15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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VILLIERS - le - SEC

Canton de Ryes

Les habitants  de Villiers le Sec sont nommés les Villierains et les Villieraines.


1765.  -  À Villiers-le-Sec, intéressante donation en 1765, pa Charles d'Amour écuyer, seigneur de la paroisse, de maison et fonds pour établissement d’une école.

Défense de choisir un ecclésiastique, le maître d'école apprendra à ses élèves à lire au français et au latin ainsi qu’aux écritures manuscrites, à écrire, compter et calculer autant que chacun d'eux sera capable d'en profiter et que son l'intelligence en pourrait porter, si sa santé, sa voix, ses affaires et autres motifs raisonnables le lui permettent, il aidera les dimanches et fêtes à célébrer l'office divin à l'église paroissiale, mais il ne pourra être custos de la fabrique ni employé pour l’administration des sacrements, afin de n'être pas distrait des fonctions de son office, si sa bonne volonté et le temps le lui permettent, il fera le catéchisme à ses écoliers, il recevra les garçons de 5 à 18 ans, les filles de 5 à 12 ans avec faculté de les garder ou expulser après cet age, vacances en août et pendant la semaine sainte, mobilier scolaire donné par le seigneurs. (Source  : Conseil Général du Calvados)

 

Octobre 1840   -   Nouvelles Locales.  -   Mlle Michel, marchande lingère, rue St-Malo, se proposant d'aller à la Délivrande, dimanche 4 du courant, accompagnée de sa mère, de sa sœur et de Mme Rupalley, prit une calèche, mais la pluie ayant surpris ces dames près de Villiers-le-Sec, elles furent obligées d'ouvrir leurs parapluies, le cheval effrayé par cette manœuvre s'emporta, la calèche fut renversée dans le fossé et Mme Michel a eu le bras gauche demis en deux endroits, les autres personnes en ont été quittes pour la peur. 

Les voyageuses ont été ramenées immédiatement à Bayeux, où M. le docteur Huard fils a été appelé pour donner des secours à la blessée, son état, dans ce moment, est assez satisfaisant. Il est à croire que cet accident n'aura point de suites plus graves. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1845   -  Nouvelles locales.   -   M. l'abbé Laffetay, professeur de Rhétorique au petit séminaire de Villiers-le-Sec, n'a point donné sa démission, comme l'ont annoncé les journaux de Caen, et après eux , l’Indicateur de Bayeux, mais il a demandé et obtenu un congé que sa santé réclamait impérieusement. (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Octobre 1845   -  Nouvelles.   -   Nous lisons dans plusieurs journaux de Paris :

L'année humide que nous traversons, désastreuse pour bien des produits, est à ce qu'il paraît, très favorable aux herbages du Berry, du Nivernais et de la Normandie. Aussi espère-t-on que le bétail sera de qualité supérieure.

Ces prévisions nous semblent erronées. Les herbages sont à la vérité plus abondants que l'année dernière, mais ils sont moins succulents. Il est du reste reconnu que les secondes herbes des années de sécheresse sont plus riches en principes nutritifs que celles des années pluvieuses.

Ainsi non seulement le bétail ne trouvera pas une nourriture substantielle dans les secondes herbes, mais il aura à souffrir de la mauvaise qualité des foins qui ont été considérablement avariés par les inondations. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1845   -  Informations locales.   -   Nous croyons utile de donner de la publicité à une triste observation qu'a été faite dernièrement et qui devra servir d'exemple aux intéressés :

Depuis un mois environ, plus de trente voituriers ou préposés à la conduite des voitures ont été tués ou très grièvement blessés sous les roues de leurs charrettes, dans les deux seuls départements du Calvados et de la Manche. Tous ces accidents étaient dus à l'imprudence ou à l'ivrognerie. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1847   -  Nouvelles locales.   -   Un violent orage a éclaté vendredi matin, de 5 à 6 heures sur une partie de notre contrée.

