1er Septembre 2024 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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ST - CONTEST |
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Canton de Caen |
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L'animal a été retrouvé au marché de Villers-Bocage, où il avait été mis en vente par un cultivateur de Cormolain, qui l'avait lui-même acheté au marché de Saint-Lô. — Une vache de 350 fr., appartenant au sieur Lesufleur, cultivateur à St-Ouen-le-Pin, près Cambremer, a été volée, la nuit, dans un herbage. — A Saint-Contest, près Caen, on a volé une génisse de 3 ans, estimée 400 francs, appartenant à la dame veuve Viel, cultivatrice. —
Une vache de 350 francs a été volée, pendant la nuit, dans l'herbage du
sieur Arsène Callouet, cultivateur à Friardel, près Orbec.
(Source : Le Bonhomme Normand) Octobre
1903 - Bouilleurs de cru.
- Au
ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les
propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous
bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et
seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1904 - Mort sur la route.
- Des passants ont trouvé sur le
territoire de la commune de St-Contest un individu âgé d'environ 40 ans,
étendu sur la route sans connaissance et poussant des gémissements
plaintifs. Transporté
à la mairie de la commune, cette
individu, quelques instants après, rendait le dernier soupir. Les
gendarmes se sont rendus sur les lieux et ont procédé à une enquête.
Des premières constatations faites, il résulte que le corps de ce
malheureux ne portait aucune trace de
coups.
Août 1904 - Les voleurs de bestiaux. - Une vache de 8 ans, pleine de 7 mois et valant 350 fr., a été volée, la nuit, dans l'herbage contigu à la ferme du sieur Paul Carel, fermier à Montviette, canton de St-Pierre-sur-Dives. — Un cheval de 700 fr., au sieur Leterrier, cultivateur à Cagny, près Caen, a été volé dans un champ où il était au pâturage. Plainte a été portée. — Une vache de 7 ans, pleine de 7 mois, au sieur Planquette, cultivateur, à Saint-Contest, a été volée au pâturage. Perte, 420 francs. (Source : Le Bonhomme Normand
Avril
1914 - Les
monuments historiques du Calvados. - Voici, d'après le
officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques
avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le
département du Calvados : Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux : Église ; Sainte-Marie-aux-Anglais : Église ; Saint-Pierre-sur-Dives : Église, Salle capitulaire, Halles ; Saint-Sever : Église ; Saint-Vigor-le-Grand : Poterie de l'ancien prieuré, etc...
Septembre
1916
- Félicitations
officielles.
- Le
préfet a adressé
une lettre de félicitations au jeune André Legrand, 16 ans et demi, qui,
depuis la mobilisation de son père, exploite, à Buron, une ferme
de 80 hectares et aide aussi des voisins.
Février
1917 - Six fois bigame.
- Un ancien professeur, Victor William Saglier, né le 1er octobre
1863, à Clamart (Seine) et sa maîtresse, Augustine Marie Blanche
Lefèvre, née le 29 août 1880, à St Contest, ont été arrêtés à
Quiberon et amenés à Paris. Sous
les noms de Carlier, Regler, Hénault, de Versande, Bodet, Lefèvre,
Saglier s'est marié six fois. Il a disparu en emportant argent, titres,
bijoux. Sa dernière victime habite aux environs de Paris, il lui a
dérobé près de 100 000 francs. En
1907, il se serait marié à Bonn (Allemagne) avec une allemande. Blanche Lefèvre était toujours présentée par Saglier comme sa sœur. L'un et l'autre ont été arrêtés; ils étaient en possession de 52 000 francs et de nombreux bijoux.
Juin 1921 - Ou est l’argent ? - Un maraîcher de Saint-Contest, hameau de Malon, près Caen, M. Jean Fouchard, ayant besoin d'argent pour payer ses ouvriers, s'aperçut, en prenant un petit coffret placé dans une armoire de sa chambre, qu'il « y avait du manque ». Une
somme de 3 à 4 000 fr. avait disparu, ainsi qu'un bon de la Défense
nationale de 1 000 fr. appartenant à Mme Ménard, sa cousine, laquelle
demeure chez lui. M. Fouchard soupçonne sa domestique, qui a été
interrogée. Aucune preuve n'a été relevée contre elle. L'enquête
continue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Le feu. -
Une grange et un grenier, dans lesquels se trouvait de la
paille, et appartenant à M. Arsène Guilbert, cultivateur à St-Contest,
hameau de Buron, ont été détruits par le feu. On ignore les causes de
ce sinistre. Dégâts : 10 000 fr. environ. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août 1922 - Une poursuite mouvementée. - Entré au café avec deux amis, M. Fernand Marie, chauffeur à St-Contest, près Caen, avait laissé sa bicyclette à la porte du débit. Presque aussitôt, un individu enfourchait la bécane et filait à vive allure. M.
