1er Octobre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FEUGUEROLES - BULLY |
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Canton d'Évrecy |
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Février 1904 - La tempête. - Depuis bientôt dix jours une tempête épouvantable désole notre région. Le veut souffle en bourrasque, la pluie, la grêle et la neige tombent en cataractes. Partout les rivières débordent. — L'Orne et l'Odon sortent de leur lit et inondent les prairies. Celles de Caen, Mondeville, Hérouville et Ranville sont sous l'eau. Les habitants de Louvigny et du bas Venoix sont bloqués chez eux. — A Pont-l’Évêque on aurait pu aller en bateau dans certaines rues et la municipalité a dû organiser un service de voitures. Une voie de garage s'est affaissée et devra être refaite. La crue de la Touques et de l'Orbiquet a été une des plus fortes qu'on ait vues. Pourtant Lisieux a été épargne, grâce à ses récents travaux de protection. — A Orbois, canton de Caumont, un champ de pommiers a été dévasté, quarante-trois ont été arrachés par le vent. — A Feuguerol!es, un gros sapin, rompu, a été transporté dix mètres plus loin. — A Mesnil-Mauger, la Viette a inondé les chemins sur plus d'un kilomètre et arrêté complètement la circulation. — A Saint-Pierre-sur-Dives, il y a eu 0,50 centimètres d'eau dans les prés ; on n'avait pas vu pareille crue depuis celle de 1881. — Sur la cote, la mer charrie des épaves nombreuses. En outre du naufrage de l’ « Etienne-Maurice » dont nous parlons plus haut, de nombreux navires ont été on perdition. — L'Espérance, de Trouville a été sauvée par le canot de sauvetage de Honfleur. — La « Rose-Marguerite » de Grandcamp, montée par sept hommes, a été rasée comme un ponton et l'équipage, enfermé dans la chambre et attendant la mort, a été sauvé par un autre bateau, le « Noël », qui, avec une peine inouïe, l'a ramené au port. — La tempête dure encore et ne paraît pas devoir cesser de sitôt. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1915 - Le courrier. - Nous recevons toujours quantité de lettres du front. Elles nous causent le plus vif plaisir en nous prouvant que nous sommes toujours lus, là-bas, par les « pays » et que nos efforts pour resserrer les liens qui unissent la grande famille normande ne sont pas inutiles. Voici une missive de remerciement adressée aux fillettes de deux communes voisines de Caen. « Depuis bientôt cinq mois que nous vivons la vie de tranchées, grâce aux dons généreux de toute nature de la population Française entière, nous avons pu supporter assez aisément les rigueurs de l'hiver et les intempéries de la saison plutôt mauvaise. Si les dons ont souvent été collectifs, parfois aussi ils ont été particulier, et c'est ainsi qu'hier notre sergent de section a pu nous distribuer « cravates, mitaines, gants de laine, etc. » qui lui avaient été envoyés personnellement par Mme l'Institutrice de Feuguerolles et Bully, et tricotées par les petites mains habiles des écolières de cette commune. Je
me permets de vous envoyer cette lettre, M. le rédacteur, tant en mon
nom, qu'au nom de tous mes camarades, persuadé que, par l'intermédiaire
de votre journal, ces charmantes petites filles qui, tout en
travaillant, pensaient pour la plu part à leur papa qui lui aussi est sur
le front, sauront combien leur envoi a été accueilli chaleureusement. A
toutes, nous disons merci de tout cœur. Merci Mme
l'Institutrice qui, par ses soins dévoués, a su si bien diriger ce
travail, merci à toutes les personnes généreuses de Feuguerolles et
Bully, qui ont
Mai
1919 -
vol. -
Une
vache estimée 1 500 fr. a été volée dans la nuit du 13 au 14 mai au
préjudice de Madame veuve Huet, cultivatrice à Feuguerolles.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1920 -
Inauguration. -
FeugueroIles-sur-Orne.
— Dimanche 3 septembre, inauguration du monument élevé aux Enfants de
la commune, morts pour la France. A
10 heures, messe en musique et bénédiction du monument ; à 4 heures,
réception des autorités et inauguration officielle ; à 18 heures,
Concert sur la place. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1920 -
Déraillement. -
Un train de minerai arrivant à l'embranchement de
Feuguerolles-sur-Orne, tamponna une rame de wagons vides qui se trouvaient
sur la voie. M. Legrain, chef de train, fut assez sérieusement blessé.
