15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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MAROLLES

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune sont des Marollais, Marollaises


Février 1901   -   Brûlée vive.  -  La nommée Marie Roux, 53 ans, impotente, demeurait à Marolles, près Lisieux, avec sa mère. Celle-ci s'étant absentée pendant une heure, l'autre jour, l'a trouvée à son retour brûlée vive. 

Un petit poêle placé auprès du lit de la malade y avait communiqué le feu.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1901   -   Noyé accidentellement.  -  Le sieur Pierre Butais, 59 ans, journalier à Marolles, prés Lisieux, qui était un peu pris de boisson, est tombé dans la rivière la Touques en puisant de l'eau et s'y est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Incident à propos d’automobile.  -  Trois charretiers conduisaient sur la route de Paris, entre Marolles et l'Hôtellerie, trois voitures chargées de paille. Une automobile montée par deux chauffeurs, venant à leur rencontre, sans doute à une vive allure, une altercation se produisit entre les charretiers et les chauffeurs et l'un d'eux M. Charles Giraud, de Paris, reçut d'un conducteur un vigoureux coup de manche de fouet sur le nez, lui brisant l'os. Les chauffeurs descendirent pour arrêter l'auteur de l'agression, mais, à la vue de ses  compagnons accourant pour le délivrer, les automobilistes remontèrent précipitamment en voiture et filèrent à toute vitesse sur Lisieux. M. Girault a porté plainte. (Source : Le  Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1901    -   Terrible accident de voiture.  -   Le sieur William Bellencontre, 30 ans, boulanger à Marolles, près Lisieux, était parti en voiture avec son employé, le sieur Dubus, porter du pain chez le sieur Meunier, à l'Hôtellerie, et autres clients. Il quittait ce dernier vers dix heures du soir. Le lendemain matin, la voiture du sieur  Bellencontre était trouvée sens dessus dessous, dans un chemin de traverse.

On s'empressa de dégager le sieur Bellencontre, qui gisait dans une mare de sang, mais il avait cessé de vivre. Il avait succombé à une épouvantable blessure au front, la mort avait été instantanée. Quant au sieur Dubus, enfoui sous des pains, il respirait à peine. Ses blessures sont des plus graves. On suppose que la voiture, mal dirigée, aura monté sur la berge puis tombé dans la fossé. Quant au cheval, il s'est assez sérieusement blessé en se débattant toute la nuit pour essayer de se relever.

Il y a deux ans la mère de la dame Bellencontre est morte tuée par un cheval qui s'était emballé dans une cour. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1903    -  La justice d’Auguste.   -   Auguste Haulard, garde champêtre à Marolles, arrondissement de Lisieux, trouvait une pauvre vieille, la veuve Delphine Hardouin, 72 ans, en train de cueillir de l'herbe le long d'un chemin.

Que lui dit-il ? que lui répondit-elle ? Nous l'ignorons, mais ce qui est certain, c’est que Haulard, sans égard pour l'age de la pauvre vieille, lui porta des coups.

Cette façon d'appliquer la justice a valu un procès-verbal à ce singulier garde dont la main est véritablement trop prête d'aller. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1904  -   La foudre.    -   Le tonnerre a fait de grands ravages dans le Pays d'Auge.

A Beuvron, il est tombé sur la maison de la dame Fossard, deux cheminées et la toiture ont été détruites. Dans un herbage, une vache à M. Pierre Aumont a été tuée.

La foudre a aussi mis le feu à l'atelier du sieur Lassery, mécanicien à St-Pierre-sur-Dives, pertes, 20 000 fr. et chez la dame Loir, à Marolles. Pertes : 12 000 fr. Toutes ces pertes sont assurées. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1907  -  Suicide.  -  Lundi dernier, le nommé Grigy, cocher chez M. Esbran, propriétaire à Marolles, a trouvé pendu au faite d'un grenier appartenant à ce dernier, le nommé  Philippe-François Duval, menuisier, âgé de 60 ans, célibataire, originaire de Besneville (Manche). Duval avait demandé vendredi dernier à 4 heures et demie du soir à M. Esbran son  patron, la permission de se rendre à La Chapelle-Hareng (Eure) où on le croyait parti.

Le docteur Surtouques de Lisieux appelé à constater le décès, le fait remonter au 25 courant. Quand on a trouvé Duval dans le  grenier, il avait sur lui une somme ce 5 fr. 90  et une bouteille vide ayant contenu du calé et de l'eau-de-vie était a ses pieds. On se perd en conjectures sur les motifs qui ont poussé Duval à en finir avec la vie.

