Novembre
1833 -
On nous écrit de Creully.
- Les
électeurs de ce canton ont réuni leurs suffrages pour le
conseil-général sur M. Lacour, propriétaire à St-Gabriel.
M.
Lacour a mérité cet honneur, non seulement par son zéle éprouvé
pour l'ordre et la liberté constitutionnelle désormais inséparables,
mais encore par de nombreux sacrifices pour l'entretien des
communications vicinales de son canton. (Mémorial du Calvados)
Décembre
1833 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Bertauld. Séance du
30 novembre.
- On se rappelle qu'au mois de septembre dernier, dans la
commune de St-Gabriel, arrondissement de Bayeux, le sieur Durand (
Thomas ), maçon, âgé de 41 ans, ayant conçu des soupçons sur la fidélité
de sa femme, rentra inopinément chez lui, et l'ayant trouvée dans un
état non équivoque, avec le nommé Michel Marie, dit Cavey, ajusta
celui-ci d'un coup de fusil qui le tua sur-le-champ.
Traduit
pour ce fait devant la cour d'assises, Durand a été acquitté sur la déclaration
de non-culpabilité faite par le jury.
(Mémorial du Calvados)
Juillet
1843 -
Nouvelles locales. -
Jeudi dernier, un faucheur de la commune de St-Gabriel, près
Creully, se coucha auprès d'une meule de foin contre laquelle il avait
appuyé sa faulx, la lame en l'air.
A
peine commençait-il à sommeiller que l'instrument vint à lui tomber
sur le bras, et lui coupa l'artère. Ce malheureux quoique souffrant
horriblement et perdant du sang en abondance, eut le courage et la
présence d'esprit d'aller chercher immédiatement des secours à
Creully, et grâces aux soins qui lui ont été prodigués par deux
personnes de la commune, MM. Lacour et Dufay, il est maintenant hors de
tout danger.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1843 -
Fêtes de Juillet. -
Le gouvernement ayant supprimé, cette année, la célébration
de l'anniversaire de 1830, comme étant trop rapproché de celui de la
mort de M. le duc d'Orléans, M. le préfet du Calvados vient d'adresser
à cette occasion la circulaire suivante à MM. les sous-préfets et
maires du département :
«
Messieurs, la France, encore en deuil, ne célébrera pas cette fois
l'anniversaire de 1830.
Sa
perte est trop récente, sa douleur fut trop profonde, pour qu'elle
puisse déjà s'en distraire : et elle ne mêlera pas une pensée de
fête au plus triste des souvenirs ! Elle sait, d'ailleurs, qu'elle
honore aussi la révolution de juillet, en payant ce pieux tribut à la
mémoire du prince qui l'avait si bien conquise, si noblement servie, et
qui devait un jour sur le trône la représenter avec tant d'éclat.
Vous
vous bornerez donc, Messieurs, à assister au service funèbre annuel,
pour lequel les autorités civile et ecclésiastique dans chaque commune
se concerteront d'avance. Vous n'oublierez pas non plus que chaque fête
publique dans notre pays est avant tout la fête des pauvres ; et là
où les ressources locales le permettront, vous, voudrez bien vous
occuper d’œuvres charitables et de distributions de secours.
J'approuverai,
de la part des conseils municipaux, tous les votes de fonds qui auraient
cette destination. » (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Décembre
1843 -
Nouvelles locales. -
Jeudi dernier, trois maisons de Saint-Gabriel ont été la proie
des flammes. Les pompiers de Creully se sont disposés à partir, mais
on est venu les prévenir que tout était fini. Une jeune fille a failli
être brûlée, et son état laisse beaucoup d'inquiétude.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1845 -
Nouvelles Locales. -
8 000 fr. a prendre sur le budget de 1847 et exercices suivants
sont accordés par M. le ministre de l'intérieur pour la restauration
de la chapelle Saint-Gabriel (canton de Creully), classée au
nombre des monuments historiques. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1846 -
Cour d’Assises du Calvados.
- La
cour d'Assises du Calvados a ouvert sa deuxième session, le 11 mai ;
voici l'analyse des affaires déjà jugées pour notre arrondissement :
Tentative
de meurtre.
— Voici les faits
que l'accusation reproche à Jean-Jacques Bilheux, âgé de 41 ans, né
à Fresnay-le-Crotteur, cultivateur, demeurant à St-Gabriel.
