Mai
1847 - Nouvelles locales. -
Le 8 mai, un déplorable
événement est venu jeter la consternation à La Villette : une machine
à vapeur de l'usine à fer, appartenant à M. Gibert, a éclaté avec
une violence telle que les toits et murs ont été rompus et projetés
au loin en fragments.
Un
morceau de chaudière a été retrouvé à plus de 200 mètres de
l'usine. Le chauffeur-mécanicien a été lancé à plus de 45D mètres,
quatre ouvriers ont été tués sur le coup, un est mort deux heures
après, onze sont très grièvement blessés. L'heure du déjeuner,
heureusement, avait entraîné hors de l'atelier la plupart des ouvriers
au nombre de plus de cent cinquante.
Les
autorités de La Villette ont déployé en cette circonstance beaucoup
de zêle et d'activité. ( source : Journal de Honfleur)
Juin
1861 - Par arrêtés.
- Par
arrêtés de M. le préfet en date du 7 juin, sont nommés :
-
Adjoint de la commune de
La Villette, M. Mullois (Charles)
Maire
de la commune de Saint-Martin-de-Fontenay, M. Moisson (Édouard), en
remplacement de M. Cantel. (
L’Ordre et la Liberté )
Novembre
1861 - M. le préfet du Calvados.
- Par
arrêté du 11 novembre, a nommé maire de la commune de La Villette M.
Costard (Louis-Gustave), en remplacement de M. Decouflet, décédé. ( L’Ordre
et la Liberté )
Novembre
1874
-
Incendies et incendiaires. -
Depuis
quelques
numéros, nous enregistrons les nombreux incendies qui se succèdent
sans interruption dans un périmètre assez restreint comprenant les
communes de Clécy, la Villette et Saint-Pierre-la-Vieille.
Dans
notre dernier numéro, nous parlions d'un incendie à Clécy, qui a
coûté la vie à une malheureuse femme de 80 ans. D'un incendie à
Saint-Pierre-la-Vieille, dans la toiture de la forge d'un sieur Allix.
D'un autre à la Villette, dans la ferme de M. Cantelou,
détruisant pour 41 000 fr. de meubles et d'immeubles,
—
Le 3 novembre, à 5 heures et demie, le feu a été mis dans la
commune de la Vieille à un petit bâtiment couvert en chaume, attenant
à l'ancienne maison d'école, L'élément destructeur a consumé la
chambre et le grenier de la maison. Les secours ont été portés à
temps. Enfin jeudi dernier, vers 6 heures du soir, le feu éclatait de
nuit dans le comble d'une maison inhabitée, appartenant au sieur
Launay, aubergiste, et détruisait la toiture et les gluis renfermés
dans le grenier. La
perte évaluée, à 1 500 fr., est couverte par ure assurance.
C'est
donc le cinquième incendie qui éclate dans ces communes depuis le 30
octobre.
Ces
incendies si rapprochés, quelques agressions nocturnes qui ont eu lieu
en même temps, l'une auprès d'Orbigny, l'autre à la Croix-des-Saulces,
auprès de la Vieille, d'autres ailleurs, des vols faits à la Vieille
et à la Chapelle-Engerbold ont effrayé les populations, qui, toutes
les nuits, montent la garde, fusil chargé, comme en 1830. Le dernier
incendie, dénote une rare audace de la part du criminel, car il était
presque jour lorsque le sinistre s'est manifesté. On présume qu'il a
commencé par l'intérieur du petit bâtiment. Les brigades de
gendarmerie d'Harcourt et de Condé font de nombreuses excursions dans
les campagnes, et la justice poursuit activement ses enquêtes.
Novembre
1874
-
Les incendiaires. -
Nous
avons parlé des incendies qui désolent les communes de la Villette,
Saint-Pierre-la-Vieille et Clécy. Ce n'est pas la première fois
que le canton d'Harcourt est le théâtre de semblables
crimes. Vers 1854, de
nombreux sinistres ont également effrayé cette contrée. L'auteur de
ces crimes, un habitant de
Saint-Pierre-la-Vieille fut découvert, condamné à mort par les
assises et exécuté sur les promenades Saint-Julien, à Caen.
Novembre
1874
-
L’hiver. -
Les
astrologues annoncent, comme chaque année du reste, que l'hiver sera
des plus rigoureux.
—
La semaine dernière, il est tombé un peu de neige à Paris et
dans, quelques-uns des départements voisins. Les oies sauvages et
autres passent par bandes se rendant à leurs
quartiers d'hiver.