Le tonnerre est tombé à plusieurs endroits, à Villiers-le-Sec, sur un des bâtiments du séminaire, à St-Martin-des-Entrées sur un hangar, et à Magny sur la toiture d'un corps de ferme appartenant à madame Lerouge. Nulle part la foudre n'a causé de graves dommages. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1848  -  Nouvelles Locales.    -  Un second convoi d'insurgés est parti de Paris dans la nuit du 17 au 18 août, au nombre d'environ 500. Ils ont passé à Rouen à 5 heures du matin et sont arrivés au Havre à 9 heures.

L’ « Ulloa », arrivée le 18 en rade de Cherbourg, a débarqué ses passagers le lendemain, partie pour le fort National, partie pour le fort du Hommet, tout s'est passé avec le plus grand ordre. Les passagers n'avaient donné lieu à aucune plainte pendant la traversée.

Lorsque ce convoi arriva encore opéré son retour. On ne savait où mettre les voyageurs, un armateur offrit un de ses navires, ils y furent débarqués, enfin l’ « Ulloa parut et reçut ses  passagers.

Un troisième départ a eu lieu dans la nuit du 20 au 21. Le convoi est arrivé au Havre, lundi à 4 h., les transportés étaient environ 400. Ils ont été embarqués sur la frégate à vapeur l’ « Ulloa », qui faisait son troisième voyage.

On dit qu'outre « Belle-Isle » où ces hommes sont provisoirement déposés, en attendant que leur destination soit fixée, il en sera remis aux îles d'Yères, de Noirmoutier, de Ré, d'Oléron. (source : Le Journal de Honfleur)

 

Août 1848  -  Nouvelles Locales.    -  La liste des individus partis de Parisien 17 août en comprend huit du Calvados, ce sont les nommés : Démole Casimir, 33 ans, ( Villiers-le-Sec) ; Frorest Jacques Victor, 60 ans, tailleur, (Vire) ; Guéret Louis, 54 ans, coutelier, (Falaise) ; Hèrié Victor, 30 ans, bonnetier, (Caen) ; Lecouranl Louis Victor Désiré, 49 ans, terrassier, (Villers-Bocage) ; Le Martinet Louis Victor, 34 ans, couvreur, (St-Sever) ; Lavilie Marie Pierre, 47 ans, journalier(Lecaude) ; Vauquelin Amand, 28 ans, Cordonnier, (Lisieux).

Dans le 3e convoi se trouvaient les individus dont les noms suivent et appartenant aussi au Calvados. Blondel (Louis-Simon) 43 ans, cordonnier, Caen ; Daguet (René-Jean-Bapliste), 19 ans, passementier, Caen ; Le Doyen (Philippe), 32 ans, distillateur, Grandcamp. (source : Le Journal de Honfleur)

 

Septembre 1848  -  Nouvelles Locales.    -   Au petit séminaire de Villiers-le-sec, trois élèves de Honfleur ont été plusieurs fois nommés, savoir : Charles Lecesne, en Rhétorique, 8 fois ; Bauquin, en seconde, 10 fois ; Bouelle, en troisième, 10 fois. (source  : Journal de Honfleur)  

 

Septembre 1848  -  Nouvelles Locales.    -  La chasse est à peine ouverte et déjà l'on signale plusieurs accidents, résultat de l'imprudence ou de l'imprévoyance des chasseurs.

Il paraît qu'elle ne sera pas productive cette année. On en attribue la faute au braconnage, qui peut bien y être pour quelque chose. Mais ce sont surtout les pluies dont la durée a été aussi longue, qu'il faut en accuser ; elles ont nui sensiblement aux volatiles notamment, et cela se reconnaît dans divers champs soigneusement gardés, où le gibier manque comme dans ceux accessibles aux braconniers.

Les moissonneurs ont trouvé dans des nids de perdrix et de cailles les œufs gâtés ou les petits morts peu après l'éclosion.  (source Journal de Honfleur)

 

Février 1850   -   Police correctionnelle.   -   Audience du 20 février 1850.