Bilheux
était le plus proche voisin de Blanlot, propriétaire à St-Gabriel.
Longtemps la plus parfaite harmonie avait régné entre ces deux hommes,
et chaque fois qu'ils allaient l'un chez l'autre au
lieu de sortir et de prendre la route, ils passaient par une brèche qui
se trouvait à un mur séparant la cour de Bilheux du jardin du sieur
Blanlot. Mais depuis quelque temps a l'amitié avait succédé une haine
profonde, et ils en étaient arrivés à s'interdire de venir l'un chez
l'autre.
Le
11 mars dernier, vers deux heures de l'après-midi, le sieur Blanlot
entra dans la cour de l'accusé, il venait faire des reproches à
Bilheux, qu'il prétendait lui avoir pris des poules et tué des
pigeons, dès qu'il le vit, il l'interpella en lui disant : « Bilheux,
si vous continuez à prendre mes poules, de mon côté, je prendrai les
mesures nécessaires pour vous en empêcher ».
Pour
toute réponse, l'accusé somma Blanlot de sortir de sa cour, et le
prévint qu'il allait lui tirer un coup de pistolet, s'il n'obéissait
pas immédiatement à cette injonction. « Je ne vous crains
pas », répondit le sieur Blanlot, « on ne tire pas ainsi
sur les gens ». Mais à peine avait-il proféré ces mots que
Bilheux entrouvrit sa porte et déchargea un pistolet.
Le
coup n'atteignit pas Blanlot. S'il faut le dire, rien ne prouve que
l'accusé ait voulu faire usage de son arme contre lui. Toutefois
Blanlot, croyant qu'on avait voulu tirer, sur lui, s'écria :
—
« Ah I scélérat, tu as donc voulu me tuer ».
—
« Non, répondit l'accusé, j'ai seulement voulu vous faire
peur ». Malheureusement Blanlot, qui avait d'abord songé à fuir,
s'était rapproché de la maison, et il en était à deux mètres
lorsque Bilheux l'aperçut, alors il prend son fusil qui était chargé
de plomb mélangé, et s'écria :
—
« Te voilà encore, si tu avances, je te flambe ;
retire-toi ». Et en parlant ainsi, il couchait en joue son
adversaire ; Blanlot fit un pas, et aussitôt il reçut dans le ventre
la charge entière du fusil. Par un hasard providentiel, les blessures,
qui devaient être mortelles, n'ont pas eu de gravité, soit à cause du
grand nombre de vêtements que les projectiles ont traversé, avant
d'arriver à la peau, soit parce que l'arme était mal chargée.
Le
jury avait à décider si Bilheux avait volontairement tiré un coup
d'arme à feu sur Blanlot, s'il lui avait fait des blessures, et s'il
avait volontairement tenté de donner la mort à Blanlot. Le jury a
écarté cette dernière question ; il a répondu affirmativement sur la
première, en admettant toutefois des circonstances atténuantes.
Bilheux a été condamné à deux ans d'emprisonnement. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Avril
1852 -
Meurtre. -
Le sieur
Geffroy, domestique chez le sieur Carpentier, marchand de bestiaux à
St-Gabriel, près Creully, revenait, vendredi dernier, du marché de Caen
avec plusieurs vaches, lorsque, dans la campagne du
Fresne-Camilly, quelques-uns de ces animaux s'échappèrent dans un
champ de colza où ils ne causèrent, d'ailleurs, qu'un dégât peu
appréciable.
Malheureusement
Geffroy fut accosté en ce moment par un individu du Fresne, nommé
Seigle, qui, la tête déjà exaltée par la boisson, se mit à
vociférer des menaces et prétendit exiger par la violence des
dommages-intérêts exorbitants. Or, le champ ne lui appartenait même
pas, et il n'avait aucun droit, aucun prétexte même pour agir ainsi.
Le
sieur Geffroy, homme honnête et paisible, s'efforça vainement de
l'apaiser. Cependant il fut convenu qu'ils entreraient dans le cabaret
voisin pour terminer l'affaire.
Mais
là encore ils ne purent tomber d'accord. Le sieur Geffroy sortit pour
continuer sa route, mais Seigle s'élance à sa poursuite, le rejoint
bientôt, et, de plus en plus furieux, lui assène sur la tête un coup
de manche de balai. Geffroy tombe sans connaissance, mortellement
frappé. Malgré tous les soins qui lui ont été prodigués, le
malheureux succombait le lendemain.
