15 Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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MAROLLES | ||
Canton de Lisieux |
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Un petit poêle placé auprès du lit de la malade y avait communiqué le feu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Noyé accidentellement.
- Le
sieur Pierre Butais, 59 ans, journalier à Marolles, prés Lisieux, qui
était un peu pris de boisson, est tombé dans la rivière la Touques en
puisant de l'eau et s'y est noyé. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1901 - Incident à propos d’automobile.
- Trois
charretiers conduisaient sur la route de Paris, entre Marolles et
l'Hôtellerie, trois voitures chargées de paille. Une automobile montée
par deux chauffeurs, venant à leur rencontre, sans doute à une vive
allure, une altercation se produisit entre les charretiers et les
chauffeurs et l'un d'eux M. Charles Giraud, de Paris, reçut d'un
conducteur un vigoureux coup de manche de fouet sur le nez, lui brisant
l'os. Les chauffeurs descendirent pour arrêter l'auteur de l'agression,
mais, à la vue de ses compagnons accourant pour le délivrer, les
automobilistes remontèrent précipitamment en voiture et filèrent à
toute vitesse sur Lisieux. M. Girault a porté plainte. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre 1901 - Terrible accident de voiture. - Le sieur William Bellencontre, 30 ans, boulanger à Marolles, près Lisieux, était parti en voiture avec son employé, le sieur Dubus, porter du pain chez le sieur Meunier, à l'Hôtellerie, et autres clients. Il quittait ce dernier vers dix heures du soir. Le lendemain matin, la voiture du sieur Bellencontre était trouvée sens dessus dessous, dans un chemin de traverse. On s'empressa de dégager le sieur Bellencontre, qui gisait dans une mare de sang, mais il avait cessé de vivre. Il avait succombé à une épouvantable blessure au front, la mort avait été instantanée. Quant au sieur Dubus, enfoui sous des pains, il respirait à peine. Ses blessures sont des plus graves. On suppose que la voiture, mal dirigée, aura monté sur la berge puis tombé dans la fossé. Quant au cheval, il s'est assez sérieusement blessé en se débattant toute la nuit pour essayer de se relever. Il
y a deux ans la mère de la dame Bellencontre est morte tuée par un
cheval qui s'était emballé dans une cour. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - La justice d’Auguste. - Auguste Haulard, garde champêtre à Marolles, arrondissement de Lisieux, trouvait une pauvre vieille, la veuve Delphine Hardouin, 72 ans, en train de cueillir de l'herbe le long d'un chemin. Que lui dit-il ? que lui répondit-elle ? Nous l'ignorons, mais ce qui est certain, c’est que Haulard, sans égard pour l'age de la pauvre vieille, lui porta des coups. Cette façon d'appliquer la justice a valu un procès-verbal à ce singulier garde dont la main est véritablement trop prête d'aller. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1904 - La foudre. - Le tonnerre a fait de grands ravages dans le Pays d'Auge.
La
foudre a aussi mis le feu à l'atelier du sieur Lassery, mécanicien à
St-Pierre-sur-Dives, pertes, 20 000 fr. et chez la dame Loir, à Marolles.
Pertes : 12 000 fr. Toutes ces pertes sont assurées. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février 1907 - Suicide. - Lundi dernier, le nommé Grigy, cocher chez M. Esbran, propriétaire à Marolles, a trouvé pendu au faite d'un grenier appartenant à ce dernier, le nommé Philippe-François Duval, menuisier, âgé de 60 ans, célibataire, originaire de Besneville (Manche). Duval avait demandé vendredi dernier à 4 heures et demie du soir à M. Esbran son patron, la permission de se rendre à La Chapelle-Hareng (Eure) où on le croyait parti. Le docteur Surtouques de Lisieux appelé à constater le décès, le fait remonter au 25 courant. Quand on a trouvé Duval dans le grenier, il avait sur lui une somme ce 5 fr. 90 et une bouteille vide ayant contenu du calé et de l'eau-de-vie était a ses pieds. On se perd en conjectures sur les motifs qui ont poussé Duval à en finir avec la vie. Il
était au service de M. Esbran depuis 1902, et c'était un ouvrier très
travailleur. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1908 - Est-ce un crime ?
