15 Janvier 2025 | UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 2 |
|
|
PRÉ - d'AUGE |
|
|
Canton de Lisieux |
|||
![]() |
|
||
|
|||
Relevée sans connaissance par des voisins, la pauvre femme est dans un état assez grave. Piel, qui n'a pas reparu à son domicile, est recherché par la gendarmerie de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Mort subite. - Les gendarmes de Lisieux s'étaient rendus chez le sieur Constant Collette, 69 ans, propriétaire au Pré-d'Auge, pour lui demander des renseignements au sujet de son fils. En poussant la porte laissée entr'ouverte, ils aperçurent Constant Collette étendu sans vie au milieu de sa cuisine. Il
était mort depuis deux à trois jours à la suite d'une hémorragie
cérébrale. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Pendus. - Le sieur Léopold Suzanne, 36 ans, fermier au Pré-d’auge, près Lisieux, s'est pendu dans son grenier. Ce malheureux n'était pas heureux dans son intérieur. Sous le poids du chagrin, il s'est donné la mort. — Le sieur Désiré Guérin, 46 ans, cultivateur à Airan, arrondissement de Caen, s'est pendu dans sa cuisine. Il ne jouissait pas de toutes ses facultés. Il laisse une veuve et une fillette de 8 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Suicide d’un Dragon. - Le jeune Élie Zenon, 21 ans, incorporé depuis quelques mois au 6e dragons, à Évreux, ne paraissait pas avoir beaucoup de goût pour l'état militaire. Dans les premiers jours de juin, il vint passer deux jours de permission chez ses parents, journaliers à Cambremer. Quand il fallut reprendre le chemin de la caserne, il se pressa si peu qu'il ne pouvait rentrer au corps sans quelques heures de retard. Eut-il peur d'être puni ou était-il d'avance résolu à attenter à ses jours, on ne sait. Toujours est-il que le corps du malheureux dragon a été trouvé pendu à un poirier dans un herbage, au Pré-d'Auge. Il s'était fait un lacet avec sa cravate et sa ceinture. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Un vieillard pas commode. - Au bonjour que Paul Revers lui souhaitait, Arsène Picot, 78 ans, marchand de bois au Pré-d'Auge, lui porta dans la figure un coup de bâton ferré. La blessure est grave, car les os du nez et de la mâchoire ont été brisés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1903 - Accident d’automobile. - Dimanche, au Pré-d'Auge, une collision s'est produite entre une automobile dans laquelle se trouvaient plusieurs personnes, et une voiture attelée d'un cheval appartenant au sieur Lepetit, fabricant de fromages à Saint-Pierre-sur-Dives. Personne, heureusement, n'a été blessé, seul, le cheval du sieur Lepetit, estimé 800 francs, a été atteint assez gravement. L'automobile, dont le propriétaire habite Paris, n'a pu continuer sa route, mais il est peu endommagé. Cet
accident parait imputable au domestique de M. Lepetit qui, brusquement
surpris par la trompe d'appel de l'automobile, aurait donné une fausse
direction à son cheval. (Source :
Le Bonhomme
Octobre 1903 - Le voyage de noces. - Une propriétaire du Pré-d'Auge, près Lisieux, Mme Mézenge, venant de convoler en justes noces, avait confié la garde de ses terres, de sa maison et de son mobilier aux époux Guillemine, de Saint-Pierre-sur-Dives. Ceux-ci s'installèrent donc chez elle, mais quand les nouveaux époux revinrent, ils ne trouvèrent plus leurs gardiens. C'est un sieur Petit, charron à la Boissière, qui vint leur remettre les clefs et les avertir que les Guillemine étaient partis la veille pour St-Pierre-de-Mailloc en emmenant trois vaches et emportant pas mal de mobilier. La
dame Mézenge alla, à plusieurs reprises, réclamer son bien qu'on
promit de lui rendre, mais on n'en fit rien et, lasse d'attendre, elle a
porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Entre parents. - Dans notre dernier numéro nous avons parlé d'une plainte portée par des propriétaires du Pré d'Auge, près Lisieux, les époux Mézenge, contre les époux Guillemine, de St-Pierre-sur-Dives, pour un vol de bestiaux et d'objets mobiliers. Il ne s'agit que d'une simple difficulté de famille sur laquelle le tribunal civil aura à statuer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1903 - Bouilleurs de cru. - Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Vengeance stupide.
