15 Mai 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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ST - CONTEST

Canton de Caen

Les habitants de la commune sont les Saint-Contestois et les Saint-Contestoises.

Juillet 1831    -   Police correctionnelle.   -    Une affaire qui excitait vivement l'attention des habitants de St-Contest, avait attiré à l'audience, indépendamment du nombre de témoins, une affluence peu ordinaire, il s'agissait d'injures adressées par le sieur Louis Delamotte, adjoint au maire de St-Contest, au sieur Etienne, son filleul, cultivateur dans la même commune, et sieur Lamolte a été condamné en 16 fr. d'amende et aux dépens, pour valoir de dommages-intérêts. (Le Pilote du Calvados)

 

Décembre 1831    -    Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Allard, Conseiller.  Séances des 29 et 30 novembre.

- Un petit bossu comparaissait à son tour devant le jury, accusé d'un vol d'une trentaine de francs, commis au préjudice d'un sieur Mottelay, cultivateur à St-Contest. Pierre Desmottes, le susdit bossu, revint des champs, le 2 août, pour chercher des piquets dont son maître avait besoin pour attacher des bestiaux. Au lieu de s'acquitter de la commission, il entra dans une chambre où se trouvait une armoire qu'il ouvrit, et dans une petite boite, il prit l'argent en question et son passe-port et son extrait d'age.

Repris à Caen quelques heures plus tard, muni encore de ses papiers et d'une partie de l'argent, il n'en a pas moins nié le vol, et pour appuyer son système de dénégation, il s'est enfermé dans une série de mensonges, la plupart fort malheureusement trouvés, mais qu'il a soutenu avec une vivacité d'élocution et une impudence qui ne se sont pas un moment démentis. Il paraissait, du reste, fort peu s'embarrasser de la peine qui serait prononcée contre lui. Ses mensonges n'ont pu faire fortune devant le jury, et lorsque, déclaré coupable de vol domestique, il a été condamné à cinq années de réclusion, il paraissait s'occuper beaucoup plus de rentrer en prison pour dîner que de la peine qu'il venait d'encourir. (Le Pilote du Calvados)

 

Janvier 1832    -    Lien entre les maires et la garde nationale.   -   Plusieurs fois nous avons dit que l'on pouvait juger en général du zèle et du patriotisme des maires des communes par l'état d'organisation et d'équipement de la garde nationale. Parmi les preuves nombreuses que nous pourrions alléguer à l'appui de cette assertion, nous nous bornerons à citer la commune de St-Contest, dont la garde nationale n'avait qu'un petit nombre de citoyens habilles, et qui, depuis que l'administration municipale a changé de mains, compte sur 80 habitants inscrits sur les contrôles, plus de 60 gardes nationaux entièrement équipés. Ce résultat s'est opéré en 15 jours.

Par contre-coup, il est bien à craindre que certains remplacements faits dans diverses communes ne ruinent le zèle qu'avaient su exciter parmi leurs administrés des maires qui ont été changés, encore bien qu'ils se recommandassent par leur dévouement et leurs louables intentions.

Nous tiendrons bonne note des résultats, et nous en temps et lieu le tableau en présenterons annoté. (Le Pilote du Calvados)

 

Août 1833    -    Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Delaville.   Séance du 5 Août.

-  Le 7 avril dernier, vers les 5 heures du soir, la dame Lemanissier, boulangère au hameau de Buron, commune de Saint-Contest, revenait à cheval du bourg de Tilly-sur-Seulles, lorsqu'étant arrivée au pont des Cottins, elle rencontra un homme qui lui demanda de l'argent, et la menaça, si elle ne lui en donnait, de la frapper d'un baton qu'il avait à la main.

Quelques personnes étant survenues débarrassèrent la dame, Lemanissier de l'attaque dont, elle était l'objet, et parvinrent à atteindre le malfaiteurs, qui avait pris la fuite. C'est le nommé Jean Lacour, journalier, âgé de 30 ans, demeurant à Torteval, et déjà repris de justice.

