1er Mai 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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ÉPRON |
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Canton de Caen |
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Des ouvriers, occupés près de là, accoururent à ses cris et l'homme prit la fuite sans avoir été reconnu. Une
instruction est ouverte et on recherche le coupable. C'est un jeune homme
paraissant âgé d'une vingtaine d'années. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - Sous les roues. - Le sieur Louis Malval, domestique à Épron, près Caen, a glissé en chargeant un banneau et est tombé à plat ventre devant la roue qui lui a écrasé le pied droit. On l'a transporté à l'Hôtel-Dieu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1904 - Viol. - Aimé Grévir, 20 ans, journalier, sans domicile fixe, a violé dans les champs, près d'Épron, la demoiselle V…..., 20 ans, domestique à Caen. Grévir a nié l'attentat, mais sa victime, l'ayant formellement reconnu, il a été condamné à 4 ans de prison. Défenseur, Me Servat. —
A la sortie, plusieurs jeunes
gens ont hué la fille V…... Ces gaillards ont sans doute des sœurs ?
Que diraient-ils si un misérable la prenait de force ? (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril 1912 - Braconniers pincés. - Le 30 mars, a 11 heures du soir, les sieurs Albert Collard, 27 ans, journalier à Caen, rue haute, et Louis Hengé, 34 ans, journalier, 6, rue des teinturiers, même ville, accompagnés d'un troisième individu, braconnaient entre Epron et le hameau de Lebisey. Ils battaient la plaine en ramenant les perdrix vers un grande filet. Les deux premiers dénoncèrent le fuyard comme étant le sieur Alfred Barrière, 61 ans, journalier, 9 bis rue Gaillard, à Caen. Ce dernier, interrogé, nie mordicus; ce qui ne l'empêche pas de récolter un procès verbal comme les autres.
Février 1928 - Découverte d’un cadavre. - M. Brionne, cultivateur à Épron, a découvert au lieu dit « la Parnelle », dans un champ situé non loin du chemin de Lebisey à Labijude, le cadavre d'une journalière, du hameau de la Folie, Mme veuve Letavernier, âgée de 68 ans. La sexagénaire a été foudroyée par une congestion.
Juillet
1928 -
Pour éviter
une auto,
près de
Caen, an
camion
se jette
sar un
arbre.
- Un
grave accident,
qui aurait
pu causer
la mort
de plusieurs
personnes,
s'est produit
sur la
route qui
relie Caen
à la
mer en
passant
par la
Délivrande. L'enquête
ouverte
permettra
d'établir
nettement
les responsabilités.
Dès maintenant
il semble,
d'après
les dires
de certains
des blessés,
que celle
de M.
Letellier
soit dégagée.
Janvier1931
- Caen la Mer
déraille. -
Le matin du 1er
janvier, un déraillement s'est produit sur la ligne de Courseulles
: le train qui arrive à Caen à 8 h. 40 passait près de l'église
d'Épron quand le chauffeur, M. Joseph Anne, de Verson, signala au
mécanicien, M. François Frilley, domicilié rue Caponière à Caen, des
cahots anormaux. Les freins furent aussitôt bloqués mais la machine, se
cabrant, quitta les rails et alla s'enfoncer dans un champ voisin, après
avoir abattu le talus de la ligne. Le
mécanicien et le chauffeur en sortirent indemnes et constatèrent que la
plupart des voitures avaient également déraillé : un wagon de 3e
classe avait même défoncé un wagon de 2e,
causant de graves dégâts. Dans cette voiture, un jeune homme, Julien
Desmarais, 16 ans, journalier à Bernières, chez M. Moulin, avait la
jambe brisée, tandis qu'une voyageuse, qui regagna son domicile sans se
nommer, était blessée au visage par des éclats de vitres. En outre, Mme
Aubrée, de Douvres, eut des dents cassées ; M. Noiret, de Douvres, des
ecchymoses au visage et des contusions multiples ; M. Enné, de Mathieu,