Gaston Marie, qui avait vu le coup, sauta sur sa bicyclette et se mit à
la poursuite du voleur. Il allait le rattraper quand celui-ci le fit
rouler dans le fossé, et continua sa route dans la direction de Caen.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1926 -
Mauvaise rencontre.
- Un
ouvrier au
service de
M. Manchon,
à Saint-Contest,
Vincent Buchout,
âgé de
47 ans,
rentrait chez
lui dans
la soirée
de lundi
lorsque deux
individus qui
l'attendaient sur
la route
s'avancèrent
à sa rencontre.
L'un d'eux,
totalement
inconnu de
lui, le
somma de
lui rendre
une montre
qu'il accusait
le domestique
de lui
avoir soustraite. Cette querelle d'allemand était un simple prétexte, Buchout, assailli par les deux hommes, fut jeté contre la haie de la berge et dévalisé de sa propre montre par un des malfaiteurs. Les gendarmes sont parvenus à identifier les agresseurs, les nommées Lapersonne Victor et Paul Charles, ce dernier pupille de l'Assistance publique, déjà condamné huit fois pour vol.
Novembre 1926 - Le lait falsifié. - Les époux Guilbert, cultivateurs à Saint-Contest, près de Caen, fournissaient le lait chez M. et Mme Crenn, de Cairon. Ceux-ci constatèrent, à plusieurs reprises, que les fermiers recouraient à des moyens frauduleux pour réaliser un plus grand bénéfice. L'analyse
du lait
par le
service de
la répression
des fraudes
révéla des
mouillages de
15 à 30
%.
Août
1937 -
Une fillette se jette contre une auto.
- Hier
après-midi, vers 16 heures 30, la petite Monique Guillemard, 7 ans, en
pension chez Mme Piquemard, à la Folie, qui jouait, sur le bord du chemin
de G. G. 79, a traversé imprudemment la chaussée au passage d'une
automobile conduite par M. Bondesseul, 31 ans, tripier à Venoix, et s'est
jetée contre la voiture. L'enfant a été blessée. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Enquête vicinal. - Une enquête est ouverte, dans la commune de Saint-Contest, sur le projet de modification du plan d'alignement du chemin du grande communication n° 22. A cet effet, le projet sera déposé à la mairie du 16 au 25 août 1937 inclusivement, pour que chaque habitant puisse en prendre connaissance, de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Une auto renverse une passante et s’enfuit.
–
Mme
veuve Chanu, 68 ans, demeurant au hameau de « Buron », commune
de Saint-Contest, rêvenant de Caen, rentrait chez elle. Elle suivait à
pied la route de Creully, en tenant sa droite, et se trouvait à hauteur
de l'ancien bureau d'octroi, à la sortie de Caen. lorsqu'elle a été heurtée
et renversée par une auto dont le conducteur ne s'est pas arrêté. Dans
sa chute. Mme Chanu a été blessée au front. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Le danger de stationner sur la route. - Un
grave accident s’est produit hier matin sur la route de Caen à Creully, dans la traversée du hameau
de Buron, commune de Saint-Contest. Mlle Amélie Benoît, 37 ans, qui venait
d'accompagner une personne au départ du car, regagnait le domicile de son
père, lorsqu'elle entendit le signal avertisseur d'un motocycliste venant derrière elle.
