15 Avril 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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VILLERS - BOCAGE |
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Canton de Villers-Bocage |
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Octobre
1926 -
Le marché
de Villers-Bocage.
- Comme
nous
l'avons
annoncé,
le marché
de Villers-Bocage
est rouvert
aux transactions.
Voici
les termes
de l'arrêté
pris
à ce
sujet : «
Tout
marchand
de bestiaux
en général,
toute
personne
qui introduit
des animaux
dans
une étable
ou pâturage,
en vue
de les
revendre,
devra
se conformer
aux dispositions
de l'arrêté
du 20
février
1924
visant
la surveillance
obligatoire
des animaux
pendant
une période
de cinq
jours.
Le
marché
aura
une entrée
unique
dont
le sol
sera
recouvert
d'une
couche
de substance
absorbante
largement
imprégnée
d'une
solution
antiseptique. «
Des locaux
à usage
de fourrière
seront
prévus
par la
municipalité
pour
y placer
les animaux
malades
ou contaminés.
Les animaux
seront
individuellement
examinés
à l'entrée
du marché
par le
vétérinaire
inspecteur,
assisté
par la
police
locale
ou la
gendarmerie
qui devra
exiger des
marchands
la production
du récépissé
de déclaration
et du
certificat
de visite
prévu
par les
arrêtés.
Les
animaux
invendus
seront
soumis
aux prescriptions
de l'article
94 du
décret
du 6
octobre 1924
et placés
sous
la surveillance
du service
sanitaire
chez
leur
propriétaire
pendant
une période
de cinq
jours,
à l'expiration
de laquelle
le propriétaire
fera
constater
à ses
frais
par le
vétérinaire
sanitaire
qu'ils
sont
indemnes de
fièvre
aphteuse.
Les
animaux
des
espèces
bovine,
ovine
et porcine
ne pourront
sortir
du marché
de
Villers-Bocage
sans
être
accompagnés
d'un
certificat
délivré
gratuitement
par l'inspecteur
du marché
indiquant
le nom
et l'adresse
de l'expéditeur,
leur
destination,
le mode
de transport.
Les gares
de Villers-Bocage,
Noyers, Aunay-St-Georges,
ne pourront
accepter
à l'embarquement
les animaux
des espèces
précitées
que s'ils
sont accompagnés
du certificat
mentionné
ci-dessus. L'inspecteur du marché adressera le jour même à la préfecture la liste des propriétaires auxquels il aura délivré des certificats. Le directeur des services vétérinaires avisera la préfecture de chaque département destinataire.
Novembre
1926 -
Violation de domicile.
- La
nuit dernière,
M.
Martin, hôtelier
à Villers-Bocage,
était réveillé
par des
coups violents
frappés à
la porte
de son
établissement.
Ouvrant aussitôt
une fenêtre
du premier
étage, il
reconnut
un ancien
pensionnaire, Louis
Guillemin, 46
ans, ouvrier
à l'usine
de Villers-Bocage
et lui
dit qu'il
n'avait
plus de
chambres disponibles. L'homme
finit par
s'éloigner. Une
heure après
l'hôtelier était
de nouveaux
arraché au
sommeil par
des bruits
de pas
dans l'escalier.
Il sortit
de sa
chambre et
se trouva
en M. Martin a porté plainte contre le visiteur nocturne.
Janvier
1928 -
Une femme renversée par une carriole.
-
Mme veuve
Bures,
76 ans,
journalière
à Jurques,
a été
renversée
alors
qu'elle
marchait
sur le
bas-côté
de la
rue,
à Villers-Bocage,
par une
voiture
attelée
conduite
par M.
Émile
Guillet,
cultivateur.
Mme Bures, qui a été piétinée par le cheval, porte des blessures à la jambe et à l'épaule droite qui, toutefois, ne semblent pas graves. M. Guillet qui s'était arrêté aussitôt après l'accident est parti en disant qu'il était assuré et que son assurance s'en occuperait.
Mars
1929 -
Découverte macabre. -
Le 2 décembre dernier disparaissait brusquement de la ferme où
il était employé à Villers-Bocage, un domestique agricole, Louis
Auguste Marguerite, 29 ans. Toutes les recherches entamées pour
retrouver le jeune homme demeurèrent vaines et l'on crut qu'il avait
pour une raison inconnue quitté le pays. Or, avant-hier, le cadavre de Marguerite était retiré de la rivière l'Odon au bourg d'Épinay. Le corps portait de nombreuses traces de violences, le bras gauche était fracturé. Pensant se trouver en présence d'un crime, le Parquet de Caen prescrivit l'autopsie. Celle-ci a conclu à un décès accidentel.
Février 1930 - Sur la route. Une collision s'est produite, dans la nuit, sur la route de Caen à Villedieu, à 3 kilomètres de Villers-Bocage contre un camion automobile piloté par M. Marc Serez, au service de M. Leveillé ; rue de Vaucelles, à Caen, et une torpédo conduite par M. Pierre Lepeltier, demeurant 72, rue Emile Chenel à Vire, qu'accompagnait M. Robert Pagny. domicilié à Saint-Germain-de-Tallevende. M
. Lepeltier a été sérieusement blessé ; il souffre notamment de la
fracture de plusieurs côtes. M. Pagny a été atteint de contusions
multiples. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1931 - Subvention. - Demande de subvention de l'Administration des P. T. T., l'intérêt que présente pour un certain nombre de communes la création d'un circuit automobile postal dans la région de Villers-Bocage, les subventions votées par les communes s'élevant à 3 115 francs, il paraît impossible de prévoir si le circuit projeté donnera les résultats espérés pour justifier sa création. Que l'on ne saurait avant toute expérience, évaluer ces résultats, soit en bénéfice, soit en déficit. Le
Conseil décide d'accorder à l'Administration des P. T. T. une
subvention de 1 000 francs, à titre provisoire.
