15 Mars 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FRESNE - CAMILLY |
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Canton de Creully |
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Cependant
des soupçons s'étaient élevés contre un nommé Pierre Moulin, berger,
qui le jour même du vol avait été rencontré portant des ruches dont le
miel coulait sur sa blouse et noyait les abeilles. Il vendit même les
essaims pour trois francs à un sieur Marie, auquel il forgea au moment
une histoire mensongère. Le
sieur Pelcerf, sur ces renseignements, fit venir la femme de Moulin, qui
passé pour une très honnête femme, et quelques jours après elle lui
apporta 20 fr. à compte sur la somme qu'elle convint de payer, encore
bien que son mari protestât de son innocence. Le
ministère public ayant connu cette affaire dirigea des poursuites,
pendant lesquelles un vol de moutons vint aggraver la position de Moulin.
Il fut reconnu que douze mouton, qu'avait perdu le sieur Helain,
cultivateur à Caen, avaient été enlevés par Moulin, et retrouvés
partie à Bayeux, ou le garde champêtre les avait saisis en délit,
partie à St-Léger. Malgré
les dénégations de Moulin, le jury convaincu de sa culpabilité, en a
prié la déclaration avec celle des circonstances aggravantes de nuit, escalade et maison habitée. En conséquence Moulin a été condamné à 6 années de travaux forcés. (Le Pilote du Calvados)
Juillet 1831 - Tragédie au Fresne-Camilly : deux hommes asphyxiés dans un puits. - Mercredi dernier, un événement déplorable est arrivé dans la commune du Fresne-Camilly. Des ouvriers creusaient, sur la propriété de M. Pelcerf, un puits arrive à 8o pieds environ de profondeur, lorsque mardi ils s'aperçurent qu'il s'échappait des dernières couches du terrain crayeux dans lequel ils travaillaient, des exhalaisons méphitiques, ils furent forcés de suspendre leur ouvrage. Le lendemain, M. Pelcerf voulut descendre dans le puits pour visiter l'état du travail et s'assurer si l'odeur était aussi forte que la veille, il eut l'imprudence de ne pas désinfecter auparavant le lieu en y jetant un corps enflammé et l'imprudence plus grande encore de ne pas s'attacher à la corde qui servait à le descendre. Il ne tarda pas à demander qu'on le remontât, mais arrivé à une certaine hauteur, il se trouva asphyxié, et retomba dans le fond, un de ses voisins accourut pour lui prêter secours, et s'empressa de descendre aussi imprudemment que lui, et comme lui se trouva asphyxié. Personne n'osa plus se risquer, et l'on tenta de relever les deux malheureux avec des crocs. On n'y parvint qu'au bout de deux heures, il était beaucoup trop tard, et tous les efforts faits pour les rappeler à la vie ont été inutiles. M. Pelcerf était célibataire, jouissant d'une fortune aisée, dont il consacrait une partie à secourir en secret les malheureux avant même qu'ils réclamassent sa bienfaisance, il était aimé et estimé de tous ses concitoyens, dont il emporte les regrets sincères, les pauvres perdent en lui un protecteur. Le malheureux qui a péri près de lui victime de son dévouement, est un père de famille sans fortune. Si
cet événement, résultat d'une haute imprudence, fût arrivé dans une
ville, l'usage prompt du chlore eut pu en prévenir les tristes
conséquences, toutefois, comme il arrive fréquemment que dans les mines
ou carrières il s'exhale de la terre des gaz délétères, nous croyons
utile de faire connaître les précautions à prendre contre l'infection
ou les moyens de porter secours aux asphyxies. Nous
présenterons sur ce point dans un prochain numéro quelques instructions
qu'on doit souhaiter de voir se répandre. En attendant nous recommandons
dès à présent
Mai
1852 -
Tribunal de Police correctionnelle.
-
Présidence de M. le conseiller Bouffey. — Audience du 17 mai 1852. —
Le 9 avril dernier, vers six heures du soir, les sieurs Geffroy et Cousin
revenaient de Caen, sur la route du Fresne-Camilly, en conduisant quatre
vaches. Un nommé Scelles, de cette commune, marchait derrière eux.
