15 Octobre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FUMICHON |
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Canton de Lisieux |
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1841 - L'ancienne commune de Saint-Hippolyte-de-Canteloup a été rattachée partiellement à Fumichon et à Marolles en 1841. Le restant a été supprimé en 1850 au profit de L'Hôtellerie.
Avril
1843 - Nouvelles
locales. -
Nous n'avons que trop souvent l'occasion de nous élever dans notre
journal contre la brutalité des charretiers à l'égard de voyageurs
paisibles et inoffensifs. Un
nouvel exemple nous est signalé et nous porte à renouveler l'espoir que
des mesures administratives plus efficaces viendront mettre un frein à
ces attaques trop fréquentes et presque toujours impunies. Samedi
dernier, deux médecins de notre ville, les docteurs Labbey et Jourdain,
se rendant en cabriolet à Marigny, rencontrèrent entre le château de
Vaux et le village de Fumichon , une voiture chargée de pierres dont le
conducteur refusa de leur faciliter l'étroit passage dans lequel ils se
trouvaient engagés. Justement indignés de la mauvaise volonté du
charretier, qui occupait alors le milieu du chemin, ces messieurs lui
adressèrent quelques représentations énergiques et n'obtinrent en
échange que des injures et des menaces. Ils se décidèrent alors à
franchir à grande peine les profondes ornières qui bordaient la route,
ce qu'ils ne purent exécuter sans voir appliquer sur la tête de leur
cheval et sur la capote du cabriolet de nombreux coups de manche de fouet,
auxquels ils ne parvinrent à se soustraire eux-mêmes que grâce à la
vitesse de leur jument. Malheureusement MM. Labbey et Jourdain n'ont pu
connaître le nom de leur agresseur dont la force athlétique égale à ce
qu'il paraît la furieuse et la stupide brutalité. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Février 1860 - Une explosion de grisou. - Lundi dernier, trois ouvriers travaillant dans la mine dite de Fumichon, ont été blessés par suite d’une explosion de feu grisou qui a éclaté dans une taille en exploitation. Cette exposition aurait été déterminée par la lampe d'un d'entre eux qui se serait renversée et aurait déterminé la combustion du gaz. Les blessures de ces trois ouvriers ne présentent pas de gravité. (L’Écho Bayeusain)
Mai 1860 - Un accident à la mine. - Le 8 de ce mois, le sieur Godefroy ( Jean-Elie ), âgé 38 ans, ouvrir mineur, demeurant à Molay, s'est noyé dans le puisard de la fosse dite de Fumichon, laquelle est située sur la commune de Blangy. Godefroy et le sieur Lefrançois étaient occupés à retirer des planches qui recouvrent le puisard, lorsque tout à coup Godefroy ayant glissé, disparut complètement dans l'eau. Lefrançois appela au secours, et aidé de quelques autres ouvriers, fit tous ses efforts pour sauver son camarade, mais inutilement. Ce
n'est que le lendemain matin, à 7 heures, et après l'entier épuisement
du puisard, dans une profondeur de près de 20 mètres, que le corps de ce
malheureux a été retrouvé. ( Le Pays-d’Auge)
Août 1860 - On écrit de Littry aux journaux de Bayeux. - Une deuxième fosse d'extraction en approfondissement dans le bassin de Funichon vient de rencontrer la veine de charbon à 207 mètres de profondeur, après deux années de travail sans interruption.
