1er Juillet 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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SAON

Canton de Trévières

Les habitants de la commune de Saon sont des  ...


Août 1901   -   Accidents de voitures.  -  Le sieur Péronne, négociant en liquides à Vire, et son commis passaient en voiture à Estry. Effrayé par une voiture de saltimbanques qui stationnait aux abords du bourg, le cheval fit un brusque écart. Les voyageurs furent précipités de la voiture. Le commis s'en est tiré avec des contusions sans gravité. Quant à M. Péronne, il s'est cassé un doigt et fracturé le poignet.

— Le sieur Guelle, 25 ans, journalier à Saon, et la demoiselle Benoist, 18 ans, de Littry, devant se marier prochainement, étaient allés en voiture chercher une horloge chez le sieur Leprieur, bijoutier à Cerisy. Au retour, à un endroit où la route forme une courbe très prononcée, une roue monta sur un petit talus, la voiture versa et les voyageurs furent précipités à terre. Guelle et la demoiselle Benoist s'en tirèrent avec quelques contusions, mais Leprieur eut la jambe cassée au-dessus de la cheville. Les os avaient déchiré les chairs.

— Edmond Raoul, 22 ans, domestique à Falaise, revenait de St-Germain-le-Vasson, conduisant une voiture chargée de blé, à Soulangy, un des chevaux prit peur et le jeune domestique tomba sous les roues de la voiture. Il a eu une fracture de jambe et une fracture de bras, avec de nombreuses contusions.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1901    -   Suicides.  -   Le sieur Jean Béziers, 59 ans, rentier, à Saon, près Trèvières s'est suicidé. Béziers avait placé sous lui un fusil à deux coups, le canon dirigé vers la tête,  une ficelle était fixée à la détente et faisait le tour du pied gauche.

Lorsqu'on l'a trouvé, le sol était inondé de sang et le crâne défoncé, la cervelle avait jailli au plafond. Béziers était d'humeur sombre. Il se sera suicidé par dégoût de la vie.

— Le sieur Reulos, ouvrier menuisier, à Pont-l'Evêque, s'est pendu dans une petite construction en planches, située dans un jardin. Le suicidé a choisi l'endroit exact où son père fut trouvé, dans les mêmes conditions, il y a quelques années. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903   -   Chute de dix mètres.  -  Le sieur Orna, journalier à Saon, près Trévières, qui travaillait au démontage de la charpente d'une maison, à Cerisy-la-Forêt, est tombé d'une  hauteur de dix mètres. Son état est très inquiétant; on craint des lésions internes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1904  -   Disparue.   -   La femme Lefauconnier, née Adèle Letourneur, 38 ans, cultivatrice à Saon, près Trévières, a quitté le domicile conjugal, emportant 1 600 fr, et n'a pas été revue depuis. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Tragiques querelles de ménage.   -  Un journalier de Saon, canton de Trévières, Albert Haise, 54 ans, qui vivait en mésintelligence avec sa femme, née Marie Jouenne, 53 ans, l'a tuée d'un coup de fusil, au moment où elle entrait dans la cour de son habitation. Son crime commis, Haise a traîné le corps de sa femme dans la cuisine, puis s'est fait sauter la cervelle. La mort a été instantanée.

Les époux Haise avaient, quatre enfants. C'est l'aîné, âgé de neuf ans, qui a découvert l'horrible crime, en rentrant de l’école.  Pauvres gosses ! (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923  -  Monuments historiques.  -  L'administration des Beaux-arts s'occupe de restaurer, sur la demande de la Société Historique de Trévières, deux tombeaux existant à Saon, dans la sacristie de l'église de cette commune. Elle a confié à M. Tranchefort, architecte et à M. Béchet, sculpteur, la restauration des statues tombale de Robert d'Avaines et de son épouse Jeanne d'Ache, monument historique.

 

Février 1929  -  Des chasseurs en défaut tirent sur une vache.  -  . Procès-verbal pour chasse sans permis a été dressé contre le nommé Georges Noblet et contre son neveu, Manvieu Noblet, surpris en action de chasse à Saon. De plus ces adroits chasseurs ont encore aggravé leur cas en envoyant une charge de leur fusil sur une vache appartenant à M. Lécluze, du Molay. Mme Noblet, mère du jeune garçon, a été déclarée civilement responsable.

 

Juin 1929  -  Dramatique suicide.  -  M. Marcel Livory, voyageur de commerce, demeurant à Saon, avait eu une altercation avec son amie, la femme Joret, née Marie Hamelin, 27 ans, et lui avait dit de préparer sa malle. À son retour, dans la soirée, M. Livory trouva le cadavre de son amie couché sur le côté gauche, la tête baignant dans une mare de sang. Un revolver, avec lequel elle s'était suicidée, se trouvait près du cadavre. Le docteur Verney, de Littry, a constaté le décès.

La femme Joret habitait Bayeux, rue du louvre, il y a peu de temps encore et travaillait à la manufacture de porcelaine.