Mlle
Benoît, qui se trouvait sur le milieu de la chaussée, hésita, se
portant à droite,
puis à gauche de la route, si bien que le motocycliste, M. Leroy, de
Saint-Laurent-de-Condel,
freina assez violemment pour s'arrêter. Il ne put immobiliser
sa machine à temps et heurta légèrement avec son phare Mlle Benoît,
qui,
sous
le choc, tomba, si malencontreusement sur la chaussée qu'elle se
fit une grave
blessure à la tête. Transportés
immédiatement au domicile de ses parents, elle
y reçut les soins de M. le docteur Souron. Devant la gravité de son état, le
praticien ordonna son transport rapide à la clinique Saint-Martin, à Caen. Elle est aujourd'hui
dans un état satisfaisant.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet 1938 - Une série de vols peu banaux. - Au cours de la nuit, des malfaiteurs ont pénétré dans des champs où se trouvaient, au piquet, des chevaux appartenant à MM. Emile Buré et Alphonse Marie, cultivateurs à La Folie : Louis Deschamps, Auguste Collet et François Manger, cultivateurs à Saint-Contest, et ont coupé la queue des animaux, se procurant ainsi une quinzaine de kilos de crin qu'ils ont emporté. Le kilo de crin vaut 20 francs. L'enquête
ouverte par la gendarmerie a établi que le crin volé n'avait pas été
vendu à Caen. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Une rixe aux champs. - Au cours d'une querelle dans un champ, un ouvrier agricole, Léon Marie, 30 ans, au service de M. Laurent, cultivateur au hameau de Malon, s'est jeté contre l'un de ses compagnons de travail, le tchécoslovaque Jean Iirholic. 36 ans, et l'a à demi-assommé. Plainte a été portée. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai 1939 - Observations météorologiques du mois d’avril. - Nos lecteurs n'apprendront pas sans surprise que le mois d'avril 1939 fut, dans son ensemble, un mois peu pluvieux et assez doux. II sont demeurés, en effet, sous l'impression causée par la dernière semaine, laquelle fut, effectivement, fraîche et maussade, oubliant que cette mauvaise semaine fut précédée par une quinzaine trop belle pour la saison. Dans la réalité , le mois d'avril fut caractérisé, comme il l'est souvent, par des contrastes remarquables. Après un commencement de semaine sainte, conforme à la tradition, est survenue une période de beau temps commençant à la pleine lune et se poursuivant jusqu'au 23. Du 10 au 14, nous avons joui d'une température estivale. Au cours de la journée du 11, le maximum s'est élevé à 24°, il a atteint 25° à Caen et 27 à Lisieux. La moyenne de la Journée du 12 n'a pas été inférieure à 17°, c'est-à-dire à celle du mois de juillet. C'étaient là des élévations de température anormales qui devaient être compensées par des abaissements. La compensation s'est effectuée, et amplement, au cours de la lune rousse. Néanmoins, le mois présente, dans son ensemble, à une moyenne de 10° 17, très supérieure à la normale, 8° 86. Depuis 1873, nous ne connaissons que 5 mois d'avril présentant une moyenne supérieure. Dans l'ensemble du département, les moyennes sont un peu moindre. Les pluies sont généralement inférieures à la normale, 57 m/m , surtout dans la Plaine. Au total, on a enregistré 31 m/m à Argences, 36 à Caen. Sous
l'influence des douces températures, la végétation s'est développée
vigoureusement. Les prairies ont une belle apparence, bien. que la pousse
de l'herbe ait été ralentie en fin de mois par l'insuffisance des
pluies. Les céréales qui ont résisté à l'hiver sont très
vigoureuses. Celles qui ont été réensemencées ont un retard sensible,
mais poussent normalement. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1942 -
Pour les prisonniers.
- En remerciement les
personnes dévouées qui ont contribué à la réussite de la fête locale
organisée au profit des prisonniers de Souhaitons que le succès soit aussi complet que celui obtenu dimanche dernier.
Décembre
1943 -
Travaux
sur chantiers allemands.
-
Un
contingent de main-d’œuvre est actuellement recruté pour effectuer des
travaux de. terrassement dans les régions de
St-Contest, Épron et Bayeux, pour le compte des Autorités d'Occupation. A
la suite d'une demande de précisions sur les conditions de travail sur
ces chantiers, la Fedlkommandantur 723 a fixe les modalités
ci-après : La durée du travail est fixé à 8 heures par
jour. Les hommes devant effectuer un déplacement supérieur 4 kms seront,
indemnisés pour le nombre de kilomètres parcourus au-delà, au tarif du
travail. Le tarif horaire sur ces chantiers est de 7 fr. 20.
Toutefois, il est admis que ceux de ces ouvriers ayant perçu jusqu'au
moment de leur arrivés sûr ces chantiers un salaire supérieur,
recevront la différence entre le salaire précèdent et le salaire fixé
à 7 fr. 20, jusqu'à concurrence du taux horaire maximum de 11 fr. 30
pour Epron et St-Contest et de 10 fr. 20 pour Bayeux. Ils devront à cet,
effet produire un certificat de salaire de leur précédent
employeur.