Mai 1861 - Un gentilhomme. - Un individu vêtu fort convenablement et affectant de grands airs, se disant riche à millions, se présentait, il y a quelques jours, chez le fermier du château de Fumichon, il voulait, disait-il, acheter et terres et manoir. A l'entendre, que n'était-il pas capable d'acheter ? Le
moins qu'on pouvait faire pour un si grand seigneur, c'était de lui
offrir à déjeuner, il daigna accepter. Tout en déjeunant, quelques
paroles échappées à ce gentilhomme inspirèrent certaine défiance au
brave fermier, il envoya chercher les gendarmes de Lhotellerie. Ceux-ci,
mis en présence du noble étranger, eurent d'abord à subir sa colère de
se voir méconnu, ses menaces, ses insultes même, mais il n'avait pas de
papiers pour soutenir ses prétentions. Il fut arrêté et il lui fallut
bien avouer qu'il était tout simplement domestique à
Saint-Pierre-de-Mailloc, et que son nom était Cyprien Leclerc, âgé de
46 ans. ( Le Normand )
Avril 1864 - Un incendie. - Le 19 courant, un incendie a consumé deux corps de bâtiments, sis à Fumichon, canton de Lisieux, appartenant à un sieur Gouley et servant à usage d'habitation et d'étables. La perte est évaluée à 2 250 fr. environ. Rien n'était assuré. La malveillance est étrangère à ce sinistre. (l’Ordre et la Liberté)
Avril 1864 - Un incendie. - Le 19 courant, un incendie a consumé deux corps de bâtiments, sis à Fumichon, canton de Lisieux, appartenant à un sieur Gouley et servant à usage d'habitation et d'étables. La perte est évaluée à 2 250 fr. environ. Rien n'était assuré. La malveillance est étrangère à ce sinistre. (l’Ordre et la Liberté)
Mars 1867 - Découvert d'un cadavre. - Le 18 de ce mois, on a trouvé sur le territoire de la commune de Fumichon, le corps du nommé Varin, cultivateur à Marolles. Cet
homme avait succombé à une congestion cérébrale causée par l'abus des
boissons alcooliques.
Février 1868 - Un incendie. - Le 24 de ce mois, un incendie, attribué à l'imprudence, a éclaté dans un corps de bâtiment servant d'habitation, appartenant à M.Lecène Jules, propriétaire et maire de la commune de Fumichon.
Décembre
1868 -
Un incendie. -
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un incendie accidentel a
éclaté à Fumichon dans un bâtiment à usage de maison d'habitation,
grange, étable, appartenant aux sieurs Lamy et Lecont, occupée par
une gardienne d'herbages.
Juillet
1870 -
Fait divers.
- Un fort
orage a éclate samedi dernier dans le
canton de Balleroy, la foudre est tombée en plusieurs endroits. A Litteau,
un veau a été tué dans une étable où il y en avait plusieurs,
celui-là seul a été atteint. A Littry, le tonnerre est tombé sur le
clocher de l'église, au moment où l'un de MM. les vicaires allait
terminer sa messe, à laquelle assistaient les nombreux enfants qui, le
lendemain, devaient faire leur 1er communion.
Après
avoir brisé des ardoises de la couverture, dans laquelle elle a troué un
large sillon, la foudre a pénétré dans l'intérieur de l'église.
Quelques enfants ont ressenti une violente commotion, pendant que le
sacristain, plus rudement secoué, était jeté contre un mur, et que M.
le vicaire percevait lui-même une assez vive sensation au côté. Les
autres assistants n'ont rien éprouvé, et M. le curé, qui était dans
son confessionnal, ne s'est point aperçu du passage du fluide. Nous
apprenons aussi que la foudre, après avoir tombé au seuil de la porte de
l'habitation du fermier des héritiers Vernet, à Vaux-sur-Aure, est
allée frapper à peu de distance, un noyer sous lequel se trouvait
une vache qu'elle a tuée. Huit personnes qui étaient dans l'habitation
au moment où la foudre tombait, ont reçu une commotion telle, que quatre
sont restées en place, et les quatre autres ont été lancées contre le
mur. Le même jour, vers 3 heures du soir, un orage a éclaté sur les communes de Moyaux, de Fumichon, d'Ouilly-du-Houlley et du Pin. Il est tombé une grande quantité de grêle, qui a causé un énorme préjudice aux récoltes. La perte est évaluée à 72.000 fr. pour Moyaux ; à 2.000 fr. pour Fumichon ; à 1.500 fr. pour Ouilly, et à 35.000 fr. pour le Pin.
