15 Mai 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
|
Page 1 |
|
![]() |
ST - CONTEST |
||
Canton de Caen |
|||
|
|||
Décembre 1831 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. Allard, Conseiller. Séances des 29 et 30 novembre. - Un petit bossu comparaissait à son tour devant le jury, accusé d'un vol d'une trentaine de francs, commis au préjudice d'un sieur Mottelay, cultivateur à St-Contest. Pierre Desmottes, le susdit bossu, revint des champs, le 2 août, pour chercher des piquets dont son maître avait besoin pour attacher des bestiaux. Au lieu de s'acquitter de la commission, il entra dans une chambre où se trouvait une armoire qu'il ouvrit, et dans une petite boite, il prit l'argent en question et son passe-port et son extrait d'age. Repris
à Caen quelques heures plus tard, muni encore de ses papiers et d'une
partie de l'argent, il n'en a pas moins nié le vol, et pour appuyer son
système de dénégation, il s'est enfermé dans une série de mensonges,
la plupart fort malheureusement trouvés, mais qu'il a soutenu avec une
vivacité d'élocution et une impudence qui ne se sont pas un moment
démentis. Il paraissait, du reste, fort peu s'embarrasser de la peine qui
serait prononcée contre lui. Ses mensonges n'ont pu faire fortune devant
le jury, et lorsque, déclaré coupable de vol domestique, il a été
condamné à cinq années de réclusion, il paraissait s'occuper beaucoup
plus de rentrer en prison pour dîner que de la peine qu'il venait
d'encourir. (Le Pilote du Calvados)
Janvier 1832 - Lien entre les maires et la garde nationale. - Plusieurs fois nous avons dit que l'on pouvait juger en général du zèle et du patriotisme des maires des communes par l'état d'organisation et d'équipement de la garde nationale. Parmi les preuves nombreuses que nous pourrions alléguer à l'appui de cette assertion, nous nous bornerons à citer la commune de St-Contest, dont la garde nationale n'avait qu'un petit nombre de citoyens habilles, et qui, depuis que l'administration municipale a changé de mains, compte sur 80 habitants inscrits sur les contrôles, plus de 60 gardes nationaux entièrement équipés. Ce résultat s'est opéré en 15 jours. Par
contre-coup, il est bien à craindre que certains remplacements faits dans
diverses communes ne ruinent le zèle qu'avaient su exciter parmi leurs
administrés des maires qui ont été changés, encore bien qu'ils se
recommandassent par leur dévouement et leurs louables intentions. Nous tiendrons bonne note des résultats, et nous en temps et lieu le tableau en présenterons annoté. (Le Pilote du Calvados)
Août 1833 - Cour d’Assises du Calvados. - Présidence de M. Delaville. Séance du 5 Août. -
Le 7 avril dernier, vers les 5 heures du soir, la dame Lemanissier,
boulangère au hameau de Buron, commune de Saint-Contest, revenait à
cheval du bourg de Tilly-sur-Seulles, Quelques
personnes étant survenues débarrassèrent la dame, Lemanissier de
l'attaque dont, elle était l'objet, et parvinrent à atteindre le
malfaiteurs, qui avait pris la fuite. C'est le nommé Jean Lacour,
journalier, âgé de 30 ans, demeurant à Torteval, et déjà repris de
justice. Il a reconnu la vérité des faits qui lui étaient imputés, mais en s'excusant sur l'état d'ivresse dans lequel il se trouvait. Sans avoir égard à ce moyen de défense, le jury l'a déclaré coupable, et il a été condamné à 10 ans de travaux forcés et à l'exposition. (Mémorial du Calvados)
Février
1845
-
Cour d’Assises du Calvados.
