1er Juillet 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 1

VILLONS - les - BUISSONS

Canton de Creully

Les habitants de la commune sont des Villonnais, Villonnaises


Janvier 18..  -  Une ivrognesse.    La semaine dernière, la femme d’un journalier de la Folie et un cultivateur de Villons-les-Buissons, après un trop long temps d’arrêt dans les cabarets de Caen, bras dessus, bras de dessous, regagnaient péniblement leur commune respective, suivis d’une bande joyeuse qui chantait à pleins poumons, sur l’air des Lampions : « Y sont sas !… y sont sas ! ! »

Je ne me serais pas occupé de cette affaire, si, au moment de se quitter, l’ivrognesse n’eut prononcé un mot digne du Bonhomme.

Comme les passants riaient de sa faiblesse, ladite dame s’est redressée, et avec une certaine dignité :

« Tas d’blaireaux, s’est elle écrié, y s’aperçoivent terjous quand vo avez bu… et jamais quand vo avez soif ! ».

 

Février 1853  -   Un pari stupide.   -   Encore un malheur irréparable, résultat d'un pari stupide causé par l'ivresse. Jeudi dernier, un nommé Gondouin, de la commune de Cairon, après avoir passé une partie de la journée à boire dans un cabaret de la commune de Villons-les-Buissons, offrit de parier qu'il avalerait, sans désemparer, un litre d'eau-de-vie. II fut pris au mot.

Le cabaretier, bien qu'il connut l'étal d'ivresse de cet homme, servit le litre d'alcool. Le sieur Gondouin l'avala presque d'un seul trait. Bientôt après, ce malheureux était pris de convulsions atroces, et il succombait la nuit même, M. le préfet a ordonné immédiatement la fermeture du cabaret, sans préjudice des poursuites judiciaires intentées contre le cabaretier.  (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Septembre 1861   -   Découverte macabre.   -   Le 26 du courant, dans l'après-midi, on a retiré d'un puits, à Villons-les-Buissons, le cadavre d'un inconnu, portant le signalement suivant : âgé d'environ 55 à 40 ans, taille 1 mètre 83 centimètres, cheveux et  sourcils noirs, nez moyen, bouche moyenne, la tête dénudée presque jusqu'au sommet, vêtu d'un paletot en drap brun, d'un gilet en soie noire piqué de petits points bleus, d'un pantalon en drap gris, chaussé de bottines presque neuves, coiffé d'un chapeau fantaisie en laine noire piqué de gris, chemise fine à petits plis, marquée des initiales A. V., gilet de santé en flanelle, caleçon en toile, chaussettes en coton gris, marquées A.V., nº 26. II avait dans ses poches une montre à cylindre en argent, des cigares et des allumettes chimiques, un couteau de table, où il est écrit : Duclomesnil, à Caen.

Il a été impossible de constater son identité. Tout porte à croire que se mort est le résultat d'un suicide. Il parait avoir séjourné dans ce puits depuis environ huit à dix jours. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Octobre 1861   -   Les suite d’une découverte.   -   Nous avons fait connaitre qu'en cadavre, dont l'identité n'avait pu être établie, avait été trouvé dans un puits, à Villons-les-Buissons.

Aujourd'hui, nous apprenons que le corps de cet infortuné est celui d'un officier de marine qui, depuis quelque temps, était atteint d'aliénation mentale. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Mars 1867   -   Le printemps en avance.   -   La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.

L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.

 

Mars 1867   -   Les timbres.    -   Conformément à la loi du 13 juin 1866, qui autorise la direction des télégraphes à faire fabriquer et à vendre au public des timbres spéciaux pour l'affranchissement des dépêches, les timbres télégrammes ne tarderont pas à être mis en circulation.

Un décret d'administration publique, destiné à en régler l'usage, est actuellement soumis à l'examen du Conseil d'État.

Ces timbres, de quatre catégories et couleurs différentes, se vendront 2 fr., 1 fr., 0,50 c. et 0,25.

