1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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MORTEAUX - COULIBŒUF

Canton de Morteaux-Coulibœuf

Les habitants de la commune sont des ...


Juin 1901   -   Un fils qui bat sa mère.  -   Au cours d'une discussion, à propos de règlement d'une affaire de famille, entre la dame Durand, 58 ans, ménagère à Morteaux-Coulibœuf, et son fils, Ambroise, 35 ans, cultivateur, ce dernier, en proie à une violente colère, a porté trois coups de poing sur la figure de sa mère. Elle a porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1901   -   Terrible suicide.  -   Le sieur Jacques Rivière, 59 ans, avait été meunier à Morteaux-Coulibœuf. Mais comme Rivière buvait et s'occupait peu de son moulin, il fut obligé de le quitter. Il avait été engagé comme piqueur de meules chez le sieur Acquerin, meunier à Falaise.

Rivière devait commencer son travail le lendemain, mais dans la nuit il quitta son lit et se coucha à plat ventre pour passer sous des poutres afin d'atteindre l'engrenage du moulin dans lequel il s'est laissé prendre et qui l'a complètement broyé à la hauteur de la poitrine. La mort a été instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1903  -  Triste bilan.   -  L'hiver s'annonce mal. Par suite des temps pluvieux, la récolte des blés s'est mal faits, il a fallu, aussitôt coupé, le mettre en meulettes au lieu de le laisser sécher.

Dans ces conditions, le prix du pain ne diminuera guère, heureux encore s'il n'augmente pas.

— Les pommes de terre aussi se récoltent dans de mauvaises conditions, l'humidité ayant propagé la maladie. Peu de fruits de table et presque pas de pommes à cidre. Les bouchers caennais parlent aussi d'augmenter la viande. Voilà le bilan, il n'est pas gai. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1903  -  Explosion d’une lampe.   -   On ne saurait prendre trop de précautions quand on se sert de lampes à alcool ou à essence.

Un propriétaire de Morteaux-Couliboeuf, M. Hamon, vient de trouver une mort cruelle à cause de son imprudence, en manipulant une lampe Pigeon. Il voulait la remplir sans éteindre la mèche, le liquide s'enflamma et la bouteille éclata.

En un instant, le malheureux fut entouré de flammes et roula sur le plancher. Sa femme et ses enfants appelèrent à l'aide, on accourut et on prodigua des soins à la victime.

Mais le lendemain soir, M. Hamon, qui avait le visage et les mains brûlés au point que la peau et les ongles se détachaient, expira dans d'horribles souffrance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Médailles d’honneur   -   Des médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letellier, à Morteaux-coulibœuf. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1912  -  Tamponnement sur la ligne Caen - Le Mans.  -  Une machine haut-le-pied, piloté par le mécanicien Barbier et le chauffeur Bourdelas, tous deux demeurant à Damblainville, à tamponné un train de ballast de l'entreprise des carrières Boudin, de Nécy (Orne), à 900 mètres de la gare de Coulibœuf. La machine faisait marche arrière et le mécanicien croyait la voie libre. Le dernier wagon du train de ballast était muni d'une vigie dans laquelle se trouvait le serre-frein Dachelet. Il essaya d'arrêter la locomotive haut-le-pied, en faisant des signaux. Mais voyant qu'il n'était pas aperçu il sauta à terre. Il était temps... Un choc formidable se produisit et le wagon où il se trouvait quelques  secondes auparavant fut broyé. Le tender de la locomotive haut-le-pied a été fortement détérioré. Le mécanicien et le chauffeur ont reçu un choc, mais n'ont pas été blessé. Les dégâts   matériels sont très élevés. Une enquête est ouverte.  

 

Avril 1914  -  Chien abattu.  -  Jeudi un chien épagneul sans collier, qui rôdait sur les bords de la Dives, paraissait avoir les symptômes de la rage. On l'a abattu de deux coups de fusil.

 

 Mai 1916  -  Le convoi éclair.  - Un train de marchandises circulait, l'autre nuit, sur la ligne de Caen au Mans, lorsque, dans la rampe de Montabard, une rupture d'attelage se produisit et trente-sept wagons redescendirent la pente inverse. La rame acquit bientôt une grande vitesse et traversa ainsi les gares de Fresné-la-Mère et Morteaux-Couliboeuf. Pendant ce temps, on avait prévenu télégraphiquement les gares et les postes d'aiguillage. A Vendeuvre, un jeune employé, M Lemarchand, qu'on ne saurait trop féliciter de son sang froid, attendait les wagons en dérive, qu'il aiguilla sur la voie de chargement des cailloux de Perrières, où se trouvaient des wagons de ballast. Un choc formidable se produisit. Les wagons de ballast furent brisés et la plupart de ceux du train de marchandises s’écrasèrent, formant un enchevêtrement sans nom. Il était temps, car un train de voyageurs venait de quitter la  gare de Saint-Pierre-sur-Dives et, à la vitesse où elle roulait, la rame emballée l'eût infailliblement broyé. Malheureusement, un des serre freins. M. Flasse, sujet belge, resta broyé  sous les décombres, et son camarade Klein, belge également, eut la jambe gauche brisée.  