des contusions à la jambe, sa femme, des ecchymoses au front et Mme
Delent, de Cresserons, de légères contusions au visage. Seul, le jeune
Desmarais a été hospitalisé. On
croit que l'accident est du au mauvais état de la voie, aggravé par les
pluies récentes. C'est miracle qu'il n'y ait pas plus de victimes et l'on
songe avec effroi à la catastrophe qu'on aurait eu à déplorer si cet
accident s'était produit pendant la saison. Des la première heure, le
Parquet et le service de contrôle ont commencé leur enquête
Janvier 1931 - Un drame passionnel à Épron. - Dans Ia nuit de dimanche à lundi, la paisible commune d'Épron était mise en émoi par un crime commis au centre du village : Il y a 3 ans, un domestique, Auguste Dubruille, 21 ans, épousait la fille d'un cafetier du bourg, Mlle Thérèse Philippe, du même age. De cette union sont nés quatre enfants. Bientôt, la jeune Mme Dubruille prenait comme amant un de ses voisins, Roger Mancel, 19 ans, ce qui provoqua dans le ménage, de fréquentes scènes. Fin septembre dernier, Dubruille quitta sa femme et s'embaucha à la sucrerie de Nanges (Seine-et-Marne). Depuis, il envoyait régulièrement 650 fr. par mois à sa femme. Lundi dernier, ne pouvant plus résister à sa haine contre Mancel, il se rendait à Paris, achetait un revolver et 25 balles chez un armurier, rue Bertin-Poire, débarquait à Caen à 23 h. 56 et se faisait conduire en taxi à Épron, ou il arrivait vers 1 heure du matin. Tout dormait dans le bourg lorsque Dubruille, grimpe sur une échelle, faisait sauter d'un coup de poing un carreau d'une fenêtre du premier étage, traversait la chambre de ses enfants et, revolver en main, pénétrait dans la chambre conjugale où Mancel reposait avec Mme Dubruille. Au bruit, tous deux se réveillèrent et tandis que la jeune femme, suppliante, demandait pardon, l'amant se cachait derrière elle. Le mari tira alors deux balles sur le groupe : l'une se perdit dans la fenêtre tandis que l'autre frappait la femme à la poitrine. Laissant là sa victime, Dubruille embrassait ses enfants et s'en allait conter la scène à son beau-père, tandis que Mancel s'esquivait. Après les premiers soins, la victime était portée dans un état très grave à l'hôpital de Caen. Le mari a déclaré n'avoir pas voulu toucher sa femme, mais que son intention était de tuer son rival. Dans
la commune, on pressente Dubruille comme un brave homme et un excellent
travailleur. Il a été laissé en liberté provisoire, vu sa situation de
famille. (
Le Bonhomme Normand)
Avril 1932 - L’orphelinat d’Épron. - Nous avons dit maintes fois combien était intéressante et digne d'encouragement l'œuvre du Père Robert, le brave curé d'Épron, qui a recueilli et qui soigne environ 70 orphelins. Un grand nombre de ces enfants sont originaires de Caen et nos concitoyens ne sauraient donc pas refuser leurs subsides au bon nourricier, qui sauve ces petits de la misère. Pour l'aider dans sa rude tâche, le Père Robert compte sur le concours des âmes charitables. Il les sollicitera, dimanche matin, à St-Sauveur, où, à toutes les messes, il prendra la parole, et fera une quête discrète. La
moindre obole dans le plateau de ce bol mendiant sera de l'argent bien
placé. (Bonhomme Normand)
Février
1936 -
Un
mort, un blessé grave.
- Hier,
vers la fin de l'après-midi, une forte automobile, conduite par M.
Eugène Kieffer, âgé de 33 ans, représentant de la Maison Trublin,
négociant en engrais à Landas (Nord), dans laquelle avaient pris place
M. Audée, de Bény-sur-Mer ; M. Camille Deminal, fondé de pouvoirs à la
Maison Pour
laisser le passage libre, M Kieffer obliqua fortement à droite. A cet
endroit, le terrain présente une déclivité très accentuée. M.
