1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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VILLERS - BOCAGE |
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Canton de Villers-Bocage |
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Septembre 1830 - Souscription. - En faveur des veuves et des orphelins des victimes tuées à Paris le 27, 28 et 29 juillet 1830. Au bureau du Pilote( 9º. liste ). MM. Jouin, maire de Verson, 5 fr. ; Jean-Baptiste Leduc, adjoint, 5 fr. ; Jean-Baptiste Mahyer, percepteur, 5 fr. ; Gambier, officier retraité, 5 fr. ; Delaunay, capitaine retraité, 5 fr. Lejeune, P. J., capitaine, 5 fr. ; Paul-Alexandre Lepelletier, 5 fr. ; Marc, maire de Mathieu, 10 fr. ; Bellier fils, propriétaire à Cully , 5 fr. ; Castel géomètre du cadastre, 5 fr. ; Jobert père, propriétaire, 20 fr. Souscription ouverte à Argences, en l'étude de Me Hoguais, notaire, 103 fr. Souscription ouverte à Villers, en l'étude de Me Langlois, notaire, 32 fr. 30 c. Gosse, huissier à Douvres, 5 fr. ; Daubert, directeur des postes à la Délivrande, 5 fr. ; Fournier, capitaine retraité, à Erne, 15 fr. ; Fitz-Gérald, écuyer irlandais, 10 fr. ; Révérend, chef de bataillon retraité, 5 fr. Collecte faite à Banneville, lors de l'inauguration du drapeau, déposée par M. Denis, maire, 44 fr. 30 c. Boullin jeune, 10 fr. ; Simon, J. B., et son petit fils Léon, 6 fr. La première compagnie de chasseurs de la garde nationale de Caen, produit d'une collecte faite à la suite d'un banquet, 88 fr. Souscription ouverte à Goustranville-Saint-Clair, déposé par M. Hoybel, maire, 160 fr. ; François Lecael, garde champêtre, à Carpiquet, 3 fr. ; Laurent l'aîné, maire à Carpiquet , 10 fr. (Le Pilote du Calvados)
Janvier
1831 -
Police correctionnelle de Caen.
- Audience
du 15 janvier 1831. Les
sieurs Jean-Philippe-Victor Laville, agent d'affaires, et Théodore
Langlois, directeur de la poste aux lettres, demeurant l'un
et l'autre à Villers-Bocage, étaient cités comme prévenus d'avoir,
le 6 décembre dernier, porté des coups et fait des blessures au nommé
Monrot, instituteur, ce qui aurait eu lieu avec préméditation et
guet-apens. Le
sieur Laville était prévenu en outre d'avoir, le i9 novembre. dernier,
outragé le sieur Saillenfest, membre du conseil municipal de Villers,
dans l'exercice de ses fonctions. Voici
les faits de ce procès, tels que l'instruction les a présentés et
qu'ils ont été reconnus par le jugement. Le
19 novembre, Laville se présenta au bureau de la mairie de Villers,
dans le moment où le conseil municipal y était assemblé et
délibérait sous la présidence du Maire ; il demanda à faire de suite
une déclaration de changement de domicile, le Maire lui répondit qu'il
ne pouvait interrompre la délibération, et l'engagea à revenir dans
un autre instant, Laville insista en disant que sa demande était plus
intéressante que les délibérations du conseil, le sieur Saillenfest
engagea le Maire à entendre Laville, et celui-ci, mécontent d'une
observation qui cependant n'avait rien de désagréable pour lui,
insulta ce fonctionnaire, en le traitant d'homme méprisable, et lui
disant de se taire, qu'il Le
6 décembre dernier, vers 6 heures du soir, Laville et Langlois
trouvèrent Monrot près de la maison du sieur Audes, à Villers,
Laville sans y avoir été provoqué par Monrot, insulta ce dernier, en
le traitant de brigand et mouchard. Cette insulte donna lieu à une rixe
entre lui, Laville et Langlois qui, l'un et l'autre, lui portèrent des
coups et lui firent des blessures. Monrot les frappa aussi, mais il a
reconnu que, luttant seul contre ses deux adversaires, il était dans le
cas de légitime défense. La
circonstance atténuante en faveur de Langlois a été prise de ce qu'il
n'avait pas été, comme Laville, le provocateur de la rixe. Les
renseignements obtenus aux débats ont fait écarter les circonstances
de préméditation et de gnet-à-pens. (Le Pilote du Calvados)
Février 1831 - Chasse illégale à Villers-Bocage. - Les sieurs Baudry, Colleville et Denis étaient cités, le premier à la requête du baron de Grandclos, maire de Villers-Bocage, et les deux autres à la requête de la dame Duplessis de Grénedan, pour avoir chassé sur leurs propriétés, sans y être autorisés, ainsi que cela était attesté par procès-verbaux du garde particulier de ces propriétés. Les inculpés ont proposé la nullité des procès-verbaux, fondés sur ce que le garde qui les avait rédigés n'était point âgé de 25 ans, ce qu'ils prouvaient par la représentation de son acte de naissance. Les demandeurs ont combattu cette nullité, eu disant que la loi qu'on indiquait ne la prononçait pas formellement, que d'ailleurs le garde était dans sa 25e année, et que cela devait suffire, qu'enfin, du moment où le garde avait été nommé par l'autorité administrative, les actes par lui faits en vertu de cette nomination devaient recevoir leur effet, tant que la même autorité n'aurait pas prononcé la révocation de la commission par elle accordée. Le baron de Grandclos et la dame Duplessis de Grénedan ont demandé subsidiairement à prouver le délit par témoins. Le tribunal a considéré qu'il était constant que le garde rédacteur des procès-verbaux n'était point âgé de 25 ans révolus ; qu'il résulte des dispositions de la loi du 28 septembre 1791 et autres qui s'y rapportent, que les gardes champêtres et les gardes particuliers doivent être âgés de 25 ans accomplis ; que cette condition relative à l'âge est pour les gardes une qualité essentielle sans laquelle les procès-verbaux qu'ils rédigeraient ne peuvent faire foi en justice, qu'il ne s'agit pas de réformer ni d'annuler l'acte administratif qui constate la nomination du garde dont il s'agit, mais uniquement de décider que les procès-verbaux émanant d'un garde, privé d'une des qualités essentielles exigées par la loi, ne peuvent être admis comme faisant preuve suffisante du délit, et que ce point est dans les attributions de l'autorité judiciaire c'est d'après ces motifs que le tribunal a rejeté les procès-verbaux qui étaient invoqués par les demandeurs, en les admettant à la preuve testimoniale à laquelle ils avaient conclu subsidiairement, et renvoyé la cause à quinzaine pour entendre les témoins qui seront administrés. (Le Pilote du Calvados)
Février
1831 -
Des températures anormalement élevées pour la saison.