Mai
1880
- Accident
mortelle. -
Dimanche, Ferdinand Amand, âgé de 35 ans, cultivateur au
village des Tasses, commune de La Villette, avait attelé sa jument à
sa voiture, avec l'intention de reconduire, à Lassy, sa belle-mère,
qui était venue dîner avec lui. Cette dernière et sa fille, la dame
Amand, avaient pris le devant, pendant que le sieur Amand était
retourné chez lui chercher son fouet qu'il avait oublié. Après avoir
regardé pendant quelques minutes son petit enfant, âgé de deux mois,
endormi dans son berceau, l'idée vint à ce pauvre homme de prendre
avec lui ce bébé qu'il idolâtrait. Il monta donc dans sa voiture
tenant l'enfant dans ses bras. Arrivé à l'extrémité de son herbage,
point où la route est très escarpée, la jument prit peur et se jeta
à gauche. Amand, chargé de son enfant, ne pouvait aisément diriger la
voiture. La roue monta sur le bord du fossé, et tout l'attelage fut
lancé dans le vide. Le maire de Proussy et son garde champêtre,
accourus aux cris des deux femmes qui, inquiètes, revenaient sur leurs
pas, se sont empressés de relever la voiture, sous laquelle était pris
Amand, tenant toujours son enfant dans ses bras. Le petit garçon
n'avait aucune blessure, mais son père ne donnait plus que quelques
signes de vie. Ce malheureux a été transporté à son domicile, situé
à 500 mètres environ, et est mort deux heures après, sans avoir pu
reprendre connaissance.
Janvier
1881
- Un
acte odieux.
- On nous signale un
acte odieux, commis la nuit de Noël, dans l'église Saint-Jacques, à
la Villette. On a versé du nitrate d'argent dans les bénitiers de
l'église, et, les fidèles venant pour les offices de la nuit ont
couvert leur front et une partie de leurs vêtements de gouttelettes de
cette dangereuse substance. Fort heureusement les bénitiers étant
remplis d'eau bénite, le nitrate d'argent s'est trouvé très étendu
d'eau et son action terrible a été diminuée. Les fidèles en ont
été quittes pour des taches, mais quelque faible qu'ait été la
dissolution, si une goutte eût pénétré dans les yeux, elle pouvait
causer l'aveuglement. On voit à quel point ont été criminels les
auteurs de cet acte sacrilège. On cite quatre a cinq cent personnes
marquées au front par les taches de
nitrate d'argent.
Avril
1881
- Incendie. -
Mercredi, à La Villette, un incendie a consumée un corps de
bâtiment à usage d'habitation, de grange et étable, appartenant aux
nommés : Auvray, charpentier, veuve Marie, et Marie, boulanger. La
perte est évaluée à 3 020 fr. Assuré. Le feu a commencé dans le
grenier de la veuve Marie. On pense que ce sont des étincelles
provenant du tuyau de la cheminée qui ont causé cet incendie.
Juin
1881
- Instruction
et service militaire.
-
La Chambre des députés vient de repousser le projet de loi qui
avait pour but de réduire à 3 ans la durée du service militaire. La
loi établissant l'enseignement primaire gratuit dans toutes les écoles
publiques vient d'être promulguée et sera mise en vigueur à la
rentrée prochaine.
Juin
1881
- En
regardant l’heure.
-
Le jour de la fête, à La Villette, le jeune Louis Dalibert, 15
ans, s'était rendu à rassemblée, muni d'une belle montre à cylindre
qu'il portait pour la première fois. Vers minuit, deux individus avec
lesquels il avait vidé plusieurs tasses de café s'offrirent à le
reconduire. Arrivés dans un lieu écarté, ils lui demandèrent
quelle heure il était. Pendant que le pauvre garçon s'empressait de
regarder à sa montre, les deux vauriens se jetèrent sur lui, lui
arrachèrent la montre et lui lancèrent un formidable coup de poing qui
le terrassa, puis ils s'enfuirent. Le lendemain,
le jeune Dalibert déposa une plainte. Les deux voleurs ont été
arrêtés. Ce sont les sieurs Constant Vacquerel, dit Boissière, 18
ans, couvreur à Condé-sur-Noireau, et Louis-Auguste Auger, 23 ans,
journalier à Vire.
Juillet
1881
- Empoisonnement
de … canards.
- Plainte a été
portée par la dame Marcienne Mauban, veuve Girard, couturière à La
Villette, pour empoisonnement de six canards lui appartenant et valant
ensemble 12 fr. environ. Ces canards semblent avoir été empoisonnés
à l'aide de lait dans lequel on avait fait dissoudre, du phosphore
provenant d'allumettes chimiques.
Janvier
1882
- Mort de froid.
