15 Juillet 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
Page 2 |
|
|
QUETTEVILLE |
|
|
Canton de Honfleur-Deauville |
|||
![]() |
|||
|
|||
Une
discussion assez vive, à laquelle prenait part la bonne de la maison,
Françoise Fercoq, 18 ans, s'engagea entre elles. Un voisin, Armand Potin,
41 ans, ennuyé d'entendre tout ce tapage, accourut, et pour
rétablir le calme, se mit à cogner avec vigueur sur tout le monde sans
exception. La querelle cessa, mais les personnes battues ont porté plainte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Écrasé par un train.
- On
a trouvé sur la voie du chemin de fer, entre Honfleur et Quetteville, le
cadavre, affreusement mutilé, du sieur Edmond Lebrasseur, 32 ans,
journalier dans cette dernière localité. Le malheureux, en suivant, le
soir, la voie pour regagner plus rapidement son domicile, aura été
surpris et écrasé par un train. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1901 - Menaces de mort. -
Arthur Montier, 26 ans,
berger, étant ivre, avait menacé d' « écarteler » le sieur Pierre
Lefebvre, ouvrier charpentier, qui travaillait chez le sieur Famette, 68
ans, propriétaire à Quetteville, près Honfleur. Ce dernier, qui a
porté plainte contre Montier, avait dû, pour le faire décamper, lui
administrer une volée de coups de poing. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Les voleurs de vaches.
- On a volé une vache de 300 francs au sieur Armand Rouval,
cultivateur à Quetteville, près Honfleur. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Tamponné par un train.
Le sieur Leroux, résidant à Paris, ayant imprudemment
traversé la voie, à la gare de Quetteville, près Honfleur, au moment
où un train arrivait, a été tamponné par la locomotive et grièvement
blessé. Il a été transporté dans sa famille, à Celly (Manche).
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1903 - Une femme qui tente de tuer son amant. - Émile Lemarigny, 34 ans, journalier à Quetteville, près Honfleur, rentrant chez lui, trouva les sœurs Hélène et Louise Andrieu, journalières, en compagnie de Pauline Bannié, veuve Lancelin, 28 ans, avec laquelle il vit maritalement. Toutes trois étaient en train de boire du café. Lemarigny congédia les filles Andrieu, et, trouvant qu'elles ne s'en allaient pas assez vite, il les reconduisit jusqu'à la barrière qui clôt sa propriété. Il revenait sur ses pas, lorsque, soudain, la femme Bannié tira sur lui un coup de fusil, qui, heureusement, ne l'atteignit pas. Cependant,
plusieurs grains de plomb s'étaient logés dans son gilet et plusieurs
autres avaient troué sa casquette. La femme Lancelin a été arrêtée.
(Source : Le Bonhomme
Août 1903 - Incendies. - D'un hangar attenant à la maison d'habitation du sieur Lebarbanchon, horticulteur à St-Jacques de Lisieux. Pertes assurées, 2 000 fr. — A Vire, d'une maison appartenant à la dame veuve Poulain et habitée par le sieur Pierre Le Gouvello, représentant de commerce, et la demoiselle Elise Bidois, sans profession. Pertes pour la propriétaire, 17 800 fr. : pour le sieur Le Gouvello, 6 000 fr. ; pour la demoiselle Bidois, 5 000 fr. Tous trois assurés. — D'un bâtiment à usage de cave et d'étable appartenant et exploité pas le sieur Eugène Grente, journalier à Quetteville. Un porc de lait a été brûlé. Pertes, 1 000 fr. Assuré pour 800 fr. seulement. — De 6 000 bottes de foin dans un bâtiment à usage de grange appartenant au sieur Alphonse Margueritte, cultivateur à Lingèvres. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1904 - Mauvaise chute. - La dame Monnier, 38 ans, demeurant à la Rivière-St-Sauveur, près d'Honfleur, descendait de wagon à la station de Quetteville lorsqu'elle manqua le marche-pied et tomba si malheureusement qu'elle se cassa la jambe gauche au[1]dessus de la cheville. Les
os traversaient le bas. Le chef de gare de Quetteville fit donner des
soins à la blessée que le premier train remporta immédiatement chez
elle. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Août 1916 - Le temps qu’il fait. - Inutile de parler de la chaleur, tout le monde la sent. Nous sommes dans la canicule, cela ne veut pas dire qu'il doit faire un temps de chien, mais tout bonnement que le soleil traverse en ce moment la constellation du Grand Chien dont Sirius (Invisible en ce moment, bien entendu) est l'étoile la plus brillante du ciel. Si la récolte des foins se fait admirablement, les herbages et prairies commencent à souffrir de la sécheresse, car il n'a pas plu depuis près d'un mois.