Il était au service de M. Esbran depuis 1902, et c'était un ouvrier très travailleur. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1908  -  Est-ce un crime ?  -  Le parquet de Bernay instruit actuellement une affaire, encore mystérieuse.

Un habitant de Marolles, nommé Picot, âgé de 54 ans, était  trouvé inanimé sur la route de la Chapelle-Hareng. Transporté dans une ferme voisine, celle de M. Hervieu, Picot expira  peu après. Un médecin constata qu'il avait le crâne fracturé.

 

Mai 1912  -  Vol  -  En rentrant chez elle samedi soir, Mme Lecable, propriétaire au hameau de Canteloup, a constaté que des cambrioleurs inconnus avaient pénétré dans sa demeure en brisant un carreau de la cuisine, et dans une armoire de sa chambre avaient dérobé un porte-monnaie en tenant 1400 francs.

 

Mai 1914  -  La foudre et la grêle à Marolles -  Au cours du violent orage qui s'est déclaré vendredi soir sur la région de Lisieux, la foudre est tombée en plusieurs endroits à Marolles.  Un bâtiment renfermant 800 bottes de foin, appartenant à M. Georges Portelos, cultivateur, a été incendié et entièrement détruit. Les dégâts, estimés à 5.000 francs environ.

D'autre part, deux vaches ont été tuées dans un herbage et une autre a été grièvement blessée. La grêle qui est tombée en abondance a causé des dégâts appréciables dans les jardins et aux arbres fruitiers qui étaient déjà avancés.

 

Mai 1916  -  Mort sur la route.  -  M. Louis Lebrun, 50 ans, transportait du fumier pour le compte de Mme Maurey, propriétaire à Marolles, canton de Lisieux. L'attelage étant arrivé sans conducteur, on se mit a le rechercher. On le trouva étendu mort sur la route. Il avait succombé à une congestion.  

 

Juillet 1917  -  Incendie.  -  M. Jules Cottrel, 75 ans, cultivateur à Marolles, arrondissement de Lisieux souffrait atrocement depuis longtemps de vives douleurs dans les jambes, à ce point que, souvent il tombait sans pouvoir se relever. L'autre jour, profitant de l'absence de son gendre et de sa fille, les époux Lavigne, partis à Fumichon, payer leur fermage, il se pendit dans sa chambre.

 

Mars 1920  -  Écrasé sous sa voiture.  -   M. Demoré, 60 ans, journalier chez M. Doeuvre, cultivateur à Marolles, canton de Lisieux. Voulant faire avancer son cheval, lui donna un léger coup de fouet. L'animal fit un brusque écart et renversa Demoré qui tomba sous la voiture dont une des roues lui passa sur le corps. On le transporta aussitôt chez lui, mais, malgré les soins qui lui furent donnés, il succomba peu après.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1920  -  Mortel accident d’auto.  -   M. Gratien Lehodey, 29 ans, ingénieur à Romilly-sur-Lozon, Conseiller général de la Manche, revenait de Paris dans une auto Ford qu'il avait achetée d'occasion, quand, non loin de Marolles, à 10 kilomètres de Lisieux, une roue de l’auto ceda, et la voiture, tournant bout pour bout, jeta violemment sur le sol l'infortuné voyageur, qui fut tué sur le coup. M. Lehodey était marié et père de deux jeunes enfants. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1923   -  Un sujet de pantomime.   -   Le couvreur Mattard, de Marolles ayant appris les rapports qu'entretenait sa jeune femme 22 ans, avec le facteur Émile Chaperon, du bureau de Lisieux, résolut de tendre un piège au trop galant facteur. Après avoir pardonné à sa femme, il lui recommanda, quand Chaperon allait venir, de se prêter à tous ses caprices. Il se cacha ensuite, dans un placard pour n'en sortir qu' à l'arrivée du facteur,  ce qui ne manqua pas. Chaperon était à peine entré chez Mattard, que sa femme par complaisance lui tendait la joue. Le facteur ne manqua pas d'y déposer un baiser. A ce moment Mattard sortit comme un diable de sa cachette et administra une correction au facteur qui dut se sauver à travers champs.