Février 1932 - La jeune bonne volait ses maîtres - Apprenant que leur bonne, Jeanne Grenet, 17 ans, voulait les quitter pour retourner dans sa famille, demeurant à Anctoville, les époux Guillois, restaurateurs à Villers-Bocage, donnaient son congé à celle-ci et, au moment du départ de la jeune fille, demandaient à visiter sa valise. Jeanne Grenet, qui paraissait mal à l'aise, prétexta qu'elle avait perdu la clef de celle-ci et partit les mains vides. Peu après, les époux Guillois constataient que du linge de corps et de table, ainsi que des bijoux, leur avaient été dérobés.
Les époux Guillois qui, outre la disparition des objets précités, ont remarqué la disparition de serviettes, de nappes et de draps, ont porté plainte. On
soupçonne également de vol une employée des restaurateurs, qui a
remis son tablier le jour même du départ de la petite bonne.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1932 -
Les jeux dangereux. -
M. André Vincent, 18 ans, garçon
boulanger à Cahagnes, se trouvait à la fête foraine de Villers-Bocage
et s'apprêtait à tirer à la carabine au tir tenu par M. Marcel Anne,
demeurant à St-Manvieu. M. Vincent était appuyé sur la table de tir
et avait le doigt sur la détente. A ce moment, M. Anne passa devant
l'arme qu'il toucha. Le coup partit et le tenancier du tir fut blessé
au ventre assez grièvement. Il fut transporté dans une clinique de
Caen. (Bonhomme Normand)
Juillet 1936 - Mérite diocésain. - S. Exc. Mgr l'Évêque a décerné la médaille d'argent du Mérite diocésain à : M. Ernest Denis, organiste et chantre à Basseneville, depuis 53 ans. M.
Joseph Wacker, chantre à Villers-Bocage
: « 63 années de dévoués et fidèles services à l'église ».
(source
M.-C.)
Septembre 1936 - En apprenant à conduire une automobiliste heurte une femme. - Vers 17 h. 30, pilotant une automobile, Mme veuve Dufay, 45 ans, débitante à Anctoville, passait à proximité de la Halle aux Grains, lorsque en voulant éviter un camion venant de la direction opposée à celle qu'elle suivait, elle heurta et renversa une passante, Mme Léon Hardy, journalière, à Villers-Bocage, qui suivait le côté droit de la chaussée. Mme Hardy passa sous les roues de l'auto. Relevée assez grièvement blessée, elle a été transportée à l'Hospice. Mme veuve Dufay, qui ne possède pas son permis de circulation, apprenait à conduire lorsque se produisit l'accident. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre 1936 - Ou le bétail est trop bon marché. - Un cultivateur de Tracy-Bocage, M. Barbot, avait acheté, au marché de Villers. une vache dont le vendeur, disant se nommer Panel, et habiter Monceaux-en-Bessin, de mandait la modique somme de 900 fr. M. Barbot intrigué par cette baisse anormale sur le bétail, et flairant une affaire louche, avertit la gendarmerie en lui donnant le signalement du vendeur. Celui-ci fut bientôt arrêté à Villers même, où il attendait l'autobus dans un café. On
vérifia son identité et on consulta que s'il s'appelait réellement
Panel, i! demeurait à Condé-sur-Seulles, chez son père, à qui
appartenait la vache vendue à M. Barbot. Il avait emmené l'animal avec
l'aide d'un nommé Onfroy, âgé de 25 ans, demeurant à
Ste-Croix-Grand'Tonne, qui fut arrêté et aura à répondre de
complicité a un délit qui
Mars 1937 - Une auto dérape et se jette sur un arbre. - Un terrible accident s est produit hier soir sur la route d'Aunay-sur-Odon à Villers-Bocage. Le jeune Mathan, 16 ans, fils d'un boucher d'Aunay, conduisait, vers 19 h., la voiture automobile de son père, à ses cotés se trouvait son commis, M. Deschamps, âgé de 19 ans. Par suite d’un excès de vitesse, le véhicule a dérapé et est allé se jeter sur un arbre où il s'est entièrement écrasé. De l’auto, il ne reste plus que des débris informes. Dans l'accident, le jeune conducteur a été tué sur le coup, M. Deschamps a été transporte grièvement blessé dans une clinique de Caen. Une enquête a été ouverte par les gendarmes de Villers-Bocage et de Caen. Le Parquet de Caen s est rendu sur les lieux. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet 1937 - Un cycliste imprudent se jette contre une auto. - Place Jeanne-d'Arc, à Villers-Bocage, un cycliste, M. Camille Letellier, 41 ans, journalier, sans domicile fixe, sortant de la cour d'un immeuble, s'est jeté contre une automobile pilotée par M. Camille Hay, 49 ans, propriétaire à Campeaux, après avoir failli entrer en collision avec la voiture de M. le Docteur Damour, de Villers. Contusionné à l'épaule gauche, M. Letellier a été soigné à l'Hospice de Villers. (source le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Les fêtes de Villers-Bocage. - Une grande fêté aérienne aura lieu à Villers-Bocage, le 15 août, sur le terrain de la ferme de Clairefontaine, commune de Longvillers, gracieusement mis à la disposition des organisateurs, par M. Ruelle. Le public sera certainement intéressé par les exhibitions acrobatiques, descentes en parachute et promenades aériennes, les organisateurs s'étant assuré la participation des meilleurs pilotes et acrobates de l'air. A l'occasion du concours annuel de bestiaux qui aura lieu le 22 août prochain, à Villers-Bocage, concours entièrement rénové et doté de plus de 10 000 francs de prix en espèces, le Comité des Fêtes de Villers-Bocage organise un ensemble de manifestations des plus attrayantes : défilés, retraites et concerts par la clique du 129e, concours hippique militaire par tous les sous-officiers du 43e d'artillerie (24 chevaux), gala de boxe avec de nombreuses vedettes régionales et internationales. Courses
de bicyclettes et de voitures attelées, ascensions de ballons, etc.. (source
le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Les maires du canton de Villers-Bocage protestent à leur tour
contre la répartition du forfait des bouilleurs de cru.