Bientôt un des animaux s'écarta et gagna un sillon de terre labourée
que Scelles a prétendu appartenir à sa tante. Une altercation s'en
suivit, dans laquelle tous les torts furent du coté de Scelles. Celui-ci
resta alors un moment en arrière pour réfléchir, puis il devança les
sieurs Geffroy et Cousin lorsqu'ils étaient près d'arriver au
Fresne-Camilly. Arrivé dans le bourg, il se plaignit d'eux, et manifesta
l'intention de leur faire un mauvais parti. S'armant d'un manche de balai,
il alla s'embusquer, dans un lieu où il ne pouvait être aperçu des
personnes qui passaient sur la route, et attendit ainsi les sieurs Cousin
et Geffroy. Lorsque ceux-ci furent arrivés, il porta un violent coup de
bâton sur la tête du sieur Geffroy, qu'il étendit par terre, et il se
disposait à frapper aussi le sieur Cousin, lorsqu'une femme l'en
empêcha. Douze
heures après, le sieur Geffroy expirait par suite du coup qu'il avait
reçu. Scelles
est dès lors accusé d'avoir volontairement, avec préméditation et de
guet-apens, porté au sieur Geffroy un coup qui, quoique donné sans
intention d'occasionner la mort, l'a cependant entraînée. Le
jury a repoussé la question subsidiaire d'excuses qui lui avait été
posée, mais il a admis des circonstances atténuantes. En conséquence,
l'accusé n'a été condamné qu'à 5 ans d'emprisonnement. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1857 - Un vol. - Le 1er novembre, pendant la grand'messe, un vol à l'aide d'escalade et d'effraction, a eu lieu au Fresne-Camilly (canton de Creully). Les voleurs se sont introduits en escaladant le mur du jardin et en forçant la fenêtre, dans la maison de M. Rochin (Pierre), propriétaire, ils ont ouvert deux armoires où les clefs étaient restées, ont répandu tout le linge à terre, et se sont emparés d'une épingle en or et d'une somme de 400 fr. renfermée dans un sac. Les recherches les plus actives sont jusqu'ici demeurées sans résultat. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1858 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence
de M. Adeline. Audience du 15
mai. Le
nommé Jacques Lelièvre, âgé de 55 ans, domestique, domicilié au
Fresne-Camilly, déjà condamné par la Cour d’assises du Calvados, le 6
février 1849, à dix ans de travaux forcés pour attentats à la pudeur
(une partie de cette peine a été subie à Cayenne), et à qui l’Empereur
avait daigné faire remise d’une partie de ladite peine, était accusé
d’une tentative de vol, commise à l’aide d’effraction extérieure
et d’escalade dans une maison, au préjudice de la veuve Beaudet. Voici
comme les faits se seraient passés. Pendant
que la veuve Beaudet était absente de son domicile, où elle avait
laissé son domestique, le nommé Hébert ; celui-ci qui se tenait dans
l'écurie, vit l'accusé Lelièvre Hébert
intervint immédiatement et trouva le malfaiteur occupé à remuer des
vêtements qu’il avait enlevés d’un buffet, et a bouleverser un lit
et un placard. Hébert interpella l’accusé
en disant : « Que faites
vous là ? » Lelièvre feignit alors de faire le mouvement de
quelqu’un qui chercherait une arme dans sa poche ; mais effrayé par les
cris de Hébert, il se détermina à prendre la fuite. Arrêté
avec le concours des voisins, Lelièvre voulut nier ce qui venait de se
passer, mais bientôt il se décida à faire des aveux complets. Déclaré
coupable des faits ci-dessus, avec l’admission de circonstances
atténuantes, Lelièvre a été condamné à la peine de cinq ans de
réclusion. (Source : Le journal de Honfleur)
Février 1862 - Par un arrêté en date du 10 de ce mois. - M. le préfet a nommé M. Donnet, maire du Fresne-Camilly et conseiller d'arrondissement, membre de la Chambre consultative d'agriculture de Caen, pour le canton de Creully. (l’Ordre et la Liberté)
Mai 1862 - Un attentat à la pudeur. - Nous apprenons qu'un attentat à la pudeur, accompagné de circonstances affreuses, a été commis avant-hier, au Fresne-Camilly, sur la personne d'une enfant de cinq à six ans, petite-fille d'un des principaux cultivateurs du canton de Creully. L'auteur
de ce crime abominable, jeune homme de 18 ans à peine, déjà perdu de
vices et de débauche, est entre les mains de la justice. (l’Ordre et la
Liberté)
Mai
1866 -
Une donation. - Un
décret impérial du 2 mai 1866, autorise acceptation de la donation
faite, à charge de services religieux, par le sieur et dame Tillard aux fabriques
des églises de Lantheuil et du Fresne-Camilly.
