15 Août 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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VOUILLY

Canton d'Isigny-sur-Mer

Les habitants de la commune Vouilly sont des ...


Avril 1843   -  Nouvelles locales.   -   Les opérations du conseil de révision commenceront dans chaque département a partir du 3 mai prochain. Nous ferons connaître le jour où ces opérations auront lieu pour les cantons de notre arrondissement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1843   -  Police correctionnelle.  -   Audience du 4 avril.    La même faute envers un garde-champêtre, vaudront 25 fr. d'amende au nommé Jean Tailpied, de la commune de Vouilly.

  Une condamnation de 20 fr. d'amende a été prononcée contre Baptiste Belleval, ouvrier de la commune de Planquery, pour vol de bois au préjudice de M. Joly, propriétaire.

  Divers vols commis au préjudice des époux Douchin, et du sieur Dufayel, de Cormolain, ont valu 4 mois d'emprisonnement au nommé François-Casimir Bazire, couvreur en paille, demeurant à Planquery.

  De nombreux vols de bois commis au préjudice de M. De la Boire, de Castillon, ont fait condamner en trois jours de prison Jacqueline Lamoureux, femme Rouelle , journalière de la même commune.

  Laurent Hurel, marchand de bois, à Cerisy, convaincu d'avoir, vers le commencement de novembre dernier, enlevé deux stères de bois de chauffage, dans la forêt de ce nom, au préjudice du sieur Bailhache, a été condamné en trois mois de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1843   -  Police correctionnelles.   -   Audience du 9 octobre. —  Le délit d'usure qui est une des plaies sociales de notre arrondissement amenait sur le banc correctionnel Charles Seigle, cultivateur à Vouilly. Il a été condamné à 600 francs d'amende.

 Gohier, Eugène, journalier, demeurant en la commune de Crouay, subira 10 jours d'emprisonnement pour un vol de blé au préjudice du sieur Louis Baussieu.

  Un autre vol d'une chaîne de fer, commis par un sieur Pierre Desmarets, de la commune de Blay, a valu a son auteur 6 jours de prison et 50 francs d'amende.

 Un délit de chasse amenait à son tour François Le Pleux, journalier en la commune de Vienne, prévenu d'avoir, le 24 septembre dernier, chassé sans port d’armes, sur la commune du Manoir. Il a été condamné à 30 francs d'amende.

—  Même faute de la part de Léon Gouye, domestique, demeurant à Vaux-sur-Aure, qui a chassé, le 17 septembre, sans port[1]d'armes et sans permission, sur la propriété de M. le comte Le Marois, en la commune de Longues. Il a été condamné à 30 fr. d'amende.

  Dans la chronique de la police correctionnelle de notre dernier numéro, nous avons annoncé la condamnation, pour délit de pêche, fluviale, du sieur Joret, de Bricqueville. Nous recevons à cet égard, une lettre de M. Alexandre Daon, propriétaire, que le défaut d'espace nous empêche d'insérer, par laquelle il nous invite à déclarer qu'il est tout a fait étranger à l'action intentée au sieur Joret. Nous nous faisons un devoir, dans l'intérêt de la vérité d'accueillir la réclamation de M. Daon.  (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Octobre 1843   -  Police correctionnelle.   -    Audience du 23 octobre. Le tribunal a eu, dans ces deux audiences, un assez grand nombre d'affaires à juger, dont le défaut d'espace nous a fait ajourner le compte-rendu à notre numéro d'aujourd'hui.

— Jean-Louis Le Coq, journalier à Bernesq, originaire de l'arrondissement de Coutances, comparaissait sous l'accusation d'un assez grand nombre de vols. Mal recommandé par ses antécédents et déjà plusieurs fois repris de justice, il subira 5 ans de réclusion.

   Des violences et voies de fait exercées envers un garde-champêtre dans l'exercice de ses fonctions, ont valu trois jours de prison et 16 fr. d'amende au sieur Guillaume Le Jemble, cultivateur à Vouilly.

   Enfin le nommé Jacques Lair, menuisier à Anctoville, avait à répondre du vol d'une montre d'argent appartenant au sieur François Lénault ; ce vol avait été commis le 11 septembre dernier. Reconnu coupable, Lair s'est vu infliger un an et un jour d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Novembre 1844   -  Nouvelles locales.  -  La foire Toussaint, commencée dimanche par un temps déplorable, s'est continuée hier par un assez beau temps. La vente des chevaux a été assez bonne, et presque tous ceux qui avaient été amenés sur la place ont été vendus, il en a été de même des bestiaux.

