1765.
- À
Villiers-le-Sec, intéressante donation en 1765, pa Charles d'Amour
écuyer, seigneur de la paroisse, de maison et fonds pour établissement
d’une école.
Défense
de choisir un ecclésiastique, le maître d'école apprendra à ses
élèves à lire au français et au latin ainsi qu’aux écritures
manuscrites, à écrire, compter et calculer autant que chacun d'eux
sera capable d'en profiter et que son l'intelligence en pourrait porter,
si sa santé, sa voix, ses affaires et autres motifs raisonnables le lui
permettent, il aidera les dimanches et fêtes à célébrer l'office
divin à l'église paroissiale, mais il ne pourra être custos de la
fabrique ni employé pour l’administration des sacrements, afin de
n'être pas distrait des fonctions de son office, si sa bonne volonté
et le temps le lui permettent, il fera le catéchisme à ses écoliers,
il recevra les garçons de 5 à 18 ans, les filles de 5 à 12 ans avec
faculté de les garder ou expulser après cet age, vacances en août et
pendant la semaine sainte, mobilier scolaire donné par le seigneurs.
(Source : Conseil Général du Calvados)
Octobre
1840 -
Nouvelles Locales. - Mlle Michel, marchande lingère, rue St-Malo, se
proposant d'aller à la Délivrande, dimanche 4 du courant, accompagnée
de sa mère, de sa sœur et de Mme Rupalley, prit une calèche, mais la
pluie ayant surpris ces dames près de Villiers-le-Sec, elles furent
obligées d'ouvrir leurs parapluies, le cheval effrayé par cette manœuvre
s'emporta, la calèche fut renversée dans le fossé et Mme
Michel a eu le bras gauche demis en deux endroits, les autres personnes
en ont été quittes pour la peur.
Les
voyageuses ont été ramenées immédiatement à Bayeux, où M. le
docteur Huard fils a été appelé pour donner des secours à la
blessée, son état, dans ce moment, est assez satisfaisant. Il est à
croire que cet accident n'aura point de suites plus graves.
(Source : L’indicateur de Bayeux)
Octobre
1845 -
Nouvelles locales. - M.
l'abbé Laffetay, professeur de Rhétorique au petit séminaire de
Villiers-le-Sec, n'a point donné sa démission, comme l'ont annoncé
les journaux de Caen, et après eux , l’Indicateur de Bayeux, mais il
a demandé et obtenu un congé que sa santé réclamait impérieusement.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1845 -
Nouvelles. -
Nous lisons dans
plusieurs journaux de Paris :
L'année
humide que nous traversons, désastreuse pour bien des produits, est à
ce qu'il paraît, très favorable aux herbages du Berry, du Nivernais et
de la Normandie. Aussi espère-t-on que le bétail sera de qualité
supérieure.
Ces
prévisions nous semblent erronées. Les herbages sont à la vérité
plus abondants que l'année dernière, mais ils sont moins succulents.
Il est du reste reconnu que les secondes herbes des années de
sécheresse sont plus riches en principes nutritifs que celles des
années pluvieuses.
Ainsi
non seulement le bétail ne trouvera pas une nourriture substantielle
dans les secondes herbes, mais il aura à souffrir de la mauvaise
qualité des foins qui ont été considérablement avariés par les
inondations. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1845 -
Informations locales.
-
Nous croyons
utile de donner de la publicité à une triste observation qu'a été
faite dernièrement et qui devra servir d'exemple aux intéressés
:
Depuis
un mois environ, plus de trente voituriers ou préposés à la conduite
des voitures ont été tués ou très grièvement blessés sous les
roues de leurs charrettes, dans les deux seuls départements du Calvados
et de la Manche. Tous ces accidents étaient dus à l'imprudence ou à
l'ivrognerie. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1847 -
Nouvelles locales. -
Un violent orage a éclaté vendredi matin, de 5 à 6
heures sur une partie de notre contrée.
Le
tonnerre est tombé à plusieurs endroits, à Villiers-le-Sec, sur un
des bâtiments du séminaire, à St-Martin-des-Entrées sur un hangar,
et à Magny sur la toiture d'un corps de ferme appartenant à madame
Lerouge. Nulle part la foudre n'a causé de graves dommages.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1848 -
Nouvelles Locales. -
Un second convoi d'insurgés est parti de Paris dans la nuit du
17 au 18 août, au nombre d'environ 500. Ils ont passé à Rouen à 5
heures du matin et sont arrivés au Havre à 9 heures.