- Depuis
quelques jours, dans notre pays a succédé à un froid assez vif une
chaleur Il est à craindre que ces variations de l'atmosphère ne soient préjudiciables à la végétation, qui, par suite de ces chaleurs, va prendre des développements d'autant plus considérables que les nuits même conservent une grande partie de la chaleur du jour. (Le Pilote du Calvados)
Février 1831 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. Desprez, conseiller. Une femme belle encore, quoique n'étant plus de la première jeunesse figurait au banc fatal, sous le poids d'une double accusation d'infanticide et de vols. En 1828, la fille Marie, maintenant femme Renault, entra servante au château de M. le baron de Grandelos, maire de Villers-bocage. Selon l'accusation, pendant l'hiver de 1828 à 1829, cette fille eut des intrigues nocturnes avec un individu de Villers, quelques mois plus tard sa santé se dérangea, et des apparences de grossesse se manifestèrent chez elle. Enfin, vers l'époque ou i'on présumait qu'elle devait accoucher, une servante de la maison, occupant une chambre voisine de la sienne, entendit comme des cris étouffés pendant une partie de la nuit, le lendemain matin, elle vit la chambre de la fille Marie lavée avec soin. Marie fit son service comme à l'ordinaire, mais elle était si pale, avait un air tellement souffrant, qu'on voulait envoyer chercher un médecin. Quelque temps après elle vint à se marier et quitta le château pour s'établir dans le bourg. Depuis cette époque, on a découvert dans un poulailler, dépendant du château, le cadavre ou plutôt le squelette d'un enfant nouveau né, enfoui et enveloppé dans un morceau de grosse toile toute pourrie. Cette découverte réveilla les soupçons qui avaient plané sur la femme Renault pendant qu'elle était au service de M. de Grandelos, et une instruction se fit, par suite de laquelle elle paraissait devant le jury. L'accusation adressait de plus à cette femme l'imputation de quelques vols de vin, de vaisselle, etc…, commis ou qu'elle avait tenté de commettre vers l'époque où elle allait quitter le château pour entrer en ménage. Ces derniers reproches de l'accusation n'ont point été justifiés par les débats, et quant au crime d'infanticide, les dénégations absolues de l'accusée, corroborées par la déclaration des médecins, qui ont exprimé le doute sérieux que jamais cette femme ait été mère, ont entraîné de la part du jury un verdict de non culpabilité ; elle a été en conséquence remise en liberté. (Le Pilote du Calvados)
Mai
1831 -
Homicide involontaire près de Villers-Bocage.
- Un
homicide a été commis dimanche dernier aux environs de Villers-Bocage,
par suite d'une Le nommé Achard, fils d'un honnête boulanger de Villers, se trouva dans un cabaret du bourg, avec un nommé Terrier, connu pour aliéné ou plutôt pour idiot. Après avoir bu amicalement ensemble quelques verres de cidre, Terrier dit qu'il saurait gré à l'individu qui voudrait le tuer, et demanda à Achard de lui rendre ce service. Celui-ci, qui était venu armé de son fusil de chasse, lui fit quelques observations sur une pareille demande, Terrier insista, disant à son compagnon qu'il lui pardonnait d'avance, et le sollicita de nouveau de se rendre à son désir. Achard coucha plusieurs fois Terrier en joue, par forme de plaisanterie. Le maître de la maison voulut avec raison faire cesser ce jeu qui devait bientôt finir d'une manière tragique, car le fusil venant à partir, le malheureux Terrier frappé dans le flanc tomba aussitôt baigné dans son sang, et est mort 24 heures après cette déplorable scène. La personne qui nous a donné comme certains ces détails, assure que Achard était ivre lorsque l'accident est arrivé. Toutefois l'imprudent Achard désolé du malheur s'est dérobé par la fuite aux poursuites de la justice. (Le Pilote du Calvados)
Janvier 1832 - Condamnation pour abus de confiance. - A la dernière audience de police correctionnelle, le nommé Boisard, commissionnaire à Villers-Bocage, a été condamné, pour abus de confiance, à 3 mois d'emprisonnement et à 25 fr. d'amende. Boisard, a été convaincu d'avoir détourné à son profit, une somme de 30 francs, qu'il avait reçue, en qualité de commissionnaire, pour la remettre à Caen, à une personne qui avait fourni de la marchandise. Trois autres affaires concernant, l'une un individu, se disant ex-chef de bataillon, prévenu d'escroquerie ; l'autre, une plainte, en diffamation à l'occasion des élections de la commune de Moult, ont été renvoyées à la prochaine audience, dans la troisième affaire il s'agit d'une escroquerie où les sortilèges jouent un grand rôle, nous rendrons compte de ces procès. (Le Pilote du Calvados)
Avril
1832 -
Fraternisation des gardes nationales.
- Dimanche
dernier, la garde nationale de Noyers s'est rendue au bourg de
Villers-Bocage, où elle était
Mai 1833 - Tribunal de police correctionnelle. - Audience du 3 Mai. Le
14 décembre dernier, un nommé Lavieuille, voiturier à Caen, rue Pavée,
se présenta au bureau de Villers, conduisant une charrette chargée
d'un fût de vin et de deux fûts d'eau-de-vie, en destination pour le
sieur Guilbert, de la commune de Verson. Après avoir obtenu un
certificat de sortie, au lieu de se rendre à Verson, Lavieulle
conduisit ces boissons au domicile d'un sieur Renaud, qui l'aida à les
décharger. Cette
fraude a fait condamner Lavieuille et Renaud à 100 fr. d'amende et à
la confiscation des trois fûts qui ont été saisis.
(Mémorial du Calvados)
Mars 1840 - Vol chez un employeur à Villers-Bocage. - François Eury, journalier, entra, dans les derniers mois de 1838, au service à gages chez un sieur Décé, à Villers-Bocage. Il
ne tarda pas à partager avec son maître une foule de choses de la
maison, jusqu'à ce que, pris en quelque sorte la main dans le sac, il
lui fallut avouer les vols et les reconnaître par écrit. Eury
a été condamné à 15 mois d'emprisonnement. (Source
: L'Indicateur d
Juin 1842 - Un accident tragique. - Avant-hier, jour de la foire St-Pierre, à Villers, le sieur Lepetit, de la commune d'Etry, monté dans une charrette, descendait au grand trot de son cheval, la butte du bois de Villers, lorsque voulant sauter hors de sa voiture, il fut heurté par une des roues qui le renversa et lui passa sur le corps. M. le docteur Morin, d'Aulnay, appelé aussitôt, s'empressa de venir au secours de l'imprudent voyageur, mais son assistance était déjà inutile, il ne put que constater l'état du cadavre du malheureux Lepetit, dont la mort avait été instantanée. On se rappelle qu'il y a un mois nous avons rapporté un accident du même genre arrivé au même endroit. Ces funestes exemples ne serviront-ils pas du moins à éclairer les voyageurs sur les dangers auxquels ils s'exposent trop souvent avec tant d'imprudence. La descente du bois de Villers est particulièrement le théâtre assez ordinaire de luttes de vitesse entre les cultivateurs ou voituriers qui fréquentent le marché de ce bourg. L'autorité ne pourrait-elle pas trouver le moyen d'empêcher le renouvellement de ces dangereux attentats ? (Source : L’indicateur de Bayeux)
Août 1843 - Passage princier dans le Calvados. - M. le prince et Mme la princesse de Joinville ont traversé Caen mercredi soir, à onze heures et demie environ. La berline dans laquelle ils étaient montés, précédait quatre voitures de voyage. Quelques heures auparavant ils s'étaient arrêtés à Villers pour y dîner. Durant ce repas, en quelque sorte improvisé, les portes de la salle à manger sont restées complètement ouvertes, d'après la volonté du prince, et la plupart des habitants du bourg ont ainsi pu circuler autour de la table. Le prince a adressé la parole à plusieurs d’entr’eux, et s'est, dit on, montré satisfait de leurs réparties. Une foule considérable se pressait autour des deux époux au moment où ils sont remontés en voilure, et elle les a suivis longtemps de ses vœux et de ses acclamations. Deux
heures avant d'arriver à Villers, le prince et la princesse avaient
traversé Vire au milieu de la garde nationale, de toutes
les autorités et d'une foule considérable. Le prince avait mis pied à
terre à l'entrée de la ville. Les témoignages d'une vive sympathie
n'avaient, cessé d'éclater autour de lui et de la princesse Francesca.