Février 1871 - Les prussiens. - Dimanche dernier, les renseignements de la nuit ont encore causé ici une petite peur on disait un millier de Prussiens revenus à l’Hotellerie, Marolles et Fumichon, les reconnaissances poussées près ou dans ces communes ont démontré l'exagération et la fausseté de ces bruits. Le matin, quelques coups de feu ont été tirés sur des cavaliers qui s'étaient approchés de la barricade de Firfol. Un fait jusqu'ici inexplicable et assez curieux, fait constaté par tous les cultivateurs de la contrée, lesquels ont vu ou reçu l'ennemi, c'est que tous les cavaliers, dragons ou cuirassiers, s'informaient toujours de la situation de Fauguernon et des chemins qui pouvaient y conduire. Autre détail à Orbec aux environs, ils ont eu soin d'emporter et d'emballer précieusement les tuniques, vareuses et képis des gardes nationales. Que veulent-ils en faire ? Si l'armistice n'aboutit pas à la paix, nous ferons bien dans ce pays de tenir un compte sérieux de ces deux renseignements. Le même matin, au lieu dit la Rochette, au carrefour des routes de Bernay Broglie et de Saint-Germain-la-Campagne (près d'Orbec), un engagement a eu lien entre des cavaliers prussiens et nos francs-tireurs Fresnel ; ceux-ci ont tué trois hommes à ceux-là. Dans la journée, un détachement ennemi de 60 fantassins et de 40 cavaliers a quitté Bernay et est revenu à Orbec faire pour ainsi dire des réquisitions alimentaires personnelles ; arrivés à 3 heures, ils sont repartis à 4, menaçant de bombarder la ville si dans les environs on recommençait à tirer sur eux.
Malgré l'armistice et deux parlementaires partis lundi matin, 150 cavaliers ennemis sont venus l'après-midi tirer sur le poste de la barricade de Fırfol. Cette attaque contre tous les droits des gens, immédiatement dénoncée au général Lipowski, susciterait probablement, si elle se renouvelait, de justes représailles. Les cavaliers, après avoir fait feu, ont tourné bride et sont repartis vers Hôtellerie. (Journal de Lisieux et de Pont l'Évêque.)
Mars 1872 - Le gel. - Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose géné
Mai
1874
- Feu de grisou. -
Au
commencement de la semaine
dernière, une explosion de feu grisou s’est produite dans le puits de
Funrichon, dépendant de l'exploitation houillère de Littry, deux
personnes ont été blessées.
Juillet 1874 - Orages et tonnerres - Les orages annoncés par le prophète Nick pour le mois de juillet ont éclaté à leur heure. Paris et ses environs, la Seine-Inférieure et l'Eure en ont ressenti les effets. — Notre pays n'a pas non plus été épargné, il y a même eu morts de hommes. Le sieur Lefort, boulanger à Bernières, a été tué par la foudre au moment où il sortait de son jardin avec une brouette, et le sieur Ferdinand Séron, propriétaire à Tournay-sur-Dives, arrondissement d'Argentan, a été frappé par la foudre, vendredi dernier,;dans un pré où il était à faucher. — L'arrondissement de Lisieux a eu beaucoup à souffrir, le vent, l'eau, et la grêle, dont certains, grêlons atteignaient la grosseur d'un marron, ont fauché les colzas, les blés et les pommiers. Une grande consternation règne dans les communes de Moyaux, Fumichon, etc…...où en quelques heures, les cultivateurs ont vu anéantir l'espoir de toute une année. —
La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons.
En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière
tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint
tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif.
En 1811 comme en 1846, le vin
fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de
même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par
hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40
degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation
sont signalés.
Juillet
1875
- Inondations du Calvados.
- A
l'annonce du désastre qui vient de frapper Lisieux, nous nous sommes
rendu sur les lieux. Pendant,
une partie de la journée de mercredi, la pluie était tombée
abondamment et la foudre n'avait cessé de gronder. Vers
sept heures du soir, une trombe épouvantable s'est déchaînée sur
Courtonne, Glos et Lisieux. L'avalanche
d'eau a été si rapide que devant elle il était impossible de se sauver.
