Mars
1901 -
Vol peu banal. - Un
malfaiteur, ne doutant de rien assurément, a volé, à
Villerville-sur-Mer, dans la villa de M. Pottier, substitut du procureur
de la République à Paris, dix mètres de tuyaux de plomb et deux
robinets, le tout d'une valeur de 70 francs. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1901 -
Gens du littoral, veillez. -
Un individu,
ayant les allures d'un cocher de grande maison, parcourt le littoral et se
fait héberger en se présentant comme envoyé d'un millionnaire en
cherche d'une magnifique habitation pour la saison des bains.
A
Villerville, route de Trouville à Honfleur, il commença par louer, dans
un hôtel, une chambre superbe, et, après avoir retenu les écuries pour
son soi disant patron, il se fit nourrir et héberger, chez de pauvres
diables, il retint la femme comme cuisinière et embaucha un jeune garçon
de 13 à 14 ans comme valet de pied à des appointements fantastiques. Les
fournisseur se disputaient déjà les faveurs d'un aussi puissant
personnage, lorsqu'il disparut sans donner son adresse, que personne
n'avait songé à lui demander, tant il inspirait confiance.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 - Tué par l’alcool.
- Un moulier
de Villerville, près Trouvilie, avait bu plus que de raison. Un bouilleur
d'eau-de-vie, en train de distiller, lui offrit un bol de ce poison. A
peine l'eut-il absorbé, que ce malheureux est tombé foudroyé.
Ces
plaisanteries mortelles devraient bien être punies. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Empoisonné par l’alcool.
- Dans notre
dernier numéro, nous avons dit qu'un malheureux alcoolique était
décédé à Villerville-sur-Mer après avoir absorbé un bol d'eau-de-vie
nouvellement fabriquée.
C'est
un pauvre diable nommé Joseph Planeur, 51 ans, qui allait à la pêche
des moules pour les vendre dans les environs. Les constatations légales,
faites par le docteur Hillets, attribuent la mort à un empoisonnement
causé par l'alcool. Ceux qui ont donné à cet individu ce breuvage
mortel resteront-ils impunis ? (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1902 - Découverte d'un cadavre.
- Le cadavre d'une femme, dont l'identité n'a pu jusqu'à ce jour
être reconnue, et ayant séjourné quelques jours dans l'eau, a été
rejeté, samedi, à la côte, sur le territoire de Villerville,
près de la limite de cette commune et de celle de Trouville.
Cette
femme paraissait âgée d'environ 50 ans ; elle était vêtue de flanelle
blanche, d'un corsage percaline, d'une jupe noire, ceinture rouge,
chaussée de souliers Molière.
Septembre
1903 -
Pendu. -
On a trouvé accroupi contre une haie, à Villerville, le
cadavre d'un homme inconnu paraissant âgé de 50 ans. L'individu s'était
pendu avec une ficelle servant aux emballages et qui s'était rompue sous
le poids du corps. Une partie pendait à i'arbre et l'autre lui entourait
le cou. On croit reconnaître en lui un pêcheur de moules, depuis peu
dans le pays. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Noces d’or.
- M. et Mme
Ourtoule, de Villerville, près Trouville, ont célébré leurs noces d'or
entourés de leurs enfants, petits-enfants et amis. Le mari est âgé de
78 ans et la femme de 70. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Marin noyé. - La plate de pêche « St-Pierre », de
Villerville, passait près du banc d'Anfard, lorsque le matelot Eugène
Rosney, 29 ans, qui était descendu
dans le canot pour faire des amarrages au chalut, tomba à la mer et se
noya sous les yeux de son frère, le patron du bateau, impuissant à lui
porter secours. Son corps a été retrouvé, mercredi, sous Graville.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Morts subites. -
La dame veuve
Bottet, 70 ans, propriétaire à Poussy, près Bourguébus, s'est
affaissée subitement en préparant à déjeuner.
—
M. Gustave Carbonnel, maire de Longueville, canton d'Isigny, et
agriculteur distingué, est mort subitement.
