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Janvier
18.. - Une ivrognesse.
– La semaine
dernière, la femme d’un journalier de la Folie et un cultivateur de Villons-les-Buissons,
après un trop long temps d’arrêt dans les cabarets de Caen, bras
dessus, bras de dessous, regagnaient péniblement leur commune
respective, suivis d’une bande joyeuse qui chantait à pleins poumons,
sur l’air des Lampions : « Y sont sas !… y sont
sas ! ! »
Je
ne me serais pas occupé de cette affaire, si, au moment de se quitter,
l’ivrognesse n’eut prononcé un mot digne du Bonhomme.
Comme
les passants riaient de sa faiblesse, ladite dame s’est redressée, et
avec une certaine dignité :
« Tas
d’blaireaux, s’est elle écrié, y s’aperçoivent terjous quand vo
avez bu… et jamais quand vo avez soif ! ».
Février
1853 - Un pari stupide.
- Encore
un malheur irréparable, résultat d'un pari stupide causé par
l'ivresse. Jeudi dernier, un nommé Gondouin, de la commune de Cairon,
après avoir passé une partie de la journée à boire dans un cabaret
de la commune de Villons-les-Buissons, offrit de parier qu'il avalerait,
sans désemparer, un litre d'eau-de-vie. II fut pris au mot.
Le
cabaretier, bien qu'il connut l'étal d'ivresse de cet homme, servit le
litre d'alcool. Le sieur Gondouin l'avala presque d'un seul trait.
Bientôt après, ce malheureux était pris de convulsions atroces, et il
succombait la nuit même, M. le préfet a ordonné immédiatement la
fermeture du cabaret, sans préjudice des poursuites judiciaires
intentées contre le cabaretier. (Source : Le Journal de Honfleur)
Septembre
1861 - Découverte macabre.
- Le
26 du courant, dans l'après-midi, on a retiré d'un puits, à
Villons-les-Buissons, le cadavre d'un inconnu, portant le signalement
suivant : âgé d'environ 55 à 40 ans, taille 1 mètre 83 centimètres,
cheveux et sourcils noirs,
nez moyen, bouche moyenne, la tête dénudée presque jusqu'au sommet,
vêtu d'un paletot en drap brun, d'un gilet en soie noire piqué de
petits points bleus, d'un pantalon en drap gris, chaussé de bottines
presque neuves, coiffé d'un chapeau fantaisie en laine noire piqué de
gris, chemise fine à petits plis, marquée des initiales A. V., gilet
de santé en flanelle, caleçon en toile, chaussettes en coton gris,
marquées A.V., nº 26. II avait dans ses poches une montre à cylindre
en argent, des cigares et des allumettes chimiques, un couteau de table,
où il est écrit : Duclomesnil, à Caen.
Il
a été impossible de constater son identité. Tout porte à croire que
se mort est le résultat d'un suicide. Il parait avoir séjourné dans
ce puits depuis environ huit à dix jours. ( L’Ordre et la Liberté )
Octobre
1861 - Les suite d’une découverte. - Nous
avons fait connaitre qu'en cadavre, dont l'identité n'avait pu être
établie, avait été trouvé dans un puits, à Villons-les-Buissons.
Aujourd'hui,
nous apprenons que le corps de cet infortuné est celui d'un officier de
marine qui, depuis quelque temps, était atteint d'aliénation
mentale. ( L’Ordre et la Liberté
)
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé
dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours
au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons
nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du
printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont
avec les gras jours.
Mars
1867 -
Les timbres. -
Conformément à la loi du 13 juin 1866, qui autorise la
direction des télégraphes à faire fabriquer et à vendre au public
des timbres spéciaux pour l'affranchissement des dépêches, les
timbres télégrammes ne tarderont pas à être mis en circulation.
Un
décret d'administration publique, destiné à en régler l'usage, est
actuellement soumis à l'examen du Conseil d'État.
Ces
timbres, de quatre catégories et couleurs différentes, se vendront 2
fr., 1 fr., 0,50 c. et 0,25.