 

Juillet 1916  -  Un incendie dans un château.  -  Ces jours-ci, le feu a pris dans les communs du château de Blocqueville, prés de Morteaux-Couliboeuf, habité par M. et Mme Lagrange de Laugre. Grace à la promptitude des secours, on a pu préserver le château. Les dégâts s'élèvent à une vingtaine de mille francs et sont assurés. On ignore la cause du sinistre.

 

Juillet 1917  -  Accident mortel.  -  M. Louis Lucas revenait des champs, avec une voiture de foin sur laquelle il était monté. Par suite d'un chaos, en passant du champ sur la route, à Blocqueville, une partie du chargement glissa, entraînant M. Lucas, qui tomba la tête la première sur la route et se tua net. M. Lucas était âgé de 57 ans. Il jouissait de l'estime générale.

 

Février 1918  -  Délit de pêche.  -  Le 2 février, un gendarme passant près du pont, sur la Dives, aperçut un canard semblant accroché par le bec, cherchant sortir de la rivière. Ce canard avait avalé un hameçon attaché à une ligne de fond. Le lendemain matin, au petit jour, une autre ligne semblable fut retirée de l'eau par les gendarmes. Elles avaient été posées par le jeune Émilien Bourdelas, 16 ans, boulanger à Morteaux-Coulibœuf. Procès-verbal lui a été dressé pour pèche la nuit et avec engins prohibés.

 

Septembre 1918  -  Arrestation de prisonniers de guerre.  -  On vient d'arrêter à Lognon (Eure-et-Loir), deux prisonniers de guerre, Heinrich Herr et Emil Kray, qui s'étaient évadés du détachement de Morteaux-Coulibœuf.

 

Février 1921  -  Sous les roues.   -   M. Huline, épicier à Ouilly-le-Tesson, canton de Bretteville-sur-Laize, conduisait une charrette de fumier, lorsque son cheval, tournant de court, le renversa. Une roue lui passa sur la jambe et lui fractura le genou.

— M. Rémy Génouin, 34 ans, couvreur et cultivateur à Morteaux-Coulibœuf, se rendait aux champs, conduisant une voiture de terre, lorsque son cheval s'emballa. Le conducteur fut renversé. Le banneau lui passa sur la jambe lui brisant la cuisse droite. Génouin était seul et trop loin des habitations pour qu'on pût entendre ses appels. Il resta ainsi deux heures par un froid très violent.

Ne le voyant pas rentrer, sa famille s'inquiéta et partit à sa recherche. On le trouva étendu, grièvement blessé. Huit jours avant, son jeune fils, Léon, 5 ans, revenait, monté sur un diable conduit par des charretiers. L'enfant perdit l'équilibre et tomba devant le diable, qui ne fit que de l'effleurer, mais lui cassa également une cuisse. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1921  -   Mauvais départ.   -  En préparant ses malles pour quitter la fromagerie de Morteaux-Coulibœuf, M. Yves Helleco, employé, a constaté, la disparition d'une somme de trente mille francs, en titres et billets. Il a porté plainte. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1921  -   Mort subite.   -   M. Vignoboul, industriel à Morteaux-Coulibœuf, président de la Société des Fermiers Normand, s'est affaissé subitement sur le trottoir de la rue Condorcet, à Lisieux, comme il sortait d'une réunion syndicale. Il est mort aussitôt, succombant à une embolie. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922  -  Les dangers du bain.    -    Trois employés de la fromagerie de Morteaux-Coulibœuf, MM. Chapet, Peypel et Tesson, prenaient un bain dans la Dives, quand l'un d'eux, M. Tesson, 19 ans, qui ne savait pas nager, fut pris dans un remous et disparut. Ses camarades se précipitèrent à son secours, mais ne purent le retrouver. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922  -  Un cultivateur écrasé par un cheval.   -  Le 20 courant, M. Leblanc, 4O ans, domestique chez M. Bisson, cultivateur au Grand-Couliboeuf, était occupé à atteler à une carriole le cheval du beau-père de son patron. Le cheval attelé, M. Leblanc voulut lui enlever son licol d'écurie à ce moment la bête prit soudainement peur, s'emballa et dans son mouvement de brusque départ, M. Leblanc se trouva serré entre le cheval et un mur. Le malheureux eut la poitrine écrasée et succomba quelques instants après. Il était marié et père de trois enfants dont deux en bas age.