- Le sieur Bouteloup,
traversant un chemin près du hameau du Poirier, à la Villette,
aperçut un jeune homme couché dans un ruisseau et paraissant endormi.
II le toucha légèrement pour l'éveiller. Le jeune homme ne fit pas un
mouvement. Le sieur Bouteloup constat alors qu'il n'avait sous les yeux
qu'un cadavre, c'était celui du jeune Victor-Félix Dalibert, âgé de
15 ans, originaire du Plessis-Grimoult, domestique chez la veuve Suriray,
fermière au château de la Challerie. Ce jeune garçon, dont le père
est domestique à Cauville, chez M. Locard, avait quitté la ferme la
veille au soir et devait se rendre à Clécy, Il est resté dehors toute
la nuit et a été frappé d'une congestion cérébrale causée
par le froid.
Octobre
1882 -
Apprentis et petits domestiques.
- Dans
notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'un certain nombre
d'enfants assistés, filles et garçons, ayant, atteint l'âge de
treize ans, et sachant lire et écrire, sont à la disposition des
personnes qui voudraient les prendre, comme petits domestiques ou
apprentis. Il faut s'adresser à la préfecture, service des enfants
assistés. Ajoutons que durant l'année dernière, aucune poursuite
judiciaire n'a été dirigée contre les 443 enfants assistés, âgés
de 14 à 20 ans, placés dans le Calvados. Au 18 juillet, 333 de ces
enfants avaient déposé 20 040 fr. à la caisse d'épargne.
Octobre
1882 -
Orage et foudre.
- La
semaine dernière, un
violent orage a éclaté sur le Calvados.
La
foudre est tombée sur l'église de Norrey. Les dégâts occasionnés
par le tonnerre sont insignifiants, ils peuvent être estimés à une
centaine de francs. Voilà la troisième fois que pareil accident se
renouvelle sur le même édifice.
Un
nommé Lemarchand, garde-barrière à la gare de Bretteville-Norrey,
déjà privé d'un bras, a été renversé par la foudre, au moment où
il donnait le signal
d'arrivée, lorsqu'il
s'est relevé, il n'y voyait plus. Aujourd'hui, il est certain que cet
infortuné ne restera pas aveugle, il est père de cinq enfants.
Le
même jour, MM. Jules Lecocq, d'Amblie, et Charles Lecocq, de Creully,
revenaient en voiture sur la route de Saint-Léger à Creully. Le
cheval, effrayé par les éclairs, s'est emporté et a brisé
la voilure contre une borne kilométrique. Les deux voyageurs ont été
projetés sur la route avec la capote du cabriolet, ils n'ont
heureusement eu que quelques contusions sans gravité. La voiture a
été complètement brisée.
A
la même heure, un poulain appartenant à M. Jules Lecocq, de Creully, a
été tué par la foudre, dans un herbage situé près des Carrières d'Orival
.
La
foudre est aussi tombée à l'entrée de la ville de Bayeux, dans un
herbage situé entre les routes de Nihault et Vaucelles. Une jument
poulinière, de toute beauté, primée dans plusieurs concours, a été
tuée sur le coup, le jeune poulain n'a rien eu. Elle appartient à M.
Desmazures, propriétaire, rue Saint-Patrice, à Bayeux.
Le
même jour à la Villette, la foudre est tombée au hameau des
Binettes, sur une ferme occupée par les époux Victoire et appartenant
au docteur Ferdinand Vaulegeard de Condé. Le sieur François Mullois,
domestique, venait de se coucher dans l'écurie depuis quelques minutes,
quand il entendit un formidable coup de tonnerre. II se mit aussitôt
sur son séant : une forte odeur de soufre le prit à la gorge et il vit
une grande lueur : la couverture de la ferme était déjà embrasée.
Malgré de prompts secours qui furent apportés, le feu se
développa avec une rapidité extrême, et l'on dut se borner à
protéger les bâtiments voisins. Les chevaux purent être sauvés, mais
avec beaucoup de difficultés Pertes environ 19 000 fr.
Octobre
1882 -
Avis utile.
- Procès-verbal
a été rédigé contre deux propriétaires de la Villette, pour
ouverture de carrières sans avoir fait la déclaration prescrite par la
loi du 26 décembre 1858.
Décembre
1882 -
Passage de Vénus.
- Le
6 décembre, dix commissions scientifiques françaises étaient
éparpillées sur la surface du globe terrestre, pour lorgner Vénus
passant devant le soleil. Nous ne savons si le travail de toutes ces
lorgnettes vaudra la surcharge dont elles pèsent au budget, les nuages
ayant contrarié les observateurs.