 

Mars 1867   -   Un incendie.    -   Un incendie a éclaté à Villons-les-Buissons. Il est du à la prudence d'un enfant de cinq ans, qui, en jouant avec des allumettes chimiques, a mis le feu à un tas de paille placé sous un hangar. Le hangar et une grange ont été brûlés. La perte s'élève à 350 francs, au préjudice des sieurs Niard et Pain, qui n'étaient pas assurés.  

 

Septembre 1873   -   Incendie.   -  Mardi, vers 6 heures du soir, un violent incendie a éclaté dans un bâtiment d'habitation situé à Villons-les-Buissons, canton de Creully, appartenant au sieur Hamon et occupé par le sieur Marc, cultivateur. Le  bâtiment, ainsi que les meubles qu'il renfermait, ont été complètement détruits. La perte est évaluée à 3 000 fr. couverts par une assurance. La cause du sinistre est inconnue. Grâce aux secours énergiques apportés par les pompiers de Saint-Contest, on a pu préserver les maisons voisines.  

 

Février 1882  -  Incendies.  -  Un incendie a éclaté à La Cambe, au domicile du sieur Moutier, boulanger. Les bâtiments auprès de la maison incendiée, couverts en chaume, ont été préservés. Les dégâts, assurés, sont évalués 14 000 fr.

Un incendie accidentel a détruit la boulangerie de la ferme occupée par le sieur Marc, fermier à Villons-les-Buissons. Perte, environ 500 fr. Assurée. 

Mardi, un incendie accidentel a éclaté à Coulibœuf, chez la dame veuve Crespin, bourrelière audit lieu. La perte est évaluée à 50 francs, assurée.  

 

Mai 1885  -  Incendies.  -  Trois incendies dus à la malveillance se sont déclarés successivement dans les bâtiments de ferme exploités par le sieur François Auguste Tillard, âgé de 50 ans, fermier a Villons-les-Buissons. Le parquet soupçonnant Tillard d'en être l'auteur, le fit arrêter, ainsi que la fille Estelle Béquet, 19 ans, sa servante Cette fille raconta que son maître ayant loué la ferme trop cher avait demandé sa résiliation de bail et qu'il voulait détruire la ferme pour arriver à ce résultat. Sur ses instructions, elle-même aurait allumé l'un des trois incendies, les deux autres seraient l’œuvre de Tillard, Celui ci nie énergiquement. Un verdict d'acquittement a été rendu en faveur des deux inculpés.  

 

Janvier 1887  -  Incendie.  -  Mardi, à Villons-les-Buissons, une maison inhabitée appartenant au sieur Marie, cultivateur audit lieu, a été la proie des flammes, 1 200 bottes de foin, 60 bottes de paille, 40 bourrées, des instruments aratoires et divers outils qui y étaient enfermés ont été brûlés. Les causes de cet incendie sont inconnues et les pertes sont évaluées à 2 500 fr.  

 

Juin 1892  -  Est-ce la rage ?  -  La dame Arthur Michel, cultivatrice à Villons-les-Buissons, donnait la nourriture quotidienne au chien de garde de la ferme, lorsque l'animal, ordinairement paisible, s'élança d'un bond sur elle et la mordit cruellement à la main. A ses cris, on se porta immédiatement à son secours; le chien fut abattu peu de temps après. M. Lemarchand, vétérinaire à Mathieu, consulté à l'effet de savoir si l'animal était atteint de la rage, n'a pu préciser le cas à cause de l'état de décomposition avancée du cadavre ; mais, sur ses conseils, la dame Michel est partie à l'Institut Pasteur, à Paris, emportant avec elle la tète et les viscères du chien, qui seront examinés. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1895  -  Les suites d’une querelle.  -  Le sieur Bénouville, cultivateur à Villons-les-Buissons, se trouvait à Buron chez le sieur Levergeois, débitant, en même temps que ses deux beaux-frères avec lesquels il avait une discussion. Vinrent à entrer Eugène Bellenger, 28 ans, et Robert Pinel, 20 ans, domestiques l'un et l'autre à Anisy. Tous deux cherchèrent querelle à Bénouville au sujet d'une contestation d'argent. 