- Le parquet de Bernay
instruit actuellement une affaire, encore mystérieuse. Un habitant de Marolles, nommé Picot, âgé de 54 ans, était trouvé inanimé sur la route de la Chapelle-Hareng. Transporté dans une ferme voisine, celle de M. Hervieu, Picot expira peu après. Un médecin constata qu'il avait le crâne fracturé.
Mai 1912 - Vol - En rentrant chez elle samedi soir, Mme Lecable, propriétaire au hameau de Canteloup, a constaté que des cambrioleurs inconnus avaient pénétré dans sa demeure en brisant un carreau de la cuisine, et dans une armoire de sa chambre avaient dérobé un porte-monnaie en tenant 1400 francs.
Mai
1914 -
La foudre et la grêle à Marolles -
Au
cours du violent orage qui s'est déclaré vendredi soir sur la région de
Lisieux, la foudre est tombée en plusieurs endroits à Marolles. Un
bâtiment renfermant 800 bottes de foin, appartenant à M. Georges
Portelos, cultivateur, a été incendié et entièrement détruit. Les
dégâts, estimés à 5.000 francs environ. D'autre part, deux vaches ont été tuées dans un herbage et une autre a été grièvement blessée. La grêle qui est tombée en abondance a causé des dégâts appréciables dans les jardins et aux arbres fruitiers qui étaient déjà avancés.
Mai
1916 -
Mort sur la route. -
M. Louis
Lebrun,
50 ans, transportait du fumier pour le compte de Mme Maurey, propriétaire
à Marolles, canton de Lisieux. L'attelage étant arrivé sans conducteur,
on se mit a le rechercher. On le trouva étendu mort sur la route. Il
avait
succombé à une
Juillet 1917 - Incendie. - M. Jules Cottrel, 75 ans, cultivateur à Marolles, arrondissement de Lisieux souffrait atrocement depuis longtemps de vives douleurs dans les jambes, à ce point que, souvent il tombait sans pouvoir se relever. L'autre jour, profitant de l'absence de son gendre et de sa fille, les époux Lavigne, partis à Fumichon, payer leur fermage, il se pendit dans sa chambre.
Mars 1920 - Écrasé sous sa voiture. - M. Demoré, 60 ans, journalier chez M. Doeuvre, cultivateur à Marolles, canton de Lisieux. Voulant faire avancer son cheval, lui donna un léger coup de fouet. L'animal fit un brusque écart et renversa Demoré qui tomba sous la voiture dont une des roues lui passa sur le corps. On le transporta aussitôt chez lui, mais, malgré les soins qui lui furent donnés, il succomba peu après. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1920 -
Mortel accident d’auto. - M. Gratien Lehodey, 29 ans, ingénieur à
Romilly-sur-Lozon, Conseiller général de la Manche, revenait de Paris
dans une auto Ford qu'il
avait achetée d'occasion, quand, non loin de Marolles, à 10 kilomètres
de Lisieux, une roue de l’auto ceda, et la voiture, tournant bout pour
bout, jeta violemment sur le sol l'infortuné voyageur, qui fut tué sur
le coup. M. Lehodey était marié et père de deux jeunes enfants.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1923 - Un sujet de pantomime. - Le couvreur Mattard, de Marolles ayant appris les rapports qu'entretenait sa jeune femme 22 ans, avec le facteur Émile Chaperon, du bureau de Lisieux, résolut de tendre un piège au trop galant facteur. Après avoir pardonné à sa femme, il lui recommanda, quand Chaperon allait venir, de se prêter à tous ses caprices. Il se cacha ensuite, dans un placard pour n'en sortir qu' à l'arrivée du facteur, ce qui ne manqua pas. Chaperon était à peine entré chez Mattard, que sa femme par complaisance lui tendait la joue. Le facteur ne manqua pas d'y déposer un baiser. A ce moment Mattard sortit comme un diable de sa cachette et administra une correction au facteur qui dut se sauver à travers champs. Pour
se faire pardonner complètement de sa conduite passée, l'épouse
infidèle aida son mari à mettre la bicyclette du facteur en morceaux. On
pourrait se demander ce qu'est devenu le courrier ce jour-là ?
