15 Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ÉPRON

Canton de Caen 

Les habitants de la commune sont des Epronnais, Epronnaises


Juin 1828   -   La Cour d’Assises de Caen.   -   Hier vendredi, après midi, on a trouvé dans une mare, en la commune d'Épron, le cadavre d'un enfant nouveau né, du sexe féminin ; l'enfant était à terme et paraissait avoir vécu, il était enveloppé d'un mauvais morceau de linge et portait attachée à son cou une pierre de 4 à 5 livres.

Le médecin qui l'a examiné pense qu'il a été jeté dans cette mare au moment de sa naissance, et qu'il a dû rester sous l'eau environ 2 jours.

On est à la recherche des coupables, mais on n'a encore pu rien découvrir. (Le Journal de Caen et de la Normandie)

 

Mai 1830   -   L'armée appelée en renfort pour rétablir l'ordre.   -   Hier 26, 4 compagnies du 4e régiment de ligne, dont nous avons annoncé le nouveau séjour dans notre pays, au moment où il allait le quitter, ont été dirigées sur Vire, 2 autres sur Falaise et 2 sur Bayeux.

Ce matin, 100 hommes du même régiment ont été répartis aux environs de Caen, dans les 3 communes d'Hérouville-St-Clair, Eperon et Colombelles. Ce matin aussi, 4 compagnies du bataillon du 12e de ligne qui était en garnison à Dieppe, sont arrivées à Caen.

Lundi et mardi prochains arriveront de St-Denis et Courbevoie, le 4e régiment d'infanterie de la garde royale, et 500 hommes du 1er régiment de grenadiers à cheval, également de la garde.

M. le lieutenant général comte :Floissac-la-Tour, est arrivé hier ici pour prendre le commandement de la division militaire, et diriger les troupes envoyées dans notre pays.

Nous apprenons aussi que le bataillon de la garde royale qui a reçu l'ordre de se rendre de Rouen dans le Calvados, est depuis hier à Lisieux. Ainsi, indépendamment des régiments qui tenaient garnison dans nos départements, voilà plusieurs milliers d'hommes répandus sur la surface de la Manche et du Calvados.

Notre position est extrêmement délicate, cet appareil militaire, déployé sur des arrondissements laborieux et industriels, où naguère régnait la sécurité la plus profonde, et où n'ont pas cessé de régner l'ordre et le respect dû aux lois et aux autorités, donnerait à notre pays l'aspect d'un pays conquis, n'était la fraternité qui va promptement s'établir entre l'armée et la population.

Les soldats répartis dans nos campagnes songeront, en entrant sous le chaume où ils recevront un asile et qu'ils sont appelés à protéger, que tous les Français sont solidaires du repos et du bonheur commun, ils se souviendront qu'eux aussi ont laissé sous le chaume des familles chez lesquelles le fléau qui désole notre contrée pouvait aussi porter la désolation, ils tendront en signe de paix et d'union la main aux cultivateurs, qui de leur côté verront en eux des amis secourables, et qui, grâce à leur assistance, pourront reprendre sans crainte le cours de leurs travaux. Unis pour la même cause, leurs efforts mutuels sauront bientôt conjurer les tentatives criminelles, si quelques misérables osaient encore en former, ou saisir et mettre sous le coup de l'autorité ceux qui auraient la témérité de passer, la torche incendiaire à la main, à travers les baïonnettes protectrices.

Oui, soldats et habitants sauront comprendre leur position respective, parce que les uns seront pénétrés des égards que l'on doit au malheur, et les autres du respect que commande tout acte fait au nom de la loi et du Roi, Citoyens soldats, ou soldats citoyens, tous auront la même pensée, ramener le calme et la sécurité dans tous les lieux d'où le crime les a bannis depuis quelques mois. (Le Pilote du Calvados)

 

Décembre 1839   - Une adolescente arrêtée pour vol.   -    Hier la fille Célina Simon, originaire d'Épron, a été arrêtée pour vol d'un parapluie, au préjudice de la demoiselle Lemarinier, propriétaire, rue Saint-Jean, à Caen. (Source : Le Haro, National Normand )

 

Décembre 1839   -  Garde nationale.   -    Tous les militaires en congé, et même ceux qui n'ont plus qu'une année de service à faire, viennent de recevoir l’ordre de rejoindre leurs corps immédiatement. (Source : Le Haro, National Normand )

 

Juillet 1861   -   M. le préfet du Calvados, accord des secours.   -    Nous avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.

