1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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FEUGUEROLES - BULLY

Canton d'Évrecy 

Les habitants de la commune de Feuguerolles Bully sont nommés les Feuguerollais Bulliens et les Feuguerollaises Bulliennes.


Juin 1901   -   Mines.   -   Le comte de Bourmont demande une concession de mines de fer sur le territoire des communes de Louvigny, Eterville, Maltot et Feuguerolles. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1904  -   La tempête.   -   Depuis bientôt dix jours une tempête épouvantable désole notre région. Le veut souffle en bourrasque, la pluie, la grêle et la neige tombent en  cataractes. Partout les rivières débordent.

 L'Orne et l'Odon sortent de leur lit et inondent les prairies. Celles de Caen, Mondeville, Hérouville et Ranville sont sous l'eau. Les habitants de Louvigny et du bas Venoix sont bloqués chez eux.

 A Pont-l’Évêque on aurait pu aller en bateau dans certaines rues et la municipalité a dû organiser un service de voitures. Une voie de garage s'est affaissée et devra être refaite.

La crue de la Touques et de l'Orbiquet a été une des plus fortes qu'on ait vues.

Pourtant Lisieux a été épargne, grâce à ses récents travaux de protection.

 A Orbois, canton de Caumont, un champ de pommiers a été dévasté, quarante-trois ont été arrachés par le vent.

—  A Feuguerol!es, un gros sapin, rompu, a été transporté dix mètres plus loin.

—  A Mesnil-Mauger, la Viette a inondé les chemins sur plus d'un kilomètre et arrêté complètement la circulation.

 A Saint-Pierre-sur-Dives, il y a eu 0,50 centimètres d'eau dans les prés ; on n'avait pas vu pareille crue depuis celle de 1881.

 Sur la cote, la mer charrie des épaves nombreuses. En outre du naufrage de l’ « Etienne-Maurice » dont nous parlons plus haut, de nombreux navires ont été on perdition.

—  L'Espérance, de Trouville a été sauvée par le canot de sauvetage de Honfleur.

 La « Rose-Marguerite » de Grandcamp, montée par sept hommes, a été rasée comme un ponton et l'équipage, enfermé dans la chambre et attendant la mort, a été sauvé par un autre bateau, le « Noël », qui, avec une peine inouïe, l'a ramené au port.

 La tempête dure encore et ne paraît pas devoir cesser de sitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1915  -  Le courrier.  -  Nous recevons toujours quantité de lettres du front. Elles nous causent le plus vif plaisir en nous prouvant que nous sommes toujours lus, là-bas, par les «  pays » et que nos efforts pour resserrer les liens qui unissent la grande famille normande ne sont pas inutiles. Voici une missive de remerciement adressée aux fillettes de deux communes voisines de Caen. 

« Depuis bientôt cinq mois que nous vivons la vie de tranchées, grâce aux dons généreux de toute nature de la population Française entière, nous avons pu supporter assez aisément les rigueurs de l'hiver et les intempéries de la saison plutôt mauvaise. Si les dons ont souvent été collectifs, parfois aussi ils ont été particulier, et c'est ainsi qu'hier notre sergent de section a pu nous distribuer « cravates, mitaines, gants de laine, etc. » qui lui avaient été envoyés personnellement par Mme l'Institutrice de Feuguerolles et Bully, et tricotées par les petites mains habiles des écolières de cette commune. 

Je me permets de vous envoyer cette lettre, M. le rédacteur, tant en mon nom, qu'au nom de tous mes camarades, persuadé que, par l'intermédiaire de votre journal, ces charmantes petites filles qui, tout en  travaillant, pensaient pour la plu part à leur papa qui lui aussi est sur le front, sauront combien leur envoi a été accueilli chaleureusement. A toutes, nous disons merci de tout cœur. Merci  Mme l'Institutrice qui, par ses soins dévoués, a su si bien diriger ce travail, merci à toutes les personnes généreuses de Feuguerolles et Bully, qui ont contribué  à fournir les matières nécessaires à la confection de ces vêtements chauds. Quand le jour de la victoire aura sonné, chacun sera heureux et fier d'y avoir travaillé à sa manière.   Un  Caennais sur le front.  

 

Mai  1919  -  vol.   -    Une vache estimée 1 500 fr. a été volée dans la nuit du 13 au 14 mai au préjudice de Madame veuve Huet, cultivatrice à Feuguerolles. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1920   -   Inauguration.   -  FeugueroIles-sur-Orne. — Dimanche 3 septembre, inauguration du monument élevé aux Enfants de la commune, morts pour la France.

