1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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SANNERVILLE

Canton de Troarn 

Les habitants de la commune sont des Sannervillais, Sannervillaises


Septembre 1901   -   Il a bien fait.  -   L'un de nos lecteurs reproche au curé de Sannerville d'avoir enterré religieusement un suicidé. Pour une fois, il a bien fait. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Novembre 1901    -   Chien enragé.  -  Mardi, un chien atteint de la rage et appartenant au sieur Octave Halley, ouvrier briquetier à Sannerville, près Troarn, a été abattu. Visité par un vétérinaire ce chien a été reconnu atteint de la rage. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Novembre 1903  -   Vol important.   -   Pierre Herbert, 23 ans, garçon boulanger, avait quitté son patron, le sieur Pierre Joseph, à Sannerville, près Troarn. Ces jours derniers, il revint voir ses camarades et, apprenant que son ex-patron était absent, il demanda à monter dans leur chambre se débarbouiller.

C'était un prétexte pour pénétrer dans celle du maître boulanger, où il s'empara de 1 100 fr. déposés dans une armoire. Pierre Herbert a été arrêté à Caen. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Août 1904  -   Sous un train.    -   La dame Lepetit, garde-barrière à Sannerville, ligne de Caen à Dozulé, s'était fait remplacer, étant indisposée. Son petit garçon, René, 2 ans 1/2, s'avança sur la voie au passage d'un train. Atteint par le chasse-pierres, l'enfant fut jeté entre les deux rails et le train tout entier passa sur lui sans l'écraser. On le releva pourtant grièvement blessé. Il a été transporté à l'hôpital de Caen. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Avril 1912  -  Tentative de débauchage sur un chantier.  -  Vingt six grévistes de Caen se sont rendus l'autre jour à Sannerville pour essayer de débaucher quelques uns de leurs  camarades de Caen qui travaillaient sur un chantier de M. Potter, entrepreneur à  Troarn ; les gendarmes, aussitôt prévenus, se rendirent sur le chantier ; ils demandèrent aux ouvriers  s'ils avaient l'intention de continuer leur travail et,  sur leur réponse affirmative, mirent les grévistes en demeure de se retirer, ce qui fut fait et aucun incident ne se produisit. Procès verbal pour entrave à la liberté du travail a toutefois été dressé contre un maçon qui s'était fait porte parole de ses camarades.

 

Mars  1919    -     Citation à l'Ordre du Jour.   -    Deux prêtres du diocèse viennent d'être cités à l'ordre du Jour, ce sont : MM. les curés d'Escoville et de Sannerville.

  -  M. Lepaulmier, Curé d’Escoville : « Lepaulmier, Louis, 2e canonnier servant au 264e R. A, 46e batterie. Infirmier d’un dévouement à toute épreuve, à été depuis le début de la guerre sans cesse sur la position de batterie, a soigné tous les blessés, relevé tous les morts. En particulier le 29 octobre 1918, s’est prodigué sous un violent bombardement, rassurant tout le personnel, et donnant l’exemple du plus grand courage ».

  -  M. Quesnot, curé de Sannerville : « Brancardier d'un courage remarquable et d'un dévouement Inlassable, fréquemment désigné, depuis deux ans, pour des missions périlleuses, a été, en maintes reprises, notamment au cours du bombardement de Craonne pendant la nuit du 17 au 18 avril 1917, un bel exemple du mépris du danger.   Source : Le Moniteur du Calvados )

 

Octobre 1920  -  Amitié trop touchante.  -  Victor Cruchon, 24 ans, manœuvre à la S. N. M., à Sannerville, frappe tellement sa malheureuse femme qu'elle en crache le sang. Un passant, M. Lebaron, qui s'était permis de faire des observations à ce sujet à reçu, lui aussi, des coups de poing.

Poursuivi devant le Tribunal de Caen, Cruchon est condamné à 8 mois de prison et 5 ans d'interdiction de séjour, ce qui va permettre à sa femme de se reposer un peu. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1929  -  Un énergumène.  -  Jacques Porsier, ouvriers de machine à battre, s'étant présenté au débit tenu par M. Burel, à Sannerville, en état d'ivresse, ce débitant refusa de lui  servir la consommation demandée et l'invita à sortir, têtu comme tous les ivrognes, Porsier refuse catégoriquement et force fut à M. Burel de le mettre dehors. Furieux, le journalier cassa  un carreau à la devanture du débit puis, comme les gendarmes de Troarn arrivaient et lui demandaient des explications, il les injuria, et leur porta des coups de pied et de poing.  Maîtrisé enfin, il put être conduit à la caserne de gendarmerie de Troarn.  