  A en juger par l'affluence d'étrangers qui circulaient hier dans la ville, le commerce local a dû faire d'assez bonnes affaires. La distribution des primes aux juments poulinières a eu lieu dans l'ordre suivant :

1er primé ( 1 200 francs), exclusivement réservée aux juments saillies par des étalons de pur-sang , à M. d'Arlhenay (Jules), de Cardonville.

2e prime (900 fr.), au même.

3e prime, M. Le Coq, de SecquevIlle-en-Bessin.

4e prime, M. Le Chartier, Amand, de Vouilly. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1844   -  Nouvelles locales.  -   Des phénomènes de végétation, que beaucoup de gens regardent comme l'indice certain d'un hiver rigoureux, se font remarquer cette année dans le midi de la France. Non seulement des poiriers et des amandiers sont en pleine floraison dans plusieurs localités des environs, mais on voit des fleurs de lilas aussi belles et aussi parfumées qu'au mois d'avril. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1844   -  Nouvelles locales.   -   La rigueur de la saison se fait vivement sentir. Tout annonce un hiver précoce et long. Les communications deviennent difficiles.

Aujourd'hui, le courrier de Paris qui passe ordinairement à dix heures et demie, est arrivé à quatre heures d'après-midi.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1845   -  Police correctionnelle.   -   Audience des 24, 26 et 31 décembre.

   Une condamnation en 20 jours d'emprisonnement a été prononcée contre Jean Taillpied, cultivateur à Vouilly, pour s'être porté à des voies de fait desquelles il est résulté de graves blessures envers le sieur Madelaine.

   Mathieu Corbel, de Cahagnolles, comparaissait sous l'accusation de vol de bourrées et de s'être porté à des actes de violence envers un sieur Dubois, reconnu coupable sur ces divers chefs, Corbel a été condamné en un mois de prison.

   Diverses condamnations ont été prononcées contre plusieurs individus pour délits de chasse.

— Le tribunal a renvoyé acquittée la femme Jeanne dit Balleroy, journalière à Tour, prévenue de voie de fait envers la veuve  L e Févre.

   Paul Faudais, convaincu d'un grand nombre d'escroqueries et de vols, et entr'autres de celui d'une montre en or au préjudice du sieur Jean Honorine, de St-Honorine-des-Pertes, a été condamné en 5 ans de prison et 5 années de surveillance.

   Une condamnation en un franc d'amende a été prononcée contre Pierre Fournier, journalier à Isigny, pour vol de bois sur la propriété du sieur Damigny.

   Six mois de prison ont été infligés, à la femme Roussel. d'Aignerville, pour différents vols de lait commis sur les vaches de particuliers.

   Le tribunal a eu en outre à s'occuper de plusieurs délits de chasse. Plusieurs condamnations ont été prononcées. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1845   -  Nouvelles locales.   -  Il y a bien certainement révolution dans l'atmosphère. Il y a quinze jours à peine nous étions en proie à un hiver prématuré, qui en quelques heures gelait nos rivières, et à l'heure qu'il est nous jouissons d'une véritable température printanière qui fait pousser les feuilles des arbres et ferait assurément naître des fleurs, si elle continuait encore quelque temps. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Septembre 1845   -  Police correctionnelle.   -   Audience du 22 septembre 1845.

 Aimable Le Chevalier, charpentier à Cartigny-Tesson, pour délit de chasse en temps prohibé, a été condamné en 50 fr.

  Un délit du même genre a fait condamner Nicolas-Pierre Lécuyer, épicier à Vouilly, en 16 fr. d'amende.

   Deux années de prison ont été infligées à Rosalie-Agnès Marguerite, femme Duval, de Bayeux, pour vol de marchandises commis au préjudice de M. Anger-Declomesnil. (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Octobre 1845   -  Nouvelles locales.   -   M. le ministre de l'intérieur vient d'adresser une circulaire à tous les préfets, dans laquelle il leur recommande d'inviter les administrations municipales à prendre des mesures pour que les logeurs, aubergistes et hôteliers, soient tenus d'avoir dans leurs établissements des lits à une seule place, de manière que les soldats en voyage puissent à l'avenir coucher isolément. (source : L’Indicateur de Bayeux) 

 

Octobre 1845   -  Nouvelles locales.   -   Quoique la perte en pommes de terre soit moins grande dans notre contrée qu'on ne le craignait d'abord, il n'est que trop vrai qu'il y a cette année un déficit considérable, évalué à un cinquième, ou même à un quart. Il est des contrées où le mal est très grave et où l'on sera forcé d'acheter les tubercules à planter au printemps prochain. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1846   -  Police correctionnelle.   -  Audiences des 26 mai et 2 juin.

