un but hautement patriotique, il est
convenu que la Presse ne doit pas être trop bavarde et qu'elle doit
faire le silence absolu sur tout ce qui concerne les opérations
militaires, mobilisation, déplacements de troupe, etc… (Bonhomme
Normand)
Mars
1916 -
Mort au champ d’honneur. -
La mairie de Vignats a reçu avis officiel du décès de Roland
Guesnon, soldat au 69e bataillon de chasseurs. Sa famille
était sans nouvelles de lui depuis 7 mois, mais à cette époque
des camarades avaient prévenu qu’il était blessé.
Mars
1916 - Le temps qu’il fait. -
Depuis
trois jours,
on est entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver
commence. De l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que
d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons
plus que des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué
autour de nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres
bourgeonnent, les oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux,
fleuronne, car il a un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui
légendaire des Tuileries va en dessécher
de jalousie.
Avril
1916 -
Un désespéré. -
Un
cultivateur de Vignats,
canton de Falaise, M. Alcide Heurtaux, mobilisé comme garde ces
jours derniers, s'est pendu dans son étable. M. Heurtaux s'était
créé, par son travail, une assez belle situation. Mais, depuis son
départ, tout allait mal à la ferme, que sa femme ne surveillait pas,
et il n'avait pas caché son découragement à ses amis. C'est ces
raisons qu'on doit attribuer son suicide.
Septembre
1918
- Tamponnement et
déraillement.
- Par
suite
de la
rupture
d'un
attelage
trente deux
wagons
d'un
train
de marchandises
qui se
dirigeait
de Mézidon
sur Argentan
sont
partis
à la
dérive.
Descendant
à une
allure
vertigineuse
la rampe
de Muntatart,
et arrivés
à une
courbe
sur le
territoire
de la
commune
de Vignats,
à la
limite
de l'Orne
et du
Calvados,
ces wagons
ont tamponné
une machine
haut-le-pied
qui suivait
la même
voie.
Tous
les wagons
ont déraillé,
formant
un fouillis
inextricable.
Deux
femmes,
qui faisaient
fonction
de serre-freins,
ont pu
sauter
avant
le choc
l'une
d'elles
s'est
fracturé
le bras
et a
été
transportée
à Argentan
l'autre
est indemne,
ainsi
que les
employés
de la
machine
tamponnée.
Les
dégâts
matériels
sont
très
importantes
les rails
ont été
arrachés
sur une
distance
de cent
mètres.
Le personnel
technique
de la
compagnie
est sur
les lieux,
et de
nombreux
ouvriers ont
été
envoyés
pour
le déblaiement.
Août
1923 - les horsains !
- Pour
la deuxième fois en huit jours, des actes de sabotages sont commis aux
carrières de Vignats, canton de Thury-Harcourt, dont la plupart des ouvriers
sont des étrangers. La première fois, une masse à casser les cailloux
avait été trouvée dans le concasseur et avait provoqué quelques
dégâts. Cette fois-ci, un lourd marteau de 7 kilos a été placé au
milieu des pierres d'un wagonnet qu'on venait de verser dans le
concasseur. Un choc formidable s'est produit, les courroies ont sauté
et l'arbre de transmission a été brisé.
Les
ouvriers, effrayés par le bruit, se sont enfuis à temps pour ne pas
être
blessés. Les dégâts dépassent 5 000 fr. Une enquête et ouverte.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1926 -
Fête religieuse.
- Le
lundi
de Pâques,
5 avril,
fête
annuelle
de Notre-Dame-du-Bon-Repos,
la chapelle
de Saint-Nicolas
à 8
heures,
messe
de communion
à 10
h. 30,
grand'messe
célébrée
par M.
l'abbé
Bidard,
vicaire
à Saint-Jacques-de-Lisieux.
Le
sermon
sera
donné
par
M.
l'abbé
Prévost,
du
clergé
de
Lisieux.
l'après-midi,
à
2
h.
45,
récitation
du
chapelet,
à
3
heures
vêpres
et
salut
solennel
durant
les
offices,
chants
en
musique.
Juin
1926 -
Tombé
de 15
mètres
de haut,
il succombe
pendant
son transfert
à l'hôpital.
- Un
grave
accident
s'est
produit
aux carrières
de Normandie
et de
Bretagne,
en bordure
de la
ligue
Caen -
Laval,
où l'on
procède
à la
construction
d'un
silo
fait
par l'entreprise
Etterlé, de Caen.