 

Mars 1937  -  Un chaudronnier pousse le garde champêtre.  -  Mercredi dernier, on constatai à Sannerville, la disparition du garde champêtre, M. Désiré Madeline, âgé de 60 ans.

L'enquête ouverte par les gendarmes de Troarn établit que le sexagénaire avait été vu pour la dernière fois vers 22 heures, en compagnie d'un chaudronnier, Louis Norbert, 32 ans,  travaillant aux hauts-fourneaux, mais on ne put faire dire au chaudronnier ce qu'était devenu le garde champêtre.

Les recherches effectuées depuis étaient restées sans résultat, lorsque le gendre du disparu trouva sa casquette sur le bord du fossé du Saut-de-Loup, près du château de Sannerville. La coiffure trempée avait séjourné dans te fossé rempli d'eau.

Les gendarmes, mis au courant, effectuèrent de nouvelles recherches. Ils découvrirent alors le cadavre du garde champêtre dans le fossé.

Interrogé de nouveau par le chef de brigade Le Brigand, de Troarn, Louis Norbert dut reconnaître que c'était lui qui, à la suite d'une discussion, avait donné une poussée au « père Madeline » et l'avait fait ainsi tomber dans le fossé.

Le docteur Martin, de Troarn, a examiné le cadavre du garde champêtre et a conclu à la mort par congestion.

Louis Norbert a été arrête et écroué sur l'ordre de M. Le Gall, juge d'instruction. ( Le Bonhomme Normand )  

 

Mai 1937  -  Au cours d’une rixe, un journalier est jeté sous une auto.     L'autre nuit, vers 23 heures, M. Paul Piel, débitant à Bassenneville, traversait en automobile le bourg de Sannerville, lorsqu'il aperçut sur le bord de la route un groupe d'individus. Comme il arrivait à leur hauteur, ceux-ci projetèrent sur la chaussée un homme paraissant inanimé et crièrent à l'adresse de l'automobiliste : « Passe dessus ! Écrase-le ! Tue-le ! ». M. Piel évita de justesse le malheureux et en arrivant, à Troarn, avisa la gendarmerie. 

L'enquête a établi que l'homme dont avait parlé M. Piel était un ouvrier agricole, M. Gaston Déport, âgé de 31 ans, demeurant à Touffréville. A la sortie d'un débit de Sannerville, il avait  été assailli par quatre consommateurs, parmi lesquels les nommés André Petitjean, de Banneville, et Fernand Duval, de Démouville, qui l'avaient assommé avant de le jeter sous l'auto. 

M. Déport porte de sérieuses contusions au visage. (Source : Le Moniteur du Calvados) 

 

Novembre 1937  -   Un camion accroche un attelage.  -  Vers 16 heures, un camion automobile des Établissements Wïllème, chargé de bonbonnes de Butagaz, suivait la route de Caen à Rouen lorsqu'au lieu dit « La Lirose », dans un tournant, son conducteur, M. Eugène Burel, 37 ans, demeurant à Petit-Quevilly (S.-I.), aperçut devant lui un tombereau que conduisait  une femme. 

Au moment où il allait dépasser l'attelage, M. Burel vit venir, en sens opposé, un autre camion, il freina, mais par suite du mauvais état de la chaussée, il ne put reprendre sa droite et accrocha l’arrière gauche du tombereau. 

Sous le choc, le cheval de l'attelage s'abattit dans le fossé voisin et la conductrice fut projetée sur le sol. Celle-ci. Mme Marthe Cassigneul, 40 ans, cultivatrice à Banneville-la-Campagne, a été blessée à la tête et à la main droite.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Un journalier est grièvement blessé.   -  Conduisant une charrette, M. Nicolas Colin, 47 ans, journalier au service de M. Jules Pelletin, cultivateur à Canteloup, se trouvait à 2 kms de Sannerville, lorsqu'au moment où le véhicule abordait une déclivité, il sauta de son siège pour freiner. En touchant le sol, le journalier glissa et tomba sous l'une des roues de la voiture qui lui broya la jambe gauche. Le malheureux a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Un journalier est grièvement blessé dans une rixe.   -   Vers 1 heure du matin, une rixe a mis aux prises sur la route nationale 815, à proximité de la salle des fêtes de Sannerville, les nommés René Lamy, 25 ans, ouvrier agricole, demeurant à Sannerville ; Marcel Marie, 20 ans, manœuvre, domicilié à Chicheboville ; Roger Dujardin. 27 ans, terrassier, demeurant également à Chicheboville, et Marcel Goffin, journalier à Conteville. 