La voie étant encombrée, le train de Laval qui arrive à Caen à 5
heures n'a pas pu continuer sa route. On dit qu'une partie des voyageurs
est rentrée à pied a Caen. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril 1936 - Incendie volontaire de deux meules de blé. - Vers 1 heure du matin, M. Meunier, débitant à Billy, s'apercevait que des meules de blé se trouvant dans la plaine et appartenant à son voisin, M. Eugène Pacary, cultivateur, étaient la proie des flammes. Il alerta immédiatement M. Pacary, qui se rendit sur les lieux et réussit à sauver le moteur d'une machine à battre remisée à proximité des deux meules en feu, qui ont été détruites, ainsi que la machine à battre elle-même. Prévenus,
les gendarmes de Moult commencèrent dans la nuit leur enquête et purent
établir que l’incendie était certainement dû à la malveillance. Les
recherches sont poursuivie pour essayer d'identifier l'auteur responsable
de ce méfait. Les dégâts sont estimés à 21 000 fr.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1937 -
En
cherchant on découvre d'audacieux cambrioleurs.
- L'autre
soir, à l'arrivée en gare de Feuguerolles-sur-Orne, du train de 17 h.
02, se dirigeant vers Laval, le chef de la station
était avisé par le mécanicien et les employés du convoi que des
pierres avaient été lancées contre ce dernier, à son passage sous le
pont de Feuguerolles. Plusieurs vitres avaient été brisées et le
mécanicien n'avait, que de justesse, évité l'un des projectiles, qui
avait fait voler en éclats l'un des carreaux de la locomotive. Un
cheminot, immédiatement envoyé sur les lieux par le chef de gare
n'aperçut aucun individu suspect, mais rencontra deux femmes qui lui
décrièrent avoir remarqué la présence, près du
pont, de deux jeunes gens de 16 à 18 ans, dont elles donnèrent un
signalement concordant. Prévenus,
les gendarmes d'Évrecy ouvrirent une enquête qui les amena à
interroger, parmi le personnel d'une carrière nouvellement exploitée, un
certain Louis Martin, âgé de 18 ans, demeurant à Vieux. Martin affirma
qu'il n'était pour rien dans l'attentat commis contre le train, mais fit
porter les soupçons sur l'un de ses camarades, Henri Heuline, 16 ans,
également domicilié a Vieux. Heuline, de son côté, protesta de son
innocence, et incrimina Martin. Finalement, ce dernier passa des aveux
tout en affirmant qu'il n'avait fait qu'imiter le geste de En
questionnant Martin, le Maréchal des Logis Chef, commandant la brigade
d'Évrecy, se souvint qu'en octobre, se trouvant en permission à Caen, il
avait observé la fréquente présence
de Martin au « marché aux puces » de la ville où il paraissait se
livrer à des opérations fructueuses. Une dénonciation anonyme accusant
l'individu d'avoir vendu à un, habitant de Vieux une boîte de filière
provenant d'un cambriolage vint renforcer les soupçons du chef de brigade
qui effectua une perquisition dans la chambre occupée par Martin chez sa
mère, veuve d’un ancien combattant, décédé quelques années après
la guerre, des suites d'une maladie contractée au front. Sous
un tas de balle d'avoine, les gendarmes découvrirent une quantité
d'outils ( près d'une cinquantaine ) qui furent identifiés
comme ayant été volés, pour la plupart, en mai 1935, dans un
bâtiment des carrières de Bretagne et de Normandie, à Bully. Les
auteurs du méfait étaient demeurés inconnus. Martin
et Heuline se reconnurent coupables du cambriolage sur lequel ils
donnèrent des renseignements circonstanciés. Ils avouèrent également
avoir cambriolé, il y a quinze jours, une maison inhabitée,
située dans le centre du bourg de Vieux, et appartenant à une dame
Olive. Martin
reconnut enfin être
l'auteur d'un 3e cambriolage : celui d'une maison appartenant
à un autre habitant de Vieux, M. Cotentin. Il avait opéré avec la
complicité d'un nommé Louis Marguerite,
18 ans, domestique agricole, qui, interrogé, reconnut le fait. Martin
et Heuline ont été écroués. Trois habitants de Vieux seront
pour-Suivis pour recel. Martin
est également soupçonné du cambriolage d'un ancien moulin, situé au
bas de Vieux, et qui reçut la visite de malfaiteurs, au début de l'an
dernier. A
noter qu'au cours de leur enquête, les gendarmes relevèrent sur le
parapet du pont de Feuguerolles, à l'endroit où les pierres avaient
été jetées contre le train, des inscriptions injurieuses, tracées au
couteau, à l'adresse de M. Léon Blum. Ces inscriptions étaient suivies
de ces mots, écrits de la même main : « Vive le Partit Communiste ! »
(sic) et d'un dessin représentant une faucille et un marteau
entrecroisés.
