15 Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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PLESSIS - GRIMOULT |
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Canton d'Aunay-sur-Odon |
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Il est très probable, d'ailleurs, que les ministres ne se réuniront pas samedi et que le prochain conseil n'aura lieu que la semaine prochaine. D'autre
part, M. Caillaux a demandé à ses collègues de lui réservé une
séance toute entière du conseil des ministres pour l'examen de son
projet. Et le gouvernement a, au préalable, une série de questions à
régler, qui l'obligeront à ajourner sa délibération sur le travail
de M. Caillaux. ( Le
Moniteur du Calvados )
Février 1907 - L'impôt sur les Bicyclettes. - L'article 3 de la loi du 17 avril 1906 a transformé la taxe sur les vélocipèdes en impôt indirect. Complétant ces dispositions, l'article 23 de la loi de finances du 30 janvier 1907, a décidé que la perception de cet impôt serait assurée par l'apposition sur les machines de plaques renouvelables annuellement et dont le prix est fixé à 3 fr. par plaque pour les vélocipèdes ordinaires et à 12 francs par place pour les motocycles. L'administration
des contributions indirectes, chargée de l'exécution de ces
prescriptions et de la vente des plaques au public, informe les
détenteurs de vélocipèdes qu'ils sont tenus de munir immédiatement
(au plus tard pour le 1er mars 1907) leurs appareils de nouvelles
plaques de contrôle modèle 1907, et qu'ils pourront s'en procurer en
faisant connaître leur nom et leur adresse dans l'un des bureaux
désignés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1907 -
Nomination
d'un maire.
- M. Paul Bisson
a été élu maire de Plessis-Grimoult en remplacement de M. Rogue,
décédé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
12
juin 1912 - Coup de
revolver. - Une affaire singulière fait
grand bruit dans la région. M. Armand Nicolle a injurié est tiré deux
coups de revolver sur la jeune Louise Madelaine, 15 ans, qui
était venue voir sa mère domestique chez M. Nicolle. Ce dernier vit en
très mauvaise intelligence avec le mari de sa bonne. M. Alcide
Madelaine, journalier à la Motterie, commune de Lénault, et lui
a même interdit de maître les pieds chez le lui.
Juillet
1915
- Retour tragique. -
Le
sieur Alfred
Quevillon, 29 ans, cultivateur au Plessis-Grimoult, canton d'Aunay-sur-Odon,
mobilisé depuis le début de la guerre au 23e dragons,
était venu en permission de quatre jours. Il fit le tour de la
propriété et, en rentrant, demanda à sa femme où se trouvaient les
bestiaux qu'il avait laissés à son départ, onze bêtes à cornes et
deux chevaux. Sa femme lui avoua les avoir vendus. Pris de désespoir,
Quevillon alla se pendre dans son étable. Il était père de deux
enfants.
Octobre
1915
- Tuée d’un
coup de pied de cheval. -
M. Auguste Marie, cultivateur au bourg de Plessis-Grimoult,
revenait de couper du sainfoin avec sa faucheuse. Il conduisait
ses chevaux par la bride. Sa servante, la jeune Émilienne
Boulland, 16 ans, à laquelle il avait confié une jument,
le suivait un peu en arrière. Chemin faisant, il se vit dépasser
par cette jument. Il se retourna et aperçut sa servante tombée à
terre. Il se porta aussitôt à son secours et constata qu’elle avait
reçu un coup de pied à la tempe
Octobre
1915
- Tuée par une
ruade. -
M.
Auguste Marie, 49 ans, cultivateur au Plessis-Grimoult, canton d'Aunay-sur-Odon,
revenait, avec deux chevaux, de couper du sainfoin. Sa servante, Émilienne
Bouland, 16 ans, le suivait, tenant en mains une
jument. Soudain, sans que rien ne le fit prévoir, la jeune fille reçut
une ruade à la tempe gauche et
s'affaissa. M. Marie la transporta chez lui, où elle expira.
Mars 1918 - Commencement d’incendie. - Le 27 mars, un commencement d'incendie dont les causes sont inconnues éclatait dans un bois appartenant à M. le marquis de Pontavice, le feu avait pris naissance dans des herbes sèches bordant la route. Le garde particulier Boulland, aidé par Mme Caval et sa fille, purent après une heure d'efforts, circonscrire le fléau. Un hectare environ de jeune bois taillis a été parcouru, par le feu, causant un préjudice de 200 francs.
Septembre 1918 - Un imprudent. - Le permissionnaire Arthur Joimel, 28 ans, du 28e d'infanterie, travaillait dans un champ de Sarrazin qui appartient à M. Legrégeois, maire du Plessis-Grimoult. Il avait emporté un fusil de chasse avec l'espoir de rencontrer du gibier en cours de route. Il commit l'imprudence en causant avec des amis, de s'appuyer sur la canon. Le coup partit et Joimel fut grièvement blessé à la main droite. Après avoir reçu les premiers soins de M. le docteur Delmas, à Aunay-sur-Odon. Il a été hospitalisé à Caen.