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre 1843 - Invasion de loups dans le Calvados. - Les loups désolent de plus en plus les cantons d'Harcourt, de Villers-Bocage et d'Évrecy. On en compte, dit-on, jusqu'à trente dans le seul bois de Montpinçon. Samedi dernier encore une génisse appartenant à M. d Vaucasselle, de Campandré, a été dévorée par ces dangereux animaux ! Quand
donc viendra le jour des battues ? (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1844 -
Battues infructueuses à Balleroy et Trévières. - Les
battues générales entreprises la semaine dernière dans les cantons de
Balleroy et de Trévières, En revanche, ils viennent de faire invasion dans le canton Villers-Bocage, entre Banneville et Maisoncelles-sur-Ajon. Un de ces animaux a dévoré un poulain appartenant au maire de la première de ces deux communes. On n’en a pas encore entièrement fini, comme on voit, avec ce fléau, mais il faut espérer qu'en le combattant sans relâche, on en arrêtera les ravages. A
ce propos, et à l'occasion de plusieurs réclamations
contradictoires auquelles a donné dans les journaux de Bayeux,
la destruction du loup qui a été tué à la Croix de Campigny, nous
devons des dire, qu’il résulte des renseignements authentiques, que
dès le matin, trois quarts d'heure avant le moment où il fut
définitivement abattu, il avait été déjà frappé à mort par M.
Lhomme, de Littry. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1844 - Une chasse au "revenant" qui tourne à la farce macabre. - L'un des jours de la semaine dernière, à la tombée de la nuit, un herbager de Villers-Bocage se rendant dans un pré voisin de ce bourg pour y visiter une de ses vaches qui était pleine, aperçut au fond d'un des fossés dont l'enclos est entouré, quelque chose couleur blanchâtre qui s'agitait au milieu de l'eau et des roseaux. Aussitôt notre homme de se figurer qu'il avait devant les yeux un revenant, et d'aller donner l'éveil à quelques amis. Ceux-ci s'arment de leurs fusils, se dirigent avec lui sur le point indiqué, et à peine ont-ils entrevu le fantôme, qu'ils font sur lui une décharge générale. A
l'instant même tout mouvement cesse dans le creux du fossé, mais la
masse blanche n'a pas disparu. Les plus hardis se munissent d'une
lanterne, s'avancent et regardent à l'envi : ô ! surprise , ô !
désappointement, le prétendu farfadet qu'ils ont tué n'est autre que
le petit veau mis bas depuis quelques heures par la vache de l’herbager
et qui était tombé accidentellement à l'eau en sortant du ventre de
sa mère !... (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1844
-
Police correctionnelle. -
Audiences des 10 et 13 décembre.
Treize affaires ont été jugées dans ces deux audiences. Deux
condamnations ont été prononcées pour divers délits de chasse, deux
autres pour délits d'usure, et le reste pour divers motifs. —
La jeune Marie-Augustine-Victoire Manchion, domestique,
âgée de 13 ans, reconnue coupable de plusieurs vols au préjudice de
ses maîtres, a été condamnée à être renfermée pendant 4 ans dans
une maison de correction. —
Le
Tribunal a acquitté les sieurs Félix Choismier et Michel Barbu,
auxquels on reprochait d'avoir, le 30 septembre dernier, causé la mort
par imprudence du jeune Pierre —
Pierre
Briouze, marchand de chevaux, et Caval, de la même profession, à
Tilly, ont été condamnés, le premier en un mois de prison, et le
second en quinze jours de la même peine, pour avoir exposé en vente,
sur le marché de Villers, une jument atteinte de maladie
contagieuse.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1846 - Rapport du jury central de l’exposition des produits de l’industrie française en 1844. - Nous venons de recevoir communication du rapport dont nous venons d'écrite le titre. Ainsi la part du département du Calvados dans les récompenses décernées à la suite de l'exposition de 1845, a été : Une médaille d’or, Cinq médailles d'argent, Neuf médailles de bronze, Sept mentions honorables, Quatre citations favorables. Mais
avant d'en venir à ce détail, nous ne pouvons nous dispenser de faire
remarquer qu'en 1798 date de la première exposition, on ne comptait que
110 fabricants qui y eussent envoyé leurs produits et que la
dixième, celle de 1844, en a vu 3 960. Quel développement en près
d'un demi-siècle. Produits céramiques. - MM. Fred Langlois et Cie ont établi nouvellement à Isigny une fabrique de grès-cérame qui va parfaitement au feu. Elle est trop récente pour que ses produits puissent être complètement appréciés par le jury qui se borne à la citer favorablement. Madame veuve Langlois, à Bayeux, a reçu en 1839 la médaille de bronze pour ses porcelaines, qui jouissent éminemment de la propriété de soutenir sans altération des changements de température assez élevés et assez brusques. Elle est toujours digne de cette médaille. Papeterie. - M. Jean Barey, à Milly prés Villers-Bocage, a exposé des cartons minces et forts obtenus des tiges du colza, ils sont souples, légers, on peut même écrire sur ces cartons. En attendant qu'on puisse bien les juger, une citation favorable est accordée à cet exposant. Tannerie.
- Rappel de médaille de bronze décernée en 1839 à M. Durand
(Pierre), à Rully, pour ses veaux d'une excellente qualité, fort
recherchés par les fabricants de cuirs vernis. Ainsi
la part du département du Calvados dans les récompenses décernées à
la suite de l'exposition de 1845, a été : Une médaille d’or, Cinq
médailles d'argent, Neuf médailles de bronze, Sept mentions
honorables, Quatre citations favorables. Le compte que nous venons de
rendre, s'il est, comme nous le disions en commençant une récompense
des travaux des exposants qui y sont dénommés, doit être un
encouragement, une excitation pour ceux qui, marchant dans la même
route, peuvent prétendre à un égal succès. (Source : Journal de Honfleur)
Janvier
1846 -
Le temps qu’il fait.