Pour se faire pardonner complètement de sa conduite passée, l'épouse infidèle aida son mari à mettre la bicyclette du facteur en morceaux. On pourrait se demander ce qu'est devenu le courrier ce jour-là ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923   -   Sous la tempête.  -   On croyait jusqu'ici que les cyclones ne sévissaient que dans les pays lointains, aux Antilles, au Japon, au diable. Il faut en déchanter, nous en avons aussi. Une tornade d'une incroyable puissance a passé mardi sur Falaise et la région, arrachant les arbres enlevant, les hangars et les cheminées, brisant les toitures, endettant les récoltes et faisant s'envoler les mulons. Les dégâts sont énormes. Des arbres de quatre mètres de tour ont été brisés comme fétus de paille.

A Martigny, Noron, des maisons sont endommagées. A Falaise même, l'église Trinité a été découverte, on la croirait bombardée, la croix du clocher de l'Hôtel-Dieu a été tordue, le coq arraché, Les toits de la Mairie et de la Gendarmerie sont à jour. Dans les promenades et, au Jardin public, la tempête a tout, bouleversé.

Aux Fourneaux, aux Loges, à Martigny, les ravages sont terribles.

Toutes communications ont été interrompues. La région de Lisieux a été aussi très éprouvée. A Marolles, il y a eu 700 pommiers d'arrachée et quantité de toitures enlevées. L'ouragan a duré 3 minutes.

— En Bretagne et sur l'Atlantique, la tempête a fait rage. Il y a des naufrages et des morts. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1924  -  Vols dans l’église.  -  Une nommée Pauline B. ménagère à Marolles, a été arrêtée par les gendarmes de l'Hôtellerie, sous d'inculpation de vols avec effraction dans l'église paroissiale. Elle aurait dérobé deux paquets de bougies et des souches de cierges se trouvant dans la sacristie, et en outre, aurait enlevé le contenu du tronc et placé au-dessous de la statue de Saint-Antoine. L'inculpée nie les faits. L'affaire se poursuit.

 

Décembre 1924  -  Une belle chasse.  -  Au cours d’une chasse organisée par MM. Joseph Boulais, cultivateur à Marolles, et Paul Aubrée, cultivateur à l'Hôtellerie, un sanglier pesant 60 kilos a été abattu.

 

Avril 1925  -  Nécrologie.  -  On annonce la mort de M. François-Arsène Gruchey, maire de Marolles, décédé en son domicile, village du May, à l'âge de 84 ans.

 

Juin 1925  -  Incendie.  -   Un incendie très violent s'est déclaré au domicile de Mme Marie Lerable, 43 ans, propriétaire à Marolles, alors que celle-ci était absente.

 Le bâtiment, construit en bois et torchis, et couvert en chaume, était à l'usage de maison d'habitation, cave, remise et écurie.

Tout a été détruit, mobilier, vêtements, papiers et valeurs,ts pleins, bois de chauffage, animaux de basse-cour, etc.

Mme Lerable n'a pu encore évaluer les dégâts qu'elle éprouve. Des premiers résultats de l'enquête, il semble résulter qu'il y a eu malveillance. Un commencement d'incendie s'était déjà déclaré chez Mme Lerable l'année dernière. 

 

Décembre 1926  -  Beau coup de fusil.  -  Aubert Manquez, 17 ans, fils du garde du château de Combray, a tué un sanglier pesant 110 kilos.

 

Janvier  1930  -  Incendie.  -   Le feu a détruit, dans la nuit un bâtiment de la fer bâtiment à lundi, un bâtiment de la ferme exploitée par Mme veuve Le tremble, propriétaire du château du Mont-Hérault, à Marolles.

L'incendie s'est déclaré vers 20 h. 30. Le personnel a essayé de l'éteindre, mais comme ses efforts restaient vains et que le feu prenait de l'extension, on dut appeler à 23 heures, les sapeurs-pompiers de Lisieux.

Malheureusement, il était trop tard pour sauver le bâtiment qui fut entièrement détruit.

Ce bâtiment servait de grange et était rempli de paille et de foin. Les dégâts s'élèvent à 50 000 francs environ. On ignore les causes du sinistre. La gendarmerie de l'Hôtellerie  a  interrogé longuement un ouvrier agricole, qui était depuis peu de temps au service de Mme Letremble.