 

Janvier 1930   -  Plainte.   -   M. Marcel Chenevière, cultivateur à Saon, a porté plainte contre un conducteur d'automobile qui, rencontrant des bestiaux qu'il faisait amener de Ver-sur-Mer en blessa une vache alors qu'il croisait vers le calvaire de Saint-Vigor-le-Grand.

L'accident arrivé, l'auteur de ce fait augmenta sa vitesse et disparut. La vache a dû être transportée à l'abattoir de Bayeux. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1930  -  Policier amateur.  -  Dernièrement, M. César Lecomte, fermier à Saon, canton de Trévières, se voyait offrir pour 1.200 francs par un inconnu un cheval qui en valait 5 000. Intrigué, l'honnête cultivateur a fait monter le maquignon dans son auto et a été assez habile pour le livrer à la gendarmerie. Il s'agissait de Léon Jourdan, de la Glacière, prés Cherbourg, qui avait volé le cheval à M. Dichl, marchand forain à St-Lo.

 

Novembre 1937  -   Une disparition.   -   M. le Maire de Saon était surpris, il y a quelques jours, de ne plus rencontrer dans la commune Mme veuve Jeanne, née Fromentin, sans profession et qui vivait principalement de mendicité. C'est alors que les gendarmes se rendirent au domicile de celle-ci et trouvèrent porte close. 

Mme Jeanne aurait été vue pour la dernière fois le 12 novembre, par différents habitants de la commune, en compagnie d'un homme d'une trentaine d'années..  

(Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Le repris de justice est-il pour quelque chose dans la disparition de la veuve Jeanne ?   -   On se souvient du mystère qui enveloppe l'étrange disparition de la veuve Jeanne, à Saon.

La police recherchait activement le nommé François Béquet, repris de justice, interdit de séjour dans la .Manche, qui avait été vu avec la vieille femme le soir de sa disparition.

Béquet a été découvert par la gendarmerie d'Isigny à Vouilly et mis en état d'arrestation.

Hier M. Léoni, commissaire, de police de la brigade mobile de Rouen, accompagné des inspecteurs de Grimal, Moreau et Richard, est arrivé à Isigny, pour procéder à l'interrogatoire du coupable présumé. Comme c'était à prévoir, Béquet a nié énergiquement être pour quelque chose dans la disparition de son ex-amie.

Il a été ramené à la brigade de Bayeux, tandis que les inspecteurs se rendaient à Saon pour vérifier certains renseignements et poursuivre l'enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Janvier 1938  -  Le cadavre de Canchy.  -  Nous relations hier matin dans quelles conditions un cadavre de femme avait été découvert dans les marais de Canchy.

Ainsi qu'on pouvait le penser, il s'agissait bien de la veuve Jeanne, disparue de Saon depuis le 12 novembre dernier. Elle put être identifiée dans la soirée de mercredi.

Hier matin, à 10 heures, l'autopsie du corps, d'ailleurs en état de décomposition très avancée, a été pratiquée par le docteur Dietz, médecin légiste de Bayeux, en présence de MM. Caille, juge d'instruction ; Gilbert, greffier ; le lieutenant Chapelet, commandant les brigades de l'arrondissement de Bayeux, accompagné du gendarme Autin, des chefs des brigades d'isigny et Trévières et enfin de M. Léoni, commissaire de police de la brigade mobile de Rouen et de l'inspecteur, M. de Grimai, qui s'étaient occupés de cette mystérieuse affaire.

L'autopsie a été absolument négative. Aucune trace de coups ni de fracture n'a pu être relevé par l'opérateur qui a conclu à une mort due à l'asphyxie par immersion.

François Béquet, le repris de justice qui avait été vu pour la dernière fois à Saon en compagnie de la veuve Jeanne, et sur qui pesaient de très lourds soupçons, a été de nouveau arrêté à Vouilly, chez ses patrons, et amené en présence du cadavre.

S'il a formellement reconnu son ex-amie il a continué à nier avec énergie être de près ou de loin cause de sa mort et s'est borné à répondre à toutes les questions qu'il l'avait quittée sur la route le soir de sa disparition.

Il a dû, en fin de compte être relâché.

Ainsi va se terminer cette étrange affaire qui a tant fait parler d'elle et tant coûté de peine à la justice. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Juillet 1939  -  Le suicide d’un ouvrier agricole.  -   M. Gustave Aubert, couvreur, demeurant à Crouay, s'étant rendu chez M. Alfred Patient, 40 ans, ouvrier agricole, demeurant à Saon, au lieu dit « Les Touvets ». le trouva pendu dans sa cave. Le maire, prévenu, fit appeler le docteur Verney, de Littry, qui ne put que constater le décès. 

M. Patient était veuf et vivait seuL II souffrait d'une maladie d'estomac. Il a laissé, en évidence, une lettre disant son intention de mettre fin à ses jours.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en  cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Août 1940   -    Déclaration des récoltes.  -   Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle, est tenu d'en  faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant le 1er septembre 1940.

La libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui seront fixées dans un arrêté ultérieur.

 

Août 1940   -   Interdiction des battages.   -   La Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services agricoles de faire connaître que l'autorité militaire allemande a décrété une interdiction générale des battages.

Les battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement permis actuellement de battre l'avoine  nécessaire aux troupes d'occupation.