-
La campagne présente dans notre contrée une bonne
apparence ; les blés sont bien levés et bien verts, et la plante de
colza a déjà une vigueur qui pourrait devenir inquiétante ; car, s'il
ne survient pas bientôt une gelée forte et durable pour retarder la
végétation, les gelées de février, ou de mars, pourront faire
beaucoup de mal.
Janvier
1846 -
Tarifs postale. -
Une nouvelle qui intéresse toutes les classes de citoyens, nous
est apportée par les journaux de Paris : on réunit en ce moment, au
ministère des finances, les documents nécessaires à la discussion de
la loi qui doit être présentée par le ministre pour la réforme
postale, aussitôt après ce vote de l'adresse. Trois tarifs sont admis par le ministre. Les lettres paieront dix centimes toutes les fois qu'elles ne franchiront pas un espace de plus de 40 kilomètres, quinze centimes pour cent kilomètres, et vingt centimes pour la plus grande distance. Le port sera double pour l'étranger. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1846 -
Administration des Postes. -
Avis
au public. - Les timbres
des bureaux de Villers-Bocage et de Trouville, département du Calvados,
présenteront désormais les noms de Villers-Bocage, Calvados,<èt de TroiivtUc-sur-Mer, pour éviter la confusion avec des bureaux homonymes. Le public pst prié
et de Trouville-sur-Mer, pour éviter la confusion avec des bureaux homonymes. Le
public est prié d'adopter cette dénomination
sur la suscription des lettres. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 22 décembre 1847. — Pierre Laville, garçon boucher, demeurant à Villers-Bocage, a été condamné en un mois de prison, pour avoir porté des coups et fait des blessures au sieur Planquette, Maire, de la commune de Vaucelles. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1848 - Nouvelles locales. - Dans la nuit du 6 au 7 de ce mois, des malfaiteurs se sont introduits, à l'aide d'escalade et d'effraction, chez M. Picard, notaire à Villers-Bocage, et sont parvenus à s'emparer d'une somme de 112 f. 05 c. Les
auteurs de ce crime sont jusqu'à ce jour inconnus. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier 1850 - Nouvelles locales. - Le 17 de ce mois, à sept heures du soir, un incendie attribué à la malveillance, a éclaté dans la commune de Villers-Bocage, dans les bâtiments d'une ferme appartenant à M. Lalande, demeurant à Caen, et occupée par la veuve Martin. De prompts secours étant arrivés de toute part, on est parvenu à se rendre maître du feu en détruisant la couverture de la ferme. La
perle est peu considérable. Les auteurs de ce crime sont inconnus. La
propriété incendiée n'était pas assurée. La justice informe.
(Source : Journal
de Honfleur)
Juillet
1850 - Nouvelles Locales.
-
Le 4 juillet, trente ouvriers travaillaient à des puits de la
mine de houille de Villers, appartenant à la compagnie générale. Cinq
Août 1850 - Cour d’Assises du Calvados. - Audience du 7 août. — Le 26 avril, trois jeunes gens traversaient le bourg de Villers-Bocage, une querelle s'engagea, avec deux autres, devant la caserne de la gendarmerie. Un des gendarmes les engagea à se retirer, mais Delalande, l'un des trois premiers, ne répondit que par un grossier outrage, à la menace de le mettre en prison, et prit la fuite. Cependant le gendarme qui craignait que la lutte recommençât, le suivit, se mit en observation, sous un hangar. et s'avança vers Delalande qui, revenant sur ses pas lui lança à la tête une énorme pierre qui l'atteignit à oeil gauche. Le gendarme tomba appelant au secours et quand on vint à ses cris, on le trouva presque sans connaissance et baigné dans son sang. Quant à Delalande, il s'était enfui de nouveau, et, arrivé chez lui, confia ce qu'il venait de faire et qu'il croyait bien avoir tué le gendarme. Il fut arrêté le lendemain, il nia d'abord, mais fut bientôt forcé d'avouer le fait. Le malheureux gendarme est resté 23 jours au lit en proie aux plus vives douleurs, l'œil gauche est perdu et le droit notablement affaibli. Cependant grâces a l’admission de circonstances atténuantes, Delalande en sera quitte pour 4 ans de prison. (Source : Le Journal de Honfleur)
Mars 1853 - Nouvelles divers. - Il y a huit jours, la plus jeune des trois filles de M. de G... M...., riche propriétaire, domicilié à Villers-Bocage, et jouissant, à juste titre, de l'estime et des sympathies publiques, se trouvait dans le parc de son château, près de la route d’Aunay et plantait des bulbes de lys au pied d'une statue de la Vierge. Tout à coup, cette demoiselle, qui était inclinée vers la terre, se sent frappée violemment dans le dos, elle se lève, se retourne et voit devant elle un homme armé d'un poignard et qui lui en porte aussitôt un second coup à la hauteur de la poitrine. Son sang coule abondamment, et, à cette vue, le meurtrier, épouvanté, prend la fuite. Rassemblant ses forces, Mlle de G….., parvient à regagner le château, où, comme on le pense bien, les soins les plus empressés lui sont immédiatement prodigués. Par un bonheur providentiel, aucun des coups dirigés contre elle ne l'avait atteinte, le premier avait été arrêté par une des baleines dorsales du corset, le second avait glissé sur le buse. Quant au sang répandu par Mlle de G….. il ne provenait que d'une forte hémorragie nasale déterminée chez elle, soit par la frayeur et le saisissement, soit par la violence de l'attaque dont elle avait été l'objet. On
ne sait à quelle cause attribuer cette tentative de meurtre, dont
l'auteur, — que Mlle de G….. pourrait dit-on, reconnaître, si on le
lui présentait, — est
parvenu, jusqu’à ce moment à se soustraire, à toutes les
recherches. La justice s'est transportée sur les lieux, et elle
poursuit activement ses investigations. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Il
subira 5 ans d'emprisonnement (circonstances atténuantes). Dans ces
deux affaires, qui ont été jugées à huis clos, M. Champin occupait
le fauteuil du ministère public. (source Le Journal de Honfleur)
Août 1854 - L'hydrophobie. - Mercredi 9, la femme Marie, dite Périnot, née Euphrasie Laville, colporteuse, âgée de 54 ans, demeurant à Villers-Bocage, a succombé, dans d'épouvantables souffrances, à la suite de plusieurs accès d'hydrophobie, dûment constatés par M. le docteur Féron qui lui a donné ses soins jusqu'au dernier moment. Le
gendre de la femme Marie a déclaré que, dans le courant de mois de
janvier, sa belle-mère avait été mordue par son chien, en revenant d'Anctoville,
qu'elle avait fait abattre immédiatement cet animal et qu’elle
s'était fait soigner pour se préserver de la rage. (Source : Le
Journal de Honfleur)
Décembre 1855 - Cour d’Assises du Calvados. - Le 6 octobre dernier, la femme du sieur Louis Martin, née Cocherel, demeurant à Villers-Bocage, entendit un bruit assez fort dans la chambre qu'occupait habituellement son beau-père alors absent. Elle appliqua sur le mur une échelle et elle aperçut, blotti derrière la fenêtre dans cette chambre, le nommé Jean-Pierre Hébert, âgé de 17 ans et demi, apprenti maréchal. Quand
il se vit découvert. Hébert pria la femme Martin de ne pas le livrer
à la justice. (Il avait escaladé la fenêtre, ouvert l'armoire à
l'aide d'une fausse clef qui s'était brisée dans la serrure et
s'était emparé d'une somme de 100 fr.) Traduit devant le jury pour ce
crime, Hébert, grâce à l'admission des circonstances atténuantes,
