15 novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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VILLERS  s/MER

Canton de Trouville-sur-Mer

Les habitants de la commune sont des Villersois, Villersoises

Avril 1901   -   Mort au violon.  -  On a trouvé, dans le violon municipal de Villers-sur-Mer, le cadavre du sieur François Bouchard, ouvrier peintre, sans domicile.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1901   -   Le record de la petite vitesse.   -   Les Parisiens qui étaient venus passer, l'autre dimanche, deux jours à la mer, à Cabourg ou à Villers, et rentraient le lundi soir à Paris, ont pris part, malgré eux, à un record pas banal couru sur la ligne de Dozulé-Trouville par un nouveau rapide.

La machine ordinaire du train a estimé qu'à son âge on ne faisait pas de semblables folies, surtout le soir, où la fraîcheur est à craindre. On n'a trouvé, pour la remplacer, qu'une vieille asthmatique qui était certainement en traitement à l'hospice de Trouville, et qu'on a bien cruellement tirée de son lit à une heure indue. Aussi a-t-elle failli succomber à une crise d'asthme au milieu de la petite rampe de Tourgeville, et, de Villers à Trouville, battant le record du monde pour la petite vitesse, ce rapide d'un nouveau genre a mis deux heures pour couvrir onze kilomètres et est arrivé à Paris avec plus de deux heures de retard. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Encore un bateau de pêche saisi   -  Un torpilleur de la défense mobile, sorti du port du Havre, a surpris à deux milles au large de Villers-sur-Mer le bateau de pêche anglais « Couentess » se livrant à la pêche dans les eaux françaises. Le torpilleur a pris le bateau de pêche anglais en remorque et l'a conduit au Havre.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Le port de la soutane.   -   La cour de cassation vient de déclarer illégaux les arrêtés municipaux interdisait aux prêtres le port de la soutane en dehors des offices. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1902  -  Victime de son imprudence.  -  Un jeune homme de 24 ans, marié depuis quatre mois et originaire de Lausanne était, depuis quelques jours, en villégiature à  Villers-sur-mer. Mardi, il commit l'imprudence d'aller se baigner aussitôt après son repas.

Quoique bon nageur, il se voyait bientôt roulé par les vagues. Le maître baigneur Pilmont se porta à son secours et parvint à le retirer de l'eau, mais le malheureux jeune homme est mort quelques heures après succombant aux suites d'une congestion.

 

Septembre 1902  -   L'ancien député Chauvin.  -  M. René Chauvin qui, après avoir siégé au Palais-Bourbon, reprit philosophiquement son ancien métier de coiffeur, est actuellement installé à Villers-sur-mer, où il rase les baigneurs au plus juste prix.  

 

Mars 1903   -   Cadavre reconnu.  -  On avait trouvé, ces jours derniers, sur la plage, en face du boulevard Maritime, au Havre, un noyé dont l'identité n'avait pu être établie. Il est reconnu aujourd'hui : c'est le sieur Victor Dutheil 36 ans, marin à Honfleur, disparu en mer le 4 décembre dernier, sous Villers-sur-Mer, en Compagnie de son beau-frère, Théodore Roberge, avec lequel il se trouvait à bord dit bateau de pèche « Maurice », n° 97.

Roberge avait été retrouvé, près de la nouvelle digue du Havre, le 17 février dernier. ( Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903   -   Mauvaise rencontre.  -   Le sieur Pope, ouvrier à Villers-sur-Mer, qui rentrait de son travail, a été renversé par une voiture qui n'avait pas de lanterne et qui allait à une allure désordonnée.

Pope, projeté sous les roues, a eu une cuisse broyée. Le conducteur avait deux personnes avec lui et ne s'est pas préoccupé de l'accident qu'il venait d'occasionner. ( Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Mort des suites d’un accident.  -   Le sieur Alexis Dufay, 19 ans, coutelier à Villers-sur-Mer, est mort à Saint-Pons (Hérault), à la suite d'un accident de bicyclette. Son corps a été transporté à Honfleur, où il a été inhumé dans le caveau de sa famille. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Les pommiers.  -   La température que nous subissons depuis trop longtemps n'a pas, jusqu'à présent, causé de dégâts trop sérieux aux pommiers, dont les plus précoces ont été arrêtés dans leur végétation avant que les fleurs se soient complètement montrées. Il n'en est pas de même des poiriers, qui sont gravement compromis, ainsi que les pêchers, les abricotiers et les cerisiers. .  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1903  -  Prenez garde aux voleurs.   -   Avec la saison des bains de mer et des courses revient le bon temps, des escrocs et des pickpockets.