 Un vol d'argent commis au préjudice du sieur Moisson, boucher à Bricqueville, amenait à la barre trois jeunes filles : Célina Lainé, Marie Marie, et Cèlina Joret. La première a été condamnée à être renfermée pendant 8 ans dans une maison de correction et les deux autres acquittées.

 Michel Catherine, journalier aux Oubeaux, subira un mois de prison, pour s'être rendu coupable d'un larcin envers le sieur Gassion.

 Un délit de chasse en temps prohibé, commis sur la propriété de M, Le Chartier, a valu au nommé Lécuver, de Vouilly, une condamnation de 60 francs d'amende.

 Charles Jehanne, voiturier à Crouay, a été condamné à 14 fr. d'amende, pour outrage envers M. Salles, huissier, dans l'exercice de ses fonctions. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1846   -  Découverte de cadavre.   -  Mercredi dernier, un homme a été trouvé noyé dans une des douves du château de Vouilly. Ses vêtements étaient sur le bord et rien n'indique que cette mort soit accidentelle ou volontaire. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1846   -  Nouvelles locales.   -   Jeudi dernier un cabriolet qui parcourait la route de Vierville à Vouilly a été renversé violemment en passant sur un mètre de galet. Un des voyageurs qu'il portait ayant voulu sauter, au moment de l'accident, est tombé assez violemment pour se casser la cuisse.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1848   -   Cour d’Assises du Calvados.   -    Amand-Honésippe-Victor Larue, âgé de 43 ans, né à Trévières, domicilié à Vouilly, fut employé dans les mois de septembre et d'octobre derniers, comme batteur en grange, par le sieur Mallet, régisseur de propriétés appartenant à M. le marquis d'Anglade et à M. Desclosières, situées en la commune de Neuilly. Le sieur Mallet ne tarda pas à s'apercevoir que le rendement du blé n'était pas en proportion des gerbes battues. Il conçut des soupçons sur Larue, et ses soupçons devinrent d'autant plus forts qu'il avait déjà cru remarquer de l'infidélité de sa part dans le battage du grain de l'année précédente.

Le 27 octobre dernier, le hasard lui fournit l'occasion de prendre l'accusé en flagrant délit de vol comme saisi d'une partie des objets volés. Il entra ce jour là dans le cabaret du sieur Le Breton, à Castilly, où Larue était à boire. Il s'aperçut qu'à sa vue l'accusé avait fait un mouvement comme pour cacher davantage un bissac qu'il tenait sous sa limousine.

Le sieur Mallet envoya chercher le sieur Barbout, garde particulier, afin de s'assurer de ce que contenait ce bissac. Ce bissac contenait 8 litres du blé. Larue, qui revenait de sa journée, fut obligé d'avouer qu'il l'avait pris dans la grange des propriétaires ci-dessus dénommés.

Une perquisition fut faite dans son domicile, à Vouilly, et l'on trouva chez lui environ un demi hectolitre de blé provenant du même lieu, que l'accusé avoua encore être le fruit du vol.

Larue a été déjà condamné, en 1838, à six mois d'emprisonnement pour vol, et sa réputation est mauvaise. Larue a été condamné à six ans de réclusion.

Ministère public, M. Lebastard-Delisle.    Défenseur, Me  Perez. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1851   -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Au nombre des affaires soumises au jury, dans la présente session de la cour d'assises, nous donnons l'analyse de celle qui suit, et qui s'est passée dans notre arrondissement. Audience du 6 août.

 Dans la soirée du 5 mai dernier, vers dix heures, après avoir attendu que tous les voisins fussent couchés, Lebaron (Charles), journalier, âgé de 37 ans, né à Appeville, s'introduisit dans la maison de sa sœur Marie Lebaron, demeurant à Vouilly, sur la route d'Isigny à Littry.

Celle-ci était absente de chez elle, depuis plusieurs jours, pendant lesquels elle était occupée à travailler chez un propriétaire voisin. Lebaron, pour pénétrer dans sa maison dont elle avait fermé la porte à clef, arracha le barreau vertical qui protégeait la fenêtre, cassa une des vitres de la croisée qu'il ouvrit en passant la main par cette ouverture, puis escalada la fenêtre dont l'appui est a un mètre au-dessus du sol.