Le débitant mit à la porte les deux domestiques, mais, avant de laisser partir le sieur Bénouville, il sortit afin de s'assurer que les deux domestiques s'étaient éloignés. Bellenger saisit à ce moment le débitant à la poitrine et, après l'avoir frappé, le renversa à terre, pendant que Pinel le frappait de coups de couteau heureusement peu long. Pendant ce temps, Bellenger criait à son camarade « tape donc ». Ce dernier prétend qu'il ne savait pas que Pinel faisait usage de son couteau. Le tribunal de Caen a condamné Pinel à trois mois de prison et Bellenger à huit jours. C'est pour rien. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1901   -   La myopie a du bon.  -  Ces temps derniers, le maire de Villons-les-Buissons, près Caen, assistait à la mairie le vérificateur des poids et mesures. Ce maire ayant fait des observations à la femme Benouville au sujet de ses poids, sa fille intervint et l'interpella grossièrement. A bout d'invectives, elle dépassa la mesure en exhibant autre chose que son chef à celui de l'administration municipale.

Mais le maire de Villons-les-Buissons est sans doute myope, car, devant le tribunal, il a déclaré n'avoir vu que le geste et non la chose exhibée par Hélène Benouville, 19 ans, qui s'en est tirée avec 10 fr. d'amende et la loi Bèrenger. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1903  -   On n’est pas en bois…   -  Même quand on en a une jambe de bois… Ainsi, la fille Langlois qui a rencontré Emile Guillot, 26 ans, domestique à Villons-les-Buissons, canton de Creully, quoique déshéritée de la nature, a dû se repentir d'avoir le cœur si tendre.

Elle a payé à Langlois plusieurs petits verres et, pour la remercier, l'amoureux de rencontre lui a chipé son porte-monnaie. Cela coûtera à Guillot deux mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Bouilleurs de cru.   -   Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1905  -  Le 16, mort accidentelle du maire : Escrimeur expert, il tirait à l'épée, dans une salle d'armes de Paris, contre un ami connu à Luc-sur-mer. La lame mouchetée de son adversaire casse, dévie et pénètre par l'aisselle jusqu'au cœur.

 

Mai 1905  -  Élection d'un maire.  -  Le conseil municipal s'est réuni dimanche à l'effet de procéder à l'élection d'un maire en remplacement de M. Léon Lemarinier, tué à Paris  dans une salle d'armes, il y a deux mois.

Au premier tour de scrutin, M. Édouard Gast a été élu en 8 voix sur 9 votants.

 

Mars 1907  -  La soif.  -  Les domestiques de M. Paul Lematicier avaient eu l'ingénieuse idée de faire fabriquer une fausse clef, pour pénétrer dans la cave et se désaltérer à franches lippées au grand dam de la pipe de cidre.

Le nommé Avesgo, qui a été pincé « flagrante delicto », pourrait bien payer pour les autres.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1911   -   Monuments historiques.   -   Classement des églises d’Amblie, de Maltot et du Château de Courseulles,

M. Fernand Engerand, député du Calvados, a reçu, le 14 janvier 1911, une lettre de M. le sous-secrétaire d’État aux Beaux-arts, l'informant du classement comme monuments historiques des églises d’Amblie et de Maltot ainsi que plusieurs parties du château de Courseulles.

M. Dujardin-Beaumetz ajoute : «La question du classement des églises de Tessel-Bretteville. de Villons-les-Buissons, de Bougy et d'Authie sera soumise à la Commission des Monuments historiques dans une de ses plus prochaines séances, et je souhaite que l'avis de cette assemblée me permette de répondre au désir que vous m'avez exprimé ».

Le classement des églises de Cambes, de Carpiquet, d'Anisy, de la chapelle Renaissance de l'église de Saint-Manvieu, et de la porte d'entrée du vieux château de Fontaine-Etoupefour, demandée également par M. Fernand Engerand, sera prochainement soumis à la Commission des Monuments historiques. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1915  -  Plaquez-vous :  -  Les cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?