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 - Sous la tempête.
- On
croyait jusqu'ici que les cyclones ne sévissaient que dans les pays
lointains, aux Antilles, au Japon, au diable. Il faut en déchanter, nous
en avons aussi. Une tornade d'une incroyable puissance a passé mardi sur
Falaise et la région, arrachant les arbres enlevant, les hangars et les
cheminées, brisant les toitures, endettant les récoltes et faisant
s'envoler les mulons. Les dégâts sont énormes. Des arbres de quatre
mètres de tour ont été brisés comme fétus de paille. A
Martigny, Noron, des maisons sont endommagées. A Falaise même, l'église
Trinité a été découverte, on la croirait bombardée, la croix du
clocher de l'Hôtel-Dieu a été tordue, le coq arraché, Les toits de la
Mairie et de la Gendarmerie sont à jour. Dans les promenades et, au
Jardin public, la tempête a tout, bouleversé. Aux
Fourneaux, aux Loges, à Martigny, les ravages sont terribles. Toutes
communications ont été interrompues. La région de Lisieux a été aussi
très éprouvée. A Marolles, il y a eu 700 pommiers
d'arrachée et quantité de toitures enlevées. — En Bretagne et sur l'Atlantique, la tempête a fait rage. Il y a des naufrages et des morts. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1924 - Vols dans l’église. - Une nommée Pauline B. ménagère à Marolles, a été arrêtée par les gendarmes de l'Hôtellerie, sous d'inculpation de vols avec effraction dans l'église paroissiale. Elle aurait dérobé deux paquets de bougies et des souches de cierges se trouvant dans la sacristie, et en outre, aurait enlevé le contenu du tronc et placé au-dessous de la statue de Saint-Antoine. L'inculpée nie les faits. L'affaire se poursuit.
Décembre 1924 - Une belle chasse. - Au cours d’une chasse organisée par MM. Joseph Boulais, cultivateur à Marolles, et Paul Aubrée, cultivateur à l'Hôtellerie, un sanglier pesant 60 kilos a été abattu.
Avril 1925 - Nécrologie. - On annonce la mort de M. François-Arsène Gruchey, maire de Marolles, décédé en son domicile, village du May, à l'âge de 84 ans.
Juin
1925 -
Incendie.
-
Un incendie
très violent
s'est déclaré
au domicile
de Mme
Marie Lerable,
43 ans,
propriétaire
à Marolles,
alors que
celle-ci
était
absente.
Le
bâtiment,
construit
en bois
et torchis,
et couvert
en chaume,
était
à l'usage
de maison
d'habitation,
cave, remise
et écurie.
Tout
a
été détruit,
mobilier,
vêtements,
papiers
et valeurs,
fûts pleins,
bois de
chauffage,
animaux
de basse-cour,
etc. Mme Lerable n'a pu encore évaluer les dégâts qu'elle éprouve. Des premiers résultats de l'enquête, il semble résulter qu'il y a eu malveillance. Un commencement d'incendie s'était déjà déclaré chez Mme Lerable l'année dernière.
Décembre 1926 - Beau coup de fusil. - Aubert Manquez, 17 ans, fils du garde du château de Combray, a tué un sanglier pesant 110 kilos.