Dans l'intérieur de l'habitation, il força la porte de l'armoire à l'aide du manche d'une pelle à feu, et s'empara d'une bourse en toile contenant 1 fr. 50 c. et d'un grand nombre d'objets mobiliers et d'effets d'habillement, qui se trouvaient dans le meuble fracturé. Il alla porter son butin à Longueville, chez une autre de ses sœurs, la femme Jouanne, en cacha une partie dans un grenier à foin, et une autre dans l'armoire de cette femme, sans que rien dans l'instruction élève contre celle-ci, aucune charge de complicité par recelé.

Le 7 mai suivant, une perquisition faite par la gendarmerie au domicile de la femme Jouanne, fit découvrir les objets volés, et Lebaron, vaincu par l'évidence, avoua le crime dont il s'était rendu coupable.

L'instruction a constaté un autre vol commis par l'accusé au préjudice des demoiselles Havard, demeurant chez leur père, à Vierville, alors qu'il était domestique chez ce dernier. Ces demoiselles avaient reçu par héritage un certain nombre de matelas, elles en avaient fait extraire la laine et avaient renfermé dans trois poches les quatorze kilogrammes qui leur revenait à chacune. On avait placé les trois poches dans les combles de la maison. Vers le commencement d'avril dernier, l'une de ces demoiselles, sur le point de se marier, voulut employer la laine qui lui appartenait. On s'aperçut alors qu'une certaine quantité de cette laine manquait.

Ayant examiné les deux autres poches, on acquit la conviction qu'un vol avait été commis et que l'on avait pris dans chacune environ un kilogramme, en tout trois kilogrammes et demi.

Les soupçons se portèrent immédiatement sur Lebaron, qui, pendant qu'il était domestique du sieur Havard (il était entré chez celui-ci au commencement du mois de février, précédent), avait couché un certain nombre de nuits sous les combles dans l'endroit où étaient placées les poches. On apprit que depuis cette époque il avait donné à un tisserand, pour faire du droguet, environ deux kilogrammes de laine, ainsi composée : un kilogramme deux hectogrammes et demi de laine neuve, filée et teinte en bleu, et un kilogramme environ de laine qui paraissait avoir servi à un matelas. Le tisserand et sa belle-mère, chargés par l'accusé de filer cette dernière laine, examinèrent celle appartenant aux demoiselles Havard, et trouvèrent une parfaite similitude. Pour se soustraire aux inductions qui résulteraient de cette circonstance, Lebaron a prétendu contrairement aux déclarations du tisserand et de la belle-mère de celui-ci, que toute la laine qu'il avait remise pour faire du droguet était neuve et de la même espèce.

Interrogé sur l'origine de la laine non filée, lorsqu'il la remit à la belle-mère du tisserand, il prétend l'avoir achetée à la foire Toussaint à Bayeux, et à celui-ci, il a dit en la lui apportant, qu'il la tenait de sa sœur. Les déclarations mensongères jointes aux circonstances ci-dessus établies, achèvent de démontrer sa culpabilité qu'il ne persiste pas même nier.

Déjà Lebaron a été condamné à un mois de prison pour coups et blessures, par le tribunal correctionnel de Saint-Lô, et à un an et un jour de la même peine par le tribunal correctionnel de Bayeux, pour vol.

Déclaré coupable par le jury, Lebaron a été condamné à 7 ans de travaux forcés.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1852   -   Cour d’Assises du Calvados.  -  Ainsi que nous l'avons annoncé, la cour d'assises du Calvados a ouvert sa première session, sous la présidence, de M. Lemenuet de La Jugannière.    Les deux affaires suivantes appartiennent à l'arrondissement de Bayeux :

Le 9 mars dernier , Pierre Marie, dit Galmas, âgé de 19 ans, né et, demeurant à Vouilly ( canton d'Isigny ), vola une somme de 250 fr. environ, au préjudice de la dame Lucas, propriétaire, domiciliée dans la même commune. Il commit ce crime à l'aide d'effraction extérieure, d'escalade et d'effraction intérieure.

Grâce à l'admission des Circonstances atténuantes, il n'a été condamné qu'à 3 ans de prison et 5 ans de surveillance. — Ministère public, M. Mourier : défenseur, Me  Dubost-Desjardins. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1852   -  Tribunal de Police Correctionnelle.   -   audience du 8 décembre 1852.

