1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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FONTAINE - HENRI

Canton de Creully

Les habitants de la commune sont des Fontenois et Fontenoises

Le nom de la commune signifie « la fontaine de Henry » ancienne graphie du prénom Henri, référence possible à Henry de Tilly.

 

1827  -  Fontaine-Henry (409 habitants ) absorbe Moulineaux (101 habitants), au nord de son territoire.

 

Septembre 1843   -  Un empoisonnement, six victimes.   -   Il y a quelque temps, le sieur Outardel se rendait avec plusieurs membres de sa famille à Fontaine-Henry, lui pour prendre part aux élections et sa famille pour entendre les vêpres.

A quelques pas de leur maison, ils rencontrèrent une femme qui portait dans son tablier un petit paquet et qui les regarda sataniquement, ce qui ne les empêcha pas de continuer leur route.

Mais hélas ! lorsqu'ils furent de retour, quel spectacle s'offrit à leurs yeux !... Six cadavres étaient étendus dans la cour, à côté d'eux se trouvaient des débris de galette.

La justice fut avertie, et bientôt une commission fut nommée pour examiner les cadavres. Cette commission, qui se composait de MM. Thierry, Decourdemanche et Durand, après un mûr examen, déclara que la galette contenait de l'acide arsénieux et que les victimes avaient été empoisonnées.

Les soupçons se portèrent sur la femme qui avait été vue d'abord se dirigeant vers la maison du sieur Outardel ; puis dans la cour de cette maison par une servante. La justice informe ; on ne nous a pas dit si les victimes — qui sont quatre canards et deux poules — ont été conservées comme pièces de conviction par le procédé Gannal. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Février 1845   -  Nouvelles locales.   -  Des documents officiels nous font connaître que les mines, minières et carrières du Calvados occupent, année commune, 1 204 ouvriers qui sont repartis ainsi qui suit dans les différentes exploitations :

Mine de houille de Littry, 902 ouvriers.

Carrières d'Allemagne (32 exploitations), 120.

Carrières de la Maladrerie (10 exploitations), 85.

Carrières d'Aubigny et de St-Pierre-Canivet.  (9 ex.), 60.

Carrières de Fontaine-Henry (13 exp.), 20.

Carrières d'Orival (4 exp.), 7.

Carrières de Roche-Pendante (15 exp.), 20.

Trois accidents seulement ont eu lieu en 1844 dans ces diverses exploitations : l'un deux a été causé par l'exposition d'une mine, des éboulements de terrain ont occasionné les deux autres.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1860 - La Poste.  -   L'administration des postes s'occupe activement d'une amélioration qui sera bien avantageuse pour les campagnes. Il s'agit d'organiser le service rural de façon à ce que, dans les plus petites communes de France, il y ait régulièrement un service quotidien. ( Le Pays d'Auge )

 

Avril 1860   -   Une nomination.   -   Par arrêté de M. le préfet en date du 26 mars, M. Lepelletier Armand Louis a été nommé adjoint au maire de la commune de Fontaine-Henry, canton de Creully, en remplacement de M. Lepelletier Henri, non acceptant. (Le Ordre et la Liberté)

 

Avril 1860   -   Le printemps arrive.   -   Mardi dernier à 9 heures 14 minutes du matin, nous avons quitté d'hiver pour entrer dans le printemps. Nous amènera t-il de la chaleur ? Il faut l'espérer, car nous avons ressenti assez cruellement les atteintes de l'hiver pour espérer que le printemps nous ramènera le soleil et des beaux jours. ( Le Pays d'Auge )

 

Septembre 1860  -  Dessèchement des marais.  -  Nous ne rentrerons pas dans les détails fournis l'année dernière sur le dessèchement des marais. Les dispositions prises continuent à bien fonctionner et la plus-value des terrains à augmenter. Les travaux des marais de Morières sont retardés par l'opposition du propriétaire du moulin de Carel. C'est une chose fâcheuse, puisque, pour une dépense de 2 400 fr., on obtiendra une plus-value que l'on peut fixer, sans exagération, à 110 000 fr.

Le syndicat des marais de Fontaine-Henry et de Reviers fait exécuter des curages qui donnent déjà de bons résultats. On peut espérer voir assainir de ce côté plus de 80 hectares.

 

Septembre 1860   -  Par arrêtés de M. le préfet du Calvados, en date du 23 août : 

- M. Duhamel, élève-maître breveté, est chargé, à titre définitif, de la direction de Fontaine-Henry, en remplacement de M. Anne, appelé à d'autres fonctions.