- Un
malfaiteur inconnu a donné deux coups de couteau dans la mamelle d'une
vache appartenant à la dame Mathilde Levannier, demeurant au Pré-d’Auge,
prés Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Jambe cassée.
- Le sieur
Eugène Culier, 41 ans, manœuvre à Lisieux, rue d'Orbec, était à
travailler chez M. Berrurier, propriétaire à la Boquetterie, commune
du Pré-d'Auge, lorsque parvenu au haut d'une échelle, à cinq mètres
du sol, il fit un faux pas et perdit l'équilibre ; en tombant, il s est
fracturé la jambe gauche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Dans la mare. - Au Pré-d'Auge, près Lisieux, le jeune Maurice Mary, 2 ans et demi, trompant la surveillance de sa mère, occupée aux soins de son ménage, est tombé dans la mare située près de la maison d'habitation. S'apercevant
de son absence, sa mère le chercha et l'aperçut flottant sur l'eau.
Elle le retira aussitôt mais tous les soins furent inutiles, le pauvre
enfant était mort. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1917 -
Une affaire
mystérieuse.
-
Dimanche
dernier dans
la soirée,
un sieur
Pilon, âgé de
30 ans,
se rendant
à Lisieux
pour aller
au cinéma
reçut sur
la route
de Grièvement
blessé,
Pilon se
traîna Jusqu'à
la fermé
exploitée par
M. Moignet,
ou il
appela
au secours.
M. Moignet
aurait reconduit
Pilon chez
sa tante,
qui l'occupe,
au Pré-d'Auge. Le Parquet et la Brigade mobile se sont transportés sur les lieux. L'enquête se poursuit sur cette mystérieuse affaire.
Mars 1922 - Bonne prise. - On a arrêté les auteurs de l'agression nocturne suivie de vol, dont, a été victime M. Barbedette, bonnetier au Pré-d'Auge, canton de Lisieux. Ce sont, les nommés Joseph Lepitre, 23 ans journalier, sans domicile fixe, repris de justice dangereux, et Maurice Pottier, 23 ans, manœuvre maçon, rue Petite-Couture, à Lisieux. Ce dernier a fait des aveux complets. Il paraît avoir agi sur l’instigation de Lepitre. Tous deux ont été écroués. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Le baptême du lait. -
Poursuivie pour mouillage
de lait dans la proportion de 20 %, Mme Débons, 50 ans, cultivatrice au
Pré-d'Auge, canton de Lisieux est condamnée à 15 jours de prison avec
sursis et 100 francs d'amende. L'insertion et l'affichage du jugement
sont ordonnés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1923 - Dommages à la propriété d’autrui.
- Mlle
Joséphine Leprince,
a porté
plainte contre
inconnu pour
dégradations commises
dans une
propriété qu'elle
possède au
Pré-en-Auge. Mlle Leprince estime son préjudice à plusieurs centaines de francs. Une surveillance active a été établie dans le but de surprendre les braconniers.
Juin
1925 -
Une jeune fille dans une marnière.
- Jeudi
l'après-midi, vers
3 heures,
une jeune
fille de
18 ans
et demi,
Mlle Armande
Lechalier,
domestique
chez
M. Picard,
propriétaire
au Pré-d'Auge,
s'est
jetée
dans
une marnière
profonde
de 18
mètres.
Des
secours
ont été
aussitôt
demandés
à la
Compagnie
des sapeurs
pompiers
de Lisieux
qui envoya
un détachement
sur les
lieux
de l'accident. Cette
jeune
fille
a pu
être
retirée
vivante
par M.
Teytaud.
Elle
porte
des plaies
et contusions
multiples
et a
été
transportée
à l'hôpital
de Lisieux.
Son état
n'inspire
pas d'inquiétudes. Dimanche
dernier,
Mlle
Lechalier,
en rentrant
au Pré-d'Auge,
à bicyclette,
avait
renversé,
rue de
Caen,
une personne
âgée
et s'était
enfuie
sans
se préoccuper
de l'accident.
Effrayée
ensuite
par les
conséquences
de son
imprudence
et par
les observations
qui
lui furent
faites,
elle
avait
décidé
de se
tuer
en se
jetant
dans
la marnière
de son
maître.
