15 novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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VILLERS - BOCAGE |
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Canton de Villers-Bocage |
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L'état du blessé est considéré comme très grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1901 - Accident ou crime. - Le sieur Auguste Marie dit Levivant, demeurant à Villers-Bocage, a été trouvé mort au pied de l'escalier conduisant à sa chambre. Il avait le crâne fracturé. Son fils Léon, avec lequel, paraît-il, il s'était querellé, a été arrêté. Mais, personne n'ayant assisté à la rixe, on ne sait s'il y a accident ou crime. On pense qu'en se disputant avec son père le fils Levivant l'aura poussé et que le malheureux serait tombé du haut de l'escalier au bas du quel il a été découvert. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Chasse originale.
- Un
jardinier de Villers-Bocage, le sieur Françoise, a inventé une chasse
nouvelle. Il tue les poules de ses voisins à coups de fusil. Le sieur
Loynet, épicier, s'en est plaint, et l'on a trouvé des grains de plomb
dans une fricassée de poulet cuisinée par la dame Françoise. Ce plomb[1]là pourrait bien être dur à digérer.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1904 - Vexation. - Le sieur J. Louis, dépositaire de journaux à Villers-Bocage, avait obtenu de la Compagnie du chemin de fer et de la maison Hachette l'autorisation d'ouvrir une bibliothèque à la gare. Cette bibliothèque fonctionnait même, depuis le 1er novembre, en attendant l'autorisation de la préfecture. Ce fut une interdiction qui arriva, un mois après. M. Louis réclama, mais l'interdiction fut maintenue et la bibliothèque renvoyée à Paris. Pourquoi
cette mesquine vexation ? Parce que le sieur Louis, en sa qualité
d'afficheur, a eu le grand tort de coller des placards qui n'étaient
pas toujours du goût de l'administration. Mais alors comment se
fait-il qu'il ait été agrégé deux fois par la préfecture comme
garde particulier. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Le jeu de la barbouillée. - Les frères Mouche, Pierre et Fausta, 25 et 33 ans, acrobates nomades, étaient, il y a un mois, à la foire de Villers-Bocage, où ils faisaient jouer à la « barbouillée », autrement dit au bonneteau. Le sieur Vincent, entrepreneur de battage, à Saint-Martin-de-Sallen, fut assez naïf pour mettre sur une carte et se fit rafler 150 fr. en un clin d'œil Deux autres joueurs furent refaits de même. Vincent
alla se plaindre aux gendarmes et, honteux de s'être laissé prendre,
raconta qu'on l'avait volé en lui changeant des billets. On vint pour
arrêter les frères Mouche, Le tribunal vient de condamner Pierre à un an et 50 francs ; Fausta, à 13 mois et 50 francs, et Jean-Baptiste, à 2 mois. Un
marchand de légumes de Caen, François Galodé, dit Ravachol, qui
s'était mis de leur côté, a attrapé 25 fr. d'amende. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Arrestations. - Un nommé Henri Lejeune, 19 ans, se disant clerc de Me Année, avoué, en réalité sans profession ni domicile, a été arrêté sous l'inculpation de faux en écriture. — Une fille Désirée Monconvenant, 23 ans, journalière, rue Ecuyère, 24 à Caen, a été arrêtée sous l'inculpation d'avortement. Elle a avoué. — Un nommé Albert Dupard, 29 ans, inculpé de tentative de viol sur une fillette, en juin dernier, vient d'être arrêté par la gendarmerie de Bayeux et écroué à Pont-l’Évêque. —
Le nommé Pierre Delaunay, 35 ans, journalier, né à Périers (Manche),
a été arrêté, à Villers-Bocage, sous l'inculpation de viol sur une
femme de Saint-Pierre-du-Fresne. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre 1909 - Un ex-agent de police incendiaire. - Vers quatre heures du matin, l'autre nuit, un violent incendie éclatait dans une maison inoccupée de Villers-Bocage, appartenant à une demoiselle Marie Geffroy, domestique. Tout le mobilier, linge et objets divers, a été brûlé, et les pertes, heureusement assurées, ont dépassé 4 000 francs. Un nommé René Vidril, 39 ans, qui a été agent de police à Caen, ayant vendu, ces jours-ci, des effets et du linge que la demoiselle Geffroy a reconnus comme siens. Vidril, qui était dernièrement garçon épicier à Villers, a été arrêté à Vire. On l'accuse d'avoir mis feu à la maison après l'avoir pillée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1912 - Un incident au bureau de Poste. - La receveuse du bureau des Postes de Villers-Bocage a porté plainte contre un propriétaire de Missy, qui s'était présenté l'autre soir au guichet pour se faire délivrer un mandat poste : cet homme remettant une somme insuffisante, la jeune employée le lui fit remarquer, mais alors il injuria et, comme la receveuse intervenait, il la reçut fort mal et se mit à la tutoyer, impatientée, la receveuse gifla l'homme et porta plainte contre lui à la gendarmerie. Cet habitant de Missy a bonne réputation; il ne s'enivre pas souvent mais, quand par hasard ce malheur lui arrive, il se livre à toutes sortes d'extravagances, et tel était son cas ce jour-là.