-
Présidence
de M. Regnault. La
première session des assises du Calvados pour 1845 s'est ouverte le 17,
sous la présidence de M. le conseiller Regnault. Il est a remarquer
qu'aucun juré de l'arrondissement de Bayeux n’a été appelé par le
sort à siéger dans cette session. Nous
donnons un résumé succinct des affaires dont le compte rendu nous est
parvenu. Dans
la nuit du 28 au 30 décembre 1844, des voleurs s'introduisirent dans le
domicile de la veuve Lemarinier, qui demeure à Saint-Contest, on escalada
le mur de clôture de la cour, puis on pénétra dans le poulailler en
brisant la ferrure de la porte qui le fermait, et on s'empara d'une assez
grande quantité de volailles qui furent tuées sur le lieu même du vol
comme l'attestaient de nombreuses traces de sang. Le
lendemain, le nommé Constant-Adjutor Grémault, âgé de 21 ans, garçon
boucher, né à Mathieu, demeurant à Venois, et sa femme Louise-
AIphonsine Lemarchand, âgée de 22 ans, née à Saint-Contest,
colportaient dans la rue de Bayeux, à Caen, une vingtaine de volailles
tuées avec si peu de soin et tant de précipitation, que plusieurs
marchands de volailles refusèrent de les acheter. Cependant les femmes
Lelong et Saint Jean, en firent l'acquisition à bas prix. Les
époux Grémault sont donc accusés d'avoir volé à l'aide d'effraction
et d'escalade, des volailles chez la veuve Lemarinier. Mlle
Hubert, domestique, chez Mme Lemarinier, dit que 50 volailles au moins ont
été nesquies (tuées). Qu'on a, le 30 décembre, brisé la porte du
poulailler et aperçu des traces de pas, et que Grémault connaissait bien
trop l'habitation de Mme Lemarinier, qu'enfin elle a reconnu une volaille
qui avait la crête placée sur l'œil à l'étal d'une poulaillers. Deux témoins à décharge. Seigle, boucher à Anguerny, et Adam, boucher à Caen qui tous deux ont répondu à l'appel général ne répondant pas à leur tour de comparaître ont été chacun condamnés à 5 fr. d'amende. Grémault déclaré coupable, a été condamné à six ans de réclusion : sa femme a été acquittée. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1849 - Tremblement de terre. - Il y a quelques jours, de violentes secousses, accompagnées de détonations souterraines, et ayant la plus grande analogie avec les tremblements de terre, se sont fait sentir dans plusieurs communes voisines de la ville de Caen : à Bretteville-sur-Odon, à Carpiquet, à Saint-Contest, à Garcelles, etc… Dans une foule d'habitations, des meubles on été violemment agités, déplacés même. Du reste, aucun accident n'est a citer. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1852 - Cours d’Assises du Calvados. - La
session de mai a commencé le 10, et doit se terminer le 24. Plusieurs
vols, des faux, des coups et blessures, une L'arrondissement
de Pont l'Évêque n'y fournit que trois jurés MM. Bénard, de Beaumont ;
Larguillier, de Trouville ; Mermet, de Criquebeuf. Audience du 11 mai.
Audience des 15 et 16. Deux
femmes étaient accusées d'avoir du 23 au 26 février, ou à St-Contest,
lieu de leur domicile, ou à Caen, ou peut être ailleurs, donné la mort,
volontairement et conjointement, à
un enfant nouveau né provenant de l'une d'elles, la fille Lefèvre, sa
complice est la femme Leneveu, chez laquelle l'autre était servante. Le
cadavre de cet enfant fut trouvé dans une allée de la rue St-Jean, à
Caen. Cela donna lieu à des
recherches, la fille Lefèvre, fut signalée comme étant récemment
accouchée sans que l'on sût ce que son enfant était devenu. Elle fut
arrêtée et déclara que le fils de ses maîtres était père de cet
enfant qu'elle avait porté le jour de sa naissance à l'hospice St-Louis
à Caen, ce qui fut reconnu n'être pas vrai. Une sévère instruction eut lieu pendant laquelle elle modifia fréquemment ses déclarations. Pendant le mois que dura l’instruction, des charges accablantes vinrent tomber sur la femme Leneveu. De tout ce qui fut connu alors, résulta l'accusation contre ces deux femmes, qui se défendaient avec énergie, le jury a rapporté de sa délibération une déclaration de non culpabilité. Elles ont été acquittées après deux longues audiences dont la dernière n'a été levée qu'à 10 heures et demie du soir. Pendant leur durée, la foule avait rempli constamment la salle et à leur sortie de prison elle les a vigoureusement huées. (Source : Le Journal de Honfleur)