Juin
1930 -
Morsure suspecte. -
Au Pré-d'Auge, Mlle Lucie David, 17 ans, fille des gardiens chez
M. Léon Petit, a été mordue par son chat qui a été aussitôt
abattu. L'examen des centres nerveux par l'Institut Pasteur ayant
démontré que le petit animal était très suspect de rage, la jeune
fille a été aussitôt envoyé à Paris.
Janvier 1931 - les aides aux jeunes filles. - Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués. Le
Pré-d'Auge.
— Mlle Delandre Yvonne, âgée de 21 ans, d'une famille de 15 enfante
vivants. M. Delandre père, couvreur en paille est, en raison de sa
nombreuse famille, logé gratuitement par le département dans une
maison de l'Office départemental d'habitations à bon marché. Après
avoir obtenu son certificat d'études primaires, l'intéressée a été
placée
comme domestique dans une maison où, elle est restée pendant 9
années. Les renseignements les plus élogieux ont été recueillis sur
Mlle Delandre, qui a contracté mariage, le 17 mai dernier, avec
M. Lecoq, journalier, qui appartient lui-même à une famille
de 5 enfants.
Septembre 1936 - On arrête un pilleur de basses-cours. - Depuis quelques semaines, la gendarmerie de Lisieux recherchait les auteurs de nombreux vols de volailles, commis au préjudice de cultivateurs des environs. Après une sérieuse enquête, elle a réussi à mettre la main sur un nommé René Barbey, 28 ans, sans domicile fixe, qui, habilement questionné, finit par reconnaître avoir subtilisé, avec l'aide de deux autres individus, de nombreuses volailles dans les poulaillers de la région. Tandis que l'un faisait le guet sur la route ou le chemin de la ferme choisie comme théâtre de leurs exploits, les deux autres pénétraient par les brèches des haies et se dirigeaient vers les communs où ils faisaient main basse sur les poulets et dindons qu'ils mettaient dans un sac. Puis ils revenaient en ville où ils cherchaient à écouler aux meilleures conditions le produit de leurs larcins. Barbey a avoué avoir commis plusieurs vols à Saint-Jacques, Mesnil-Guillaume, le Pré-d'Auge, etc…... Ses deux complices qu'il déclare se nommer Aumont et Houssaye sont activement recherchés par les gendarmes. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre. - En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Une bande de voleurs est
arrêté. - Dans
la nuit du 16 au 17 mai, une jument au pacage dans un herbage de la
commune du Près-d'Auge a été volée à M. La gendarmerie de Lisieux aussitôt avisée a téléphoné aux brigades voisines et les voleurs, au nombre de quatre, viennent d'être arrêtés à Pont-Audemer. La jument se trouve dans un herbage à Martainville. Les quatre peu intéressants personnages ont avoué être les auteurs d'un certain nombre de vols d'eau-de-vie. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1937 - Une fillette est mortellement brûlée. - La petite Janine Pupin, 5 ans, demeurant chez ses parents, au Pré-d'Auge, s'approcha de la cuisinière pendant l'absence de sa mère lorsqu'une étincelle jaillit et mit le feu à sa blouse. La fillette a été transportée immédiatement à l'hôpital où M. le docteur Berthon, chirurgien en chef, a constaté que l'enfant était gravement brûlée au ventre. Malgré les soins les plus empressés, la pauvre petite a succombé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1938 - Coup de tonnerre à Berlin ! - Hitler se proclame seul chef des force du Reich et renforce le pouvoir des Nazis. Devant l'impossibilité d'imposer à l'armée un chef militaire, le chancelier Hitler a assumé la direction immédiate de l'armée. 15 généraux sont mis à la retraite. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Un incendie détruit une maison. - Le
feu a détruit samedi soir, au Pré-d'Auge, une maison d'habitation et
un bâtiment servant de cave situés sur la ferme de
M. Mêlayer. Le
sinistre a commencé par les suies de la cheminée et s'est propagé aux
combles. L'assistance
des sapeurs-pompiers de Lisieux a été réclamée. Une
section est partie au Pré-d'Auge, sous la direction de MM. Teyland,
capitaine ; Liol et Couillaud, lieutenants avec une auto-pompe et une
moto-pompe. Malgré tous leurs efforts, les deux bâtiments ont été détruits. Les dégâts s'élèvent 60 000 franc. (Source : Le Moniteur du Calvados) Février
1938 -
L’incendie avait été allumé par la propre fillettes des
sinistrés.