Dans la bagarre, M. Lamy a été frappé d'un coup de pied qui lui a brisé la jambe droite. Le coup lui aurait été porté par Marcel Marie. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un violent orage cause  des dégâts considérables.   -   Vers 15 h. 30, un orage épouvantable, comme on n'en avait pas vu depuis 1893, accompagné d'une pluie diluvienne  et de gros grêlons, a éclaté sur Le Havre. Pendant plus d'une heure, il n'a cessé de faire rage, l'eau et la grêle tombant sans arrêt avec une violence inouïe.

La plupart des rues furent transformées en véritables lacs et les voies descendant de la côte ressemblaient à des torrents. Il va sans dire que bon nombre de caves furent inondées.

Dans le Calvados : L'orage, qui a épargné Caen, s'est fait sentir avec violence en certains points de la région, et notamment sur le littoral. A Bernières-sur-Mer, à Langrune et sur toute la Côte de Nacre, une pluie torrentielle s'est abattue dans l'après-midi, mais sans causer de graves dégâts. La foudre est tombée à Démouville et à Sannerville, causant dans le réseau  électrique quelques légères perturbations auxquels il a été paré sur-le-champ. Dans la région d'Orbec, l'orage aurait été particulièrement violent. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Les doublages tragiques.   -   Rentrant chez lui, vers 18 h. 30, en suivant la route de Pont-I'Évêque à Caen, un motocycliste, M. Jules Françoise, 24 ans, demeurant à Noyers-Bocage, a été victime d'un accident.

Alors qu'il roulait au lieu dit « La Lyvrose », commune de Sannerville, il voulut doubler une voiture. Malheureusement, en face de lui venait une autre auto qu'il n’avait pu apercevoir.

Le choc fut terrible et le moto cycliste fut relevé sans connaissance. On le transporta à l'hôpital de Caen, où on constata qu'il avait plusieurs fractures aux jambes et aux épaules. Son état est très grave.

Les gendarmes de Troarn ont ouvert une enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1939   -   Des malfaiteurs opèrent à Sannerville.   -  Au cours le la nuit, des malfaiteurs se sont introduits dans la cave d'un débit tenu, dans le bourg de Sannerville par Mme  Lemonnier, 55 ans, et y ont dérobé une quinzaine de bouteilles de vins et l'apéritifs. Les malandrins ont ensuite pénétré dans l'habitation de la débitante où ils ont fait main-basse sur une somme de 200 fr. environ déposée dans un buffet de cuisine.

La même nuit, un vol de trois volailles et d'une lapine a été commis au hameau des Carrières, un préjudice de Mme veuve Brisemure, 56 ans.

Sur les lieux, les gendarmes ont découvert un mouchoir brodé aux initiales, L. L. vraisemblablement perdu par l'un des auteurs du méfait. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Poursuivi par malchance.   -    Sur la route de Caen à Rouen, au hameau de Lirose, en dépassant un camarade qui l'accompagnait, un cycliste, M. Désiré Leforestier, 57 ans, en chômage, demeurant à Caen, rue de Vaucelles, 118, s'est jeté contre une automobile conduite par M. Armand Delozier, 42 ans, cultivateur à Saint-Pair, et a été légèrement blessé au pied droit. M. Leforestier avait récemment quitté l'hôpital où il avait subi une opération.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Une fillette de 4 ans est tuée par une automobile.  - La petite Jacqueline Lemonnier, âgée de 4 ans, dont la mère, veuve depuis un an, habite chez ses parents, débitants dans la Grande-Rue, jouait sur le trottoir, lorsqu'elle eut l'idée de traverser la chaussée pour aller rejoindre son petit frère, âgé d'un an et demi. L'enfant s'élança, mais à peine avait-elle fait quelques pas qu'une automobile surgissait. En vain, le conducteur tenta l'impossible pour éviter la pauvre petite. Malgré les cris des témoins, la fillette avait continué sa course et  était happée par l'auto que conduisait M. Georges Leroy, directeur de la société des dragages fluviaux, demeurant 88, rue Pasteur, à Vannes. 

M Leroy roulait à une allure normale. On releva la malheureuse fillette et le docteur Martin, de Troarn, appelé d'urgence, constata qu'elle avait eu le thorax écrasé. 