Janvier
1883 -
Blessé par sa femme.
- Ces
jours derniers, à la
Villette, une femme qui avait trop bu à blessé gravement son mari, en
lui portant un coup de serpette sur le haut
du nez.
Juin
1883 -
La foudre.
– Les
derniers orages ont causé plusieurs accidents dans notre région.
Vendredi,
la foudre est tombée sur la ferme de Lessard, à la Villette, et
a mis le feu à
une partie des
bâtiments. La perte est de 14 000 fr. en partie assurés.
Au
fort de cet orage, trois passants réfugiés dans une maisonnette du
chemin de fer, près du village de la Hingrie, au sud du mont de Cerisi,
ont ressenti une violente commotion dans les membres inférieurs et
aperçu une étincelle électrique traversant l'appartement.
A
Montilly, la foudre, en tombant sur un bâtiment couvert en paillé,
appartenant à M. Delivet, a occasionné un incendie qui a pu être
rapidement éteint.
Lundi,
à La Bazoque, près Balleroy, le tonnerre est tombé
sur la forge d'un sieur Gassion, maréchal, occupé à ferrer un cheval.
Le maréchal et deux hommes, ainsi que le cheval,
ont été renversés. Heureusement, ils en ont été quittes pour la
peur et une violente secousse.
Le
tonnerre est tombé aussi, le même jour, dans le parc du château de
Balleroy, mais il n'a causé aucuns dégâts.
Près
les abattoirs
de Lisieux, la foudre a percé le toit de la maison de Mme Langlois, aux
Rouges-Fontaines, elle a dépouillé un arbre de son écorce, sur la
route de Livarot, elle a frappé à sa base la cheminée de
l'établissement de M. Bertre.
A
Roques, et dans quelques autres endroits, elle a laissé des traces de
son passage sans causer de sérieux dégâts. Le canot « Pisse-Partout »,
de Trouville a disparu, on craint que surpris par l'orage, il
n'ait été englouti avec le patron Breton, qui le dirigeait.
Octobre
1883 -
D’une pierre deux coups. –
La gendarmerie de Condé a arrêté chez le sieur Alexandre
Cosnard, aubergiste à La Villette, le nommé Constant-Etienne
Lemonnier, âgé de 55 ans, dentiste ambulant. Cet individu
parcourait les campagnes en vendant aux naïfs des drogues qu'il disait
efficaces pour toutes sortes de maux, mais qui, en réalité,
n'étaient que des mélanges sans aucune vertu curative.
Par
ricochet, l'aubergiste Cosnard, qui logeait ledit Lemonnier, s'est vu
dresser procès-verbal pour ivresse et pour n'avoir pas inscrit cet
individu sur son registre de voyageurs.
Août
1884 -
Trop de goule. –
Procès-verbal
a été
dressé contre les sieurs Groussard, Buffard et Prunier, demeurant à La
Villette, pour avoir parcouru les
rues
du bourg en criant : « A bas la République ! vive Napoléon
! »
Janvier
1886 -
Une furie. - Le
sieur Suriray, cantonnier à la Villette, arrondissement de Falaise,
revenant de dîner, passait devant la maison de sa cousine, la femme
Louis Beaudouin,
quand celle-ci, mise en fureur par on ne sait qu'elle cause, injuria le
cantonnier, puis se mit à le frapper avec une pelle à feu. Le sieur
Suriray, couvert de sang, échappa comme il put des mains de cette
furie, et se rendit chez le beau-père de sa cousine, mais la dame, dont
la rage n'était pas calmée, revint à la charge, et à l'aide d'un
bâton, recommença à assommer le pauvre Suriray, qu'elle eût achevé
sans doute si son beau-père ne l'eut mise à la porte.
Juin
1889. -
L’immoralité. - Depuis
trois ans, Louis Ratel, 50
ans, tisserand à La Villette, s'est livré, à différentes reprises, à
des attentats à la pudeur sur trois jeunes filles de cette localité,
Ernestine Persil, 12 ans, Marie Delaporte, 13 ans, et Arthémise Danne,
14 ans.
Les
victimes de Ratel ont donné des détails précis sur les actes de cet
individu, et ces détails ont été consignés dans un procès-verbal
dressé par la gendarmerie.
Ratel
s'est rendu de lui-même au parquet de Falaise pour donner des
explications, pas à son avantage sans doute, car il a été arrêté. (
Bonhomme Normand)
Mars
1890 -
Quitte a bon marché. -
Philomène
Champion, femme Biais, 46 ans, cultivatrice à la Villette, avait mis en
vente et livré du beurre de mauvaise qualité sur le marché
de Condé-sùr-Noireau. Le dessus de la motte était bon, mais
l'intérieur ne répondait nullement à l'extérieur et était composé
de beurre que les experts ont déclaré devoir être pourri avant deux
jours. Elle s'en est tirée pour-25 francs d'amende et six affiches.