En essayant de fermer ses volets, le sieur Prisse a été emporté et
noyé. En quelques instants l'eau a atteint dans certains endroits
jusqu'à trois mètres de profondeur.
Trois
des personnes noyées ont été entraînées par le courant au moment où
elles essayaient de quitter leur maison qui s'écroulait en même temps
que le pont de Glos. Une
femme a été emportée par la trombe et noyée au moment où elle
appelait ses enfants qu'elle croyait en danger. Des
maisons et des hangars sont effondrés, des murs et des ponts sont
renversés, plusieurs fabriques sont endommagées. Les
pertes sont considérables. On parle d'un million pour les fabriques. Il y
aura chômage. Encore des misères à soulager. Jeudi
matin, Pont-l'Evêque a été envahi par les eaux, qui ont atteint, dans
certaines rues,
une hauteur de 1 m. 50. Partout
les eaux sont en décroissance, et tout fait espérer que là s'arrêtera
le mal.
Juillet
1875
- Orages et tonnerre.
- Les
orages annoncés par le prophète Nick pour le mois de juillet ont
éclaté à leur heure. Paris et ses environs la Seine-lnferieure et l’Eure
en ont ressenti les effets. Notre
pays n'a pas non plus été épargné, il y a même eu morts d'hommes. Le
sieur Lefort, boulanger à Bernières, a été tué par la foudre
au moment où il sortait de son jardin avec une brouette, et le sieur
Ferdinand Séron, propriétaire à Tournay-sur-Dives, arrondissement
d'Argentan, a été frappé par la foudre, vendredi dernier, dans un pré
où il était à faucher. L'arrondissement da Lisieux a eu beaucoup à
souffrir : le vent, l'eau et la grêle, dont certains grêlons
atteignaient la grosseur d'un marron, ont fauché les colzas, les blés et
les pommiers. Une
grande consternation règne dans les communes de Moyaux, Fumichon,
etc….., où en quelques heures, les cultivateurs ont vu anéantir
l'espoir de toute une année. — La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète, nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Février
1878
-
Instruction. - Le
Ministre de l'Instruction Publique vient d’accorder 800 fr., pour
travaux à l’école des filles de Basly.
1 200 fr., pour l'école des garçons de Beuzeval. 4 000 f.,
pour la construction d'une école, à Fumichon.
Janvier
1879 -
Construction d’écoles. -
Pour le Calvados, 25
constructions nouvelles
dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Lisieux :
Courtonne-la-Meurdrac, école
des garçons ;
Fumichon, école
mixte ; Tortisambert,
école mixte ;
Grandmesnil,
Mars
1881
- Les décrets à Fumichon.
- M. le curé de
Fumichon a voulu, lui aussi, avoir ses décrets. Ne pouvant dissoudre les
frères de charité, il a prononcé leur expulsion de l'église, et chargé
de l'exécution de cette mesure Sabaoth, un de ses employés. Sabaoth a
opère d'ailleurs avec beaucoup de tact. Placé derrière la porte, il
l'ouvrait quand une
femme se présentait, mais la fermait au nez des frères de charité.
Cette affaire, jointe à d'autres, a excité les esprits, et on parle d'un
procès en justice de paix.
Avril
1881
- Un curé un défaut. - Nous avons
déjà entretenu nos lecteurs les démêlés du curé de Fumichon avec les
frères de charité de sa paroisse. A la suite de ces démêlés qui
avaient failli le conduire en justice de paix, le curé de Fumichon
prononça la dissolution de la confrérie et en organisa une autre. Mais
les membres de l'ancienne conservèrent leurs insignes et refusèrent de
les remettre à leurs remplaçants. De là, colère du curé. Rencontrant
le sieur Desamaisons, l'un des anciens caritons, il l'apostropha en termes
trop vifs. Ces injures avaient été proférées en présence de témoins,
et le sieur Desamaisons assigna le curé en justice. Il y eut enquête et
contre-enquête, et l'affaire est venue à l'audience de jeudi dernier. Le
curé de Fumichon a été condamné à 5 fr. d'amende et 100 fr. de
dommages-intérêts. Il ne s'est pas présenté à l'audience et a fait
défaut. Espérons qu'à l'avenir ou n'aura pas de….. défauts plus
graves à lui reprocher.