 

Novembre 1922   -  Un clocher foudroyé.   -   Un violent orage a éclaté sur la région de Morteaux-Coulibœuf et la foudre est tombé, sur l'église du Petit Coulibœuf. Les dégâts causés à l'édifice atteignent une dizaine de mille francs qui sont assurés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  De branche en branche.   -   M. Périgois, cultivateur à Morteaux-Coulibœuf, était occupé à émonder un arbre, lorsque la branche sur laquelle il était monté céda.

Heureusement M. Périgois a pu se rattraper à une autre branche, ce qui a évité sa chute. Malgré cela, il s'est contusionné plusieurs côtes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1923  -  Une terrible bourrasque a causé des ravages.  -  Caen, août. (De notre correspondant particulier.) Un cyclone d'une rare violence a ravagé, mardi dernier, la région sud du Calvados. L'ouragan atteignit son maximum d'intensité dans les communes de Morteaux-Coulibœut et de Pont-d'Ouilly, un nombre considérable de pommiers furent arrachés, les récolte, couchées et plusieurs immeubles renversés.

 

Mai 1924 -  Classement des chevaux.  -  Il va être procédé, a partir du mardi 13 mai, dans l’arrondissement de Falaise, dans les cantons de Bretteville-sur-Laize, Falaise (Nord), Morteaux-Coulibœuf et Thury-Harcourt, au classement des chevaux, juments, mulets et mules et des voitures à traction animale susceptibles d'être requis pour les besoins de L’armée.

 

 Mai 1924  -  Accident à la gare.  -  Mercredi, vers une heure du matin. M. Le Calvez, wagonnier, en faisant la manœuvre d'un train, est tombé dans une fosse. Dans sa chute, il s'est brisé plusieurs dents et fracturé plusieurs côtes.

 

 Mai 1924  -  Fraude sur le lait.  -  Les falsifications de lait sont nombreuses en ce moment dans l'arrondissement. Trois prises ont été faites cette semaine par les agents la répression des fraudes dans ce canton.

 

Mars 1926  -  L’électrification.  -  La Socié rurale de distribution d'électricité, concessionnaire du syndicat de Morteaux-Couliboeuf, a déposé aux mairies des communes intéressées, un registre sur lequel les futurs abonnés doivent se faire inscrire pour obtenir l'exécution de leur branchement.

  Il est rappelé qu'une réduction de 20 % sur le montant du branchement est accordés à tout abonné pendant la période de construction du seau communal sur lequel il est accordé.

 

Septembre 1926  -  La fièvre aphteuse.  -  L’épidémie de fièvre aphteuse a fait son apparition à Morteaux-Coulibœuf, plusieurs fermes sont frappées et des cas sérieux sont signalés, en outre, elle s'est étendue dans les cantons de Bretteville-sur-Laize et de Thury-Harcourt.  

 

Octobre 1926  -  Électrification.  -  L’électrification du canton se poursuit activement. Le courant est maintenant don dans de nombreuses communes et l'on espère qu'avant la fin de l'année, le service sera prêt dans les quatorze communes du canton et dans sept communes de cantons voisins qui seront rattachées au secteur et font partie de la deuxième partie du projet.

 

Octobre 1926  -  Vol et arrestation.  -  M. Alfred Germain, horloger-armurier, rue de Brébisson, à Falaise, alla à bicyclette à Coulibœuf, pour assister à une vente faite chez M. Arthur, il posa sa machine dans la cour près de la grille d'entrée, quand il voulut la reprendre, la machine avait disparu. M. Germain apprit que sa machine avait pris la direction de la gare, les employés n'avaient rien vu.

A la fin du jour, M. Jourdain vit un jeune homme qui ouvrait la barrière pour passer avec une bicyclette. M. Jourdain vit la plaque au nom de M. Germain sur la machine, saisit le vélo et le gamin prit la fuite. Arrêté le lendemain à Vendeuvre, il déclara se nommer Vincent Henri, sans domicile fixe, à Guêpier (Orne). Il a été écroué à la prison de Caen.

 

Octobre 1926  -  Électrification rurale.  -  Les lignes et les postes nécessaires pour la distribution de l'énergie électrique se multiplient sur le territoire après les grandes lignes de transport et les lignes destinées aux villes ou centres industriels, des réseaux spécialement affectés aux besoins agricoles s'établissent, de jour en jour plus nombreux, à travers les campagnes.

L'électricité est maintenant l'auxiliaire indispensable de tous les travailleurs, comme la lumière de tous les foyers.

Mais il faut savoir que l'électricité présente des dangers. Il faut savoir aussi qu'il est très facile d'éviter ces dangers si l'on n'oublie pas les avis qui sont ici résumés.