Mars
1912
- Un dangereux pochard.
- L'autre nuit, les gendarme de
Villers-Bocage entendaient le bruit d'une violente dispute sur
la place de la liberté; ils s'y rendirent aussitôt et se
trouvèrent en présence d'ivrognes qui se querellaient. Ils
voulurent s'interposer mais l'un des combattants, le nommé Léon Noël,
âgé de 38 ans, journalier à Villers-Bocage, frappa d'un
terrible coup de poing en pleine figure le gendarme Bouchier et comme le
maréchal des logis Mottet intervenait pour défendre son camarade,
Février 1914 - Contre l'hygiène. - Un de ces derniers soir, vers 9 heures 40, les époux Parvule Victor vidaient leur seau hygiénique sur la voie publique et le lavaient ensuite à la pompe communale ; malgré leurs protestations, il leur fut établi que le seau contenait autre chose que du liquide. Comme il y a plusieurs fois que ce fait se produit, ils se sont vu dresser procès-verbal.
Mars 1914 - La Mi-carême. - A l'occasion de la Mi-carême, la fanfare municipale de Villers-Bocage offrira à ses membres honoraires et aux enfants travestis un bal costumé et masqué, le jeudi 19 mars, à 8 h. du soir, dans la Salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville.
Décembre 1914 - Pour nos soldats. - L'Union des Femmes de France, comité de Caen, a reçu de M Peulon, institutrice à Villers-Bocage, quantité de lainages confectionnés par les élèves de l'école de filles, entre autres 8 tricots, 10 paires de chaussettes, 60 passe-montagne, 62 cache-nez et 1 plastron. Dans
le seul canton de Villers-Bocage, en plus des lainages donnés par les
habitants de la Ville, on a recueilli et fait confectionner, à
l'Ouvroir de Villers-Bocage, 115 draps, 330 chemises, 115 bonnets de
coton, 498 torchons, 198 bandes et 79 mouchoirs. Enfin, joignant l'agréable
à l'utile, 95 bouteilles de champagne ont été glissées dans ces différents
envois. On a du cœur et de bonnes idées à Villers !
(Bonhomme Normand)
Juillet 1915 - Un soldat tombe et se tue. - Venu en permission de fenaison, Albert Leligeois, du 23e territorial travaillait chez M. Martin, cultivateur à Villers-Bocage à réparer une toiture en chaume. Le soldat poursuivait sa besogne debout au sommet d'une échelle, quand soudain il tomba et vint s'abîmer sur le sol : on le releva grièvement blessé et le crâne fracturé. Il expira en arrivant à son domicile ou en le transportait.
Septembre 1916 - Noyade accidentelle. - On a découvert dans une citerne où s'écoulent les eaux sales de l'abattoir, le cadavre de la veuve Feuillet, 62 ans, domestique chez M. Loiseleur, boucher à Villers-Bocage. Elle avait lavé, toute l'après-midi, près de cette citerne, et on croit à un accident.
Janvier
1919 -
Tribunal Correctionnel
de Caen. -
Louis Prével, 43 ans,
domestique à Boissey, a outragé 2 gendarmes de la brigade de Caen,
parce que ceux-ci lui
dressèrent une contravention pour défaut de guides. 50
francs, plus 6 francs. Le sieur Lantier, propriétaire à Boissey,
civilement responsable —
Désiré Fauvel, 50 ans, cultivateur à Bonnemaison ; Henri Diligence,
49 ans, cultivateur à Bonnemaison, sont poursuivis pour coups
réciproques. Fauvel, 25 fr., défenseur :
Me Adam.