Deux mois de prison ont été prononcés contre Marie-Clémentine Tostain, femme de Paul Lefort, demeurant en la commune de Vouilly, pour avoir, dans le courant de l'année 1852, commis plusieurs vols de linge au préjudice de Marie dit Galmas, de ladite commune de Vouilly. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1853   -  Une rixe.   -   Le 1er de ce mois, à Vouilly, deux individus se sont rencontrés, dans cette commune et sur la grande route de Littry. Une rixe a eu lieu.

L'un des deux combattants, moins vigoureux ou plus méchant que son adversaire, a voulu, à ce qu'il parait, se servir de son couteau, qui a été trouvé le lendemain matin, sur la place, avec quelques débris de vêtements. Il n'a pu néanmoins en faire usage, et a reçu, en revanche, de bons coups de bâton pour étrennes. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1853   -  Nouvelles locales.   -   Par décision de M. le ministre de l'instruction publique, il est accordé à la commune de Vouilly, arrondissement de Bayeux, un secours de 1 400 fr. pour contraction d'une maison d'école. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1861   -   Le Bulletin des Lois (nº 779) publie.   -   Un décret impérial, contresigné par le ministre de l'instruction publique et des cultes, qui autorise l'acceptation de la libéralité ci-après désignée :

Legs d'une rente de 117 fr., fait pour fondation de services religieux par le sieur de Cussy à la fabrique de Vouilly. ( Camp de Châlons, 6 septembre 1857 )

Le même Bulletin (n° 780) publie également des décrets impériaux, contresignés par le même ministre, qui autorisent l'acceptation des libéralités ci-après désignées :

Leg faits par la dame veuve Forée de Vatéberty : 1° au desservant et à la fabrique de Sainte-Marguerite-d'Elle, à charge de services religieux, deux rentes montant à 61 fг. 35 с.

2° au titulaire de la chapelle vicariale de Quesnay-Guesnon et à la fabrique, à charge de services religieux, une somme de 1 200 fr. ( Camp de Châlons, 18 septembre 1857 )    ( L’Ordre et la Liberté )

 

Décembre 1863   -   Tentative de vol.   -   Nous recevons sur une tentative de vol qui a eu lieu dimanche dernier au presbytère de Vouilly, les détails suivants :

Un voleur, qui parait être de la pire espèce, après avoir brisé deux carreaux a l’une des croisées de la cuisine, est entré, pendant la grand messe, dans le presbytère de Vouilly. Fouiller dans les placards et buffets d'en-bas, mettre tout sens dessus dessous, paraît avoir été son premier ouvrage, puis le hardi voleur est monté aux chambres les clefs étaient aux armoires, qui ont été ouvertes et fouillées, ainsi que trois commodes, sans toutefois beaucoup de désordre.

Ne trouvant pas dans ces différents meubles le précieux métal que sans doute il cherchait avant tout, le voleur est entré dans la chambre où est la bibliothèque là il a aperçu un secrétaire-bureau en chêne, à trois serrures, l'absence des clefs lui a donné à penser que ce dernier meuble pouvait bien renfermer l'argent qu'il convoitait. Il s'est mis en besogne de forcer la véritable serrure. Une petite broche en fer, dont il s'est servi, est restée brisée à l'intérieur. C'est alors qu'il a conçu le projet d'enfoncer les planches du secrétaire à l'aide d'instruments trouvés dans la cuisine. Déjà une des planches qui recouvre un des tiroirs était à moitié brisée, et il ne restait que quelques efforts à faire au malfaiteur pour arriver au but de ses désirs, lorsque, tout-à-coup, le bruit de la foule qui sortait de l'église, à l'issue de la messe, l'effraya et le contraignit à prendre la fuite à travers la haie du jardin du presbytère. La rapidité de sa course ne l'empêcha point pourtant d'être remarqué par plusieurs personnes.

Le sieur Alexis Dubosq, garde champêtre, sur des indications précises, s'élança alors à la poursuite de cet individu, dont il parvint à opérer l'arrestation. Il le ramena aussitôt au presbytère, où il fut reconnu sans hésitation par les témoins de sa fuite. De son côté, le brigadier de gendarmerie d'Isigny, averti, arriva sur le champ et procéda à des investigations qui le confirmèrent sur la culpabilité de cet homme.