  Les nommés Jean François Montégu, âgé de 51 ans, journalier, Gustave-Antoine Menard, âgé de 39 ans, menuisier, et Louis Barthélemy Poux, aubergiste, tous demeurant à Villiers-le-Sec, ont été condamnés pour outrage public à la pudeur, savoir : Montégu, en 3 jours d'emprisonnement, Menard et Poux, en 30 fr. d'amende chacun. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1851   -   Le feu.  -   Dans la nuit de dimanche dernier à lundi, sur le territoire de Villiers-le-Sec, une meule de blé de 1 000 à 1 200 gerbes est devenue la proie des flammes.

Cette meule était isolée dans la campagne, ce qui a fait croire que le feu n'avait pu y être mis que par la malveillance. A la suite d'une information longue et minutieuse, à laquelle s'est livrée la justice en la commune de Villiers, le nommé Louis François, dit La Virette, propriétaire du blé brûlé, a été mis en état d'arrestation et déposé à la prison de Bayeux.

Il parait que cet individu aurait déjà subi plusieurs condamnations pour soustractions frauduleuses. Il est à remarquer que cette meule était assurée. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1851   -   Nouvelles locales.  -  Le nommé Louis Lefrançois, dit La Virette, cultivateur à Villiers-Ie-Sec, canton de Ryes, qui avait été incarcéré à Bayeux, le 30 septembre dernier, comme prévenu d'avoir volontairement mis le feu à une meule de blé dont il était propriétaire, a été rendu à la liberté, ces jours derniers, après une instruction minutieuse qui n'a fourni contre lui aucune preuve suffisante de culpabilité. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1854   -   Cour d'Assises du Calvados.   -  Présidence de M. le conseiller Lenteigne. Audience du 24.

— Le nommé Charles-Édouard Lalande, âgé de 24 ans, cultivateur, né et demeurant à Villiers-le-Sec, et la fille Jenny (ou Jeanne) Clequin , âgée de 21 ans, couturière, née à Granville, demeurant à Caen, vivaient en concubinage, et pour se procurer l'argent dont ils avaient besoin, ils ont fabriqué de faux billets et les ont négociés, savoir : un billet à ordre de 1 350 fr., un billet de 850 fr. et un billet de 700 fr. souscrits de la fausse signature Pierre Tourmente.

Lalande subira 5 ans de prison et la fille Clequin 15 mois de la même peine. (source  : Le Journal de Honfleur)

 

Mai 1856   -   Un accident.  -    Mardi dernier, le nommé Lecouturier, âgé de 21 ans, ouvrier ferblantier, demeurant à Villiers-le-Sec, revenait de Caen avec le nommé Toufaire, de Creully, tous les deux ivres et montés dans la charrette de celui-ci. La voilure, mal dirigée, versa à 3 kilomètres de Caen, et le malheureux Lecouturier fut tué dans sa chute. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1856   -   Les suites d’un accident.  -   On se souvient, de l'accident qui a coûté la vie au malheureux Lecouturier, de Villiers-le-Sec. Le sieur Toufaire, dont l'ivresse a causé cette catastrophe, en a été victime lui-même : il vient de succomber aux suites de sa chute. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1858   -   Un accident.   -   Vendredi dernier, la veuve Deslandes (de Graye), qui portait chaque semaine des huîtres de Courseulles à Bayeux, était arrivée au bas de la côte de Villiers, sur le territoire du Manoir, lorsqu'elle fut précipitée à terre on ne sait comment.

La roue de sa voiture lui écrasa la tête. M. l'abbé Picot, supérieur du séminaire de Villiers-le-Sec, qui passait par là quelques instants après ce funeste accident; accourut en toute hâte auprès de la malheureuse femme. Il put constater que le corps, avait conservé sa chaleur ; mais ce n'était plus déjà qu'un cadavre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1859   -  Nominations.   -   M. Lecanu (Jean-Pierre), est nommé maire de Villiers-le-Sec, en remplacement de M. de Brunville, démissionnaire (Arr. préf. — 27 novembre 1858.

— M. Chigouesnel ( Eugène-François-Auguste ), est nommé maire de la commune de Vaux-sur-Aure, en remplacement de M. Vauquelin, révoqué. (Arr. préf. —  8 décembre 1858) ( Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1860   -   Un échange.   -   Mardi dernier, jour de la distribution des prix de l'important établissement de Villiers, un vénérable  ecclésiastique de notre ville avait placé son cheval dans une auberge. Ce cheval présentait d'excellentes qualités, et pouvait, à juste titre, être l'objet de convoitise.