Mars
1867 -
Un incendie. -
Un incendie a éclaté à Villons-les-Buissons. Il est du à la
prudence d'un enfant de cinq ans, qui, en jouant avec des allumettes
chimiques, a mis le feu à un tas de paille placé sous un hangar. Le
hangar et une grange ont été brûlés. La perte s'élève à 350
francs, au préjudice des sieurs Niard et Pain, qui n'étaient pas
assurés.
Septembre
1873
-
Incendie. - Mardi,
vers 6 heures
du soir, un violent incendie a éclaté dans un bâtiment d'habitation
situé à Villons-les-Buissons, canton de Creully, appartenant au sieur
Hamon et occupé par le sieur Marc, cultivateur. Le bâtiment,
ainsi que les meubles qu'il renfermait, ont été complètement
détruits. La perte est évaluée à 3 000 fr. couverts par une
assurance. La cause du sinistre est inconnue. Grâce aux secours
énergiques apportés par les pompiers de Saint-Contest, on a pu
préserver les maisons voisines.
Février
1882
- Incendies.
- Un incendie a
éclaté à La Cambe, au domicile du sieur Moutier, boulanger. Les
bâtiments auprès de la maison incendiée, couverts en chaume, ont
été préservés. Les dégâts, assurés, sont évalués 14 000 fr.
Un
incendie accidentel a détruit la boulangerie de la ferme occupée par
le sieur Marc, fermier à Villons-les-Buissons. Perte, environ
500 fr. Assurée.
Mardi,
un incendie accidentel a éclaté à Coulibœuf, chez la dame veuve
Crespin, bourrelière audit lieu. La perte est évaluée à 50 francs,
assurée.
Mai
1885 -
Incendies.
- Trois
incendies dus à la malveillance se sont déclarés successivement dans
les bâtiments de ferme exploités par le sieur François Auguste Tillard,
âgé de 50 ans, fermier a Villons-les-Buissons. Le parquet soupçonnant
Tillard d'en être l'auteur, le fit arrêter, ainsi que la fille Estelle
Béquet, 19 ans, sa servante Cette fille raconta que son maître ayant
loué la ferme trop cher avait demandé sa résiliation de bail et qu'il
voulait détruire la ferme pour arriver à ce résultat. Sur ses
instructions, elle-même aurait allumé l'un des trois incendies, les
deux autres seraient l’œuvre de Tillard, Celui ci nie énergiquement.
Un verdict d'acquittement a été rendu en faveur des deux inculpés.
Janvier
1887 -
Incendie. -
Mardi,
à Villons-les-Buissons, une maison inhabitée appartenant au sieur
Marie, cultivateur audit lieu, a été la proie des flammes, 1 200 bottes
de foin, 60 bottes de paille, 40 bourrées, des instruments aratoires et
divers outils qui y étaient enfermés ont été brûlés. Les causes de
cet incendie sont inconnues et les pertes sont évaluées à 2 500 fr.
Juin
1892 - Est-ce la rage ? - La
dame Arthur Michel, cultivatrice à Villons-les-Buissons, donnait la
nourriture quotidienne au chien de garde de la ferme, lorsque l'animal,
ordinairement paisible, s'élança d'un bond sur elle et la mordit
cruellement à la main. A ses cris, on se porta immédiatement à son
secours; le chien fut abattu peu de temps après. M. Lemarchand,
vétérinaire à Mathieu, consulté à l'effet de savoir si l'animal
était atteint de la rage, n'a pu préciser le cas à cause de l'état
de décomposition avancée du cadavre ; mais, sur ses conseils, la dame
Michel est partie à l'Institut Pasteur, à Paris, emportant avec elle
la tète et les viscères du chien, qui seront examinés.
(source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1895 - Les suites d’une
querelle. -
Le
sieur Bénouville, cultivateur à Villons-les-Buissons, se trouvait à
Buron chez le sieur Levergeois, débitant, en même temps que ses deux
beaux-frères avec lesquels
il avait une discussion. Vinrent à entrer Eugène Bellenger, 28 ans, et
Robert Pinel, 20 ans, domestiques l'un et l'autre à Anisy. Tous deux
cherchèrent querelle à Bénouville au sujet d'une contestation
d'argent.