Il
était âgé de 60 ans environ, et père de quatre enfants.
Le
meurtrier n'a que 24 à 25 ans. Samedi dernier était le jour fixé pour
son mariage ; il a été celui de son arrestation. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Avril
1852 -
Les incendies. - Un
assez grand nombre d'incendies sont constatés en ce moment dans
plusieurs contrées, notre département a malheureusement de pareils
sinistres à déplorer. A ceux que nous avons déjà cités, nous avons
encore à ajouter les suivants :
Hier,
vers cinq heures du soir, la commune de St-Gabriel a été mise en émoi
par une nouvelle toujours effrayante : le feu était à la ferme de M.
André Pigache, à Brécy. En effet, déjà la boulangerie attenant à
cette ferme devenait la proie des flammes, et il était bien à craindre
que l'incendie ne se communiquât aux autres bâtiments, tous couverts
en chaume et pleins d'objets éminemment inflammables.
Heureusement,
le vent sec et violent des jours précédents était tombé. La pompe de
St-Gabriel, accourue en toute hâte sur les lieux, a fait bravement son
devoir, et est parvenue, avec, le concours énergique de la population,
à se rendre maîtresse du feu.
La
boulangerie seule a été consumée. On y avait, à ce qu'il paraît,
laissé imprudemment une marmite pleine de braise encore allumée, dont
la forte chaleur a fini par embraser la boiserie. Si cet incendie se
fût déclaré quelques heures plus tard, instant où les secours
n'arrivent et ne s'organisent que fort difficilement, il eût pu avoir
les suites les plus désastreuses.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1852 -
Inondations. - A
Caen et dans les environs, l'inondation parait avoir causé aussi de
notables ravages. Par suite des pluies diluviennes de ces derniers
jours, les rivières ont débordé comme si nous étions au fond de
l'hiver. La prairie de
Caen n'est plus qu’une vaste nappe d'eau. Il a fallu en toute hâte
rentrer les bestiaux, et on nous assure que plusieurs ont péri.
La
vallée de la Seulles, depuis St-GabrieI jusqu'à Courseulles, est
inondée.
Plusieurs
parties des vallées d'Auge et du Cotentin sont submergées. Il en
résultera de grands dommages, car lorsque l'eau se retirera, l'herbe
vaseuse aura perdu sa qualité.
A
Pont-l’Évêque, les divers cours d'eau ont débordé. Le quartier du
Bras-d'Or est inondé. Enfin, dans tout le bas-pays, les eaux
s'élèvent à une hauteur de plusieurs mètres, interceptent les
communications
et menacent de ruine les bâtiments contre lesquels elles se heurtent
avec une violence torrentielle. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1863 - Par arrêté du 2 mars.
- M.
le préfet du Calvados a nommé M. Gibert (Auguste-Jean-Louis) adjoint
au maire de la commune de Brécy, en remplacement de M. Pigache,
démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Décembre
1863 - Un incendie.
- Un
incendie, qui aurait pu prendre des proportions considérables sans la
promptitude des secours organisés pour le combattre, a consumé mardi
matin, vers 7 heures 1/2, un bâtiment de ferme, au hameau de
Fresnay-le-Crotteux, commune de Saint-Gabriel.
Au
premier signal, les sapeurs-pompiers de Creully, précédés de leur
digne chef et de M. le maire de Creully, sont venus en toute hâte se
mettre à la disposition des habitants de Saint- Gabriel, qui avaient
déjà réussi à circonscrire la part du feu. On s'est aussi beaucoup
loué, dans cette circonstance, des services rendus par les professeurs
et les élèves du petit séminaire de Villiers-le-Sec, accourus avec
leur empressement habituel sur le lieu du sinistre.
La
remise incendiée, probablement par malveillance, faisait partie d'un
corps de ferme assuré, appartenant à M. Bérard, de Creully. (l’Ordre
et la Liberté)
Octobre
1864 -
Une disparition. - Une
famille très honorable et très justement honorée du canton de Creully
vient d'être subitement et bien cruellement frappée.
Mme
Delacour, femme de M. Delacour, maire de la commune de St-Gabriel et
membre du Conseil général du Calvados, est décédée, lundi dernier,
après quelques heures d'inexprimables souffrances.