Au moment ou l'ecclésiastique a voulu reprendre la route de Caen, son cheval avait disparu, et il était remplacé par une haridelle qu'il s'est vu dans la triste nécessité d'atteler à sa voiture. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1863   -   Un vol.     -    Un vol avec escalade et effraction a été commis, vendredi dernier au préjudice du R. P. économe du petit séminaire de Villiers-le-Sec.

Vers 7 heures et demie du soir, les voleurs, profitant du moment où élèves et professeurs étaient à la prière, ont posé une échelle contre la fenêtre de la chambre de l'économe, et, après être entrés en cassant un carreau, ont ouvert le secrétaire en prenant la clé sous une éponge sous laquelle ils savaient probablement d'avance qu'elle devait être cachée. La somme dérobée ainsi s'élève à plus de 3 500 fr.

Le vol qualifié semble, du reste, être épidémique à Villiers-le-Sec depuis quelque temps. Un des dimanches du mois dernier, pendant la messe, on est entré de force dans la maison d'un boulanger de la commune, et on lui a pris 800 fr. Quelque temps auparavant, à la chute du jour, une charretée de plantes de colza avait été enlevée d'un champ contigu à la demeure d'un cultivateur.

La justice informe activement et paraît être sur la trace des auteurs du vol commis au séminaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1863   -   Encore une tentative de vol.     -   En attendant que la justice mette la main sur les voleurs du petit séminaire de Villiers-le-Sec, deux hommes ont encore essayé de s'introduire dans cet établissement en cassant deux carreaux dans une chambre du premier étage. L'arrivée de plusieurs personnes a forcé les malfaiteurs de s'enfuir avant d'avoir accompli leur attentat et sans qu'on ait pu les reconnaître. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1863   -   Une erreur.     -   La nouvelle que nous avons reproduite mardi à propos d'une tentative de vol qui aurait encore eu lieu au séminaire de Villiers-le-Sec n'était pas exacte. Il résulte de renseignements pris sur les lieux mêmes que ce qui a pu donner lieu à ce bruit, c'est la présence dans le village de deux individus d'assez mauvaise, mine lesquels avaient inquiété la population encore émue du vol du séminaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1894  -  Mort accidentelle.   -  Samedi, le domestique du sieur James, à Villiers-le-Sec, revenait de chercher un banneau de galets, lorsque, par suite d’un faux  mouvement, il  tomba de voiture. Une des roues lui a passé sur le corps. Relevé quelques instants plus tard, il fut transporté chez son patron. Malgré tous les soins qui lui furent donnés, ce malheureux garçon âgé  27 ans, est mort dimanche, laissant une jeune veuve et une petite fille. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1896  -  Renversée par une voiture.  -  Mardi de la semaine dernière, le sieur Pesquerel, boucher à Banville, revenait avec son cheval et sa voiture du marché de Bayeux. En  passant à Villiers-le-Sec, il renversa une vieille femme, qui, malgré ses avertissements, ne s'était pas garée. Il a offert à payer tous les frais de cet accident. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1899  -  Nouvel incendie.  -  Un commencement d'incendie, dû à l'imprudence de deux enfants, s'est déclaré dans un bâtiment à usage de cave et appartenant à M. Louis Champennois, cultivateur à Villiers-le-sec, et loué aux époux Sohier. Les jeunes Alphonse Jeanne, âgé de 9 ans, et Félix Picquot, âgé de 8 ans et demi, allèrent jouer dans la cour des époux Sohier. Voyant la paille qui fermait le soupirail de la cave, ils y mirent le feu. À la vue des flammes, ils s'enfuirent. Mme Sohier, rentrant peu d'instants après, vit sa cave pleine de fumée. Elle appela sa voisine, et pénétrant toutes les deux dans la cave, elles trouvèrent quelques débris de planchettes qui fumaient encore. Elles purent éteindre ce commencement d'incendie.