Février 1857 - Nouvelles diverses. - Il y a quelques semaines, les époux B….., demeurant au hameau de Couvrechef, commune, de Saint-Contest, reçurent une lettre de leur fils, soldat en Algérie, leur annonçant qu'il avait obtenu un congé temporaire, et que bientôt il aurait le bonheur d'embrasser son père et sa mère. Grande fut la joie des bons parents à cette nouvelle, et ils s'empressèrent d'en faire part à tous leurs amis. Mais, hélas ! l'homme propose et Dieu dispose. Ils attendaient a chaque instant le retour de leur fils, lorsqu'ils reçoivent une lettre cachetée de noir, timbrée d'Alger. Un affreux pressentiment leur traverse le cœur... la lettre ne le justifie que trop. L'aumônier du régiment leur annonçait qu'à la veille de s'embarquer pour la France, le pauvre soldat avait été saisi d'une maladie violente, à laquelle, malgré tous les soins, il avait succombé. L'aumônier ajoutait que si quelque chose pouvait tempérer la douleur de ses parents, c'était la certitude que leur cher enfant était mort en bon chrétien, après avoir reçu tous les secours de la religion. Nous n'essaierons pas de décrire la désolation de ces pauvres gens. Il n'était point de consolation humaine pour un tel malheur. Les choses en étaient là lorsque, vendredi, vers quatre heures du matin, un inconnu frappe à la porte de cette maison affligée. « Qui est là ? » « Ouvrez », dit l'étranger. « Enfin, qui êtes-vous ? » « Ouvrez toujours ». Pendant ce dialogue, B....., profondément ému, murmure tout bas à sa femme « On dirait de la voix du fils... Non, s'écrie la pauvre mère notre enfant est mort... » « Eh bien, dit l'étranger, vous ne m'ouvrez doue pas ? » B….. se précipite, il ouvre ; l'inconnu se jette dans ses bras... c'était son fils ! La transition soudaine de l'extrême douleur à l'extrême joie est toujours effrayante. La pauvre mère a failli en mourir. Aujourd'hui ces braves gens sont au comble de leurs vœux, et remercient la Providence de leur avoir rendu un fils dont Ils avaient pleuré la mort.
Février
1857 - Le
temps qu’il fait. -
Depuis huit
jours, le dégel a continué de se faire sentir dans notre contrée, et
aujourd'hui, nous sommes débarrassés de la neige qui a entièrement
disparu. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1862 - Un incendie. - Un incendie a éclaté, jeudi, vers 2 heures du matin, en la commune de St-Contest, hameau de Bitot, et a réduit en cendres une charretterie et une étable, appartenant à Mlles Niard. Sous la charretterie, le sieur Marais (Michel), cultivateur audit lieu, y avait réuni 550 gerbes de blé, qui ont été entièrement consumées. La perte est estimée à 1 750 fr. Les bâtiments seuls étaient assurés. La
malveillance ne paraît pas étrangère à ce sinistre. La justice
informe. (l’Ordre et la Liberté)
Avril 1864 - Chemin de fer en projet de Caen à la mer. - M. le préfet du Calvados, à la date du 14 avril, a pris l'arrêté suivant : Nous, préfet du département du Calvados, officier de l'ordre impérial de la Légion-d'Honneur, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. - Vu la décision, en date du 7 de ce mois, par laquelle M. le ministre des travaux publics a autorisé M. Mauger (Anthime), demeurant à Douvres, à faire les études d'un chemin de fer entre Caen et la mer. - Vu l'art. 1382 du Code Napoléon, les lois des 16 septembre 1807 et 3 mai 1841. Avons arrêté : Art. 1er. M. Mauger et les agents par lui préposés sont autorisés, en exécution de la décision ministérielle indiquée ci-dessus, à pénétrer sur les propriétés privées pour étudier le meilleur tracé de la ligne en projet de Caen à la mer. Ces études s'appliqueront aux terrains situés dans les communes de Caen Venoix, Saint-Contest, Épron, Cambes, Mathieu. Anisy, Anguerny, Douvres, Luc, Langrune, Saint-Aubin-sur-Mer, Bernières et Courseulles. Art. 2. Une expédition du présent sera adressée à MM. les maires, pour être affichée aux lieux accoutumés. Une
expédition sera également transmise à M. Mauger, qui devra, lui et ses
agents, en justifier aux propriétaires, sur leur réquisition, en prenant
envers eux, s'il est besoin, l'obligation écrite de leur payer les
dommages occasionnés. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre 1865 - Un incendie. - Dans la soirée de dimanche, deux mille gerbes de blé, appartenant à M. Levergeois, cultivateur au hameau de Buron, commune de St-Contest, ont été la proie des flammes.