Août
1916 -
Un coup raté.
- Un
prisonnier boche s'était
évadé de Quetteville, près Honfleur, avait fait cinquante kilomètres
à pied et s'était réfugié à bord du navire norvégien « Jerv »,
en déchargement dans le port de Caen. Les officiers du navire le
découvrirent. Le Boche se montra beau joueur et reconnut s'être évadé
pour essayer de passer en Angleterre où pourtant il n'aurait pas
été plus en sûreté. On l'a interné au Château.
Mai 1919 - Le temps qu’il fait. - Une effroyable tempête a soufflé ses jours derniers, lacérant les premières feuilles et arrachant les premières fleures. Malgré l'arrivée des hirondelles, le printemps ne peut se décider à faire son entrée. La végétation s'en trouve très retardée. Pourtant jamais une année d'abondance n'eût été aussi nécessaire. Fort heureusement, jusqu'ici, rien n'est sérieusement compromis et il est toujours permis d'espérer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1919 -
Le temps qu’il fait. -
Il ne faut
jamais se plaindre que la mariée soit trop belle, dit-on, mais on peut
parfois — comme en ce printemps — regretter que le temps II y a aussi des chenilles en quantité et on dit qu'en certains endroits les premières pommes n'ont pas noué. Saint-Médard, cette année, n'a rien voulu savoir et il a remisé son arrosoir. Il était vexé, sans doute, de voir sa tête tomber le jour de la Pentecôte et passer inaperçue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1919 -
Un gaillard pas commode.
- U
n jeune pêcheur de Honfleur, Georges Patin 17
ans, ayant été surpris en contravention, en gare de Quetteville, avait
tenté de s'enfuir. Rejoint par le chef de train et un voyageur, il
injuria et menaça ces deux personnes. On dut maîtriser
Patin, devenu furieux, et l'enfermer
dans un fourgon, où on le
garda à vue jusqu'à son arrivée à Honfleur, où il fut
remis aux gendarmes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1920 -
Le tunnel inondé -
Pendant la nuit, un éboulement s'est produit à l'entrée du
tunnel de Quetteville, du côté de Saint-André-d'Hébertot. L'eau
s'écoulant vers Hébertot ayant envahi le tunnel, la circulation des
trains a dû être suspendue et Honfleur s'est trouvé bloqué. La
circulation est rétablie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1920 - La
fin des maux. -
A Quetteville, canton de Honfleur, une dame Lecarpentier s'est
pendue dans son grenier. La désespérée avait tenté plusieurs fois
déjà de se suicider. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1921 - Une porte de sortie. - La femme Hopsort, domestique chez Mme de Quetteville, propriétaire à Quetteville, canton d'Honfleur, a été trouvée, par sa maîtresse, baignant dans son sang au pied de son lit. Elle avait, à l'aide d'un couteau, essayé de suicider en se coupant les veines des deux poignets. On se demande dans la contrée si cette tentative de suicide n'aurait pas quelque rapport avec une plainte pour vol, que cette femme avait portée contre la nommé Quéro, également domestique de Mme de Quetteville. On se souvient que Quéro, qui avait été arrêté et écroué à Pont-l’Évêque, a été presque immédiatement remis en liberté provisoire. (Source : Le Bonhomme Normand)
— Fernand Gohier, 35 ans, journalier, rue du Vaugneux à Caen, conduit au violon pour ivresse, tenta de se suicider en se pendant avec sa chemise. Il en fut empêché par les agents qui le gardèrent à vue jusqu'à l'arrivée de sa concubine, avec laquelle il est reparti dès que son état d'ivresse fut dissipé. —
M. Heuzé, 71 ans, propriétaire à Juvigny, canton de TilIy-sur-Seulles,
s'est suicidé d'un coup de fusil dans la tête. L'enquête démontre que
c'est à la suite d'une scène de ménage que M. Heuzé s'est donné la
mort. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1922 - Les satyres. - Georges Caillot, 20 ans, domestique à Quetteville, canton de Honfleur, a été arrêté pour excitation de mineures à la débauche et violences sur une fillette de 13 ans. —
Une plainte a été déposée par un père de famille de Littry, canton de
BalIeroy, contre un cultivateur de la région, qu'il accuse d'avoir violé
sa fillette, de 14 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Amitié touchante.