- Samedi
soir, un incendie, détruisait au Pré-d’Auge, une maison d'habitation
occupée par des gardiens d'herbage, les époux D…….., dont le
mobilier, non assuré, fut entièrement brûlé. L'enquête de la gendarmerie a établi que le sinistre n'avait pas été provoqué par un feu de cheminée comme on l'avait cru tout d'abord, mais par l'un des enfants des époux D…….., une fillette de 6 ans, Colette, qui, en l'absence de ses parents, s'était emparée d'une boîte d'allumettes, et, pour s'amuser, avait mis le feu à une botte de paille. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Une
chapelle est à nouveau cambriolée.
- Un
nouveau cambriolage du tronc de la chapelle
Saint-Méen vient d'être constaté par M. Picard, maire du Pré-d'Auge.
M. le capitaine Guillemin a ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados) Avril
1938 - Le
temps du mois de mars.
- Le
mois de mars 1938 a battu les records pour la moyenne de température et
a failli s'adjuger celui de la sécheresse. Depuis 1874,
aucun mois de mars n'a été aussi beau et aussi chaud que celui de
cette année. La normale de température pour le mois est établie à
8° 5, cette année, la moyenne à Caen s'élève 9° 67,
dépassant les moyennes précédentes de 9°52 en 1880 et de 9° 45 en
1393. Les températures sont d'ailleurs élevées dans l'ensemble du
département, puisqu'on note 9° 57 à Lisieux. Le
mois doit être caractérisé comme exceptionnellement beau et chaud. Une
anomalie de cette nature n'est pas faite pour déplaire, il n'en est pas
de même de celle qui s'applique à la pluviosité du mois.
L'observatoire de Sainte-Honorine-du-Fay
a enregistré 5 m/m
de pluie, au lieu des 55 qu'il devrait avoir normalement. Seul le mois
de mars de 1929 a fourni une quantité un peu moindre, avec un total de
4,8, encore était-il
normal pour la température. Le mois de mars 1938 est
extraordinaire à tous
points de vue. La
sécheresse a régné dans tout le Calvados, comme dans toute la France
d'ailleurs. A Caen, le total n'atteint pas 2 m/m. On note 9 à la forêt
de Balleroy, 11 à Brémoy, 15 à Lisieux, 20 à Saint-Sever. La
période de sécheresse que nous continuons de subir actuellement
ressemble à celle de 1893, avec cette aggravation qu'elle a commencé
cette année un mois plus tôt. En 1893, le printemps fut très sec : 7 m/m en mars, 2 en avril, 25 en mai. Reverrons nous, en 1938, le retour d'une pareille calamité ? Rien ne permet de l'affirmer. L'hypothèse doit quand même être envisagée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Un cycliste est victime d'un accident mortel.
- Mercredi
soir, vers 22 heures, un cycliste roulait sur la route de
Paris-Cherbourg, en direction de Lisieux. Au carrefour de la route
nationale sur le territoire du Pré-d'Auge, il fut ébloui par les
phares d'une automobile venant en sens inverse. Rencontrant
aussitôt les gendarmes de Lisieux, le cycliste mit pied à terre et
leur dit : « Vous feriez bien de veiller à ce que les automobilistes
mettent leurs phares en code, quand ils rencontrent un cycliste.
