..  .... 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 3

VILLERVILLE

Canton de Trouville-sur-Mer

Les habitants de la commune sont des Villervillais, Villervillaises

Mars 1901   -   Vol peu banal.  -  Un malfaiteur, ne doutant de rien assurément, a volé, à Villerville-sur-Mer, dans la villa de M. Pottier, substitut du procureur de la République à Paris, dix mètres de tuyaux de plomb et deux robinets, le tout d'une valeur de 70 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Gens du littoral, veillez.  -  Un individu, ayant les allures d'un cocher de grande maison, parcourt le littoral et se fait héberger en se présentant comme envoyé d'un millionnaire en cherche d'une magnifique habitation pour la saison des bains.

A Villerville, route de Trouville à Honfleur, il commença par louer, dans un hôtel, une chambre superbe, et, après avoir retenu les écuries pour son soi disant patron, il se fit nourrir et héberger, chez de pauvres diables, il retint la femme comme cuisinière et embaucha un jeune garçon de 13 à 14 ans comme valet de pied à des appointements fantastiques.  Les fournisseur se disputaient déjà les faveurs d'un aussi puissant personnage, lorsqu'il disparut sans donner son adresse, que personne n'avait songé à lui demander, tant il inspirait confiance.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1901   -   Tué par l’alcool.  -   Un moulier de Villerville, près Trouvilie, avait bu plus que de raison. Un bouilleur d'eau-de-vie, en train de distiller, lui offrit un bol de ce poison. A peine l'eut-il absorbé, que ce malheureux est tombé foudroyé.

Ces plaisanteries mortelles devraient bien être punies. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Empoisonné par l’alcool.  -  Dans notre dernier numéro, nous avons dit qu'un malheureux alcoolique était décédé à Villerville-sur-Mer après avoir absorbé un bol d'eau-de-vie nouvellement fabriquée.

C'est un pauvre diable nommé Joseph Planeur, 51 ans, qui allait à la pêche des moules pour les vendre dans les environs. Les constatations légales, faites par le docteur Hillets, attribuent la mort à un empoisonnement causé par l'alcool. Ceux qui ont donné à cet individu ce breuvage mortel resteront-ils impunis ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1902  -   Découverte d'un cadavre.  -  Le cadavre d'une femme, dont l'identité n'a pu jusqu'à ce jour être reconnue, et ayant séjourné quelques jours dans l'eau, a été rejeté,  samedi, à la côte, sur le territoire de Villerville, près de la limite de cette commune et de celle de Trouville.

Cette femme paraissait âgée d'environ 50 ans ; elle était vêtue de flanelle blanche, d'un corsage percaline, d'une jupe noire, ceinture rouge, chaussée de souliers Molière.

 

Septembre 1903  -  Pendu.   -   On a trouvé accroupi contre une haie, à Villerville, le cadavre d'un homme inconnu paraissant âgé de 50 ans. L'individu s'était pendu avec une ficelle servant aux emballages et qui s'était rompue sous le poids du corps. Une partie pendait à i'arbre et l'autre lui entourait le cou. On croit reconnaître en lui un pêcheur de moules, depuis peu dans le pays. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1904  -   Noces d’or.  -   M. et Mme Ourtoule, de Villerville, près Trouville, ont célébré leurs noces d'or entourés de leurs enfants, petits-enfants et amis. Le mari est âgé de 78 ans et la femme de 70. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1904  -   Marin noyé.    -    La plate de pêche « St-Pierre », de Villerville, passait près du banc d'Anfard, lorsque le matelot Eugène Rosney, 29 ans, qui était descendu dans le canot pour faire des amarrages au chalut, tomba à la mer et se noya sous les yeux de son frère, le patron du bateau, impuissant à lui porter secours. Son corps a été retrouvé, mercredi, sous Graville. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1904  -   Morts subites.    -   La dame veuve Bottet, 70 ans, propriétaire à Poussy, près Bourguébus, s'est affaissée subitement en préparant à déjeuner.

— M. Gustave Carbonnel, maire de Longueville, canton d'Isigny, et agriculteur distingué, est mort subitement.