-
Les maires
du canton réunis le 18 décembre à la Mairie de Villers-Bocage sous la
présidence de M. Joseph Huet, conseiller d'arrondissement, constatent
avec regret, que le Conseil général qui lors de la seconde session de
1937 avait à l'unanimité, condamné le mode de répartition jusqu'ici
adopté par cette assemblée, a fait preuve d'une réelle carence en ne Protestent
énergiquement contre la répartition
du forfait de l'exercice 1937-1938 votée par le Conseil général en sa
séance du 6 décembre et considérée irrégulière par le Conseil
général lui-même. Répartition augmentant
encore les injustices précédemment commises et rendant probable la
perte de la liberté acquise à nos
bouilleurs. Refusent,
de la façon la plus formelle, de
répartir 141 346 000 dégrevé
l’an dernier à l’arrondissement de Lisieux et comprise, cette
année, dans les forfaits des
communes des 28 cantons du département
n'avait pas, l'an dernier, bénéficié de ce dégrèvement. Décident
de surseoir à toute répartition du forfait 1937-1938. Adressent leurs sincères félicitations aux conseillers généraux qui ont voté l'amendement présenté par le docteur Lacaine : MM. Auvray, Halbout, docteur Fontaine, Anne, docteur Gosselin, Guilloteau, Simon, Barbet, et docteur Prentout et plus particulièrement l’intérêt par docteur Lacaine pour le dévouement avec lequel il a su, une fois de plus, défendre l'intérêt des bouilleurs au Conseil général. (source le Moniteur du Calvados)
Mars 1938 - Un camion prend feu sur la route. - Hier, un camion Willème, moteur Diesel, appartenant à M. Morin, entrepreneur de transports à Douvres-La Délivrande, a pris feu sur la route de Caen, à peu de distance de Villers-Bocage. Malgré les efforts du conducteur, l'avant du véhicule a été consumé. Le chargement, constitué par du sable, a empêché dans une certaine mesure l'extension du sinistre au reste de la voiture. L'entrepreneur n'était pas assuré. (source le Moniteur du Calvados)
Mars 1938 - Une protestation contre la suppression des trains. - La Fédération des Syndicats Agricoles de la région de Villers-Bocage proteste contre la suppression des lignes de chemin de fer. les autobus ne rendant pas les mêmes services. Elle demande la mise en route d'un autorail sur la ligne Caen-Vire. Constatant que les augmentations continuelles et trop fortes des transports alourdissant exagérément le prix des objets de première nécessité pour le monde agricole, elle proteste contre les augmentations incessantes. (source le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Un journalier est enseveli dans l’éboulement d’un
puits. -
Au cours de l'après-midi d'hier, un journalier.
M. Pannier, marié et père de quatre enfants, travaillait au curage d'un puits
pour le compte de M. Maurice Robinne, marchand de bestiaux à Villers-Bocage. Soudain,
vers 17 h., un éboulement se produisit qui ensevelit l'ouvrier. Les
pompiers du bourg, appelés, tentèrent
de dégager l'infortuné, mais, ne disposant pas d'un matériel suffisant, ils ne
purent y parvenir et firent appel à la Compagnie de Le malheureux fut immédiatement transporté à l'Hôpital de Caen. Il avait la jambe gauche fracturée. On redoute également une fracture du bassin. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - Erreur n'est pas compte ! - Alors qu'elle circulait sur la chaussée, rue Pasteur, à Villers-Bocage. Aline Georgette Marie, 41 ans, ménagère, demeurant à Villy-Bocage, a été heurtée par une automobile pilotée par une femme et portant le n° 2638 NA 2. Mme
Marie ayant déclaré qu'elle n'avait pas été blessée,
l'automobiliste poursuivit son chemin. Peu après, un médecin examinant
l'accidentée constatait qu'elle était, atteinte d'une entorse au pied
droit. Mme Marie a prévenu la gendarmerie.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 - Un indésirable. - Arrêté à Villers-Bocage, le 17 décembre, en flagrant délit de mendicité, Mançon François, 71 ans, sans profession, sans domicile fixe, qui ne possédait pas de carnet anthropométrique, a été condamné à 1 mois d'emprisonnement. ( Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 - La neige a bloqué plusieurs communes. - La neige est tombée dans le Calvados d'une façon inégale et il semble qu'elle ait été plus abondante dans la partie ouest. C'est, ainsi que dans le Bessin et le Bocage la couche atteignait hier une épaisseur de 25 à 30 centimètres, et allait même jusqu'à un mètre dans les endroits où le vent faisait sentir particulièrement son action. Dans
de nombreuses communes il n'y a eu ni courrier ni passage d'autobus.
( Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février 1939 - Renversé par une auto. - Un sérieux accident s'est produit ce matin, dans la traversée de Villers-Bocage. M. Aubin, commerçant, circulait en auto lorsque, à la hauteur du garage Huet, sa voiture heurta et renversa Mme Lenoble, âgée de 74 ans, qui traversait la rue. La septuagénaire fut aussitôt relevée et transportée à l'hôpital de Caen, où l'on constata qu'elle avait une fracture ouverte de la jambe gauche et une blessure à l'épaule. Une
enquête est ouverte par la gendarmerie pour établir les
responsabilités.. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 - Deux
voitures entrent en collision. -
Un
accident s'est
produit au
carrefour de
l'église de
Villers. Il
était environ
19 h.
