Novembre
1833 -
Nécessité de poteaux indicateurs.
- Depuis
longtemps on éprouve le besoin de rencontrer sur les routes des poteaux
indicateurs qui en signalent les directions.
De
pareils poteaux ne pourraient être que fort utiles, soit à l'entrée
des villes, bourgs et villages, soit aux points où ces routes viennent
à s'embrancher, surtout lorsque les points d'embranchement sont
éloignées de toute habitation.
M.
le conseiller d’état chargé de l'administration des
ponts-et-chaussées et des mines, vient d'adresser à MM. les préfets
une circulaire dans laquelle il les prie d'inviter M. l'ingénieur en
chef de leur département à leur adresser un rapport dans lequel il
présentera ses propositions, tant sur le mode de construction et sur la
dépense des poteaux dont il s'agit, que sur le choix de leur
emplacement, ce rapport devra être envoyé à l'administration avec les
observations et les avis de MM. les préfets. (Mémorial du Calvados)
Décembre
1833 -
Un accident. –
Un
évènement des plus malheureux est arrivé à Thorigny le 3 de mois.
Plusieurs ouvriers étaient occupés à travailler dans l'ancienne
maison dite la Varnière récemment acquise par M, Havin. Ils
démolissaient une ancienne cheminée, lorsque, sur les deux heures
d'après-midi, la masse s'écroule, et trois d'entre eux sont écrasés
sous les décombres.
Ce
sont les sieurs Lecanu ( Jean ) cordonnier, âgé de 55 ans ; Linel (
Jacques ), journalier, âgé de 17 ans, tous deux domiciliés à
Thorigny ; et Baudet ( Prosper ), menuisier, âgé de 18 ans , demeurant
à Saint-Lô. Un quatrième, le sieur Galliot, maître maçon, demeurant
pareillement à Saint-Lô, a reçu de fortes contusions, on espère
cependant que ses jours ne sont pas en danger.
(Mémorial du Calvados)
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