 

Février 1915  -  Le patriotisme à la campagne.  -  Les habitants de la petite commune de Villons-les-Buissons continuent leurs dons généreux. Une quête faite par Mme d'Escrienne et Lemarinier, en faveur des réfugiés du Nord, a produit 91 fr. 50 et de nombreux dons de vêtements et linge usagé. La vente du canon 75, faite par Mlles d'Escrienne et Lavoisy, accompagnées par Mmes d'Escrienne et Découflet, a rapporté 110 fr. 50. Le Conseil municipal a voté 400 fr. pour les réfugiés du Nord. Mentionnons aussi le dévouement et la bonne influence de Mme Lavoisy, institutrice, et de Mlle Benouville, buraliste.  

 

Décembre 1937  -  Un accident à Villons-les-Buissons  -  Au cours de l'après-midi, dans le bourg de Villons-les-Buissons, un motocycliste, M. François Guille, 39 ans, manœuvre aux chemins de fer de l'État, demeurant à Cambes, en voulant éviter, dans un tournant, un camion de l'entreprise de transports Morin, de La Délivrande, piloté par le chauffeur Gaston Lemaître, 38 ans. domicilié à Caen, avenue Guynemer. 21, s'est jeté contre un talus. Dans l'accident, M. Guille a été légèrement blessé à la main gauche. (Source : Le  Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   L'avoine n'était plus à lui.   -  Pour avoir détourné une certaine quantité d'avoine saisie par M. Moutier, propriétaire de la ferme, L'Hôpital André, 31 ans, cultivateur à Villons-les-Buissons, a été condamné à 25 fr. d'amende avec sursis. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1938   -   Tué d'une ruade.   -   M. Joël Lemarinier, 20 ans, fils de M. et Mme Lemarinier, les éleveurs bien connus, était occupé à atteler un jeune cheval au château de Villons, propriété de M. Lemarinier, lorsque l'animal lui décocha une ruade en pleine poitrine, l'envoyant rouler à plusieurs mètres.

On se porta immédiatement au secours du malheureux, mais il avait été tué sur le coup. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Un motocycliste grièvement blessé.   -   Une collision s'est produite, hier, vers 10 h. 45, à Villons-les-Buissons, près de la propriété de M. Lemarinier, maire de la  localité, entre une automobile pilotée par M. Doinet, de Paris, et un motocycliste, M. Lecarpentier, de Verson. 

Relevé, une jambe fracturée, ce dernier a été transporté à son domicile. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Étranger en défaut.  -  Les gendarmes ont dressé procès-verbal pour défaut de sauf-conduit contre un ouvrier agricole de nationalité polonaise, Bronislaw Ruthows, 42 ans, employé à Villons-les-Buissons, chez M. Le Marinier, qui s'était déplacé sans avoir obtenu au préalable, le sauf-conduit obligatoire.

 

Septembre 1942   -  Pour les prisonniers.   -   A Cambes-en-Plaine, dans le parc du château de Cambes, le dimanche prochain, kermesse au profit des prisonniers de guerre de la commune et de Villons-les-Buissons.

Voici le programme de la journée : à 10 h. 30, grand-messe en musique ; à 14 h., Ouverture de la kermesse ; nombreuses attractions, séance récréative. Lots de pommes de terre, buvette, buffet bien garni, tombola, vente aux enchères, ravitaillement en produits rares qui intéresseront les citadins et autres.

Garage pour bicyclettes. Rappelons que Cambes n'est qu'à 5 kilomètres de Caen ce qui n'est rien pour se ravitailler et se distraire tout en faisant une bonne action.

 

Juin 1944  -  Bataille de Normandie.  -  Villons-les-Buissons est libérée le soir du débarquement de Normandie par les soldats canadiens du North Nova Scotia Highlanders. D'août à septembre 1944, un aérodrome est mis en service pour des soldats britanniqueset norvégiens.

 

Avril 1948  -   Le système D.   -   Employé à l'usine d'engrais de Mondeville, Raymond Harel, 34 ans, mécanicien, avait préféré abandonner son métier pour se livrer à la récupération clandestine.