Toute intervention était inutile. La petite victime expirait peu de temps après l'accident. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Trois arrestations pour manœuvres criminelles.     Deux graves affaires d'avortements viennent d'être découvertes dans le Calvados, à Sannerville et à Colomby-sur-Thaon. Certains bruits s'étant répandus à Sannerville sur le compte de la veuve Morin, femme Despues, plus connue sous son prénom de Berthe, ménagère, 36 ans, une enquête discrète fut ouverte et le parquet de Caen descendit chez la femme, qui a reconnu s'être livrée à des manœuvres criminelles sur plusieurs femmes. Elle a été écrouée.

A Colomby, la femme Hovel, née Marie Bajeot, 27 ans, cuisinière, a été également arrêtée.

Par ailleurs, à Basly, un débitant, Arsène Chenu, 53 ans, a été appréhendé sous la même inculpation. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1940  -  Les troncs de l’église fracturés.  -  M. l'abbé Gérard, curé de Sannerville, s'est aperçu hier après-midi, que deux des troncs de son église avaient été fracturés. Le montant du vol ne doit pas dépasser une dizaine de francs. La gendarmerie de Troarn enquête.

 

Janvier 1941   -   Au feu !   -   Un soir, vers 22 h. 30, les pompiers de Caen étaient alertés à la suite d'un grave incendie qui venait d'éclater dans les locaux de la ferme de M. Pierre Anne, en plein bourg de Sannerville, sur la route de Rouen. Une vingtaine de maisons étaient menacées.

Malgré le froid, les pompiers parvinrent à circonscrire le sinistre après plusieurs heures d'effort. Des bâtiments, sur une longueur de 50 mètres ont été endommagés et tout ce qu'ils  contenaient a été détruit (foin, paille, bois, etc...). Les dégâts s'élèveraient à 50 000 francs environ.

On ne connaît pas encore exactement les causes de cet incendie, qui semble avoir pris naissance dans le grenier à foin.

 

Août 1942   -   Pour Les prisonniers.   -   A Sannerville, une journée pour les prisonniers de guerre de Sannerville, Banneville-la-Campagne et Touffréville. D'abord à 11 h., Grand-messe  en musique. Sermon par M. l'abbé Dorenlot, retour de captivité. A 15 h., Salle des fêtes de Sannerville, avec le concours du Groupe Amical d'Artistes Lyriques sous la direction de M.  Gautier, séance récréative, comédies, chants, danses, intermèdes variés. Vente aux enchères au bénéfice des caisses des comités d'entraide aux prisonniers. 

Entrée : 20 francs et 10 francs, location au secrétariat de la mairie.

 

Décembre 1943    -   Au haras de Manneville.   -   De nombreux enfants de Banneville-la-Campagne, Sannerville, Touffreville et Emiéville ont été réunis au Haras de Manneville par M.  et Mme Henri Couon, le 27 décembre, pour une petite fêle à l'occasion de Noël. Il y a eu un goûter et une amusante loterie dont, les lots ont été très appréciés.

 

Avril 1944  -   Des tickets sont volés à la mairie.  -  Dans la soirée de mercredi, vraisemblablement entre 20 et 21 h., des voleurs se sont introduits dans les locaux de la mairie de Sannerville et ils ont soustrait un certain nombre de feuilles de rationnement du mois.  Aussitôt alertée, la gendarmerie de Troarn a ouvert une enquête.

 

Mai 1944    -   Fait divers.  -  Un soir de la semaine dernière, entre 20 h. et 21 h., des malfaiteurs ont pénétré dans la mairie de Sannerville, près Troarn, et se sont emparés des tickets d'alimentation qui s'y trouvait.  

 

Juillet 1944   -   Sur le front de la guerre.  -   De Londres, 21 Juillet.

Front de Normandie. Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à une série d'attaques menées par les Anglais et les Canadiens.

Après s'être emparés, dans les journées de mercredi et de jeudi, des localités de Touffréville ; Démouville ; Giberville ; Colombelles ; Sannerville ; Cagny ; Grentheville ; Louvigny ; Fleury ; Cormelles et Ifs, le Alliés ont formé un arc de cercle de Troarn à Bourguébus.

On annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La même pression pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rues ont même commencés dans cette localité. 12 ponts ont été détruits sur l'Orne.