16, M.
Jules Beauslieu,
marchand de
bestiaux
à Bény-Bocage,
venant de
Vire, s'apprêtait
à traverser
le bourg
de Villers,
lorsque, alors
qu'il avait
franchi en
grande partie
le carrefour
de l'église,
sa voiture
automobile fut
heurtée
à l'arrière
par le
camion que
conduisait M.
Bellin, marchand
de charbons
à Villers-Bocage.
Celui-ci, qui
venait
d'Aunay-sur-Odon, n'a
pas respecté
la priorité
de passage
dû à
tout véhicule
venant sur
la droite.
De ce
fait, il se
vit dresser
procès-verbal, lequel
procès-verbal a
été doublé
d'un autre
sanctionnant,
l'état
Janvier
1940 -
Collision.
- M.
Blais Léon,
maire de
la commune
de Saint-Pierre-Tarantaine,
venant de
Caen et
se dirigeant
vers Vire,
est entré
en collision
avec M.
Pottier Maurice,
boulanger à
Balleroy, lequel
venait de
Saint-Louet-sur-Seulles.
La voiture
de ce dernier
a heurté
la devanture
du café
Madeleine et
fait quelques
dégâts. Les deux voitures ont également subi quelques dégâts matériels.
Février
1940 -
Une véritable
« brochette ». -
En
tournée
de surveillance
sur
le marché,
les gendarmes
de Villers-Bocage
ont eu
à dresser
des contraventions
pour
défaut
de sauf-conduit
contre
les Polonais
Walak,
venant
de Fleury-sur-Orne,
et Siroki,
venant
de Bougy,
tous
les deux
devant
occuper
un nouvel
emploi
à Villers-Bocage.
Février
1940 -
Un accrochage.
- Un
accident
s’est
produit dans la grande
rue de
Villers- Bocage,
une voiture
hippomobile conduite
par M.
Bisson, cultivateur
à Tracy-Bocage, qui
montait la
rue principale
du bourg,
a été
accrochée par
un camion
automobile appartenant
à M. Robine, marchand
de bestiaux
à Villers-Bocage.
Le chauffeur
de ce
camion, M
Dallet, de
Villers, marchait
dans la
même direction
que M
Bisson et
commit l'imprudence
de vouloir doubler
le véhicule
hippomobile alors
que la
rue était
encombrée par
des véhicules
en station.
Mars
1940 - Le
conducteur d’un camion provoque un accident et prend la fuite.
- M.
Louis Dujardin,
34 ans,
voyageur de
commerce à
Tourcoing (Nord),
se rendait
en auto
à Caen,
accompagné
de sa
femme et
de ses
trois enfants.
Lorsqu'il arrivait
à Villy-Bocage,
M. Dujardin
croisait une
auto conduite
par M.
Fillon, agent
des P.T.T.
à Villers-Bocage, quand
soudain déboucha
de derrière
sa voiture
un camion
citerne qui
voulut passer
entre les
deux autos
et accrocha
celle de
M. Dujardin
à hauteur
du pont
arrière lui
occasionnant de
graves dégâts.
Juillet
1940 -
Un drame navrant.
-
Vers
la fin
de l'après-midi
de samedi,
la gendarmerie
de Villers-Bocage
était
alertée,
au sujet
d'une
grave
affaire.
Un bébé
âgé
de 27
jours
était
mort
la veille
dans
des circonstances
tragiques.
Aussitôt,
les gendarmes
se rendirent
à l'endroit
qu'on
leur
avait
indiqué
et commencèrent
leur
enquête. L'enquête : Le drame se déroula vendredi, vers 13 heures et ce n'est que samedi, dans la fin de l'après-midi que la gendarmerie de Villers-Bocage fut alertée. Les
gendarmes,
devant
la gravité
de l'affaire,
avisèrent
le capitaine
Gaubert,
commandant
les brigades
de
gendarmeries
de l'arrondissement
de Caen.
Celui-ci,
dans
la soirée,
se rendit
sur les
lieux
et fit
procéder
aux constatations,
aux interrogatoires
et aux
auditions
utiles.
Indiquons
que ce
drame
a causé
la consternation
dans
le bourg
de Mme Feuillet, qui avait été élevée par l'Assistance publique, s'était mariée il y a deux ans, elle avait à peine 17 ans. Elle était venue habiter Villers avec son mari, et déjà la famille comptait deux enfants. Elle était bien considérée et on ne peut s'expliquer le crime dont elle s'est rendue coupable. Dans
la journée
d'hier
dimanche,
le Parquet
de Caen
s'est
rendu
sur les
lieux.
Juillet
1940 -
Une jeune mère étouffe son bébé.
-
Au passage à niveau n° 34 de la ligne Caen-Vire, situé près
de Villers-Bocage, Mme Angèle Feuillet, 19 ans, vit avec ses deux
enfants (16 mois et 27 jours). Vendredi dernier, mise en fureur par les
pleurs redoublés de son dernier né, Mme Feuillet lui enfonça d'un
seul coup dans la gorge une tétine. Le malheureux bébé ne tarda pas
à expirer, et quand une demi-heure plus tard sa maman revint le voir,
elle ne put même pas retirer l'objet qui avait causé la mort et dut
appeler un voisin. Le lendemain seulement, on alerta la gendarmerie qui commença son enquête. Dimanche, le Parquet de Caen s'est rendu sur place.
