15 Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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VILLY - lez - FALAISES |
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Canton de Falaise |
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Les
plus zélés sont ceux des communes de Versainville, de Damblainville et
de Fresné-la-Mère. Le chef de bataillon du Villy, est M. Osmond-Desfriches, blessé à Waterloo, ancien militaire. ( Journal de Falaise )
Août 1832 - Revue des bataillons à Falaise. - La revue des bataillons de Villy, de St-Martin-du-Bû et d'Ussy, a eu lieu dimanche dernier, à Falaise. On a remarqué que beaucoup de compagnies n'avaient fait aucun progrès depuis leur formation. Ces bataillons sont moins bien organisés que ceux des cantons de Bretteville, d'Harcourt, et même de Coulibœuf. ( Journal de Falaise )
Juin 1833 - Un incendie. - Un incendie, qu'on attribue à la malveillance, a eu lieu, dans la nuit du 17 au 18 de ce mois, dans la commune de Villy, arrondissement de Falaise. Le feu a été mis à un des bâtiments dépendant de la maison du sieur Dupont, meunier, au moyen d'un bout de chandelle fixé à l'extrémité d'un long morceau de bois coupé dans une haie située tout près du moulin. La couverture et la charpente d'un bâtiment de 32 pieds de long sur 20 de large ont été consumées, et la perte peut être évaluée approximativement à une somme de 600 fr. Malgré
toutes les investigations de la justice, on n'a pu découvrir encore
l'auteur de ce crime, qui ne peut être attribué qu'à une vengeance
particulière, ou à une lâche méchanceté.
(Mémorial du Calvados)
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir
le pauvre monde ? On met des impôts sur tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui
en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd !
Mars
1872 -
Le gel.
- Les
désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus
graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons
de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Mai
1872 -
Mort accidentelle.
- Le 6 de ce
mois, vers cinq heures du soir, le nommé Isaïe Aumont, âgé de 45
ans, propriétaire à Villy, canton de Falaise, conduisait une voiture
chargée de pierres, et se trouvait sur le chemin vicinal de
Saint-Gennain-le-Vasson à Langannerie, lorsqu'il fut atteint d'un coup
de pied de cheval, qui le renversa contre la roue
de sa voiture, laquelle lui écrasa le pied. Relevé immédiatement, on
le transporta au domicile du sieur Jean, à Grainville, où il est mort
des suites de ses blessures.
Février 1899 - Éboulement. - Mardi, à Villy, près Falaise, un éboulement s'est produit dans une carrière où le sieur Cazenave, 64 ans, ancien cantonnier à Falaise, était venu chercher du sable. Le sieur Cazenave a été enfoui sous le sable et on n'a retiré que son cadavre. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1900 - Tentative de suicide. - Le sieur Glace, 77 ans, à Villy, prés Falaise, dont le cerveau était dérangé depuis quelques mois, s'est tiré trois coups de revolver. Deux projectiles seulement ont pu être extraits. Cependant, l'état du blessé est assez satisfaisant. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1900 - Lâche agression. - M. Ozou, sous-lieutenant de la compagnie de sapeurs-pompiers de Villy, près Falaise, se rendait aux champs dans l'après-midi, quand il fut assailli à coups de pierres et à coups de pieds par les nommés S…..... et D. B…..... bien connus dans le pays. M.
Ozou, grièvement blessé, n'aurait dû son salut qu'à l'arrivée de
plusieurs personnes. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Janvier 1901 - Morts accidentelles. - Le sieur Louis Pujol, 38 ans, homme d'équipe à la gare de Caen, était en train de nettoyer les voies obstruées par la neige. Il n'entendit pas une machine de manœuvre qui lui défonça la poitrine. Pujol est mort en arrivant l'hôtel Dieu. Il habitait Mondeville et laisse une veuve et trois enfants en bas âge. —
Le sieur Désiré Lecourt, 75 ans, propriétaire Villy, près Falaise,
abattait seul un arbre. En voulant se garer, il fit un faux pas et se
brisa la tête sur un tronc d'arbre. Il est mort le soir même. .