Or,
dans l'une des poches des vêtements de Martin, les gendarmes ont trouvé
un couteau dont la pointe était émoussée. D'autre part, invité à
écrire le vivat précité, Martin a tracé le mot « Parti » avec une
faute d'orthographe identique à celle relevée sur l'inscription gravée
sur le parapet du pont. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Les mauvaise
rencontres.
- Les
gendarmes
de Caen ont dressé procès verbal contre Georges DroueL, 24 ans, carrier,
demeurant à Bully, qui, rencontrant ivre un mineur de
Feuguerolles-sur-Orne, Joseph Ruel, 32 ans, s'était emparé d'un
portefeuille contenant 300
francs que ce dernier avait laissé tomber.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Les nouvelles couches !
- L'autre
soir,
les gendarmes d'Évrecy, en tournée sur le territoire de Feuguerolles-sur-Orne, interpellaient,
au lieu dit « Le Monument », trois cyclistes qui, marchant de front, gênaient
la circulation. A
l'observation qui était faite, l'un des cyclistes, Alphonse Dupost,
18 ans, manœuvre, demeurant à Caen, rue Moisant-de-Brieux, 5, répondait par les propos
suivants :
«
Pouvez-vous me prouver que vous êtes de service ? Les gendarmes n'ont
pas le droit de faire des contraventions, les agents sont payés pour cela
! N'oubliez
pas que je suis de la ville et que je
n'habite pas ces petits patelins de campagne !
Vous
êtes une bande de polichinelles ! Vous,
les militaires, vous êtes tous pareils ! Je
n'ai pas encore été au régiment, mais
je sais comment on est traité là-bas ! « Avec les « Fayots », on a toujours tort ! Cette
belle explication n'a eu pour résultat
que de provoquer l'arrestation du sieur Dupost, pour outrages à la gendarmerie.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche. Septembre
1941
-
Démission du maire.
- A la suite de
la démission du maire de la commune de Feuguerolles-sur-Orne, le conseil
municipal de la commune est dissous. Il
est institué, dans la commune, une délégation spéciale habilitée à
prendre les mêmes dispositions que le conseil municipal et ainsi
composée : président, M. Michel Alphonse ; membres, MM. Le Govic
Marcel, Mesnil Ernest.
Septembre
1942 -
Pour les prisonniers.
- A
Feuguerolles-sur-Orne, journée du prisonnier, le 13 septembre.
Juin 1943 - Les feux de genêts, - Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux, d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés qu'au cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942, l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de sanctions.
Août
1943 -
Fait divers. -
Alors
qu'il venait de se baigner dans la Laize en compagnie de plusieurs
camarades, M. Alphonse Marie, 23 ans, journalier à Feuguerolles, a été
pris d'un malaise et est retombé à l'eau. Tous les efforts employés
pour le ramener â la vie sont demeurés vains.
Octobre
1946 -
La ruée vers l’est. -
Deux
prisonniers boches évadés ont été découverts dans un train de
marchandises par un employé de la S.N.C.F., M. Tiénot, Feuguerolles, qui
les a remis entre les mains de la police.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Le ravitaillement. - La distribution des nouvelles cartes d’alimentation se poursuivra dans l’ordre alphabétique et aux jours suivants : Vendredi 29 novembre, L ; Samedi 30 : M. N. ; lundi 2 décembre : O. P. Q. R ; mardi 3 : S. T ; mercredi 4 (matin seulement) : U. V. W. Y. Z ; jeudi 5 et vendredi 6 : retardataires. (Source : Le Bonhomme Libre)
Depuis, deux conseillers : M. L’abbé Hervieu et M. Ernest Mesnil ont adressé leur démission. Devant l’impossibilité de trouver ce magistrat parmi le Conseil municipal, M. le Préfet du Calvados va designer une délégation chargée d’assurer la direction de la commune jusqu’aux élections municipales d’octobre prochain. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1947 - Un tragique accident de battage. – Au cours d’une journée de battage chez M. Cocu, cultivateur à Feuguerolles-sur-Orne, un ouvrier, M. Eugène Hiver, 43 ans, demeurant à Vieux, qui était monté sur la batteuse pour passer les gerbes, a perdu l’équilibre et est tombé dans les griffes à fourrage de la machine. Les témoins de l’accident firent aussitôt sauter la courroie d’entraînement mais ne retirent qu’un cadavre : les jambes avaient été brisées, la cuisse droite ouverte, le bassin fracturé, l’abdomen et la poitrine perforés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1947 - Un incendie menaçait un dépôt de munition. - Les Pompiers de Caen ont était appelé, à Feuguerolles-sur-Orne, pour combattre un feu d’herbes qui menaçait un dépôt de munitions. Au cours des opération une habitante a été blessée par une explosion. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Plainte a été portée.