Décembre 1942 - Un accident. - Un camion de la maison Leplat, déménagements à Lisieux, quittait Villers-Bocage vers Caen lorsqu'en descendant la côte le chauffeur, M. Heuzé, 18 ans, ne vit pas à temps les barrières fermées du passage à niveau. Malgré un violent coup de frein le véhicule enfonça la barrière et s'engagea sur la voie, juste comme arrivait un train de marchandises. Une violente collision se produisit. Le
chauffeur se tira de l’accident avec quelques plaies légères à la
face et aux jambes, et un passager, autre employé de la maison, M.
Erbault, ne fut que contusionné. Malheureusement, l'autre voyageur, M.
Pierre Lefrançois, 64 ans, hôtelier à St-Martin-des-Besaces, qui
accompagnait son déménagement, fut mortellement blessé. (Bonhomme
Normand)
Décembre 1943 - Le terrorisme chez nous. - Notre département, jusqu'ici si paisible, vient de connaître, à son tour, les méfaits des bandits armés qui, dans toute la France et chaque jour, attaquent, pillent et tuent. Fort heureusement, les deux actes de banditisme commis chez nous, la semaine dernière, n'ont point été sanglants. Il était 19 h. 15, Mme Marguerite, femme de l'huissier et secrétaire de la mairie de Villers-Bocage, et son aide, Mlle Grelley, s'apprêtaient à rentrer chez elles après avoir timbré au sceau de la mairie, les 1.200 feuilles de rationnement de décembre. A ce moment on frappa à la porte du bureau, où l'on accède par une entrée dérobée, rarement empruntée. « C'est pour visiter un télégramme », dit-on a travers la porte, Mme Marguerite ouvrit et deux hommes entrèrent, le visage dissimulé, l'un par une serviette, l'autre par un foulard. Aussitôt, ils braquèrent leur revolver sur les employées, raflèrent les 1.200 feuilles d'alimentation et disparurent. Remises de leur frayeur, les deux femmes alertèrent la gendarmerie. Le
même soir, vers 19 h. 40, deux hommes, dont l'un était masqué par un
loup noir et l'autre avait la figure cachée par un passe-montagne, se
présentaient à la mairie de St-Hymer,
ils y furent reçus par Mme
Chenot, mère du secrétaire de mairie et instituteur de la commune.
Poliment ils réclamèrent « des tickets d'alimentation de la
13 juin 1944 - La bataille de Normandie. - Michael Wittmann brise l'offensive Perch de la 7e division blindée britannique qui venait de libérer la ville. Relativement épargnée jusqu'alors, la ville est entièrement détruite par les bombardements alliés qui suivent le retrait Britannique. Les Allemands ne seront chassés définitivement de la ville que le 4 août 1944.
Août 1944 - Violents combats. - Pénétrant dans la brèche ouverte dans les lignes ennemies, les alliés progressent au sud-est d'avranches. La forêt de Saint-sever est débordée du nord et du sud. Les combats de rue continuent à Vire complètement encerclée. Les britanniques rencontrent une vive résistance dans le secteur Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon ou l'adversaire a reçu d'importants renforts en blindés. Entre Vire et Villers-Bocage, les combats sont incertains. Hier, tard dans la soirée, un correspondant annonçait que les alliés étaient entrés à Villers-Bocage. Des avions alliés ont signalé des importantes colonnes de chars qui s'éloignaient de Villers-Bocage et d'Aunay-sur-Odon. Les troupes britanniques ont atteint Évrecy.
Février 1945 - Ne conservez pas de matériel militaire. – Le public est averti de la nécessité pour l’armée de renter d’urgence en possession des appareils d’optique et surtout des appareils de pointage des pièces d’artillerie qui peuvent être encore actuellement détenus par des civils. Ces appareils sont indispensable pour doter l’armée française de l’artillerie qui lui manque. Il
importe que chacun fasse son devoir, en déposant d’urgence à la
mairie le matériel d’optique qu’il détient.
Mars
1945 -
Pour les sinistrés de Villers-Bocage.
-
Le 22 mars, à 14 heures, dans la propriété de M. Bernouis,
aura lieu une importante réunion d’information au cours de laquelle
MM. Bures, secrétaire départemental ; Richard, membre de la
Fédération nationale et un expert des questions agricoles traiteront
des questions d’ordre général et particulièrement, des questions
agricoles intéressant les sinistrés.
Mars
1945 - Une calvadosienne reçoit une distinction britannique.
-
La marquise de Clermont-Tonnerre, qui dirigea, pendant six
semaines, un poste actif de Cette
distinction lui a été remise au cours d’une cérémonie qui s’est
déroulée à l’ambassade d’Angleterre à Paris. La citation qui l’accompagne
porte : « Pour les éminents services rendus à la cause des
alliés ».
Avril 1945 - Premiers pas vers la reconstruction. - Des projets de reconstruction et d’aménagement seront établis dans les communes dont les noms suivent : Aunay-sur-Odon, Caumont, Condé-sur-Noireau, Dozulé, Falaise, Isigny-sur-Mer, Lisieux, Ouistreham, Tilly-sur-Seulles, Troarn, Villers-Bocage, et Vire. En
ce qui concerne Caen, Les projets d’aménagement précédemment
approuvés seront révisés en tant que de besoin.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Mai
1946 -
L’Amérique ne nous oublie pas.