- Louis
Martin dit Billard, 45 ans, journalier à Quetteville, qui rentrait ivre
de Honfleur, a roué de coups son amie, la femme Croisemarie. Après
l'avoir tirée par les cheveux et jetée à terre, il l'a frappée à
coups de pied. La malheureuse femme a également reçu de cette brute un
coup de couteau au bras. Elle a été admise à l'hôpital de Honfleur.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1923 - Entre père et fils.
- Au cours
d'une discussion dans un herbage où ils travaillaient ensemble, Léon
Lecourt, 20 ans, journalier à Quetteville, canton d'Honfleur, a frappé
brutalement son père, M. Georges Lecourt. Le soir, il a recommencé, le
menaçant cette fois de son couteau. Le père a porté plainte. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1931 -
On découvre
dans un
herbage un
cadavre de
femme.
- Dans
un herbage
du hameau
de La Gohaigne,
on a découvert
un cadavre
de femme,
étrangère à
la région,
dans un
état de
décomposition complet.
Janvier 1939 - Un ménage est dépouillé de ses économies. - Deux vieillards, âgés chacun de 74 ans, les époux Fricault, avaient institué, dans un caveau existant dans la cave de leur habitation, une cachette destinée à recevoir leurs économies. Une
somme de 7 900 francs, composée de billets de 500 et de 100 francs, et de
pièces de 20 et 10 francs, avait été ainsi accumulée par les économes
vieillards. Or, dans la nuit Bien que les victimes du vol affirment avoir gardé pour elles seules le secret de leur cachette, il semble bien que le cambrioleur connaissait parfaitement la maison. En effet, le voleur s'est introduit dans la cave en coupant, à l’aide d'une cisaille, le grillage obstruant le soupirail. Il prit ensuite la clé du caveau qui était accrochée dans la cave et s'empara du précieux butin. La gendarmerie de Honfleur recherche activement l'auteur du vol. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1945 -
Le Conseil général. -
Le
Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son
discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant la
tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés sur une
population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450 totalement ou
partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un innombrable
patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au total un
dixième des construction de la France entière.
(source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1948 - Une
nouvelle agression dans la région de Honfleur . - Il
était environ 23 h. l'autre nuit, lorsque Mme veuve poupon, 69 ans,
cultivatrices à Quetteville, fut réveillé par des coups frappés à sa
porte. Apeuré elle hésitait à ouvrir, mais les coups se firent plus
pressant, « qui est là ? » dit elle. « Ouvrez,
police ! » Mme Poupon se leva pour ouvrir.
A ce moment elle se trouva en présence de trois individus qui, revolver
au point pénétrèrent dans sa pièce après avoir fermé la porte à
clé. « Nous venons chercher l’allemand que vous avez
cacher, ou est il ? dit l’un d’eux » ; « Il
n’y a pas d’allemand ici », répliqua-t-elle. Mais déjà les
trois hommes visitaient des lieux fouillant partout, comme s'il s’agissait
d’une véritable perquisition jusqu’à ce qu'ils aient découvert une
somme de 26 000 francs cachés entre le sommier et le matelas.