L’
« Ulloa », arrivée le 18 en rade de Cherbourg, a débarqué
ses passagers le lendemain, partie pour le fort National, partie pour le
fort du Hommet, tout s'est passé avec le plus grand ordre. Les
passagers n'avaient donné lieu à aucune plainte pendant la traversée.
Lorsque
ce convoi arriva encore opéré son retour. On ne savait où mettre les
voyageurs, un armateur offrit un de ses navires, ils y furent
débarqués, enfin l’ « Ulloa parut et reçut ses
passagers.
Un
troisième départ a eu lieu dans la nuit du 20 au 21. Le convoi est
arrivé au Havre, lundi à 4 h., les transportés étaient environ 400.
Ils ont été embarqués sur la frégate à vapeur l’ « Ulloa »,
qui faisait son troisième voyage.
On
dit qu'outre « Belle-Isle » où ces hommes sont
provisoirement déposés, en attendant que leur destination soit fixée,
il en sera remis aux îles d'Yères, de Noirmoutier, de Ré, d'Oléron.
(source : Le Journal de Honfleur)
Août
1848 -
Nouvelles Locales.
-
La liste des individus partis de Parisien 17 août en comprend
huit du Calvados, ce sont les nommés : Démole Casimir, 33 ans, (
Villiers-le-Sec) ; Frorest Jacques Victor, 60 ans, tailleur,
(Vire) ; Guéret Louis, 54 ans, coutelier, (Falaise) ; Hèrié
Victor, 30 ans, bonnetier, (Caen) ; Lecouranl Louis Victor Désiré, 49
ans, terrassier, (Villers-Bocage) ; Le Martinet Louis Victor, 34 ans,
couvreur, (St-Sever) ; Lavilie Marie Pierre, 47 ans, journalier(Lecaude) ;
Vauquelin Amand, 28 ans, Cordonnier, (Lisieux).
Dans
le 3e convoi se trouvaient les individus dont les noms
suivent et appartenant aussi au Calvados. Blondel (Louis-Simon) 43 ans,
cordonnier, Caen ; Daguet (René-Jean-Bapliste), 19 ans, passementier,
Caen ; Le Doyen (Philippe), 32 ans, distillateur, Grandcamp. (source :
Le Journal de Honfleur)
Septembre
1848 -
Nouvelles Locales.
- Au petit
séminaire de Villiers-le-sec, trois élèves de Honfleur ont été
plusieurs fois nommés, savoir : Charles Lecesne, en Rhétorique, 8 fois
; Bauquin, en seconde, 10 fois ; Bouelle, en troisième, 10 fois. (source
: Journal
de Honfleur)
Septembre
1848 - Nouvelles Locales.
-
La chasse est à peine ouverte et déjà l'on signale plusieurs
accidents, résultat de l'imprudence ou de l'imprévoyance des
chasseurs.
Il
paraît qu'elle ne sera pas productive cette année. On en attribue la
faute au braconnage, qui peut bien y être pour quelque chose. Mais ce
sont surtout les pluies dont la durée a été aussi longue, qu'il faut
en accuser ; elles ont nui sensiblement aux volatiles notamment, et cela
se reconnaît dans divers champs soigneusement gardés, où le gibier
manque comme dans ceux accessibles aux braconniers.
Les
moissonneurs ont trouvé dans des nids de perdrix et de cailles les
œufs gâtés ou les petits morts peu après l'éclosion.
(source Journal de
Honfleur)
Février
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 20 février 1850.
—
Les nommés Jean François Montégu, âgé de 51 ans, journalier,
Gustave-Antoine Menard, âgé de 39 ans, menuisier, et Louis Barthélemy
Poux, aubergiste, tous demeurant à Villiers-le-Sec, ont été
condamnés pour outrage public à la pudeur, savoir : Montégu, en 3
jours d'emprisonnement, Menard et Poux, en 30 fr. d'amende chacun.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1851 -
Le feu. -
Dans
la nuit de dimanche dernier à lundi, sur le territoire de
Villiers-le-Sec, une meule de blé de 1 000 à 1 200 gerbes est devenue
la proie des flammes.