C'est
une perte immense pour les siens, pour ses amis et pour les pauvres
qu'elle se plaisait à secourir. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1872 -
Loi sur les boissons.
-
Tout
détenteur d'appareils propres à la distillation d'eaux-de-vie ou
d'esprits est ténu d'en faire, au bureau de la régie, une déclaration
énonçant le nombre et la capacité de ses
appareils.
Août
1872 -
La fin du monde.
- On
sait que la fin du monde avait été prévue pour le 5 de ce mois, elle
n'a pas eu lieu, parce qu'elle a
été, paraît-il, remise au 12 août, selon les uns, et selon les
autres, au 15 août, fête de l'ex-empereur.
Août
1872 -
Une histoire de pompe.
- Depuis
longtemps déjà, les habitants de Saint-Gabriel, canton de Creully sont
divisés en deux camps.
Les
uns demandent qu'au sein du village, une mare colossale soit établie.
Les autres veulent une pompe, alléguant que ce n'est pas la seringue
municipale qui pourrait rendre des services en cas de sinistre.
Le
citoyen Doublure est l'un des partisans les plus acharnés de ce dernier
projet, et afin d'y gagner des partisans, chaque
dimanche il réunit chez lui les dissidents et leur donne des leçons
d'un art dans lequel il est passé maître….., celui de …....
pomper !...
Quoi
qu'il advienne, disons que les orages soulevés par cette question,
s'ils étaient convertis en pluie,
auraient certainement suffi à remplir la mare désirée.
Ajoutons
que la création de cette mare ne nous parait pas non plus d'une grande
utilité, puisque la Seulles passe au centre de la commune...
Et
qu'il y a tout lieu de croire qu'elle ne tarira pas du fait des
habitants, qui ont généralement la réputation d'aller se rafraîchir
ailleurs qu'à
la rivière.
Septembre
1876
-
Taureau furieux. - La
semaine dernière, Joseph Valois, domestique chez M. Prempain, maire de
Crépon, se rendait, accompagné d'un autre homme, à la gare d'Audrieu,
pour y conduire un taureau, quand en passant à Saint-Gabriel,
hameau de Brécy,
l'animal devenu
furieux, se jeta sur lui et le pressa avec ses cornes contre le talus
d'un fossé. L'individu qui accompagnait Valois, voyant le danger que
courait son camarade, frappa le taureau à coups de bâton et lui fit
lâcher prise. Valois, déjà sérieusement blessé, mais stimulé par
la frayeur, eut encore la force de grimper dans un arbre, ainsi que
l'autre homme. Mais le malheureux, épuisé par la souffrance, allait
infailliblement se laisser tomber à terre et succomber sous les coups
du taureau, lorsque, fort heureusement, l'animal abandonna ses deux
conducteurs pour s'élancer dans un herbage où paissaient des vaches.
On vint aussitôt au secours de Joseph Valois, qui avait une profonde
blessure à la jambe et plusieurs côtes enfoncées, il fut transporté
avec les plus grands soins à Crépon. L'état de ce pauvre garçon est
assez grave.
Septembre
1882 -
Comptes et mécomptes.
- Les
comptes de la fabrique
de la commune St-Gabriel, près Creully, sont tellement embrouillés que
l'intervention du parquet a été jugée nécessaire pour les tirer au
clair. Et afin d'avoir sous la main tous les renseignements
nécessaires, il a fait déposer à la prison de Caen le sieur Béhue,
trésorier de la
fabrique.
Mai
1890 -
Suicide. -
On
a découvert, territoire de St-Gabriel, le cadavre d'un jeune homme
portant une blessure à la tête, à quelques pas de là, sur la route,
un chapeau fut retrouvé.
Le corps fut reconnu pour celui du nommé Périer , employé de commerce
à Caen. On crut d'abord à un crime, d'autant plus qu'un paquet, de
linge que portait le jeune Périer ne put être retrouvé. Mais, le
parquet de Caen s'étant rendu sur les lieux, l'examen médical qu'il
prescrivit a démontré que la mort ne pouvait être attribuée qu'à un
suicide.
Le malheureux jeune homme était, depuis assez longtemps, d'un
caractère sombre et avait, à diverses reprises, manifesté l'intention
d'en finir avec la vie.
