Avril
1901 -
Mort au violon.
- On a
trouvé, dans le violon municipal de Villers-sur-Mer, le cadavre du
sieur François Bouchard, ouvrier peintre, sans domicile. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Le record de la petite vitesse. - Les
Parisiens qui étaient venus passer, l'autre dimanche, deux jours à la
mer, à Cabourg ou à Villers, et rentraient le lundi soir à Paris, ont
pris part, malgré eux, à un record pas banal couru sur la ligne de
Dozulé-Trouville par un nouveau rapide.
La
machine ordinaire du train a estimé qu'à son âge on ne faisait pas de
semblables folies, surtout le soir, où la fraîcheur est à craindre.
On n'a trouvé, pour la remplacer, qu'une vieille asthmatique qui était
certainement en traitement à l'hospice de Trouville, et qu'on a bien
cruellement tirée de son lit à une heure indue. Aussi a-t-elle failli
succomber à une crise d'asthme au milieu de la petite rampe de
Tourgeville, et, de Villers à Trouville, battant le record du monde
pour la petite vitesse, ce rapide d'un nouveau genre a mis deux heures
pour couvrir onze kilomètres et est arrivé à Paris avec plus de deux
heures de retard. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Encore un bateau de pêche saisi - Un
torpilleur de la défense mobile, sorti du port du Havre, a surpris à
deux milles au large de Villers-sur-Mer le bateau de pêche anglais
« Couentess » se livrant à la pêche dans les eaux
françaises. Le torpilleur a pris le bateau de pêche anglais en
remorque et l'a conduit au Havre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Le port de la soutane.
- La cour de cassation vient de déclarer illégaux les
arrêtés municipaux interdisait aux prêtres le port de la soutane en
dehors des offices. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1902 - Victime de son imprudence. - Un jeune
homme de 24 ans, marié depuis quatre mois et originaire de Lausanne
était, depuis quelques jours, en villégiature à
Villers-sur-mer. Mardi, il commit l'imprudence d'aller se baigner
aussitôt après son repas.
Quoique
bon nageur, il se voyait bientôt roulé par les vagues. Le maître
baigneur Pilmont se porta à son secours et parvint à le retirer de
l'eau, mais le malheureux jeune homme est mort quelques heures après
succombant aux suites d'une congestion.
Septembre
1902 - L'ancien député Chauvin.
- M. René Chauvin qui, après avoir siégé au Palais-Bourbon,
reprit philosophiquement son ancien métier de coiffeur, est
actuellement installé à Villers-sur-mer, où il rase les baigneurs au
plus
juste prix.
Mars
1903 - Cadavre reconnu. -
On avait trouvé, ces jours derniers, sur la plage, en face du
boulevard Maritime, au Havre, un noyé dont l'identité n'avait pu être
établie. Il est reconnu aujourd'hui : c'est le sieur Victor Dutheil 36
ans, marin à Honfleur, disparu en mer le 4 décembre dernier, sous
Villers-sur-Mer, en Compagnie de son beau-frère, Théodore Roberge,
avec lequel il se trouvait à bord dit bateau de pèche
« Maurice », n° 97.
Roberge
avait été retrouvé, près de la nouvelle digue du Havre, le 17
février dernier. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Mauvaise rencontre.
- Le sieur
Pope, ouvrier à Villers-sur-Mer, qui rentrait de son travail, a été
renversé par une voiture qui n'avait pas de lanterne et qui allait à
une allure désordonnée.
Pope,
projeté sous les roues, a eu une cuisse broyée. Le conducteur avait
deux personnes avec lui et ne s'est pas préoccupé de l'accident qu'il
venait d'occasionner. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Mort des suites d’un accident.
- Le sieur
Alexis Dufay, 19 ans, coutelier à Villers-sur-Mer, est mort à
Saint-Pons (Hérault), à la suite d'un accident de bicyclette. Son
corps a été transporté à Honfleur, où il a été inhumé dans le
caveau de sa famille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Les pommiers. -
La température que nous subissons depuis trop longtemps n'a
pas, jusqu'à présent, causé de dégâts trop sérieux aux pommiers,
dont les plus précoces ont été arrêtés dans leur végétation avant
que les fleurs se soient complètement montrées. Il n'en est pas de
même des poiriers, qui sont gravement compromis, ainsi que les
pêchers, les abricotiers et les cerisiers. .
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1903 -
Prenez garde aux voleurs.
- Avec la
saison des bains de mer et des courses revient le bon temps, des escrocs
et des pickpockets.
Les
derniers trucs de ces exploiteurs consistent, à louer des villas, soit
à Trouville, Villers et Beuzeval, et de s'y faire livrer des
marchandises avec lesquelles ils disparaissent. Les loueurs de
voitures et de bicyclettes sont particulièrement exploités par ces
individus, presque toujours accompagnés d'une femme en toilette
tapageuse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1903 -
Cour d’Assises. -
Georges Brée, 18 ans, 6 ans de travaux forcés et la relégation
; Charles Débois, 20 ans, 5 ans de prison ; Alexandre Débois, 22 ans,
4 ans, et Adrienne Vrel, 21 ans, 3 ans de prison.