Cette
meule était isolée dans la campagne, ce qui a fait croire que le feu
n'avait pu y être mis que par la malveillance. A la suite d'une
information longue et minutieuse, à laquelle s'est livrée la justice
en la commune de Villiers, le nommé Louis François, dit La Virette,
propriétaire du blé brûlé, a été mis en état d'arrestation et
déposé à la prison de Bayeux.
Il
parait que cet individu aurait déjà subi plusieurs condamnations pour
soustractions frauduleuses. Il est à remarquer que cette meule était
assurée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1851 -
Nouvelles locales. -
Le nommé Louis Lefrançois, dit La Virette, cultivateur à
Villiers-Ie-Sec, canton de Ryes, qui avait été incarcéré à Bayeux,
le 30 septembre dernier, comme prévenu d'avoir volontairement mis le
feu à une meule de blé dont il était propriétaire, a été rendu à
la liberté, ces jours derniers, après une instruction minutieuse qui
n'a fourni contre lui aucune preuve suffisante de culpabilité.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Lenteigne. Audience du 24.
—
Le nommé Charles-Édouard Lalande, âgé de 24 ans, cultivateur, né et
demeurant à Villiers-le-Sec, et la fille Jenny (ou Jeanne) Clequin ,
âgée de 21 ans, couturière, née à Granville, demeurant à Caen,
vivaient en concubinage, et pour se procurer l'argent dont ils avaient
besoin, ils ont fabriqué de faux billets et les ont négociés, savoir
: un billet à ordre de 1 350 fr., un billet de 850 fr. et un billet de
700 fr. souscrits de la fausse signature Pierre Tourmente.
Lalande
subira 5 ans de prison et la fille Clequin 15 mois de la même peine.
(source
: Le Journal de Honfleur)
Mai
1856 -
Un accident. - Mardi
dernier, le nommé Lecouturier, âgé de 21 ans, ouvrier ferblantier,
demeurant à Villiers-le-Sec, revenait de Caen avec le nommé Toufaire,
de Creully, tous les deux ivres et montés dans la charrette de
celui-ci. La voilure, mal dirigée, versa à 3 kilomètres de Caen, et
le malheureux Lecouturier fut tué dans sa chute. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1856 -
Les suites d’un accident.
- On
se souvient, de l'accident qui a coûté la vie au malheureux
Lecouturier, de Villiers-le-Sec. Le sieur Toufaire, dont l'ivresse a
causé cette catastrophe, en a été victime lui-même : il vient de
succomber aux suites de sa chute. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1858 - Un accident.
-
Vendredi dernier, la
veuve Deslandes (de Graye), qui portait chaque semaine des huîtres de
Courseulles à Bayeux, était arrivée au bas de la côte de Villiers,
sur le territoire du Manoir, lorsqu'elle fut précipitée à terre on ne
sait comment.
La
roue de sa voiture lui écrasa la tête. M. l'abbé Picot, supérieur du
séminaire de Villiers-le-Sec, qui passait par là quelques instants
après ce funeste accident; accourut en toute hâte auprès de la
malheureuse femme. Il put constater que le corps, avait conservé sa
chaleur ; mais ce n'était plus déjà qu'un cadavre. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1859 -
Nominations. -
M.
Lecanu (Jean-Pierre), est nommé maire de Villiers-le-Sec,
en remplacement de M. de Brunville, démissionnaire (Arr. préf. — 27
novembre 1858.
—
M. Chigouesnel ( Eugène-François-Auguste ), est nommé maire de la
commune de Vaux-sur-Aure, en remplacement de M. Vauquelin, révoqué.
(Arr. préf. — 8
décembre 1858) ( Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1860 - Un échange.
-
Mardi dernier, jour de la distribution des prix de l'important
établissement de Villiers, un vénérable ecclésiastique de
notre ville avait placé son cheval dans une auberge. Ce cheval
présentait d'excellentes qualités, et pouvait, à juste titre, être
l'objet de convoitise.
Au
moment ou l'ecclésiastique a voulu reprendre la route de Caen, son
cheval avait disparu, et il était remplacé par une haridelle qu'il
s'est vu dans la triste nécessité d'atteler à sa voiture. ( L’Ordre
et la Liberté)
Novembre
1863 - Un vol. -
Un vol avec escalade et effraction a été commis, vendredi
dernier au préjudice du R. P. économe du petit séminaire de
Villiers-le-Sec.