Il a reconnu la vérité des faits qui lui étaient imputés, mais en s'excusant sur l'état d'ivresse dans lequel il se trouvait. Sans avoir égard à ce moyen de défense, le jury l'a déclaré coupable, et il a été condamné à 10 ans de travaux forcés et à l'exposition. (Mémorial du Calvados)

 

Février 1845   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Regnault.

La première session des assises du Calvados pour 1845 s'est ouverte le 17, sous la présidence de M. le conseiller Regnault. Il est a remarquer qu'aucun juré de l'arrondissement de Bayeux n’a été appelé par le sort à siéger dans cette session.

Nous donnons un résumé succinct des affaires dont le compte rendu nous est parvenu.

Dans la nuit du 28 au 30 décembre 1844, des voleurs s'introduisirent dans le domicile de la veuve Lemarinier, qui demeure à Saint-Contest, on escalada le mur de clôture de la cour, puis on pénétra dans le poulailler en brisant la ferrure de la porte qui le fermait, et on s'empara d'une assez grande quantité de volailles qui furent tuées sur le lieu même du vol comme l'attestaient de nombreuses traces de sang.

Le lendemain, le nommé Constant-Adjutor Grémault, âgé de 21 ans, garçon boucher, né à Mathieu, demeurant à Venois, et sa femme Louise- AIphonsine Lemarchand, âgée de 22 ans, née à Saint-Contest, colportaient dans la rue de Bayeux, à Caen, une vingtaine de volailles tuées avec si peu de soin et tant de précipitation, que plusieurs marchands de volailles refusèrent de les acheter. Cependant les femmes Lelong et Saint Jean, en firent l'acquisition à bas prix.

Les époux Grémault sont donc accusés d'avoir volé à l'aide d'effraction et d'escalade, des volailles chez la veuve Lemarinier.

Mlle Hubert, domestique, chez Mme Lemarinier, dit que 50 volailles au moins ont été nesquies (tuées). Qu'on a, le 30 décembre, brisé la porte du poulailler et aperçu des traces de pas, et que Grémault connaissait bien trop l'habitation de Mme Lemarinier, qu'enfin elle a reconnu une volaille qui avait la crête placée sur l'œil à l'étal d'une poulaillers.

Deux témoins à décharge. Seigle, boucher à Anguerny, et Adam, boucher à Caen qui tous deux ont répondu à l'appel général ne répondant pas à leur tour de comparaître ont été chacun condamnés à 5 fr. d'amende. Grémault déclaré coupable, a été condamné à six ans de réclusion : sa femme a été acquittée.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

 Novembre 1849   -   Tremblement de terre.   -  Il y a quelques jours, de violentes secousses, accompagnées de détonations souterraines, et ayant la plus grande analogie avec les tremblements de terre, se sont fait sentir dans plusieurs communes voisines de la ville de Caen : à Bretteville-sur-Odon, à Carpiquet, à Saint-Contest, à Garcelles, etc… Dans une foule d'habitations, des meubles on été violemment agités, déplacés même. Du reste, aucun accident n'est a citer. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1852   -   Cours d’Assises du Calvados.   -   La session de mai a commencé le 10, et doit se terminer le 24. Plusieurs vols, des faux, des coups et blessures, une banqueroute frauduleuse, y sont déférés, ainsi que deux cas d'incendie, 2 viols, un attentat à la pudeur, 2 infanticides.

L'arrondissement de Pont l'Évêque n'y fournit que trois jurés MM. Bénard, de Beaumont ; Larguillier, de Trouville ; Mermet, de Criquebeuf. Audience du 11 mai. Audience des 15 et 16.

Deux femmes étaient accusées d'avoir du 23 au 26 février, ou à St-Contest, lieu de leur domicile, ou à Caen, ou peut être ailleurs, donné la mort, volontairement et conjointement, à un enfant nouveau né provenant de l'une d'elles, la fille Lefèvre, sa complice est la femme Leneveu, chez laquelle l'autre était servante.