Un
jeune
homme
de 18
ans,
Georges
Leroux,
manœuvre,
originaire
de Rônai
(Orne)
était monté
sur le
haut
de l'échafaudage
à environ
15 mètres,
lorsque
tout
à coup
la barre
d'appui
céda
et le
malheureux
tomba
dans
le vide.
Le
docteur
Merlier,
de
Nécy,
mandé
aussitôt
jugea
l'état
désespéré
et
une
ambulance
d'Argentan
fut
mandée
pour
transporter
le
blessé
à l'hôpital,
mais
il
succomba
pendant
le
trajet.
Le
corps
a
été
transporté
à
Rônai.
Mai
1927 -
Des allumettes qui prennent trop !
- A
Vignats, un incendie a endommagé un bâtiment appartenant à M. Rosel,
de Fourches, et occupé par M. Emile Derouet, carrier. La toiture a
été brûlée ainsi que deux carrioles et de la paille.
Le
feu aurait été mis par des gamins jouant avec des allumettes.
Août
1928 - Mise à exécution d’un
jugement.
-
Le
nommé Marcel
Prison, 25 ans,
condamné par
le Tribunal
de première
instante du
Mans, le
5 mai
1928, à 4 mois
de prison
pour violation
de domicile
et vol,
et sa
femme, née
Désirée Vaeger,
23 ans,
brodeuse, condamnée
à 2
mois de
la même
peine pour
vol, étaient
tous les
deux recherchés
pour purger
leur condamnation.
Rencontrés à
Vignats, par
les gendarmes
de Falaise,
ils ont
déclaré faire
opposition au
jugement les
condamnant.
Septembre
1928 - A l'instar du midi. -
L'exceptionnelle sécheresse que nous subissons vient de provoquer, aux
quatre coins du département, d'importants incendies de forêt et de
bois. En plus des 20 hectares de bruyères, dont nous avons déjà
annoncé la destruction à Touffréville, canton de Troarn, le feu s'est
également déclaré dans les bois de Baron, à M. de Touchet, menaçant
même les maisons bâties en lisière des plantations au feu.
Les
pompiers de Caen et un détachement du 129e ont eu raison du sinistre.
De
même, près de livarot, dans les forêts du marquis de Neuville, 15
hectares ont été la proie des flammes. Le feu n'a pu être circonscrit
qu'après plusieurs heures d'efforts conjugués des pompiers de livarot,
Lisieux et Vimoutiers.
Par
ailleurs, à Vignats, canton de Morteaux-Couliboeuf, de graves
incendies de bois et de bruyères sont également à déplorer. Malgré
les efforts de la gendarmerie et de la population, on craignit un moment
pour les carrières dans lesquelles se trouvent 600 kilos de cheddite.
50 hectares des Grandes Bruyères ont été
ravagés.
Janvier
1936 -
Un accident dans la carrière.
- Un
accident s'est produit dans les circonstances suivantes, aux carrières
de Vignats.
M.
Roger Ollivier, 22 ans, ouvrier carrier, était occupé à son travail
lorsqu'il fut pris sous une locomotive qui s'était renversée au moment
où elle pilotait une rame de wagons.
Le
blessé a dû être dirigé sur l'hôpital d'Argentan. Il porte de
nombreuses contusions à la tête et sur le corps et son état a été
jugé assez grave.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un
anthropophage. -
Noé
Jouyait, 47 ans, carrier, domicilié à Vignats, lieu de La « Balanderie »,
n'est pas méchant à jeun mais lorsqu'il a bu il ne devient pas
commode.
Dernièrement,
alors qu'il se trouvait en état d'excitation, Jouyait rencontra sur son
chemin son voisin Augustin Pierre, carrier également. Le souvenir d'une
vieille querelle lui revint sans
doute à la mémoire, car il l'apostropha ainsi : « Je suis bien
content de te revoir, car je vais te casser la.... figure ». Joignant
le geste à la parole, Jouyait se jeta sur Pierre et le renversa sur le
sol, puis il le mordit à la joue gauche et d'un coup de dents lui
enleva un morceau d'oreille.
Sa
victime appelant au secours, l'agresseur s'enfuit et Pierre rentra chez
lui tout sanglant.
Un
voisin transporta le blessé à Nécy chez M. le docteur Meslier, qui
dut faire plusieurs points de suture.