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1901 - Accidents de travail. - Le domestique du sieur Lequier, cultivateur à Saint-Martin-de-Mieux, prés Falaise, s'est introduit la main dans un coupe-racine et y a laissé une phalange du majeur de la main gauche, —
A Villy, plusieurs employés de la voie étaient occupés à la
réparation de la ligne de Coulibœuf à Falaise. L'un d'eux, le poseur,
Romain Miche, 47 ans, habitant à la
Mai 1901 - Accidents. - Un domestique du sieur Louis Bardel, maire de Mesnil-Mauger, est tombé sous les roues d'un banneau qui lui a scalpé la tête : c'est miracle qu'elle n'ait pas été broyée. — Le sieur Bordel, employé comme mécanicien chez un entrepreneur de battage, à Villy, près Falaise, a eu le pied pris dans sa machine et en tombant s'est fracturé deux côtes. — La jeune Germaine Bisson, servante à Estrées-la-Campagne, près Bretteville-sur-Laize, a été grièvement blessée à la figure par la manivelle d'un puits où elle tirait de l'eau. — La demoiselle Marguerite Legoubin, 22 ans, servante de ferme à Saint-Martin-de-Mieux, près Falaise, allait donner à manger à un cheval, quand l'animal, qu'elle n'avait pas l'habitude de soigner, lui lança en pleine figure, une ruade qui l'envoya rouler à terre. —
La voiture faisant le service de la poste a renversé, le soir, à
Ouistreham, le jeune Rival, 7 ans, écolier, demeurant chez ses parents.
Le pauvre enfant a eu deux doigts de la main droite écrasés. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Fraudeuse pincée. - Les
gendarmes de Falaise ont rencontré, à Villy, la femme Céline Gontier,
demeurant à Fresné-la-Mère, qui portait en fraude, dans un cabas
qu'elle cachait sous ses jupes, deux vessies remplies d'eau-de-vie de
cidre. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août 1901 - Accidents de voiture. - La voiture du sieur Debleds, à Honfleur, qui se rendait du côté de Trouville, a rencontré au tournant qui se trouve entre la Croix-de-Pierre et le Vieux-Manoir, à Vasouy, venant en sens inverse, la voiture de la dame Gilles, demeurant à Barneville. Les deux voitures se sont heurtées et le choc a renversé celle de la dame Gilles dans laquelle se trouvait la propriétaire. Celle-ci a été blessée dans sa chute et se plaint de douleurs internes. —
Au cours d'une promenade que la dame Toubon, tenant un café à Falaise,
faisait en voiture avec ses enfants, à Villy, le cheval prit peur et,
par suite d'un brusque écart, s'engagea sur un des talus de la route,
ce qui fit verser la voiture. La dame Toubon, qui était tombée sous
les pieds du cheval, a eu un bras luxé. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Les voleurs de bestiaux. -
Une vache
valant 400 francs, appartenant au sieur Joseph Brard, cultivateur à
Villy, près Falaise, a été volée pendant la nuit dans un herbage.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1916 -
Comme chez les Boches !
-
Les
bureaucrates
militaires qui ont décrété que les pommes de Normandie ne sont bonnes
qu'à faire des compotes vont être bien contents. La fabrication du
cidre vient d'être interdite — dit-on — en Allemagne. Les pommes
doivent n'y être utilisées que comme aliment : compotes, marmelades,
confitures. L'Allemagne du Sud qui, comme on la sait, avait importé de
chez nous beaucoup de pommiers et commençait à nous faire concurrence,
se trouve arrêtée dans son pressurage
par cette mesure que la famille impose. Mais nous avons peut être tort
da parler de cela... il pourrait bien sa trouver, quelque part, dans les
bureaux, un fonctionnaire du Midi pour nous jouer le même tour et
décréter la réquisition de nos pommes à seule fin d'en faire
du raisiné à la mode de chez lui. On a vu des choses plus drôles que
ça qui ne sont pas encore arrivées.
Décembre
1916 -
Une énergumène. -
A
Villy, près Falaise, la femme Chapron, 20 ans, est entrée, un fusil à
la main, chez les époux Chennevière et a mis en joue la dame
Chennevière, qu'elle accusait de l'avoir dénoncée pour mauvais
traitements à ses enfants. Chennevière et son fils se jetèrent sur
elle et la désarmèrent. La femme Chapron a déclaré
qu'elle voulait seulement effrayer les époux Chennevière. Pourtant
l'arme était chargée.
Mars
1932 -
L'étincelle incendiaire.