Les Américains ont atteint la Vire au nord ouest de St-Lô et amélioré leurs positions au sud de cette ville, ( Liberté de Normandie )

 

Juillet 1945  -  Une lamentable affaire.  -  Les renseignements recueillis par un prisonnier rapatrié. M. Julien Etot, de Sannerville, sur la conduite déplorable de sa femme pendant  l’occupation, permirent à celui-ci d’établir que l’infidèle avait eu recours à des manœuvres abortives à plusieurs reprises. Entendue par les gendarmes de Troarn, la femme Etot, 24 ans, a  reconnu trois avortements pratiques avec la complicité de différentes personnes qui seront poursuivies.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1946  -  Au syndicat du réseau électrique Sannerville-Troarn. -  Les obligataires sont informés que le vingt-et-unième tirage au sort pour le remboursement de 43 obligations aura lieu samedi prochain, à 16 heures, à la mairie de Troarn. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  Une ville de Suisse adopte Sannerville.     La ville de Fribourg a décidé de parrainer la commune de Sannerville détruite lors de la bataille de Normandie. Fribourg est une riche cité de 23 000 habitants. Siège d’une Université catholique réputée. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1947  -  L’aide aux aviateurs alliés.     Le gouvernement des État-Unis a fait parvenir un diplôme à M. Michel Joly, éleveur à Sannerville, en témoignage de gratitude pour l’aide qu’il apporta à des aviateurs alliés durant l’occupation. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -     Les morceaux étaient bons.   -   En compagnie des jeunes M. S....., 15 ans, et R. L....., 13 ans, le nommé Hilaire Rémy, 19 ans, a dérobé différentes pièces d'une automobile sinistrée appartenant à M. Sabine, herbager à Sannerville. Le trio a été gratifié des contraventions d'usage et laissé en liberté provisoire. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Un bac de goudron s'enflamme à Sannerville.   -   Des ouvriers découpant au chalumeau dans une maison sinistrée une cuve ayant contenu de la créosote destinée à imprégner des traverses de chemin de fer et des poteaux télégraphiques, ont provoqué la combustion des résidus de ce produit.

Les pompiers de Caen ont été appelés pour protéger une cité de baraquements édifiée à proximité du lieu du sinistre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1948   -   Une mauvaise journée.   -   M. Clément Delaunay, 33 ans, épicier à Sannerville, s'est fait pincer par les gendarmes, à Villers-Bocage, comme il transportait en fraude dans sa camionnette, deux cageots de beurre destinés, déclara-t-il, à ses clients.

La marchandise achetée à raison de 325 francs le kilo a été remise à l'hospice de la localité. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Nos communes sinistrées à l'honneur.   -  Dimanche également, 16 nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs de 1944-45.

Selon le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller Général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces communes.

M. Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les belles citations que voici :

Sannerville    Village anéanti au cours de la bataille de Caen.

A supporté avec stoïcisme les plus rudes coups du sort. S'est remis au travail avec ardeur pour revivre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   La reconstruction.   -   Par arrêté paru à « l'Officiel » sont déclarés urgents les travaux nécessaires à la réalisation des projets de reconstruction des communes ci-après énumérées déclarées sinistrées : Bernières-sur-Mer, Bons-Tassily, Bretteville-sur-Laize, Colleville-Montgomery, Courseulles-sur-Mer, Cuverville, Falaise, Hermanville-sur-Mer, Hérouvillette, Langrune-sur-Mer, Maltot, Mondeville, Noyers-Bocage, St-Aubin-sur-Mer, St-Manvieu, Sannerville, Soumont-Saint-Quentin, Verson. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   Les mauvaises rencontres.   -    Revenant de Caen à la tombée de la nuit Mlle H. L……, 20 ans, sténo-dactylo, demeurant à Sannerville, a été assaillie par un inconnu. La jeune fille a pu échapper à son agresseur qui ne tarderait pas à être découvert. ( Le Bonhomme Libre ) 

 

Février 1950   -   Des céréales brûlent.   -   Pour une cause inconnue, une meule de 180 quintaux de blé appartenant à M. Maurice Hébert, cultivateur à Sannerville, a été la proie des flammes. Préjudice 485 000 francs. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Un régisseur de ferme grièvement blessé.   -   En déplaçant, suppose-t-on, un obus abandonné dans la cour de la ferme Foltot, à Sannerville, le régisseur, M. Roger Laubry, 32 ans, a été horriblement blessé par l'explosion de l'engin.

Alertées par le bruit de l'explosion plusieurs personnes se portèrent au secours du blessé qui fut transporté à l'hôpital de Caen où il a du subir l'amputation des deux mains et du pied gauche. (Le Bonhomme Libre)

Retour à 1800

 SANNERVILLE-BANNEVILLE   (Calvados)

Route principale, direction Ouest

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