- M. Esnault, instituteur à Saint-Aubin-sur-Algot, est chargé, à titre provisoire, de la direction de l'école de Donnay, en remplacement du sieur Lepetit.

- M. Lefort, breveté, est chargé provisoirement de la direction de l'école de Saint-Aubin-sur-Algot. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juillet 1865   -   Un orage.   -   L'orage de lundi a été très violent, non seulement à Caen, mais dans nos environs. Nous apprenons que le château de Lasson, si remarquable comme monument de la renaissance, a été foudroyé, le salon a été, sinon détruit, du moins complètement endommagé.

On nous écrit également de Fontaine-Henry que la foudre est tombée dans cette commune et y a causé des ravages sur lesquels nous manquons de détails.

A Caen, plusieurs arbres qui font l'ornement de nos promenades publiques ont été atteints par le fluide électrique, qui, sur tous, a laissé des traces de son terrible passage. Un orme a été creusé longitudinalement depuis son sommet jusqu'à sa base. (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1867   -   Une visite.   -   M. le comte de Quast, inspecteur général des monuments du royaume de Prusse, a passé près d'une semaine dans le Calvados.

Il a visité successivement Falaise, Saint-Pierre-sur-Dives et plusieurs églises rurales de la contrée. À Caen, il a vu avec le plus grand intéret nos églises de l'Abbaye, de la Trinité et de Saint-Pierre, et dans l'arrondissement celles de Bernières, Langrune, Thaon, etc..., les châteaux de Lasson et de Fontaine-Henry. Enfin, à Bayeux, M. Lambert lui a fait voir la cloche de Fontenailles, la Tapisserie et la cathédrale.

 

Avril 1871   -  Fait divers.   -  Mercredi, vers 1 heures 1/2 du matin, le nommé Victor-Etienne Lair,  âgé de  16 ans, domestique à Fontaine-Henry, à été écrasé sous un éboulement de terre, dans une carrière où il travaillait.              

 

Novembre 1871   -  Fait divers.   -  La semaine dernière, c'était fête de famille chez le père La Candeur, de Fontaine-Henry.

On tuait un cochon.

L'heure du sacrifice arrivée, certain moblot, le neveu de la maison sollicita l'honneur de frapper l'innocente victime.

— Laissez, mé faire, disait il, j'vas vo occire su  cochon-là, comme j'occissais jadis les prussiens au château de Robert-le-Diable.

Matre pourceau est amené, l'un lui tient la patte, un autre la queue, pendant que le moblot exécuteur plonge dans la gorge de la pauvre bête son couteau poricide.

Le cochon s'affaisse, on le couvre de paille à laquelle le feu est mis, pendant qu'on s'en va chercher une civière pour, emporter le rôti à la cuisine.

Miracle ! A leur retour, les bourreaux ne voient plus que du feu.

Quant au cochon, il avait pris la clef des champs, et ce ne fut qu'après une longue et fatigante course qu'on put le rattraper et le tuer cette fois pour de bon.

Pas étonnant, alors, que les prussiens soient rentrés sains et saufs, et en grand nombre dans leurs foyers si tous nos moblots n'étaient pas plus sûrs de leurs coups que celui de Fontaine-Henry.

 

Novembre 1874   -   Fait divers.  -  Jean Delahaye, meunier à Fontaine-Henry, outrages au garde-champêtre, 100 fr. d'amende.  

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.  Fontaine-Henry, 361 habitants , Mme Dérobert (Léonie), 8 élèves payantes, 13 gratuites : 700 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée, 20 fr.  Très bonne école. Une maîtresse de travail payée exclusivement par l'institutrice.

 

Août 1879  -  Carrières et tourbières.  -  Les carrières souterraines, telles que celles d'Allemagne, de la Maladrerie, de Fontaine-Henry et de Saint-Pierre-Canivet sont l'objet d'une surveillance toute spéciale. Les carrières à ciel ouvert, beaucoup plus nombreuses et bien moins régulièrement exploitées, ne peuvent être surveillées d'aussi près. Un grand nombre d'exploitants négligent de produire la déclaration prescrite par le décret du 26 décembre 1855, et par suite l'existence même de leurs travaux reste souvent ignorée du service des mines, il en est de même des accidents qui peuvent s'y produire. Heureusement, les carrières à ciel ouvert ne demandent pas, en général, des précautions bien grandes.

A la suite de deux accidents survenus, les 19 octobre et 27 novembre 1878, dans les carrières abandonnées de Ranville et dans les carrières d'Hérouvillette, les propriétaires ont été mis en demeure de mettre des clôtures aux abords des points dangereux. L'exécution de ces clôtures se poursuit, sous la surveillance du service des mines, et sera prochainement achevé.