Septembre
1890 -
Découverte
de cadavre. -
Jeudi on a trouvé
dans une mare, à Saint-Gabriel,
le cadavre de la dame Louis Lainé, 76 ans, d'Esquay-sur-Seulles. Cette
mort est attribuée à un accident. La dame Lainé ne possédait plus
toutes ses facultés depuis
années.
Août
1894 - Les orages.
-
Depuis dix jours, notre
contrée est sous le coup d'orages désastreux, les récoltes sont en
souffrance, les pommes de terre se gâtent, les fruits ne mûrissent pas
ou pourrissent aux arbres. La nouvelle lune
parait vouloir nous être
clémente. Il n'est pas trop tôt. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1894 - La Cocotte.
- Dans
divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre
aphteuse prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un
arrêté interdisant l'introduction dans le Calvados des animaux des
espèces bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Août
1894 - Attentats à
la pudeur. - Camille
Lacour, 44 ans, journalier
à St-Gabriel, profitait des absences de sa femme pour se livrer sur sa
fille, âgée de 9 ans, a de monstrueux attentats. La fillette, une
névrosée, se laissait faire sans rien dire. Il n'y a donc pas eu de
violences, et Lacour n'est condamné qu'à 2 ans de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Mérite agricole.
- Sont
nominés chevaliers : MM, Hamon, chef de culture à Dives-sur-Mer ;
Paisant-Dulompré, maire de Quetteville, et Léon Viel, éleveur a
Saint-Gabriel.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Mesures sanitaires. –
L'entrée
du bétail espagnol et
portugais est interdite en France à cause de la fièvre aphteuse.
—
M. le préfet du Calvados vient, de prendre un arrêté relatif aux
mesures à prendre pour l'introduction et la mise en vente, dans le
Calvados, des moutons destinés à la boucherie
et provenant de départements affectés de fièvre aphteuse ou de
clavelée. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Tombé de cheval. –
Le jeune Paul
Lhonoré, 15 ans, domestique chez le sieur Gibert, à Brécy, près
Creully, que celui-ci avait envoyé chercher un cheval au piquet dans la
campagne, a été trouvé étendu sans connaissance sur le sol et
gravement blessé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Médailles d’honneur agricoles.
-
MM. Emmanuel Bouteloup, à Trouville ; Albert Fourcy, à
Pont-l'Evêque ; Louis Goret, à Sassy ; Louis Querey, à Norolles
; Louis Romain, à Saint-Gabriel. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Avril
1900 - Découverte de cadavre.
- Le
cadavre d'un inconnu, paraissant âgé de 50 ans, a été découvert
dans la rivière la Seulles, à Saint-Gabriel, près Creully, au lieu
dit « les Falaises ». Le corps, qui était en décomposition, devait
séjourner dans l'eau depuis trois mois. Aucune blessure n'ayant été
constatée, on croit à un accident. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juin
1900
-
Orages.
-
Samedi,
un violent orage s'est abattu sur notre région. A Caen, la foudre est
tombée près de la gare Saint-Martin, à l'aiguillage du chemin de fer
de l'Ouest. Les employés qui, heureusement, avaient eu la précaution
d'interrompre le courant grâce à leur isolateur, en ont été quittes
pour la peur.
A
Hérouvillette, la foudre est tombée dans un champ et a culbuté tout
un troupeau de moutons qui n'ont pas eu d'autre mal.
Elle
est tombée également sur un arbre à Saint-André-de-Fontenay.
Plusieurs bestiaux ont été foudroyés dans la campagne à Creully,
Crépon et Saint-Côme-de-Fresné.
Un
cheval, appartenant au sieur Henri Viel, a été tué dans un herbage à
Saint-Gabriel.
Des
orages ont eu lieu ainsi dans le Midi. A Toulon, une pluie de
grenouilles est tombée.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1900 - Tentative de meurtre. -
Samedi dernier, le garde-champêtre de Creully, le garde
particulier de M. Delacour, maire et un garde particulier de Lantheuil,
se trouvaient réunis, vers 10 heures du soir, au bois dit " Le
Galété ", lorsqu'ils aperçurent deux braconniers. Pendant que le
garde champêtre s'avançait sur l'un deux, le garde de M.