Kieffer, qui circulait à bonne allure, ne put redresser sa voiture et
l'arrière vint heurter un des arbres à droite de la route. Sous
la violence du choc, l'automobile fit une embardée puis revint sur la
droite, où elle atteignit un second arbre situé à plus de 30 mètres.
Poursuivant
sa course, l'automobile vint heurter un troisième arbre distant de 15
mètres du second. Ce dernier choc fut d'une violence telle que la
carrosserie se trouva arrachée de même qu'une roue arrière et la
portière. Ce
dernier choc n'arrêta pas la voiture qui, continuant sa course, heurte un
quatrième arbre et se mit en travers de la route, projetant M. Druet et
M. Absibat sur la chaussée. Elle
avait, dans ses bonds successifs franchi une distance de 77 mètres,
semant sur la berne les débris de la carrosserie. M.
Druet avait été tué sur le coup ; M. Absibat avait un pied arraché et
de nombreuses blessures, il a été transporté dans un état très grave
à l'hôpital de Caen par une auto de passage. Il a subi
l'amputation d'une jambe Les autres occupants de la voiture souffrent
d'une forte commotion. Le
capitaine Freyssinet, commandant les brigades de gendarmerie de Caen s'est
transporté sur les lieux de l'accident, où l'ont rejoint le juge
d'instruction, le substitut du procureur
de la République et un expert.
Les occupants de la voiture accidentée ont assuré que l'autre automobile, conduite par M. René Angot, boulanger à Saint-Rémy-sur-Orne, ne tenait pas sa droite et serait la cause de cet accident. M. Angot prétend le contraire. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet 1936 - Orphelinat Ste-Thérèse. - Favorisée par un très beau temps, la Kermesse d'Epron a eu cette année un plein succès. Nombreux étaient en effet les visiteurs et une joyeuse animation régna tout l'après-midi du dimanche 26 juillet surtout dans les cours de l'accueillante Maison, où la musique, les clairons et tambours des joyeux lurons de l'Avant-Garde Caennaise mettaient une note de belle gaieté. Au cirque de l'Avant-Garde, le public applaudit tour à tour les hardies acrobaties cyclistes des frères Lecœur, les souples exercices de nos sympathiques gymnastes, les facéties burlesques de clowns amateurs qui valent bien des professionnels. La troupe Manger et Cie présenta de son côté des numéros particulièrement amusants. La Roue de la Fortune a eu elle aussi de nombreux amateurs, comme les pochettes surprises. Les divers jeux d'adresse virent aussi beaucoup de clients. Les comptoirs furent assiégés. Enfin, le buffet-buvette champêtre servit à profusion teurgoule, gâteaux et rafraîchissements. J'allais oublier de mention la bonne galette de « cheux nous » qu’on y trouvait aussi... et l'on peut dire tout à fait de la galette de la Maison... car l'Orphelinat d'Epron possède maintenant un moulin et un four qui lui appartiennent, et la farine qui a servi à confectionner les crêpes avait été moulue sur place.