C'est pour rien !
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1892 -
Menace de mort. - Parfois
on interne des malheureux qui ne sont pas fous, d'autres fois on
ne veut pas admettre des individus ne jouissant pas de leur raison.
C'est le cas d'un sieur Lehericy, domestique à la Villette. Ce jeune
homme avait fait des extravagances et avait menacé de mort le maire.
Lehericy fut conduit au Bon-Sauveur,
où on déclara qu'il n'était pas fou. Tel n'est pas l'avis du père et
de tous les habitants du pays. Le maire de la Villette a porté
plainte à la gendarmerie de Condé.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1895 - Incendies.
-
Jeudi matin, à La
Villette, un incendie a consumé trois corps de bâtiment et étables,
appartenant aux sieurs Victor Surirey, 39 ans, propriétaire à la
Villette, Frédéric Maréchal, 65 ans, journalier, et Dossier, juge de
paix du canton de Thury-Harcourt. Pertes, 15 200 fr.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Les victimes du travail. -
Le
sieur Constant Etianve, domicilié à St-Germain-du-Crioult, travaillait
à creuser un puits à la Villette. La corde avec laquelle il descendait
ayant manqué, Etianve est tombé sur une pioche restée au fond du
puits. Le fer lui a traversé la tête de part en part. Le malheureux
est mort sur le coup.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1901 -
Incendie. -
A
la Villette, le feu a détruit un corps de bâtiments appartenant au
sieur Alexandre Lebreton. Pertes : 8 000 fr. On croit à la
malveillance. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Arrestations. -
Zéphyr Dérobert,
33 ans, sans profession ni domicile, a été arrêté sur le champ de
foire, à Caen. Il est l'auteur de deux vols qualifiés dans le canton
de Tilly-sur-Seulles ; à Cristot, il a volé 1 000 fr. au sieur
Dupont ; au curé de Brouay, il a dérobé 1 500 fr.
Dérobert
avait encore 1 326 fr. 45, provenant de ces vols.
—
La police de Caen a arrêté Lemarcband, 19 ans, domestique, pour vol de
207 fr. à son ancien patron, le sieur Victor Chamberland, cultivateur
à la Villette, près Harcourt.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Paroles ministérielles.
- M.
Chaumié, ministre de l'instruction publique, vient de rappeler aux
chefs d'institutions que : « dans les internats, les pères de famille
seront toujours consultés sur la participation de leurs enfants aux
exercices du culte, toutes facilités seront données aux élèves pour
se conformer, sur ce point, aux volontés de leurs familles sans que les
études puissent en souffrir quelque détriment ». (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1914 -
C'est mon « D rai » !
- Voilà une petite
affaire qui n'est pas facile à régler. M. Paul Delalande,
propriétaire, a porté plainte contre sa voisine et propriétaire, Mme
veuve Dequaindry qui, à deux reprises, lui a coupé les ronces
artificielles de son clos. « C'est mon drai de clore » affirme
M. Delalande. Mais devant les gendarmes Mme Dequaindry répond :
C'est mon « drai » de couper les ronces car j'ai un droit de
passage sur le clos de mon voisin, pour faire gagner les herbages à mes
vaches. » Le tribunal devra dire où qu'est
le « drai ».
Janvier
1916 -
Triste fin d’un alcoolique.
- Une
propriétaire
de la Villette, près Falaise, Mme Albert Laisné, remarquait, l'autre
jour, que l'eau n'arrivait pas comme
de coutume dans son lavoir. Elle vit alors une masse au dessus du
ruisseau qui l'alimente. C'était le corps d'un certain Ernest Jacques,
65 ans, journalier, qu'elle employait parfois à
faire des bourrées, Cet homme, qui buvait beaucoup, avait
dû tomber accidentellement à l'eau.
Mai
1916 -
Pour un boche ! -
Une
automobile-ambulance
était partie de Caen pour aller chercher, à La Villette, canton de
Thury-Harcourt, où il travaillait à l'abatage du bois, un prisonnier
allemand atteint d'un phlegmon. En montant une côte assez raide,
l'auto, par suite de l'insuffisance du moteur, s'arrêta, puis recula.
Le sergent Piel, du dépôt de prisonniers de Caen, qui était
assis auprès du conducteur, sauta à terre, juste au moment où
la voiture se renversait. Le malheureux sous-officier fut pris dessous
et eut la poitrine écrasée. Malgré les soins, il succomba peu après.