Delacour crut devoir tirer en l'air un coup de revolver pour appeler
l'attention des gendarmes. Le second braconnier, croyant sans doute que
l'on tirait sur son camarade, a fait feu sur le garde-champêtre, qui a
été blessé légèrement. Les auteurs de cet acte criminel sont
soupçonnés.
Septembre
1900 -
Gardes et braconniers. -
Deux
braconniers étaient
surpris, la nuit, dans un bois, à Saint-Gabriel, près Creully, par le
garde champêtre et deux gardes particuliers.
Pendant
que le garde champêtre s'avançait sur l'un d'eux afin de
l'appréhender, un garde particulier crut devoir tirer en l'air un coup
de revolver. Le second braconnier, croyant sans doute que l'on tirait
sur son camarade, a fait feu sur le garde champêtre, qui a reçu
vingt-six plombs. Les blessures sont légères et sans danger. Les
braconniers ont réussi à s'enfuir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1901 - Las de souffrir. -
Pendant une absence de sa femme, le sieur Paul Marie, 65 ans,
gardien d'herbages à St-Gabriel, près Creully, s'est pendu dans sa
cave. Le malheureux, qui était atteint d'une paralysie partielle et se
plaignait depuis quelque temps de violentes douleurs d'entrailles, s'est
donné la mort pour en finir avec les souffrances qu'il endurait.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1901 - Chevaux et voitures.
-
Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans
les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les
voitures, à l'exception de celles affectées au transport des
personnes. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1901 - La peur d’être soldat.
-
Eugène Lemonnier, 20 ans, domestique chez la dame Manoury,
cultivatrice à Saint-Gabriel, près Creully, s'est donné la mort en se
pendant à l'aide d'une longe à la branche d'un pommier.
Le
jeune homme n'avait jamais manifesté l'intention d'en finir avec la
vie, mais, étant du prochain tirage, tout fait supposer que la peur du
service militaire, dont il avait horreur,
l'a poussé à accomplir sa funeste résolution. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des
médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers
désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ;
Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel,
à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à
Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard,
à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à
Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à
Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier,
à Morteaux-coulibœuf. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Méfaits stupides.
- Un
cheval valant 250 fr., à la demoiselle Jouas, propriétaire à
Saint-Gabriel, près Creully, a été tué de plusieurs coups d'armes
tranchantes dans un champ où il se trouvait au piquet. La pauvre bête
avait au flanc neuf blessures d'où s'échappaient les intestins. L'arme
avait été retournée dans la plaie. — Près de là, et le même
jour, une vache au sieur Guilbert, marchand de bestiaux à Cully, a
reçu un coup de fusil. Peu de temps avant, un cheval de valeur, à M.
Lemoisson, maire de Cully, deux autres estimés 1 100 fr. et deux
poulains à M. Dubosq, propriétaire, avaient été tués ou blessés
grièvement avec des armes à feu.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1913 - Le
Château. - Mme Rachel Boyer, du Théâtre Français,
vient d'acquérir le château de Brécy, à 4 km de Creully. Ce château
date du XVIe siècle et est précédé d'une porte monumentale et d'un
jardin style Louis XIV attribué à Mansart. Il doit être restauré par
M. Ruprich Robert.
Avril
1914
- Les monuments historiques du Calvados. - Voici,
d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les
monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre
1913, pour le département du Calvados :
Biéville-sur-Orne
: Église ; Bougy : Église ; Boulon : Portail de l'église ; Brécy :
Château ; parties classées : le Portail formant entrée de la cour,
les façades du corps de logis à l'exclusion des intérieurs, les
dispositions architectoniques et décoratives du jardin ; Bricqueville :
Église ; Cagny : Chœur de l'église ; Campigny : Tour de
l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ; Colleville-sur-mer :
Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Luc-sur-mer
: Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le cimetière
; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église ; Mèzidon :
Église du Breuil ; Mondeville : Église ; Mosles : Église ; Mouen :
Église ; Mutrecy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église ;
Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ;
Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ;
Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église
; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ;
Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du
château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du
prieuré ; Saint-Hymer : Église ; Saint-Loup-hors-Bayeux :
Église, etc....
Décembre
1922 -
Unis dans la mort. -
Les
époux Eugène Condé, dont le mari, 24 ans, est chauffeur à la
minoterie de Saint-Gabriel, près Creully et la femme, 20 ans,
cuisinière chez MM. Roussel, minotiers, n'étant pas descendus au
travail comme d'ordinaire, on s'inquiéta.