Novembre
1918 -
Incendie.
- Un
violent
incendie
a détruit
au Plessis-Grimoult,
village
du Ruet,
un immeuble
appartenant
à Mme
veuve
Duclo
et occupé
par Mme
Edmond
Lamothe.
Les pertes
du locataire
s'élèvent
à 16.000
francs.
Celles
du propriétaire
n'ont
pu encore
être
évaluées.
Février 1921 - Sur la route. - M. Émile Labbé, marchand de bestiaux au Plessis-Grimoult, canton d'Aunay, descendait en auto, avec deux amis, la côte du Perreux, à une vitesse de 10 kilomètres à l'heure, selon les dires du conducteur. M. Eugène Acquilin, 29 ans, au service de M. Labbé,[1]Mme veuve Alix, 35 ans, journalière, rue du Chêne, à Condé, descendait également la côte, se tenant au milieu de la chaussée, en poussant devant elle une petite voiturette contenant deux récipients de 14 litres de lait. N'ayant pas entendu l'avertisseur, que le conducteur faisait pourtant sonner sans interruption, elle ne se dérangea pas M. Acquilin, croyant avoir la place, obliqua sur la gauche, mais, la pauvre femme fut prise en écharpe et traînée, les pieds en avant, sur un parcours d'une vingtaine de mètres. Le conducteur bloqua immédiatement ses deux freins et, avec l'aide des personnes qui se trouvaient dans l'auto, il secourut la blessée et la transporta à l’hôpital de Condé. La victime porte des plaies multiples du coté gauche de la tête et de graves contusions au coté droit du corps. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1924 - Pour ne pas revenir bredouille. - Le 28 décembre, Madelaine Paul, âgé 24 ans, journalier à Saint-Jean-le-Blanc, chassait le pigeon ramier, mais ayant aperçu dans un champ un superbe coq, il le visa, le tua et l'emporta. La propriétaire de l'animal, Mme Mary, journalière à Plessis-Grimoult, prévenue par des voisins témoins de la mort de l'infortuné coq, a porté plainte contre ce chasseur sans scrupule.
Février 1926 - Service postal. - Une agence postale sera ouverte au Plessis-Grimoult (Calvados), le 1er mars 1926. La circonscription postale de ce bureau comprendra la seule Commune du Plessis-Grimoult. Le libelle de l'adresse des correspondances aura par suite, désormais a être libellé comme suit : M. X….. (profession ou qualité, en Plessis-Grimoult (Calvados).
Avril 1929 - Incendie. - M. Alphonse Jamot, maire de la commune du Plessis-Grimoult, et venu déclarer à la gendarmerie qu'un incendie dont les causes sont inconnues, s'était déclaré dans le bois de Mont-Pinçon. Une grande quantité d'ajoncs ont alimenté le brasier. Les dégâts sont de peu d'importance.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à
subir, avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses
inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux
véritables souffrances physiques que cause une température aussi
élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter
sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Février
1944 -
Dissolution du Conseil municipal.
-
Le Conseil
municipal du
Plessis-Grimoult, se
trouvant réduit
à un
effectif qui
ne lui
permet pas
de gérer
de façon
satisfaisante
Février
1944 -
Attentat
à main
armée.
- La
paisible
commune
du Plessis-Grimoult
vient
d'être
mise
en émoi
par l'arrivée
inopinée,
l'autre
soir,
vers
20 heures,
d'un
individu
chez
Mme Jamet,
mère
de M.
Jamet,
instituteur
à Saint
Pierre
la Vieille.
Armé
d'un
couteau,
le gangster
demanda
de l'argent.
Effrayée,
la pauvre
femme
lui remit
son sac
à main
contenant
1.200
fr.
En
se
retirant,
l'indésirable
visiteur
assura
qu'il
reviendrait.
Un ou
plusieurs
individus
faisaient
le guet.
Ils devaient
être
en automobile,
car Mme
Jamet
a parfaitement
perçu
le
Août 1944 - Violents combats. - Les britanniques ont forcé le passage de l'Orne en aval de Thury-Harcourt est établi une tête de pont large de trois kilomètres. C'est vainement que les allemands ont contre-attaqué pour les rejeter sur l'autre rive du fleuve. Au cours de la nuit d'hier, par un brillant clair de lune, 1000 bombardiers ont attaqué la charnière du front au sud de Caen. Les britanniques ont enlevé le Mont-Pincon, pivot général de la ligne de feu qui apparaît maintenant comme le symbole de la valeur des unités d'infanterie et des chars qui les ont soutenus dans leur assaut de douze heures contre la position.
Août
1945 - Une mine
explose : un mort. -
Dans l’explosion d’une mine provoquée par la passage sur l’engin
d’une voiture conduite par M. Courtoncelle, un forgeron du
Plessis-Grimoult, M. Ferdinand Bouville, 45 ans, a été tué. Le
malheureux était père de huit enfants. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1946 -
Une série d‘attentats mystérieux au Plessis-Grimoult.