Septembre
1919 - Mortel
accident de chasse -
Ces jours derniers, M.
Mullois, propriétaire à la Villette, surpris de l'absence d'un
domestique. Constant Letourneur, s'était mis
à sa recherche. Il le trouva étendu dans un champ voisin près
d'une meule de sarrazin. Le malheureux baignait dans une mare de sang.
Il avait une blessure profonde à la jambe droite. A quelques
mètres gisait, un fusil dont le domestique, fervent chasseur
se servait habituellement contre les ramiers. L'enquête a établi que
l'arme était partie accidentellement, au contact d'une gerbe qui
servait de cachette à Letourneur.
Novembre
1921 -
Une triste passion. -
Alfred Locard, 36 ans, journalier à La Villette, canton de
Thury-Harcourt, a été arrêté pour attentat à la pudeur sur une
fillette de 13 ans,
Juliette Letourneur, domestique, à Clécy. Locard est un récidiviste.
Pour des faits semblables sur des enfants de 11 et 12 ans, il avait
été condamné à 18 mois de prison par la Cour d'assises du Calvados.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Suicide. -
Bien que n'ayant jamais
manifesté l'intention de se suicider. Mme Victorine Auvray, 52 ans,
cultivatrice à La Villette, canton de Thury-Harcourt, s'est pendue dans
une grange. On ignore les causes de ce acte de désespoir. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1926 -
Vache blessée.
-
Mme Marthe
David, propriétaire,
conduisait quatre
vaches
dans un
herbage, à une
trentaine de
mètres du
cimetière elle
entendit venir
à vive
allure une
voiture,
elle fit
passer ses
vaches sur
la berne
mais une
des bêtes
fut heurtée
par le
brancard de
la voiture
et sérieusement
blessée. La
voiture ne
s'arrêta pas
et Mme
David porta
plainte. L'enquête
fit savoir que
la voiture
appartenait Ernest
Brodin, régisseur
du château
de Mme
Vve Audrin.
M. Brodin
déclare qu'il
avait bien
vu les
vaches et
ressenti un
choc et
son cheval
étant très
vif, il
n'avait pu
l'arrêter, il
ne croyait
pas que
la bête
avait été
blessée. Il
s'engagea à dédommager
Mme David
si quelque
chose
arrivait à
la vache.
Septembre
1926 -
Incendie de meule. -
M.
Yves Thomas,
cultivateur, au
hameau de la
Haule, étant
prévenu par
un chasseur
qu'une meule
de gerbes
brûlait dans
un de
ses champs,
'y rendit
avec son
personnel, il
constata qu'une
barge contenant
1.700 gerbes
de blé
et 600 d'avoine,
située à
300 mètres
de la
ferme était
en flammes.
Tout
fut
consumé ainsi
qu'une bâche
placée
sur la
meule. M.
Thomas estime
son préjudice
à 12.000
fr. pour les
grains et
à 1.500
fr. pour
la bâche.
Une enquête
est ouverte.
Octobre
1926 - Une sale blague.
- M.
Victor Morel,
cultivateur au
hameau des
Plaines, avait
acheté il
y a peu
de jours
une paire
de chaussures.
Dimanche
dernier, il
mit ses
belles chaussures
pour aller
se
promener en
rentrant le
soir, il
se déchaussa
sous une
remise pour
se mettre
en sabots.
Le lendemain,
il s'absenta
et ne
pensa plus
aux souliers.
Le surlendemain,
il trouva
une infâme
paire de
brodequins, hors
d'usage prenant
l'eau de
tous les
côtés, au
lieu et
place
de ses
beaux souliers
neufs.
M Morel
conta sa
mésaventure aux
gendarmes, qui
se rappelèrent
la veille
avoir rencontré
un individu
qui avait
aux pieds
des chaussures
toutes
neuves. Comme
cet individu,
un
Russe du
nom de
Hanse Béchoff,
27 ans,
sortant de
la prison
du Havre, avait
ses papiers
en règle,
les gendarmes
l'avaient laissé
aller. On
le recherche.
Septembre
1937 -
Une meule en feu. -
Alors
qu'elle allait traire les vaches dans un herbage, Mme Mullois, épouse
du gérant de la ferme du Grand-Hamel, appartenant à .M. Georges
Lemarchand, propriétaire à Saint-Pierre-la-Vieille,
perçut des flammes autour d'une meule de paille sise à 100 mètres de
la ferme.