 

Septembre 1940   -   Noces d'or.   -   Deux excellents habitants de Saon, très estimés tous deux, M. Louis Dubosq et son épouse Mme Eugénie Vaucrusse, qui se sont unis à Maisons en  1890 avant de s'y installer à Saon où ils sont gardes particuliers, viennent de célébrer le 50e anniversaire de leur mariage.

Au cours de la messe d'action de grâce, le curé, l'abbé Lavigne, a prononcé une touchante allocution puis toute la population a tenu à venir présenter ses félicitations et ses vœux aux heureux jubilaires.

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée  des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Août 1941   -  Noyade.  -  Trompant la surveillance de Mme Nelly Graindorge, à Saon, sa petite-fille, Monique Barré, 2 ans 1/2, avait disparu. On devait retirer l'enfant peu après d'une  mare voisine, mais tous les soins pour la ranimer devaient rester vains.

 

Août 1942   -    Découverte d'un cadavre.   -   Prévenus par des voisins, les gendarmes se sont rendus à Saon, chez Mme Veuve Marie Lefèvre, 69 ans, et l'ont trouvée morte étendue par terre. L'enquête a conclu à un décès naturel, dû à une crise cardiaque.  

 

Août 1942   -   Une mort subite.   -   Prévenus par des voisins, les gendarmes se sont rendus à Saon, chez Mme Vve Marie Lefèvre, 69 ans, et l'ont trouvée morte, étendue par terre.

L'enquête a conclu à un décès naturel, dû à une crise cardiaque. (Bonhomme Normand)

 

Février 1946  -  Nouvel et dramatique incident.  -  Au cours de la nuit, M. Martial Chenevière, cultivateur à Saon, était réveillé par les abois de son chien de garde, M. Chenevière s’arma d’un fusil et fit le tour de sa ferme, ne remarquant rien d’anormal, il s’apprêtait à regagner sa maison lorsqu’une grenade éclata prés de lui le blessant légèrement aux jambes. Le cultivateur fit alors usage de son arme en direction d’une ombre qui disparut. La brigade de gendarmerie de Trévières enquête sur cette mystérieuse agression. Cette affaire semble devoir être rapprochée de l’attentat manqué contre M. Georgette, gardes champêtre de Littry ; du vol de l’auto de M. Lebailly et du guet-apens nocturne auquel échappa Mme Vve Yoult, de Saon. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1947  -  Une ferme attaquée à la grenade.     Un attentat a été commis samedi, dans la soirée, contre la ferme des époux Chennevière, à Saon. Alors que ceux-ci se trouvaient dans leur cuisine, une grenade lancée de l’extérieur a explosé au milieu de la pièce, des éclats atteignirent deux prisonniers allemands.

Le cultivateur et sa femme conduisirent les blessés à l’hôpital militaire de St-Martin-des-Entrées. Les auteurs de l’agression en profitèrent pour s’introduire dans la maison et y dérober un fusil de chasse et des bijoux. 

Étant donné que l’an dernier M. Chennevière avait été légèrement blessé dans les même circonstances on a tout lieu de penser qu’il s’agit d’une vengeance. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Les méfaits de la foudre.   -  Au cours d'un violent orage qui s'est abattu sur la région de Littry, la foudre est tombée dans un champ appartenant à M. Boullot, maire de Saon, elle y a déraciné un chêne et tué une vache. Au Breuil-en-Bessin une vache appartenant à M. Roumier a été également foudroyée. A Crouay, un cheval a été tué chez un cultivateur. Rue de la Gare à Littry, la cheminée de la maison occupée par Mme veuve Taillepied a été fortement ébranlée. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Février 1949   -   Un cours d'enseignement ménager.   -   L'Association rurale de Saon et du Breuil informe les familles des communes voisines qu'un cours d'enseignement ménager s'ouvrira au Foyer Familial de Saon en octobre prochain.

Les inscriptions sont reçus dès maintenant chez M. Boulot, président. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1950   -   Deux démissions.   -    Les habitants de Balleroy ont appris avec regret la démission de leur maire. M. Briard qui s'est vu contraint d'abandonner ses fonctions pour raison de santé.

-       M. Boulot. maire de Saon, animateur de la Maison Familiale, devant prochainement quitter sa commune, a remis sa démission au sous-préfet de Bayeux. (Le Bonhomme Libre)

 

Août 1950   -   L’écharpe tricolore.   -   M. Robert Duval a été élu maire de Saon, en remplacement de M. Germain Boullot qui a quitté la commune. (Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1950   -     Une réunion hippique.   -   Comme chaque année une grande réunion hippique aura lieu dimanche prochain à Saon-Le Breuil-en-Bessin.

Dotées de nombreux prix, les épreuves comportant six courses de trot et une de galop sont réservées aux chevaux ne courant pas sur pistes officielles.

Pour les engagements, s'adresser à M. Jules Bissson, à Saon, ou à M. Charles Jean, maire du Breuil. Le soir, grand bal à la Maison de la Famille avec le concours du gracieux « Caïeu Jazz ». (Le Bonhomme Libre)

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