Août
1869 -
Une collecte.
- Le
banquet annuel de notre compagnie de sapeurs-pompiers
a
eu lieu la semaine dernière. Avant de se séparer, la compagnie a fait une collecte qui a produit 103 fr., que MM. les commissaires, accompagnés de M. le capitaine-commandant, ont remis mardi matin entre les mains de M. le préfet, en faveur des incendiés de Buron.
Février
1870 -
Fait divers.
- Une médaille
d'honneur de 2e
classe en argent est
décernée par le ministre de l'intérieur à M. Michel Bazin, lieutenant
des sapeurs-pompiers à Authie,
pour avoir, à St-Contest, en 1868, donné des preuves de dévouement dans
un incendie.
Février
1870 -
Fait divers.
-
Dans la même commune et
le même jour, un incendie, que l'on croit accidentel, a détruit une
maison d'habitation avec ses dépendances, appartenant
à M. Enault, carrier. La
perte est évaluée à 10,000 fr. Il y a assurance pour 8,615 fr
Juillet
1872
-
Accidents.
- Samedi
dernier, un fâcheux accident est arrivé à M. l'abbé Bellière, curé
du Theil, canton d'Honfleur; sa voiture ayant été accrochée par une
autre, ce
prêtre a eu le bras droit luxé. L'état de M. l'abbé Bellière est
toutefois rassurant. —
La dame veuve Basly, propriétaire à Saint-Contest, près Caen, a été
victime d'un accident arrivé dans les circonstances suivantes : cette
dame rentrait chez elle avec son fils, dans
un cabriolet que conduisait ce dernier, lorsque sur la route de Creully
(territoire de Caen), le cheval, effrayé par une batterie de colza, prit
une course vertigineuse à travers champs. Les efforts du conducteur ne
purent contenir cet animal. Mme Basly fut lancée hors du cabriolet et
reçut des contusions assez graves, notamment aux jambes. Elle a été
reconduite à son domicile dans une autre voiture.
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mai 1873 - Les Événements. - Samedi soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Juin 1873 - Vache volée. - Une vache appartenant au sieur Authie, propriétaire et cultivateur à Saint-Contest, près Caen, lui a été dérobée dans la nuit du 6 au 7 courant, et retrouvée, ces jours derniers, dans un champ de colza situé sur le territoire de la même commune. Les malfaiteurs, après avoir attaché la bête à un arbre, lui avaient enlevé le cuir, moins la queue et les cornes. Il est probable que leur opération n'en serait pas restée là, si quelque bruit ou crainte ne les avait dérangés. La justice poursuit ses investigations.
Janvier 1876 - Neige et dégel. - En 48 heures, le dégel a fait disparaître l'épaisse couche de neige et de glace qui couvrait notre département. Le dégel s’est également produit sur les autres régions de la France. Partout les cours d'eau sont grossis par le dégel, mais nulle part on ne signale aucune crue inquiétante.
Février 1876 - La dame blanche. - Le 1er février, le sieur Harivel, cultivateur à Saint-Contest, hameau de Malon, a découvert dans son champ, nommé le Clos-Saint-Marc, une certaine quantité de blé en grain enfoncé dans la terre. Des peureux affirment avoir vu de ce côté une dame blanche armée d'une lanterne et soutiennent que c'est elle qui a dû apporter ce blé. La justice informe.
Février 1876 - Prédictions. - D'après Nick, la première quinzaine de février sera assez froide et accidentée, avec temps souvent couvert ou brumeux, plutôt humide que sec dans l'ensemble, principalement dans le Nord. Gelées moyennes (première et deuxième dizaines). Neige probable vers le 6, 9,12 (forces décroissantes). Gros temps sur mer. La
deuxième quinzaine présentera également un temps variable, mais pins
doux, avec quelques éclaircies entre les époques critiques,
particulièrement sur le Midi. Dégel. Crues subites quelques coups de
tonnerre pourront se produire vers le 23 et le 29.