n'a été condamné qu'à deux ans de prison. (Source : Le journal
de Honfleur)
Juin 1856 - Une escroquerie. - Depuis quelque temps, plusieurs curés des environs de Villers-Bocage ont été exploités par un mendiant d'une nouvelle espèce. Un personnage, vêtu d'une blouse, se présente chez un prêtre, et le prie d'entendre sa confession. Lorsqu'elle est terminée et au moment de se retirer, il dit qu'il se rend à Paris, à la maison de Picpus, pour entrer dans les missions comme catéchiste : il a bien la somme nécessaire pour payer sa pension ; mais le voyage est long et coûteux, et il lui faudrait encore quelqu'argent pour pouvoir se mettre en route. Du reste, il n'est pas étranger au pays ; il est d'Aunay ou de quelqu'autre commune peu éloignée. S'il y a un vicaire dans la paroisse, il ne peut pas lui demander de le confesser, mais il va le trouver de la part du curé, pour qu'il lui fasse aussi son offrande ; et ainsi de suite. Nous croyons utile de faire, connaître ces procédés, afin que MM. les ecclésiastiques se tiennent sur leurs gardes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
On lit dans le Courrier de l'Eure : « Les nouvelles de la récolte continuent à être très satisfaisantes, ou certaines parties de la plaine du Nexin, on nous assure qu'elle sera triple de ce qu'elle a été les années précédentes. On a craint un instant les pluies d'orage, qui peuvent faire verser prématurément les blés forts. Mais le temps s'est remis au beau, et un soleil d'été a donné une nouvelle vigueur aux céréales. Nous pouvons affirmer, sans criante de démentis, et en dépit des pessimistes, qu'à moins d'accidents imprévus, la recolle sera magnifique cette année. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1857 -
Suicide. -
Vendredi
dernier, la commune de Villers-Bocage a fait une perte très regrettable
dans la personne de son honorable maire, M. Feron. La mort de leur
premier magistrat est pour tous ses administrés un sujet de deuil ; il
s'était, à tous égards, acquis leur affection et leur estime.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1857 - La
foire. -
La foire de Villers-Bocage, qui s'est tenue mardi et mercredi
derniers, a eu des résultats avantageux pour le commerce des chevaux et
des laines. Les chevaux ont été enlevés à des prix élevés, mais
les bestiaux ont subi de la diminution et la vente en a été assez
difficile. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai 1858 - Un accident. - Un déplorable accident est arrivé la semaine dernière dans la commune de Villers-Bocage. Le nommé Busnel, occupé à démolir l'ancienne, halle à blé, a été enseveli sous un pan de mur, au moment où il le sapait par la base. Un instant avant l'accident, une personne qui examinait son travail, avertit Busnel que le mur paraissait chanceler, et l'invita à s'en éloigner par prudence, mais ce dernier ayant engagé sa pioche dans les pierres, crut qu'il aurait encore le temps de la retirer, ce retard lui fut fatal, car au même instant la muraille se renversa avec fracas et le couvrit de ses décombres. Un grand nombre de personnes se rendirent sur les lieux pour dégager ce malheureux ouvrier, mais ils ne trouvèrent plus qu'un corps mutilé, auquel il restait encore un souffle de vie, on le transporta immédiatement à l'hospice, où il mourut dix minutes après. Cet homme était âgé de 35 ans, marié et père d'un enfant. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1858 - Éboulement d’un puits.
- Nous
avons à constater un nouveau malheur. Ce matin, vers six heures et
demie, le nommé Moulinet (Auguste), âgé de 25 ans, né à
Villers-Bocage, militaire en congé, appartenant 2e hussards,
est resté enseveli dans un puits à une profondeur de 10 à 12 mètres,
Ce puits est situé dans la cour de l'habitation du maréchal faisant
l'encoignure du chemin de Nihault et de la route de Littry.
A
peine redescendu ce matin pour continuer son travail, il cria de
remonter le sceau dans lequel il était encore.
A peine aussi quelques tours de tourniquet l'avaient-ils élevée 3
mètres du fond, que les parois en maçonnerie se fermèrent violemment
le laissant enseveli sous trente-cinq pieds de pierres et de déblais. Averties
immédiatement, toutes les autorités de Bayeux se sont transportées
sur le lieu de l'événement, où elles stationnent en ce moment. Les
travaux de sauvetage, organisés sur le champ et dirigés par M.
l'ingénieur Gaudin, s'exécutent avec ardeur, et activité. On creuse
un puits parallèle à 3 mètres environ du puits éboulé. Cette
opération qui nécessite de grandes précautions, pour éviter de
nouveaux malheurs, va durer longtemps et n'amènera probablement! un
résultat que cette nuit ou dans la journée de demain. A
l'heure où nous écrivons, tout le monde est à son poste avec le plus
énergique dévouement, mais avec peu d'espoir, vu l'état des choses,
de retrouver le malheureux ouvrier vivant. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août 1859 - Une fête agricole. - Dimanche prochain, sept août, la commune de Villers-Bocage aura sa fête agricole pour le concours du canton dont elle est le chef-lieu. L'inauguration de sa magnifique halle aux grains fait partie du séduisant programme arrêté, à cette occasion par l'administration locale. Après la distribution des prix aux animaux de l'espèce bovine, il y aura un banquet et de nombreuses réjouissances publiques. ( L’Indicateur de Bayeux)
Juin 1860 - On écrit de Villers-Bocage au Moniteur du Calvados. - La belle température dont nous jouissons depuis 3 jours nous donne l'espoir que nos récoltes ne seront pas aussi mauvaise qu'on avait lieu de le redouter, si le mauvais temps eut continué, aussi ceux qui n'ont coupé que tardivement les sainfoins s'en félicitent-ils aujourd'hui. Cette récolte est, du reste, très abondante et n'a pas sensiblement souffert des tempêtes que nous avons éprouvées. Les blés sont en pleine floraison et il n'y a généralement de mauvais que ceux qui ont été semés sur les serres ayant produit le colza l'année précédente. De même que l'année dernière, les colza ont eu, dans plusieurs endroits, à souffrir des insectes, ce qui a nui considérablement à leur développement, et comme cette plante oléagineuse nécessite beaucoup de frais de culture, on commence à négliger pour faire place au sarrasin. De toutes les récoltes, celles des pommes paraît être la plus assurée. Les pommiers sont pleins de vigueur et laissent déjà apercevoir une énorme quantité de fruits. ( Le Moniteur du Calvados)
Ce malheureux venait d'être frappé d'une attaque d'apoplexie foudroyante. ( L’Ordre et la Liberté)
Décembre
1860 - Une ruade. -
Le 24 de ce mois, vers 4 heures du matin, le nommé Lenoquet
(François), âgé de 20 ans, domestique chez le sieur Adeline,
aubergiste à Villers-Bocage, revenait de conduite avec plusieurs
chevaux. N'ayant pas de lumière pour les dételer et les conduire dans
leur écurie, il alla chercher une lanterne. En revenant près de ses
chevaux, il s'aperçut que l'un d'eux n'était pas à sa place. Prenant
alors une fourche, il allait l'en frapper, lorsqu'au même instant il
reçut une violente ruade dans la poitrine qui le renversa parterre. Aux
cris poussés par ce malheureux, ses camarades accoururent, mais,
lorsqu'ils voulurent le relever, il avait déjà rendu le dernier
soupir. ( L’Ordre et la Liberté)
Mars
1863 - Un concours.