Septembre 1936 - A L’orphelinat d’Épron. - On nous annonce que les enfants de l'Orphelinat d'Epron donneront, dimanche prochain, 20 septembre, à 15 heures, une séance récréative, qui sera agrémentée par le maître illusionniste Roberty. Cette charmante fête familiale est offerte aux amis et bienfaiteurs de l’œuvre à l'occasion de la fête patronale du bon Père Robert, le directeur-fondateur de la Maison Familiale Ste-Thérèse d'Epron. (source le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre. - En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre 1936 - Un grave accident. - Dans la soirée de samedi, un grave accident s'est produit sur la route de Caen à La Délivrande, au carrefour particulièrement dangereux formé par cette route et le chemin qui, de l'église d'Epron mène au hameau de Lébisey. M. Adolphe Chrétien, entrepreneur de construction à Saint-Aubin-sur-Mer, venait à Caen. Il roulait sur la droite de la chaussée, ses phares allumés, lorsque, en arrivant au carrefour où la visibilité est absolument nulle, par suite des murs qui, de chaque côté, bordent la chaussée, il vit déboucher à quelques mètres seulement de son radiateur, un cycliste, sans lumière, affirme-t-il. Ce cycliste, qui venait de la direction de l'église d'Épron, fut heurté par l'avant de la voiture et projeté sur la route, où i! resta inanimé, cependant que l'automobile, transportant la bicyclette coincée sous l'avant, parcourait encore une trentaine de mètres avant de s'arrêter. Dès la nouvelle de l'accident, les gendarmes de Caen, prévenus, se rendirent sur les lieux. A l'arrivée des gendarmes Bouille et Lefranc, le blessé, M. Hébert, artisan à Épron, était déjà transporté à l'hôpital, ou il avait été admis d'urgence devant la gravité de son état. Le malheureux portait en effet, en outre d'une fracture ouverte de la jambe gauche, de très nombreuses contusions et plaies. Son état, bien que très sérieux, ne semble pas devoir mettre ses jours en danger, à moins de complications. Le blessé n'a pu être interrogé. (source le Moniteur du Calvados)
Toute personne intéressée pourra prendre connaissance sur place, chaque jour (dimanches et jours fériés exceptés) de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures, des pièces déposées, consigner leurs observations et faire élection de domicile, sur des registres ouverts à cet effet, ou adresser leurs déclarations, par écrit, au Président de la Commission d'Enquête, à la Préfecture. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre 1937 - On va améliorer le chemin de Venoix à Épron. - Une enquête d'utilité publique sera ouverte du 30 décembre 1937 au 8 janvier 1938 inclus, à la Préfecture de Caen et dans les mairies de Venoix et de Caen, sur le plan d'alignement et le nivellement du chemin de grande communication n° 177, de Venoix à Épron, dans les traverses de Venoix et de Caen. (source le Moniteur du Calvados)
Mai 1938 - Un homme mourrait de faim sur la route. - Les gendarmes Pignol et Badreau, de la brigade de Caen, de passage à Épron hier, ont été avertis par M. Gardel, adjoint au maire, qu'il venait de découvrir sur la route de La Délivrande, un homme inanimé, mais sans blessures apparentes. Examiné par les gendarmes, l'homme finit par prononcer ces mots : « J'ai faim ». Sur lui, on ne trouva aucun papier. M. le docteur Le Bars, de Caen, aussitôt mandé, fit transporter le malade à l'hôpital. Hier
soir, on a pu l'interroger. Il a alors déclaré
se nommer André Buffard, 30 ans, sans domicile fixe, journalier, sans travail. Il n'avait pas mangé depuis
plusieurs jours, quand il tomba sur la route, en allant chercher de
l'embauche vers La Délivrande. (source
le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Le terrible accident d'aviation d'Épron.
- Le
terrible accident d'Epron, qui a coûté la vie à l'un de nos plus
sympathiques concitoyens, M. René Enguehard, secrétaire de la police
municipale, et à un jeune homme de May-sur-Orne, a causé dans notre
ville, une douloureuse émotion. M.
René Enguehard, âgé de 39 ans, célibataire, avait son brevet de pilote
depuis treize mois. Très épris d'aviation, il se rendait au terrain
chaque fois qu'il avait un moment de liberté et survolait la ville
et les environs. Après
déjeuner, M. Enguehard alla, comme presque chaque dimanche, à
Cormelles-le-Royal et s'envola avec un Potez-60, récemment de retour de
l'usine, où il avait été remis complètement à neuf. Il emmenait avec
lui un jeune homme de 17 ans, M. Viel, dont le père est restaurateur à
May-sur-Orne et la mère sage-femme dans cette même localité. On
les vit évoluer longtemps au-dessus de la plaine, entre la route de
Bayeux et de Thury-Harcourt. Vers
15 h. 30, un de nos confrères les aperçut au-dessus de
Bretteville-sur-Odon et, quelques instants plus tard, l'avion survolant
Caen, se dirigeait sur Douvres-La-Délivrande. A 15 h. 45, il volait
au-dessus de Mathieu pour prendre ensuite la direction du Sud. Quelques
minutes avant 16 heures, l'appareil tournait au-dessus d'Epron. M.