Vers
7 heures et demie du soir, les voleurs, profitant du moment où élèves
et professeurs étaient à la prière, ont posé une échelle contre la
fenêtre de la chambre de l'économe, et, après être entrés en
cassant un carreau, ont ouvert le secrétaire en prenant la clé sous
une éponge sous laquelle ils savaient probablement d'avance qu'elle
devait être cachée. La somme dérobée ainsi s'élève à plus de 3
500 fr.
Le
vol qualifié semble, du reste, être épidémique à Villiers-le-Sec
depuis quelque temps. Un des dimanches du mois dernier, pendant la
messe, on est entré de force dans la maison
d'un boulanger de la commune, et on lui a pris 800 fr. Quelque temps
auparavant, à la chute du jour, une charretée de plantes de colza
avait été enlevée d'un champ contigu à la demeure d'un cultivateur.
La
justice informe activement et paraît être sur la trace des auteurs du
vol commis au séminaire. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1863 - Encore une tentative de vol.
-
En attendant que la justice mette la main sur les voleurs du
petit séminaire de Villiers-le-Sec, deux hommes ont encore essayé de
s'introduire dans cet établissement en cassant deux carreaux dans une
chambre du premier étage. L'arrivée de plusieurs personnes a forcé
les malfaiteurs de s'enfuir avant d'avoir accompli leur attentat et sans
qu'on ait pu les reconnaître. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre
1863 - Une erreur. -
La nouvelle que nous avons reproduite mardi à propos d'une
tentative de vol qui aurait encore eu lieu au séminaire de
Villiers-le-Sec n'était pas exacte. Il résulte de renseignements pris
sur les lieux mêmes que ce qui a pu donner lieu à ce bruit, c'est la
présence dans le village de deux individus d'assez mauvaise, mine
lesquels avaient inquiété la population encore émue du vol du
séminaire. (l’Ordre et la Liberté)
Juin
1894 -
Mort accidentelle. -
Samedi, le domestique du sieur James, à
Villiers-le-Sec, revenait de chercher
un banneau de galets, lorsque, par suite d’un faux mouvement,
il tomba de voiture. Une des roues lui a passé sur le corps. Relevé
quelques instants plus tard, il fut transporté chez son patron. Malgré
tous les soins qui lui furent donnés, ce malheureux garçon âgé
27 ans, est mort dimanche, laissant une jeune veuve et une petite
fille. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1896 - Renversée par
une voiture. -
Mardi de la semaine dernière, le sieur Pesquerel, boucher
à Banville, revenait avec son cheval et sa voiture du marché de
Bayeux. En passant à Villiers-le-Sec, il renversa une vieille
femme, qui, malgré ses avertissements, ne s'était pas garée. Il a
offert à payer tous les frais de cet accident. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1899 - Nouvel incendie.
- Un commencement d'incendie, dû à l'imprudence de deux enfants,
s'est déclaré dans un bâtiment à usage de cave et appartenant à M.
Louis Champennois, cultivateur à Villiers-le-sec, et loué aux époux
Sohier. Les jeunes Alphonse Jeanne, âgé de 9 ans, et Félix Picquot,
âgé de 8 ans et demi, allèrent jouer dans la cour des
époux Sohier. Voyant la paille qui fermait le soupirail de la cave, ils
y mirent le feu. À la vue des flammes, ils s'enfuirent. Mme Sohier,
rentrant peu d'instants après, vit sa cave pleine de fumée. Elle
appela sa voisine, et pénétrant toutes les deux dans la cave, elles
trouvèrent quelques débris de planchettes qui fumaient encore. Elles
purent éteindre ce commencement d'incendie.
Octobre
1891 -
Tentative de viol. -
Une femme de
Villiers-le-Sec, venant de Creully, vers 6 heures du soir, chercher des
médicaments pour un de ses enfants malades, fut rattrapée par un
individu qui, après avoir marché quelque temps à ses cotés, s'est
jeté sur elle et l'a jetée par terre dans le fossé qui borde la
route, mais, à ce moment, une voiture venant
du côté de Villiers est arrivée et a empêché cet ignoble personnage
de faire subir à cette malheureuse femme les derniers outrages.