Les lignes. Il y a danger de mort si l'on grimpe aux supports de lignes, qu'ils soient en bois, en fer ou en béton. Il faut même éviter de toucher ces supports.
Il y a danger de mort à toucher les fils, même tombés à terre, ainsi que les fils métalliques téléphoniques ou autres, qui traîneraient à terre dans le voisinage des lignes électriques.

Attention aux voitures trop haut chargées qui pourraient toucher ou simplement approcher de trop près les fils d'une ligne électrique.

Attention au monte-paille, aux cheminées de locomobiles à tous instruments assez hauts pour risquer de toucher une ligne électrique.

Faites attention, lorsque vous réparez une toiture ou une cheminée, au voisinage des fils électriques et des potelets métalliques qui sont attachés à vos maisons.

Ne touchez jamais aux fils électriques, quels qu'ils soient.
Les postes de transformation. N'entrez jamais dans un poste, n'essayez jamais une manœuvre, il y a danger de mort. Il faut même éviter de toucher les portes ou parties talliques de ces postes.

Les installations intérieures. Ne confiez vos installations personnelles de lumière et de force motrice qu'à des entrepreneurs sérieux, présentant toutes garanties. Exigez du matériel solide et soigneusement posé, ne lésinez pas sur cette dépense.
Avoir une installation durable, sans dangers d'accidents pour les personnes et les animaux, sans risque d'incendie, c'est pour vous la meilleure et la plus, sûre des économies.
Ne modifiez pas vous-même votre installation faites appel à l'homme du métier.
Ne touchez jamais aux parties talliques de vos appareils (douilles de lampes, coupe-circuits, moteurs et accessoires) avant d'avoir interrompu le courant.
Soyez prudents et vous éviterez ainsi les accident.
S'il y a un accident de personne, rappelez-vous ces règles essentielles.

Lorsque la victime est encore au contact des fils, il faut se servir d'un morceau de bois bien sec ou de tout autre objet isolant pour écarter ces fils.
Il faut employer immédiatement, dans tous les cas la victime est sans connaissance, une méthode de respiration artificielle (consultez les affiches spéciales à la mairie).

Il faut toujours, et aussitôt que possible, faire prévenir un médecin.
Agriculteurs il faut que tous, à l'heure actuelle, connaissiez les dangers de l'électricité et sachiez l'utiliser sans aucun risque.
Dans les écoles, on attirera spécialement à ce sujet l'attention de vos enfants, comme l'a prescrit M. le Ministre de l'Instruction Publique.
Dans la salle de réunion de votre syndicat, mettez en évidence ce tract, ainsi que les affiches qui pourront vous être fournies.

Le Ministre de l'Agriculture vous demande ce petit effort d'attention, dans votre intérêt propre et pour le succès complet de 1 électrification des campagnes.

 

Décembre 1926  -  Accident.  -  M. François Delacour, âgé de 45 ans, s'est fait prendre la main droite dans une dégauchisseuse et a eu l'extrémité de l'annulaire complètement sectionné.

 

Décembre 1926  -  L'invasion des campagnols. — Une invasion de campagnols exerce des dommages sérieux à Morteaux-Coulibœuf et communes limitrophes. En raison des  dévastations de ces rongeurs, il y a lieu de prendre des mesures énergiques qui ne seront efficaces que s'il y a un traitement d'ensemble.

En vue d'organiser méthodiquement la destruction de ces animaux, tous les cultivateurs de la région sont spécialement invités à se trouver à la mairie de Morteaux-Coulibœuf le  dimanche 12 décembre, à 14 heures précise. M. le directeur départemental des services agricoles indiquera la façon de lutter contre le fléau. Il y va de l'intérêt de tous et aucun ne  doit manquer à cette réunion.  

 

Janvier 1928  -  Déraillement. -  Le train partant de Falaise à 22 heures, arrivait en gare de Coulibœuf, lorsque par suite du gel, une aiguille ayant mal fonctionné, la locomotive et un fourgon déraillèrent.

Le train qui allait lentement arrêta immédiatement. On commença aussitôt le travail pour remettre sur les rails le matériel et dans la nuit le travail fut achevé.

 

Mai 1928  -  Tragique plongeon.  -  Mardi dernier, Mlle Eugénie Hédier, 38 ans, restauratrice aux Petit-Couliboeuf à Morteaux-Couliboeuf, était allée puiser de l'eau. Comme elle ne revenait pas, on s'inquiéta et l'on constata que le moulinet du puits était déroulé.

La malheureuse avait basculé par dessus la margelle très basse et était tombé à l'eau. Quand on la retira, la mort avait fait son oeuvre. Ce terrible accident a produit une vive émotion  dans la région.  