Par arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.

Voici, par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :

Arrondissement de Caen.

Airan, - Travaux au cimetière.   50 fr.

Amayé-sur-Orne, - Travaux au presbytère.   50 fr.

Amayé-sur-Seulles, - Travaux à l'église et au presbytère.         100 fr.

Authie, - Travaux au cimetière.   100 fr.

Bonnemaison, - Travaux à l'église et au presbytère.   100 fr.

Canteloup, - Travaux à l'église.   150 fr.

Carpiquet, - Travaux à l'église.   150 fr.

Cormelles. - Travaux d'utilité communale.   84,29 fr.

Épron, -  Classement des archives municipales.   23 fr.

Esquay-Notre-Dame - Travaux an cimetière.   50 fr.

Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. - Travaux à l'église.   150 fr.

Hamars. - Travaux à l'église.   50 fr.

Landes. - Travaux au cimetière.   50 fr.

Lasson. - Travaux à l'église.   100 fr.

Loucelles. - Travaux au cimetière et à l’église.   100 fr.

Maisoncelles-sur-Ajon. - Travaux à l'église.   50 fr.

Mesny-Patry. - Travaux au presbytère. 100 fr.

Moult. - Travaux au cimetière.   100 fr.

Plumetot. - Classement et installation des archives.   100 fr.

Rosel. - Travaux à l'église.   50 fr.

Tournay-sur-Odon. Travaux au cimetière.   50 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Avril 1864   -   Chemin de fer en projet de Caen à la mer.   -   M. le préfet du Calvados, à la date du 14 avril, a pris l'arrêté suivant :

Nous, préfet du département du Calvados, officier de l'ordre impérial de la Légion-d'Honneur, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.

-       Vu la décision, en date du 7 de ce mois, par laquelle M. le ministre des travaux publics a autorisé M. Mauger (Anthime), demeurant à Douvres, à faire les études d'un chemin de fer entre Caen et la mer.

-       Vu l'art. 1382 du Code Napoléon, les lois des 16 septembre 1807 et 3 mai 1841.   

Avons arrêté :

Art. 1er.        M. Mauger et les agents par lui préposés sont autorisés, en exécution de la décision ministérielle indiquée ci-dessus, à pénétrer sur les propriétés privées pour étudier le meilleur tracé de la ligne en projet de Caen à la mer.

Ces études s'appliqueront aux terrains situés dans les communes de Caen Venoix, Saint-Contest, Épron, Cambes, Mathieu. Anisy, Anguerny, Douvres, Luc, Langrune, Saint-Aubin-sur-Mer, Bernières et Courseulles.

Art. 2.        Une expédition du présent sera adressée à MM. les maires, pour être affichée aux lieux accoutumés.

Une expédition sera également transmise à M. Mauger, qui devra, lui et ses agents, en justifier aux propriétaires, sur leur réquisition, en prenant envers eux, s'il est besoin, l'obligation écrite de leur payer les dommages occasionnés. (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1867   -   Une malice.   -   Une malice du maire...... qu'il ne portera pas en paradis. Dans une commune de l'arrondissement de Caen, on s'est fort étonné de ne pas avoir un seul des pompiers de l'endroit assister le 15 août aux vêpres.

La raison en est que ces messieurs, invités à dîner par leur maire, ont vu le repas se prolonger si bien, qu'on ne leur servait le café qu'au moment où les vêpres prenaient fin.

Ce n'est donc pas les fidèles, mais bien leur amphitryon, que M. le curé doit accuser d'une absence insolite. Les champs de la bouilloire ont étouffé ceux du lutrin.  

 

Juillet 1868   -   Un accident.   -   Dimanche, après vêpres, le nommé Rots, âgé de 12 ans, au service de M. le maire d'Epron, a reçu un coup de pied d'un cheval qu'il conduisait à l'abreuvoir. Le coup ayant porté sur la mâchoire, Rots a eu plusieurs dents brisées.  

 

Mai 1871   -  Fait divers.   -   Des malfaiteurs, restés jusque-là inconnus, ont coupé la queue de plusieurs chevaux en pâturage sur le territoire des communes d'Epron et d'Hérouville-Saint-Clair.

 

Août 1871   -  Incendie.  -  Mardi matin, vers 7 heures, un incendie s'est déclaré au hameau de la Girafe, route de Caen à la Délivrande, chez le sieur Gillette, restaurateur.