- Un
concours de taureaux, vaches laitières, génisses, veaux bécards,
veaux d'un an, verrats et béliers, aura lieu à Villers-Bocage le
mercredi 22 avril prochain, jour du marché. Deux catégories de prix
seront décernées : La première, spéciale aux produits du canton de Villers-Bocage ; la deuxième, pour tous les produits, quelle que soit l'origine et la provenance des animaux présentés. (l’Ordre et la Liberté)
Mai 1863 - Richard-Lenoir. - Nous apprenons à l'instant que l'administration, c'est-à-dire le budget, vient d'accorder au bourg de Villers-Bocage une statue de Richard-Lenoir, qui sera solennellement érigée sur une des places de la localité. Il est généralement admis que Richard-Lenoir est né à Epinay-sur-Odon. Mais Epinay-sur-Odon n'a que 800 âmes, et Villers en a 1100, ceci est une raison concluante, dans les circonstances présentes. On ne sait pas ce que peuvent faire 300 électeurs de plus dans un scrutin disputé. On
ne dit pas si l'honorable M. Douesnel a demandé la statue, mais cela
est bien probable. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet 1864 - A l’honneur. - Le Moniteur universel d'hier publie la liste des récompenses accordées par M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, aux médecins qui se sont le plus distingués dans le service des épidémies en 1862. Parmi
les noms qui figurent dans la feuille officielle, nous trouvons celui de
M. Dubisson-Chonnaux, de Villers-Bocage, qui a obtenu une mention
honorable. (l’Ordre et la
Novembre 1864 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, vice-président. Audience du 19 Novembre1864. - Jacques Ollivier Lair, sans profession, demeurant à Villers ; Baptiste-Victor Heuzey, cultivateur, demeurant au même lieu, et Édouard-Désiré Marie dit Perrinot, journalier, demeurant aussi à Villers, sont prévenus : 1º D'avoir à Epinay-sur-Odon, les 15 et 16 août 1864, chassé en temps prohibé, dans une pièce de sarrasin appartenant au sieur Heudier. 2º D'avoir, à Villers-Bocage, à la même époque, chassé en temps prohibé, dans des pièces d'orge et de sainfoin appartenant au sieur Aumont. Lair et Heuzey avouent les faits qui leur sont reprochés : Marie dit Perrinot déclare qu'il s'est rencontré avec ses deux camarades, mais qu'il n'a point pris part à la chasse. Heuzey et Lair sont condamnés chacun à 50 francs d'amende. Marie dit Perrinot est acquitté. Tous
trois étaient sans défenseur. (l’Ordre et la Liberté)
Juin 1865 - Tribunal correctionnel de Caen. - Présidence de M. Lentaigne, vice-président. M. Bailleul, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public. Audience du 27 Mai. - François Adam, demeurant à Villers-Bocage, est un mari très violent. Sa femme était malade à l'hospice de Villers-Bocage, à la suite, selon la déclaration qu'elle en a faite, des mauvais traitements de son mari, lorsque celui-ci voulut forcer l'établissement et en retirer sa femme, qui, ce jour-là, avait à supporter, avec les souffrances de sa maladie, la douleur non moins cruelle de la perte d'un jeune enfant. Mlle Leroully, infirmière, et Jules Leroully, jardinier, qui voulurent résister au prévenu , furent frappés par lui. Jules Leroully surtout fut renversé dans un escalier et légèrement contusionné. François Adam cherche aujourd'hui à atténuer le délit de coups et blessures qu'on lui reproche, en déclarant qu'il était échauffé de boisson, et que la nouvelle de la mort inattendue de son enfant l'avait excité outre mesure. Le Tribunal lui inflige la peine de 6 jours d'emprisonnement. Défenseur,
Me Zill des
Iles. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet 1865 - Un illustre citoyen. - C'est le dimanche 27 août qu'aura lieu à Villers-Bocage l'inauguration de la statue de Richard (Lenoir), cet illustre citoyen d'Epinay-sur-Odon, dont la vie, écrite d'une manière si complète par M. Julien Travers, a été le sujet, cet hiver, d'une des plus éloquentes improvisations de M. Foucher de Careil.
La fête du 27 août sera des plus brillantes, on pousse même l'indiscrétion jusqu'à dire qu'elle sera l'occasion de quelques promotions dans l'ordre de la Légion-d'Honneur, entre autres de celle de M. le maire de Villers, qui recevra ainsi, des mains de l'administration supérieure, la récompense, dès longtemps méritée, de ses bons et loyaux services. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1866 -
Un accident. -
Mardi dernier, à
Villers-Bocage,
le nommé Marie, domestique chez
le sieur Dupont, cultivateur, avait
été chargé d'extraire d'un fourneau la chaux qui venait d'être
brûlée. Ce
malheureux cru abréger sa besogne en descendant dans le fourneau pour
pousser la pierre et la faire sortir plus promptement par l'ouverture
qui se trouve au bas. À peine
était-il descendu qu'un pas énorme de pierres s'écroula et ensevelit
le domestique. Ses
cris furent entendus, on accourut à son secours. Malgré la promptitude
qui fut déployée dans cette circonstance, lorsqu'on parvint à tirer
Marie de là, il était dans l'état le
plus pitoyable qu’on pût imaginer. Les
vêtements et les chairs tombaient en lambeaux. Marie a rendu le dernier
soupir un quart d' heure après. Il était âgé de 34 ans, et laisse
une veuve presque aveugle et deux enfants en bas âge.
Décembre 1866 - Le dentiste. - Au marché de Villers-Bocage, mercredi dernier, sur la place publique, dans la voiture d'un dentiste forain, un homme, d'une forte complexion
pourtant, s'est évanoui sous l'empreinte de la clef de Garengeot, qui
avait juré la perte d'une molaire barrée, a-t-on dit depuis. La
disposition n'a pas eu de suites fâcheuses. L'habitant du Bocage s'est
remis dans un des cafés de la localité.