Janvier
1930 -
Incendie. -
Le feu a
détruit, dans la nuit un bâtiment de la fer
bâtiment à lundi, un bâtiment de la ferme exploitée par Mme
veuve Le tremble, propriétaire du château du Mont-Hérault,
à Marolles. L'incendie
s'est déclaré vers 20 h. 30. Le personnel a essayé de l'éteindre, mais
comme ses efforts restaient vains et que le feu prenait de l'extension, on
dut appeler à 23 heures, les sapeurs-pompiers
de Lisieux. Malheureusement,
il était trop tard pour sauver le bâtiment qui fut entièrement
détruit. Ce
bâtiment servait de grange et était rempli de paille et de foin. Les
dégâts s'élèvent à 50 000 francs environ. On ignore les causes du
sinistre. La gendarmerie de l'Hôtellerie a interrogé
longuement un ouvrier agricole, qui était depuis peu de temps au service
de Mme Letremble. Le
détachement de la compagnie de sapeurs-pompiers de Lisieux est rentré
lundi, à 11 heures du matin. (Source
Avril 1930 - Fête du Lundi de Pentecôte. - Da s une réunion qui a eu lieu à la mairie, le dimanche 30 mars, à 9 heures et demie du matin, à laquelle assistaient les membres du Conseil municipal et les membres du comité d'organisation de la fête précédente, ainsi que les jeunes gens de la commune, il a été procédé à l'élection du comité pour l'organisation de la fête du lundi de Pentecôte. Ont
été élus au cours de cette réunion : Président, M. Lelièvre Henri,
conseiller municipal ; vice-président, M. Osmont René, conseiller
municipal ; secrétaire, M. Jardin André ; commissaire, M. Bouteiller
Marcel ; roi, M. Rabault Raymond ; reine, Mlle Jeanne Colette.
(Source : Ouest-Eclair)
Mai
1932 - Tué
par un arbre. -
M. Etienne Vallée, 40 ans, cultivateur à Marolles, canton de
Lisieux, abattait un arbre quand celui-ci tomba plus tôt que ne le
prévoyait le bûcheron.
Une grosse branche l'atteignit à la tête. La mort fut instantanée.
(Bonhomme Normand)
Septembre 1936 - Un septuagénaire s’empoisonne avec de la taupicine. - M. Adrien Juchors, 74 ans, demeurant à Marolles, s'est suicidé en absorbant le contenu d'un flacon de « Taupicine ». La mort dut être foudroyante car le septuagénaire fut découvert, dans une position normale, sur son lit à peine défait. Depuis
la mort de sa femme, survenue il y a trois ans, M. Juchors avait
fréquemment manifesté l'intention de mettre fin à ses jours. « J'ai
mon affaire toute prête », disait-il souvent. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937
- Un grave
accident prés de
Lisieux. –
Mercredi
dernier, M. Issartel, 64 ans, huissier à Brionne (Eure), suivait la route
de Paris-Cherbourg pour rejoindre, à Lisieux,
Mme lssartel, qui était chez leur gendre. Le conducteur tenait bien sa
droite et marchait à une allure, très modérée. A
Marolles, à 200 mètres environ de la propriété de M. Vatel, maire,
venait en sens inverse une auto dans laquelle avaient pris place M, Joly,
secrétaire de la mairie d'Argenteuil, et sa femme, et conduite par leur
chauffeur, M. Lucien Potestat, 50 mètres avant le croisement des deux
voitures, un pneu arrière de l'auto de M Joly éclata ce qui lui
fit faire une embardée à gauche. Pour la redresser, le conducteur
donna un coup de volant et l'auto vint frapper celle de M. Issartel. Le
choc fut très violent et les voitures fortement endommagées. Les
occupants étant tous plus ou moins blessés, on demanda l'ambulance de
l'hôpital de Lisieux qui arriva peu d'instants après sur les lieux de
l'accident. M.
lssartel fut conduit à la clinique de la Providence, à Lisieux où M. le
chirurgien Marie constata qu'il était atteint de graves blessures au
côté gauche, une fracture ouverte de la cuisse, une plaie profonde au
bras et un enfoncement de la cage thoracique. M.