 

Octobre 1891  -  Tentative de viol.  -  Une femme de Villiers-le-Sec, venant de Creully, vers 6 heures du soir, chercher des médicaments pour un de ses enfants malades, fut rattrapée par un individu qui, après avoir marché quelque temps à ses cotés, s'est jeté sur elle et l'a jetée par terre dans le fossé qui borde la route, mais, à ce moment, une voiture venant du côté de Villiers est arrivée et a empêché cet ignoble personnage de faire subir à cette malheureuse femme les derniers outrages.  (Source B-N)

 

Septembre 1898  -  Incendies.   -   Un incendie s'est déclaré à Sept-vents. près Caumont-l'Eventé, dans divers bâtiments appartenant au sieur Duval, propriétaire à Dampierre, et exploités par le sieur Auguste Simon, cultivateur. Les pertes, assurées, sont évaluées à 3 300 francs.

— D'un bâtiment au sieur Félicien Quiquemelle, boucher à Luc-sur-Mer. Pertes, 2 500 fr. Assuré.

— D'un hangar avec greniers loué au sieur Émile Masson, épicier à Secqueville-en-Bessin. Pertes, 3 000 francs. Cet incendie est dû à l'imprudence des jeunes Letellier, 6 ans, et Leverrier, 6 ans et demi, qui jouant avec des allumettes, ont mis le feu a de la paille se trouvant près du hangar.

— D'un bâtiment à usage de pressoir au sieur Jean Baron, propriétaire à Montchamp. Pertes, 2 600 fr : Assuré.

— D'une grange à la dame Tallevast. Pertes, 5.250 fr. Assuré.

— D'un immeuble au sieur Gibert. Pertes. 9 600 fr. Assuré. Ces immeubles sont situés à Villiers-le-Sec.

— A Noyers-Bocage, d'un bâtiment d'habitation, et d'exploitation appartenant au sieur Vautier. Pertes, 10 000 fr. Assuré. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1901   -   La mise en route du contingent.   -  La mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Agression nocturne.   -  Le sieur Adeline, cultivateur au Manoir, près Ryes, revenait en voiture de Caen, lorsque, en passant à Villiers-le-Sec, un individu se précipita à la tête de son cheval, essayant de l'arrêter, tandis qu'un autre tentait de monter en voiture. En se défendant, le sieur Adeline a eu sa blouse, déchirée et a reçu un coup de pied au genou.

Les agresseurs seraient le nommé Jeanne, cantonnier à Villiers-le-Sec, et son fils, récemment libéré du service militaire.

La gendarmerie, prévenue aussitôt, procède à une enquête. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   La folie.   -   Depuis près de six mois, le sieur Louis Suzanne, 32 ans, marchand de fourrages à Villiers-le-Sec, près Ryes, donnait des signes de dérangement cérébral.

On le surveillait avec soin, mais pourtant, l'autre jour, il s'échappa dans la direction du Manoir. On courut à sa recherche, mais, au moment où on allait le rejoindre, le pauvre homme ôta son chapeau et ses sabots et se jeta clans la Seulles.

Quand on le retira, quelques minutes après, il était mort. Triste détail : son père avait été tué, il y a deux ans, dans un accident de voiture. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1904  -   Génisse méchante.    -   La servante de la dame Wilfrid, à Courseulles, allait, dans un herbage de Villiers-le-Sec, soigner une génisse de deux ans qui l'a renversée et piétinée, lui brisant la jambe gauche. On a transporté la malheureuse à l'Hôtel-Dieu de Caen. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Maires suspendus.  -  Voici la liste des maires dans l'arrondissement de Bayeux qui ont ou l'honneur d'être suspendus par le Préfet pour s'être opposés à l'enlèvement des Christs dans les écoles :

MM. Le baron Danger, d'Esquay-sur-Seulles.

Desfontaines, de Crépon.

De la Peschardière, de Colombiers-sur-Seulles.

Du Manoir, de Saint-Côsme-de-Fresné.

De la Loyère, de Vienne-en-Bessin.