A 10 heures, messe en musique et bénédiction du monument ; à 4 heures, réception des autorités et inauguration officielle ; à 18 heures, Concert sur la place. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1920   -   Déraillement.   -   Un train de minerai arrivant à l'embranchement de Feuguerolles-sur-Orne, tamponna une rame de wagons vides qui se trouvaient sur la voie. M. Legrain, chef de train, fut assez sérieusement blessé. La voie étant encombrée, le train de Laval qui arrive à Caen à 5 heures n'a pas pu continuer sa route. On dit qu'une partie des voyageurs est rentrée à pied a Caen. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1936  -  Incendie volontaire de deux meules de blé.  -   Vers 1 heure du matin, M. Meunier, débitant à Billy, s'apercevait que des meules de blé se trouvant dans la plaine et appartenant à son voisin, M. Eugène Pacary, cultivateur, étaient la proie des flammes. 

Il alerta immédiatement M. Pacary, qui se rendit sur les lieux et réussit à sauver le moteur d'une machine à battre remisée à proximité des deux meules en feu, qui ont été détruites, ainsi que la machine à battre elle-même. 

Prévenus, les gendarmes de Moult commencèrent dans la nuit leur enquête et purent établir que l’incendie était certainement dû à la malveillance. Les recherches sont poursuivie pour essayer d'identifier l'auteur responsable de ce méfait. Les dégâts sont estimés à 21 000 fr. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1937  -   En cherchant on découvre d'audacieux cambrioleurs.  -  L'autre soir, à l'arrivée en gare de Feuguerolles-sur-Orne, du train de 17 h. 02, se dirigeant vers Laval, le chef de la station était avisé par le mécanicien et les employés du convoi que des pierres avaient été lancées contre ce dernier, à son passage sous le pont de Feuguerolles. Plusieurs vitres avaient été brisées et le mécanicien n'avait, que de justesse, évité l'un des projectiles, qui avait fait voler en éclats l'un des carreaux de la locomotive.

Un cheminot, immédiatement envoyé sur les lieux par le chef de gare n'aperçut aucun individu suspect, mais rencontra deux femmes qui lui décrièrent avoir remarqué la présence, près du pont, de deux jeunes gens de 16 à 18 ans, dont elles donnèrent un signalement concordant.

Prévenus, les gendarmes d'Évrecy ouvrirent une enquête qui les amena à interroger, parmi le personnel d'une carrière nouvellement exploitée, un certain Louis Martin, âgé de 18 ans, demeurant à Vieux. Martin affirma qu'il n'était pour rien dans l'attentat commis contre le train, mais fit porter les soupçons sur l'un de ses camarades, Henri Heuline, 16 ans, également domicilié a Vieux. Heuline, de son côté, protesta de son innocence, et incrimina Martin. Finalement, ce dernier passa des aveux tout en affirmant qu'il n'avait fait qu'imiter le geste de son  compagnon.

En questionnant Martin, le Maréchal des Logis Chef, commandant la brigade d'Évrecy, se souvint qu'en octobre, se trouvant en permission à Caen, il avait observé la fréquente présence de Martin au « marché aux puces » de la ville où il paraissait se livrer à des opérations fructueuses. Une dénonciation anonyme accusant l'individu d'avoir vendu à un, habitant de Vieux une boîte de filière provenant d'un cambriolage vint renforcer les soupçons du chef de brigade qui effectua une perquisition dans la chambre occupée par Martin chez sa mère, veuve d’un ancien combattant, décédé quelques années après la guerre, des suites d'une maladie contractée au front.

Sous un tas de balle d'avoine, les gendarmes découvrirent une quantité d'outils ( près d'une cinquantaine ) qui furent  identifiés comme ayant été volés, pour la plupart, en mai 1935,  dans un bâtiment des carrières de Bretagne et de Normandie, à Bully. Les auteurs du méfait étaient demeurés inconnus.

Martin et Heuline se reconnurent coupables du cambriolage sur lequel ils donnèrent des renseignements circonstanciés. Ils avouèrent également avoir cambriolé, il y a quinze jours, une  maison inhabitée, située dans le centre du bourg de Vieux, et appartenant à une dame Olive.

Martin reconnut enfin être l'auteur d'un 3e cambriolage : celui d'une maison appartenant à un autre habitant de Vieux, M. Cotentin. Il avait opéré avec la complicité d'un nommé Louis Marguerite, 18 ans, domestique agricole, qui, interrogé, reconnut le fait.

Martin et Heuline ont été écroués. Trois habitants de Vieux seront pour-Suivis pour recel.

Martin est également soupçonné du cambriolage d'un ancien moulin, situé au bas de Vieux, et qui reçut la visite de malfaiteurs, au début de l'an dernier.