Les derniers trucs de ces exploiteurs consistent, à louer des villas, soit à Trouville, Villers et Beuzeval, et de s'y faire livrer des marchandises avec lesquelles ils disparaissent. Les loueurs  de voitures et de bicyclettes sont particulièrement exploités par ces individus, presque toujours accompagnés d'une femme en toilette tapageuse. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1903  -  Cour d’Assises.   -   Georges Brée, 18 ans, 6 ans de travaux forcés et la relégation ; Charles Débois, 20 ans, 5 ans de prison ; Alexandre Débois, 22 ans, 4 ans, et Adrienne Vrel, 21 ans, 3 ans de prison.

Voilà les peines prononcées contre ces jeunes voleurs, tous du Havre, pour vols commis à Deauville chez M. Salonges ; à Trouville, chez la baronne Thénard et, à Villers-sur-Mer, chez M. Boudineau. Deux autres prévenus ont été acquittés.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1903  -  Toujours les autos.   -   Samedi soir, à neuf heures, une automobile qui allait à une vitesse excessive a heurté et renversé dans la côte de Bretteville-sur-Odon, près Caen, un fiacre appartenant au sieur Marie, loueur de voitures à Caen, et dans lequel se trouvaient trois personnes, dont l'une, la dame David, 63 ans, demeurant rue de l'Odon, à Caen, a été grièvement blessée. La voiture a été brisée et le cheval blessé.

L'automobile était conduite par son propriétaire, M. Corsin, demeurant à Paris, actuellement en villégiature à Villers-sur-Mer. Le cocher de fiacre tenait bien sa droite. Cet accident paraît donc dû au conducteur de l'automobile, qui a, paraît-il, payé toutes les indemnités qui lui ont été réclamées.

— Le sieur Vollet, négociant au Havre, qui pédalait tranquillement sur la route de Trouville à Honfleur, a été renversé par une automobile et a eu d'assez graves contusions. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1904  -   Maire révoqué.   -   M. Cingal, maire de Villers-sur-Mer, ayant autorisé ses pompiers a sortir en armes, malgré le refus du commandant du corps d'armée, et ayant refusé un récépissé pour une réunion publique où M. Chéron devait pérorer, avait été suspendu de ses fonctions pour un mois par M. le Préfet. Il vient d'être révoqué par décret du Président de la République sur la proposition de M. Combes, ministre de l'intérieur. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   Incendies.   -   D'une maison non habitée, à Clarbec, appartenant au sieur Picot, propriétaire à Valsemé. Pertes :  3 000 francs, assurées. 

— Chez la veuve Sorel, matelassière à Villers-sur-Mer. Pertes : 400 francs, non assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1904  -   Les pommes.   -   On s'occupe déjà de la prochaine récolte. C'est peut-être un peu tôt. Pourtant, il paraît qu'il y a bonne « apparaissance ». On passe même des  marchés. Les pommiers ne sont pas encore près d'être fleuris et les pommes valent déjà de 83 à 90 fr. les 1 000 kilos pris en gare. 

— Nota : Ne pas se presser encore pour prendre livraison. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Accident d’automobile.  -   Un garçon livreur de Villers-sur-Mer, le sieur Jules Richard, a été renversé, étant à bicyclette, par une automobile portant à l'arrière le n° 380-YY. 

On a relevé le malheureux cycliste avec d'assez graves contusions. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   On demande de l’eau.  -   La campagne souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   arrestation.    -   Le sieur Gabriel Desforges et la veuve Péthion, journaliers à Villers-sur-Mer, ont été sur[1]pris en flagrant délit d'outrage public à la pudeur et arrêtés. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   Victime de la Mer.    -   Une barque de pèche, dont on ignore le nom et le port d'attache, a été assaillie par un grain devant Villers-sur-Mer. Quand le bateau de sauvetage est arrivé pour la secourir, elle avait disparu ainsi que tout son équipage. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   Émouvant suicide.    -    Un sieur Bavelot, 47 ans, rémouleur, se trouvait à Villers-sur-Mer au moment de la grande marée. Il resta volontairement sur la digue pendant toute la soirée, exposé à la fureur des vagues, malgré les avertissements des spectateurs et, vers minuit, il descendit l'escalier menant à la plage. Une lame l'emporta et tous les secours furent inutiles. Bavelot avait la manie du suicide. On a retrouvé son corps à marée basse le lendemain.  (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1904  -   Sur la cote.    -   Les vols se multiplient à mesure que la saison s'avance.

A Dives, une somnambule, à qui une servante, Louise Raffel, avait donné un louis pour faire de la monnaie et se payer d'une consultation de 4 fr., a négligé de le lui rapporter.

— A Villers, une caisse de cristaux et de porcelaines, valant près de 100 fr., à un sieur Garnier, a été enlevée en gare.