—
Dimanche, la veuve Auber, demeurant à Villerville-sur-Mer, est
morte subitement chez elle en revenant des vêpres. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Installation du
Curé. - A la suite de la récente installation de M. l'abbé
Martin, le nouveau curé de Villerville, le conseil municipal de cette
localité, dans sa dernière séance,
a décidé, à l'unanimité des
membres présents, de consentir un bail à M. l'abbé Martin, pour
l'occupation du presbytère. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1908 - Le nu sur la plage.
- On s'est beaucoup inquiété du nu au théâtre. M.
Béranger, lui-même, s'en est ému. Mais on avait pas encore parlé du nu
sur nos plages. Villerville vient de mettre à l'ordre du jour cette
importante et très morale question.
Ce
sont deux étrangers, écrit notre correspondant, deux étrangers
aux formes massives et au parler tudesque qui ont connu à la poser
devant le gracieux public balnéaire. Ces deux distingués produit des
vertueux pays de langue allemande, apparurent un beau jour tout nus
dans le quartier réservé aux hommes. Grand émoi de la mère de famille
chargée de fournir des costumes. On cria, mais le directeur de
l'établissement n'entendit pas.
Le
lendemain, même tableau s'offrit aux yeux, mais avec une variante ; un
officier en villégiature, apercevant l'homme tout nu, saisi l'occasion
par les cheveux et enferma dans sa cabine homme tout nu.
Quand
il en sortit, il se trouva en présence du maire de Villerville. Mais
l'homme n'en fut point surpris et revendiqua les droits du nu. Ce sont,
s'exclama-t-il, dans sa langue tudesque, des " Hippocrate"
qui ne sont pas contents.
Il
fallut un arrêté, affiché par le garde champêtre, pour rappeler cet
amateur du nu, pour lui même, au respect des convenances.
Mars
1913 - Lugubre
épave. -
La mer a rendu le corps du jeune Marcel Prévost qui s'est noyé,
l'autre jour, aux Roches-Noire de Trouville.
C'est
sur la plage de Villerville qu'il a été retrouvé. On l'a transporté à
Bernay, d'où il est originaire et où il a été inhumé.
Juillet
1914
- A
Villerville.
- Ce fut aussi
pendant longtemps un simple village de pêcheurs, sans port, et sans abri,
mais ce fut aussi le rendez-vous favori des artistes et hommes de lettres.
Un
des plus connus, M. Simon Max, fit la fortune du pays en y créant un
Casino, dont la réputation est justifiée par de nombreux visiteurs.
La
grande distraction à Villerville c’est l’excursion au château d’Herbertot.
Juillet
1914 - La
circulation des autos.
- M. Pierre Marcel, sous-préfet de Pont-l’Évêque, vient de
prendre différentes mesures pour réglementer la circulation des
automobiles. 1° Sont interdites dans les communes de
Pont-l'Évêque, Honfleur, Trouville, Villerville, Deauville, Tourgéville,
Bénerville, Villers-sur-Mer, Houlgate et Dives. Tout excès de
vitesse au-delà de l'allure de 18-22 kilomètres à l'heure ;
2° tout jet de fumée et l’emploi des sirènes, sifflets
mécaniques et de l'échappement libre ; 3° la divagation de
chiens non surveillés.
Mars
1917 -
Les braves. -
La médaille militaire a
été conférée à MM. Émile Leroy,
de Villerville, Pierre Maussion, de Lisieux, soldat au 203e
; Lucien Lair, de Courson ; Alexandre Frissonnet, de Lisieux, soldat au 1er
tirailleurs algériens.
Novembre
1917 -
Macabre découverte. -
On vient de découvrir près de Villerville le cadavre d'un
individu paraissant âgé d'une trentaine d'années. Le corps était en
pleine décomposition et absolument méconnaissable, On croit que
c'est celui d'un habitant de Dives-sur-Mer, M. Thébault, qui, comme nous
l'avions relaté en son temps, avait disparu en péchant de la
crevette.
Décembre
1917 - Sinistre maritime.
- Une goélette s'est perdue dans la nuit de dimanche à lundi, en
face de Villerville et à environ deux milles de la côte.