Voilà
les peines prononcées contre ces jeunes voleurs, tous du Havre, pour
vols commis à Deauville chez M. Salonges ; à Trouville, chez la
baronne Thénard et, à Villers-sur-Mer, chez M. Boudineau. Deux autres
prévenus ont été acquittés. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1903 -
Toujours les autos. -
Samedi soir, à
neuf heures, une automobile qui allait à une vitesse excessive a
heurté et renversé dans la côte de Bretteville-sur-Odon, près Caen,
un fiacre appartenant au sieur Marie, loueur de voitures à Caen, et
dans lequel se trouvaient trois personnes, dont l'une, la dame David, 63
ans, demeurant rue de l'Odon, à Caen, a été grièvement blessée. La
voiture a été brisée et le cheval blessé.
L'automobile
était conduite par son propriétaire, M. Corsin, demeurant à Paris,
actuellement en villégiature à Villers-sur-Mer. Le cocher de fiacre
tenait bien sa droite. Cet accident paraît donc dû au conducteur de
l'automobile, qui a, paraît-il, payé toutes les indemnités qui lui
ont été réclamées.
—
Le sieur Vollet, négociant au Havre, qui pédalait tranquillement sur
la route de Trouville à Honfleur, a été renversé par une automobile
et a eu d'assez graves contusions. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1904 - Maire révoqué.
- M.
Cingal, maire de Villers-sur-Mer, ayant autorisé ses pompiers a sortir
en armes, malgré le refus du commandant du corps d'armée, et ayant
refusé un récépissé pour une réunion publique où M. Chéron devait
pérorer, avait été suspendu de ses fonctions pour un mois par M. le
Préfet. Il vient d'être révoqué par décret du Président de la
République sur la proposition de M. Combes, ministre de l'intérieur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 -
Incendies. - D'une
maison non habitée, à Clarbec, appartenant au sieur Picot,
propriétaire à Valsemé. Pertes : 3
000 francs, assurées.
—
Chez la veuve Sorel, matelassière à Villers-sur-Mer. Pertes : 400
francs, non assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 -
Les pommes. -
On
s'occupe déjà de la prochaine récolte. C'est peut-être un peu tôt.
Pourtant, il paraît qu'il y a bonne « apparaissance ». On passe même
des marchés. Les pommiers ne sont pas encore près d'être
fleuris et les pommes valent déjà de 83 à 90 fr. les 1 000 kilos pris
en gare.
—
Nota : Ne pas se presser encore pour prendre livraison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Accident d’automobile.
- Un garçon
livreur de Villers-sur-Mer, le sieur Jules Richard, a été renversé,
étant à bicyclette, par une automobile portant à l'arrière le
n° 380-YY.
On
a relevé le malheureux cycliste avec d'assez graves contusions.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
On demande de l’eau.
- La campagne
souffre. il n'y aura pas de regain ; aussi le foin, qui a valu 25 fr. le
cent, est monté à 35 et même 40 francs. Dans la nuit de lundi, un
petit orage a éclaté dans la plaine de Caen, près la mer. On a de
sérieuses craintes aussi pour les pommiers. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
arrestation. -
Le sieur Gabriel Desforges et la veuve Péthion, journaliers à
Villers-sur-Mer, ont été sur[1]pris
en flagrant délit d'outrage public à la pudeur et arrêtés.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Victime de la Mer.
- Une barque de pèche, dont on ignore le nom et le port
d'attache, a été assaillie par un grain devant Villers-sur-Mer. Quand
le bateau de sauvetage est arrivé pour la secourir, elle avait disparu
ainsi que tout son équipage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Émouvant suicide. -
Un sieur Bavelot, 47 ans, rémouleur, se trouvait à
Villers-sur-Mer au moment de la grande marée. Il resta volontairement
sur la digue pendant toute la soirée, exposé à la fureur des vagues,
malgré les avertissements des spectateurs et, vers minuit, il descendit
l'escalier menant à la plage. Une lame l'emporta et tous les secours
furent inutiles. Bavelot avait la manie du suicide. On a retrouvé son
corps à marée basse le lendemain.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Sur la cote. -
Les vols se
multiplient à mesure que la saison s'avance.
A
Dives, une somnambule, à qui une servante, Louise Raffel, avait donné
un louis pour faire de la monnaie et se payer d'une consultation de 4
fr., a négligé de le lui rapporter.
—
A Villers, une caisse de cristaux et de porcelaines, valant près de 100
fr., à un sieur Garnier, a été enlevée en gare.
—
Enfin, les sieurs Rousset et Morin, d'Auberville, en revenant de la
pêche, n'ont pas retrouvé leurs vêtements ni leurs chaussures qu'ils
avaient déposés sur la grève. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Avis. -
L'administration
des postes informe le public qu'à partir du 1er novembre les
cartes postales, dont les dessins sont relevés par des reliefs de mica
et de verre pilé, seront rigoureusement exclues du service et versées
en rebut. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1906 - La diphtérie. - Par suite d'un cas de
diphtérie survenu à un enfant de l'école des garçons de Villers, le
préfet du Calvados a ordonné la fermeture provisoire de cet
établissement.