A noter qu'au cours de leur enquête, les gendarmes relevèrent sur le parapet du pont de Feuguerolles, à l'endroit où les pierres avaient été jetées contre le train, des inscriptions injurieuses, tracées au couteau, à l'adresse de M. Léon Blum. Ces inscriptions étaient suivies de ces mots, écrits de la même main : « Vive le Partit Communiste ! » (sic) et d'un dessin  représentant une faucille et un marteau entrecroisés.

Or, dans l'une des poches des vêtements de Martin, les gendarmes ont trouvé un couteau dont la pointe était émoussée. D'autre part, invité à écrire le vivat précité, Martin a tracé le mot « Parti » avec une faute d'orthographe identique à celle relevée sur l'inscription gravée sur le parapet du pont. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1938  -  Les mauvaise rencontres.  -  Les gendarmes de Caen ont dressé procès verbal contre Georges DroueL, 24 ans, carrier, demeurant à Bully, qui, rencontrant ivre un mineur de Feuguerolles-sur-Orne, Joseph Ruel, 32 ans, s'était emparé d'un portefeuille contenant 300 francs que ce dernier avait laissé tomber. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mars 1938   -   Les nouvelles couches !   -   L'autre soir, les gendarmes d'Évrecy, en tournée sur le territoire de Feuguerolles-sur-Orne, interpellaient, au lieu dit « Le Monument », trois cyclistes qui, marchant de front, gênaient la circulation.

A l'observation qui était faite, l'un des cyclistes, Alphonse Dupost, 18 ans, manœuvre, demeurant à Caen, rue Moisant-de-Brieux, 5, répondait par les propos suivants : « Pouvez-vous me prouver que vous êtes de service ? Les gendarmes n'ont pas le droit de faire des contraventions, les agents sont payés pour cela !

N'oubliez pas que je suis de la ville et que je n'habite pas ces petits patelins de campagne !

Je connais la loi mieux que vous !  

Vous êtes une bande de polichinelles !

Vous, les militaires, vous êtes tous pareils !

Je n'ai pas encore été au régiment, mais je sais comment on est traité là-bas ! « Avec les « Fayots », on a toujours tort !

Cette belle explication n'a eu pour résultat que de provoquer l'arrestation du sieur Dupost, pour outrages à la gendarmerie. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Septembre 1941   -  Démission du maire.   -   A la suite de la démission du maire de la commune de Feuguerolles-sur-Orne, le conseil municipal de la commune est dissous.

Il est institué, dans la commune, une délégation spéciale habilitée à prendre les mêmes dispositions que le conseil municipal et ainsi composée : président, M. Michel Alphonse ;  membres, MM. Le Govic Marcel, Mesnil Ernest.  

 

Septembre 1942   -   Pour les prisonniers.   -   A Feuguerolles-sur-Orne, journée du prisonnier, le 13 septembre.  A 11 h., Grand-messe pour les prisonniers ; à 14 h. 30, séance théâtrale, vente aux enchères, buffet bien garni, bonbons, sablés, bourdelots, cidre et boissons variés. Tombola, etc..... Tout le monde sera content.  

 

Juin 1943   -   Les feux de genêts,   -   Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux, d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de sanctions. 

 

Août 1943   -   Fait divers.   -   Alors qu'il venait de se baigner dans la Laize en compagnie de plusieurs camarades, M. Alphonse Marie, 23 ans, journalier à Feuguerolles, a été pris d'un malaise et est retombé à l'eau. Tous les efforts employés pour le ramener â la vie sont demeurés vains.  

 

Octobre 1946  -  La ruée vers l’est.  -  Deux prisonniers boches évadés ont été découverts dans un train de marchandises par un employé de la S.N.C.F., M. Tiénot, Feuguerolles, qui les a remis entre les mains de la police. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Novembre 1946  -  Le ravitaillement.  -   La distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source : Le Bonhomme Libre) 

 

Avril 1947  -  Crise municipale à Feuguerolles-sur-Orne.     A la suite de la démission de M. Rosel, maire, la municipalité se réunissait il y a quelques jours pour pourvoir à son remplacement. Après trois tours de scrutin, où trois conseillers obtinrent la majorité chacun leur tour, aucun n’accepta cette fonction.

Depuis, deux conseillers : M. L’abbé Hervieu et M. Ernest Mesnil ont adressé leur démission.