— Enfin, les sieurs Rousset et Morin, d'Auberville, en revenant de la pêche, n'ont pas retrouvé leurs vêtements ni leurs chaussures qu'ils avaient déposés sur la grève. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Avis.    -   L'administration des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées en rebut.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1906  -  La diphtérie. -  Par suite d'un cas de diphtérie survenu à un enfant de l'école des garçons de Villers, le préfet du Calvados a ordonné la fermeture provisoire de cet  établissement.

 

 Août 1907  -  Terrible accident.  -  Vendredi matin, un peu avant midi M. Baroux, âgé de 62 ans, qui se trouvait en villégiature à Villers-sur-mer avec sa famille habitait la Villa des Mauves, prenait un bain avec son fils âgé de 18 ans, et sa jeune fille.

Ils s'avancèrent imprudemment dans la mer et perdirent pied. La jeune fille seule à pu être sauvée. Les corps de M. Baroux et de son fils ont été ramenés sur la plage ; malgré les soins qui  leur ont été donnés, les deux infortunés victimes non pu être rappelées à la vie.

 

Juillet 1908  -  Un drame.  -  Mardi 28 courant, entre minuit et 1 heure, arrivaient à l'hôtel du casino, tenu par Mme Veuve Boisbergue, un jeune homme et une dame. S'adressant au garçon Ferrin, demandèrent une chambre non sans avoir au préalable bien recommandé de ne pas les déranger avant 10 heures du matin, prétextant être très fatigués. À l'heure dite, le  mercredi, la femme de chambre de l'hôtel leur monta le petit-déjeuner et ils commandèrent leur déjeuner pour 5 heures ; il leur fut servi dans leur chambre, la dame étant restée  couchée,  sous prétexte qu'elle était souffrante. Puis, l'homme demanda quelques feuilles de papier à lettre ; vers 8 heures du soir, ils demandèrent de la lumière et prièrent la femme de  chambre de porter à la poste une lettre adressée à Berlin (Allemagne).

À partir de ce moment, pas le moindre le bruit ne perça chez eux. Le lendemain, la propriétaire de l'hôtel, justement inquiète, vint frapper à plusieurs reprises à la porte, mais sans  obtenir  de réponse. Un serrurier fut requis par M. Bompain adjoint au maire de Villers, et, accompagné du brigadier gendarmerie Rolin, ils pénétrèrent dans la chambre où, sur le lit, gisait le  cadavre d'un jeune homme, paraissant âgé de 25 ans, complètement nu, et portant une blessure à la tempe droite, provenant d'une balle de revolver.

Sur le devant du même lit, était couchée une jeune femme,  âgée de 25 ans environ, portant aussi, au dessous de la tempe droite un trou fait avec une balle de revolver.

L'homme était mort, la femme respirait encore. M. l'adjoint fit mander aussitôt M. le docteur Levillain, qui lui prodigua ses soins. On trouva sur la table de nuit une montre en or avec une  chaîne sautoir en or, une boîte renfermant des cartouches de revolver, des cigarettes et un fume-cigarettes, puis une lettre avec cette adresse : " A la police", cette missive contenait des  noms suivants : Betty Wassermann, Berlin Limeburgestrasse 7 et Karl Hitzigrapth, Berlin Zuiterbagersk 10 et chez mes parents, Berlin n° 18 Landsberger, allée 2. Ce sont très probablement les noms des familles de ces deux personnes ; ils déclarèrent, en outre, dans cette lettre, qu'ils sont en France pour mourir et que, précédemment, ils habitaient depuis  le 1er juillet à Trouville, chez M. Halley, rue Petite, où sont leurs bagages. Sur la cheminée, un porte-monnaie vide est retrouvé. Aucun désordre ne régnait dans la chambre, aux rechercha l'arme, qui fut découverte entre le corps des deux victimes.

On suppose que le jeune homme a d'abord tiré sur la femme puis, croyant l'avoir tuée, se sera suicidé ensuite. La blessure de la jeune femme est grave ; vu sa grande faiblesse, elle n'a  pu être interrogée.

Sa famille a été prévenu télégraphiquement. La montre et les vêtements ont été déposés à la mairie de Villers et la jeune femme a été transportée à l'hôpital de Pont-l'Evêque. Ce drame  a été l'objet de grands commentaires dans la charmante station balnéaire de Villers. La victime était lieutenant dans l'armée allemande.

 

Mars 1911  -  Nouvelle tempête  -  Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12, une nouvelle tempête  abat des arbres, arrache des toitures. Des épaves du sloop de pêche "Jean-Marie", de Trouville sont découvertes sur plage : six marins sont portés disparus.

 

Mars 1913  -  Au bureau de poste  -   On vient d'inaugurer la prolongation des services téléphoniques et télégraphiques, les dimanches et jours fériés, de 10 heures du matin à 7 heures  du soir, du 1er mars au 30 juin.