Le cadavre de cet enfant fut trouvé dans une allée de la rue St-Jean, à Caen.  Cela donna lieu à des recherches, la fille Lefèvre, fut signalée comme étant récemment accouchée sans que l'on sût ce que son enfant était devenu. Elle fut arrêtée et déclara que le fils de ses maîtres était père de cet enfant qu'elle avait porté le jour de sa naissance à l'hospice St-Louis à Caen, ce qui fut reconnu n'être pas vrai.

Une sévère instruction eut lieu pendant laquelle elle modifia fréquemment ses déclarations. Pendant le mois que dura l’instruction, des charges accablantes vinrent tomber sur la femme Leneveu. De tout ce qui fut connu alors, résulta l'accusation contre ces deux femmes, qui se défendaient avec énergie, le jury a rapporté de sa délibération une déclaration de non culpabilité. Elles ont été acquittées après deux longues audiences dont la dernière n'a été levée qu'à 10 heures et demie du soir. Pendant leur durée, la foule avait rempli constamment la salle et à leur sortie de prison elle les a vigoureusement huées. (Source :  Le Journal de Honfleur)

 

Février 1857   -   Nouvelles diverses.  -  Il y a quelques semaines, les époux B….., demeurant au hameau de Couvrechef, commune, de Saint-Contest, reçurent une lettre de leur fils, soldat en Algérie, leur annonçant qu'il avait obtenu un congé temporaire, et que bientôt il aurait le bonheur d'embrasser son père et sa mère. Grande fut la joie des bons parents à cette nouvelle, et ils s'empressèrent d'en faire part à tous leurs amis. Mais, hélas ! l'homme propose et Dieu dispose.

Ils attendaient a chaque instant le retour de leur fils, lorsqu'ils reçoivent une lettre cachetée de noir, timbrée d'Alger. Un affreux pressentiment leur traverse le cœur... la lettre ne le justifie que trop. L'aumônier du régiment leur annonçait qu'à la veille de s'embarquer pour la France, le pauvre soldat avait été saisi d'une maladie violente, à laquelle, malgré tous les soins, il avait succombé. L'aumônier ajoutait que si quelque chose pouvait tempérer la douleur de ses parents, c'était la certitude que leur cher enfant était mort en bon chrétien, après avoir reçu tous les secours de la religion.

Nous n'essaierons pas de décrire la désolation de ces pauvres gens. Il n'était point de consolation humaine pour un tel malheur. Les choses en étaient là lorsque, vendredi, vers quatre heures du matin, un inconnu frappe à la porte de cette maison affligée. « Qui est là ? » « Ouvrez », dit l'étranger. « Enfin, qui êtes-vous ? » « Ouvrez toujours ». Pendant ce dialogue, B....., profondément ému, murmure tout bas à sa femme « On dirait de la voix du fils... Non, s'écrie la pauvre mère notre enfant est mort... » « Eh bien, dit l'étranger, vous ne m'ouvrez doue pas ? » B….. se précipite, il ouvre ; l'inconnu se jette dans ses bras... c'était son fils !

La transition soudaine de l'extrême douleur à l'extrême joie est toujours effrayante. La pauvre mère a failli en mourir. Aujourd'hui ces braves gens sont au comble de leurs vœux, et remercient la Providence de leur avoir rendu un fils dont Ils avaient pleuré la mort.

Tout porte à croire que l'erreur qui a causé de si violentes émotions, vient d'une fausse adresse apposée sur la lettre. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1857   -   Le temps qu’il fait.  -  Depuis huit jours, le dégel a continué de se faire sentir dans notre contrée, et aujourd'hui, nous sommes débarrassés de la neige qui a entièrement disparu. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Septembre 1862   -   Un incendie.   -   Un incendie a éclaté, jeudi, vers 2 heures du matin, en la commune de St-Contest, hameau de Bitot, et a réduit en cendres une charretterie et une étable, appartenant à Mlles Niard.