Diligence, 16 fr., défenseur : Me
Dubourg. —
Louis Violette, 55 ans, propriétaire, lieu dit la « Giraffe »,
destruction de petits oiseaux. 16 francs. —
Auguste Levieux, 59 ans, chiffonnier à Cabourg, a soustrait un
demi-hectolitre de pommes à son propriétaire, le sieur
Guillard, à Troarn. 6
jours et 25 francs. Défenseur : Me
Dubourg. —
Marie Lemarchand, femme Tlrard, 25 ans, charcutière à
Villers-Bocage. Le
23 octobre, jour de marché à Villers-Bocage, a mis en vente et vendu
de la viande de porc, un jour où cette vente était Interdite. 16
francs. – Défenseur : Me Delahaye. —
Louise Thomas, femme Margrain, 34 ans, épicière, rue de Vaucelles, 1,
pour défaut d'affichage sur le prix des marchandises et vente de beurre
au-dessus de la taxe. 16
francs plus 5 francs. Défenseur : Me
Delahaye, — Ou Tien Yuey (chinois), à Colombelles, a soustrait une montre en argent avec sa chaîne qui se trouvaient sur la table du photographe Krière, rue St-Jean, chez lequel la demoiselle Durand les avait laissés. 2 mois. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Mars 1920 - Patriotisme ? - Dans une petite commune du canton de Villers, plusieurs poilus de la classe 18, libérables d'ici peu, avaient organisé une petite fête à propos du départ des jeunes de la classe 20. Malgré le mauvais temps, tous se sont rendus, en cortège et drapeau en tête, jusque chez le maire. Là. ils ont trouvé visage de bois. On les a laissés à la porte, sans même leur offrir un verre de cidre, qui, cette année, ne coûte pas cher. N'est-ce
pas, du reste, ce même maire qui avait refusé déjà d'accompagner ses
conscrits au conseil de révision ? Pourtant
quand on porte à sa ceinture les trois couleurs, on devrait aussi
les porter dans son cœur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Quelques
kilomètres plus loin, sans attendre sa permission, les deux individus
sont montés. Dix minutes après, l'un d'eux a demandé à descendre. Au
bout d'un instant, le marchand de porcs s'est aperçu que sa sacoche
était ouverte et qu'on lui avait enlevé 22 billets de 1 000 francs. Attendez-moi
cinq minutes lui dit celui qui était resté en voiture, je vais
chercher mon camarade et vous le ramener. Naïvement
M. Viard a attendu. Il pourrait même attendre encore, car les deux
compères ne sont pas revenus. Ils ont même eu le temps de prendre le
large. ce n'est que le lendemain
qu'il s'est décidé à porter plainte. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1921 -
L’employé infidèle. -
Un journalier Villers-Bocage, Louis Dorise, avait été
employé chez M. Marie, quincaillier. Pendant ce temps là, il lui vola
une croix qu'il fit placer sur la tombe de sa belle[1]mère, Un client demandant une croix semblable, cela mit en
éveil M. Marie, qui porta plainte. Une perquisition opérée chez
Dorise fit découvrir pour 350 fr. environ d'objets de quincaillerie
provenant de chez son patron. Dorise aurait, en plus, encaissé une
facture de 650 francs et en aurait gardé le montant. Il a été
arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1921 - Un cheval qui s’emballe. - Venu au marché de Villers-Bocage, pour vendre deux porcs, M. Mariette, cultivateur à Placy-Montaigu (Manche), avait rangé sa voiture, et enchaîné sa roue. Pendant le déchargement de la voiture, le cheval partit à toute allure pour aller s'arrêter au mur de clôture du marché. Dans sa course, l'animal reçut un coup de brancard lui occasionnant, une large blessure au flanc. Par miracle, il n'y a pas eu d'accident de personne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1922 - Une chute mortelle. - Rentrant ivre pour se coucher, dans le grenier d'un hôtel de Villers-Bocage, Alphonse Carnel, 51 ans, toucheur de bestiaux, sans domicile fixe, a fait une chute et s'est fracturé le crâne. Il est mort des suites de ses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1922 - La course à la lumière. - Pour aller au devant du jour, les villes se sont avancées d'une heure. Les campagnes, elles, pour la plupart, n'ont pas bougé. Cela
fait un joli salmigondis ! On va recommencer à entendre parler de « la
nouvelle » et de « l'ancienne ». C'est pour la dernière fois,
dit-on, et, c'est absurde. Car, de deux choses l'une : ou ce changement
est bon et il faut le pratiquer chaque année, ou il est mauvais et il
ne fallait pas l'adopter une fois de plus. (Source : Le Bonhomme
Août
1922 -
Un désespéré.