Elle
courut prévenir son mari, qui accourut. Mais il n'y avait rien à
tenter, sinon d'empêcher le feu de consumer les herbes sèches
entourant la meule.
M.
Lemarchand évalue à 1 000 francs environ le préjudice qui lui est
causé. Il y a assurance. Quant aux causes de I'incendie, elles sont
inconnues.
Mais,
M. Lemarchand souligne qu'en août un incendie dont les causes sont
restées inconnues avait détruit une rande de râtelures d'avoine dans
son champ de la Haute-Bertherie, à Saint-Pierre-la Vieille, ce
qui l'inciterait à attribuer le feu de la meule à un acte criminel,
bien que ne se connaissant pas d'ennemis. (source
le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 -
Médaille d’honneur de la voirie départementale et communale. -
La
médaille d'honneur est décernée aux chefs cantonniers et cantonniers
de la voirie départementale et communale ci-après désignés :
MM.
Gaubert Gustave, cantonnier à Ouilly-Ie-Vicomte ; Lauray Louis,
cantonnier à Lassy ; Sauton Adolphe, cantonnier à
Soumont-Saint-Quentin ; Demaine Gustave, cantonnier à Houlgate ;
Dujardin Jules, cantonnier à St-Manvieu ; Bonzom Albert,
cantonnier à la Villette ; Simon Nestor, cantonnier à
Dampierre.
(source le Moniteur du
Calvados)
Mai
1938 - Incendiaire par fanfaronnade.
- Le
5 septembre 1937, le feu détruisait à La Villette, une meule de paille
appartenant à M. Georges Lemarchant, propriétaire à St-Pierre-la-Vieille.
L'enquête
ouverte par les gendarmes de Clécy vient d'aboutir à la découverte de
l'auteur de ce sinistre, un sieur Victor Delarue, domicilié à La
Viilette, hameau de La Fresnée.
C'est
par fanfaronnade que Delarue a mis le feu à la meule. Dans
l'après-midi du 5 septembre. Delarue ayant bu avec des camarades, leur
déclara qu'il ferait flamber la meule de M. Lemarchand. Une demi-heure
plus tard, il passait devant la meule et craquait une allumette et
mettait le feu à la paille. Le préjudice de M. Lemarchand fut de 3 000
francs.
L'habile
et patiente enquête des gendarmes de Clécy a enfin amené la
découverte du coupable. Delarue a déclaré qu'il n'avait aucune
animosité contre M. Lemarmand et qu'il avait agi par fanfaronnade, et
aussi parce qu'il avait bu plus que de raison. Il regrette son acte, qui
le conduira cependant en cour d'assises.
(source le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Vol.
-
Dans
un grenier
situé à
une cinquantaine
de mètres
de sa
ferme. Mme
Tallien, née
Muys, cultivatrice
au lieu
dit « Le
Haut »,
a déposé
une certaine
quantité d'orge.
A
la nuit
tombante,
un individu
inconnu pénétra
dans ce
local en
passant par
une fenêtre
ne fermant
pas et
remplit un
sac avec
lequel il
repartit
par le
même chemin,
mais il
avait pris
un sac
usagé qui
creva,
et l'orge
fut répandue
sur le
sol devant
la fenêtre.
Mme Tallien
n'en a
pas moins
porté plainte
Mars
1944 -
Sous la
menace, un
individu se
fait remettre
de l'argent.
-
Vendredi, vers
19 h.
30, Mme
Villedieu, qui
habite une
maison
isolée sur
la route
de Hamars
à Condé-sur-Noireau. entre
le hameau
des Forges
et le
hameau des
Bidardières, entendit
frapper à
sa porte.
Comme
elle était
seule, son
mari n'était
pas revenu
du travail,
elle demanda
qui était
là. C'est
la gendarmerie
lui fut-il
répondu. Elle
ouvrit alors,
et un
jeune homme
vêtu d'une
canadienne fit
irruption dans
la pièce.
Après
avoir
malmené brutalement
Mme Villedieu,
il lui
ordonna de
lui remettre
son argent.
Sous la
menace, Mme
Villedieu ne
put que
s'exécuter,
et l'agresseur
empocha une
certaine somme
et prit
la fuite
aussitôt. La
gendarmerie de
Clécy, alertée,
a ouvert
une
enquête.
Février
1946 -
Où il y a de la gêne…. -
Pour effectuer plus facilement des charrois de bois, M. Louis
Collin, cultivateur à la Villette, a enlevé des clôtures d’herbages
appartenant à MM. Messu et Drouet et traversé leurs terres.