Août
1907 -
Terrible accident. -
Vendredi matin, un peu avant midi M. Baroux, âgé de 62 ans, qui
se trouvait en villégiature à Villers-sur-mer avec sa famille habitait
la Villa des Mauves, prenait un bain avec son fils âgé de 18 ans, et
sa jeune fille.
Ils
s'avancèrent imprudemment dans la mer et perdirent pied. La jeune fille
seule à pu être sauvée. Les corps de M. Baroux et de son fils ont
été ramenés sur la plage ; malgré les soins qui
leur ont été donnés, les deux infortunés victimes non pu
être rappelées à la vie.
Juillet
1908 - Un drame. - Mardi 28 courant, entre
minuit et 1 heure, arrivaient à l'hôtel du casino, tenu par Mme Veuve
Boisbergue, un jeune homme et une dame. S'adressant au garçon Ferrin,
demandèrent une chambre non sans avoir au préalable bien recommandé
de ne pas les déranger avant 10 heures du matin, prétextant être
très fatigués. À l'heure dite, le mercredi, la femme de chambre
de l'hôtel leur monta le petit-déjeuner et ils commandèrent leur
déjeuner pour 5 heures ; il leur fut servi dans leur chambre, la dame
étant restée couchée, sous prétexte qu'elle était
souffrante. Puis, l'homme demanda quelques feuilles de papier à lettre
; vers 8 heures du soir, ils demandèrent de la lumière et prièrent la
femme de chambre de porter à la poste une lettre adressée à
Berlin (Allemagne).
À
partir de ce moment, pas le moindre le bruit ne perça chez eux. Le
lendemain, la propriétaire de l'hôtel, justement inquiète, vint
frapper à plusieurs reprises à la porte, mais sans obtenir
de réponse. Un serrurier fut requis par M. Bompain adjoint au maire de
Villers, et, accompagné du brigadier gendarmerie Rolin, ils
pénétrèrent dans la chambre où, sur le lit, gisait le cadavre
d'un jeune homme, paraissant âgé de 25 ans, complètement nu, et
portant une blessure à la tempe droite, provenant d'une balle de
revolver.
Sur
le devant du même lit, était couchée une jeune femme, âgée de
25 ans environ, portant aussi, au dessous de la tempe droite un trou
fait avec une balle de revolver.
L'homme
était mort, la femme respirait encore. M. l'adjoint fit mander
aussitôt M. le docteur Levillain, qui lui prodigua ses soins. On trouva
sur la table de nuit une montre en or avec une chaîne sautoir en
or, une boîte renfermant des cartouches de revolver, des cigarettes et
un fume-cigarettes, puis une lettre avec cette adresse : " A la
police", cette missive contenait des noms suivants : Betty
Wassermann, Berlin Limeburgestrasse 7 et Karl Hitzigrapth, Berlin
Zuiterbagersk 10 et chez mes parents, Berlin n° 18 Landsberger, allée
2. Ce sont très probablement les noms des familles de ces deux
personnes ; ils déclarèrent, en outre, dans cette lettre, qu'ils sont
en France pour mourir et que, précédemment, ils habitaient
depuis le 1er juillet à Trouville, chez M. Halley, rue Petite,
où sont leurs bagages. Sur la cheminée, un porte-monnaie vide est
retrouvé. Aucun désordre ne régnait dans la chambre, aux rechercha
l'arme, qui fut découverte entre le corps des deux victimes.
On
suppose que le jeune homme a d'abord tiré sur la femme puis, croyant
l'avoir tuée, se sera suicidé ensuite. La blessure de la jeune femme
est grave ; vu sa grande faiblesse, elle n'a pu être interrogée.
Sa
famille a été prévenu télégraphiquement. La montre et les
vêtements ont été déposés à la mairie de Villers et la jeune femme
a été transportée à l'hôpital de Pont-l'Evêque. Ce drame a
été l'objet de grands commentaires dans la charmante station
balnéaire de Villers. La victime était lieutenant dans l'armée
allemande.
Mars
1911 - Nouvelle tempête - Dans la
nuit du samedi 11 au dimanche 12, une nouvelle tempête abat des
arbres, arrache des toitures. Des épaves du sloop de pêche
"Jean-Marie", de Trouville sont découvertes sur plage : six
marins sont portés disparus.
Mars
1913 - Au bureau de poste - On
vient d'inaugurer la prolongation des services téléphoniques et
télégraphiques, les dimanches et jours fériés, de 10 heures du matin
à 7 heures du soir, du 1er mars au 30 juin.
Juin
1913 - Une baignade mortelle. -
Une jeune fille de 23 ans, femme de chambre à la Villa Scana, dans une
famille anglaise en villégiature, se baignait sur la plage, quand
frappé de congestion elle coula à pic. Un ouvrier de digue se jeta
aussitôt à l'eau et put la retirer. Elle reprit connaissance sur la
grève, et transportée à l'hôtel de Paris. Elle paraissait
remise, quand dans la soirée, elle perdit connaissance et expira.