- Dans
une crise d'alcoolisme, Eugène Busnel, 59 ans, à Villers-Bocage, s'est
pendu à une échelle qu'il avait appliquée contre l'un des murs de sa
chambre. Il laisse une veuve et cinq enfants. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1922 -
Au chef-lieu du Bocage.
- Villers à la réputation de savoir organiser des fêtes
et l'a justifiée une fois de plus, dimanche. On
y inaugurait à la fois un hôtel des postes et l'éclairage
électrique, en coïncidence heureuse avec un concours agricole. Tout
cela s'est passé le mieux du monde et fort gaiement. M. de Févelas
représentait l'administration préfectorale et M. Féret du Longbois
l'administration postale. MM. Boivin-Champeaux, de Saint-Quentin,
Engerand, Blaisot, le baron Gérard, Bellissent étaient présents. Il
y a eu nécessairement force discours et cordiales agapes. La musique,
dirigée avec entrain par M. Lamotte-Huet, prodiguait ses harmonies. Le
bourg était en liesse, l'éloquence, la lumière et le gros baire
coulaient à flots. On s'en souviendra. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1922 -
Accident. -
M, Dubourg, maire d’Orbois, se rendait en automobile à
la gare de Villers-Bocage. Dans la rue du Marché, il a reculé sa
voiture pour tourner sur place. Une voiture d'enfant qui se trouvait
derrière lui, a été renversée et le bébé grièvement blessé à la
tête. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre 1922 - Honneurs posthumes. - Parmi les récompenses décernées à titre posthume, nous remarquons la médaille militaire qui vient d'être attribuée à la mémoire vaillante du sergent Valentin Lefrançois, dont la veuve habite Villers-Bocage et dont les parents sont honorablement connus à Vire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1922 - Mort subite. - M. Alfred Lafosse, 53 ans, convoyeur en bestiaux, à Villers-Bocage, a été pris d'un malaise subit au buffet de la gare de Lisieux. Son fils qui l'accompagnait, le fit transporter dans une pharmacie. Il y succomba peu après, foudroyé par une embolie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1922 - La viande à bon marché. - Les nommés Dectot et Samuel, recherché pour vol d'une vache, au préjudice de M. Pucel, boucher herbager, à Aunay-sur-Odon, ont été arrêtés à Villers-Bocage, comme ils venaient de la vendre. La
somme de 1 350 francs, prix de l'animal, a été retrouvée intacte sur
eux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1923 -
Un marché accidenté.
- Une
vache au marché de Villers-Bocage par Mme Maizeray, cultivatrice à
Aunay-sur-Odon, devenue subitement furieuse, s'est échappée. Dans sa
course, elle a renversé M. Renault, courtier en bestiaux à
Epinay-sur-Odon, qui a été blessé au bras, Mme Martin, de
Villers-Bocage a eu de Après
une poursuite des plus mouvementées, on a fini par maîtriser l'animal.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - Deux morts pour une.
- En descendant du train à Vire, M.
Lepage, 65 ans, de Villers-Bocage, est mort subitement sur le quai de la
gare. — M. Achille Leroy, conseiller municipal de Clinchamps-sur-Vire,
en apprenant la mort subite de M. Lepage, est tombé mort à son tour en
rentrant chez lui. (Source : Le Bonhomme Normand) Juin 1923 - Inauguration du monument. - L’inauguration du monument de Villers-Bocage érigé à la mémoire des Enfants de Villers-Bocage, aura lieu demain dimanche 17 juin, sous la présidence de M. le Préfet du Calvados, en présence de MM. les sénateurs et députés, de M. le général Maison, commandant la subdivision de la 3e région. A 9 heures, à l'Hospice, distribution de bons alimentaires aux indigents; à 9 h. 30, à l'Hôtel de Ville, réunion des membres du conseil municipal, des anciens mobilisés, des fonctionnaires, de la compagnie des Sapeurs Pompiers et de la Fanfare municipale ; A 10 heures, réception des autorités civiles et militaires; à 10 h. 15. A l'église paroissiale, messe solennelle pour les enfants de Villers-Bocage morts pour la France. Allocution de M. le chanoine Balley, curé doyen de Saint-Jean à Caen à midi, sous les halles, grand banquet offert aux anciens mobilisés de la commune et aux invités ; à trois heures, bénédiction du monument par le chanoine Resnier, curé doyen de Villers-Bocage.