Le détachement de la compagnie de sapeurs-pompiers de Lisieux est rentré lundi, à 11 heures du matin. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1930   -   Fête du Lundi de Pentecôte.  -   Da s une réunion qui a eu lieu à la mairie, le dimanche 30 mars, à 9 heures et demie du matin, à laquelle assistaient les membres du Conseil municipal et les membres du comité d'organisation de la fête précédente, ainsi que les jeunes gens de la commune, il a été procédé à l'élection du comité pour l'organisation de la fête du lundi de Pentecôte.

Ont été élus au cours de cette réunion : Président, M. Lelièvre Henri, conseiller municipal ; vice-président, M. Osmont René, conseiller municipal ; secrétaire, M. Jardin André ; commissaire, M. Bouteiller Marcel ; roi, M. Rabault Raymond ; reine, Mlle Jeanne Colette. (Source  : Ouest-Eclair)

 

Mai 1932   -   Tué par un arbre.   -   M. Etienne Vallée, 40 ans, cultivateur à Marolles, canton de Lisieux, abattait un arbre quand celui-ci tomba plus tôt que ne le prévoyait le bûcheron. Une grosse branche l'atteignit à la tête. La mort fut instantanée. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -   Un septuagénaire s’empoisonne avec de la taupicine.  -  M. Adrien Juchors, 74 ans, demeurant à Marolles, s'est suicidé en absorbant le contenu d'un flacon de « Taupicine ». La mort dut être foudroyante car le septuagénaire fut découvert, dans une position normale, sur son lit à peine défait. 

Depuis la mort de sa femme, survenue il y a trois ans, M. Juchors avait fréquemment manifesté l'intention de mettre fin à ses jours. « J'ai mon affaire toute prête », disait-il souvent. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1937  -    Un grave accident prés de Lisieux.    Mercredi dernier, M. Issartel, 64 ans, huissier à Brionne (Eure), suivait la route de Paris-Cherbourg pour rejoindre, à Lisieux, Mme lssartel, qui était chez leur gendre. Le conducteur tenait bien sa droite et marchait à une allure, très modérée.

A Marolles, à 200 mètres environ de la propriété de M. Vatel, maire, venait en sens inverse une auto dans laquelle avaient pris place M, Joly, secrétaire de la mairie d'Argenteuil, et sa femme, et conduite par leur chauffeur, M. Lucien Potestat, 50 mètres avant le croisement des deux voitures, un pneu arrière de l'auto de M Joly éclata ce qui lui fit faire une embardée à  gauche. Pour la redresser, le conducteur donna un coup de volant et l'auto vint frapper celle de M. Issartel.

Le choc fut très violent et les voitures fortement endommagées.

Les occupants étant tous plus ou moins blessés, on demanda l'ambulance de l'hôpital de Lisieux qui arriva peu d'instants après sur les lieux de l'accident.

M. lssartel fut conduit à la clinique de la Providence, à Lisieux où M. le chirurgien Marie constata qu'il était atteint de graves blessures au côté gauche, une fracture ouverte de la cuisse, une plaie profonde au bras et un enfoncement de la cage thoracique.

M. et Mme Joly portent des contusion multiples sans gravité, mais leur chauffeur est plus sérieusement blessé.

Demandé par téléphone, un ami de M. Joly, qui habite Caen, est venu chercher les trois voyageurs et les a reconduits à leur domicile à Argenteuil. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Des noces de diamant ont été célébrés à Marolles.  -  Mercredi matin, M. et Mme Dumont, demeurant à Marolles depuis quinze ans, fêtaient leurs noces de diamant. 

Les parents et amis de M. et Mme Dumont étaient venus les chercher processionnellement pour se rendre à la mairie où ils furent reçus par M. Vatel, maire, M. Becci, adjoint, entourés  du Conseil municipal. 

M. Vatel adressa aux jubilaires ses compliments et se fit l'interprète de tous pour leur souhaiter une longue vie et une bonne santé. 

Puis, le cortège se dirigea vers l'église où M. l'abbé Ouvrier, curé de la paroisse, célébra la messe et prononça une délicate allocution. 

M. Dumont est âgé de 86 ans, Mme Dumont porte allègrement ses 77 ans. Ils se sont mariés à la mairie de Petit-Quevilly (Seine-Inférieure), le 4 août 1877 et ont eu cinq enfants. 