De Courseulles, de Villiers-le-Sec.

Carabeux, de Tracy.

Nous leur adressons nos bien vives félicitations pour cette mesure qui les honore. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1913  -  Classement de monuments historiques. -  Sur la proposition de M. Le préfet du Calvados, et après avis favorable des municipalités intéressées, M. Le Sous-secrétaire d'état des Beaux-arts a inscrit sur la liste des monuments classés  :   Le chœur de l'église de Cagny, le clocher de l'église d'Allemagne-la-Basse, le clocher de l'église de Goustranville, le clocher et le Chœur de l'église de Villiers-le-Sec, le clocher de l'église de Lion-sur-mer, le portail nord de l'église de Mutrécy, le clocher de l'église d'Ernes, le  clocher et la façade occidentale de l'église de Thiéville, le clocher de l'église d'Ellon, l'église d'Huppain.

 

Avril 1914  - Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :

Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever :  Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ; Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy : Église ; Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville : Portail méridional de l'église ; Thaon : Église ; Thiéville : Clocher et façade occidentale de l'église ; Tordouet :  Clocher de l'église ; Touques : Église Saint-Pierre ; Tour : Église ; Ussy : Église ; Verson : Église ; Ver-sur-mer : Tour de l'église ;  Vieux-pont-en-Auge : Église ; Villiers-le-sec : Clocher et le  chœur de l'église ; Vire : Église Notre-Dame, Porte de l'horloge, Ruines du donjon.

 

Décembre 1915  -  Départ de troupes Belges.  -  Mardi après-midi, clairons en tête, des troupes belges sont passées à Caen. Elles venaient de quitter leurs dépôts, Sommervieu et Villiers-le-Sec, centre militaires supprimés. Elles ce rendent par étapes ( Dozulé-Pont-l’Evêque) à Honfleur qui sera leur nouvelle garnison. On parle dans les milieux sanitaires et militaires, d’utiliser Villiers-le-Sec comme dépôt de convalescents et Sommervieu comme maison de rééducation pour mutilés.  

 

Février 1924  -  Falsification de lait.  -  Pour falsification de lait et mise en vente de lait falsifié, la femme Hergast, née Delabrique Louise, âgée de 53 ans, cultivatrice à Villiers-le-Sec, a été condamnée à 15 jours de prison et 1.000 francs d'amende. Le jugement sera affiché à la porte de son domicile et à la mairie de Villiers-le-Sec, Il sera, inséré dans quatre Journaux.

 

Août 1928   -   Le foyer des invalides de guerre de Villiers-le-Sec.   -   A vingt kilomètres de Caen, onze de Bayeux, six de la mer, dans le département du Calvados, Villiers-le-Sec, localité merveilleusement située dans la belle et accueil!ante Normandie, vient de s'ouvrir « Le Foyer des Invalides » l’Office National des mutilés de guerre admettra, sur leur demande des mutilés bénéficiant d'une pension d'invalidité.
Ils y seront, moyennant l'abandon des deux-tiers de leur pension, logés, nourris et blanchis. En outre, ils recevront les soins médicaux qui leur deviendraient nécessaires en plus de ceux dont ils ont déjà la gratuité en vertu de la loi réparatrice du 31 mars 1919.
Les pensionnaires auront à leur disposition le parc de l'établissement dans lequel ils trouveront salles de jeux, de lecture, de réunion, de spectacle. Une coopérative y fonctionnera.
Ils pourront aussi demander une saine distraction au travail.
Les demandes d'inscription peuvent être adressées
au directeur du Foyer à Villiers-le-Sec et au Comité des mutilés et réformés de guerre, 27, rue des Carmélites à Caen.
Nous croyons faire oeuvre utile en annonçant à nos lecteurs que pour permettre aux mutilés qui serons logés à Villiers-le-Sec
, de passer aussi agréablement que possible les longues soirées d'hiver, il est fait appel à la charité de tous pour l'achat de jeux aussi variés que possible, de livres et d'un appareil de T.S.F.
De nombreuses Sociétés patriotiques de Caen et des environs ainsi que de nombreux souscripteurs particuliers se sont déjà fait inscrire.
M. Dion, concierge à la préfecture du Calvados, rue Saint-Laurent à Caen, qui s'est fait l'apôtre de cette oeuvre intéressante au plus haut chef, recevra avec reconnaissance tous
les dons en espèces ou en nature que l'on voudra bien lui adresser ou faire parvenir.