Dégrisé,
Jouyait vint le lendemain faire des excuses à Pierre. Il lui promit de
le dédommager et lui demanda de ne pas porter plainte. Pierre se laissa
fléchir et consentit à pardonner.
Mais
au cours d'une tournée de surveillance, les gendarmes de Falaise eurent
connaissance des faits et après une rapide enquête, dressèrent
procès-verbal à l'irascible carrier.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Les ouvriers des carrières de Vignats sont licenciés faute de
travail. -
Par suite de la pénurie
des commandes, les ouvriers des carrières
de Vignats ont été
mis en congé illimité à dater du jeudi 3 mars. Du fait
de celle mesure, cent-vingt ouvrier vont se trouver sans travail. (Source :
Le
Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Le travail a repris aux carrières de Vignats.
- L'interruption de travail
aux carrières que nous avions signalée, n'aura heureusement été que de courte
durée.
De
nouvelles commandes sont revenues,
qui ont permis de remettre les carrières en activité et les cent vingt ouvriers
en chômage forcé ont repris le travail.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Renversé
par une auto un cycliste est grièvement blessé.
- M. Isidore-Emile Juilen, 65 ans, cultivateur à Merri, près
Vignats, s'était rendu à Caen à bicyclette. A 20 heures, M. Jullien,
de retour, descendait la côte de Falaise, marchant au milieu de la
chaussée avec sa bicyclette non éclairée. A cette même heure, M.
Charles-Paul Husson, 39 ans, pharmacien place St-Gervais, à Falaise,
revenait de Caen en auto.
A
hauteur de la route de Leffard, il croisa une autre auto conduite par M.
Bernard Dussy, dont tous les phares, quoique en code, l'éblouirent.
L'espace d'une seconde, M. Husson aperçut le cycliste devant lui, le
choc était fatal.
Atteint
par l'avant gauche, M. Jullien gisait au milieu de la chaussée, une
jambe broyée. MM. Husson et Bernard le relevèrent, le docteur Buffard
l'examina et le fit transporter à L'hopital de Falaise où il fut admis
dans un état comateux.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les heures de travail dans l’administration départementale.
- Par suite de l’application des dispositions de
l'article 6 du décret, du 21 avril 939, fixant à 45 heures la durée
du travail hebdomadaire, dans les administrations et services publics
les heures de travail du personnel des bureaux de la Préfecture et des
sous-Préfectures du Calvados, ainsi que des services annexes
sont, fixées ainsi qu'il suit, à compter du 1er juillet 1939.
Les
lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi : le matin, de 8 h. 15 à 12
heures ; l e soir, de 14 h. à 18 h. 30.
Le
samedi : le matin, de 8 h. 15 à 12 heures. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Juin
1939 -
Une entreprise régionale licencie une partie de son personnel.
- Par
suite du manque de commandes, soixante-quinze ouvriers des carrières
ont été licenciés samedi soir et on ne prévoit pas leur
réembauchage avant plusieurs mois. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une
propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par
exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à
l'autorité militaire allemande la plus proche.
Octobre
1941
-
Triste fin.
- Aux Vignats,
une voisine, étonnée de ne pas voir Mme Sophia Gondouin
(dont le mari est prisonnier en Allemagne) et de trouver sa
maison fermée,
prévint le maire qui fit ouvrir la porte. La malheureuse femme
fut trouvée morte toute habillée, étendue sur son lit plein de sang.
Près d'elle, ses deux enfants pleuraient... On suppose que Mme
Gondouin a succombé à une
hémorragie.
Janvier
1943 -
L'heureux effet de la Relève.
- Le Ministère de l'Information communique « La Presse a en son temps publié les noms des
prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste
exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de
renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de
l’Information, Préfecture du Calvados.
Il
est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces
retours pour le département est actuellement de 417. Il
y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue
jusqu'à fin février.
Voici
donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président
Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi
nous ».
Dimanche
dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1
147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient
26 habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de
Caen, par diverses personnalités et une délégation de camarades libérés.
Ils devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un
copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie.
Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se
trouvaient MM. Paul Buffard,
de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ;
Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux,
par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet,
de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de
Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules
Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ;
Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de
Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph
Saint, de Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René
Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et
Joseph Dodolin, d'Airan.
Deux
nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine
de prisonniers. (Bonhomme Normand)
Mai
1944
-
Acte de sabotage.