Mars
1914 - Et l'hygiène ?
- Depuis quelques jours la mer a rejeté un animal en
putréfaction sur la plate-forme des bains. Il est maintenant au pied de
la digue et il empoisonne tout le quartier. Il n'y a donc pas de
police à Villers ?
Avril
1914 - Nos travaux. - La construction
de l'établissement des bains chauds avance très rapidement.
Aujourd'hui les lignes du bâtiment se distinguent très nettement et il
paraît certain que cet établissement pourra ouvrir au mois de juin.
-
Les récentes tempêtes ont mis nos digues promenades en piteux état.
On procède en ce moment à de nombreuses réparations. Des
crevasses s'étaient produites en maints endroits ; un grand nombre de
moellons s'effritaient ; les joints en ciment s'étaient soulevés et
les pierres poreuses ont dû être remplacées. Ces réparations
devenues nécessaires et urgentes après quelques mois de
services, ne sont guère rassurantes et beaucoup de Villiersois
craignent qu'une forte tempête ne viennent au premier jour, faire
sauter cette muraille dont la résistance paraît insuffisante.
Juillet
1914 - A
Villers.
- Quand on
pense que ce fut pendant de longues années un pauvre village de
pêcheurs. Il a fallu qu’un
architecte parisien, attiré par la renommée du site (pittoresque
entre tous) ait eu la bonne idée de venir en personne s’assurer
de la beauté de cette plage merveilleuse. Alors, il y traça des rues,
et y construisit des villas bariolées,
toutes pimpantes de couleur locale.
Aujourd’hui,
c’est une de nos stations balnéaires les plus à la mode et le
Casino, fréquenté par le high life de Paris et de la province, est un
des mieux situés et des plus fréquentés du littoral.
Juillet
1914 -
Service téléphonique. - Le
préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en
service du téléphone à Douvres et des circuits téléphoniques
ci-après : Bénouville - Ouistreham, Villers-sur-Mer -
Blonville-sur-Mer, Deauville -Cabourg, Houlgate - Villers-sur-Mer
a été fixée au 1er août 1914.
Septembre
1914 -
La chasse au chasseur.
- Le
chasseur de l'hotel Williams, à Villers-sur-Mer, Henri Poulner, 17 ans,
allait, chaque soir, chercher des journaux à Trouville. A un de ses
voyages, son patron, M. Bourget, lui confia 1 000 francs pour faire de
la monnaie. Poulner partit, mais ne revint pas.
M.
Bourget se mit aussitôt à sa recherche. Il eut la chance de le
rencontrer sur le quai de Trouville. Il le conduisit au commissariat où
le jeune Poulner avoua sa faute et restitua 900 fr. qui lui restaient.
(Bonhomme Normand)
Mai
1917 -
Électrocuté ! - Un
fil télégraphique s'étant rompu devant la cabane habitée par M.
Rault, 65 ans, journalier à Villers-sur-Mer, ce dernier, craignant le
feu, voulut l'éloigner avec une perche, mais le fil glissa et
atteignit le malheureux, qui tomba foudroyé.
Juillet
1917 -
L'écho des plages. -
Les étrangers commencent à faire leur apparition, mais l'an
dernier, à pareille époque, ils étaient déjà beaucoup plus
nombreux. De grandes locations seraient d'ores et déjà faite pour le
mois d'août. Juillet reste problématique.
Mai
1918
-
En vue des jours sans viande.
-
Un
malfaiteur,
que
la
gendarmerie
recherche,
a
fait
main-basse
sur
toutes
les
poules
de
M.
Auguste
Forain,
propriétaire
à
Villers,
avenue
de
la
Gare.
Les
soupçons
se
sont
portés
sur
un
individu
de
Bourgeauville,
qui
aurait
fait
des
propositions
avantageuses
à
un
voisin,
Préjudice
40
francs.
Avril
1919 -
Vol d’une bicyclette.
- Une
bicyclette, marque « America », a été volée le 6 avril dans la
maison qu'habitait la mère de M. Jules Becquemont, maçon à
Villers-sur-Mer, où il l'avait déposée pendant qu'il élaguait une
haie le long du chemin de Moncel.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1919 - Une avenue
Georges Clemenceau. — On vient d'inaugurer à Villers une nouvelle
avenue qui portera le nom de « Georges-Clemenceau ». A cette occasion.
M. Gaston Duprez. architecte, et M. Paul Petit, représentant des
propriétaires, ont prononcé de patriotiques allocutions. Au
cours du lunch servi ensuite chez M. Duprez, et auquel assistait
la municipalité, on a porté la santé du président, du
Conseil et acclamé son nom.
Mai
1919 -
Médailles de la Reconnaissance Française.