 

Juin 1928  -  Horrible mort.  -  Lundi dernier, M. Auguste Guingast, 44 ans, mécanicien du réseau de l'état, domicilié à Damblainville, était occupé, en gare de Morteaux-Coulibœuf, autour de la locomotive qu'il conduit d'ordinaire lorsque, pendant une manœuvre, il fut coincé entre le quai et la machine. Le chauffeur, M. Chastel, arrêta aussitôt et dégagea son malheureux camarade qui, le bassin fracturé, expirait pendant son transfert à l'hôpital.

Il était marié et père de 3 enfants. Par une douloureuse coïncidence, M. Guingast avait perdu, il y a 4 ans, un fils de 14 ans, qui était tombé accidentellement du haut du clocher de l'église Saint-Martin à Argentan.  

 

Juin 1930   -   Auto contre un arbre.   -   Un accident d'automobile s'est produit l'autre jour, vers 13 h. 30, à Morteaux-Coulibœuf. M. Joseph Gosnel, 32 ans, cultivateur à Beaumais, se rendait avec sa camionnette Renault, vers le hameau de Cantepie. Il était accompagné de M. Maurice Raymond, 29 ans, taupier, habitant Cantepie, à 300 mètres du bureau de poste de Morteau-Coulibœuf, M. Gosnel fut croisé par une autre automobile. Il donna un brusque coup de volant vers la droite, mais la voiture alla s'écraser contre un arbre. Le pare-brise vola  en éclats, et MM. Gosnel et Raymond furent grièvement blessés.

Le premier fut atteint de coupures au menton et des éraflures à la tête. M. Raymond, plus gravement blessé, porte une profonde entaille au visage et des plaies au cou et à la poitrine.  M. Le Doyen, de Morteaux, donna les premiers  soins aux automobilistes, en attendant l'arrivée du docteur Chanteux, appelé. Celui -ci fit aussitôt transporter MM. Gosnel et Raymond à  l'hôpital de Falaise, où le docteur Cailloué sutura les plaies. L'état des victimes est aussi satisfaisant que possible. L'automobile est en piteux état.  

 

Octobre 1930   -   Une mauvaise mère.   -    Il y a quelques jours, M. Frédéric Vortisch, 43 ans, instituteur à Morteaux-Couliboeuf, se rendit à la gare avec une de ses fillettes. Celle -ci  perdit en route un châle de couleur  rose, qui fut trouvé par là nommée Louise Leblanc, se disant femme divorcée Lacroix, 32 ans, journalier à Morteaux-Couliboeuf.

Le lendemain matin, Mme Vortisch demanda à la petite Marcelle Lacroix, 10 ans, de lui rapporter le châle, mais celle-ci revint l'après-midi, tout en pleurs, et dit à l'institutrice, « Maman ne veut pas me donner le châle, elle m'a battue et je n'ai pas dîné ».

M. Vortisch, outré des agissements de la femme Leblanc, envoya un de ses élèves chez cette dernière, la sommant de rapporter aussitôt le châle trouvé. La femme Leblanc s'exécuta puis, très surexcitée, emmena ses deux fillettes en disant à l'aînée : « T'as mangé ton pain blanc le premier ».

M. Vortisch ayant constaté que la petite Marcelle portait aux genoux plaies sanguinolentes provenant de coups et l'enfant se plaignant de douleurs dans le dos et l'estomac, a mis la  gendarmerie au courant de ces faits.

D'après la rumeur publique, la femme Leblanc et de mœurs légères et pour l'éducation morale de ses fillettes, tout autant que pour le bien être matériel, il serait à désirer que celle -ci soient confiées à l'Assistance publique.

Interrogée la femme Leblanc a affirmé qu'elle frappe rarement ses deux fillettes et qu'à son point de vue, elle ne les corrige pas suffisamment. Elle vit avec B..., qui paie son  loyer et  aide a élever ses enfants. Elle réfute les bruits répandus sur sa conduite déclarant ne recevoir que des hommes dont elle blanchit le linge. Mais deux de ses « clients » infirment ces dires.

 

Janvier 1931  -  les aides aux jeunes filles.  -  Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a  donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués.

Morteaux-Coulibœuf. — Mlle Lemercier Noémie, âgée de 24 ans, appartient à une famille de 9 enfants, le père de la postulante est mort au Champ d'Honneur. Mlle Lemercier, d'abord apprentie couturière, a été employée comme domestique chez divers patrons. De bons renseignements ont été recueillis sur sa conduite et sa moralité. Elle a contracté mariage, le 25  juillet dernier, avec M. Halley, ouvrier électricien.  

 

Janvier 1936  -  La femme de journée emportait le linge.   -   M. le docteur Illieff, médecin à Morteaux Coulibœuf, vient de porter plainte à la gendarmerie de Morteaux contre une  femme Lepage, née Bouttier Fernande, 27 ans, journalière à Bernières-d'Ailly.