-
Non loin de la maisonnettes du garde-barrière de Villy, canton
de Falaise, peu après le passage d'un train, une meule de 30 000 kilos
de paille à M. Louis Hue, cultivateur à Falaise, a pris feu et a été
complètement détruite. 5 000 fr, de pertes. (Bonhomme Normand)
Mars 1932 - Un non-lieu. - Nos lecteurs se souviennent qu'un pommé François Lepage, journalier, 67 ans, qui pillait les basses-cours de Villy et des environs, fut surpris, dans la nuit du 6 au 7 janvier, visitant une laiterie à M. Marcel Defrance, cultivateur à Villy. Celui-ci, réveillé par les aboiements des chiens, se leva, prit son fusil et alluma la lampe électrique de la cour. Il aperçut alors un visiteur et le somma de s'arrêter. Lepage ne pensa qu'a fuir en se baissant, mais, à ce moment, le cultivateur tira un coup de fusil qui toucha le cambrioleur à la poitrine, au lieu de le blesser dans les jambes, comme le prévoyait Defrance. Le malheureux alla expirer à une dizaine de mètres plus loin et son corps ne fut retrouvé que le lendemain. Le Parquet de Falaise se rendit sur les lieux et Marcel Defrance fut inculpé d'assassinat. L'instruction vient d'être close par un non-lieu. Me
Trehet, défenseur de Defrance, a pu, en effet, faire admettre au juge
que son client était en état de légitime défense. (Bonhomme
Normand)
Quelques
instants plus tard, Mme Sonnet, quitta le débit Heudes, où elle est
employée, pour aller traire dans les champs. Elle prit le chemin de
Fresné-la-Mère, lorsque, dans la nuit noire, elle buta sur un
obstacle et tomba. Elle venait de heurter une bicyclette près de
laquelle se trouvait un homme inanimé : l'oncle du jeune Boissonnet, M.
Wilfrid Boissonnet, qui avait fait, lui aussi, une chute brutale
quelques secondes après son neveu. Voyant venir une automobile, Mme
Sonnet traîna le blessé sur la berme, puis elle alla chercher du
secours. M. Boissonnet fut transporté chez M. Marchais,
boulanger, où il reçut les soins du Dr Cailloué, mandé par M. Heudes.
Il était blessé au visage et à l'épaule. Les deux cyclistes furent,
conduits à leur domicile. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars 1937 - L’explosion d’une locomobile. - Un violent incendie a éclaté à Villy, près de Falaise, dans une ferme exploitée par Mme veuve Roset, propriétaire-cultivatrice. On procédait au battage de la récolte lorsque la locomobile explosa. Le feu se communiqua aux meules de grains, puis à la machine à battre ainsi qu'à deux grands bâtiments d'exploitation qui ont été la proie des flammes. Les pompiers de Damblainville et de Falaise, alertés, se sont rendus sur les lieux et ont pu protéger la maison d'habitation. Il
n'y a aucun accident de personne. Les dégâts, non encore évalués,
sont très importants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Un accident d'auto fait 5 blessés. - Lundi, à 11 h. 45, M. Léon Bisson, 28 ans, cultivateur à Ecorches (Orne), circulait en automobile sur la route de Trun à Falaise, se dirigeant vers cette ville. A Villy, M. Bisson vit déboucher d'un carrefour sur sa gauche une camionnette conduite par M. René Bannier, 48 ans, cultivateur à Ussy, lieu du Pot. M.
Bisson crut que cette voiture allait traverser franchement la route et
il obliqua à gauche dans le but de passer derrière elle. Mais M.
Bannier arrêta son véhicule pour laisser passer l'auto qui venait à
sa droite et une violente collision se produisit. Dans le choc, cinq
personnes furent blessées : M. Bisson, sa femme et les trois personnes
qui les accompagnaient, M. et Mme
Marmignon, et leur commis, tous demeurant à Trun. Ils furent pansés à
l'hôpital de Falaise avant de reprendre leur route.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1945 - Commune de Villy, dénomination. - Un projet de délibération au nom de la commission d'Administration générale sur le changement de dénomination de la commune de Villy.
Novembre 1945 - Le Conseil général. - Le Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant la tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés sur une population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450 totalement ou partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un innombrable patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au total un dixième des construction de la France entière. Ils
votèrent différentes subventions, et donnèrent un avis favorable à
une demande de la commune de Colleville-sur-Orne, qui, en souvenir du
débarquement qui s’effectua partiellement sur son territoire, désir
prendre le nom de Colleville-Montgommery, et acquiescent aux
appellations Villy-lès-Falaise et Montreuil-en-Auge, qui étaient
proposé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juin
1946 -
Vive Villy-lés-Falaises !
- Par
décret paru au « Journal Officiel », la commune de Villy,
canton de Falaise-Sud, a été autorisée à porter le nom de
Villy-lés-Falaises. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
La viande est chère. - Un amateur de
bestiaux s’est emparé d'un bœuf de 50 000 francs appartenant à M.
Maurice Bannier, cultivateur à Villy, mis à l'embouche dans un herbage
que celui-ci possède à La Hoguette, lieu dit « Le Pré-Renard ».
(Source : Le Bonhomme Libre) |
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10 La Vie Normande - Laitière à la Ville |
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