-
La médaille de bronze de la Reconnaissance française a été
conférée à :
Mme
de Béarn, née Demacby (Félicie-Charlotte-Germalne), à
Villers-sur-Mer : présidente du comité de la société de secours aux
blessés militaires à Villers-sur-Mer, a fondé l'hôpital auxiliaire
n° 29, qui fonctionne sans interruption depuis le début des
hostilités, en assume les frais et s'occupe avec un dévouement absolu
des blessés et des enfants réfugiés
de Nancy qui y sont hospitalisés.
M.
Liégaut (Raoul-Francols-Alexandre), à Perruel : administrateur de
l'hôpital auxiliaire, 21, au Héron (Calvados), dès le début de la
guerre, assure ses fonctions depuis lors par des efforts quotidiens et
désintéressés sans ménager sa peine, a ainsi rendu de très
précieux services à cette formation par son constant dévouement.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1919 - Émouvant
sauvetage. -
Parmi les
nombreux baigneurs qui villégiaturent à Villers, beaucoup ignorent le
danger qu'il y a à se hasarder loin sur la plage à l'heure où
la mer monte. C'est le cas de deux jeunes filles qui ont failli
être victimes de leur imprudence. Elles s'étaient aventurées
devant le casino, très loin sur le sable, sans s'apercevoir que
la mer les entourait peu à peu. Lorsqu'elles voulurent revenir en
arrière, elles durent franchir une cuvette profonde où elles perdirent
pied ; ne sachant pas nager, elles se noyaient sous les yeux de leur mère.
Fort heureusement, M. Bonnet,
professeur de natation, était
sur la digue et vit le danger que couraient les jeunes filles. En
l'espace professeur de natation, était sur la digue et vit le
danger que couraient les jeunes filles. En l'espace d'un instant, Il se
dévêtit et se Jeta à la mer. Il fut assez heureux pour ramener à
bord l'une après l'autre les deux jeunes filles encore vivantes.
Nous adressons à M. Bonnet nos très vives félicitations pour ce, beau
sauvetage.
Février
1920 - Dans
les vapeurs de l’alcool. -
L'autre
jour, Louis Lecrosnier, 58 ans, demeurant à Villers-sur-Mer, étant
ivre, eut, une vive discussion avec sa femme et menaça de la tuer. En
raison de son état d'excitation et pour prévenir tous excès[1]de
la part de l’ivrogne on l'enferma au violon. Le lendemain matin, en
allant lui rendre la liberté, le garde-champêtre[1]trouva
Lecrosnier, pendu par sa cravate à l'un des barreaux du judas.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1920 -
Arguments trop frappants. -
S'étant
aperçu qu'un chaudron qu'il avait acheté à un chiffonnier de Villers
était percé et coulait, M. Alexandre Thubert, journalier à Blonville,
alla réclamer son argent au commerçant. Non seulement ce dernier ne
voulut rien rendre, mais il injuria son client et en guise de
dédommagement, il lui asséna un violent coup de bouteille sur la
tête, et lui fit une sérieuse blessure. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1920 -
V’la les masque ! -
La grippe «
reprend du vif ». Sale maladie, s'il en fut ! Pour éviter !a
contagion, des précautions sont utiles assurément. Reste à savoir si
celles qu'on nous indique, par voie d'affiches, sont vraiment efficaces.
Il faudrait n'approcher les malades que le visage recouvert d'un triple
masque de gaze ou de tarlatane. Combien de personnes consentiront à se
masquer ainsi, après Carnaval, et au risque de fiche le trac à ceux
qu'ils auront à soigner.
Ne
rions pas trop de la grippe cependant. Elle a fait ses preuves comme
meurtrière et il vaudrait encore mieux suffoquer un peu derrière trois
tarlatanes que d'étouffer pour de bon
dans une péremptoire congestion. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1920 -
Les dangers du bain. -
A
Fleury-sur-Orne, près Caen, un jeune homme de 17 ans, Léon Lecanu,
s'est noyé en se baignant dans l'Orne. On croit qu'il a succombé à
une congestion.
—
A Villers-sur-Mer, Georges Lehaitre, ayant commis l'imprudence d'aller
se baigné après avoir mangé, s'est noyé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1920 -
Sur la cote. - Un
lecteur de VilIers nous supplie d'y envoyer, en toute hâte l'équipe
des cinq balayeurs et quelques dames arroseuses, « Malgré,
dit-il, que la municipalité réclame une taxe aux étrangers et des
contributions aux habitants, nous suffoquons dans la poussière ».
Pauvres Villersois !... ou Villersais... ou Villeriens !... ( Nous ne
savons pas au juste comment il faut dire ). (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1920 -
Pendant le concert. -
Venu de
Deauville pour assister à un concert au Casino de Villers-sur-Mer,
Georges Vincent, couvreur, déposa sa bicyclette dans la cour de M.
Lemeunier, entrepreneur, rue Nouvelle. Le lendemain matin, la bicyclette
avait, disparu. M. Lemeunier a également constaté que, pendant le
concert, quelqu'un avait pénétré dans sa cuisine et lui avait volé
un fusil de chasse estimé 1 200 francs.