 

Août 1939  -  Un invalide de guerre se noie accidentellement dans un lavoir.   -   Un pensionnaire du Foyer des invalides de guerre a découvert, dans le lavoir communal, en bordure de la route nationale, le corps inanimé d'un de ses camarades, M. François Hubert, âgé de 63 ans, originaire de Saint-James. Il prévint aussitôt le directeur du Foyer et le maire.

Mlle Augé, doctoresse à Courseulles, ne put que constater le décès, purement; accidentel. On croit que M. Hubert, pris de congestion, est tombé dans le lavoir. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1942   -   Le feu.   -   En voulant, par jeu, mettre le feu à un bottillon de paille, un enfant a incendié, à Villiers-le-Sec, une meule de 10m × 4,50. appartenant à M. Georges Birée, cultivateur au bourg.

Coût 12 000 fr. Les parents du gamin, civilement responsables, répondront des exploits de leur rejeton. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -   Les enfants de la paroisse de Villiers-le-Sec accompagnés de M. l'abbé Juhel, se baignaient dans la Seulles, quand l'un d'eux, le jeune Demusy perdit pied. Malgré les efforts du dévoué curé, l'enfant ne put être repêché et se fût immanquablement noyé sans le secours de Mlle Roussel, 16 ans, qui n'hésita pas à se jeter à l'eau, profond de 2 m. et fut assez heureuse pour ramener l'enfant. Après des soins  énergiques de Mlle Roussel l’enfant fut reconduit sain et sauf à ses heureux parents. Toutes nos félicitations à cette courageuse jeune fille.

 

Avril 1948  -   La mort qui rôde.   -   M. Marcel Lebrun, 30 ans, demeurant rue des Cuisiniers à Bayeux au service d’une entreprise de récupération, découpait un tank dans la plaine, près de Villiers-le-Sec.

Sous l'effet de la chaleur dégagée par le chalumeau dont il se servait, un obus qui se trouvait sous le char fit explosion. M. Dauge, de Saint-Gabriel, et un camarade qui travaillait à 200 mètres du lieu de l'accident, s’empressèrent de dégager l'ouvrier affreusement mutilé.

Quelques instants après, une nouvelle déflagration se produisait sans heureusement faire de nouvelles victimes. M. Marcel Lebrun n'a pas survécu à ses blessures. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Une matinée de bienfaisance à Villiers-le-Sec.   -   Dimanche prochain aura lieu à 15 h., au foyer des Anciens Combattants et Invalides de Guerre, une matinée artistique en plein air avec le gracieux concours d'une Madelon et de ses demoiselles d'honneur, de petits artistes « Orphelins de guerre » et du Groupe folklorique « Blaudes et Cœffes » de l'office Municipal de la Jeunesse de Caen.

Un orchestre de Caen assurera la partie musicale. On y trouvera un buffet garni et une buvette. Prix d'entrée : 50 frs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Une arrestation à Villiers-le-Sec.   -   La gendarmerie a arrêté au domicile de sa belle-sœur, Mme R......, à Villiers-le-Sec, la femme Françoise Jacqueline Melchiade, 42 ans condamnée en 1932, à huit ans de réclusion et à 20 ans d'interdiction de séjour.

C'est pour avoir enfreint cette dernière condamnation que la femme Jacqueline a été appréhendée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Arrestation d'un déserteur britannique.   -   Un soldat anglais qui, en juillet 1947, avait abandonné son régiment stationné à Munster ( Allemagne ) a été arrêté chez des habitants de Villiers-le-Sec auxquels il venait périodiquement demander abi. Le déserteur a été remis au consulat britannique de Rouen. (Source  : Le Bonhomme Libre)

VILLIERS-le-SEC   -   Route de Bayeux

1063  VILLIERS-le-SEC

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