Les dégâts sont évalués à
7 000 francs. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Mai
1946 -
Un trou dans le tonneau. -
Mme
Vve Messu, cultivatrice à La Villette, hameau de Claude- Fougère, a
constaté la disparition de 750 litres de cidre. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1946 -
Le mauvais exemple. -
Les
gendarmes ont saisi en gare de Condé-sur-Noireau un colis de 5 kilos de
beurre expédié par M. Albert Guillouet, cultivateur et maire
de La Villette. L’envoi était accompagné d’une lettre de l’expéditeur
informant ses correspondants que le prix de la marchandise était de 400
francs le kilo. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1947 -
Un cultivateur met en fuite un malfaiteur. -
M. Albert Derouet, de la Villette, remarquait durant la nuit, la
lueur d’une lampe électrique provenant de la cour de sa ferme. S’étant
levé, il aperçut un individu qui examinait le cadenas fermant sa
porte.
Interpellé,
l’inconnu ne demanda pas son reste. Ayant été victime quelques jours
auparavant d’un vol de 24 kilos de beurre, le cultivateur tira un coup
de pistolet en direction du fuyard.
Ce
geste de défense n’en a pas moins valu à M. Derouet une
contravention pour détention illégale d’arme. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Entre voisins.
- M.
Jules Lemore, épicier à La
Villette, s'est plaint que des bestiaux appartenant à M. Albert Derouet,
cultivateur au même, divaguent constamment sur son terrain lui causant
un préjudice de 14 750 francs, c'est à peu près ce que représente
les dégâts causer dans mes champs de blé et de sarrasin par des
volailles de M. Lemore, rétorque M. Derouet.
L'affaire
n'en restera pas là car ce dernier a tiré sur les volatiles ce qui lui
a valu une contravention. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un cultivateur meurt tragiquement.
-
S'étant piqué à la main avec une ronce artificielle, M. Roger
Marcel, 46 ans, demeurant à la Villette, est décédé des suites du
tétanos à l'hôpital de Flers. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Des malfaiteurs opèrent à la Villette.
-
Pénétrant par effraction dans la cave de M. René Pichard,
cultivateur à La Villette, des malandrins y ont fait main basse sur 22
kilogs de lard salé et sur un kilo de mouton.
…
et à Moulines. -
Des malandrins se sont introduits dans le grenier de la
ferme de Mme Vve Ellais, cultivatrice à Moulines, et ont dérobé une
certaine quantité de blé.
La
gendarmerie suit une piste. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Thury-Harcourt.
- Thury-Harcourt (C. A.) ; Acqueville
(R) ; Angoville (R) ; Cauville (D) ; Cesny Bois-Halbout
(D) ; Saint-Denis-de-méré (R) ; Tourneau (R) ; Le Vey
(R) ; La Villette (R). (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1949 -
Onze communes vont recevoir la Croix de guerre. -
Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la
Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand,
commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze
communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la
Bataille de Normandie.
Les
cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ;
à Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la
Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la
subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La
Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00,
salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres
de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire
inscrire à la mairie.
A
16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à
Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à
17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Le canton de Thury-Harcourt à l'honneur. - Dimanche
dernier a eu lieu la remise officielle aux communes les plus éprouvés
du canton, des Croix de guerre que leur ont méritées les sacrifices
consentis à la cause de la Libération. M. Villatte, secrétaire
général de la Préfecture, qu'accompagnait Me Gautier, le
dévoué conseiller général présida les divers cérémonies qui
débutèrent à Cauville, La Villette, Le Vey,
Saint-Denis-de-Méré et Caumont-sur-Orne.
A la fin de la matinée, le cortège officiel arrivait à
Thury-Harcourt, il était accueilli par la municipalité dans la mairie
restaurée.
A la suite des sapeurs-pompiers et de leur clique et d'une section de
l'harmonie « La Fraternelle », de Caen, le cortège se
rendit drapeaux au vent, au Monument aux Morts, au pied de l'église
mutilée, tout proche des premiers îlots reconstruits. M. Villatte
épingla sur un coussin, la Croix de Guerre avec étoile d'argent,
vaillamment gagnée par la commune aux quatre cinquièmes ravagée.
Après avoir déposé une très jolie gerbe, M. Gautier souhaita la
bienvenue aux personnalités présentes et rappelant brièvement les
souffrances endurées par ses administrés, dégagea le sens profond de
cette manifestation. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
L'automobiliste avait perdu le contrôle de sa direction. - Rencontré
par des agents, à Caen, alors qu'il se trouvait en état d'ivresse au
volant de sa voiture, Robert Bonduelle, 49 ans, cultivateur à La
Villette, a été conduit au violon pour retrouver ses esprits. ( Le
Bonhomme Libre )
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