L'auteur
présumé de ces deux vols serait un ouvrier peintre de Lisieux. Une
enquête est ouverte. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1921 -
Un siége en règle. -
Furieux
de trouver une barrière fermée qui leur eut permis de prendre un
chemin plus court, Henri Hornebecq, 23 ans, et Gabriel Desforges, 37
ans, deux journaliers de Villers-sur-Mer, qui étaient ivres, se
présentèrent, chez le gardien d'herbages, Émile Cauchois, l'injuriant
et le menaçant. Comme l'un d'eux est un repris de justice trés
dangereux, le garde se barricada.
Pendant
plus d'une heure, ces deux ivrognes tentèrent de forcer la porte en
proférant des menaces de mort. Le gardien a porté plainte.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
Villa cambriolée. -
Un
ouvrier chargé de l'entretien du jardin de la villa Carmen, à
Villers-sur-Mer, s'est aperçu que la porte du pavillon avait été
ouverte. Le gardien, prévenu, a constaté que l'armoire avait été
fracturée.
On
attend l'arrivée de la propriétaire. Mme Masselin, actuellement à
Nice, pour fixer l'importance du préjudice.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
L’amour du travail !
- Florentin
Margrée, 29 ans, journalier à Villers-sur-Mer, canton de Trouville,
s'était présenté à la blanchisserie Bourgeois pour demander
du travail. Il était ivre et on lui en refusa. Furieux, il fit du bruit
et menaça de mettre le feu à l’établissement.
Les
gendarmes eurent un mal inouï à le faire sortir. Il a été écroué
à la prison de Pont-l’Évêque. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1921 -
Une agression.
- Près de l'herbage
de Mme Paul, petit chemin du « Mignon ». à Villers-sur-mer, le
cantonnier Arthur Carpentier a été accosté par Louis Hardy, 24 ans.
né au Theil, journalier à Beaumont-en-Auge, qui peu satisfait de la
réponse qui lui fut faite au sujet d'une discussion récente
survenue avec un camarade, le prit par 1e col de sa chemise, le
fil tomber et le bourra de coups de poing à la figure. Carpentier a
été blessé à. l'oreille gauche et à l'œil droit. Hardy nie les
faits qui lui sont reprochés.
Février
1922 -
Les sauvages de la route.
M. Léon
Hennequin, 59 ans, journalier à Villers-sur-Mer, canton de Dozulè,
revenait de son travail, avec un camarade lorsqu'il fut renversé par
une automobile qui venait de Villers à vive allure. Dans sa chute, M.
Hennequin s'est fracturé la jambe.
On
dit que le chauffeur a continué sa route sans s'occuper de sa victime.
Ce n'est malheureusement pas un cas isolé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1922 -
Voleurs de perches.
- Les
gendarmes ont surpris Félix Boulais, 60 ans, journalier à Bénerville,
et sa femme, en flagrant délit de vol de perches, dans le bois de M.
Enault, adjoint au maire de Villers-sur-Mer. Des vols de même nature
avaient déjà été commis sans qu'on ait pu découvrir les coupables.
Les
époux Boulais ont déclaré qu'ils vendaient ces perches à Trouville,
pour la fabrication des filets de crevettes. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1922 -
Un désespéré.
- Louis Néel, 43 ans, journalier à Villers-sur-Mer, a été
trouvé pendu dans un cabinet, près de sa chambre. Maintes fois Néel
avait manifesté l'intention de se suicider. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1922 -
Ah ! Chaleur !
- Cette expression va revenir de mode : On suffoque, on
étouffe, on cuit ! Pourquoi ce changement si brusque, d'où vient cette
vague de feu qui nous submerge ?
Nos
météorologistes nous l'expliqueront, s'ils le peuvent. En attendant,
bien des gens souffrent dans les appartements étroits, les ateliers,
les usines.
Heureux
ceux qui, le soir, peuvent chercher la fraîcheur à la campagne, au
bord de l'eau ! Disons, à ce propos, que la saison des bains s'est
brusquement ouverte dans nos écoles
de natation. Chez Maës, le bon baigneur Crouvisier est aux cent coups.
Pourtant, qu'on se rassure, il y a de l'eau pour tout le monde !
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1922 -
La cachette éventée.
- Arrivée
depuis peu de temps chez son gendre, M. Maillaut, photographe, rue du
Casino, à Villers-sur-mer, Mme Truchon a constaté qu'on lui avait
volé 1 000 fr. et différents titres. Mme Boutron, qui l'accompagnait,
portait également plainte pour vol de 50 fr.
Une
enquête fut ouverte pendant laquelle les valeurs et l'argent furent
retrouvés entre l'oreiller et le matelas du lit.
La
question est de savoir qui les avait glissés la. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Les faiseuses d’anges.