Juillet
1867 -
Un chien errant. - Le 20 de
ce mois, à 2 heures du soir, un chien errant, qui s'était rué sur
plusieurs autres, a été abattu dans le bourg de Villers-Bocage. Le
21 au matin, M. Letulle, vétérinaire, a fait l'autopsie du cadavre et
a reconnu que cet animal était atteint d'hydrophobie. Plusieurs des
chiens sur lesquels il s'était rué ont été
abattus et des mesures sont prises pour qu'elle le soit tous. Ce chien avait parcouru les communes d'Épinay et de Tournay-sur-Odon où il avait mordu plusieurs chiens, dans la nuit et les jours précédents. L'autorité municipale, informée par les soins de la gendarmerie, a requis l'abattage de ces animaux. L'on a pu jusqu'à présent découvrir le propriétaire du chien hydrophobe.
Septembre
1867 -
La rage. - Les
habitants ordinairement si paisible des communes de Noyers et
Villers-Bocage, n'osent bientôt plus sortir le soir de leurs C'est
que ces communes subissent en ce moment le régime de la terreur.... des
chiens enragés. Un
chien présumé atteint d'hydrophobie, appartenant au sieur Samson,
boucher à Villers-Bocage, a parcouru le 12 courant, la commune de
Maisoncelles-Pelvey, où il a mordu
en deux endroits le nommé Bauquais Ernest, domestique. Il s'est
également rué sur plusieurs chiens, dont certains ont été abattus.
Des mesures vont être prises afin que tous les animaux mordus soient
tués. Un
autre chien appartenant au sieur Siméon, boulanger à Noyers, fut
atteint d'hydrophobie, dans la journée du 9 courant, il s'était déjà
rué sur plusieurs autres chiens, lorsqu'il fut abattu par son
maître. M.
Allais, vétérinaire à Évrecy, en fit l'autopsie et reconnut que cet
animal était atteint d'hydrophobie. Quatre
des chiens sur lesquels il s'était rué ont été abattus, plusieurs
autres sont à l'attache et des mesures ont été prises par l'autorité
pour prévenir tout
danger.
Juin
1868 - Un
incendie. - Mercredi
matin, vers les trois heures, un incendie s'est déclaré dans une
maison appartenant à M. Daigremont, située au bas du bourg de
Villers-Bocage est occupée par le sieur Guilbert, boulanger. On
attribue la cause de cet incendie à de la braise mal éteinte qui avait
été déposée sur le four. Sans le secours
des pompes arrivées en temps opportun pour combattre le feu, on
aurait très probablement de grand malheur à déplorer. M.
le maréchal des logis de la gendarmerie avec sa brigade, de concert
avec la compagnie des pompiers, organisaient les secours.
Septembre
1868 -
Bureaux télégraphiques. -
Le bureau télégraphique municipal d'Évrecy a été ouvert le 4
septembre courant. Celui de Villers-Bocage a été ouvert le
8.
Octobre
1868 -
Une disparition annoncée.
- Voici un
détail qui prouve la rareté, pour ne pas dire la prochaine disparition
du lièvre en France. Dans
deux des cantons les plus giboyeux de toute la Normandie et des plus
favorisés sous le rapport de la production de ce gibier, à
Villers-Bocage et à Aunay, les lièvres se vendent de 8 à 10 francs en
moyenne. Ilya à peine cinq ans, on ne les payait encore que de 3 à
3 fr. 50.
Janvier
1869 -
Le marché au beurre.
-
Considérant que le commerce des beurres prend chaque semaine,
depuis quelques années, sur la place de Villers-Bocage, un
accroissement considérable, et qu'il est nécessaire, dans l'intérêt
des marchands aussi bien que des vendeurs, de réglementer les heures
pendant lesquelles cette marchandise est mis en vente, le maire de
cette localité a décidé que les mercredis, jour du marché
hebdomadaire de Villers-Bocage, de même qu'à l'époque des
foires, la vente des beurres commencera à
9 heures du matin depuis le 1er octobre jusqu'au 1er avril, et à 8
heures depuis le 1er avril jusqu'au 1er octobre. La
clôture de la vente aura lieu en tout temps à 11 heures précises
Février
1870 -
Fait divers.
- Mercredi
matin, le courrier chargé du service des dépêches de Caen à
Villers-Bocage a, par suite de l'ouverture de la caisse de sa voiture,
répandu tout le contenu de cette caisse sur la route, à environ un
demi-kilomètre avant d'arriver dans le bourg de Villers-Bocage.
Plusieurs personnes se rendant au marché ont rapporté au bureau des
postes les paquets qu'ils ont trouvés, mais celui qui contenait les
dépêches de Paris et où il y avait des lettres chargées ne s'y
trouvaient
pas. Le
coupable est un nommé Alexandre Jeanne, âgé de 22 ans, né à Jurques,
garçon boulanger chez M. Hamel, à Villers-Bocage. Les
soupçons planèrent bientôt sur lui, d'autant plus qu'il a été
autrefois courrier de la malle-poste, et une perquisition faite dans une
grange occupée par le sieur Hamel, amena la découverte du sac
contenant les dépêches, à l'exception de celles qui contenaient des
valeurs. On
savait que Jeanne était, ce jour-là, à Aunay-sur-Odon. Deux gendarmes
partirent
immédiatement pour
cette localité et ne tardèrent pas à arrêter cet individu. Aux
questions qui lui furent posées, il avoua qu'il était l'auteur
du vol. Seulement, comme on ne trouva sur lui aucunes valeurs, il
restait à savoir ce qu'elles étaient devenues. D'abord,
il indiqua un champ
contigu à la grange dont il est parlé ci-dessus, mais les recherches
qu'on y fit étant restées infructueuses, on se rendit de nouveau
auprès du prisonnier, qui désigna un pommier au pied du quel il avait
caché les valeurs, puis, à l’exemple de Troppmann, il demanda à
être conduit dans ce champ, afin de remettre aux
mains des agents de la force publique le trésor qu'il y avait déposé. Croyant
à la sincérité de sa déclaration, deux gendarmes raccompagnèrent
jusqu'au lieu désigné par lui. Là, montrant un pommier :
« C'est ici que j'ai mis le tout, » dit-il. Mais,
on ne trouva encore une fois absolument rien. Il ajouta alors : « C'est
que quelqu'un a passé par là et s'en est emparé ». On vit bien
aussitôt qu'on était dupe d'un mensonge
et que Jeanne ne voudrait pas faire connaître l'endroit de sa cachette.
On le réintégra dans la chambre de sûreté. La
nuit porte conseil, dit un proverbe, c'est ce qui arrivé pour ce
prisonnier. Le lendemain matin, avant son départ pour Caen, il fit
appeler le maréchal des logis, passa des aveux complets. Il dit : «
Les billets de banque contenus dans les lettres sont dans la maison de
mon frère, à Aunay, conduisez-moi chez lui, et je vais vous les
remettre ». On a accédé à sa demande, et en effet, dans
cette maison, après avoir descellé une pierre, Jeanne trouva et remit
au chef de brigade plus de 9,000. fr. qui y étaient cachés.