Le
débitant mit à la porte les deux domestiques, mais, avant de laisser
partir le sieur Bénouville, il sortit afin de s'assurer que les deux
domestiques s'étaient éloignés. Bellenger saisit à ce moment le
débitant à la poitrine et, après l'avoir frappé, le renversa à
terre, pendant que Pinel le frappait de coups de couteau heureusement
peu long. Pendant ce temps, Bellenger criait à son camarade
« tape donc ». Ce dernier prétend qu'il ne savait pas que Pinel
faisait usage de son couteau. Le tribunal de Caen a condamné Pinel à
trois mois de prison et Bellenger à huit jours. C'est pour rien. (source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 - La myopie a du bon.
- Ces temps
derniers, le maire de Villons-les-Buissons, près Caen, assistait à la
mairie le vérificateur des poids et mesures. Ce maire ayant fait des
observations à la femme Benouville au sujet de ses poids, sa fille
intervint et l'interpella grossièrement. A bout d'invectives, elle
dépassa la mesure en exhibant autre chose que son chef à celui de
l'administration municipale.
Mais
le maire de Villons-les-Buissons est sans doute myope, car, devant le
tribunal, il a déclaré n'avoir vu que le geste et non la chose
exhibée par Hélène Benouville, 19 ans, qui s'en est tirée avec 10
fr. d'amende et la loi Bèrenger.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - On n’est pas en bois…
- Même
quand on en a une jambe de bois… Ainsi, la fille Langlois qui a
rencontré Emile Guillot, 26 ans, domestique à Villons-les-Buissons,
canton de Creully, quoique déshéritée de la nature, a dû se repentir
d'avoir le cœur si tendre.
Elle
a payé à Langlois plusieurs petits verres et, pour la remercier,
l'amoureux de rencontre lui a chipé son porte-monnaie. Cela coûtera à
Guillot deux mois de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Bouilleurs de cru.
- Au
ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les
propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous
bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et
seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1905 - Le 16, mort
accidentelle du maire : Escrimeur expert, il tirait à l'épée, dans
une salle d'armes de Paris, contre un ami connu à Luc-sur-mer. La lame
mouchetée de son adversaire casse, dévie et pénètre par l'aisselle
jusqu'au cœur.
Mai
1905 -
Élection d'un maire. -
Le conseil municipal s'est réuni dimanche à l'effet de
procéder à l'élection d'un maire en remplacement de M. Léon
Lemarinier, tué à Paris dans une salle d'armes, il y a deux
mois.
Au
premier tour de scrutin, M. Édouard Gast a été élu en 8 voix sur 9
votants.
Mars
1907 -
La
soif. -
Les domestiques de
M. Paul Lematicier avaient eu l'ingénieuse idée de faire fabriquer une
fausse clef, pour pénétrer dans la cave et se désaltérer à franches
lippées au grand dam de la pipe de cidre.
Le
nommé Avesgo, qui a été pincé « flagrante delicto », pourrait
bien payer pour les autres.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1911 -
Monuments historiques.
- Classement
des églises d’Amblie, de Maltot et du Château de Courseulles,
M.
Fernand Engerand, député du Calvados, a reçu, le 14 janvier 1911, une
lettre de M. le sous-secrétaire d’État aux Beaux-arts, l'informant
du classement comme monuments historiques des églises d’Amblie et de
Maltot ainsi que plusieurs parties du château de Courseulles.
M.
Dujardin-Beaumetz ajoute : «La question du classement des églises de
Tessel-Bretteville. de Villons-les-Buissons, de Bougy et d'Authie
sera soumise à la Commission des Monuments historiques dans une de ses
plus prochaines séances, et je souhaite que l'avis de cette assemblée
me permette de répondre au désir que vous
m'avez exprimé ».
Le
classement des églises de Cambes, de Carpiquet, d'Anisy, de la chapelle
Renaissance de l'église de Saint-Manvieu, et de la porte d'entrée du
vieux château de Fontaine-Etoupefour, demandée également par M.
Fernand Engerand, sera prochainement soumis à la Commission des
Monuments historiques. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1915 -
Plaquez-vous :
- Les
cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne
peut être sorti, même devant la porte du domicile de son propriétaire
pour être nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien
pour être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de
1915 ?
Février
1915 -
Le patriotisme à la campagne.