Devant l’impossibilité de trouver ce magistrat parmi le Conseil municipal, M. le Préfet du Calvados va designer une délégation chargée d’assurer la direction de la commune jusqu’aux élections municipales d’octobre prochain. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1947  -  Un tragique accident de battage.    Au cours d’une journée de battage chez M. Cocu, cultivateur à Feuguerolles-sur-Orne, un ouvrier, M. Eugène Hiver, 43 ans, demeurant à Vieux, qui était monté sur la batteuse pour passer les gerbes, a perdu l’équilibre et est tombé dans les griffes à fourrage de la machine. Les témoins de l’accident firent aussitôt sauter la courroie d’entraînement mais ne retirent qu’un cadavre : les jambes avaient été brisées, la cuisse droite ouverte, le bassin fracturé, l’abdomen et la poitrine perforés. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -  Un incendie menaçait un dépôt de munition.  -  Les Pompiers de Caen ont était appelé, à Feuguerolles-sur-Orne, pour combattre un feu d’herbes qui menaçait un dépôt de munitions. Au cours des opération une habitante a été blessée par une explosion. (Source : Le Bonhomme Libre) 

 

Janvier 1948  -   Plainte a été portée.   -  Par M. Maurice Lagnel couvreur, rue du Nouveau-Monde, à Mondeville, pour vol d'une bicyclette.

-  Par Mme Braconnier, propriétaire de la pension de famille « La Fourmil », rue Pasteur à Ouistreham, contre un sieur Fallet, qui a quitté son établissement sans régler sa note et en emportant une couverture de laine, une paire de rideaux et deux clefs.

-   Par Mme veuve Alphonsine Adam, à Fleury-sur-Orne, pour vol de trois lapins,

-   Par M. Fernand Bardelle, cultivateur à Bernières-sur-Mer, pour vol de 13 balles de paille.

-  Par M. Chrétien, chef de gare à Feuguerolles, pour vol de 6 lapins.

-  Par M. Yves Dornré, instituteur, rue Pasteur à Mondeville, pour vol de deux bicyclettes.

-  Par Mlle Picot, débitante à Cresserons, contre Louis Parts, pour vol d'une bouteille d'apéritif.

-   Par M. Maurice Bouzon, mécanicien à La Délivrande, pour vol de matériel de cycle dans un atelier qu'il possède à Cresserons. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Un cambriolage à la mairie de Feuguerolles.   -   Dans la nuit de samedi à dimanche des cambrioleurs ont pénétré après avoir brisé un carreau, dans la mairie de Feuguerolles et emporté 80 feuilles semestrielles d'alimentation. Les malfaiteurs en seront pour leur audace, leur butin consistant en des papiers périmés.

En homme prudent, le maire, M. Maurice Hervieu, avait emporté la veille, comme il le fait chaque soir, les titres de rationnement ayant quelque valeur. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   On a retrouvé les tickets volés à Feuguerolles.   -  Nous avons relaté le cambriolage de la mairie de Feuguerolles-sur-Orne. Le maire M. Maurice Hervieu, ayant emporté des tickets chez lui, les voleurs avaient dû se contenter de 80 feuilles semestrielles d'alimentation.

C'est 80 feuilles ont été retrouvées dans une prairie de Louvigny par le maire de Feuguerolles lui-même qui avait mené son enquête personnelle. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Des cultivateurs trop confiant.   -   Au petit matin, M. et Mme Charles Van Eck, domiciliés à Feuguerolles, étaient réveillés par un bruit de moteur. S'étant levés ils aperçurent une auto qui stationnait devant leur ferme. Pensant qu'il s'agissait de voyageurs en panne, les époux se recouchèrent. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils constatèrent le lendemain matin qu'il manquait dans leur laiterie plusieurs kilos de beurre, un jambon, de la crème, des ustensiles.

Dans la basse-cour, 15 à 20 poules et des canards manqués à l'appel. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

1973  -  Feuguerolles-sur-Orne (448 habitants en 1968) fusionne avec Bully (118 habitants) située au sud de son territoire et qui garde le statut de commune associée. La commune résultante prend le nom de Feuguerolles-Bully.

Comme souvent dans le cas d'association, les communes tendent à garder leurs identités et s'appellent Feuguerolles-Bully.

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton d'Évrecy.  -  Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquay-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet  (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1950   -   Manifestation de sympathie.   -   Lundi dernier en présence de la population de Feuguerolles-sur-Orne, rassemblée auprès du Monument aux Morts M. le docteur Gosselin, conseiller général, a remis au commandant Rosel, ancien combattant des deux guerres, la Croix d'Officier de la Légion d'Honneur.

Cette cérémonie s'accompagna de la remise par M. Bouvier, attaché de cabinet du Préfet, de la Médaille départementale à MM. Bertrand, conseiller municipal, et Leconte, secrétaire de mairie.

Un vin d'honneur réunit ensuite à la salle des fêtes les personnalités, les décorés et leurs familles. (Le Bonhomme Libre)

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Le Pont de BULLY  (Calvados)

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