- Six
attaques à main armée, dont l’une a causé la mort d’une
cultivatrice, se sont déroulées au Plessis-Grimoult, provoquant
un légitime émoi parmi les populations de la région d’Aunay-sur-Odon. Samedi,
dans la soirée, Mme Duchemin, 44 ans, dont la ferme est située sur la
route qui mène à Condé-sur-Noireau, au lieu dit « Champ-Pinçon »,
était occupée dans sa cuisine lorsqu’un ou plusieurs individus en
franchirent le seuil. Son mari, qui était dans la pièce voisine,
entendit soudain le claquement d’une détonation. S’emparant de son
fusil de chasse, M. Duchemin surgit dans la salle où il trouva sa femme
frappée à la poitrine d’une balle de revolver. C’est en vain qu’il
chercha, dans la nuit noire, à découvrir l’assassin. Transportée
à l’hôpital de Caen, Mme Duchemin y décédait quelques heures
après. Tandis
que les gendarmes d’Aunay procédaient à leur enquête, d’autres
agressions se produisaient dans la journée de dimanche. Vers 23 h. 15,
trois coup de feu étaient tirés à travers une fenêtre de l’habitation
de M. Lefèvre, cultivateur au bourg. Dans l’espace d’une heure
quatre autres habitations : M. Fernand Rocques, Mme Vve Maurice, M.
Lelouvier et M. Rocques père, ont été l’objet d’agressions
commises dans des circonstances presque semblables. Par
bonheur aucun d’eux ne fut blessé. M. Rocques père tira au jugé
deux coups de fusil aux-quels il fut répondu par une salve. Se
trouve-t-on en présence de l’œuvre d’un fou ou d’une vengeance
systématiquement poursuivie ? C’est ce que le Parquet de Vire
avec l’aide de la gendarmerie s’efforce d’établir. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
La mort sous les pas. –
On a découvert dans un champ où il travaillait, au
Plessis-Grimoult, le corps affreusement mutilé de M. Maurice Châtel,
54 ans, ouvrier agricole, demeurant à Carville. Le malheureux avait
été tué par l’explosion d’une mine. (Source : Le Bonhomme
Libre)
A
9 h.15, réception de la société de gymnastique la
« Conquérante », de Falaise et de sa fanfare à 9 h. 30,
réception des autorités, à 10 h., grande-messe en musique, à 11 h.,
remise de l'écharpe au premier magistrat municipal et vin d'honneur
offert par ce dernier à la population, à 12 h., banquet, à 15 h.
route Thury-Harcourt, fête gymnique, à 17 h., théâtre de verdure,
fête foraine, à 21 h. retraite aux flambeaux suivie d'un feu
d'artifice tiré sur l'étang de l'Abbaye, un bal, donné avec le
concours du jazz condéen, terminera cette
journée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948 -
Tient-on l’incendiaire du Plessis-Grimoult ?
- Le
mois dernier un incendie ravageait au Plessis-Grimoult un regard,
propriété de M.R.U., dans lequel étaient entreposés du matériel
agricole et une importante quantité de fourrage appartenant à deux
cultivateurs, M. Fernand Roques et Georges Florentin. On crut d’abord
à un sinistre involontaire mais il se pourrait que l'enquête
précisât les responsabilités si l'on en croit certaines rumeurs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Vire. Canton d'Aunay-sur-Odon : Aunay-sur-Odon(A) ; La Bigne (R) ; Cahagnes (D) ; La Ferrière-au-Doyen (R) ; Jurques (R) ; Les Loges (D) ; Ondefontaine (D) ; Le Plessis-Grimoult (R) ; Saint-Georges-d'Aunay (R) ; Saint-Jean-des-Essartiers (R) ; Saint-Pierre-du-Fresne (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1950 - Un jeune domestique se donne la mort. - Placé depuis quelques jours chez M. Pécot, cultivateur au Plessis-Grimoult, un enfant de 14 ans, le jeune R. S…..., domicilié à Roucamps, s'est pendu dans une étable. Le pauvre petit avait manifesté l'intention de se donner la mort. (Le Bonhomme Libre)
Novembre 1952 - La télévision. - Essais d’un émetteur provisoire de télévision "à polarisation horizontale " sur le Mont-Pinçon.
Juillet 1956 - l'Émetteur TV. - Mise en service de l'émetteur TV du Mont Ponçons : une tour de 202 m sur une butte de 345 m, point culminant du Calvados. Du 30 août au 2 septembre, le Mont Pinçon émet un programme quotidien, de 19 h 30 à 22 h 30 ou minuit, pour les téléviseurs de démonstration. |
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LE PLESSIS-GRIMOULT - Le Mont-Pinçon | |||
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6. LE PLESSIS-GRIMOULT (Calvados) Un Coin du Bourg |
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