-
Les habitants
de la petite commune de Villons-les-Buissons continuent leurs dons
généreux. Une quête faite par Mme d'Escrienne et Lemarinier, en
faveur des réfugiés du Nord, a produit 91 fr. 50 et de nombreux dons
de vêtements et linge usagé. La vente du canon 75, faite par Mlles d'Escrienne
et Lavoisy, accompagnées par Mmes d'Escrienne et Découflet, a
rapporté 110 fr. 50. Le Conseil municipal a voté 400 fr. pour les
réfugiés du Nord. Mentionnons aussi le dévouement et la bonne
influence de Mme Lavoisy, institutrice, et de Mlle Benouville,
buraliste.
Décembre
1937 -
Un
accident à Villons-les-Buissons
-
Au
cours
de l'après-midi, dans le bourg de Villons-les-Buissons, un
motocycliste, M. François Guille, 39 ans, manœuvre
aux chemins de fer de l'État,
demeurant à Cambes, en voulant éviter, dans un tournant, un camion de
l'entreprise de transports Morin, de La Délivrande, piloté par le
chauffeur Gaston Lemaître, 38 ans. domicilié à Caen, avenue Guynemer.
21, s'est jeté contre un talus. Dans l'accident, M. Guille a été
légèrement blessé à la main gauche. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - L'avoine
n'était plus à lui. -
Pour
avoir détourné une certaine quantité d'avoine saisie par M. Moutier,
propriétaire de la ferme, L'Hôpital André, 31 ans, cultivateur à
Villons-les-Buissons, a été condamné à 25 fr. d'amende avec sursis. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Tué d'une ruade.
- M.
Joël Lemarinier, 20 ans, fils de M. et Mme Lemarinier, les éleveurs
bien connus, était occupé à atteler un jeune cheval au château de
Villons, propriété de M. Lemarinier, lorsque l'animal lui décocha une
ruade en pleine poitrine, l'envoyant rouler à plusieurs mètres.
On
se porta immédiatement au secours du malheureux, mais il avait été
tué sur le coup.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un motocycliste grièvement blessé.
- Une
collision s'est produite, hier, vers 10 h. 45, à Villons-les-Buissons,
près de la propriété de M. Lemarinier, maire de la localité,
entre une automobile pilotée par M. Doinet, de Paris, et un
motocycliste, M. Lecarpentier, de Verson.
Relevé,
une jambe fracturée, ce dernier a été transporté à son domicile.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 - Étranger
en défaut.
- Les
gendarmes ont
dressé procès-verbal
pour défaut
de sauf-conduit
contre un
ouvrier agricole
de nationalité
polonaise, Bronislaw
Ruthows, 42
ans, employé
à Villons-les-Buissons,
chez M.
Le Marinier,
qui s'était
déplacé sans
avoir obtenu
au préalable,
le sauf-conduit
obligatoire.
Septembre
1942 -
Pour les prisonniers.
- A
Cambes-en-Plaine, dans le parc du château de Cambes, le dimanche
prochain, kermesse au profit des prisonniers de guerre de la commune et
de Villons-les-Buissons.
Voici
le programme de la journée : à 10 h. 30, grand-messe en musique ; à
14 h., Ouverture de la kermesse ; nombreuses attractions, séance
récréative. Lots de pommes de terre, buvette, buffet bien garni,
tombola, vente aux enchères, ravitaillement en produits rares qui
intéresseront les citadins et autres.
Garage
pour bicyclettes. Rappelons que Cambes n'est qu'à 5 kilomètres de Caen
ce qui n'est rien pour se ravitailler et se distraire tout en faisant
une bonne action.
Juin
1944 - Bataille de Normandie. - Villons-les-Buissons
est libérée le soir du débarquement de Normandie par les soldats
canadiens du North Nova Scotia Highlanders.
D'août à septembre 1944, un aérodrome est mis en service pour des
soldats britanniqueset norvégiens.
Avril
1948 -
Le système D.
- Employé à
l'usine d'engrais de Mondeville, Raymond Harel, 34 ans, mécanicien,
avait préféré abandonner son métier pour se livrer à la
récupération clandestine.