— Dimanche, la veuve Auber, demeurant à Villerville-sur-Mer, est morte subitement chez elle en revenant des vêpres. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Installation du Curé.   -  A la suite de la récente installation de M. l'abbé Martin, le nouveau curé de Villerville, le conseil municipal de cette localité, dans sa dernière séance, a  décidé, à l'unanimité des membres présents, de consentir un bail à M. l'abbé Martin, pour l'occupation du presbytère. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1908  -  Le nu sur la plage. -   On s'est beaucoup inquiété  du nu au théâtre. M. Béranger, lui-même, s'en est ému. Mais on avait pas encore parlé du nu sur nos plages. Villerville  vient de mettre à l'ordre du jour cette importante et très morale question.

Ce sont deux étrangers, écrit notre correspondant, deux étrangers aux  formes massives et au parler tudesque qui ont connu à la poser devant le gracieux public balnéaire. Ces deux distingués produit des vertueux  pays de langue allemande, apparurent un beau jour tout nus dans le quartier réservé aux hommes. Grand émoi de la mère de famille chargée de fournir  des costumes. On cria, mais le directeur de l'établissement n'entendit pas.

Le lendemain, même tableau s'offrit aux yeux, mais avec une variante ; un officier en villégiature, apercevant l'homme tout nu, saisi l'occasion par les cheveux et enferma dans sa cabine  homme tout nu.

Quand il en sortit, il se trouva en présence du maire de Villerville. Mais l'homme n'en fut point surpris et revendiqua les droits du nu. Ce sont, s'exclama-t-il, dans sa langue tudesque, des  " Hippocrate" qui ne sont pas contents.

Il fallut un arrêté, affiché par le garde champêtre, pour rappeler cet amateur du nu, pour lui même, au respect des convenances.

 

Mars 1913  -  Lugubre épave.  -  La mer a rendu le corps du jeune Marcel Prévost qui s'est noyé, l'autre jour, aux Roches-Noire de Trouville.

C'est sur la plage de Villerville qu'il a été retrouvé. On l'a transporté à Bernay, d'où il est originaire et où il a été inhumé.

 

Juillet 1914  -  A Villerville.  -   Ce fut aussi pendant longtemps un simple village de pêcheurs, sans port, et sans abri, mais ce fut aussi le rendez-vous favori des artistes et hommes de lettres.

Un des plus connus, M. Simon Max, fit la fortune du pays en y créant un Casino, dont la réputation est justifiée par de nombreux visiteurs.

La grande distraction à Villerville c’est l’excursion au château d’Herbertot.

 

 Juillet 1914  -  La circulation des autos. -  M. Pierre Marcel, sous-préfet de Pont-l’Évêque, vient de prendre différentes mesures pour réglementer la circulation des automobiles.   Sont interdites dans les communes de Pont-l'Évêque, Honfleur, Trouville, Villerville, Deauville, Tourgéville, Bénerville, Villers-sur-Mer, Houlgate et Dives. Tout excès de vitesse  au-delà  de l'allure de 18-22 kilomètres à l'heure ; tout jet de fumée et l’emploi des sirènes, sifflets mécaniques et de l'échappement libre ; la divagation de chiens non surveillés.

 

 Mars 1917  -  Les braves.  -  La médaille militaire a été conférée à MM. Émile Leroy, de Villerville, Pierre Maussion, de Lisieux, soldat au 203e ; Lucien Lair, de Courson ; Alexandre Frissonnet, de Lisieux, soldat au 1er tirailleurs algériens.  

 

Novembre 1917  -  Macabre découverte.  -  On vient de découvrir près de Villerville le cadavre d'un individu paraissant âgé d'une trentaine d'années. Le corps était en pleine  décomposition et absolument méconnaissable, On croit que c'est celui d'un habitant de Dives-sur-Mer, M. Thébault, qui, comme nous l'avions relaté en son temps, avait disparu en  péchant de la crevette.

 

Décembre 1917  -  Sinistre maritime.  -  Une goélette s'est perdue dans la nuit de dimanche à lundi, en face de Villerville et à environ deux milles de la côte.