Depuis un certain temps, Mme Illieff s'apercevait que plusieurs pièces de lingerie disparaissaient. Ses soupçons finirent par ce porter sur la femme de journée, la femme Lepage, et ces jours derniers, Mme Illief eut la curiosité d'aller dans un petit bâtiment ou la femme Lepage remise sa bicyclette, lorsqu'elle vient à son ouvrage. Ella trouva dans un sac à provisions, placé sur la bicyclette, un petit tricot appartenant à l'un de ses enfants. 

Interrogée, la femme Lepage reconnut avoir dérobé ainsi des mouchoirs, des taies d'oreillers, serviettes, tricots, etc.. etc. 

Mme Illieff estime qu'il lui a bien été soustrait ainsi pour 1 000 francs de linge. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1936  -  Ou conduit l’ivrognerie.  -  De puis 7 mois, la nommée Lenoble Alice, 44 ans. était employée comme ouvrière agricole chez M. Lagrange, à Morteaux-Couliboeuf. Ce dernier s'était bien rendu compte que la femme Lenoble s'enivrait fréquemment, mais, étant satisfait de son travail, il la conserva a son service. 

Le 13 janvier, rentrant à la maison, M. Lagrange trouvait la femme Lenoble complètement ivre et discutant avec sa femme. A bout de patience il se décida à la congédier. Le jour même elle quittait la ferme, et oubliait de restituer une montre en argent que lui avait prêté sa patronne afin qu'elle exécute son travail à heures régulières. 

C'est alors que M. Lagrange porta plainte à la gendarmerie qui se mit à la recherche de la femme Lenoble, qu'ils découvrirent ivre-morte sur le bas-côté du chemin qui relie le  Grand-Couliboeuf au chemin G. C. 148. Là ils retrouvèrent à son cou, pendue à un cordon, la montre de Mme Lagrange. 

Comme elle était dans l'impossibilité de s'expliquer et de se tenir debout, elle fut conduite à la gendarmerie de Morteaux-Couliboeuf dans une automobile mise gracieusement à la disposition des gendarmes. En cours de route, elle gratifiait de mots doux le gendarme qui raccompagnait. 

Le lendemain, dégrisée, elle fut amenée au Parquet de Falaise en flagrant délit d'abus de confiance, d'outrages à gendarme et ivresse. L'ouvrière agricole a été écrouée à la maison d'arrêt de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  La circulation routière au cours des « Manœuvres de l’ouest ».  -   D'importantes manœuvres, dites « manœuvres de l'Ouest » auront lieu, entre le 10 et le 20 septembre, dans les départements du Calvados et de l'Orne.

Les opérations prévues, ainsi que l'exécution des ravitaillements et évacuations concernant les troupes, provoqueront dans cette région, de jour et de nuit, une circulation très intense, de moyens de transport militaires (auto-cars, camions, camionnettes, voitures de tourisme, motocyclettes, etc...).

Cette circulation sera réglée par les soins de l'Autorité militaire de façon très stricte (détachements mobiles de circulation et gendarmerie). Elle risque néanmoins, par son activité, de provoquer des perturbations dans le trafic habituel de la région et, en particulier, dans toute la zone Falaise, Putanges, Carrouges, Alençon, Sées, Nonant-le-Pin, Chambois, Trun,  Morteaux-Coulibœuf, Jort, Falaise (tous ces points inclus).

MM. les automobilistes sont avisés que, dans cette zone, ils doivent s'attendre à être soumis à des restrictions importantes de vitesse, à des déviations momentanées, éventuellement  à des stationnements prolongés.

Il leur est recommandé, en particulier :

— De réduire leur vitesse.

— D'être très prudents surtout aux carrefours et quand ils doublent ou croisent une colonne à pied ou hippomobile. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Destruction des étourneaux.  -   Par dérogation aux dispositions de l'article 7 de l'arrêté permanent du 2 août 1921. sur la police de la chasse, des autorisations individuelles et temporaires de destruction au fusil pourront, dans le cas où les étourneaux causeraient de réels dégâts aux exploitations agricoles, être  accordées exceptionnellement par le Préfet ou le Sous-Préfet, dans les conditions prévues à l'article 15 (1er et 2e alinéa) du même arrêté.

Les oiseaux tués ne pourront être mis en vente, ni vendus. (Arrêté préfectoral du 25 janvier 1938). (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1938  -  Des gendarmes à l’honneur.   -    Le général inspecteur du 1er arrondissement de gendarmerie nationale a accordé des gratifications pour les motifs ci-après à MM.