- La
Croix-Rouge américaine vient de faire parvenir à l’Entr’Aide
Française, 22 000 pièces de vêtements qui ont été réparties entre des
pupilles de l’Assistance Publique, les Orphelins d’Épron et de
Neuilly-le-Malherbe, les pensionnaires du Préventorium de Graye et les
sinistrés des cantons
d’Évrecy, de Troarn, et de Villers-Bocage. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Un wagon-dortoir détruit par un incendie. - L’entreprise Renvoise héberge une dizaine d’ouvriers dans un train parc n° 8 stationné en gare de Villers-Bocage. L’autre soir, vers 20 h., alors que M. Louis Lebot, 24 ans, menuisier, versait de l’essence dans son briquet et tandis qu’il se trouvait à l’intérieur du dortoir, le briquet s’enflamma, l’ouvrier le lâcha en en tombant le briquet communiqua le feu au bidon d’essence qui le transmit lui-même aux couchettes de bois et de paille. Le
wagon-dortoir et tout ce qu’il contenait d’objets et de vêtements
appartenant aux ouvriers a été détruit. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Un déshabillage en règle. - Un incident qui aurait été provoqué par un embarras de circulation s’est produit sur le marché de Villers-Bocage. Le conducteur d’un camion auto venait d’obtenir le passage lorsqu’il reçut un coup de bâton en pleine figure bientôt suivi d’un « uppercut ». Le
chauffeur descendit de son véhicule et « allongea » son
agresseur par un direct bien placé. Bientôt entouré par une
cinquantaine de personnes, l’automédon fut bousculé, frappé
et proprement déshabillé, si l’on ose dire. Lorsqu’il se présenta
à la gendarmerie, il paraît que les représentants de la loi étaient
sur les routes pour assurer la circulation. Une employée de
bureau reçut ses doléances. Heureusement qu’une âme charitable lui
avait auparavant rendu sa dignité en lui prêtant des habits. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Le remplacement des P.G. allemands.
– Il
est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des
prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de
ceux-ci sont employés, le rapatriement va poser un grave problème de
main-d’œuvre. Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs mois
des pourparlers pour que des ouvriers étrangers viennent
remplacer les P.G. Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants agricoles
employant des allemands doivent dés maintenant en faire la demandes et
remplir les contrats de travail qui sont à leur disposition au Bureau
de main-d’œuvre agricole, à caen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
La reconstruction à Villers-Bocage.
– Le
projet de reconstruction et d’aménagement de la commune de
Villers-Bocage, établi par M. Courtois, architecte urbaniste, a été
déposé à la mairie où les habitants pourront en prendre connaissance
jusqu’au 26 février inclus. A l’expiration de ce délai, M. le
maire d’Amayé-sur-Seulles,
nommé commissaire enquêteur, recevra à la mairie, les 27, 28
février, et le 1er mars
1947, de 14 h. à 16 heures, les déclarations qui pourront être
faites sur l’utilité dudit projet. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
A nous la liberté !.
- 634
prisonniers allemands ont quitté le camp de Fleury à destination de
Cherbourg où ils vont être « transformés » en
travailleurs libres.
Espérons que nous n’aurons pas à le regretter. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Les voyageurs sans bagages.
- Au cours de
l’arrêt d’un car, à Villers-Bocage, les gendarmes ont découvert
une trentaine de kilos de beurre qui prenaient le chemin de Paris. Les
trafiquants Mercedes Coulon, 27 ans, route de Melun à Corbeil
(Seine-et-Oise) et Rolande San Emetterio, 37 ans, même adresse, ont
fait l’objet des procès-verbaux d’usage. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
-
Les gendarmes de Villers-Bocage ont découvert dans un car
en stationnement un colis renfermant 11 kg. 500 de beurre. Bien entendu,
aucun des voyageurs ne se déclara propriétaire du paquet
compromettant. La marchandise a été saisie et remise à la cantine
scolaire de la commune. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Par
contre, huit vaches ont été tuées dans l’accident. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Le beurre noir. - En
gare de Villers-Bocage, les gendarmes ont saisi un colis de beurre que
transportait une hôtelière de la localité, Mme Henriette Chevalier.
Le colis était soi-disant expédié par un certain M. Montigny. Des
poursuites seront exercées. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Le marché noir. - La chasse aux trafiquants a pris un regain d'activité conformément aux directives gouvernementales. A Caen, une dame Duplant, de Blainville, s'est vue confisquer, 20 kilos de beurre qu’elle destinait à un parent demeurant à Saint-Maur (Seine). Une autre motte de 10 kilos a été saisie sur la route de Livarot à Lisieux à un habitant de Mantes. Dans le même temps, la brigade motorisée de Caen interceptait, à Cagny, une caisse de 60 camemberts que ramenait dans la capitale le camion d'un transporteur parisien. Un barrage de police s'établi à la Maladrerie a amené la confiscation de 43 kilos de beurre, dans 28 à M. Jean Rivière, 36 ans, cultivateur à Tessel, et à M. Pierre Rivière, 45 ans, même profession à Vaucelles. A Villers-Bocage les gendarmes ont saisi dans un camion auto 68 kilos de beurre expédié à 7 destinataires parisiens. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Le trafic clandestin. - Dans un camion dont ils avaient invité le conducteur à stopper, les gendarmes de Villers-Bocage ont découvert 22 k. 500 de beurre adressés à Mme Weber, de Villedieu-les-Poëles, et à M. Cloîtres, rue Pigalle, à Paris. La
voiture était pilotée par le chauffeur Guy Demirge, employé aux
Transports normands, et demeurant avenue Henry Chéron, à Venoix.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Au feu ! - Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la cuisine de M. Boutrois, maire de Cheux. Les pompiers de Caen se sont rendus sur les lieux du sinistre qui fut rapidement maîtrisé. Les