Jusqu'à ce jour, cinq cadavres ont été trouvés, 3 à  Pennedepie, 2 à Cricquebœuf. À marée basse, seul les mats émergent. La gendarmerie maritime a ouvert une enquête.

 

Juin  1919  -  Vol.  -   Un âne a été volé le 27 mai, à M. Paul Hébert, mareyeur à Villerville. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1921  -   Mauvais instincts.   -   On a fini par découvrir l'auteur de l'incendie allumé la semaine dernière dans la haie voisine du fort de Villerville. C'est, un gamin de 12 ans, dont les parents habitent Cricquebœuf, canton d'Honfleur.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1922  -   Vol.   -   Des cambrioleurs ont fracturé la porte du dépôt de matériel électrique de la Société de Gaz et d'Électricité de Trouville, situé à l'entrée de la commune de Villerville. Ils y ont soustrait une quantité considérable de matériel servant à l'installation et environ 500 lampes. Le préjudice causé à la Société est très important. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1922  -   Ou est la magnéto ?   -   En visitant son garage, M. Henri Ravet entrepreneur de peinture, à Villerville, canton de Trouville, a constaté qu'une magnéto qu'il y avait déposée quelques jours avant était disparue.

M. Ravet, qui estime son préjudice à 800 francs, a porté plainte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922  -  Une dispute qui tourne au tragique.    -    Au cours d'une discussion, la femme Mahieux, 38 ans, habitant une cabane du hameau du Grand-Bec, à Villerville, a frappé son concubin, Pierre Chausson, 40 ans, d'un coup de couteau dans la région du cœur, puis l'a abandonné.

Le malheureux, dont l'état parait grave, a cependant pu se traîner chez un voisin, qui a fait le nécessaire pour le faire transporter à l'hôpital. Quant à la femme Mahieux, elle a été trouvée, dans la nuit, sur la route de Trouville.

Prétendant avoir été brutalisée par son amant, elle a invoqué la légitime défense. Les gendarmes, qui sont sans pitié, l'ont arrêtée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922   -   Les dangers du bain.   -  M. Édouard Scheegans, en villégiature à Villerville, apprenait à nager à son jeune fils Marc, 13 ans. Soudain on l’aperçut qui faisait des signes désespérés. Son fils Ernest et M. Garnier, professeur au Lycée Louis-le-Grand, se portèrent à son secours et réussirent a le retirer de l'eau évanoui et à moitié asphyxié. Le jeune Marc, lui, avait disparu. Son cadavre a été découvert, le soir sur la grève.

En villégiature à Deauville, M, Léopold Arnobaldi, 33 ans, se baignait à proximité, de la jetée de Deauville, endroit très dangereux, lorsqu'il a été entraîné par les vagues et s'est noyé.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923  -  Violence.  -  Mercredi dernier, Hémery Georges journalier à Villerville,  hameau de Grand-Bec, rencontrait, sur la route de Trouville, Gosset Eugène, mareyeur à Villerville, avec lequel il vivait depuis quelque temps en mauvaise intelligence.
Une nouvelle discussion s'engagea entre les deux individus, à la suite de laquelle Gusset, se croyant menacé, porta à Hémery un violent coup à la tète avec le manche de son fouet. La victime a porté plainte la gendarmerie de Trouville.

 

 Octobre 1923  -  La mort du vagabond.  -  Dans un hangar de Villerville on vient de découvrir le corps d'un homme pendu à une poutre.

La gendarmerie de Trouville, prévenue aussitôt, s'est rendue sur les lieux. On se trouvait en présence du cadavre du nommé Auzeris, âgé de 57 ans, sans domicile fixe.
Cet homme, qui avait plusieurs fois manifesté l'intention d'en finir avec la vie, était à bout de ressources, ayant dissipé toute sa fortune, ne travaillant qu'irrégulièrement et se livrant à la
boisson.

 

Février 1924  -  Mouvement de la population en 1923.  -  Naissances, 18 - mariages, 11 -  décès, 17.    

6.   VILLERVILLE

  Descente à la Mer

Commentaires et informations Facebook  -  E-mail