et Mme Joly portent des contusion multiples sans gravité, mais leur
chauffeur est plus sérieusement blessé. Demandé
par téléphone, un ami de M. Joly, qui habite Caen, est venu chercher les
trois voyageurs et les a reconduits à leur domicile à Argenteuil. (Source :
Le Moniteur du
Août 1937 - Des noces de diamant ont été célébrés à Marolles. - Mercredi matin, M. et Mme Dumont, demeurant à Marolles depuis quinze ans, fêtaient leurs noces de diamant. Les parents et amis de M. et Mme Dumont étaient venus les chercher processionnellement pour se rendre à la mairie où ils furent reçus par M. Vatel, maire, M. Becci, adjoint, entourés du Conseil municipal. M. Vatel adressa aux jubilaires ses compliments et se fit l'interprète de tous pour leur souhaiter une longue vie et une bonne santé. Puis, le cortège se dirigea vers l'église où M. l'abbé Ouvrier, curé de la paroisse, célébra la messe et prononça une délicate allocution. M. Dumont est âgé de 86 ans, Mme Dumont porte allègrement ses 77 ans. Ils se sont mariés à la mairie de Petit-Quevilly (Seine-Inférieure), le 4 août 1877 et ont eu cinq enfants. M. Dumont a été employé pendant 33 ans à la Société des Chéneaux, à Paris. Cette
belle fête a été clôturée par un déjeuner où M. et Mme Dumont,
entourés de leurs enfants et petits-enfants, ainsi que de leurs nombreux
amis, furent admirés et félicités comme
il convient. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1938 - Un motocycliste est grièvement blessé. - M. Saltafossa, terrassier à Marolles, conduisait une motocyclette accompagné de M. Georges Beautier, puisatier à Saint-Martin-de-la-Lieue, lorsque, pour une cause inconnue, le véhicule vint se jeter sur une voiture hippomobile conduite par M. Louis Cerisier, 33 ans, à Ouilly-le-Vicomte. M.
Saltafossa fut blessé
grièvement et transporté d'urgence à l'hôpital de Lisieux. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1938 - Une auto dérape et se jette contre un camion. - Un camion de la blanchisserie du Progrès, à Lisieux, conduit par M. Lainey Louis, âgé de 50 ans, demeurant 20, rue Rose-Harel, se trouva en panne nuitamment sur la route nationale n° 13, alors qu'il revenait à Lisieux. Une voiture allant dans le même sens que lui, M. Lainey se planta au milieu de la route et fit signe au conducteur. Celui-ci, surpris semble-t-il par !e geste de M. Lainey, donna un coup de frein et, comme la route était mouillée, la voiture dérapa, fit un tête-à-queue et alla heurter l'arrière du camion, avant de s'arrêter en bordure du fossé. Dans cette voiture avaient pris place M. Dielissen, remisier en Bourse, à Paris, et sa femme. Lorsqu'on retira les deux occupants de la voiture, Mme Dielissen portait des blessures à la tête et se plaignait de douleurs internes. Son mari était moins gravement atteint. Après pansement sommaire, ils ont pu regagner la maison de campagne qu'ils possèdent à Bourgeauville. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Alors que les gendarmes poursuivaient leur enquête, ils étaient prévenus qu'une collision venait de se produire quelques kilomètres plus loin, au lieu dit la Briqueterie. La voiture tamponneuse appartenait à M. de Saint-Joseph, demeurant 7, avenue Mac-Mahon, à Paris et la voiture tamponnée à M. Leseigneur Julien, demeurant 50, rue d'Auge, à Caen. Au
cours de leurs constatations, les gendarmes relevèrent sur l'avant de la
voiture de M. de Saint-Joseph des traces suspectes qui pourraient se
rapporter à l'accident survenu au motocycliste. L'enquête continue.
Juillet 1939 - Trois blessé dans un accident. - Hier, vers 6 heures du matin, une collision s'est produite sur le territoire de la commune de Marolles, entre la camionnette de M.. Mékivian Savel, 25 ans, chauffeur à Alfortville et la voiture de M. Bridoux Henri, 25 ans, représentant de .commerce à Neuilly-sur-Seine. Trois
des occupants des deux voitures ont été blessés et ont reçu les soins
nécessaires. Quant aux deux automobiles, la camionnette est hors, d'usage
et l'autre voiture a subi d'importants dégâts. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Une noyade accidentelle.
-
Mme
Pasqualine Faguet,
âgée de
81 ans,
qui se
trouvait depuis
septembre dernier
chez Mme
Berrurier,
cultivatrice à Marolles
était allée
dans une
mare proche
de l’habitation
pour nettoyer
un seau. Surprise
de
ne pas
la voir
revenir,
Mme Berrurier
se rendit
à la mare.