Enguehard avait, en effet, promis à son collègue, M. Roguelin,
secrétaire de police du deuxième arrondissement, demeurant à
Épron de venir survoler sa maison. Il faisait des virages sur l'aile et,
à ce moment, était à peine à 80 mètres au-dessus du sol. Tout
à coup, alors que 16 heures venaient de sonner, M. Langlois, maire
d'Épron, qui suivait les évolutions de l'appareil, le vit glisser sur
l'aile, tenter de se redresser, puis piquer soudain du nez. L'avion vint
s'écraser dans un champ appartenant à M. Gallienne, à 200 mètres de la
route de la Délivrande. M. Langlois se précipita suivi de quelques
habitants de la commune. Le
fuselage de l'avion était complètement coupé en deux et la carlingue
pulvérisée. Tout l'appareil était d'ailleurs brisé. Deux
corps gisaient à terre. Le jeune Viel avait été tué sur le coup. M.
Enguehard respirait encore et on parvint à lui faire absorber quelques
gouttes d'un cordial, mais tous les
soins furent inutiles : les membres fracturés, il expirait quelques
minutes plus tard. Les
corps des victimes furent transportés au domicile de M. Roguelin, où ils
furent veillés par des parents et des amis. Lundi, la dépouille du jeune
Viel fut transportée à Mme
Enguehard mère, qui habite Sainte-Marie-Outre-l'Eau, a été prévenue le
même jour. M.
René Enguehard laisse parmi nos concitoyens des regrets unanimes.
C'était un excellent fonctionnaire, particulièrement aimable, et
toujours bien noté de ses supérieurs. Il était
venu dans l'aviation en 1937, et avait obtenu au mois de septembre de
cette même année son brevet de pilote. Il jouissait à l'Aéro-Club, de
l'amitié de tous, et avait été admis au sein du Comité directeur. Les causes de l'accident ont pu être établies. Bien que l'appareil ait été pulvérisé, les commandes sont restées intactes, et on a pu constater qu'elles fonctionnaient encore au moment de l'accident. Le moteur tournait quand l'appareil a touché le sol. C'est par suite d'une perte de vitesse que l'avion s'est écrasé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Ce qui se passera les 22 et 23 juillet...
- Un
événement tout pacifique, et qui, chaque année, fait cependant époque. A
Épron, le samedi 22 et le dimanche 23 juillet, se tient la Grande
Kermesse annuelle, au profit des 120 enfants dont le bon Père Robert à
la très lourde charge en son Orphelinat Sainte-Thérèse. Que
dès maintenant, on réserve l'une ou l'autre de ces après-midi et que
cette année, plus que jamais, l'on vienne nombreux apporter au Directeur
Fondateur de l'Orphelinat d'Épron,
l'aide matérielle et le réconfort moral dont il a tant besoin ! (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 - Vol de huit
lapins. - M.
Alexandre Ménard,
48 ans,
cultivateur,
demeurant à
Epron, a
porté plainte
contre inconnu
pour vol.
Son
clapier a
été entièrement
vidé de
son contenu,
soit 8
lapins d'une
valeur totale
de 200
fr.
Octobre 1943 - Après la kermesse d'Épron. - Décidée très tard, organisée en un clin d’œil, la Kermesse a connu le plus magnifique succès grâce aux dévouements habituels qui, une fois de plus, ont donné leur mesure, pleine et abondante. Aux organisateurs, aux auxiliaires bénévoles et aux groupements amis, à toute cette foule sympathique et généreuse qui s'est pressée dans l'établissement au cours de cette belle journée, le R. P. Raoul, ses collaborateurs, les enfants disent leur plus chaleureux : merci !
Décembre
1943 -
Travaux
sur chantiers allemands.
-
Un
contingent de main-d’œuvre est actuellement recruté pour effectuer des
travaux de. terrassement dans les régions de St-Contest, Épron
et Bayeux, pour le compte des Autorités d'Occupation.