Sous la charretterie, le sieur Marais (Michel), cultivateur audit lieu, y avait réuni 550 gerbes de blé, qui ont été entièrement consumées.

La perte est estimée à 1 750 fr. Les bâtiments seuls étaient assurés.

La malveillance ne paraît pas étrangère à ce sinistre. La justice informe. (l’Ordre et la Liberté)

 

Avril 1864   -   Chemin de fer en projet de Caen à la mer.   -   M. le préfet du Calvados, à la date du 14 avril, a pris l'arrêté suivant :

Nous, préfet du département du Calvados, officier de l'ordre impérial de la Légion-d'Honneur, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.

-       Vu la décision, en date du 7 de ce mois, par laquelle M. le ministre des travaux publics a autorisé M. Mauger (Anthime), demeurant à Douvres, à faire les études d'un chemin de fer entre Caen et la mer.

-       Vu l'art. 1382 du Code Napoléon, les lois des 16 septembre 1807 et 3 mai 1841.

Avons arrêté :

Art. 1er.        M. Mauger et les agents par lui préposés sont autorisés, en exécution de la décision ministérielle indiquée ci-dessus, à pénétrer sur les propriétés privées pour étudier le meilleur tracé de la ligne en projet de Caen à la mer.

Ces études s'appliqueront aux terrains situés dans les communes de Caen Venoix, Saint-Contest, Épron, Cambes, Mathieu. Anisy, Anguerny, Douvres, Luc, Langrune, Saint-Aubin-sur-Mer, Bernières et Courseulles.

Art. 2.        Une expédition du présent sera adressée à MM. les maires, pour être affichée aux lieux accoutumés.

Une expédition sera également transmise à M. Mauger, qui devra, lui et ses agents, en justifier aux propriétaires, sur leur réquisition, en prenant envers eux, s'il est besoin, l'obligation écrite de leur payer les dommages occasionnés. (l’Ordre et la Liberté)

 

Septembre 1865   -   Un incendie.   -   Dans la soirée de dimanche, deux mille gerbes de blé, appartenant à M. Levergeois, cultivateur au hameau de Buron, commune de St-Contest, ont été la proie des flammes.

La perte s'élève à environ 2 000 fr. On ignore la cause de ce sinistre, on croit cependant pouvoir l'attribuer à la malveillance. (l’Ordre et la Liberté)

 

Août 1869   -   Une collecte.   -  Le banquet annuel de notre compagnie de sapeurs-pompiers a eu lieu la semaine dernière.

Avant de se séparer, la compagnie a fait une collecte qui a produit 103 fr., que MM. les commissaires, accompagnés de M. le capitaine-commandant, ont remis mardi matin entre les mains  de M. le préfet, en faveur des incendiés de Buron.

 

Février 1870   -   Fait divers.   -   Une médaille d'honneur de 2e classe en argent est décernée par le ministre de l'intérieur à M. Michel Bazin, lieutenant des sapeurs-pompiers à Authie, pour avoir, à St-Contest, en 1868, donné des preuves de dévouement dans un incendie.  

 

Février 1870   -   Fait divers.   -   Dans la même commune et le même jour, un incendie, que l'on croit accidentel, a détruit une maison d'habitation avec ses dépendances, appartenant à M. Enault, carrier.

La perte est évaluée à 10,000 fr. Il y a assurance pour 8,615 fr.

 

Juillet 1872   -  Accidents.   -  Samedi dernier, un fâcheux accident est arrivé à M. l'abbé Bellière, curé du Theil, canton d'Honfleur; sa voiture ayant été accrochée par une autre, ce prêtre a eu le bras droit luxé. L'état de M. l'abbé Bellière est toutefois rassurant.