Avril
1881
- Fumichon dans l’autre monde.
- Nous avons annoncé
la condamnation de M. le curé de Fumichon à 5 fr. d'amende et 100 fr. de
dommages-intérêts pour injures à un cariton. Un homme pieux de ses amis
fait, paraît-il, une quête dans la commune pour payer tout cela et
éviter ainsi au condamné d'être mis dans la gène, de sorte que le
curé ayant commis un délit, ce sont les paroissiens qui paieront
l'amende. Espérons qu'il n'en sera pas de même dans l'autre monde, et
que les paroissiens de Fumichon n'auront pas à faire dans le
purgatoire les années de pénitence encourues par
les fautes de leur curé, car à ce compte-là, ils pourraient y rester
toute l'éternité.
Septembre
1883
- Conducteurs allumez
vos lanternes. – Dimanche
soir, sur un chemin de Fumichon, les gendarmes de l'Hôtellerie, en
tournée de service, rencontrèrent une voiture non pourvue d'une lanterne
allumée. Sur leur interpellation au conducteur, il leur fut répondu par
des injures et en contestant leur droit. Les injures devinrent bientôt
des outrages et finalement le conducteur engagea une lutte qui se continua
jusqu'à l'Hôtellerie. Cet individu, peu parlementaire, est le sieur
Désiré Morand, clerc de notaire à Blangy.
Août
1886 -
Vengeance et cruauté. -
Le
sieur Nicolas Toussaint, propriétaire à Fumichon, a constaté
qu'un malfaiteur avait fait, au cou de l'une de ses vaches, une blessure
grave, d'où le sang s'échappait avec abondance. La plaie n'a pas
moins de 14 centimètres de longueur sur 10 de largeur. La vengeance
serait la mobile de cette mauvaise action.
Mai
1888
- Le dernier
coup.
- La
femme Gustave Piquet, 48 ans, propriétaire à Fumichon, a été trouvée
noyée dans une mare située dans la cour de son habitation. Cette femme,
qui se livrait à la boisson, ayant perdu l'équilibre, était tombée
dans sa mare et y avait avalé son
Novembre 1888 - Les voleurs de bestiaux. - Une vache estimée 260 fr. a été prise au sieur Antoine Dubost, demeurant à Lisieux, dans la propriété, qu'il possède à Saint-Pierre-des-Ifs. On
a aussi volé une brebis faisant partie du troupeau du sieur Lefranc,
berger à Fumichon.
Octobre 1891 - Vache furieuse. - Une vache échappée, appartenant au sieur Dehoulle, de Beuvillers, parcourait la commune de Fumichon. L'animal se précipita sur un vieillard de 80 ans, le sieur Désir Viot, qui eut plusieurs côtes cassées. Les blessures présentent surtout de la gravité à cause de l'âge de la victime. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1897 - Coup de fusil. - Eugène Canu, 57 ans, journalier à Fumichon, près Moyaux, en voulait au sieur Eugène Trolay, 32 ans, domestique. A la suite d'une discussion, Canu a tiré sur lui deux coups de fusil qui l'ont blessé gravement aux jambes. L'idée de son crime était bien arrêtée, car le sieur Lejuif, témoin de la querelle, ayant retiré adroitement les deux cartouches dont l'arme de Canu était chargée, ce dernier aurait couru prendre chez lui deux nouvelles cartouches et a tiré sur Trolay. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
Enfants noyés. -
Le jeune Charles Anglement,
3 ans, en s'approchant de la mare qui existe près de l'habitation de ses
parents, à Fumichon, près Lisieux, y est tombé et s'est noyé. —
La jeune Victoria Boileau, 4 ans, jouait devant l'habitation de sa mère
à Mézidon, avec le petit Moissan, 5 ans. Surprise de voir le silence se
faire tout à coup, la dame Boileau demanda au petit garçon où était sa
fillette qu'elle ne voyait plus. « Elle est tombée à l'eau » répondit
simplement l'enfant. En effet, la pauvre-mère aperçut dans un lavoir, qui était à quelques pas, sa petite fille flottant sur l'eau et ne donnant plus signe de vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Les voleurs d’argent.