Le feu a pris dans une grange contiguë à la cuisine du restaurant. On présume qu'un défaut de construction dans la cheminée a seul donné lieu à ce sinistre. La grange renfermait l.200 gerbes de blé, 660 d'orge et environ 900 d'avoine et de seigle, qui ont offert aux flammes un aliment tout prêt. Le bâtiment a été détruit, ainsi qu'une écurie qui le touchait, laquelle appartient à M. Dubois, propriétaire à Portbail (Manche).

La compagnie de sapeurs-pompiers de Caen, prévenue aussitôt, a envoyé un détachement et deux pompes au hameau en question. Les pompiers ont pu préserver la  maison  d'habitation dont on avait préalablement délogé tous les meubles par précaution.

Le feu, promptement circonscrit, a été éteint après une heure ou deux de travail. On a sauvé un nombre trop petit de gerbes qui n'avaient pas été atteintes. On estime les pertes à 1.500 fr. pour M. Dubois, et 1.500 f. pour, M. Gillette, qui est assuré.

L'alarme a été donnée par un cocher de fiacre qui, de la route, avertit le domestique de M. Gillette et lui montra le feu qui sortait par la cheminée, pendant que cet individu battait tranquillement du blé dans la grange dont le toit brûlait déjà.

 

Août 1871   -  Les impôts  -  Seigneur ! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur tout.

Sur les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.

Mais ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on mette un impôt sur la teurgoule.

La teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les petites maîtresses et les muscadins.

Mes petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,..

Et cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd !  

 

Juin 1873   -   Vol dans l’église.   -  Dans la nuit de jeudi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits, à l'aide d'effraction et d'escalade, dans l'église d'Épron, près Caen, et ont emporté deux flambeaux en métal blanc plaqué argent, estimés neuf francs. La porte de communication avec la sacristie a été fracturée, ainsi qu'un coffre, une armoire et un buffet qui s'y trouvaient, mais ils ne contenaient aucune valeur. 

Dans la même nuit, le tronc de la petite, chapelle d'Epron a été forcé, deux chandeliers en fer ont été enlevés.

 

Novembre 1873   -   Travaux.   -  D’après les renseignements qui nous sont communiqués, les travaux de terrassement du chemin de fer de Caen à Courseulles seront prochainement commencés dans les communes d'Épron, Cambes, Mathieu, Anisy et Anguerny. Les formalités d'expropriation, relatives au chemin de Caen à Aunay, sont en voie  d'exécution.  

 

Mars 1874   -   Giboulées de mars.  -  Les prédictions de M. Sainte-Claire Deville se sont réalisées. Du 9 au 13, avait dit le directeur des stations météorologiques, nous aurons un grand abaissement de  température, avec neige et grésil, et le 9, la neige commençait à tomber. Dans la campagne, elle a atteint une épaisseur de plusieurs centimètres, mais elle a fondu rapidement.

 

Mars 1874   -   L'homme, la jument et l'aventure.  -  Dimanche, sur la route de Lébisey à Épron, un cultivateur a trouvé à hue un homme et à dià une jument. 

L'un et l'autre n'en pouvaient plus : la jument, d'avoir mangé ; l'homme, d'avoir bu. 

Tous les deux ont été reconduits à La Cambe, lieu de leur résidence, par un citoyen dévoué, qui ne demande qu'une chose pour récompense : C'est qu'en semblable circonstance, on lui rende le même service.  

 

Août 1876   -  Moissonneuses.  -   Jeudi matin, six moissonneuses de différents systèmes et une faucheuse expédiées par des dépositaires de Paris et de Rouen, ont été expérimentées dans une pièce de terre située à l'entrée d’Epron. Les expériences faites, jeudi matin, sur un terrain et dans une récolte favorables, ont très bien réussi. Pour être complètement fixés, nous eussions désiré voir renouveler l'expérience sur un terrain accidenté et dans une récolte légèrement versée.  