Février
1946 -
Restauration de nos églises mutilées.
-
M. Harot, architecte en chef, vient d’être chargé des
réparations des dommages de guerre des églises d’Authie et de
Saint-Contest et M. Ranjard, architecte en chef, de la reconstruction des
églises de Billy et d’Airan. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre 1946 - Le Château de Galmanche est la proie des flammes. - Dans la soirée de lundi, un incendie dû à l’imprudence d’un familier de la maison qui aurait frotté une allumette dans un grenier contenant du foin, s’est déclaré au château de Galmanche, situé à Saint-Contest, propriété de M. Donast de Wismes. Le feu trouva un élément facile dans les matériaux utilisés pour réparer provisoirement le bâtiment endommagé au cours des combats de 44. Le manque d’eau ne permit pas aux pompiers de Caen de combattre efficacement le sinistre, qui a entièrement ravagé le manoir. Les
dégâts s’élèvent à plusieurs millions. Au cours des opérations de
sauvetage, le sapeur Delarun a été légèrement blessé. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre 1947 - Une ferme brûle à Saint Contest. – Un violent incendie dont les causes sont inconnues a ravagé la ferme du Bitot, exploitée par M. Louis Deschamps et appartenant à M. Robin, domicilié à Paris. Malgré
les efforts des pompiers de Caen, le bâtiment à usage d’habitation et
de grange a été entièrement détruit avec la plus grande partie du
mobilier, 20 quintaux de blé et dix tonnes de foin. Le montant des
dégâts s’élève à plus d’un million 200 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre 1947 - Un sexagénaire se noie dans un puits. - En rentrant l’autre matin à son domicile, Mme Louis Marie, demeurant à Buron-Saint-Contest était surprise de ne pas y retrouver son mari, 63 ans, ancien cultivateur. Elle
avisa des voisins qui se mirent à sa recherche. Peu après, M. Ledu,
découvrait le corps du malheureux, noyé dans un puits. Les pompiers de
Caen ont remonté le cadavre.
Août 1948 - Un règlement de compte. - M. Fernand, ouvrier agricole à Saint-Contest, hameau de Buron se présentait au domicile de M. Roland Juste, cultivateur au même lieu, pour lui réclamer 300 francs. Ce dernier refusa et la discussion se termina par une bagarre en règle à coups de poing et de pieds. Juste
prétend que sa victime était ivre, ce qui ne paraît pas résulter de
l'enquête. Gravement contusionné, M. Fernand a dû être hospitalisé.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Caen
Canton de Caen (Est). - Épron (D) ; Fleury-sur-Orne (D) ; Hérouville-Saint-Clair (R) ; Mondeville (D) ; Saint-Contest (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
A l'honneur. - Pour
avoir été à la peine, il était bien juste qu'elles fussent toutes à
l'honneur. Dimanche dernier, poursuivant la remise des Croix de Guerre
décernées aux communes sinistrées de la banlieue caennaise, le
général Marchand commandant la subdivision qu'accompagnait M. Villatte,
secrétaire général de la Préfecture : Me Trèhet,
conseiller général du canton de Caen-Est, et le capitaine de gendarmerie
Clavié, a remis aux localités de Fleury-sur-Orne, Ifs, Cormelles,
Mondeville, Saint-Contest, Épron et Hérouville, les
distinctions qui témoignent de la vaillance de leurs populations et de
l'étendue de leurs sacrifices. L'accueil
réservé par les municipalités au cortège officiel s’entoura du même
cérémonial très simple auquel la participation des anciens combattants,
des veuves, des orphelins et des victimes civiles donnait une émouvante
grandeur. Les allocutions des maires n’évoquèrent les souffrances
endurées que pour mieux affirmer la foi de leurs concitoyens dans les
destinées de la patrie. Et c’est assurément la plus belle leçon qu'il
convient de tirer de cette journée de la reconnaissance et du souvenir. Voici
le texte des citations des communes décorées : Saint-Contest
: « Village
détruit au six dixièmes au cours de la bataille de Caen. À supporté
ses deuils et ses ruines avec courage. S'est remis au travail avec
ardeur. » |
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Église de SAINT-CONTEST |
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