- La
dame Prudence Lemeltier, 70 ans, propriétaire à Saonnet, près
Trévières, avait enfermé à clef, dans une petite boîte placée dans
sa chambre, une somme de 12 à 1300 francs et laissé la clef sur la
cheminée. Pendant
une absence d'un quart d'heure à peine, on est entré dans la chambre, on
a ouvert la boîte, pris l'argent, refermé et remis la clef à sa place.
On ignore complètement l'auteur,
de ce vol. —
Les voleurs de M. Foigne, notaire
à Bretteville-sur-Laize, ont jeté un casier et des papiers, enlevés à
l'étude, dans un fossé de la route de Caen à Falaise où on les a
retrouvés. Naturellement
les 1 331 fr. que contenait le casier n'y étaient plus. —
Le sieur Fulgence Lefranc,
propriétaire à Fumichon, près de Lisieux, avait placé dans son grenier
une somme de 700 fr. en pièces d'or. Il s'aperçut, l'autre jour, que la
porte du grenier avait été forcée et ouverte et qu'on lui avait
subtilisé son magot.
Septembre 1904 - Un voleur qui se trahit. - L'autre semaine, à Fumichon, canton de Lisieux, on avait pris 700 fr. cachés dans un grenier, à M. Fulgence Lefranc, propriétaire. Quelque temps après, M. Lefranc, allant à Moyaux, pour un achat, rencontra sur la route un certain René Viot, 33 ans, qui avait été à son service pendant une douzaine d'années et était dernièrement journalier à Meulles. Viot se mit à parler lui-même du vol des 700 fr. et d'une façon si singulière que M. Lefranc eut des soupçons et dénonça aux gendarmes son ancien domestique. On reconnut bientôt que c'était lui le coupable et on l'arrêta. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Un voleur qui restitue.
- Pierre
Viot, 33 ans, journalier à Fumichon, n'est pas encore un malfaiteur
endurci. Il avait bien déniché un magot de 700 fr., caché derrière une
barrique d'eau-de-vie, dans la cave du sieur Lefranc, propriétaire, au
service duquel il avait été pendant dix ans. Mais ayant rencontré son
volé sur la route, Viot n'avait pu s'empêcher de le plaindre et de lui
donner à entendre que c'était lui le voleur. De
plus, il avait restitué déjà 580 fr. et s'était engagé pour les 120
fr. restants. Pas étonnant, alors, que le tribunal de Lisieux se soit
montré indulgent et n'ait condamné qu'à un mois de prison cet honnête
voleur qu'il aurait bien dû faire bénéficier de la loi Bérenger.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1915 -
Une tentative de meurtre.
-
Les époux
Boissey
exploitent à Fumichon, canton de Lisieux, une propriété au lieu dit
Lampérière. Le mari est actuellement mobilisé. Mme
Boissey,
devant s'absenter plusieurs jours, confia la garde de sa maison à Mme
Paul, journalière à Moyaux, remplaçant momentanément la domestique,
également absente. Pendant qu'elle nettoyait la cuisine, Mme Paul fut
assaillie par le jeune domestique, Fernand Allain, 18 ans, qui tenta de
l'étrangler. Ce dernier, profitant de l'évanouissement
de la gardienne, explora la maison, y prit 400 francs et un fusil, puis
fila sur la bicyclette d'un journalier. Aussitôt revenue à elle, Mme
Paul fit avertir la gendarmerie, qui arrêta Allain à Lisieux, L'état de
Mme Paul n'inspire aucune inquiétude.