L'extraction de la tourbe, dans les marais de Vimont et de Chicheboville, tend à se réduire depuis qu'on a cessé d'employer ce combustible dans la tuilerie du Fresne-d'Argences.

Les produits obtenus en 1878 représentent, sur les lieux, une valeur de 5 à 6,000 francs.  

 

Janvier 1884  -  Coups de couteau.    Le premier janvier, vers cinq heures du soir, le nommé Edmond Guérin, 20 ans, domestique chez M. Paul Bastard, à Fontaine-Henry a porté, dans une rixe, un coup de couteau à la gorge de son camarade, le nommé Jules Doré, 15 ans, domestique avec lui. Le médecin, appelé pour panser la blessure, a déclaré qu'elle mesure un  centimètre et demi de longueur et qu'elle a traversé le pharynx jusqu'à la gorge, mais qu'elle ne semble pas, cependant présenter de gravité, malgré l'abondance de sang répandu. Guérin a été arrêté.  

 

Juin 1887  -  Les fortes chaleurs.  -  Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de  quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.

 

Juillet 1887  -  La sécheresse.  -  Si le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.

 

Juillet 1887  -  Révoqués.  -  Tandis que le ministère laisse le désordre et la révolution s'étaler en pleines rues à propos de M. Boulanger  (n'ose dire un mot) il continue sa série de révocations, retour de Jersey.

Le suffrage universel, qu'on foule indignement aux pieds saura remettre les choses en l'état. Ce sera une honte de plus pour les proscripteurs.

Ont été révoqués, dans le Calvados :  MM. de Cornulier, député, maire de Fontaine-Henry, et de Saint-Quentin, maire de Garcelles-Secqueville.              

 

Décembre 1888  -  Suicide.  -  Dernièrement, le nommé Eugène Marescot, 37 ans, journalier à Fontaine Henry, a été trouvé pendu dans une écurie. Ce suicide est attribué à un affaiblissement d'esprit et à la misère.  

 

Janvier 1891  -  Un voleur de vaches bien pincé.  -  Léopold Lecarpentier, 41 ans, ancien boucher à Fontaine-Henry, volait des vaches dans les herbages, en dépeçait la viande qu'il envoyait ensuite aux halles, à Paris. 

L'accusation relève contre lui des vols commis au préjudice de MM. Rochin, à Colomby-sur-Thaon ; Viger, à Ranville ; Lefèvre, à Reviers ; Ruelle, à Amblie ; Henry et Mauger, à Thaon. Lecarpentier a été condamné à quatre ans de prison et à 16 fr. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1892  -  Assassinat et suicide.  -  Mardi matin, 7 heures, les voisins du sieur Letessier, demeurant à Fontaine-Henry, près Creully, ne le voyant pas sortir de chez lui, frappèrent à sa porte, et n'obtenant aucune réponse entrèrent dans sa chambre, située au premier étage, après avoir brisé un carreau de la fenêtre. Au milieu de la chambre était étendu, sans vie, le corps de Letessier, sa femme, morte aussi, était restée dans le lit. Il parait résulter de l'enquête que Letessier devait être couché à côté de sa femme, qu'il a dû se lever pour prendre son revolver et que c'est en allongeant le bras par-dessus le berceau où dormait leur jeune enfant de trois mois, qu'il a tiré sur sa malheureuse femme un coup de revolver à la tempe, la mort a dû être instantanée. 

Son crime accompli, Letessier s'est fait justice, la seconde balle qu'il s'est tirée dans la tète a dû également occasionner une mort instantanée. On ne peut attribuer ce crime qu'à un accès de jalousie, que ne pouvait, cependant, provoquer en rien la conduite de la femme Letessier. Letessier se montrait depuis quelque temps surexcité par la jalousie à un tel point qu'il paraissait, parfois, ne plus avoir complètement conscience de ses actes. Letessier, âgé de 27 ans, était né à Thaon et n'était marié que depuis environ un an. Sa femme, née Rubet,  était âgée de 26 ans. (source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1892  -  Mérite agricole.  -  Ont été nommés chevaliers : M. Braissac, conseiller municipal à Bemiéres-sur-Mer ; Cochon-Labutte, maire de Livarot ; M. Bastard, éleveur à Fontaine-Henry ; Delouey, maire de Bény-Bocage ; Couruel, éleveur à Mézidon ; Roussel, fabricant de fromages à Boissey ; René Poisson, propriétaire à Caen, membre de la Société d'encouragement pour le cheval français ; Pierre Guillot, cultivateur aux Monceaux. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1893  -  Morts subites.  -  Samedi soir, Alfred Lemonnier, crieur du Bonhomme normand, quittait Fontaine-Henry, se dirigeant sur Caen. Le lendemain, on le trouvait mort dans un  herbage où il était sans doute entré pour se reposer et où il a été frappé d'une congestion déterminée par la fatigue et la chaleur, et non pas « par suite d'excès de boisson des jours précédents » comme le colportent les gendarmes. Lemonnier était un bon crieur, d'une honnêteté irréprochable. 