(Source B-N)
Septembre
1898 -
Incendies. -
Un
incendie s'est déclaré à Sept-vents. près Caumont-l'Eventé, dans
divers bâtiments appartenant au sieur Duval, propriétaire à
Dampierre, et exploités par le sieur Auguste Simon, cultivateur. Les
pertes, assurées, sont évaluées à 3 300 francs.
—
D'un bâtiment au sieur Félicien Quiquemelle, boucher à Luc-sur-Mer.
Pertes, 2 500 fr. Assuré.
—
D'un hangar avec greniers loué au sieur Émile Masson, épicier à
Secqueville-en-Bessin. Pertes, 3 000 francs. Cet incendie est dû à
l'imprudence des jeunes Letellier, 6 ans, et Leverrier,
6 ans et demi, qui jouant avec des allumettes, ont mis le feu a de la
paille se trouvant près du hangar.
—
D'un bâtiment à usage de pressoir au sieur Jean Baron, propriétaire
à Montchamp. Pertes, 2 600 fr : Assuré.
—
D'une grange à la dame Tallevast. Pertes, 5.250 fr. Assuré.
—
D'un immeuble au sieur Gibert. Pertes. 9 600 fr. Assuré. Ces immeubles
sont situés à Villiers-le-Sec.
—
A Noyers-Bocage, d'un bâtiment d'habitation, et d'exploitation
appartenant au sieur Vautier. Pertes, 10 000 fr. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - La mise en route du contingent. - La
mise en route des conscrits de la classe de 1900 et des ajournés des
classes de 1898 et 1899 aura lieu les 14, 15 et 16 novembre, en trois
séries comprenant les dispensée et les jeunes soldats des subdivisions
paires et impaires. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Agression nocturne.
- Le
sieur Adeline, cultivateur au Manoir, près Ryes, revenait en voiture de
Caen, lorsque, en passant à Villiers-le-Sec, un individu se précipita
à la tête de son cheval, essayant de l'arrêter, tandis qu'un autre
tentait de monter en voiture. En se défendant, le sieur Adeline a eu sa
blouse, déchirée et a reçu un coup de
pied au genou.
Les
agresseurs seraient le nommé Jeanne, cantonnier à Villiers-le-Sec, et
son fils, récemment libéré du service militaire.
La
gendarmerie, prévenue aussitôt, procède à une enquête.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 - La folie. -
Depuis près de six mois, le sieur Louis Suzanne, 32 ans,
marchand de fourrages à Villiers-le-Sec, près Ryes, donnait des signes
de dérangement cérébral.
On
le surveillait avec soin, mais pourtant, l'autre jour, il s'échappa
dans la direction du Manoir. On courut à sa recherche, mais, au moment
où on allait le rejoindre, le pauvre homme ôta son chapeau et ses
sabots et se jeta clans la Seulles.
Quand
on le retira, quelques minutes après, il était mort. Triste détail :
son père avait été tué, il y a deux ans, dans un accident de
voiture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Génisse méchante.
- La
servante de la dame Wilfrid, à Courseulles, allait, dans un herbage de
Villiers-le-Sec, soigner une génisse de deux ans qui l'a renversée et
piétinée, lui brisant la jambe gauche. On a transporté la malheureuse
à l'Hôtel-Dieu de Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Maires
suspendus.
- Voici
la liste des maires dans l'arrondissement de Bayeux qui ont ou l'honneur
d'être suspendus par le Préfet pour s'être opposés à l'enlèvement
des Christs dans les écoles :
MM.
Le baron Danger, d'Esquay-sur-Seulles.
Desfontaines,
de Crépon.
De
la Peschardière, de Colombiers-sur-Seulles.
Du
Manoir, de Saint-Côsme-de-Fresné.
De
la Loyère, de Vienne-en-Bessin.
De
Courseulles, de Villiers-le-Sec.
Carabeux,
de Tracy.
Nous
leur adressons nos bien vives félicitations pour cette mesure qui les
honore. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1913 - Classement
de monuments historiques. - Sur la proposition de M. Le
préfet du Calvados, et après avis favorable des municipalités
intéressées, M. Le Sous-secrétaire d'état des Beaux-arts a inscrit
sur la liste des monuments classés : Le chœur de l'église
de Cagny, le clocher de l'église d'Allemagne-la-Basse, le clocher de
l'église de Goustranville, le clocher et le Chœur de l'église de
Villiers-le-Sec, le clocher de l'église de Lion-sur-mer, le portail
nord de l'église de Mutrécy, le clocher de l'église d'Ernes, le
clocher et la façade occidentale de l'église de Thiéville, le clocher
de l'église d'Ellon,
l'église d'Huppain.