 

Juin 1913  -  Une baignade mortelle.  -   Une jeune fille de 23 ans, femme de chambre à la Villa Scana, dans une famille anglaise en villégiature, se baignait sur la plage, quand frappé de congestion elle coula à pic. Un ouvrier de digue se jeta aussitôt à l'eau et put la retirer. Elle reprit connaissance sur la grève, et transportée à l'hôtel de Paris.  Elle paraissait remise,  quand dans la soirée, elle perdit connaissance et expira.

 

Mars 1914  -  Et l'hygiène ?  -  Depuis quelques jours la mer a rejeté un animal en putréfaction sur la plate-forme des bains. Il est maintenant au pied de la digue et il empoisonne tout le  quartier. Il n'y a donc pas de police à Villers ?  

 

Avril 1914  -  Nos travaux.  -  La construction de l'établissement des bains chauds avance  très rapidement. Aujourd'hui les lignes du bâtiment se distinguent très nettement et il paraît certain que cet établissement pourra ouvrir au mois de juin.

-  Les récentes tempêtes ont mis nos digues promenades en piteux état. On procède en ce  moment à de nombreuses réparations. Des crevasses s'étaient produites en maints endroits ; un grand nombre de moellons s'effritaient ; les joints en ciment s'étaient soulevés et les pierres poreuses ont dû être remplacées. Ces réparations devenues nécessaires et urgentes  après quelques mois de services, ne sont guère rassurantes et beaucoup de Villiersois craignent qu'une forte tempête ne viennent au premier jour, faire sauter cette muraille dont la  résistance paraît insuffisante.

 

Juillet 1914  -  A Villers.  -   Quand on pense que ce fut pendant de longues années un pauvre village de pêcheurs. Il a fallu qu’un architecte parisien, attiré par la renommée du site  (pittoresque entre  tous)  ait eu la bonne idée de venir en personne s’assurer de la beauté de cette plage merveilleuse. Alors, il y traça des rues, et y construisit des villas bariolées,  toutes pimpantes de couleur locale.

Aujourd’hui,  c’est une de nos stations balnéaires les plus à la mode et le Casino, fréquenté par le high life de Paris et de la province, est un des mieux situés et des plus fréquentés du  littoral.

 

Juillet 1914  -  Service téléphonique. - Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en service du téléphone à Douvres et des circuits téléphoniques ci-après : Bénouville - Ouistreham, Villers-sur-Mer - Blonville-sur-Mer, Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer a été fixée au 1er août 1914.

 

Septembre 1914   -   La chasse au chasseur.   -   Le chasseur de l'hotel Williams, à Villers-sur-Mer, Henri Poulner, 17 ans, allait, chaque soir, chercher des journaux à Trouville. A un de ses voyages, son patron, M. Bourget, lui confia 1 000 francs pour faire de la monnaie. Poulner partit, mais ne revint pas.

M. Bourget se mit aussitôt à sa recherche. Il eut la chance de le rencontrer sur le quai de Trouville. Il le conduisit au commissariat où le jeune Poulner avoua sa faute et restitua 900 fr. qui lui restaient. (Bonhomme Normand)

 

Mai 1917  -  Électrocuté !  -  Un fil télégraphique s'étant rompu devant la cabane habitée par M. Rault, 65 ans, journalier à Villers-sur-Mer, ce dernier, craignant le feu, voulut l'éloigner avec une perche, mais  le fil glissa et atteignit le malheureux,  qui tomba foudroyé.

 

Juillet 1917  -  L'écho des plages.  -  Les étrangers commencent à faire leur apparition, mais l'an dernier, à pareille époque, ils étaient déjà beaucoup plus nombreux. De grandes locations seraient d'ores et déjà faite pour le mois d'août. Juillet reste problématique.

 

Mai 1918  -  En vue des jours sans viande.  -  Un malfaiteur, que la gendarmerie recherche, a fait main-basse sur toutes les poules de M. Auguste Forain, propriétaire à Villers, avenue de la Gare. Les soupçons se sont portés sur un individu de Bourgeauville, qui aurait fait des propositions avantageuses à un voisin, Préjudice 40 francs.

 

Avril  1919    -     Vol d’une bicyclette.   -   Une bicyclette, marque « America », a été volée le 6 avril dans la maison qu'habitait la mère de M. Jules Becquemont, maçon à Villers-sur-Mer, où il l'avait déposée pendant qu'il élaguait une haie le long du chemin de Moncel. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1919  -  Une avenue Georges Clemenceau. — On vient d'inaugurer à Villers une nouvelle avenue qui portera le nom de « Georges-Clemenceau ». A cette occasion. M. Gaston Duprez. architecte, et M. Paul Petit, représentant des propriétaires,  ont prononcé de patriotiques allocutions. Au cours du lunch servi ensuite chez M. Duprez, et auquel assistait la  municipalité, on a porté la santé du  président, du Conseil et acclamé son nom.  