Lebocq, maréchal des logis-chef à Morteaux-Coulibœuf : « A fait preuve d'Habileté professionnelle et de ténacité en identifiant et arrêtant dans le temps de flagrant délit, l'auteur d'un incendie criminel ».

Bertrand, gendarme à Morteaux-CouJibœuf : « A aidé efficacement son commandant de brigade au cours d'une enquête ayant abouti à l'identification et à l'arrestation de l'auteur  d'un incendie criminel ».

Il s'agit de l'incendie de Norrey-en-Auge, dont l'auteur, la femme Halleys, fut arrêtée après aveux, et aussi après de nombreux mensonges.

A ce sujet, faisons ressortir que deux incendiaires ont été arrêtés, en 1937, en flagrant délit par la gendarmerie de la section de Falaise, le premier, un sieur Duclos, condamné par la Cour d'Assises du Calvados, fut appréhendé après une enquête intelligemment et rapidement menée par l'adjudant Guilhou et le gendarme Depeyre, des brigades, dont les noms parurent à « L'Écho de la Gendarmerie » dans des conditions identiques à celles du maréchal des logis-chef Lebocq et du gendarme Bertrand.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   Lasse de souffrir une femme se noie.   -   Depuis plusieurs mois, Mme Saint-Martin, propriétaire au hameau de Cantepie souffrait d'une affection contre laquelle la science s'avérait impuissante.

Ses douleurs s'étant accrues depuis une quinzaine, la malade avait déclaré à son entourage qu'elle ne pourrait plus résister et se jetterait dans la rivière.

Vers 11 h. 30, Mme Saint-Martin quittait sa maison sans rien dire à son mari qui la cherchait en vain l'après-midi. Le lendemain matin, les recherches reprirent. M. Bourdon Emile, cultivateur à Beaumais, gendre de Mme Saint-Martin, aperçut dans la matinée le corps de sa belle-mère dans la Dives, retenu par des branches sur la rive droite, au lieu dit les « Grands-Prés ».

Les gendarmes, avisés, firent retirer le corps, et le docteur Buffard délivra le permis d'inhumer. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   Le mois de Mars météorologique.   -   Le mois de mars nous a laissé le souvenir d'un mois désagréable, très pluvieux et très frais. Pluvieux, il le fut, sans exagération d'ailleurs, frais, il le fut effectivement au cours de sa seconde moitié. Toutefois, les élévations de température de la première semaine compensent les abaissements survenus spécialement du 11 au 28, si bien que la moyenne mensuelle s'élève à 6° 82, dépassant légèrement la normale, 6° 50.

Le maximum journalier s'est élevé à 16° 2 le 6 et a 17° le 31, le minimum n'a pas dépassé moins 1° 2, les gelées ont été rares et, faibles.

Le mois compte 21 journées de pluies, quelques chutes de neige étant intercalées du 17 au 24. Les averses les plus importantes se sont produites le 6 et le 11, atteignant de 14 à 16 millimètres.

En résumé, le mois est pluvieux, le total des précipitations atteint 62 m/m à Deauville, 63 m/m à Caen, Honfleur, Thury-Harcourt, 99 à Bayeux, 106 à la Forêt de Balleroy.

Ces pluies abondantes ont été favorables à la végétation. Après un arrêt de 3 mois, provoqué par les gelées exceptionnelles de décembre, la pousse de l'herbe a enfin repris vers la fin du mois de mars, doublant rapidement la production du lait et du beurre. Les avoines et les blés réensemencés au cours de l'hiver ont germé normalement. On peut espérer que la moisson prochaine sera peu déficitaire, bien que sensiblement tardive.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1941   -   Délimitation de la région « Pays d'Auge ».  -  Elle comprend pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c) Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences, Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville, Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles, St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan, Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du canton de Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge, Norrey-en-Auge.  

 

Mars 1945  -  A l’honneur.  -  Sur la proposition du comité local : M. Delarue Auguste, de Morteaux-Coulibœuf, a diffusé le communiqué de la B.B.C. qu’il prenait avec un poste clandestin. A remis aux armées alliées, trois prisonniers capturés. Une citation bien méritée.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1946  -  Fatale imprudence.  -  En manipulant imprudemment un engin de guerre, M. Dugé, 21 ans, de Morteaux-Coulibœuf, à provoqué l’explosion de celui-ci. Le malheureux jeune homme fut tué sur le coup. Ce fut la mère de la victime qui, au retour de son travail, découvrit le cadavre dans la cave où l’accident s’était produit. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mai 1946  -  Le marché noir.  -  En gare de Morteaux-Coulibœuf, les gendarmes de service ont saisi différents colis renfermant au total 68 kilos de beurre et qui ont  été remis à M. Lemaitre, grossiste à Falaise. L’hospice de cette ville a bénéficié de 2 kg. 500 de lard également saisi. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Mai 1946  -  Pour les travaux des champs.  -  Dans le cas où il serait possible de détacher dans le sud du département une ou plusieurs moissonneuse-batteuses qui effectueraient  rapidement la moisson sur des superficies importantes dés que la maturité des blés serait suffisante, les agriculteurs de l’arrondissement de Falaise ayant des champs de blé d’une superficie au moins égale à 5 ha, d’un seul tenant et qui serait désireux de les faire moissonner par une moissonneuse-batteuse, sont priés d’en avertir la Direction des Services Agricoles, à Caen, en indiquant la dimension des pièces à moissonner. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Septembre 1946  -  Un incendie.  -  Un violent incendie, que l’on attribue à une main criminelle, a entièrement ravagé un bâtiment long de 60 mètres et large de 20, dépendant de la ferme exploitée par M. Marcel Bisson. 150 quintaux d’avoine et de blé non battus, 15 000 bottes de foin, 6 tonnes de pommes de terre et un important matériel ont été également anéantis.