A deux heures et demie, le brigadier et le garde champêtre conduisaient à Isigny leur prisonnier, lorsque, arrivé à 2 kilomètres de la ville, ce dernier, profitant habilement d'une rencontre de plusieurs voitures sur la route, s'échappa des mains de ses gardiens, et ce n'est qu'après 4 kilomètres d'une course rapide à travers champs et fossés, que ces derniers réussirent à s'en emparer de nouveau sur le territoire de Neuilly.

Lié, cette fois, et solidement garrotté, le prisonnier a été conduit à la maison d'arrêt d'Isigny, en attendant sans doute une autre destination.

Il n'y a qu'une voix dans la commune pour louer la prudence, le Zele et la promptitude des recherches qu'ont montrés, dans cette circonstance, et le sieur Alexis Dubosq, garde champêtre à Vouilly, et le brigadier de gendarmerie à la résidence d'Isigny.  (l’Ordre et la Liberté)       

 

Août 1892  -  Chaleurs et orages.  -  A la suite des chaleurs tropicales que nous avons ressenties, de nouveaux orages se sont déchaînés sur le Calvados.

 - Un âne, appartenant à M. Achille. Lebouvier, cultivateur à Vouilly, a été foudroyé.

 - On annonce aussi qu'à Longueville, deux vaches ont été broyées par la foudre.

 - A Saint-Ouen-des-Besaces, un bœuf, placé à 150 mètres de l'endroit où la foudre était d'abord tombée, a été néanmoins tué par elle, un fil de fer lui ayant servi de conducteur. L'animal a été, assommé.

 - A Grandcamp, la foudre est tombée sur le bateau le « Robert », tous les hommes sont tombés sur le pont. Le bateau a de fortes avaries. Le mât a été brisé, le Pont labouré par la  foudre.

 - A Venoix, elle est tombée sur la cheminée d'une maison et a brisé une glace dont les morceaux sont restés incrustés dans le mur.

 - A Fresnay-Ie-Puceux, le calvaire de cette commune a été atteint, les deux bras de la croix et la moitié du montant ont été pulvérisés.

 - A Préaux, près Rouen, deux hommes ont été tués par la foudre.

De nouveaux orages sont à craindre. Partout la chaleur a été excessive et la sécheresse compromet beaucoup les récoltes.

Par suite de ces chaleurs, quelques cas de diarrhée cholériforme se sont déclarés à Rouen, à la caserne des chasseurs à cheval. 120 fièvres typhoïdes sont en traitement dans les hôpitaux.

Beaucoup de bestiaux sont morts, dans les wagons. A Paris, 120 porcs ont été retirés gonflés et pourris d'un wagon où ils étaient restés 12 heures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Incendies.     D'un immeuble à la dame veuve Pottier, à Vouilly, près Isigny. Perte 13 000 fr.

— D'une écurie et d'une grange exploitées par le sieur Albert Gouley 45 ans, à Maisoncelles-Pelvey, et appartenant, à M. Lefèvre, négociant à Caen. Perte, 2 500 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Mort sur la route.   -  Le cadavre du sieur Michel Fossé, 65 ans, demeurant à Isigny et mendiant de profession, a été découvert, à Vouilly, dans un fossé de la route d'Isigny à Bayeux. Le malheureux avait succombé aux suites d'une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1917  -  L’église s’adapte ! -  Les temps que nous vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable partie. Désormais, l'usage des oeufs, du laitage et de la graisse sont permis en tout temps, même pendant le carême et les jours de jeune. On peut aussi manger de la viande et du poisson. Les vendredis et samedis sont, maintenant, jours de jeune et d'abstinence pendant le carême. Resteront cependant à observer le mercredi des Cendres, les  quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi seulement. L'avance de l'heure n'est pas prévue.

 

Août 1917  -  Aux champs. -  Pendant qu'un certain nombre de cultivateurs se plaignent amèrement du manque de main-d’œuvre, on dit qu'il en est d'autres qui en trouveraient  facilement s'ils se résignaient à la payer ce qu'elle vaut. On prétend aussi que certains usent et abusent des enfants d'hospice qui leur sont confiés. On nous en signale même, assez prés de Caen, chez lesquels les malheureux gosses sont accablés de si rudes tâches qu'ils en deviennent difformes. 

Comme salaire, ces enfants ont des coups. Les quelques journaliers restant les communes, excédés de travailler à un taux dérisoire, sont partie dans les usines voisines. Et pourtant le mois d’août et il pleut sur notre pain.