Avril
1914 - Les monuments
historiques du Calvados. - Voici, d'après le officiel,
la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la
promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du
Calvados :
Saint-Pierre-sur-Dives
: Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever
: Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré ;
Secqueville-en-Bessin : Église ; Soulangy : Église ;
Soumont-St-Quentin : Église, Église d'Aizy ; Tessel-Bretteville :
Portail méridional de l'église ; Thaon : Église ; Thiéville :
Clocher et façade occidentale de l'église ; Tordouet :
Clocher de l'église ; Touques : Église Saint-Pierre ; Tour : Église ;
Ussy : Église ; Verson : Église ; Ver-sur-mer : Tour de l'église
; Vieux-pont-en-Auge : Église ; Villiers-le-sec : Clocher
et le chœur de l'église ; Vire : Église Notre-Dame, Porte de
l'horloge, Ruines du donjon.
Décembre
1915
- Départ de
troupes Belges. -
Mardi après-midi, clairons en tête, des troupes belges sont
passées à Caen. Elles venaient de quitter leurs dépôts, Sommervieu
et Villiers-le-Sec, centre militaires supprimés. Elles ce rendent par
étapes ( Dozulé-Pont-l’Evêque) à Honfleur qui sera leur nouvelle
garnison. On parle dans les milieux sanitaires et militaires, d’utiliser
Villiers-le-Sec comme dépôt de convalescents et Sommervieu comme
maison de rééducation pour mutilés.
Février
1924
- Falsification
de lait. -
Pour falsification de lait et mise en vente de lait falsifié, la
femme Hergast, née Delabrique Louise, âgée de 53 ans, cultivatrice à
Villiers-le-Sec,
a été condamnée à 15 jours de prison et 1.000 francs d'amende. Le
jugement sera affiché à la porte de son domicile et à la mairie de
Villiers-le-Sec, Il sera, inséré dans quatre
Journaux.
Août
1928 -
Le foyer des invalides de guerre de Villiers-le-Sec.
- A
vingt
kilomètres de
Caen,
onze
de
Bayeux,
six
de
la
mer,
dans
le
département
du
Calvados,
Villiers-le-Sec,
localité
merveilleusement
située
dans
la
belle
et
accueil!ante
Normandie,
vient
de
s'ouvrir
« Le
Foyer
des
Invalides »
où
l’Office
National
des
mutilés
de
guerre
admettra,
sur
leur
demande
des
mutilés
bénéficiant
d'une
pension
d'invalidité.
Ils
y seront,
moyennant
l'abandon
des deux-tiers
de leur
pension,
logés,
nourris
et blanchis.
En outre,
ils recevront
les soins
médicaux
qui leur
deviendraient
nécessaires
en plus
de ceux
dont
ils ont
déjà
la gratuité
en vertu
de la
loi réparatrice
du 31
mars 1919.
Les pensionnaires
auront
à leur
disposition
le parc
de l'établissement
dans
lequel
ils trouveront
salles
de jeux,
de lecture,
de réunion,
de spectacle.
Une coopérative
y fonctionnera.
Ils pourront
aussi
demander
une
saine
distraction
au travail.
Les demandes
d'inscription
peuvent
être
adressées
au directeur
du Foyer
à Villiers-le-Sec
et au
Comité
des mutilés
et réformés
de guerre,
27, rue
des Carmélites
à Caen.
Nous croyons
faire
oeuvre
utile
en annonçant
à nos
lecteurs
que pour
permettre
aux mutilés
qui serons
logés
à Villiers-le-Sec,
de
passer
aussi agréablement
que possible
les longues
soirées d'hiver,
il est
fait
appel
à la
charité
de tous
pour
l'achat
de jeux
aussi
variés
que possible,
de livres
et d'un
appareil
de T.S.F.
De nombreuses
Sociétés
patriotiques
de Caen
et des
environs
ainsi
que
de nombreux
souscripteurs
particuliers
se sont
déjà
fait
inscrire.