Novembre
1868 -
Un accident. -
Dans la journée de mardi dernier, le sieur Pierre Bernard
Desaunais, cultivateur à Langrune, partait de Cheux, monté dans une
voiture, pour se rendre à son domicile. En traversant la commune de
Fresne-Camilly, il tomba de son siège, dans sa chute, il se brisa la
colonne vertébrale. Transporté
à son domicile, il y est mort le lendemain des suites de ses blessures.
Décembre 1872 - Café chantant. - Le ministre de l'intérieur vient d'engager les, fonctionnaires et agents auxquels incombent particulièrement la surveillance des cafés concerts, de veiller avec un redoublement de zèle et d'attention, à ce que les chansons obscènes, les saynètes graveleuses et tous les divertissements enfin pouvant porter atteinte à la morale ou à l’ordre public, soient éliminés des programmes.
Décembre
1872 -
Cartes-poste.
- Il
va être établi des cartes-poste qui seront vendues par l'administration
au prix de 10 centimes et qui circuleron en franchise dans tout le
territoire français. Sur ces cartes on met l'adresse d'un côté, et
quelques lignes de l'autre. Elles existent déjà en Suisse et en
Angleterre, où elles rendent les plus
Janvier 1873 - Incendie. - La commune du Fresne-Camilly a été mise en émoi mardi soir, à 8 heures, par un incendie qui, au début, avait pris des proportions formidables. Il a commencé dans un hangar rempli, paraît-il, d'une quantité considérable de bourrées, et quelques minutes après, le tout s'est eflondré et a communiqué le feu aux maisons contiguës. On doit féliciter les gendarmes de Creully de leur empressement, ils sont arrivés les premiers et ont rendu de grands services, les pompiers d'Amblie, de Reviers, de Fontaine, de Thaon et de Bény étaient également accourus pour combattre le sinistre. Ceux de Creully ne sont arrivés que plus tard, à cause des nombreuses formalités exigées pour obtenir les pompes. Bien que chacun ait fait son devoir, on ne peut passer sous silence un trait de courage de la part d'un jeune homme de 20 ans, le fils Le Courtois, cultivateur à Amblie, au péril de sa vie, ce jeune homme s'est lancé du haut d'une échelle trop courte de plus d'un mètre sur un toit enflammé qu'il a pu heureusement éteindre des le début. Par cet acte courageux, tout un pâté de maisons a été préservé du fléau.
Juin
1874 - Fait divers. -
Des ossements humains ont été trouvés au
Fresne-Camilly, dans un jardin appartenant au sieur Le Sauvage,
cultivateur à Crépon. Le squelette était au complet, sauf la mâchoire
inférieure qui n'a pu être retrouvée. La mâchoire supérieure était
garnie de seize dents. Il y a environ 17 ans, un domestique connu sous le
sobriquet de Pouillot fut mis à la porte de chez un cultivateur du pays,
laissa sa malle chez une voisine et ne reparut plus. La justice informe..
Octobre
1877
-
Secours. -
Le
ministre a accordé à la commune de Notre-Dame-de-Fresnay, un secours de
3 000 fr. pour sa maison d'école —
A la commune du Fresne-Camilly, 1 200 fr. pour l'école de
filles. —
A la commune de Pont-Bellenger 1 500 fr., pour l'aider à payer la
dépense de restauration du presbytère, et à la commune d'Estry, 1 200
fr. pour l'aider à payer l'achèvement des travaux de l'église.
Mars
1879
-
Secours. -
L'État
vient d'accorder des secours aux communes ci-après : Huppain,
restauration de l'église, 2 000 fr. ; Rubercy, réparation de l'église
et du presbytère, 600 fr. ; Creully, travaux à l'église 3 735 fr. ; le Fresne-Camilly,
travaux à l'église, 2 248 fr. ; Secqueville-en-Bessin, travaux à
l'église, 10 231 fr. ; Évrecy,
restauration du clocher, 1 800 fr. ; St-Martin-de-Sallen, réparation au
presbytère, 300 fr. ; Morteaux-Couliboeuf, construction d'une école de
garçons, 1 000 fr. ; Rumesnil, reconstruction de l'église,
6 000 fr.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le
Conseil général, considérant que les demandes de subvention sur les
fonds de l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été
établi conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant
compte de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des
ressources des communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder aux
communes les subventions demandées pour travaux aux églises et aux
presbytères, à Le Fresne-Camilly, travaux à l'église (monument
historique). Montant de la dépense 4 496 fr. déficit
Juin 1879 - Le dénichage des oiseaux. - A cette époque de l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux. Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient les atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture.