Je suis aveuglé ! » Il avait à peine achevé ces mots que les
gendarmes aperçurent une automobile qui venait sur eux, phares
baissés. Les
gendarmes ordonnèrent au cycliste de se ranger. Mais, avant qu'il ait
pu se rendre compte du danger qui le menaçait, l'automobile était
déjà sur lui, le renversait et le traînait sur un parcours d'une
trentaine de mètres. L'automobiliste, M. Dubois, fils, concierge de
cinéma à Lisieux, se porta avec l'aide des gendarmes, au secours du
cycliste, qui avait une
jambe brisée et une plaie à la tête. Ils le transportèrent
d'urgence à l'hôpital. Mais, malgré tous les soins qui lui furent
prodigués, le malheureux décédait dans la matinée de jeudi. Il
s'agit de M. Kléber Toutain, tailleur de pierre à la Basilique, 31
ans, marié, père de trois enfants en bas-âge, demeurant au
Pré-d'Auge. (Source :
Le Moniteur du
Octobre 1938 - Un bâtiment agricole détruit par le feu. - Vers 19 heures, un incendie s’est déclaré commune du Pré-d'Auge. M. Piel qui exploite une ferme importante à la « Croix-I'Abbé », aperçut tout à coup des flammes qui sortaient du bâtiment voisin de la maison. Ce bâtiment, très important contenait de nombreux bestiaux, une auto, des instruments agricoles, du foin, du bois, etc... Aussitôt,
pendant qu'on téléphonait aux pompiers de Lisieux, les premiers
secours s'organisèrent, et l'on put sortir tous les bestiaux et sauver
l'auto. Rapidement, les pompiers arrivèrent sur les lieux. Une mare se
trouvant à proximité, ils furent rapidement en batterie et purent
préserver la maison d'habitation. Quant au bâtiment agricole, il a
été complètement
détruit, ainsi que le foin, le bois, le cidre, etc... Les dégâts sont
importants. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Un sexagénaire se suicide. - Son mari, âgé de 73 ans, lui rendant la vie intenable et craignant pour sa sécurité, Mme Lesaulnier, 68 ans, demeurant au hameau de la « Boquetterie », quittait mardi le domicile conjugal pour passer la nuit chez un voisin, M. Jonquet. Celui-ci, connaissant l'état mental et inquiétant de Lesaulnier, lui rendit visite à 1 heure du matin. Ce dernier lui annonça qu'il avait l'intention de se tuer et demanda à voir sa femme. Mme Lesaulnier refusa. Au matin, lorsque M. Jonquet se rendit à nouveau au domicile de Lesaulnier, il le trouva la poitrine défoncée par un coup de fusil. La mort avait été instantanée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
Refus
d'obtempérer.
- Le
4 mars
dernier,
les gendarmes
apercevant
un cycliste
qui n'était
pas en
règle
l'interpellèrent,
mais
au lieu
de s'arrêter
l'homme,
Émile
Dufour,
52 ans,
sans
profession
et sans
domicile
fixe,
appuya
fortement
sur les
pédales
et après
avoir
déclaré
aux gendarmes
qu'il
n'avait
pas le
temps
de s'arrêter,
tenta
de fuir
le plus
rapidement
possible. Bien
entendu,
il ne
put nier
le fait
d'avoir
refusé
d'obtempérer
et c'est
pour
ce délit
qu'il
comparait
aujourd'hui
devant
le tribunal
correctionnel.
25 fr.
d'amende
avec
sursis.
Mai 1942 - Noce d'or. - Lundi dernier, a été célébré au Pré d'Auge, en présence d'une nombreuse assistance, le 50e anniversaire de mariage de Mme et M. Eugène Valette, ancien adjoint au maire et conseiller municipal. à l'issue de la cérémonie religieuse, un vin d'honneur a été servi dans la salle paroissiale et des souvenirs et des fleurs remis aux heureux jubilaires.
Janvier 1943 - Des vols. - Au Pré-d'Auge, des malfaiteurs se sont successivement introduits par effraction, dans la nuit de samedi à dimanche, dans l'école, et le bureau du secrétariat de la Mairie, s'emparant de deux postes de T.S.F. et divers objets à Mme Thomas, institutrice, ainsi que de tickets d'alimentation destinés aux consommateurs, et un bon de pneus.
Février
1945 -
Deux cambrioleurs assaillent une cultivatrice. - Rentant
de traire ses vaches, vers 19 heures, Mme Rachel Deslande, cultivatrice
au Pré-d’Auge, qui exploite seule sa ferme en l’absence de
son mari, prisonnier de guerre, a surpris deux hommes qui fouillaient
ses meubles. Les inconnus se jetèrent sur la cultivatrice, la
frappèrent violemment et la bâillonnèrent, puis ils s’enfuirent
en emportant 23 000 francs et 6 kg 500 de beurre.
La gendarmerie
enquête.