— La dame veuve Basly, propriétaire à Saint-Contest, près Caen, a été victime d'un accident arrivé dans les circonstances suivantes : cette dame rentrait chez elle avec son fils, dans un cabriolet que conduisait ce dernier, lorsque sur la route de Creully (territoire de Caen), le cheval, effrayé par une batterie de colza, prit une course vertigineuse à travers champs. Les efforts du conducteur ne purent contenir cet animal. Mme Basly fut lancée hors du cabriolet et reçut des contusions assez graves, notamment aux jambes. Elle a été reconduite à son domicile dans une autre voiture.  

 

Mars 1873   -   Tirage au sort.   -  On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.

 

Mai 1873   -  Les Événements.   -   Samedi soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.

 

Juin 1873   -  Le Maréchal Mac-Mahon en Normandie.   -   On s'attend sur la côte normande, pour la fin du mois, à la visite du maréchal président de la République. Les préfets du Calvados et de la Seine-Inférieure ont été prévenus.

 

Juin 1873   Vache volée.   -   Une vache appartenant au sieur Authie, propriétaire et cultivateur à Saint-Contest, près Caen, lui a été dérobée dans la nuit du 6 au 7 courant, et retrouvée, ces jours derniers, dans un champ de colza situé sur le territoire de la même commune. Les malfaiteurs, après avoir attaché la bête à un arbre, lui avaient enlevé le cuir, moins la queue et les cornes. Il est probable que leur opération n'en serait pas restée là, si quelque bruit ou crainte ne les avait dérangés. La justice poursuit ses investigations.

 

Janvier 1876   -  Neige et dégel.  -  En 48 heures, le dégel a fait disparaître l'épaisse couche de neige et de glace qui couvrait notre département. Le dégel s’est également produit sur les autres régions de la France. Partout les cours d'eau sont grossis par le dégel, mais nulle part on ne signale aucune crue inquiétante.

 

Février 1876   -  La dame blanche.  -  Le 1er février, le sieur Harivel, cultivateur à Saint-Contest, hameau de Malon, a découvert dans son champ, nommé le Clos-Saint-Marc, une certaine quantité de blé en grain enfoncé dans la terre. 

Des peureux affirment avoir vu de ce côté une dame blanche armée d'une lanterne et soutiennent que c'est elle qui a dû apporter ce blé. La justice informe.

 

Février 1876   -  Prédictions.  -  D'après Nick, la première quinzaine de février sera assez froide et accidentée, avec temps souvent couvert ou brumeux, plutôt humide que sec dans l'ensemble, principalement dans le Nord. Gelées moyennes (première et deuxième dizaines). Neige probable vers le 6, 9,12 (forces décroissantes). Gros temps sur mer. 

La deuxième quinzaine présentera également un temps variable, mais pins doux, avec quelques éclaircies entre les époques critiques, particulièrement sur le Midi. Dégel. Crues subites quelques coups de tonnerre pourront se produire vers le 23 et le 29.  

 

Juin 1877   -  Les orages.  -  Lundi, dans l'après-midi, un orage violent a éclate sur la ville et la plaine de Caen, des grêlons gros comme des noisettes qui été ramassés, les arbres à fruits et certaines plantes ont beaucoup souffert.

— A Saint-Contest, vers 5 heures et demie du soir, la foudre est tombée sur un corps de bâtiments à usage de grange, écurie et remise, appartenant à M. Bertaux. L'immeuble a été réduit en cendres.

— L'orage s'est fait aussi sentir sur l'arrondissement de Bayeux. Lundi, vers huit heures du soir, la foudre est tombée sur une ferme appartenant à M. de La Conté, et louée au sieur Baptiste Guillot, fermier. En un clin d’œil, la toiture a été embrasée dans toute la longueur du bâtiment qui a été entièrement détruit. Pertes, 40 000 fr., dont 40 000 fr. pour le mobilier. Assuré.

— Le même jour, à Pont-l'Evêque, après une matinée splendide, un violent orage a éclaté à trois heures après-midi, sur la vallée de la Calonne. La grêle et la pluie sont tombées avec intensité. On a ramassé des grêlons pesant de 10 à 15 grammes.

— A Saint-Pierre-sur-Dives, les logettes du marché ont été renversées, un marronnier fort gros a été brisé à une hauteur de deux mètres par la violence du vent.