C'est
ainsi qu'en compagnie d'Achille Duriez, 37 ans, et d'Adrien Esnault, 24
ans, de Cambes-en-Plaine, il exerça son activité sur une carcasse
d'avion appartenant à M. Piquet, de Langrune.
On
reproche également au trio un vol de 2 tonnes de ferraille au
préjudice de M. Boudin, à Galmanches ; deux trois autres tonnes
chez M. Lemarinier à Villons-les-Buissons, et de 1 500 kilos de
douille d'obus à Lébizey.
-
Daniel Carbonnel, 19 ans, mécanicien à Hérouville, c'est fait
passer pour récupération d'aluminium sur l'épave d'un avion allié
dans un herbage appartement à M. Pitrou, cultivateur, même lieu.
-
A la suite d'une plainte déposée par M. Antonio Meneghetti,
chef de chantier à l'entreprise Bau de Courseulles, pour vol de 300
kilos de zinc sur un chantier de Tilly-sur-Seulles, les gendarmes ont
appréhendé, André Margueritte, 36 ans, terrassier ; Gustave
Marie, 26 ans, même profession : Roger Tacchi, 24 ans, chauffeur,
tous domiciliés à Courseulles ; Gustave Marie, 29 ans, et Ahmed
Rahmani, 27 ans, terrassier à Luc ; Jean Mardier, 40 ans, maçon
à lingèvres.
Margueritte
avait revendu la marchandise à un brocanteur de Thaon et remis 400
francs à ses complices. Les délinquants ont été laissés en liberté
provisoire. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Creully. - Anizy
(R) ; Cambes-en-Plaine (R) ; Courseulles-sur-Mer (R) ;
Rosel (D) ; Villons-les-Buissons (R). (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1949
-
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche 24 a eu lieu la remise de la Croix de guerre à cinq
localités du canton de Creully : Rosel, Villons-les-Buissons, Cambes,
Anisy et Courseulles.
C'est
le général Marchand, commandant la subdivision de Caen, qui a
procédé à cette remise, assisté de M. Paul Robiquet, chef de la
Première Division de la Préfecture représentant M. le Préfet et en
présence de M. Paillaud, conseiller général du canton qui donna
lecture des citations.
A
Rosel, la croix de guerre a été reçue par M. Lecorne, maire, pendant
l'occupation, assisté de M. Poret, maire actuel, des membres du conseil
municipal et des anciens combattants.
Le
même cérémonial a été suivi dans les autres communes où la Croix
de guerre a été épinglée par le général sur des coussins tenus par
M. Marie, maire de Villons-les-Buissons ; M. Degremont, maire de
Cambes et M. le baron de Coutard, maire d'Anisy.
Un
vin d'honneur fut servi dans chacune de ces localités. Le conseiller
général et le représentant du Préfet répondirent à l’allocution
prononcée par le maire à la cérémonie.
Voici
le texte des citations :
Villons-les-Buissons.
Village détruit aux 6/10e pendant la bataille de Caen. S'est
remis au travail avec ardeur.
Rosel.
Village détruit aux 9/10e lors des combats de Caen. S'est
remis au travail avec courage.
Anisy.
Village à moitié détruit au cours des combats de la Libération en
1944. A supporté ses ruines et ses deuils avec courage et s'est remis
au travail avec ardeur.
Cambes-en-Plaine.
Village détruit au 2/3 au cours des combats de juin et juillet 1944
pour la libération de Caen. A eu une très courageuse attitude.
S'est
remis au travail avec l'ardeur.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950 -
Obsèques. -
Une foule
nombreuse aux premiers rangs de laquelle on remarquait MM. Villatte,
secrétaire général de la Préfecture ; Paillaud, conseiller général
et les maires des communes des environs, a assisté, en l'église de
Cambes-en-Plaine, aux obsèques de M. Joseph Marie, maire de
Villons-les-Buissons. L'office fut célébré par M. l'abbé Dorenlot,
curé de Saint-Contest.
A
l'issue de la cérémonie, M. Villatte salua la mémoire du disparu.
L'inhumation a eu lieu au cimetière de Villons.
Nous
prions la famille d'agréer, nos sincères condoléances. ( Le Bonhomme
Libre ) |