Jusqu'à
ce jour, cinq cadavres ont été trouvés, 3 à
Pennedepie, 2 à Cricquebœuf. À marée basse, seul les mats
émergent. La gendarmerie maritime a ouvert une enquête.
Juin
1919 -
Vol. -
Un âne a été volé le 27 mai, à M. Paul Hébert, mareyeur à
Villerville. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1921 -
Mauvais instincts.
-
On
a fini par découvrir l'auteur de l'incendie allumé la semaine dernière
dans la haie voisine du fort de Villerville. C'est, un gamin de 12 ans,
dont les parents habitent Cricquebœuf, canton d'Honfleur.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1922 -
Vol. -
Des
cambrioleurs ont fracturé la porte du dépôt de matériel électrique de
la Société de Gaz et d'Électricité de Trouville, situé à l'entrée
de la commune de Villerville. Ils y ont soustrait une quantité
considérable de matériel servant à l'installation et environ 500
lampes. Le préjudice causé à la Société est très important.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Ou est la magnéto ?
- En
visitant son garage, M. Henri Ravet entrepreneur de peinture, à
Villerville, canton de Trouville, a constaté qu'une magnéto qu'il y
avait déposée quelques jours avant était disparue.
M.
Ravet, qui estime son préjudice à 800 francs, a porté plainte.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1922 -
Une dispute qui tourne au tragique.
- Au
cours d'une discussion, la femme Mahieux, 38 ans, habitant une cabane du
hameau du Grand-Bec, à Villerville, a frappé son concubin, Pierre
Chausson, 40 ans, d'un coup de couteau dans la région du cœur, puis l'a
abandonné.
Le
malheureux, dont l'état parait grave, a cependant pu se traîner chez un
voisin, qui a fait le nécessaire pour le faire transporter à l'hôpital.
Quant à la femme Mahieux, elle a été trouvée, dans la nuit, sur la
route de Trouville.
Prétendant
avoir été brutalisée par son amant, elle a invoqué la légitime
défense. Les gendarmes, qui sont sans pitié, l'ont arrêtée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1922 - Les
dangers du bain. - M.
Édouard Scheegans, en villégiature à Villerville, apprenait à nager à
son jeune fils Marc, 13 ans. Soudain on l’aperçut qui faisait des
signes désespérés. Son fils Ernest et M. Garnier, professeur au Lycée
Louis-le-Grand, se portèrent à son secours et réussirent a le retirer
de l'eau évanoui et à moitié asphyxié. Le jeune Marc, lui, avait
disparu. Son cadavre a été découvert, le soir sur la grève.
—
En
villégiature à Deauville, M, Léopold Arnobaldi, 33 ans, se baignait à
proximité, de la jetée de Deauville, endroit très dangereux, lorsqu'il
a été entraîné par les vagues et s'est noyé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Violence.
- Mercredi
dernier, Hémery
Georges journalier
à Villerville,
hameau
de Grand-Bec,
rencontrait, sur
la route
de Trouville,
Gosset Eugène,
mareyeur à
Villerville, avec
lequel il
vivait depuis
quelque temps
en mauvaise
intelligence.
Une nouvelle
discussion s'engagea
entre les
deux individus,
à la suite
de laquelle
Gusset, se
croyant menacé,
porta à Hémery
un violent
coup à
la tète
avec le
manche de
son fouet.
La victime
a porté
plainte la
gendarmerie
de Trouville.
Octobre
1923 - La mort du vagabond.
- Dans
un hangar
de Villerville
on vient
de découvrir
le corps
d'un homme
pendu à
une poutre.
La
gendarmerie
de Trouville,
prévenue aussitôt,
s'est rendue
sur les
lieux. On
se trouvait
en présence
du cadavre
du nommé
Auzeris, âgé de
57 ans,
sans domicile
fixe.
Cet homme,
qui avait
plusieurs fois
manifesté
l'intention d'en
finir avec
la vie,
était à bout
de ressources,
ayant dissipé
toute sa fortune,
ne travaillant
qu'irrégulièrement et
se livrant
à la boisson.
Février
1924
- Mouvement de la population en 1923. - Naissances,
18 - mariages, 11 - décès,
17.