— Le lundi précédent, la foudre était tombée à Rapilly, canton de Falaise, sur une ferme appartenant à M de Magny. Une cheminée a été disloquée, on sera obligé de la reconstruire. Ce qu'il y a eu de plus particulier, c'est que la commotion a passé sur deux autres fermes sans les atteindre, pour aller, à 300 mètres environ de la première, frapper un mouton qui se trouvait dans une pièce. On ne s'est aperçu que l'animal était tué que lorsqu'on l'a touché. Il était resté debout, dans l'altitude qu'il avait au moment où le fluide l'atteignit. La laine et la chair ne portaient nulle trace d'altération.

— L'orage de la soirée et de la nuit de lundi s'est fait peu sentir à Honfleur et aux environs, mais à la Rivière-Thibouville, deux maisons auraient été emportées par les eaux.

 

Mars 1879   -  Secours.  -  Des secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500 fr.  -  Cauville, constructions scolaires, 2 000 fr.  -  Saint-Martin-de-Mailloc, restauration de l'église, 800 fr.  -  Bonnebosq, achat de mobilier d'église, 300 fr.  -  Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.  -  Planquery, construction d'école, 1 000 fr.  -  Lingèvres, appropriation du presbytère, 600 fr.  -  Pleines-Oeuvres, restauration de l'église et du presbytère, 800 fr.  -  Beaumesnil, restauration de l'église, 500 fr.  -  3 000 fr. à St-Contest, pour restauration à l'église.  -  4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction d'un presbytère.  -  A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements.  

 

Novembre 1888  -  L’incendie de Buron.  -  Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 10 heures et demie, le feu a éclaté à Saint-Contest, hameau de Buron, sous le hangar du sieur  Jean-Marie, cultivateur. Activées par le vent, les flammes ont gagné les maisons voisines et détruit, quatorze corps de bâtiment. Comme l'eau faisait défaut, on a eu de grandes difficultés à arrêter les progrès du feu. 

Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont considérables. Voici les noms des propriétaires des maisons incendiées : MM. Joseph Guilbert, Jean Marie, Menant, Victor Benoist, cultivateurs, Mme veuve Thérèse Benoist, Clémentine Varignon, Mme veuve Letournelle. Chez M. Ménard, cinq mille bottes de foin ont été totalement consumées. La cause de ce sinistre est inconnue.  

 

Juin 1892  -  Danger des armes à feu.  -  Au hameau de Malon, commune de Saint-Contest, près Caen, le sieur T…..., 27 ans, avait demandé à l'un de ses parents un fusil pour tirer sur un lapin. Sortant précipitamment, le sieur T…... a fait un faux pas, le fusil a heurté contre le mur et le coup, faisant balle, a porté sous la mâchoire. La mort, a été instantanée.   (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1895  -  Les suites d’une querelle.  -  Le sieur Bénouville, cultivateur à Villons-les-Buissons, se trouvait à Buron chez le sieur Levergeois, débitant, en même temps que ses deux beaux-frères avec lesquels il avait une discussion. Vinrent à entrer Eugène Bellenger, 28 ans, et Robert Pinel, 20 ans, domestiques l'un et l'autre à Anisy. Tous deux cherchèrent querelle à Bénouville au sujet d'une contestation d'argent. 