- Par
M. Maurice Lagnel couvreur, rue du Nouveau-Monde, à Mondeville, pour vol
d'une bicyclette. -
Par Mme Braconnier, propriétaire de la pension de famille
« La Fourmil », rue Pasteur à Ouistreham, contre un sieur
Fallet, qui a quitté son établissement sans régler sa note et en
emportant une couverture de laine, une paire de rideaux et deux clefs. -
Par Mme veuve Alphonsine Adam, à Fleury-sur-Orne, pour vol de
trois lapins, -
Par M. Fernand Bardelle, cultivateur à Bernières-sur-Mer, pour
vol de 13 balles de paille. -
Par M. Chrétien, chef de gare à Feuguerolles, pour vol de 6
lapins. -
Par M. Yves Dornré, instituteur, rue Pasteur à Mondeville, pour
vol de deux bicyclettes. -
Par Mlle Picot, débitante à Cresserons, contre Louis Parts, pour
vol d'une bouteille d'apéritif. - Par M. Maurice Bouzon, mécanicien à La Délivrande, pour vol de matériel de cycle dans un atelier qu'il possède à Cresserons. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1948 - Un cambriolage à la mairie de Feuguerolles. - Dans la nuit de samedi à dimanche des cambrioleurs ont pénétré après avoir brisé un carreau, dans la mairie de Feuguerolles et emporté 80 feuilles semestrielles d'alimentation. Les malfaiteurs en seront pour leur audace, leur butin consistant en des papiers périmés. En
homme prudent, le maire, M. Maurice Hervieu, avait emporté la veille,
comme il le fait chaque soir, les titres de rationnement
ayant quelque valeur. (Source : Le Bonhomme
Juillet 1948 - On a retrouvé les tickets volés à Feuguerolles. - Nous avons relaté le cambriolage de la mairie de Feuguerolles-sur-Orne. Le maire M. Maurice Hervieu, ayant emporté des tickets chez lui, les voleurs avaient dû se contenter de 80 feuilles semestrielles d'alimentation. C'est
80 feuilles ont été retrouvées dans une prairie de Louvigny par le
maire de Feuguerolles lui-même qui avait mené son enquête personnelle.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Des cultivateurs trop confiant. - Au petit matin, M. et Mme Charles Van Eck, domiciliés à Feuguerolles, étaient réveillés par un bruit de moteur. S'étant levés ils aperçurent une auto qui stationnait devant leur ferme. Pensant qu'il s'agissait de voyageurs en panne, les époux se recouchèrent. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils constatèrent le lendemain matin qu'il manquait dans leur laiterie plusieurs kilos de beurre, un jambon, de la crème, des ustensiles. Dans
la basse-cour, 15 à 20 poules et des canards manqués à l'appel.
(Source : Le Bonhomme Libre)
1973 - Feuguerolles-sur-Orne (448 habitants en 1968) fusionne avec Bully (118 habitants) située au sud de son territoire et qui garde le statut de commune associée. La commune résultante prend le nom de Feuguerolles-Bully. Comme souvent dans le cas d'association, les communes tendent à garder leurs identités et s'appellent Feuguerolles-Bully.
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton d'Évrecy. - Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquay-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1950 - Manifestation de sympathie. - Lundi dernier en présence de la population de Feuguerolles-sur-Orne, rassemblée auprès du Monument aux Morts M. le docteur Gosselin, conseiller général, a remis au commandant Rosel, ancien combattant des deux guerres, la Croix d'Officier de la Légion d'Honneur. Cette cérémonie s'accompagna de la remise par M. Bouvier, attaché de cabinet du Préfet, de la Médaille départementale à MM. Bertrand, conseiller municipal, et Leconte, secrétaire de mairie. Un
vin d'honneur réunit ensuite à la salle des fêtes les personnalités,
les décorés et leurs familles. (Le Bonhomme Libre) |
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Le Pont de BULLY (Calvados) |
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