Malheureusement, il se laissait facilement entraîner, et beaucoup en ont abusé sur la tournée qu'il faisait chaque semaine. Il était âgé de 44 ans, il laisse une fillette de 12 ans. (source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1894  -  Victimes du travail.   -   Il y a, à Fontaine-Henry, lieu du Rocreux, arrondissement de Caen, une carrière qui est exploitée par M. James. Une après-midi, pendant que plusieurs ouvriers étaient au travail, une pierre s'est détachée de la voûte, mutilant trois ouvriers. Le sieur Benoist Bazin, demeurant à Reviers, a été tué sur le coup, le sieur Thierry a une jambe cassée et son compagnon, Lebouteiller, une fracture au crâne. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1895  -  Mérite agricole.  -  Sont décorés : MM. Barassin, cultivateur à St-Martin-de-Fontenay ; Fanet, cultivateur à Fontaine-Henry ; Gombault, aviculteur à Merville ; Gouye, maire de Canchy ; Henry, éleveur à Thaon ; Lepailleur, éleveur à Tessel-Bretteville ; Piel, horticulteur à Deauville, et Ricard, éleveur à Villerville. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1898  -  Décès.  -  Le marquis de Cornulier, ancien député de la 2° circonscription de Caen, est mort au château de Fontaine-Henry, à l'âge de 73 ans. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -  Un ami du revolver.  -  Auguste Osmond, 47 ans, domestique chez M. Arthur Delahaye, propriétaire à Fontaine-Henry, près Creully, avait acheté un revolver dont il menaçait tous ceux avec lesquels il était en discussion.

Ce qui arrivait souvent, parait-il, à cause de son caractère. Ayant répondu grossièrement à la mère de M. Delahaye, celui-ci mit son domestique à la porte. Quand il revint, deux jours après pour régler, il fut encore tellement grossier que M. Delahaye le prit par le bras et le mit dehors. Mais Osmond se retourna et tira un coup de son revolver sur son ancien maître qui reçut la charge en pleine poitrine. Heureusement que la cartouche était mal faite, sans cela, M. Delahaye, qui en a été quitte pour la peur, aurait pu être tué.

Osmond s'en est tiré avec six mois de prison. Qu'il ne se plaigne pas. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1900   -   Renversé par un cheval.  -  Le jeune Ernest Rémond, 19 ans, domestique à Fontaine-Henry, soignant les chevaux, ne s'aperçut pas que l'un d'eux était détaché et a été renversé par l'animal. Le malheureux a de nombreuses contusions et la cuisse droite fracturée. 

Conduit à l'hôtel-dieu, à Caen, il y a été admis d'urgence. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Imprudences de chasseurs.  -  Le comte d'Oilliamson, demeurant à Fontaine-Henry, faisait une partie de chasse à Urville, près Bretteville-sur-Laize, chez le comte de Sainte-Aldegonde.

En rentrant pour déjeuner, il oublia de décharger son fusil. Par suite d'un faux mouvement, l'arme lui échappa des mains, le coup partit et la charge lui traversa l'un des pieds qu'on a dû lui couper le lendemain.

— Semblable imprudence a occasionné une grave blessure au sieur Feller, demeurant à Caen. II revenait avec deux amis de faire une partie de chasse aux environs, quand, à Hérouville-Saint-Clair, son fusil partit tout à coup, atteignant le sieur Feller à  une fesse. Le blessé, qui avait perdu beaucoup de sang, a été ramené le soir même à Caen, dans une voiture. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

1901 c'est ici

84  FONTAINE-HENRI (Calvados)  -  Les Carrières

 FONTAINE-HENRI (Calvados) -  La Halte, Restaurant Jouanne

704  FONTAINE-HENRY (Calvados)  

Église  -  Le Chœur

Auberge Jouanne, à Fontaine-Henry

619  FONTAINE-HENRI (Calvados)  

La Halte, et la Route du Château

1    Fontaine-Henry

 (Calvados)  

Coin pittoresque, prés le Château

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