Août
1870 -
Mobilisation. -
La
garde mobile du Calvados, formant un effectif de plus de 6,000 hommes,
est définitivement constituée, elle comprend quatre bataillons,
divisés en huit compagnies chacun. Le
premier bataillon, composé des cantons de Balleroy, Bayeux, Isigny,
Ryes, Trévières, Creully, Douvres et Tilly-sur-Seulles, et le
quatrième bataillon, composé des cantons de;
Caumont, Villers-Bocage,
Aunay, Bény-Bocage, Condé-sur-Noireau, St-Sever, Vassy et Vire
tiennent provisoirement garnison à Caen. Le
deuxième bataillon, composé des cantons de Bourguébus, Caen (Est et
Ouest), Évrecy, Troarn, Bretteville-sur-Laize, Falaise, Coulibœuf et
Thury-Harcourt, tient garnison Lisieux. Le
troisième bataillon composé des cantons de Lisieux, Livarot, Orbec,
Mézidon, St-Pierre-sur-Dives, Blangy, Cambremer, Dozulév
Honfleur et Pont-l'Evêque, tient
Août 1871 - Fait divers. - Depuis quelque temps, diverses maladies sévissent dans le bourg de Villers-Bocage. De nombreuses victimes ont succombé, entre autres, M. le receveur de l'enregistrement, enlevé en quelques heures. Les médecins de Villers sont d'avis que pour faire disparaître, ou du moins atténuer le fléau, des mesures salubres devraient être prises, entre autres l'enlèvement des lumières qui ne doivent point séjourner dans les cours, l'enlèvement des détritus provenant de l'abatage des bestiaux chez les bouchers, Les établissement insalubre d'excoriateur existe à quelques centaines de mètres du bourg de Villers, sur le bord de la route d'Amayé, M. le doyen de Villers-Bocage a commencé des prières publiques pour la cessation de l'épidémie.
En
effet, c'était la mère Pouledeau, dont la tête, après boire s’était
trouvée plus lourde que le
reste de sa personne, qui était allée piquer une tête au fond de l’eau. je
crois que l'infortunée y serait encore, aucune de ses compagnes ne se
trouvant assez solide pour aller à son secours, si maître S…..... ne
s'était pas
trouvé là pour
la repêcher. Et
le lendemain, comme les gendarmes faisaient de justes remontrances à
mère Pouledeau sur ses habitudes d'intempérance…. — « J'vas vo dire, leur répondit-elle, si j'bais, c’est afin d'noyer mes chagrins….. Seulement, j'ai bieau faire, j'peux pas y parvenir, les gueux savent, mieux nagé qu'mé ?
Août 1872 - Loi sur les boissons. - Tout détenteur d'appareils propres à la distillation d'eaux-de-vie ou d'esprits est ténu d'en faire, au bureau de la régie, une déclaration énonçant le nombre et la capacité de ses appareils.
Août 1872 - La fin du monde. - On sait que la fin du monde avait été prévue pour le 5 de ce mois, elle n'a pas eu lieu, parce qu'elle a été, paraît-il, remise au 12 août, selon les uns, et selon les autres, au 15 août, fête de l'ex-empereur.
Août
1872 -
Fait divers.
- Le
père Jean, dit Vide-Bouteille, de Villers-Bocage, aime fort la goutte,
si fort même, que ça lui en a donné une autre... de goutte, et pas du
tout agréable. Le
médecin lui défend donc sévèrement l'eau-de-vie….. Mais
quelle n'est pas la surprise de l’homme de l’art de voir l'autre
jour sur la table de nuit du père Vide-Bouteille, une bouteille pleine
d'eau-de-vie. —
Comment, malheureux, s'écria-t-il, vous n'avez pas perdu votre
déplorable habitude....., je vous avais pourtant bien défendu déboire
!
Décembre 1873 - Visites du premier janvier. - C’est le moment, ou jamais, de s’occuper des cartes qu’il est dans l’usage d’échanger à l’occasion du premier de l’an. C’est seulement à l’époque du 1er janvier qu’on peut envoyer des cartes par la poste, c’est-à-dire sous enveloppe. Les cartes envoyées sous enveloppe doivent être affranchies à 5 cent, pour le rayon du bureau de distribution, en dehors du bureau de distribution, l’affranchissement est de 10 cent. Les cartes ne doivent porter que le nom, la profession et l’adresse. On peut en mettre deux sous la même enveloppe. Une dame ne peut envoyer sa carte à un homme non marié, une demoiselle, quel que soit son âge, n’envoie jamais de carte.
Décembre 1873 - Démission. - M. Féron ne pouvant plus consacrer tous ses instants à l’administration du bourg de Villers-Bocage,. vient de donner sa démission de maire de cette commune.
Février
1874
-
Nomination. - Par
décret, M. Charles-Désiré Lhomme est nommé maire de Villers-Bocage,
en remplacement de M. Féron.
Novembre 1874 - L’hiver. - Les astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera des plus rigoureux. — La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et autres passent par bandes se rendant à leurs quartiers d'hiver.
Décembre 1874 - Recensement. - Les maires vont commencer dans toutes les communes le recensement des chevaux, juments et mulets susceptibles d'être utilisés pour les besoins de l'armée. Cette réquisition n'aura jamais lieu que moyennant le paiement d'une indemnité de 900 à 1 600 fr.
Décembre 1874 - La neige. - La neige continue à tomber en grande abondance dans différentes régions de la France. Depuis vingt ans, dit le Courrier des Alpes, il n'était pas tombé autant de neige, il y en a deux mètres de haut sur la route de Bourg-Saint-Maurice. Dans la Lozère, la neige encombre les routes. A Angers, la halle s'est écroulée sous le poids de la neige, huit victimes. Au delà de Mézidon et vers Rouen, la neige est tombée la semaine dernière avec abondance.
Janvier 1875 - Accident de chasse. - Dimanche, vers 2 heures et demie du soir, un sieur Jacques Martin, âgé de 30 ans, propriétaire à Villers-Bocage, voulut aller à la chasse. A ce moment il tenait son fusil par le canon, l'arme était chargée et armée, les deux coups partirent on ne sait par quelle fatalité et lui enlevèrent entièrement le pouce de la main droite et lui firent une grave blessure à l'épaule.
Juin 1875 - Accident. - Samedi matin, le sieur François Fiant, âgé de 42 ans, garde champêtre à Villers-Bocage, revenait du bois Canet où il s'était rendu pour donner la chasse à un chien errant, qui est depuis environ 15 mois dans ce bois et qui étrangle les moutons parqués dans le voisinage. Fiant portait son fusil à deux coups sur son épaule, en rentrant chez lui, il voulut le retirer, mais la bretelle cassa et le fusil étant tombé sur les chiens, le coup gauche partit, traversant la porte de la maison et blessant sa femme qui était devant, une partie de la charge a porté dans le mollet gauche. La blessure est grave, mais cependant sans danger. |
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VILLERS-BOCAGE - Hôtel de Ville |
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