Juin 1877 - Les orages. - Lundi, dans l'après-midi, un orage violent a éclate sur la ville et la plaine de Caen, des grêlons gros comme des noisettes qui été ramassés, les arbres à fruits et certaines plantes ont beaucoup souffert. —
A Saint-Contest, vers 5 heures et demie du soir, la foudre est
tombée sur un corps de bâtiments à usage de grange, écurie et remise,
appartenant à M. Bertaux. L'immeuble a été réduit en cendres. —
L'orage s'est fait aussi sentir sur l'arrondissement de Bayeux. Lundi,
vers huit heures du soir, la foudre est tombée sur une ferme appartenant
à M. de La Conté, et louée au sieur Baptiste Guillot, fermier. En un
clin d’œil, la toiture a été embrasée dans toute la longueur du
bâtiment qui a été entièrement détruit. Pertes, 40 000 fr., dont 40
000 fr. pour le mobilier. Assuré. —
Le même jour, à Pont-l'Evêque, après une matinée splendide, un
violent orage a éclaté à trois heures après-midi, sur la vallée de la
Calonne. La grêle et la pluie sont tombées —
A Saint-Pierre-sur-Dives, les logettes du marché ont été renversées,
un marronnier fort gros a été brisé à une hauteur de deux mètres par
la violence du vent. —
Le lundi précédent, la foudre était tombée à Rapilly, canton de
Falaise, sur une ferme appartenant à M de Magny. Une cheminée a été
disloquée, on sera obligé de la reconstruire.
Ce qu'il y a eu de plus particulier, c'est que la commotion a passé sur
deux autres fermes sans les atteindre, pour aller, à 300 mètres environ
de la première, frapper un mouton qui se trouvait dans une pièce. On ne
s'est aperçu que l'animal était tué que lorsqu'on l'a touché. Il
était resté debout, dans l'altitude qu'il avait au moment où le fluide l'atteignit.
La laine et la chair ne portaient nulle trace d'altération. — L'orage de la soirée et de la nuit de lundi s'est fait peu sentir à Honfleur et aux environs, mais à la Rivière-Thibouville, deux maisons auraient été emportées par les eaux.
Mars
1879
-
Secours. -
Des
secours sur les fonds de l'État ont été accordés aux communes
ci-après : Mouen, acquisition et appropriation d'un presbytère, 1 500
fr. -
Cauville,
constructions scolaires, 2 000 fr. -
Saint-Martin-de-Mailloc, restauration de l'église, 800 fr.
- Bonnebosq, achat de
mobilier d'église, 300 fr. -
Pontfarcy, réparations à l'école de filles, 450 fr.
- Planquery,
construction d'école, 1 000 fr. - Lingèvres,
appropriation du presbytère, 600 fr.
- Pleines-Oeuvres,
restauration de l'église et du presbytère, 800
fr. -
Beaumesnil, restauration de l'église, 500 fr.
- 3 000 fr. à St-Contest,
pour restauration à l'église. - 4 000 fr. à Saint-Martin-aux-Chartrains, pour construction
d'un presbytère. - A la fabrique de Montviette, 200 fr. pour ornements.
Novembre 1888 - L’incendie de Buron. - Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 10 heures et demie, le feu a éclaté à Saint-Contest, hameau de Buron, sous le hangar du sieur Jean-Marie, cultivateur. Activées par le vent, les flammes ont gagné les maisons voisines et détruit, quatorze corps de bâtiment. Comme l'eau faisait défaut, on a eu de grandes difficultés à arrêter les progrès du feu. Il
n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont considérables.
Voici les noms des propriétaires des maisons incendiées : MM. Joseph
Guilbert, Jean Marie, Menant, Victor Benoist, cultivateurs, Mme veuve
Thérèse Benoist, Clémentine Varignon, Mme veuve Letournelle. Chez M.
Ménard, cinq mille bottes de foin ont été totalement consumées. La
cause de ce sinistre est inconnue.