- A
la suite de l'affaire d'avortements de Villers-sur-Mer, la femme Bazin,
65 ans, qui est la principale inculpée, et ses complices, les femmes
Bredin, Nicolle et Portefer, de Villers, ainsi que la femme Marion, de
St-Pierre-Azif, ont été renvoyées devant la Chambre de mises en
accusation. L'affaire viendra aux prochaines assises. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Les transports. - A
Villers, M. Daniel, marchand de bestiaux à Falaise, avait acheté 21
bêtes à cornes et les avait embarquées au chemin de fer à
destination de Falaise. Quand son commis, M. Huet s'est présenté à la
gare pour prendre livraison, il a constaté que l'arrière de l'un et
l'avant de l'autre wagon étaient défoncés.
Sur
les 21 bêtes, presque toutes étaient écornées, d'autres blessées.
Une vache avait mis bas avant terme et le veau était crevé. Seul un
taureau était indemne.
On
suppose qu'un wagon plat chargé d'arbres se trouvait accroché entre
les deux wagons de bestiaux et que c'est, par suite d'arrêts trop
brusques que les cloisons ont été brisées. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1922
-
Élection
du Maire.
-
Dimanche,
au premier
tour
de scrutin,
M. Georges
Enault, adjoint
au maire,
a été
élu
maire
de Villers,
par 6
voix
contre
5.
L'élection
d'un
adjoint
en remplacement
de M.
Enault
aura
lieu
le dimanche
5 novembre.
Octobre
1922 -
Voleurs et volés. -
Des filets et du poisson ayant été volés au préjudice
de M. Lecourt, pêcheur à Villers-sur-Mer, une perquisition a amené
l'arrestation de Désiré Le Goff, 56 ans, pêcheur à Dives et de son
fils Édouard chez qui
deux des filets de M. Lecourt ont été retrouvés. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
A Villers-sur-Mer. -
Les murs de cette coquette station balnéaire sont couverts
d'affiches par M. Baumgarten, directeur du casino, qui, élu conseiller
municipal, espérait être nommé maire et ne l'a point été.
A
Villers comme ailleurs, il y a souvent loin de la coupe aux lèvres,
même quand on y voudrait boire de l'eau de maire. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Le feu. -
A Villers-sur-Mer, le feu a détruit
un bâtiment en planches à usage de buanderie, écurie et remise,
appartenant à M. Lecourt, pêcheur, au hameau Goblin. Les dégâts se
montent à 12 000 fr. Il y a assurance. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1923 -
Bon débarras. - Alexandre
Holthausen, 38 ans, jardinier à Villers-sur-Mer, qui avait été
arrêté pour divers délits dans la région de Deauville, vient de
comparaître en correctionnelle.
On
se souvient qu'Holthausen avait pénétré par effraction dans plusieurs
villas de Deauville ou il se livrait à toutes sortes d'orgies avec des
femmes, qu'une autre fois, il louait une voiture pour la journée et la
vendait le soir même pour 800 francs, qu'il se faisait servir un repas
copieux chez un débitant de Douville et qu'il partait en laissant la
note à payer aux demoiselles qui l'accompagnaient.
Aussi
le tribunal a-t-il voulu l'empêcher de faire de nouvelles dupes dans la
région. Il l’a condamné à six mois de prison et décidé, qu'à
l'expiration de sa peine Holthausen serait relégué dans une colonie
française. Messieurs les juges, merci ! (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1923 -
Mortel accident. - M.
Charles Conard, 33 ans, peintre, rue St-Martin à Caen, travaillait
depuis quelque temps à Villers-sur-Mer pour le compte de M. Ropeneck,
entrepreneur de peinture à Caen. Un soir après son travail, alors que
l'ouvrier peintre descendait, à bicyclette, la route de la gare, il
voulut doubler l'omnibus qui fait le service des chemins de fer, mais il
alla heurter une grosse pierre placée sur la route.
Le
malheureux cycliste s'abattit à terre où il resta étendu. La mort
avait été instantanée. Charles Conard, qui venait de faire la course
Paris-Caen, était très estimé dans le monde sportif caennais où il
laissera des regrets. Il était marié et père d'un enfant. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923
-
L'aventure
du marchand
de primeurs.
- Jean
Thomas, 27
ans, marchand
de primeurs,
à Villers-sur-Mer,
avait été
condamné par
défaut, à
huit jours
de prison
et deux
amendes
de 25
et 5
francs, pour
outrages à
M. Aubey,
garde-champêtre de
Dives et
pour infraction
à un
arrêté municipal.
Sur opposition,
on lui
fait grâce
de la
prison,
mais il
devra payer
les amendes.
Mars
1924
- Élections
municipales.
-
Les
électeurs
de
Villers-sur-Mer
sont
convoqués
pour
le
dimanche
6
avril,
à l'effet
d'élire
trois
conseillers
municipaux
en
remplacement
de MM.
Gaumgarten,
et Bons,
démissionnaires,
et
de
M.
Liénard,
démissionnaire,
d'office.
Mai
1924
- Atterrissage d’un
ballon.
-
Samedi soir,
17 courant
à 23 h. 45,
un ballon sphérique,
parti le
même jour
de l'aérodrome
de Saint-Cloud,
à 16
h. 15,
pour prendre
part au concours
de distance
organisé par
l'Aéro-Club
de France,
afin d'attribuer
le prix
Jacques Aumont-Thiéville
est venu
atterrir à Villers-sur-Mer,
à la
limite de
Saint-Pierre-Azil.