 

Mai  1919  -  Médailles de la Reconnaissance Française.   -   La médaille de bronze de la Reconnaissance française a été conférée à : 

Mme de Béarn, née Demacby (Félicie-Charlotte-Germalne), à Villers-sur-Mer : présidente du comité de la société de secours aux blessés militaires à Villers-sur-Mer, a fondé l'hôpital auxiliaire n° 29, qui fonctionne sans interruption depuis le début des hostilités, en assume les frais et s'occupe avec un dévouement absolu des blessés et des enfants réfugiés de Nancy  qui y sont hospitalisés.

M. Liégaut (Raoul-Francols-Alexandre), à Perruel : administrateur de l'hôpital auxiliaire, 21, au Héron (Calvados), dès le début de la guerre, assure ses fonctions depuis lors par des efforts quotidiens et désintéressés sans ménager sa peine, a ainsi rendu de très précieux services à cette formation par son constant dévouement. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1919  -  Émouvant sauvetage.  -  Parmi les nombreux baigneurs qui villégiaturent à Villers, beaucoup ignorent le danger qu'il y a à se hasarder loin sur la plage à l'heure  où la mer  monte. C'est le cas de deux jeunes filles qui ont failli être victimes de leur imprudence.  Elles s'étaient aventurées devant le casino, très loin sur le sable, sans  s'apercevoir que la mer  les entourait peu à peu. Lorsqu'elles voulurent revenir en arrière, elles durent franchir une cuvette profonde où elles perdirent pied ; ne sachant pas nager, elles se noyaient sous les yeux de leur mère. Fort heureusement, M. Bonnet, professeur de natation, était sur la digue et vit le danger que couraient les jeunes filles. En l'espace  professeur de natation, était sur la digue et vit le danger que couraient les jeunes filles. En l'espace d'un instant, Il se dévêtit et se Jeta à la mer. Il fut assez heureux pour ramener à bord  l'une après l'autre les deux jeunes filles encore vivantes. Nous adressons à M. Bonnet nos très vives félicitations pour ce, beau sauvetage. 

 

Février 1920  -  Dans les vapeurs de l’alcool.  -   L'autre jour, Louis Lecrosnier, 58 ans, demeurant à Villers-sur-Mer, étant ivre, eut, une vive discussion avec sa femme et menaça de la tuer. En raison de son état d'excitation et pour prévenir tous excès[1]de la part de l’ivrogne on l'enferma au violon. Le lendemain matin, en allant lui rendre la liberté, le garde-champêtre[1]trouva Lecrosnier, pendu par sa cravate à l'un des barreaux du judas. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1920  -  Arguments trop frappants.  -   S'étant aperçu qu'un chaudron qu'il avait acheté à un chiffonnier de Villers était percé et coulait, M. Alexandre Thubert, journalier à Blonville, alla réclamer son argent au commerçant. Non seulement ce dernier ne voulut rien rendre, mais il injuria son client et en guise de dédommagement, il lui asséna un violent coup de bouteille sur la tête, et lui fit une sérieuse blessure. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1920  -  V’la les masque !  -  La grippe « reprend du vif ». Sale maladie, s'il en fut ! Pour éviter !a contagion, des précautions sont utiles assurément. Reste à savoir si celles qu'on nous indique, par voie d'affiches, sont vraiment efficaces. Il faudrait n'approcher les malades que le visage recouvert d'un triple masque de gaze ou de tarlatane. Combien de personnes consentiront à se masquer ainsi, après Carnaval, et au risque de fiche le trac à ceux qu'ils auront à soigner. 

Ne rions pas trop de la grippe cependant. Elle a fait ses preuves comme meurtrière et il vaudrait encore mieux suffoquer un peu derrière trois tarlatanes que d'étouffer pour de  bon dans une péremptoire congestion.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1920   -   Les dangers du bain.   -   A Fleury-sur-Orne, près Caen, un jeune homme de 17 ans, Léon Lecanu, s'est noyé en se baignant dans l'Orne. On croit qu'il a succombé à une congestion. 

— A Villers-sur-Mer, Georges Lehaitre, ayant commis l'imprudence d'aller se baigné après avoir mangé, s'est noyé. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1920   -   Sur la cote.   -   Un lecteur de VilIers nous supplie d'y envoyer, en toute hâte l'équipe des cinq balayeurs et quelques dames arroseuses, « Malgré, dit-il, que la municipalité réclame une taxe aux étrangers et des contributions aux habitants, nous suffoquons dans la poussière ». Pauvres Villersois !... ou Villersais... ou Villeriens !... ( Nous ne savons pas au juste comment il faut dire ). (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1920  -   Pendant le concert.  -   Venu de Deauville pour assister à un concert au Casino de Villers-sur-Mer, Georges Vincent, couvreur, déposa sa bicyclette dans la cour de M. Lemeunier, entrepreneur, rue Nouvelle. Le lendemain matin, la bicyclette avait, disparu. M. Lemeunier a également constaté que, pendant le concert, quelqu'un avait pénétré dans sa cuisine et lui avait volé un fusil de chasse estimé 1 200 francs. 