Le débitant mit à la porte les deux domestiques, mais, avant de laisser partir le sieur Bénouville, il sortit afin de s'assurer que les deux domestiques s'étaient éloignés. Bellenger saisit à ce moment le débitant à la poitrine et, après l'avoir frappé, le renversa à terre, pendant que Pinel le frappait de coups de couteau heureusement peu long. Pendant ce temps, Bellenger criait à son camarade « tape donc ». Ce dernier prétend qu'il ne savait pas que Pinel faisait usage de son couteau. Le tribunal de Caen a condamné Pinel à trois mois de prison et Bellenger à huit jours. C'est pour rien. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1896  -  Mérite agricole.  -  Ont été nommés : MM. Pierre Binet, ingénieur civil à Caen ; Henri Costard, fermier à, St-Martin-de-la-Lieue ; Larue, maire de Fontenay-le-Pesnel ; Laverge, cultivateur à St-Contest ; Ledoux, arboriculteur à Blangy-le-Château ; Ménard, maire de Croisilles ; Pilier, maire de Saint-Aubin-sur-Mer ; Ruffier, cultivateur à Ammeville. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1897  -  Vol d’un veau.  -  Un veau de 400 francs a été volé au sieur Jules Boitard, boucher à St-Contest. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1897  -  Asphyxié dans un puits.  -  Le sieur Pierre Perrette, 27 ans, demeurant rue Caponière, 82, à Caen, ouvrier plombier chez MM. Dupont et Lemoine, réparait dans un puits la soupape d'une pompe chez le sieur Godery, à St-Contest, près Caen. 

A un moment donné, il se sentit indisposé et demanda qu'on le remontât : on lui jeta une corde, mais il négligea de s'attacher et gravit l'échelle. Le malheureux ouvrier atteignait l'orifice et déjà on lui tendait la main pour le saisir, lorsque, pris d'un étourdissement, il tomba dans le puits et s'est noyé, malgré les secours qui lui furent portés. Perrette laisse une veuve et un enfant en bas âge. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1899  -  Vélocipèdes.  -   On sait que la taxe sur les vélocipèdes, depuis le 1er janvier, est la suivante : vélocipèdes à une place, 6 fr. ; à 2 places, 12 fr. ; à 3 places, 18 fr., etc…. Les machines à moteur sont taxées au double. 

— A partir du 1er mai 1899, tout vélocipède ou machine à moteur devra porter une plaque de contrôle. Cette plaque sera délivrée gratuitement par le percepteur sur le vu de l’avertissement et contre le payement des douzièmes échus de la taxe.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1899  -  Mauvais farceur.  -  Pierre Tréfeu, 39 ans, de St-Contest, domestique à Périers, a mis la gendarmerie et la police de Caen sur les dents en déclarant que la nuit, trois individus lui avaient enlevé 30 fr. sur la route de la Délivrande. Le fait est faux. Il pourrait en cuire à ce mauvais farceur. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1900   -   Abandon d’enfant nouveau-né.  -  Le sieur Joseph Patay, marchand de poisson à Caen, passant sur la route de Saint-Contest, a trouvé près d'une meule de paille un enfant nouveau-né, de 15 jours au plus. Il a été transporté à l'hospice Saint-Louis. 

A la suite de l'enquête, on a arrêté la mère qui avait abandonné ce pauvre petit. C'est une nommée Marie Lefèvre, 19 ans, domestique à Tierceville. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1900   -   Morts subites.  -   Le sieur Delaunay, 60 ans environ, maçon à Maisy, qui se rendait à son travail à Grandcamp, est mort subitement, sur la route, de la rupture d'un anévrisme.

— Le sieur Boisard, fermier à St-Contest, près Caen, est mort, subitement sur le seuil de la porte de sa maison.

— Le sieur Louis Bland, 69 ans, employé à l'atelier communal, à Lisieux, était occupé, dimanche matin, au balayage d'une rue, quand on le vit tomber. Il venait d'expirer frappé d'une congestion cérébrale. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1900   -   Est-ce une attaque nocturne ?  -  Comme ils revenaient de vendre du foin à Caen, les sieurs Théodore Blin et Émile Bachelet, cultivateurs à Thaon, près Creully, ont été attaqués à Saint-Contest, vers dix heures du soir, par Lemoutier, apiculteur à Rosel, et Delalande, cafetier à Cairon.

Est-ce réellement une attaque nocturne ? L'enquête, à laquelle on procède, parviendra peut-être à l'établir.   (Source  : Le Bonhomme Normand)  

1901 c'est ici

Église de SAINT-CONTEST

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