Août
1924
- Le goudronnage des routes.
- L'Administration
des
Ponts
et
Chaussées
procède,
en
ce
moment,
à
des
travaux
de
goudronnage
de
nos
routes
les
plus
fréquentées.
Automobilistes
et
cyclistes
protestent
avec
raison
contre
le
zèle
de
cette
Administration
qui
aurait
pu
choisir
une
époque
plus
favorable
que
celle
de
la
saison
balnéaire.
Septembre 1924 - Une agression à Villers-Bocage. - Mme Marie Lecoquet, journalière, demeurant à Mont-en-Bessin, s'était rendu ces jours dernière à Villers-Bocage. Lorsqu'elle quitta celle localité vers 8 heures du soir, pour rentrer chez elle, un individu la rejoignit sur la route, s'offrit à l'accompagner. Mme Lecoquet, après avoir remercié l'obligeant personnage, chercha à le devancer. Elle fut suivie par l'importun qu'elle rencontra de nouveau à la hauteur du boulevard de Villers-Bocage. -
Je fais
le même
trajet, que
vous, lui
dit-il. N'ayez
pas peur
de moi,
ma maison
est tout
près d'ici. Le Gigan menaça de son couteau les représentants de l'autorité et leur opposa une énergique résistance. Il a été incarcéré après interrogatoire.
Janvier
1925 -
Cheval contre auto.
- M. Migneaux, de Livry, était descendu à l'hôtel Martin, de
Villers-Bocage et avait mis son cheval à l'écurie, l'animal s'échappa
et Mme Martin demanda à M. Lebailly d'aller voir avec son auto sur la
route de Livry si le cheval ne s'y trouvait. A
4 kilomètres de Villers, M. Lebailly revenait, quand il croisa une
autre auto derrière laquelle le cheval arrivait à toute allure.
L'automobiliste arrêta son véhicule, mais avant qu'il eut le temps de
descendre, le cheval venait s'abattre sur l'auto l'endommageant
sérieusement. M. Lebailly fut blessé à la tête ainsi que la bonne de
l'hôtel, Mme Ménard,
qui l'accompagnait. Le cheval a dû être abattu sur place.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1925 -
Tragique scène
de famille.
- Ces
jours derniers,
M. Louis
Colette,
22 ans,
domestique chez
M. Duboscq,
maire Villers-Bocage,
était allé
voir sa
mère, mariée
en secondes
noces à
un journalier
de la
même commune,
Alexandre Albert.
Ce dernier
était légèrement
pris de
boisson. Une
discussion s'étant
élevée entre
les époux.
Alexandre gifla
sa femme
dont le
fils prit
la défense. Les
deux
hommes en
vinrent aux
mains et
échangent quelques
coups et
le mari
brutal pour
montrer qu'il
était le
maître chez
lui, expulsa
Colette.
En sortant,
celui-ci renversa
une table
de cuisine.
Furieux, le
beau-père, saisissant
son fusil,
se mit
à la
poursuite du
jeune domestique.
Novembre
1925
- Grave
accident en gare.
-
Il
y
a
quelques
jours,
M. René
Grelley,
22
ans,
se
rendait
accompagné
de
l'un
de
ses
domestiques,
Charles
Dubourg,
à
la station
du
chemin
de
fer
pour
prendre
livraison
de
trois
vaches
qui
devaient
arriver
par
un
train
omnibus
de
Caen
passant
en
gare
à 18
h.
30. Les
deux
jeunes
gens
ayant
aperçu
le
fourgon
attendu,
montèrent
à contre-voie,
au
moment
ou
les
wagons
étaient
refoulés
sur
la
rampe.
Par
suite
d'une
erreur
de
manœuvre,
le
fourgon
glissant
de
lui-même
sur
la
pente
vint
heurter
violemment
un
butoir.
Sous
le
choc,
M.
Grelley
perdant
l'équilibre
donna
de
la
tête
sur
la
cloison,
tandis
que
son
compagnon
allait
s'effondrer
parmi
les
bestiaux. M. Grelley, blessé assez grièvement, fut transporte dans un hôpital voisin où il reçut les soins d'un médecin appelé en toute hâte. soins d'un médecin appelé en toute hâte. soins d'un médecin appelé en toute hâte. |
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VILLERS-BOCAGE - La Gendarmerie etl'Hospice |
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