L'auteur présumé de ces deux vols serait un ouvrier peintre de Lisieux. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1921  -  Un siége en règle.   -  Furieux de trouver une barrière fermée qui leur eut permis de prendre un chemin plus court, Henri Hornebecq, 23 ans, et Gabriel Desforges, 37 ans, deux journaliers de Villers-sur-Mer, qui étaient ivres, se présentèrent, chez le gardien d'herbages, Émile Cauchois, l'injuriant et le menaçant. Comme l'un d'eux est un repris de justice trés dangereux, le garde se barricada. 

Pendant plus d'une heure, ces deux ivrognes tentèrent de forcer la porte en proférant des menaces de mort.  Le gardien a porté plainte.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1921  -  Villa cambriolée.   -   Un ouvrier chargé de l'entretien du jardin de la villa Carmen, à Villers-sur-Mer, s'est aperçu que la porte du pavillon avait été ouverte. Le gardien, prévenu, a constaté que l'armoire avait été fracturée.

On attend l'arrivée de la propriétaire. Mme Masselin, actuellement à Nice, pour fixer l'importance du préjudice. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   L’amour du travail !   -   Florentin Margrée, 29 ans, journalier à Villers-sur-Mer, canton de Trouville, s'était présenté à la blanchisserie Bourgeois pour demander du travail. Il était ivre et on lui en refusa. Furieux, il fit du bruit et menaça de mettre le feu à l’établissement.

Les gendarmes eurent un mal inouï à le faire sortir. Il a été écroué à la prison de Pont-l’Évêque. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1921  -  Une agression. - Près de l'herbage de Mme Paul, petit chemin du « Mignon ». à Villers-sur-mer, le cantonnier Arthur Carpentier a été accosté par Louis Hardy, 24 ans. né au Theil, journalier à Beaumont-en-Auge, qui peu satisfait de la réponse qui lui fut faite au sujet d'une  discussion récente survenue avec un camarade, le prit par 1e col de sa  chemise, le fil tomber et le bourra de coups de poing à la figure. Carpentier a été blessé à. l'oreille gauche et à l'œil droit. Hardy nie les faits qui lui sont  reprochés.

 

Février 1922  -   Les sauvages de la route.   M. Léon Hennequin, 59 ans, journalier à Villers-sur-Mer, canton de Dozulè, revenait de son travail, avec un camarade lorsqu'il fut renversé par une automobile qui venait de Villers à vive allure. Dans sa chute, M. Hennequin s'est fracturé la jambe.

On dit que le chauffeur a continué sa route sans s'occuper de sa victime. Ce n'est malheureusement pas un cas isolé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Voleurs de perches.    -   Les gendarmes ont surpris Félix Boulais, 60 ans, journalier à Bénerville, et sa femme, en flagrant délit de vol de perches, dans le bois de M. Enault, adjoint au maire de Villers-sur-Mer. Des vols de même nature avaient déjà été commis sans qu'on ait pu découvrir les coupables.

Les époux Boulais ont déclaré qu'ils vendaient ces perches à Trouville, pour la fabrication des filets de crevettes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Un désespéré.    -   Louis Néel, 43 ans, journalier à Villers-sur-Mer, a été trouvé pendu dans un cabinet, près de sa chambre. Maintes fois Néel avait manifesté l'intention de se suicider. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1922  -   Ah ! Chaleur !    -   Cette expression va revenir de mode : On suffoque, on étouffe, on cuit ! Pourquoi ce changement si brusque, d'où vient cette vague de feu qui nous submerge ?

Nos météorologistes nous l'expliqueront, s'ils le peuvent. En attendant, bien des gens souffrent dans les appartements étroits, les ateliers, les usines.

Heureux ceux qui, le soir, peuvent chercher la fraîcheur à la campagne, au bord de l'eau ! Disons, à ce propos, que la saison des bains s'est brusquement ouverte dans nos écoles de natation. Chez Maës, le bon baigneur Crouvisier est aux cent coups. Pourtant, qu'on se rassure, il y a de l'eau pour tout le monde ! (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1922  -  La cachette éventée.    -   Arrivée depuis peu de temps chez son gendre, M. Maillaut, photographe, rue du Casino, à Villers-sur-mer, Mme Truchon a constaté qu'on lui avait volé 1 000 fr. et différents titres. Mme Boutron, qui l'accompagnait, portait également plainte pour vol de 50 fr.

Une enquête fut ouverte pendant laquelle les valeurs et l'argent furent retrouvés entre l'oreiller et le matelas du lit.