 

 Septembre 1917  -  L’heure rendue .  -  C'est dans la nuit de samedi, du 6 au 7 octobre, qu'on nous rendra l'heure qu'on nous a volée au printemps. Cette nuit-là, les mécaniciens de chemins de fer devront flâner sur leurs réseaux, de façon à perdre une heure pour que les horaires ne soient pas modifiés, ils y arriveront facilement. Les paresseux auront droit à soixante minutes de sommeil supplémentaire et les amoureux fervents à une séance d'intimité sensiblement allongée. Enfin, ce qui vaudra mieux, nos montres se remettront à  marquer midi à midi et minuit à minuit et cesseront d'être en contradiction flagrante avec le soleil, la lune, les étoiles, nos estomacs et nos cerveaux.

 

Septembre 1917  -  Un joli cadeau.  -  C'est celui que vient de nous faire la Croix-Rouge américaine. Elle a envoyé 35 000 fr. au Conseil général, pour être distribués entre les familles de mobilisés les plus éprouvées du Calvados, à raison de 100 fr. par famille. Hip ! Hip ! Hurrah ! for the Red-Cross !

 

Octobre 1920   -   Au voleur !   -   La gendarmerie de Livarot recherche le jeune François Catherine, 18 ans, employé chez M. Lepetit, à Sainte-Marguerite-de-Viette, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, parti furtivement emportant les souliers d'un camarade. 

— Un vol du même genre a été. commis par un nommé Poulain, 14 ans, domestique chez M. Le cuyer, cultivateur à Vouilly, canton d'Isigny. Il s'est sauvé en emportant également une paire de souliers à son camarade Fontaine. On l'a arrêté le jour même. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1921  -  Satyre par alcoolisme.   -   Un cantonnier de la Compagnie des Chemins de fer du Calvados, Jules Lemonnier, demeurant à Vouilly, canton d'isigny, était accusé par sa cousine, Mlle Aimée Lemonnier, journalière, de s'être livré sur la fillette de cette dernière, âgée de sept ans, à des actes inqualifiables. 

Lemonnier nia d'abord, puis avoua ensuite à sa cousine, devant témoin, en la suppliant de ne pas porter plainte et donnant comme excuse l'état d'ébriété où il se trouvait en commettant ces actes. Cependant la plainte a été perlée et l'enquête se poursuit.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1921  -   Mortel accident du travail.   -   Un ouvrier carrier, M. Alexandre Adèle, 60 ans, a été pris sous un éboulement dans la carrière de Vouilly, canton d'Isigny. Dégagé par ses camarades de chantier, le malheureux ouvrier fut relevé avec le bassin fracturé. Transporté à son domicile, il est mort quelques heures après. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1925  -  Vol.  -  M. Ernest Pasteur, cultivateur à Vouilly, hameau de l'École, a porté plainte contre les époux Arthur Dauge, demeurant aux Oubeaux, pour vol de cidre, de choux-fleurs et d'une paire de guides.

 

Janvier 1930   -  Les principaux faits de l’année 1929.   -    AVRIL

5. — On annonce la mort, à l'âge de 50 ans, de Mgr Le Boucher, vicaire général de Bayeux.

7. — En travaillant à la réfection de la chaussée, devant la gare de Vire, un ouvrier, M. Despois, est happé et écrasé par un autobus.

— A Vouilly, un cycliste, M. Geramin Constant, 57 ans, se jette sur une automobile et est tué sur le coup.

16. — Les Chantiers Navals Français procèdent au lancement du contre-torpilleur polonais « Burza ».

17. — On annonce la mort de M. Astoul, professeur de droit romain et de coutume de Normandie à la Faculté de Caen.

18. — A Culey-le-Patry, le feu ravage 210 hectares de bois.

— La première session du Conseil général du Calvados s'ouvre à Caen, sous la présidence de M. Henry Chéron.

28. — M, Albert Dutact, 40 ans, charretier à Tordouet, tombe sous les roues de son charroi qui lui écrasent la poitrine. Mort instantanée.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Pauvre gosse ! …..  -  Sur ordre de M. le Procureur de la République à Bayeux, la gendarmerie d'Isigny s'est rendue au domicile de la famille Lelandais, où un enfant âgé de un mois était signalé comme étant l'objet de mauvais traitements.

Il s'agissait, de l'enfant de Mlle Lelandais, vivant chez ses parents. 