Novembre 1915 - La Cueillette des pommes. - Le ministre le l'instruction publique avait décidé, le mois dernier, que les enfants des écoles, dans nos vingt trois départements cidricoles, pourraient être mis, un jour par semaine, à la disposition des maires, pour participer à la cueillette des pommes. Afin de hâter cette récolte, particulièrement abondante cette année, et afin d'éviter la perte d'une véritable richesse nationale, le ministre de l'instruction publique vient l'envoyer des Instructions aux inspecteurs d'académie pour que, partout où le besoin s'en fera sentir, nos écoliers consacrent tous leurs après-midi à ce travail.
Décembre
1915 -
Triste fin d’une fermière.
-
La veuve
Anglement, 66 ans, cultivatrice à Fumichon, avait été très éprouvée
par plusieurs deuils de famille et la mort récente de son mari l'avait
particulièrement affectée. En outre, restée seule à la tête de sa
ferme, elle craignait, par suite de la pénurie de la main d’œuvre, de
ne plus pouvoir l'exploiter.
Novembre 1916 - La Toussaint. - Jamais on ne vit un plus beau temps que celui qui a favorisé la Toussaint, cette année. On se serait cru au mois d'août. Aussi le pieux pèlerinage des cimetières a-t-il été plus suivi encore que de coutume. Les tombes de nos chers morts ont été visitées et fleurie. Mais, en ces tristes jours, que de familles ont pleuré sur des tombes absentes et qui demeureront toujours ignorées ! Du moins, les martyrs qui y reposent n'ont pas besoin de prières.
Novembre 1916 - Tué par son taureau. - M. Ferdinand André, 67 ans, conseiller municipal et cultivateur à Fumichon, canton de Lisieux, voulait faire rentrer son taureau dans un herbage d'où il s'était échappé. Mais l'animal, devenu subitement furieux, se jeta sur son maître, le piétina et lui porta de violents coups de corne. Malgré ses souffrances, M. André put, avec l'aide de sa fille, regagner sa maison, mais il succomba peu après. Le taureau, dont personne ne pouvait approcher, fut abattu, le lendemain, par les gendarmes de L'Hôtellerie. Cette mort tragique a causé une vive émotion dans le pays. En bon patriote, M. André avait fait, quelques jours avant, un versement de 18 000 fr. d'or à la Banque de France.
Juillet 1920 - Noyée. —, En puisant de l'eau, Mme Hourley, 34 ans. femme d'un ouvrier de la scierie de M. Bétourné, est tombée la tète en avant et s'est noyée. Elle a été retrouvée par son mari, mais elle avait cessé de vivre.
Juillet
1921 -
Accidents de bicyclette.
-
Un motocycliste de Honfleur,
Raphaël Cottet, qui marchait à toute allure, a essayé, à la sortie du
bourg de La Rivière-St-Sauveur, de passer entre le trottoir et la voiture
de M. Sébire, de Formoville (Eure), que conduisait son domestique Robert
Boudesseul. La moto ayant dérapé, Cottet a fait une chute grave. Il
été relevé sérieusement blessé. —
Jean Renier, 19 ans, forgeron, rue Ferdinand-Daulne, à Lisieux,
descendait le boulevard Ste-Anne à bicyclette. A la suite d'un freinage
brusque, il fut projeté sous une automobile
qui passait au moment. Une des roues lui passa, en partie sur le
corps, lui luxant l'épaule. — Un jeune homme de Lisieux, nommé Plouvain, 18 ans, s'entraînait à bicyclette. En descendant la cote de Fumichon, il fut accroché par un banneau. Projeté à terre, il fut grièvement blessé à la cuisse. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1921 - Écrasé sous une voiture. - Le cadavre de M. Pierre Desvaux, cultivateur à Prencourt (Eure), a été trouvé le long du ruisseau « La Parquine », à Fumichon, canton de Lisieux, sous les roues d'une voiture avec laquelle il faisait un charroi d'eau. La voiture lui avait passé sur le corps. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1922 - Le martyr d’un vieillard. - Les époux Lefrançois, cultivateurs à Fumichon, canton de Lisieux, le mari, 23 ans, le femme 30 ans, avaient, à leur charge, le père Lefrançois, 65 ans.