La question est de savoir qui les avait glissés la. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Les faiseuses d’anges.   -   A la suite de l'affaire d'avortements de Villers-sur-Mer, la femme Bazin, 65 ans, qui est la principale inculpée, et ses complices, les femmes Bredin, Nicolle et Portefer, de Villers, ainsi que la femme Marion, de St-Pierre-Azif, ont été renvoyées devant la Chambre de mises en accusation. L'affaire viendra aux prochaines assises. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Les transports.   -   A Villers, M. Daniel, marchand de bestiaux à Falaise, avait acheté 21 bêtes à cornes et les avait embarquées au chemin de fer à destination de Falaise. Quand son commis, M. Huet s'est présenté à la gare pour prendre livraison, il a constaté que l'arrière de l'un et l'avant de l'autre wagon étaient défoncés.

Sur les 21 bêtes, presque toutes étaient écornées, d'autres blessées. Une vache avait mis bas avant terme et le veau était crevé. Seul un taureau était indemne.

On suppose qu'un wagon plat chargé d'arbres se trouvait accroché entre les deux wagons de bestiaux et que c'est, par suite d'arrêts trop brusques que les cloisons ont été brisées. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1922  -  Élection du Maire. -  Dimanche, au premier tour de scrutin, M. Georges Enault, adjoint au maire, a été élu maire de Villers, par 6 voix contre 5. L'élection d'un adjoint en remplacement de M. Enault aura lieu le dimanche 5 novembre.

 

Octobre 1922   -  Voleurs et volés.   -   Des filets et du poisson ayant été volés au préjudice de M. Lecourt, pêcheur à Villers-sur-Mer, une perquisition a amené l'arrestation de Désiré Le Goff, 56 ans, pêcheur à Dives et de son fils Édouard chez qui deux des filets de M. Lecourt ont été retrouvés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  A Villers-sur-Mer.  -  Les murs de cette coquette station balnéaire sont couverts d'affiches par M. Baumgarten, directeur du casino, qui, élu conseiller municipal, espérait être nommé maire et ne l'a point été.

A Villers comme ailleurs, il y a souvent loin de la coupe aux lèvres, même quand on y voudrait boire de l'eau de maire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  Le feu.   -   A Villers-sur-Mer, le feu a détruit un bâtiment en planches à usage de buanderie, écurie et remise, appartenant à M. Lecourt, pêcheur, au hameau Goblin. Les dégâts se montent à 12 000 fr. Il y a assurance. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1923   -  Bon débarras.   -   Alexandre Holthausen, 38 ans, jardinier à Villers-sur-Mer, qui avait été arrêté pour divers délits dans la région de Deauville, vient de comparaître en correctionnelle.

On se souvient qu'Holthausen avait pénétré par effraction dans plusieurs villas de Deauville ou il se livrait à toutes sortes d'orgies avec des femmes, qu'une autre fois, il louait une voiture pour la journée et la vendait le soir même pour 800 francs, qu'il se faisait servir un repas copieux chez un débitant de Douville et qu'il partait en laissant la note à payer aux demoiselles qui l'accompagnaient.

Aussi le tribunal a-t-il voulu l'empêcher de faire de nouvelles dupes dans la région. Il l’a condamné à six mois de prison et décidé, qu'à l'expiration de sa peine Holthausen serait relégué dans une colonie française. Messieurs les juges, merci ! (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1923   -  Mortel accident.   -   M. Charles Conard, 33 ans, peintre, rue St-Martin à Caen, travaillait depuis quelque temps à Villers-sur-Mer pour le compte de M. Ropeneck, entrepreneur de peinture à Caen. Un soir après son travail, alors que l'ouvrier peintre descendait, à bicyclette, la route de la gare, il voulut doubler l'omnibus qui fait le service des chemins de fer, mais il alla heurter une grosse pierre placée sur la route.

Le malheureux cycliste s'abattit à terre où il resta étendu. La mort avait été instantanée. Charles Conard, qui venait de faire la course Paris-Caen, était très estimé dans le monde sportif caennais où il laissera des regrets. Il était marié et père d'un enfant. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923  -  L'aventure du marchand de primeurs.  -  Jean Thomas, 27 ans, marchand de primeurs, à Villers-sur-Mer, avait été condamné par défaut, à huit jours de prison et deux amendes de 25 et 5 francs, pour outrages à M. Aubey, garde-champêtre de Dives et pour infraction à un arrêté municipal. Sur opposition, on lui fait grâce de la prison, mais il devra payer les amendes.

 

Mars 1924  -  Élections municipales.  -  Les électeurs de Villers-sur-Mer sont convoqués pour le dimanche 6 avril, à l'effet d'élire trois conseillers municipaux en remplacement de MM. Gaumgarten, et Bons, démissionnaires, et de M. Liénard, missionnaire, d'office.  