Septembre
1945 - Les orphelins d’Épron
regagnent leur nid. -
Comme nous l’avons annoncé le bon Père Robert, lors de la
dernière visite qu’il voulut bien nous faire, les orphelins qui s’étaient
réfugiés au Manoir de Monsabert, en Maine-et-Loire, après la
destruction de leurs maisons d’Épron
et de Cresserons, ont quitté leur asile provisoire pour regagner notre
département. Les plus grands vont aider à la reconstruction du nid d’Épron,
tandis que les petits prendront leurs quartiers d’hiver au château de
Reviers. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Mai
1946 -
L’Amérique ne nous oublie pas.
- La
Croix-Rouge américaine vient de faire parvenir à l’Entr’Aide
Française, 22 000 pièces de vêtements qui ont été réparties entre
des pupilles de l’Assistance Publique, les Orphelins d’Épron
et de Neuilly-le-Malherbe, les pensionnaires du Préventorium de Graye et
les sinistrés des cantons d’Évrecy, de Troarn, et de Villers-Bocage. (Source
: Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1946 -
Un enfant est écrasé par un tombereau.
- A
la tombée du jour, un banneau de l’Orphelinat Sainte-Thérèse, conduit
par le jeune A. Cavigny, a renversé un enfant de trois ans et demi,
Gérard Vaubert qui jouait dans un chemin défoncé d’Epron. Le
malheureux bambin eut la tête écrasée par une roue du véhicule. La
mort fut instantanée. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Ceux qu’ils n’attendait pas.
- Des gendarmes
en tournée à Epron apercevaient un individu d’allure suspecte qui leur
déclara s’appeler Gronau et travailler
à Luc. Trahi par son accent, Gronau dut reconnaître qu’il n’était
autre qu’un prisonnier boche employé chez M. Garnier, à
Cambes-en-Plaine. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - L'orphelinat d'Épron continue. - Le R.P. Le Goff, prêtre de Saint-François-de-Salles, vient de prendre la direction de l'Orphelinat d’Épron laissée vacante par la mort de son regretté fondateur notre ami le père Robert. Breton d'origine finistérienne, le nouveau directeur n'est pas un inconnu dans notre région, où il a déjà passé six années et fut l'un des premiers élèves de l'Institut Lemonnier. La « Maison du Père » est en bonne main.
L'œuvre
qui vient d'acheter une propriété à Biéville n'a jamais eu autant
besoin de subsides de tous ses amis. Nos lecteurs, nous le savons, ne
resteront pas sourds à cet appel et c'est avec empressement que notre
journal sera toujours heureux de se faire l'intermédiaire de leur
générosité. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 - Le village de la radio.
- Épron est désigné " Village de la Radio ". Une
émission de radio animée par Jean Nohain dit " Jaboune "
servira à récolter des fonds pour reconstruire ce village le plus
sinistré de France. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Le « Village de la Radio » vous parle. - Le jour de Noël, M. Langlois, maire d’Épron, et Me Trehet, le distingué conseiller général du canton Caen-Est, ont été invités à parler au studio de la Radiodiffusion Française du « Village de la Radio ». M. Langlois évoqua le martyre de sa commune et remercia les auditeurs dont la générosité allait permettre sa renaissance. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949
-
Épron « bombardé ».
-
Après les obus..., les balles ! Nous
apprenons que le village de la Radio vient encore d'être bombardé ! Cette
fois il s'agit de balles en celluloïd, d'avions accompagnés d'autos, de
canots amphibies, etc... superbes jouets pacifiques offerts aux
enfants de la commune et de l'Orphelinat par Mme Cléa Savier d'Oyonnax
par l'intermédiaire de la radio. Autre
bonne nouvelle. Les apprentis de la coopérative scolaire de
Douvres-la-Délivrande par l’entremise de son président, revendiquent
l'honneur d'être les premiers artisans de la reconstruction du village en
fabriquant de leurs jeunes mains la pancarte signalisatrice d’Épron
village de la radio. Merci
et bravo aux jeunes. C'est encore M. Desdouits, directeur de la cam maison le long qui nous annonce qu'il vient de transmettre à la radio le contenu du tronc mis dans ses magasins à la disposition des généreux donateurs pour y accueillir les vieux billets. Encore une fois merci. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
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ÉPRON (Calvados) |
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