pompiers de Villers-Bocage sont intervenus pour combattre deux feux de
cheminée qui se sont déclarés chez M. Labey à Épinay-sur-Odon, et
Doublet, à Villers-Bocage. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton
de Villers-Bocage. -
Villers-Bocage (D) ; Amayé-sur-Seulles
(R) ; Compandré-Valcongrain (R) ; Le Locheur (R) ;
Maisoncelle-Pelvet (R) ; Missy (D) ; Monts-en-Bessin(R) ;
Noyers-Bocage (D) ; Parfouru-sur-Odon (R) ; Tournay-sur-Odon
(R) ; Villy-Bocage (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - La reconstruction à Villers-Bocage. - Par arrêté préfectoral est approuvé le projet de reconstruction de Villers-Bocage dans les formes où il a été soumis à l'enquête avec les corrections suivantes : Réduction de largeur prévue pour la route Nationale ; création d'une voie à l'ouest du marché aux bestiaux reliant à la route nationale ; rapprochement du marché au beurre de la route nationale ; agrandissement de la place de l'Église ; déplacement du terrain de sports vers la route d'Aunay ; modification d'alignement de la route nationale 175 permettant de ne pas frapper la maison Gautier de servitudes d'alignement ; élargissement à 25 mètres de la voie reliant le boulevard Joffre au marché aux bestiaux ; création d'une voie entre l'avenue du Stade et le boulevard Joffre ; rectification de la voie reliant le virage du boulevard Joffre à la route d'Aunay ; aménagement d'une station. Les plans d'alignement et de nivellement, les servitudes à préciser seront déterminés ultérieurement conformément à la législation en vigueur. L'expropriation pour cause de plus-value prévue à l'article 63 du décret de loi du 8 août 1935 sera applicable à l'ouverture de rues nouvelles prévues au plan pour la zone comprenant les propriétés intéressées par l'emprise des voies nouvelles et celles comprises de part et d'autre de cette emprise dans une bande de terrain large de 50 mètres au maximum de chaque côté des dites voies. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Douze Croix de guerre bien gagnées. - Dimanche prochain, accompagné d'un représentant du préfet, de MM. Lévêque, conseiller général, et Lepiètre, président de l'association cantonale des sinistrés, le général Marchand, commandant la subdivision remettra la Croix de guerre à douze Communes martyres du canton de Villers-Bocage. Les manifestations se dérouleront aux heures ci-après : 9 h. : Campandré-Valcongrain ; 9 h. 30 : Maisoncelles-Pelvey ; 10 h. Tracy-Bocage ; 10 h. 30 : Amayé-sur-Seulles ; 11 h. 30 : Monts-en-Bessin ; 12 h. Villers-Bocage ; 15 h. : Parfouru-sur-Odon ; 15 h. 30 : Tournay-sur-Odon ; 16 h. : Le Locheur ; 16 h. 30 : Noyers ; 17 h. : Missy. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1949 - Une dangereuse découverte. - A Villers-Bocage, un ouvrier de l'entreprise Fromont, M. Émile Hourion, qui creusait une tranchée pour le branchement du tout-à-l'égout dans le groupe des immeubles d'État à découvert logé près des racines d'un pommier une bombe à ailettes de 75 kilos.
Juin 1949 - L'exploit d'un repris de justice. - De retour chez elle après quelques heures d'absence, Mme Pierre Leroy, cultivatrice à Villers-Bocage, lieu-dit « Les Landes », constatait qu'un malfaiteur avait pénétré dans son habitation. Le malandrin qui avait bouleversé une chambre, s'était emparé de 1500 francs. Il a été identifié et appréhendé ; il s'agit de Marcel Sevestre, 26 ans, ouvrier agricole à Monts-en-Bessin, déjà titulaire de quatre condamnations pour vol. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Un cultivateur blessé par un taureau. - En rentrant dans la cour de sa ferme un taureau qui s'était échappé, M. Henri Anne, 62 ans, cultivateur à Villers-Bocage, a été serré contre un mur par la bête furieuse et très sérieusement blessé à la jambe et au côté. Transporté
dans une clinique de Caen, deux interventions chirurgicales ont été
pratiquées. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Une quinzaine chargée. - En quinze jours, les pompiers de Villers-Bocage sont intervenus quatre fois. Le 2 juillet, ils ont été appelés par deux fois, à Noyers, pour combattre deux feux d'herbes qui ont détruit, l’un, un mulon de foin et 200 mètres de haies, l'autre cent mètres de haies. Le 5, ils ont lutté contre un incendie qui s'est déclaré à la Laiterie d'Ingy, à Villy. Le feu qui avait pris naissance dans les combles s'est communiqué à la charpente, causant 50 000 francs de dégâts. Le même jour, les pompiers de Villers ont arrêté les progrès d'un nouveau feu d'herbes sur le territoire de Monts-en-Bessin. Enfin, l'autre dimanche, ils ont maîtrisé un commencement d'incendie dans un local attenant au magasin de M. Duchemin, marchand de primeurs à Villers. Nos compliments au lieutenant Dallet et à ses hommes pour la rapidité de leurs interventions. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1949 - La reconstruction. - Par arrêté publié au Journal Officiel, les opérations de reconstruction des immeubles d'habitation totalement ou partiellement détruits par actes de guerre ont été déclarées urgentes dans les communes ci-après : Arromanches-les-Bains, Aunay-sur-Odon, Cagny, Cesny-Bois-Halbout, Champ-du-Boult, Cheux, Cristot, Neuville, Saint-Martin-de-Tallevende, Saint-Pierre-la-Vieille, Tilly-sur-Seulles, Touffreville, Villers-Bocage. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre 1949 - Obsèques. - La semaine dernière ont eu lieu, à Villers-Bocage, en présence d'une assistante extrêmement nombreuse les obsèques de M. Albert Doublet, ancien minotier et négociant en grains, qui présida aux destinées de la commune de 1929 à 1945. L'office
funèbre fut célébré par M. le chanoine Vigou, curé-doyen, assisté
de MM. les curés de Saint-Georges-d'Aunay et de Villy-Bocage. Selon les
volontés du défunt, aucun discours ne devait étre prononcé le maire,
M. Jean Levêque tint cependant à rappeler l'œuvre administrative
accomplie par son prédécesseur et sa courageuse attitude en présence
des autorités ennemies aux jours les plus sombres de l'occupation.