Avril 1922 - Un désespéré. - En congé, pour raison de santé, chez ses parents, à Fumichon, canton de Lisieux, Mlle Victoria Guérin, 37 ans, institutrice, s'est jetée dans la mare d'un herbage près de la maison de ses parents. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1922 -
La Cour d’Assises. - La
session trimestrielle des assises s'est ouverte à Caen, sous la
présidence de M. Porquet, Conseiller à la Cour, assisté de MM. les
Conseillers Lenormand et Vagnair. Le
martyre d’un vieillard. -
Un cultivateur de Fumichon, canton de Lisieux, André Lefrançois,
23 ans et sa femme, née Adrienne Eudeline, 37 ans, sont poursuivis pour
avoir séquestré le père de Lefrançois, âgé de 65 ans. Pendant
l'hiver, ils l'enfermaient dans une grange, en le privant de nourriture et
de soins. Le père Lefrançois ne put se faire à ce régime cela se
comprend. Dès qu'il put en trouver l'occasion, il s'échappa et alla se
réfugier chez un voisin. Ses enfants vinrent l'y reprendre pour le
renfermer à nouveau dans la grange ouverte à tous les vents. Le
malheureux succomba quelques jours après à une congestion causée par le
froid. Les époux Lefrançois prétendent l'avoir séquestré pour éviter
qu'il s'échappât en attendant, de le placer dans un hospice. Le
jury rend un verdict affirmatif avec circonstances atténuantes. Le fils
Lefrançois est condamné à 3 ans de prison, sa femme à 2 ans. —
Défenseur : Me Resbecq,
du barreau de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Inauguration du monument aux morts.
- Le dimanche 10
septembre grande cérémonie religieuse et patriotique en l'honneur des
soldats tombés au champ d'honneur. -
A 10 heures, service funèbre. -
A 4 heures, réunion à la Mairie des membres du Conseil Municipal, des
anciens combattants et démobilisés. -
A 4 h. 30, vêpres solennelles, avec le concours de la fanfare de
Marolles. Salut en musique. - A 5 heures, inauguration du monument sous la présidence de M. Pierre Taittinger, député. Bénédiction par M. le curé de Noyaux, morceau de musique, récitation de poésies patriotiques. Discours. La « Marseillaise». Vin d'honneur aux anciens combattants.
Mai
1941
- Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une Juin
1941 -
Une centenaire. -
Calvadosienne d'adoption, Mme Françoise, Céleste Royer,
installée chez une amie, Mme Boissey, à Fumichon, est entrée dans sa
cent-unième année, le 21 juin 1941. Originaire
de Fontenay-sous-Bois (Seine-et-Oise), l'aimable doyenne est restée fort
alerte malgré son âge, elle n'a besoin, pour marcher, ni d'aide ni de
canne, sa vue est excellente, elle entend fort bien et son appétit est
bon. Ne souffrant, d'aucune infirmité et ayant toute sa lucidité, Mme
Royer fait l'admiration de tous ceux qui l'approchent. En son honneur,
dimanche dernier une petite fête religieuse et laïque a eu lieu à
Fumichon, en présence d'une nombreuse assistance.
Avril
1948 -
L'air des bijoux. - Profitant
d'une absence de Mme Jean Veillepean, 29 ans, cultivatrice à Fumichon,
les cambrioleurs ce sont introduits à son domicile et dérobé dans une
armoire trois montres et des bijoux en or représentant une valeur de 100
000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Le ruban rouge. -
On était nommé Chevalier de la Légion d'Honneur : MM. Albert
Samson, maire de Fumichon, Joseph de Vaugirard, maire de Baynes. Nos
félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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Environs de MOYAUX (Calvados) - Château de Fumichon (15e et 16e Siècles) |
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