-
Des individus,
activement
recherchés,
ont,
a 100
mètres
du passage
à niveau
94, fait
sauter
un bout
de rail
au moment
du passage
d'un
train
de marchandises,
à l'aide
d'un
détonateur
ou d'un
gros
pétard,
qui a
provoqué
une forte
explosion.
Le mécanicien
ayant
pu bloquer,
seule
la locomotive
a subi
quelques
légers
dégâts.
La gendarmerie
enquête.
Juillet
1945 -
Une Tragique baignade. -
M.
Bernard Paul, 24 ans, de Vignats, sa baignait en compagnie d’autres
jeunes gens dans l’étang de la Moissonnière lorsqu’il coula à
pic. Ses camarades se portèrent en barque à son secours et
parvinrent, à l’aide d’une perche, à le sortir de l’eau profonde
de trois mètres, mais ce fut en vain qu’ils tentèrent de le ranimer.
(source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
Ouverture des charcuteries certains jours par semaine..
-
Le Conseil général émet le vœu que les charcuteries soient
ouvertes les mardi, mercredi et jeudi au lieu des jeudi, vendredi et
samedi, ces deux derniers jours étant ceux de l'ouverture des
boucheries.
Cette
modification aurait l'avantage de faciliter le ravitaillement de la
population qui s'en trouve dépourvue du samedi au jeudi.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1945 -
In memoriam. -
Une
foule nombreuse et recueillie a assisté au service célébré, en l’église
de Vignats, à la mémoire de M. Arthur Girard, conseiller municipal et
déporté politique, décédé à l’age de 72 ans, au camp de
Buchenwald. Au cimetière, MM. Picard, président du Comité de
Libération de Falaise, et de Courville, président des Anciens
Combattants, prirent éloquemment la parole.
(source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
L’adieu du pays natal. –
Vignats a fait d’émouvantes obsèques à l’un de ses
meilleurs fils, René Fairant, héros de la Résistance, fusillé par l’ennemi
au Mont-Valérien et dont les restes ont été ramenés dans la commune.
Le
Conseil municipal et les anciens combattants veillèrent le corps
déposé dans une chapelle ardente aménagée à la mairie. Le cercueil
disparaissait sous les fleurs. Avant de donner l’absoute, M. le Curé
de la paroisse retraça éloquemment la courte vie du glorieux disparu
et exalta son sacrifice. (source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948
-
Un incendie ravage des bâtiments agricoles.
- A
la suite d'un court-circuit, le feu s'est déclaré dans les greniers et
le hangar de la ferme de la Moissonnière exploitée, à Vignats par M.
Bisson.
En
dépit des efforts des pompiers de Falaise et d'Argentan, 75 quintaux de
foin ont été la proie des flammes.
Les
planchers et les toitures des bâtiments ont été également détruits
ainsi qu'une charrette à gerbes.
Les
dégâts sont élevés, le foin et la charrette représentant seuls une
valeur de 500 000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Un héros a été ramené en terre natal.
- Le
15 juin 1940 tombait à l'ennemi, a Dombasle-en-Argonne, à l'âge de 30
ans, l'adjudant Maurice Comté, du 119e d'Infanterie,
titulaire de trois citations.
Les
restes de ce brave ont été ramenés à Vignats, son pays d'origine.
Déposé à la mairie, le cercueil fut veillé par les Anciens
Combattants. Aux obsèques qui eurent lieu en l’église du village
assistait une foule nombreuse parmi laquelle on remarquait M. Gervais,
conseiller général du canton de Falaise-Nord, et les maires des
communes voisines.
Nous
nous inclinons devant le sacrifice de ce héros et nous prions la
famille glorieusement mais douloureusement éprouvée de recevoir
l'expression de nos respectueuses condoléances. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un mari blesse sa femme d'un coup de couteau.
-
A Vignats, la bonne entente ne régnait pas chez les époux
Gondouin. Après de nombreuses scènes suivies de ruptures et de
réconciliations l'épouse, née Odette Cotigny, 24 ans, décidait de se
réfugier chez ses parents.
Ayant
refusé à son mari, Henri, 27 ans, de reprendre une nouvelle fois la
vie commune, celui-ci l'a blessée d'un coup de couteau à une épaule.
L’irascibles
époux s’est constitué prisonnier. Sa femme a été soignée à
l'hôpital de Falaise. (Source : Le Bonhomme Libre)
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