M. Dion,
concierge
à la
préfecture
du Calvados,
rue Saint-Laurent
à Caen,
qui s'est
fait
l'apôtre
de cette
oeuvre
intéressante
au plus
haut
chef,
recevra
avec
reconnaissance
tous
les
dons
en espèces
ou en
nature
que l'on
voudra
bien
lui adresser
ou faire
parvenir.
Août
1939 -
Un invalide de guerre se noie accidentellement dans un lavoir.
- Un
pensionnaire du Foyer des invalides de guerre a découvert, dans le
lavoir communal, en bordure de la route nationale, le corps inanimé
d'un de ses camarades, M. François Hubert, âgé de 63 ans, originaire
de Saint-James. Il prévint aussitôt le directeur du Foyer et le maire.
Mlle
Augé, doctoresse à Courseulles, ne put que constater le décès,
purement; accidentel. On croit que M. Hubert, pris de congestion, est
tombé dans le lavoir.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1942 -
Le feu. -
En voulant,
par jeu, mettre le feu à un bottillon de paille, un enfant a incendié,
à Villiers-le-Sec, une meule de 10m × 4,50. appartenant à M. Georges
Birée, cultivateur au bourg.
Coût
12 000 fr. Les parents du gamin, civilement responsables, répondront
des exploits de leur rejeton. (Bonhomme Normand)
Juillet
1943
- Fait
divers.
- Les enfants
de la paroisse de Villiers-le-Sec accompagnés de M. l'abbé Juhel, se
baignaient dans la Seulles, quand l'un d'eux, le jeune Demusy perdit
pied. Malgré les efforts du dévoué curé, l'enfant ne put être
repêché et se fût immanquablement noyé sans le secours de Mlle
Roussel, 16 ans, qui n'hésita pas
à se jeter à l'eau, profond de 2 m. et fut assez heureuse pour ramener
l'enfant. Après des soins énergiques
de Mlle Roussel l’enfant fut
reconduit
sain et sauf à ses heureux parents. Toutes nos félicitations à cette
courageuse
jeune fille.
Avril
1948 -
La mort qui rôde.
- M. Marcel
Lebrun, 30 ans, demeurant rue des Cuisiniers à Bayeux au service d’une
entreprise de récupération, découpait un tank dans la plaine, près
de Villiers-le-Sec.
Sous
l'effet de la chaleur dégagée par le chalumeau dont il se servait, un
obus qui se trouvait sous le char fit explosion. M. Dauge, de
Saint-Gabriel, et un camarade qui travaillait à 200 mètres du lieu de
l'accident, s’empressèrent de dégager l'ouvrier affreusement
mutilé.
Quelques
instants après, une nouvelle déflagration se produisait sans
heureusement faire de nouvelles victimes. M. Marcel Lebrun n'a pas
survécu à ses blessures. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Une matinée de bienfaisance à Villiers-le-Sec.
- Dimanche
prochain aura lieu à 15 h., au foyer des Anciens Combattants et
Invalides de Guerre, une matinée artistique en plein air avec le
gracieux concours d'une Madelon et de ses demoiselles d'honneur, de
petits artistes « Orphelins de guerre » et du Groupe
folklorique « Blaudes et Cœffes » de l'office Municipal de
la Jeunesse de Caen.
Un
orchestre de Caen assurera la partie musicale. On y trouvera un buffet
garni et une buvette. Prix d'entrée : 50 frs. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier
1949
-
Une arrestation à Villiers-le-Sec.
-
La
gendarmerie a arrêté au domicile de sa belle-sœur, Mme R......, à
Villiers-le-Sec, la femme Françoise Jacqueline Melchiade, 42 ans
condamnée en 1932, à huit ans de réclusion et à 20 ans
d'interdiction de séjour.
C'est
pour avoir enfreint cette dernière condamnation que la femme Jacqueline
a été appréhendée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Arrestation d'un déserteur britannique.
- Un soldat anglais qui, en juillet 1947, avait abandonné son
régiment stationné à Munster ( Allemagne ) a été arrêté chez des
habitants de Villiers-le-Sec auxquels il venait périodiquement demander
abi. Le déserteur a été remis au consulat britannique de Rouen.
(Source : Le Bonhomme Libre)
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