( Le Bonhomme
Décembre 1949 - In Memoriam. - Un nouveau monument destiné a commémorer le sacrifice des enfants du pays tombés au cours des guerre 14-18 et 39-45 a été inauguré à Villers-Bocage en remplacement de l'ancien memorial mutilé par les bombardements et qui sera réédifié au cimetière. Coïncidant avec la célébration de la Sainte-Barbe par la Compagnie des sapeurs-pompiers, la cérémonie se déroula en présence du commandant Lebourgeois, inspecteur départemental des services d'incendie ; des capitaines Thierry et Stentelaire, inspecteur d'arrondissement. Le
maire, M. Levêque qu'entouraient les membres de la municipalité exalta
le sacrifice des disparus. Puis le commandant Lebourgeois remit à M.
François Bignon, garde municipal, la Médaille de la Police Française.
( Le Bonhomme Libre )
Mars 1950 - Nécrologie. - On annonce la mort à l'âge de 68 ans, à la Communauté des Religieuses du Sacré-Cœur de Coutances, de Mme Augustine Legoupillot, en religion Sœur Saint-Georges, supérieure de l'Hôpital-Hospice de Villers-Bocage. Son courage et son abnégation durant les bombardements de la localité et quinze années de dévouement au service des vieillards, des enfants et des malades lui avaient mérité I’estime de tous ceux qui l'approchèrent. Un
service solennel a été célébré à sa mémoire, mardi dernier, en
l'église de Villers-Bocage. ( Le Bonhomme Libre )
Avril 1950 - Villers-Bocage sur les ondes. - Décidément le Calvados inspire la Radio. Après celui d'Épron, le nom de Villers-Bocage va voler par-dessus tous les toits. En ce dimanche de Pâques que nous voulons espérer beau, à partir de 10 h. 30 pour préciser l'évènement, Villers qui renaît de ses cendres doit connaître une foule aussi dense qu'au jour de son célèbre marché du mercredi. L'attraction en sera une émission de Ia Radiodiffusion Française créée par M. Pierre Malfille et J.- P. Mortier, deux jeunes qui ont déjà fait leurs preuves, notamment à Radio-Luxembourg. Leur programme retenu parmi deux cents projets s'inspire de la formule : « Donne-moi d'quoi qu't'as, j'te donnerai d'quoi que j'ai ». Une troupe d'artistes parisiens où l'on relève les noms des chanteurs de charme Yvon Claude et Anny Gould, du fantaisiste Tristan, d'André Claveau et de Jean Raymond divertira les spectateurs qui seront invités à payer leur écho par quelques présentations et actualités du cru. On y évoquera donc la reconstruction mais aussi la vie locale avec ses sportifs et ses manieurs de dominos sur un sketch de Jean Richard « A quoi jouez-vous ? ». Le passé normand ressurgira dans des chants et des danses et l'on assure ( ce que nous croyons aisément) que le groupe « Blaudes et Coeffes », de l'O.M.J. de Caen, apportera un concours dont on parlera. L'enregistrement
de l'émission qui durera une heure sera retransmis le dimanche suivant
vers 20 h. 30 sous le titre « Dimanche
au Village ». Un
village, Villers-Bocage ? Mais chacun sait
que, vue de la Capitale, la France n'est qu'une vaste campagne. Après
tout les choses iraient peut-être un peu mieux si les Parisiens avaient
raison. ( Le Bonhomme Libre )
Le même jour aura lieu l'inauguration de la rue du Canada par le Général Vannier, ambassadeur du Canada. (Le Bonhomme Libre)
Juin
1950 -
Villers-Bocage a porté chance à « Dimanche au village ».
- Le jury du « Concours
Radiophonique de Variétés
» vient de sélectionner, parmi les neufs projets d'émissions
présentés, « Dimanche
au Village » de MM.
Pierre Malfille et Jean-Pierre Mottier, dont la maquette avait été, on
s'en souvient, enregistrée à Villers-Bocage le dimanche de Pâques.
(Le Bonhomme Libre)
Juin 1950 - La mort qui rode. - Un écolier de Longvillers, le jeune Martin, circulait à bicyclette dans les rues de Villers-Bocage en attendant les résultats du certificat d'études. Comme il débouchait sur la grande route d'une voie desservant les baraquements américains, il s'est jeté contre l'auto de M. Jolivet. Blessé
au front, l'enfant a été pansé par le docteur Wapler et reconduit à
son domicile. (Le Bonhomme Libre)
Juillet 1950 - Les remerciements de l’ambassadeur du Canada à Villers-Bocage. - A la suite de la visite qu'il vient de faire à Villers-Bocage, S. E. le général Vanier, ambassadeur du Canada à Paris, a adressé le télégramme suivant à M. le maire : « Nous vous remercions, ma femme et moi, de l'accueil si sympathique de vous, ainsi que le Conseil municipal et la population de Villers-Bocage nous avez réservé ! Mes compatriotes sont très sensibles à l'honneur que vous nous avez fait en donnant à une de vos rues le nom du Canada. Je
vous adresse nos vœux les meilleurs pour la reconstruction de
Villers-Bocage, qui avance si rapidement, et pour la prospérité de ses
concitoyens ». (Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1950
-
Au feu.
-
Un commencement d'incendie a pris naissance dans le fournil
de la boulangerie Motard, à Villers-Bocage. Grâce à la rapide
intervention du sergent des pompiers Hardy et de ses camarades arrivés
peu après avec le fourgon de secours, le sinistre a été rapidement
maîtrisé. |
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VILLERS-BOCAGE (Calvados) |
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