Poussés vers
la mer,
les aéronautes
durent
se décider
à jeter
l'ancre avant
d'avoir franchi
le rivage. II
était monté
par le
commandant LeParieur
et par
un jeune
aéronaute, M.
Charles Dolfus,
dont la
mère est
propriétaire de
la villa
« Les Ammonites »,
rue Pigeory
à Villers,
M. Charles
Dolfus était
enchanté d'avoir
été au
gré des
vents, conduit
vers la
demeure maternelle,
où il
a passé,
dit-il, les
meilleures
années
de sa
jeunesse.
Juillet
1924
-
Les
ravages de la tempête.
-
Une violente
tempête a
sévi sur
la côte
un vent
venant du
Nord-Ouest, soufflant
en ouragan,
au moment
de la plus
forte marée
du mois,
rendit la
mer furieuse.
Les vagues
déferlant sur
le rivage,
causèrent des
dégâts important
aux cabines
sur la
plage de
Villers-sur-Mer. Quarante-quatre
de ces
cabines furent
emportais par
le flot
avec tout
ce qu'elles
contenaient.
Les dégâts
sont évalués
à plus
de 100 000 francs.
Août
1924
-
Crêpage
de chignons.
-
Mlle
Rachel
Lautier,
en villégiature,
a
porté
plainte
contre
Mme
Dumain,
propriétaire
d'une
pension
de
famille,
villa
Saint-Jean,
qui
l'aurait,
au
cours
d'une
discussion,
giflée
et
traînée
par
les
cheveux.
Août
1924
-
Cabines cambriolées.
- Sur
la
plage
de
Villers,
un
certain
nombre
de
cabines
ont
été
cambriolées
dans
la
nuit
de
dimanche
à lundi.
De
nombreux
objets
ont
disparu,
notamment
de
la
cabine
de
Mme
Salmon.
villa
« Les
Verveines
».
Août
1924
-
Le
dindon de la farce.
-
Pour
se venger
de sa
patronne, qui
avait fait
une inspection
dans sa
chambre, Lucien
Quatrevaux, 34
ans, valet
de chambre
à Villers-sur-mer,
trouva
intelligent de
porter plainte
pour vol
contre
celle-ci. Comme
le vol
était purement
imaginaire, c'est
lui maintenant
qui est
poursuivi
pour avoir
fait marcher
inutilement les
gendarmes et
les avoir
ainsi outragés.
Huit jours
de prison
(sursis) et
15 francs
d'amende.
Juillet
1925 -
Un nouveau Casino.
- Villers-sur-Mer
possède
un nouveau
casino
qui vient
d'être
inauguré.
Ce magnifique
établissement
a ouvert
ses portes
à une
foule
nombreuse
et élégante
qui venait
assister
à un
concert
de gala
et à
plusieurs
danses
et ballets
exécutés
par les
artistes
de l'Opéra.
L'intérêt
de cette
soirée
d'inauguration
était
augmenté
par une
exposition
des œuvres
d'Edmond
Barbaroux
dont
les paysans
sont
appréciés
des artistes.
Septembre
1925 -
Une tentative de meurtre.
- M.
Duport
Jean,
36 ans,
livreur
de bière
chez
M. Bourgeot,
à Deauville,
se rendait
à la
cantine
du nouveau
Villers,
route
de Trouville,
pour
livrer
sa marchandise,
quand
il se
trouva
à proximité
d'un
rassemblement
de personnes
qui le
prévinrent
de ne
pas pénétrer
dans
l'établissement.
Ne
comprenant
pas ce
que cela
signifiait,
il entra
quand
même
et en
sortant
pour
livrer
la commande
que l'on
venait
de lui
passer,
un marin
qui faisait
de grands
gestes
et menaçait
le groupe
avec
un fusil,
le mit
en joue
et tira.
Son coup
fait,
profitant
du désarroi
causé,
il réussit
à s'enfuir.
M.
Dupont
ne fut
heureusement
pas atteint.
Dans
la soirée,
les gendarmes
qui s'étaient
mis à
la recherche
du meurtrier
furent
assez
heureux
de le
trouver
non loin
de chez
lui.
C'est
un nommé
Levillain
Alfred,
37 ans,
pêcheur,
né au
Havre,
demeurant
rue des
Dunes,
à Villers.
Interrogé,
Levillain
commença
par déclarer
être
complètement
étranger
à toute
cette
affaire. Ce
n'est
que voyant
qu'il
avait
été
reconnu
par les
témoins
de la
scène
qu'il
se décida
à avouer
son forfait.
Des
premiers résultats
de l'enquête,
il apparaît
que Levillain
était
très
surexcité
par des
consommations
successives,
et qu'une
discussion
qu'il
avait
eue avec
sa femme
l'aurait
fortement
contrarié.
Dans
la
soirée,
le
meurtrier
a
été
écroué
à
Ila
maison
d'arrêt
de
Pont-l'Evêque.
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