Juin
1892 -
Danger des armes à feu. -
Au
hameau de Malon, commune de Saint-Contest, près Caen, le sieur T…...,
27 ans, avait demandé à l'un de ses parents un fusil pour tirer sur un
lapin. Sortant précipitamment, le sieur T…... a fait un faux pas, le
fusil a heurté contre le mur et le coup, faisant balle, a porté sous la
mâchoire. La mort, a été instantanée.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Le
débitant mit à la porte les deux domestiques, mais, avant de laisser
partir le sieur Bénouville, il sortit afin de s'assurer que les deux
domestiques s'étaient éloignés. Bellenger saisit
à ce moment le débitant à la poitrine et, après l'avoir frappé, le
renversa à terre, pendant que Pinel le frappait de coups de couteau
heureusement peu long. Pendant ce temps, Bellenger criait à son camarade
« tape donc ». Ce dernier prétend qu'il ne savait pas que Pinel
faisait usage de son couteau. Le tribunal de Caen a condamné Pinel à trois
mois de prison et Bellenger à huit jours. C'est pour rien. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Mérite
agricole. -
Ont été nommés : MM.
Pierre Binet, ingénieur civil à Caen ; Henri Costard, fermier à,
St-Martin-de-la-Lieue ; Larue, maire de Fontenay-le-Pesnel
; Laverge, cultivateur à St-Contest ; Ledoux, arboriculteur à
Blangy-le-Château ; Ménard, maire de Croisilles ; Pilier, maire de
Saint-Aubin-sur-Mer ; Ruffier, cultivateur
à Ammeville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Vol d’un veau.
-
Un veau
de 400 francs a été volé au sieur Jules Boitard, boucher à St-Contest.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet 1897 - Asphyxié dans un puits. - Le sieur Pierre Perrette, 27 ans, demeurant rue Caponière, 82, à Caen, ouvrier plombier chez MM. Dupont et Lemoine, réparait dans un puits la soupape d'une pompe chez le sieur Godery, à St-Contest, près Caen. A
un moment donné, il se sentit indisposé et demanda qu'on le remontât :
on lui jeta une corde, mais il négligea de s'attacher et gravit
l'échelle. Le malheureux ouvrier atteignait l'orifice et déjà on lui
tendait la main pour le saisir, lorsque, pris d'un étourdissement, il
tomba dans le puits et s'est noyé, malgré les secours qui lui furent
portés. Perrette laisse une veuve et un enfant en bas âge. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril 1899 - Vélocipèdes. - On sait que la taxe sur les vélocipèdes, depuis le 1er janvier, est la suivante : vélocipèdes à une place, 6 fr. ; à 2 places, 12 fr. ; à 3 places, 18 fr., etc…. Les machines à moteur sont taxées au double. —
A partir du 1er mai 1899, tout vélocipède ou machine à
moteur devra porter une plaque de contrôle. Cette plaque sera délivrée
gratuitement par le percepteur sur le vu de l’avertissement et contre le
payement des douzièmes échus de la taxe.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1899 -
Mauvais farceur. -
Pierre
Tréfeu, 39 ans, de St-Contest, domestique à Périers, a mis la
gendarmerie et la police de Caen sur les dents en déclarant que la nuit,
A
la suite de l'enquête, on a arrêté la mère qui avait abandonné ce
pauvre petit. C'est une nommée Marie Lefèvre, 19 ans, domestique à
Tierceville. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1900 - Morts subites. -
Le sieur
Delaunay, 60 ans environ, maçon à Maisy, qui se rendait à son travail
à Grandcamp, est mort subitement, sur la route, de la rupture d'un
anévrisme.
—
Le sieur Boisard, fermier à St-Contest, près Caen, est mort, subitement
sur le seuil de la porte de sa maison. — Le sieur Louis Bland, 69 ans, employé à l'atelier communal, à Lisieux, était occupé, dimanche matin, au balayage d'une rue, quand on le vit tomber. Il venait d'expirer frappé d'une congestion cérébrale. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Est-ce une attaque nocturne ?
-
Comme ils revenaient de vendre du foin à Caen, les sieurs
Théodore Blin et Émile Bachelet, cultivateurs à Thaon, près Creully,
ont été attaqués à Saint-Contest, vers dix heures du soir, par
Lemoutier, apiculteur à Rosel, et Delalande, cafetier à Cairon. Est-ce
réellement une attaque nocturne ? L'enquête, à laquelle on procède,
parviendra peut-être à l'établir.
(Source : Le Bonhomme Normand)
|
|||
|
|||
![]() |
|
||
Église de SAINT-CONTEST |
|||
|
|||
|
|
|