Après une nuit d’efforts, les pompiers de Falaise parvinrent à se rendre maîtres du sinistre. Les dégâts couverts par une assurance sont évalués à prés de 3 millions. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1947  -    Une manifestation du souvenir.    Une plaque a été apposée à la gare de Morteaux-Couliboeuf, par les soins des cheminots de la station, à la mémoire de leur camarade Robert Malhère, tué au cours d’un bombardement en 1943.

La cérémonie s’est déroulée en présence des membres de la famille du disparu qu’entouraient MM. le docteur Cailloué, conseiller général de Falaise-Sud ; Delacour, représentant M. de Blanchard, conseiller général et maire de Morteaux. Des discours exaltant le courage et l’abnégation des travailleurs du Rail tombés au service du Pays furent prononcés par le docteur Cailloué et M. Liot, chef d’arrondissement. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Bons pour le service !   -   Les opérations du conseil de révision pour les jeunes gens de la classe 1949 et l'examen des ajournées des classes 1944, 45, 46, 47 et 48 s'effectueront aux jours, heures et dates ci-après indiqués dans l'arrondissement de Falaise : mercredi 27 octobre, à 9 h. 30, Thury-Harcourt ; à 15 h., Bretteville-sur-Laize ; vendredi 29 octobre, à 9 h. 30. Falaise, à 15 h., Morteaux-Coulibœuf. Dans tous les cantons, la Commission médicale siègera une demi-heure avant l'ouverture de la séance publique. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le système D.   -   Effectuant en gare de Morteaux-Couliœuf, un chargement de pommes de terre pour le compte de M. Vermés, cultivateur à Bernieres-d'Ailly, le nommé Émile David en conservait deux sacs se trouvant en supplément et vendait, à raison de 6 fr. le kilo, à un cheminot, M. Letellier.

David affirme qu'il était d'accord avec son compagnon de travail, Antoine Lefort, qui devait encaisser l'argent. Lefort prétend au contraire qu'il refusa de s'associer à l'opération. Quand à l'acheteur, il déclare qu'il croyait que les pommes de terre appartenaient à David.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Une croix bien placée.  -   A l'occasion de la Fête Nationale, le chef d'escadron Le Flemm, commandant la gendarmerie du Calvados, a remis la croix de la Légion d'honneur au maréchal-des-logis-chef François Cauret, commandant la brigade de gendarmerie de Morteaux-Coulibœuf, en présence de M. Léonard Gille, conseiller général, ancien président du C.D.L. du Calvados, de M. Blanchard, conseiller général de Morteaux-Coulibœuf, des maires du canton et de diverses personnalités.

Le chef Cauret, qui appartint au maquis d'Auvergne, a fait brillamment campagne en Indochine. Il commande la brigade de Morteaux depuis novembre dernier.

Nous sommes heureux de le féliciter de la haute distinction dont il vient d'être l'objet. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1950   -   Une lavandière se noie.   -   Prise d'un de ces étourdissements dont elle souffrait depuis un certain temps, Mme Joseph Laroque, 43 ans, de Morteaux-Coulibœuf, qui lavait du linge au lavoir de Blocqueville est tombée dans la rivière.

Le corps de la malheureuse dont les pieds touchaient encore le bord du lavoir fut découvert par M. Peschet mais les soins tentés pour la ranimer demeurèrent inutiles. (Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1950   -   Un cheval ombrageux.   -    En soignant un cheval appartenant à son patron M. René Lallier, cultivateur à Morteaux-Coulibœuf, un ouvrier agricole M. Robert Collette, 27 ans, a été atteint par une ruade de l'animal qui lui a brise la jambe droite.

Le blessé a été hospitalise à Falaise. (Le Bonhomme Libre)

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   MORTEAUX-COULIBŒUF  (Calvados)

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