Juillet 1879 - Écoles primaires. - Les vacances des écoles primaires commenceront le 1er août pour finir le 1er septembre.
Août 1879 - Secours aux communes. - Les secours suivants viennent d'être accordés sur les fonds de l'État aux communes ci-après : Agy, agrandissement de l'église 3 000 fr. ; Mosles, travaux à l'école mixte, 580 fr. ; St-Laurent-sur-Mer, achat de mobilier de l'église, 300 fr ; Cardonville, achat de mobilier de l'église, 250 fr. ; St-André-de-Fontenay, travaux de restauration de l'église, 2 000 fr. ; Fresne-Camilly, restauration de l'église, 800 fr. ; Maizières travaux au presbytère, 1 500 fr. ; Honfleur, travaux à l'église Ste-Catherine, 10 000 fr. ; Annebesq, réparations au presbytère, 1 000 fr.
Juin 1881 - Le crime du Fresne-Camilly. - Un crime horrible vient d'être commis dans la commune du Fresne-Camilly, près Creully. Depuis longtemps, un jeune domestique, employé, chez M. Viel, hameau du Quesnay, le nommé Théodule Gilles, âgé de 16 ans et demi, poursuivait de ses obsessions honteuses un autre petit domestique, âgé de 10 ans seulement. Mardi enfin, il s'est emparé de lui par force et, après s'être livré à des actes infâmes, il s'est acharné sur sa victime et l'a frappée à coups de talon de bottes et tuée d'un coup de couteau dans le cou. L'assassin, qui était, suppose-t-on, ivre au moment du crime, a été mis en état d'arrestation et écroué à la prison de Caen.
Juin
1881
- La comète.
- Une comète
est en ce moment visible. Les superstitieux voient à tort dans
l'apparition de cet astre un présage de calamité publique. Les comètes
sont un monde en feu, comme l'a été autrefois la terre. La queue de la
comète actuelle est de plusieurs millions de lieus. Elle est très
éloignée de la terre, et sa marche est vertigineuse.
Janvier
1884 -
Attaqué sur un chemin. –
Mercredi, vers 6
heures du soir, le nommé Armand-Jules Lainé, petit domestique chez le
sieur Pitet, cultivateur à Thaon, se rendait à Creully, lorsqu'à 300
mètres environ du Fresne-Camilly il fut accosté par deux
malfaiteurs inconnus qui lui enlevèrent une pièce de 5 fr. que lui avait
donnée son maître et le dépouillèrent d'une petite veste, dite
vareuse, qu'il avait en dessous de sa blouse. Ces malfaiteurs ont pris la
fuite dans la direction de Fontaine-Henry.
Août 1889. - Accident de chasse. - Dimanche, le nommé Collet, du Fresne-Camilly, chassait avec quelques amis. Un d'eux, le nommé Bourrelier, ayant tiré sur un gibier dans la direction de Collet, l'a grièvement blessé à la figure. Un
grain de plomb lui a pénétré dans chaque œil. On espère néanmoins
lui conserver la vue. . ( Bonhomme
Mai
1890 -
On dit….. - On
dit qu'au Fresne-Camilly, depuis le mois de janvier, il se serait trouvé
plusieurs personnes gravement indisposées. Ces jours derniers, on aurait
reconnu que trois
puits avaient été empoisonnés par du sulfate de cuivre. Et l'on dit
qu'on a envoyé des échantillons de cette eau au laboratoire d'analyse à
Paris.
Février
1891 -
Puits empoisonné.
- Depuis environ un
an, quelques puits du Fresne-Camilly étaient empoisonnés par du vitriol
qu'on y jetait. Jusqu'ici, les recherches pour découvrir l'auteur de ces
actes avaient été vaines. On assuré qu'un individu de la commune a
été pris en flagrant délit et arrêté par des habitants qui faisaient
le guet depuis longtemps.
Mai 1891 - Un empoisonneur de puits. - Depuis deux ans, neuf puits de la commune du Fresne-Camilly avaient été empoisonnés avec du vitriol. On cherchait en vain quel était l'empoisonneur. Le maire avait fait fermer les puits, mais le malfaiteur creusait en dessous, et à l'aide d'un conduit y jetait le vitriol. On se décida à faire le guet. Le coupable fut surpris et blessé aux jambes d'un coup de fusil. C'était
un nommé Martin, âgé de 43 ans, berger. Lui aussi avait un puits, mais
il s'était bien gardé de l'empoisonner. Il a comparu vendredi dernier en
police correctionnelle à Caen.