M. Dumont a été employé pendant 33 ans à la Société des Chéneaux, à Paris. 

Cette belle fête a été clôturée par un déjeuner où M. et Mme Dumont, entourés de leurs enfants et petits-enfants, ainsi que de leurs nombreux amis, furent admirés et félicités comme il convient. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Un motocycliste est grièvement blessé.  -  M. Saltafossa, terrassier à Marolles, conduisait une motocyclette accompagné de M. Georges Beautier, puisatier à Saint-Martin-de-la-Lieue, lorsque, pour une cause inconnue, le véhicule vint se jeter sur une voiture hippomobile conduite par M. Louis Cerisier, 33 ans, à Ouilly-le-Vicomte. 

M. Saltafossa fut blessé grièvement et transporté d'urgence à l'hôpital de Lisieux. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1938  -  Une auto dérape et se jette contre un camion.  -  Un camion de la blanchisserie du Progrès, à Lisieux, conduit par M. Lainey Louis, âgé de 50 ans, demeurant 20, rue Rose-Harel, se trouva en panne nuitamment sur la route nationale n° 13, alors qu'il revenait à Lisieux.

Une voiture allant dans le même sens que lui, M. Lainey se planta au milieu de la route et fit signe au conducteur.

Celui-ci, surpris semble-t-il par !e geste de M. Lainey, donna un coup de frein et, comme la route était mouillée, la voiture dérapa, fit un tête-à-queue et alla heurter l'arrière du camion, avant de s'arrêter en bordure du fossé.

Dans cette voiture avaient pris place M. Dielissen, remisier en Bourse, à Paris, et sa femme. Lorsqu'on retira les deux occupants de la voiture, Mme Dielissen portait des blessures à la tête et se plaignait de douleurs internes. Son mari était moins gravement atteint.

Après pansement sommaire, ils ont pu regagner la maison de campagne qu'ils possèdent à Bourgeauville. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1939   -   Sur la route, un blessé.  -  Dans la soirée, la gendarmerie de l'Hôtellerie était avisée par M. Vatel, maire de Marolles, qu'un motocycliste paraissant avoir été renversé par une auto gisait au milieu de la route nationale Paris-Cherbourg, sur le territoire de la commune de Marolles. Le blessé, Saltafosso Dominico, fut transporté à l'hôpital de Lisieux où son état a été jugé grave.

Alors que les gendarmes poursuivaient leur enquête, ils étaient prévenus qu'une collision venait de se produire quelques kilomètres plus loin, au lieu dit la Briqueterie.

La voiture tamponneuse appartenait à M. de Saint-Joseph, demeurant 7, avenue Mac-Mahon, à Paris et la voiture tamponnée à M. Leseigneur Julien, demeurant 50, rue d'Auge, à Caen.

Au cours de leurs constatations, les gendarmes relevèrent sur l'avant de la voiture de M. de Saint-Joseph des traces suspectes qui pourraient se rapporter à l'accident survenu au motocycliste. L'enquête continue. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Trois blessé dans un accident.  -   Hier, vers 6 heures du matin, une collision s'est produite sur le territoire de la commune de Marolles, entre la camionnette de M.. Mékivian Savel, 25 ans, chauffeur à Alfortville et la voiture de M. Bridoux Henri, 25 ans, représentant de .commerce à Neuilly-sur-Seine.

Trois des occupants des deux voitures ont été blessés et ont reçu les soins nécessaires. Quant aux deux automobiles, la camionnette est hors, d'usage et l'autre voiture a subi  d'importants dégâts.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Une noyade accidentelle.  -   Mme Pasqualine Faguet, âgée de 81 ans, qui se trouvait depuis septembre dernier chez Mme Berrurier, cultivatrice à Marolles était allée dans une mare proche de l’habitation pour nettoyer un seau.

Surprise de ne pas la voir revenir, Mme Berrurier se rendit à la mare. On devine sa peine et sa surprise lorsqu'elle aperçut le corps de Mme Faguet flottant au-dessus de l'eau. Immédiatement, elle chercha du secours et, avec l'aide de voisins, elle put retirer le corps de Mme Faguet, celui-ci fût transporté à la maison d'habitation.

Par malheur, la mort avait fait son œuvre et le docteur appelé ne put que constater le décès. La gendarmerie de l'Hôtellerie a procédé aux constatations d'usage et a ouvert une enquête. 

 

Décembre 1942   -   Les mœurs !   -   Une grave affaire de mœurs vient d'être découverte à Marolles ou elle a provoqué une légitime indignation.