Accompagnés de M. Morel, maire de Vouilly, les gendarmes constatèrent que l'enfant se trouvait isolé dans une chambre, où régnait le plus grand état de malpropreté. Le lit où  était posé l'enfant était composé d'un ramassis de chiffons. Le petit n'était pas emmailloté et portait une petite chemise, le frottement avait mis ses pieds à vif.  

La mère, pour sa défense, prétexté que son travail à la ferme ne lui permettait pas de mieux soigner son enfant.   (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Un enfants tombe d’une auto et se blesse.  . — M. André Chàtel, éleveur à Vaucelles, revenait en automobile des courses d’lsigny, dimanche soir, vers 19 h. 15, en compagnie de sa femme et de ses enfants, lorsque, arrivé sur le territoire de la commune de Vouilly, l'une des portières s'ouvrit brusquement, son jeune fils  Gérard, âgé de 2 ans, tomba sur la chaussée.

Il fut relevé atteint d'une large plaie à la tête et de diverses contusions assez graves. Le docteur Verney, de Littry, qui a donné les premiers soins au malheureux bambin, a jugé son état sérieux.  (source le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1940  -  Tué par son attelage.  -  M. Henri Quintaine, 41 ans, journalier au service de M. Poignavent, boucher à Vouilly, avait été chargé par son patron d'aller effectuer un chargement de fagots dans un herbage.

Sa tâche terminée, il revenait avec son attelage, ayant pris place sur le haut du chargement.

Alors qu'il se trouvait au lieu-dit « la rue Pillon », à Vouilly, un des fagots sur lesquels il était assis glissa. M. Quintaine tomba sur la chaussée et fut projeté sous l'une des  roues de  la charrette qui lui écrasa la poitrine. Lorsque les secours arrivèrent, il avait cessé de vivre.  

 

Janvier 1942   -   Tickets de sucre.   -   Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205).

 

Janvier 1942   -   Les tickets de charcuterie.   -   Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils  seront utilisés en principe pour la charcuterie.

Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.

 

Juillet 1942   -   Fait divers.   -   Prés de la propriété de M. Morel, maire de Vouilly, sur la route de Vouilly à la Mine, M. Maurice Lemarquant, ancien instituteur à Vouilly et à Isigny, secrétaire de la mairie de Vouilly, a été violemment frappé d'un coup de matraque à la tête par un cycliste qui le suivait depuis un moment.

A l'arrivée du fils Morel, l'agresseur disparut en criant :  « Il à son compte ». L'état de M. Lemarquant est grave.  

 

Septembre 1945  -  le charbon.  -  Le coupon n° 2 de la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires, à compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera droit à l’achat des quantités ci-après : Carte S (1 personne), 50 kgs ; carte A (2-3 personnes) 100 kgs ; carte B (4-5 personnes) 150 kgs ; carte C ( 6-7 personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ; carte E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus), 350 kgs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1945  -  L’élection du maire.  -  M. Joseph Marie, jardinier, a été élu maire de Vouilly, en remplacement de M. Morel, décèdé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1946  -  L’écharpe tricolore.  -  M. Alexandre Chitel a été élu adjoint au maire de Vouilly, en remplacement de M. Forest, décèdé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Un maire blessé dans un accident.   -   Alors qu'il se rendait à en bicyclette à Isigny, M. Marie, maire de Vouilly, est entré en collision, au haut de la côte de la Madeleine, avec une voiture hippomobile qui traversait la route pour s'engager dans un petit chemin. Dans l'accident, M. Marie a eu une côte fracturée. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Un Boche à mettre au pas.  -   Sans aucune provocation, un ancien prisonnier Boche, Klama Heintz, 23 ans, employé chez M. Auguste Marion, à Vouilly, a injurié et frappé d'un coup de poing un cultivateur de la localité, M. Ernest Marion, 45 ans. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1950   -   Aux grands maux les grands remèdes.   -   M. Alexandre Chitel, cultivateur à Vouilly, était informé par la Laiterie Dupont, à Isigny, que la teneur en matière grasse du lait livré à l'établissement avait diminué dans de sérieuses proportions. Une surveillance exercée devait mettre en cause la préposée à la traite des vaches, Germaine Lerouesnier, 38 ans, née Louise.

D'après ses dires, la production laitière ayant diminué, elle s'était résolue à « baptiser » les bidons dans la crainte que son patron ne lui reproche de mal soigner les bêtes. ( Le Bonhomme Libre ) 

VOUILLY -  Le Château

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