Juin
1945 -
Macabre découverte. -
On a découvert, au Pré-d-Auge, dans une mare voisine de l’habitation
de son fils chez qui elle vivait, le corps de Mme Lejolivet, 83
ans. L’octogénaire n’avait jamais manifesté l’intention de
se suicider. (
Le Bonhomme
Libre )
Novembre 1946 - Noce d’or. - Il y a eu cinquante ans le 27 octobre, on célébrait à La Boisière, le mariage de M. Gaston Brunet, né en 1872 à Victot-Pontfol, avec Mlle Florentine Chesnais, demeurant au Mesnil-Simon, sa cadette d’un an. Un nombreux cortège de parents et d’amis a fêté l’autre jour les noces d’or des deux septuagénaires particulièrement estimés. Tant
d’années d’une vie modeste et laborieuse passées dans la région
méritaient bien cet hommage. Une messe fut célébrée en l’église
du Pré-d’Auge au cours de laquelle M. l’abbé Lanier, doyen
de Cambremer, fit l’éloge des sympathiques jubilaires. Les invités
gagnèrent ensuite la salle Saint-Méen où l’on trinqua joyeusement
à la santé de Mme et M. Brunet, après que M. Picard, maire du Pré-d’Auge,
entouré de la municipalité, leur eut présenté les félicitations et
les vœux des habitants de la commune. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - Obsèques. – Une assistance nombreuse et recueillie a assisté, la semaine dernière, au Pré-d’Auge, aux obsèques de M. Charles André, conseiller municipal. Aux premiers rangs de la foule on remarquait de nombreux maires des environs et des délégations des Poilus d’Orient et des Ancien Combattants de Lisieux et du Pré-d’Auge avec leurs drapeaux. Les
cordons du poêle étaient tenus par MM. Picard, maire ; Connard,
adjoint, Chapel et Jehenne. Le cierge d’honneur était porté par M.
Vinchon. Des discours furent prononcés par MM. Picard et Connard au nom
de l’Union Fraternelle des combattants de la commune. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Le système D. –
Au cours d’une perquisition, les gendarmes ont découvert au
domicile de G. Tabart, 65 ans, marchand forain au Pré-d’Auge, 18
jerrican contenant chacun 20 litres d’essence. Le carburant lui était
livré par des militaires de l’armée américaine à raison de 50 frs.
Le litre. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Un bébé se noie dans une mare.
- Trompant
la surveillance de sa maman, M. Maurice Longuet, cultivatrice au
Prè-d'Auge, le petit Philippe Longuet, âgé de 2 ans et demi est
tombé dans la mare de la ferme et s'est noyé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - L'amour.... rosse ! - Étant ivre, Ernest Vrel, 34 ans, ouvrier agricole au Près-d'Auge, a roué de coups son amie, la veuve Armandine Lemaître, et l’a chassée de leur habitation. La
victime qui dut passer une nuit à la belle étoile, porte des blessures
qui entraîneront une incapacité de travail de 15 jours. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Un mur s'écroule blessant mortellement un ouvrier. - M. André Quelquejeu, 45 ans, demeurant à Beuvillers, procédait à la démolition d'une clôture vétuste dans une propriété du Pré-d'Auge. Sous
la violence d'une bourrasque, le mur s'écroula sur le malheureux
ouvrier. Relevé avec une fracture du crâne et des contusions, il a
succombé à l'hôpital de Lisieux. ( Le Bonhomme Libre )
Avril 1950 - Le Pré-d’Auge a fêté M. le chanoine Lanier. - Après les manifestations organisées à Cambremer à l'occasion de la remise de la Légion d'honneur à M. le chanoine Lanier, curé-doyen, les paroissiens du Pré-d'Auge ont tenu à fêter chez eux leur ancien pasteur dont ils ne sont pas prêts d'oublier la magnifique conduite durant l'occupation. Ce fut en présence d'un nombreux concours d'amis que M. le chanoine Lanier célébra la grand'messe au cours de laquelle M. l'abbé Quincé fit un éloge mérité de son prédécesseur. La cérémonie se termina par une absoute à la mémoire des martyrs des bagnes nazis. Un
vin d'honneur fut ensuite servi à la salle Saint-Méen qui permit à
MM. Picard, maire, et Conard, président des Anciens Combattants, de
témoigner au héros du jour l'admiration et la respectueuse sympathie
des habitants de la commune. (Le Bonhomme Libre) |
|||
|
|||
![]() |
![]() |
||
LE PRÉ-d'AUGE - La Boissière (Calvados) |
|||
Le PRÈ-d'AUGE un patrimoine exceptionnel Un site de Michel Tribehou à voir absolument |
|||
|
|
|
|