On devine
sa peine
et sa surprise
lorsqu'elle aperçut
le corps
de Mme
Faguet flottant
au-dessus
de l'eau. Immédiatement,
elle chercha
du secours
et, avec
l'aide de
voisins,
elle put
retirer le
corps de
Mme Faguet,
celui-ci fût
transporté
à la maison
d'habitation. Par malheur, la mort avait fait son œuvre et le docteur appelé ne put que constater le décès. La gendarmerie de l'Hôtellerie a procédé aux constatations d'usage et a ouvert une enquête.
Décembre 1942 - Les mœurs ! - Une grave affaire de mœurs vient d'être découverte à Marolles ou elle a provoqué une légitime indignation. Le
principal inculpé, Marcel Vasse, 46 ans, ouvrier agricole, a été
arrêté pour mœurs spéciales ainsi que son fils, René Vasse, 20 ans,
et trois jeunes gens. Trois enfants de 7, 11 et 12 ans, auraient été
victimes des tristes agissements de l'un d'eux. (Bonhomme Normand)
Juin
1945 -
Mauvaise air de danse.
- Emporté par
la jalousie, le sous-lieutenant Jean Lucien, demeurant à Paris, a frappé
M. Abel Lanos, maréchal-ferrant à Marolles,
Octobre 1946 - Nécrologie. - On vient de célébrer, en l’église de Marolles les obsèques de M. Vatel, maire de la commune, décédé à l’age de 77 ans après une longue maladie. Il appartenait au Conseil municipal depuis 1912 et avait été élu maire en 1925. L’estime
dont il jouissait dans la région l’avait porté au Conseil d’arrondissement
en 1934. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
L’écharpe tricolore. -
M.
Joseph Desjardin a été élu maire de Marolles en remplacement de M.
Vatel, décèdé. Le poste d’adjoint qu’il détenait depuis 18 mois a
été confié à M. Joseph Leprince. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
Une première messe à Marolles.
– Dimanche
13 avril, dom Albert Bescond, bénédictin de l’abbaye de
Saint-Wandrille, fils de Mme et M. Bescond, ancien élève de l’Institution
Frémont de Lisieux, célébrera sa première messe solennelle en l’église
paroissiale. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Une fête religieuse à Marolles.
- En
exécution d’un vœu fait en 1944, au nom des habitants de la commune
par leur maire, le regretté M. Vatel, une statue du Sacré-Cœur sera
érigée, la dimanche 12 octobre en présence de Mgr Brault, vicaire
général, à l’entrée du parc de M. le comte Becci. Œuvre de M.
Masselot, cette statue, haute d’environ cinq mètres, surmontera un
autel qui permettra de célébrer la messe en plein air lors de certains
anniversaires et se détachera sur un fond de verdure, comme
il sied pour une paroisse rurale normande. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Cultivateur ou armurier ?. - La gendarmerie à saisi au domicile de M. Yves Launay, cultivateur à Marolles, lieu-dit « La Chenevière », un fusil de guerre allemand, 535 cartouches de fusil et 200 cartouches de mitraillette. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un bâtiment agricole est la proie des flammes. -
Dans la nuit de samedi à dimanche, les aboiements d'un chien
attiraient l'attention d'un cultivateur à Marolles, habitant au lieu-dit
« La Chenevière » qui constatait que le feu ravageait un
bâtiment à usage d'étable et de grange appartenant à M. Bicon.
Août
1949 -
Une affaire de trafic d'armes à Courtonne-la-Meurdrac.
- Samedi,
en manipulant deux caisses d'un poids total de 75 kilos et portant la
mention « Outillage », un employé de la gare s'est aperçu
par hasard que celles-ci renfermaient des armes.
Août 1950 - Une auto tombe dans un fossé. - Regagnant de nuit en auto son domicile, M. Lecompte, entrepositaire à Lisieux, place de la Victoire, circulait sur le territoire de Marolles, lorsqu'il aperçut dans ses phares un cycliste qui roulait sans lumière. Pour l'éviter le conducteur donna un coup de volant qui précipita son véhicule dans un fossé. M.
Lecompte s'en est tiré avec de légères contusions au visage mais sa
voiture a subi d'importants dommages. (Le Bonhomme Libre) |
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MAROLLES (Calvados). - Château du Mont-Hérault |
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