A l'audience, il a essayé de se faire passer pour fou. Le tribunal l'a
condamné à 5 ans de prison, 50 fr. d'amende et 10 ans d'interdiction de
séjour.
Mars 1892 - Attaque sur la route et vol. - Mercredi soir, Léon Gibert, 19 ans, domestique, retournait à Cully, avec sa voiture, lorsqu'au Fresne-Camilly un individu, qu'il avait remarqué le suivant depuis Buron, se jeta sur lui, le renversa sur la route et lui enleva sa montre en argent, la chaîne en nickel, le tout estimé 30 fr., et son porte monnaie contenant 11 fr. 15. Ce malfaiteur, qui avait menacé Gibert de le tuer, s'est sauvé dans la direction de Thaon ou Cairon. (source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1893 -
L’immoralité à la campagne.
- Une
femme Bétourne, âgée de 43 ans, demeurant au Fresne-Camilly, attirait
chez elle les jeunes gens du pays et se livrait avec eux à des scènes
qui l'ont amenée devant la police correctionnelle où elle a été
condamnée à quatre mois de prison.
Novembre 1894 - Incendies. - Samedi, la nuit, important incendie au Fresne-Camilly. Quatre maisons, avec leur mobilier, ont été détruites. Le feu a commencé par la toiture de l'écurie d'un sieur Vincent, boulanger. Pertes, 8 000 fr. environ, en partie seulement assurés. (source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 -
Est-ce vrai ?
-
il existe au
Fresne-Camilly une pompe communale, des pompiers, un tambour, etc…. Mais
on nous affirme que lors de l'incendie qui a Chose renversante : la pompe de Fontaine-Henry manœuvrait un quart d'heure avant celle du Fresne. — Est-ce vrai ? (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1896 - Petite fille brûlée. - Olynda Lambert, femme Viget, 27 ans, demeurant au Fresne-Camilly, partait un dimanche pour aller à la messe. Elle laissait chez elle une petite fille de 3 ans qu'elle avait en nourrice. Elle installa l'enfant sur une petite chaise, lui mit une chaufferette allumée sous les pieds et lui donna un livre pour s'amuser. L'enfant déchira le livre, des feuilles tombèrent sur la chaufferette et prirent feu, puis les vêtements de la malheureuse enfant s'enflammèrent également. Elle poussa des cris déchirants, mais les voisins ne se dérangèrent pas, croyant que l'enfant criait comme d'habitude. La petit fille mourut le lendemain. La femme Viget est une honnête femme, qui regrette virement ce moment d'absence et pleure l'enfant comme le sien. La mère, une fille Dumont, servante dans le pays, ne payait même pas les mois de nourrice et cependant sa petite fille était très bien soignée. La femme Viget a été condamnée à 100 fr. d'amende, mais avec application de la loi Bérenger. (source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1897 -
Vol d’un âne. - Un
âne de 50 francs a été volé au sieur Simon, cultivateur au
Fresne-Camilly. Le voleur, Albert Vivier, 18 ans, domestique à Cully, est
arrêté. (source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
La
neige. -
Lundi
la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très
vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source : Le Moniteur
du Calvados)
Mars
1899 -
Vol d’un cheval. -
Mme Legrand, cultivatrice
au Fresne-Camilly, s'est aperçue de la disparition de son cheval, valant
900 fr., qui avait été enlevé de son écurie, à 100 mètres de son
habitation. Le voleur est soupçonné.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1900 - Voleuse précoce.
- Vers
la fin du mois de janvier, M. Jean Bidet, propriétaire au Fresne-Camilly,
fut victime d'un vol d'un porte-monnaie renfermant 37 fr. Ses soupçons
s'étaient portés sur une jeune mendiante qui venait
toutes les semaines demander l'aumône et n'était pas reparue
depuis ce vol. Jeudi,
elle s'est présentée à nouveau. Mme Bidet, lui ayant demandé de lui
donner son porte-monnaie pour y mettre quelque chose, constata que ce
porte-monnaie était
celui qui lui avait été dérobé. La jeune mendiante, Rose Marie, est
âgée de 12 ans, elle demeure à Cairon. Interrogée sur la provenance du porte-monnaie, elle a avoué être l'auteur du vol. On fait une enquête. (Source : Le Bonhomme Normand) |
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1901 c'est ici |
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LE FRESNE-CAMILLY - L'Avenue et Route de Bretteville |
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