Le principal inculpé, Marcel Vasse, 46 ans, ouvrier agricole, a été arrêté pour mœurs spéciales ainsi que son fils, René Vasse, 20 ans, et trois jeunes gens. Trois enfants de 7, 11 et 12 ans, auraient été victimes des tristes agissements de l'un d'eux. (Bonhomme Normand)

 

Juin 1945   -   Mauvaise air de danse.   -   Emporté par la jalousie, le sous-lieutenant Jean Lucien, demeurant à Paris, a frappé M. Abel Lanos, maréchal-ferrant à Marolles, au cours du bal au profit des prisonniers. (Source : Lexovien libre)

 

Octobre 1946  -  Nécrologie.  -  On vient de célébrer, en l’église de Marolles les obsèques de M.  Vatel, maire de la commune, décédé à l’age de 77 ans après une longue maladie. Il  appartenait au Conseil municipal depuis 1912 et avait été élu maire en 1925.

L’estime dont il jouissait dans la région l’avait porté au Conseil d’arrondissement en 1934. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  L’écharpe tricolore.  -  M. Joseph Desjardin a été élu maire de Marolles en remplacement de M. Vatel, décèdé. Le poste d’adjoint qu’il détenait depuis 18 mois a été confié à M. Joseph Leprince. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1947  -  Une première messe à Marolles.    Dimanche 13 avril, dom Albert Bescond, bénédictin de l’abbaye de Saint-Wandrille, fils de Mme et M. Bescond, ancien élève de l’Institution Frémont de Lisieux, célébrera sa première messe solennelle en l’église paroissiale. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Une fête religieuse à Marolles.  -   En exécution d’un vœu fait en 1944, au nom des habitants de la commune par leur maire, le regretté M. Vatel, une statue du Sacré-Cœur sera érigée, la dimanche 12 octobre en présence de Mgr Brault, vicaire général, à l’entrée du parc de M. le comte Becci. Œuvre de M. Masselot, cette statue, haute d’environ cinq mètres, surmontera un autel qui permettra de célébrer la messe en plein air lors de certains anniversaires et se détachera sur un fond de verdure, comme il sied pour une paroisse rurale normande. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Cultivateur ou armurier ?.   -   La gendarmerie à saisi au domicile de M. Yves Launay, cultivateur à Marolles, lieu-dit « La Chenevière », un fusil de guerre allemand, 535 cartouches de fusil et 200 cartouches de mitraillette. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Un bâtiment agricole est la proie des flammes.  -   Dans la nuit de samedi à dimanche, les aboiements d'un chien attiraient l'attention d'un cultivateur à Marolles, habitant au lieu-dit « La Chenevière » qui constatait que le feu ravageait un bâtiment à usage d'étable et de grange appartenant à M. Bicon.
Les pompiers de Lisieux accourus furent impuissants à maîtriser le fléau. 1 500 bottes de foin étaient emmagasinées dans la construction sinistrée. On ignore les causes exactes de l'incendie. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Une affaire de trafic d'armes à Courtonne-la-Meurdrac.   -   Samedi, en manipulant deux caisses d'un poids total de 75 kilos et portant la mention « Outillage », un employé de la gare s'est aperçu par hasard que celles-ci renfermaient des armes.
Le Parquet de Lisieux aussitôt informé s'est rendu sur les lieux. Les caisses renfermaient une mitraillette anglaise, un pistolet-mitrailleur allemand et des munitions. Elles étaient adressées à un ménage d'octogénaires de Marolles qui avait reçu quelques jours auparavant de l'expéditeur une lettre les avisant de l'envoi des colis, les priant d'en avoir grand soin et de ne pas les ouvrir.
L'enquête se poursuit et pourrait réserver d'autres surprises. ( Le Bonhomme Libre )

 

Août 1950   -   Une auto tombe dans un fossé.   -   Regagnant de nuit en auto son domicile, M. Lecompte,  entrepositaire à Lisieux, place de la Victoire, circulait sur le territoire de Marolles, lorsqu'il aperçut dans ses phares un cycliste qui roulait sans lumière. Pour l'éviter le conducteur donna un coup de volant qui précipita son véhicule dans un fossé.

M. Lecompte s'en est tiré avec de légères contusions au visage mais sa voiture a subi d'importants dommages. (Le Bonhomme Libre)

retour à 1800

 MAROLLES (Calvados).   -  Château du Mont-Hérault

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