 

Mai 1924  -  Atterrissage d’un ballon. -  Samedi soir, 17 courant à 23 h. 45, un ballon sphérique, parti le même jour de l'aérodrome de Saint-Cloud, à 16 h. 15, pour prendre part au concours de distance organisé par l'Aéro-Club de France, afin d'attribuer le prix Jacques Aumont-Thiéville est venu atterrir à Villers-sur-Mer, à la limite de Saint-Pierre-Azil. Poussés vers la mer, les aéronautes durent se décider à jeter l'ancre avant d'avoir franchi le rivage. II était monté par le commandant LeParieur et par un jeune aéronaute, M. Charles Dolfus, dont la mère est propriétaire de la villa « Les Ammonites », rue Pigeory à Villers, M. Charles Dolfus était enchanté d'avoir été au gré des vents, conduit vers la demeure maternelle, il a passé, dit-il, les meilleures années de sa jeunesse.  

 

Juillet 1924  -  Les ravages de la tempête.  -  Une violente tempête a sévi sur la côte un vent venant du Nord-Ouest, soufflant en ouragan, au moment de la plus forte marée du mois, rendit la mer furieuse. Les vagues déferlant sur le rivage, causèrent des dégâts important aux cabines sur la plage de Villers-sur-Mer. Quarante-quatre de ces cabines furent emportais par le flot avec tout ce qu'elles contenaient. Les dégâts sont évalués à plus de 100 000 francs.  

 

Août 1924  -  Crêpage de chignons.   -   Mlle Rachel Lautier, en villégiature, a porté plainte contre Mme Dumain, propriétaire d'une pension de famille, villa Saint-Jean, qui l'aurait, au cours d'une discussion, giflée et traînée par les cheveux.

Août 1924  -  Cabines cambriolées.  - Sur la plage de Villers, un certain nombre de cabines ont été cambriolées dans la nuit de dimanche à lundi. De nombreux objets ont
disparu, notamment de la cabine de Mme Salmon. villa « Les Verveines ».  

 

Août 1924  -  Le dindon de la farce.  -  Pour se venger de sa patronne, qui avait fait une inspection dans sa chambre, Lucien Quatrevaux, 34 ans, valet de chambre à Villers-sur-mer, trouva intelligent de porter plainte pour vol contre celle-ci. Comme le vol était purement imaginaire, c'est lui maintenant qui est poursuivi pour avoir fait marcher inutilement les gendarmes et les avoir ainsi outragés. Huit jours de prison (sursis) et 15 francs d'amende.

 

Juillet 1925  -  Un nouveau Casino.   -  Villers-sur-Mer possède un nouveau casino qui vient d'être inauguré. Ce magnifique établissement a ouvert ses portes à une foule nombreuse et élégante qui venait assister à un concert de gala et à plusieurs danses et ballets exécutés par les artistes de l'Opéra.

L'intérêt de cette soirée d'inauguration était augmenté par une exposition des œuvres d'Edmond Barbaroux dont les paysans sont appréciés des artistes.

 

Septembre 1925  -  Une tentative de meurtre.   -  M. Duport Jean, 36 ans, livreur de bière chez M. Bourgeot, à Deauville, se rendait à la cantine du nouveau Villers, route de Trouville, pour livrer sa marchandise, quand il se trouva à proximité d'un rassemblement de personnes qui le prévinrent de ne pas pénétrer dans l'établissement.

Ne comprenant pas ce que cela signifiait, il entra quand même et en sortant pour livrer la commande que l'on venait de lui passer, un marin qui faisait de grands gestes et menaçait le groupe avec un fusil, le mit en joue et tira. Son coup fait, profitant du désarroi causé, il réussit à s'enfuir.

M. Dupont ne fut heureusement pas atteint. Dans la soirée, les gendarmes qui s'étaient mis à la recherche du meurtrier furent assez heureux de le trouver non loin de chez lui. C'est un nommé Levillain Alfred, 37 ans, pêcheur, au Havre, demeurant rue des Dunes, à Villers.

Interrogé, Levillain commença par déclarer être complètement étranger à toute cette affaire. Ce n'est que voyant qu'il avait été reconnu par les témoins de la scène qu'il se décida à avouer son forfait.

Des premiers résultats de l'enquête, il apparaît que Levillain était très surexcité par des consommations successives, et qu'une discussion qu'il avait eue avec sa femme l'aurait fortement contrarié.

Dans la soirée, le meurtrier a été écroué à Ila maison d'arrêt de Pont-l'Evêque.

84.   -   VILLERS-SUR-MER

Place du Bourg

Entrée de la rue de la mer

VILLERS-SUR-MER  -   La Place de Villers  -  L D.

121           VILLERS-SUR-MER.  -   La Gare

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