« cet argent vous sera restituée si, vraiment,
il n’y a pas d’allemand chez vous », dit celui qui paraissait
être le chef, nous l’emportons. Après
quoi les individus disparurent non sans avoir recommandé à la fermière
de verrouiller la porte. Naturellement, les 26 000 francs ne revinrent pas
et Mme Poupon s'en fut à la gendarmerie raconter sa mésaventure. Ce
serait la troisième fois depuis juillet dernier qu’elle est victime de
pareils faits et déjà, une certaine somme lui avait été soustraite en
même temps que des draps. Elle
a pu donner quelques indications qui permettent aux enquêteurs de faire
un rapprochement avec une affaire analogue survenu à
Barneville-la-Bertrand, il y a deux semaines et dont la victime fut M.
André Barbet, cultivateur audit lieu. Ce dernier avait en effet été
assailli par trois individus armés et comme il cherchait à se défendre,
l'un d'eux l'avait blessé à la cuisse d'un coup de revolver.
D'autre part un cycliste qui revenait de Trouville est arrivé à
Villerville, M. Quéruel, éleveur à Pennedepie, avait lui aussi, était
assailli quelques jours plus tard sur la route et roué de coups. L’arrestation
d’un nommé Pierre Rioux, 49 ans originaire de lambézénec
(Finistère), surpris en flagrant délit de vol d'un colis à la gare de
Mézidon, va-t-elle permettre de mettre la main sur les bandits qui
assaillirent Mme poupon ? Rioux a tout au moins déjà avoué s’être
emparé chez celle-ci en août dernier d'une somme de 20 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Dans les choux. - Deux employés de la SNCF, à Mézidon, Émile Nerée, 26 ans, et Francis Rouvrais, 22 ans, ont été mis en état d'arrestation pour vol de légumes durant la nuit, dans un champ appartenant à M. Paul Hervieu, cultivateur à Quetteville. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Un mari brutal. - Mme Halby Augustine, 59 ans, demeurant à Quetteville, au lieu-dit « Le Vieux Bourdon » à porté plainte contre son mari Halby Auguste, 50 ans, qui la maltraite depuis plusieurs mois, surtout lorsqu'il est ivre. Ce
dernier a été particulièrement brutal le 12 décembre dernier et Mme
Halby joint à sa plainte à certificat médical. Interrogé par les
gendarmes, Halby a exprimé des regrets et donné comme excuse qu'ayant
été grièvement blessé, il endure encore des souffrances qui le rendent
parfois « nerveux ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement
de Lisieux.
Canton de Honfleur : Honfleur (R) ; Cricquebœuf (R) ; Quetteville (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Un incendie au Haras de Quetteville. - Un incendie s'est déclaré vers 2 h. du matin dans des écuries du haras du Mesnil-Cordelier, propriété de M. Céran-Maillard. Les chevaux purent être sauvés en attendant l'arrivée des pompiers de Beuzeville et de Pont-l'Évêque qui se sont rendus maîtres du sinistre après une heure d'efforts. Une
auto évaluer à 500 000 francs a été la proie des flammes. Les dégâts
causés au bâtiment s’élèvent à 400 000 francs. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre 1949 - Un coup de fusille malheureux. - En permission à Quetteville, M. André Quesney, 27 ans, garde républicain, se promenait dans un jardin lorsque trois coups de feu furent tirés à proximité. Des plombs l'atteignirent lui tuméfiant l'œil gauche et lui cassant deux dents. Les
maladroits n'étaient autres que trois jeunes gens qui répondirent à ses
observations par des injures. M. Quesney a porté plainte. ( Le Bonhomme
Libre ) |
|||
|
|||
![]() |
|
||
QUETTEVILLE |
|||
Commentaires et informations : Facebook - @ |
|||
|
|
|
|