C'est ainsi qu'en compagnie d'Achille Duriez, 37 ans, et d'Adrien Esnault, 24 ans, de Cambes-en-Plaine, il exerça son activité sur une carcasse d'avion appartenant à M. Piquet, de Langrune.

On reproche également au trio un vol de 2 tonnes de ferraille au préjudice de M. Boudin, à Galmanches ; deux trois autres tonnes chez M. Lemarinier à Villons-les-Buissons, et de 1 500 kilos de douille d'obus à Lébizey.

-   Daniel Carbonnel, 19 ans, mécanicien à Hérouville, c'est fait passer pour récupération d'aluminium sur l'épave d'un avion allié dans un herbage appartement à M. Pitrou, cultivateur, même lieu.

-   A la suite d'une plainte déposée par M. Antonio Meneghetti, chef de chantier à l'entreprise Bau de Courseulles, pour vol de 300 kilos de zinc sur un chantier de Tilly-sur-Seulles, les gendarmes ont appréhendé, André Margueritte, 36 ans, terrassier ; Gustave Marie, 26 ans, même profession : Roger Tacchi, 24 ans, chauffeur, tous domiciliés à Courseulles ; Gustave Marie, 29 ans, et Ahmed Rahmani, 27 ans, terrassier à Luc ; Jean Mardier, 40 ans, maçon à lingèvres.

Margueritte avait revendu la marchandise à un brocanteur de Thaon et remis 400 francs à ses complices. Les délinquants ont été laissés en liberté provisoire. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Creully.  -   Anizy (R) ; Cambes-en-Plaine (R) ; Courseulles-sur-Mer (R) ; Rosel (D) ; Villons-les-Buissons (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Nos communes sinistrées à l'honneur.  -  Dimanche 24 a eu lieu la remise de la Croix de guerre à cinq localités du canton de Creully : Rosel, Villons-les-Buissons, Cambes, Anisy et Courseulles.

C'est le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, qui a procédé à cette remise, assisté de M. Paul Robiquet, chef de la Première Division de la Préfecture représentant M. le Préfet et en présence de M. Paillaud, conseiller général du canton qui donna lecture des citations.

A Rosel, la croix de guerre a été reçue par M. Lecorne, maire, pendant l'occupation, assisté de M. Poret, maire actuel, des membres du conseil municipal et des anciens combattants.

Le même cérémonial a été suivi dans les autres communes où la Croix de guerre a été épinglée par le général sur des coussins tenus par M. Marie, maire de Villons-les-Buissons ; M.  Degremont, maire de Cambes et M. le baron de Coutard, maire d'Anisy.

Un vin d'honneur fut servi dans chacune de ces localités. Le conseiller général et le représentant du Préfet répondirent à l’allocution prononcée par le maire à la cérémonie.

Voici le texte des citations :

Villons-les-Buissons. Village détruit aux 6/10e pendant la bataille de Caen. S'est remis au travail avec ardeur.

Rosel. Village détruit aux 9/10e lors des combats de Caen. S'est remis au travail avec courage.

Anisy. Village à moitié détruit au cours des combats de la Libération en 1944. A supporté ses ruines et ses deuils avec courage et s'est remis au travail avec ardeur.

Cambes-en-Plaine. Village détruit au 2/3 au cours des combats de juin et juillet 1944 pour la libération de Caen. A eu une très courageuse attitude.

S'est remis au travail avec l'ardeur. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1950   -   Obsèques.   -   Une foule nombreuse aux premiers rangs de laquelle on remarquait MM. Villatte, secrétaire général de la Préfecture ; Paillaud, conseiller général et les maires des communes des environs, a assisté, en l'église de Cambes-en-Plaine, aux obsèques de M. Joseph Marie, maire de Villons-les-Buissons. L'office fut célébré par M. l'abbé Dorenlot, curé de Saint-Contest.

A l'issue de la cérémonie, M. Villatte salua la mémoire du disparu. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Villons.

Nous prions la famille d'agréer, nos sincères condoléances. ( Le Bonhomme Libre )

17.   La Vie Normande   -   Élèves choyés !

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