 

Juillet 1893  -  Une partie de boisson interrompue.  -  Léon Lucas, 27 ans, étant momentanément au service du sieur Valette, cultivateur à Epron, invita, en l'absence de son maître, deux de ses amis à venir goûter au gros cidre de son patron. Tous les trois s'installèrent dans la cave, sans mot dire, mais, le gros bère leur montant au cerveau, ils se mirent à rire et à chanter. Le sieur Valette, surpris de ce vacarme, descendit à sa cave, et, à la vue des trois buveurs, se mit à crier : « Au voleur ». A ce cri, tous les trois essayèrent de se sauver pardessus les murs, un seul y est parvenu. Les deux autres, Lucas et son compagnon Armand Legoux, 29 ans, journalier à Epron, ont été pinces et condamnés à deux mois chacun. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1896  -  Tentative de meurtre.  -  Le nommé Legoux, 35 ans, demeurant à Epron, s'est présenté deux fois, mercredi l'après-midi, chez le nommé Crépillet, avec lequel il est lié cependant, pour lui chercher querelle. Crépillet a pris son fusil et a tiré sur Legoux, qui a été atteint très grièvement dans l'aine. Tous les deux ne jouissent pas d'une  bonne réputation. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1896  -  L’affaire d’Épron.  -  Dans notre dernier numéro, nous avons dit qu'Armand Legoux avait reçu un coup de fusil dans l'aine. Le coup avait été tiré par Constant Hébert dit Crepillet, du nom de la femme qui vit avec lui.  Il paraît que c'est à la suite de potins de femme que Legoux serait allé trouver Hébert chez lui et que celui-ci, pris de peur, se serait armé de son fusil et aurait tiré. Tout penaud, il est allé immédiatement se constituer prisonnier à Caen. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1896  -  Affaire d’Épron.  -   Nos lecteurs se rappellent qu'au mois de mai un nommé Legoux, 32 ans, charpentier à Épron, étant mécontent des propos tenus sur lui par une femme Debray, habitant avec le nommé Hébert, se rendit chez ce dernier pour lui faire des reproches. Effrayé, Hébert prit son fusil et ajusta Legoux pour lui faire peur. Legoux écarta l'arme et le coup partit. Legoux fut grièvement atteint au côté droit puisqu'il a dû rester près de deux mois à l'hôtel-Dieu. 

Legoux n'a pas été poursuivi pour coups et blessures, mais pour blessures par imprudence, et a été condamné à vingt jours de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  La rage.  -  Le chien du sieur Perrine, propriétaire à Epron, hameau de la Bijude, s'est jeté sur la petite Charlotte Valette, dont les parents habitent hameau de la Grâce-de-Dieu, et lui a fait de cruelles morsures au visage. Un vétérinaire, appelé aussitôt, a constaté que le chien était enragé. L'enfant est partie, avec sa mère, pour l'institut Pasteur. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1897  -  Les voleurs de presbytères.  -   Dimanche, pendant la messe, des malfaiteurs se sont introduits par escalade et effraction dans le presbytère d'Epron. Ils  ont brisé une fenêtre, défoncé une porte, fouillé tous les meubles. Mais, n'ayant pu forcer le coffre-fort, ils n'ont pris qu'une somme de 8 fr. en mauvais sous, une de 6 fr. en argent, une montre et un revolver. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1897  -  Trouvaille dans un puits expliquée.  -  On se rappelle qu'un fusil et deux draps de lit tachés de sang ont été découverts dernièrement, à Eterville, dans un puits au sieur Gouville. Or, ces objets, d'après l'enquête faite, correspondent au signalement de deux draps et d'un fusil volés, il y a trois ans, au sieur Jean Marie, domestique à Epron. Il est donc vraisemblable que le voleur, embarrassé de son larcin, l'aura jeté dans le puits. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1900   -   Furetages.  -  II y avait eune fais, dans la plaine d'Caen, eune grosse fille app'lèe Agathe, qui s'dém'nait comm' un diable dans yeun bénitier por arrangi toutes choses an l'église d'sa paroisse.

Toutes les chapelles ly passaient par les mains, « et, dame ! faut en conv'ni, c'hétait bien torchi ».

Not'e curé en était tout fier et l'sacristain n'en paraissait point jaloux, ( au contraire ), et por cause, comm', vos allez l'vais m'sieu.

Un jour d'grande fête, comm' not'e curai était en train d'prêchi, nos entendit un p'tit cri dans la sacristie.

Nos cru qu'chétait l'feu qui pernait es ornements et nos y courut tous.

Qui qu'nos vit : Agathe, que t'nait à brachie l'sacristain.

A dit qu'elle avait cru que l'feu avait voulu prend'e à son surpris et qu'a s'était j'tée d'ssus por l'éteindre.

Personne n'la cru ; l'curé non plus — car, d'pieux, Agathe n'a pas r'fichi les pieds dans l'église. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

1901 c'est ici

ÉPRON  (Calvados)

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