Pressentant
un malheur, on enfonça la porte de leur chambre et on trouva les deux
époux morts asphyxiés. La femme était étendue dans son lit et son
mari tombé auprès de la porte qu'il n'avait pu ouvrir.
Cette
double asphyxie est due à l'imprudence de la jeune femme qui, la veille
avait allumé un réchaud de charbon de bois pour sécher sa chambre
qu'elle venait de laver. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1930 -
Arrestation. -
Les gendarmes ont procédé à l'arrestation du domestique de
ferme Louis Viel, 21 ans, inculpé d'abus de confiance au préjudice de
M A. Gouet, cultivateur à Brécy, auquel il avait emprunté une
bicyclette qu'il a dû revendre depuis car on n'en a retrouvé aucune
trace.
Viel
venait de s'engager comme domestique chez M. Gautier, cultivateur à
Tour-en-Bessin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1930 -
Au Centre d'Apprentissage Horticole. - M.
Henry Chéron, sénateur, président du Conseil général, accompagné
de MM. Le comte d'Oilliamson, conseiller général du canton de Creully,
Delacour, maire de Saint-Gabriel, ont visité, jeudi dernier, le Centre
d'Apprentissage Horticole de Saint-Gabriel où il furent reçus par M.
le directeur-fondateur de l'établissement , M. Fauchier-Delavigne.
Ils
ont étudié avec ce dernier les conditions auxquelles les enfants
désignés par le département pourraient y être admis, sous la simple
forme d'une participation au prix de journée en ce qui concerne
ces enfants.
On
est tombé d'accord sur les éléments très simples de la convention à
soumettre au Conseil général. Elle permettrait d'admettre dix élèves
la première année, vingt la seconde, 30 la troisième.
L'extension
du Centre d'Apprentissage Horticole de Saint-Gabriel facilitera la
formation des jardiniers, maraîchers et horticulteurs, ainsi que
l'avait demandé l'Assemblée Départementale et les diverses
sociétés d'horticulture du département.
Avril
1931 -
École d’horticulture.
-
Conformément à la décision de principe prise au cours de la
dernière session, une délégation du Conseil général s'est rendue à
Saint-Gabriel,
pour visiter le centre d'apprentissage horticole fondé par M.
Fauchier-Delavigne et rechercher si une entente pouvait s'établir entre
ce centre et le département, afin de diriger, vers l'établissement que
M. Fauchier-Delavigne a créé de ses deniers, des élèves jardiniers.
Il faut faire le plus grand éloge de l'initiative de notre honorable concitoyen.
Le centre est installé dans l'ancien Prieuré des moines de l'Abbaye de
Fécamp. Cette installation est remarquable. Tout est aménagé pour un
bon enseignement horticole. L'instruction technique est donnée par des
horticulteurs très compétents.
M.
le Préfet a soumis un projet de convention d'où il résulte que M.
Fauchier-Delavigne prend l'engagement de recevoir au centre
d'apprentissage horticole de Saint-Gabriel, les
jeunes apprentis jardiniers, horticulteurs ou maraîchers, qui lui
seront envoyés par le département du Calvados. Il devra en recevoir 10
la première année, 20 la seconde et 30 la troisième. Ces enfants
devront avoir au moins 12 ans accomplis, être pourvus du certificat
d'études primaires ou posséder une instruction suffisante pour suivre
avec profit les cours donnés. Ils devront fournir un certificat de
vaccin et un certificat médical. M. Fauchier-Delavigne assurera à ses
frais l'entretien des élèves, leur nourriture saine et substantielle,
leur logement
et couchage, la fourniture et l'entretien de leurs vêtements de travail
et d'intérieur, le lavage et le blanchissage de leur linge. Seuls, les
vêtements de sortie seront fournis par les familles ou, s'il y a lieu,
par le service des enfants assistés. M. Fauchier-Delavigne se charge
également de l'assurance contre les accidents et des soins médicaux et
pharmaceutiques, à l'exception des cas de maladies contagieuses ou
d'affections nécessitant des interventions chirurgicales ou des
traitements par spécialités. Il assurera à ses frais l'enseignement
théorique et pratique, le paiement des professeurs et du personnel, les
fournitures scolaires, bref, les frais généraux de toute nature
de l'établissement, y compris l'entretien des bâtiments et leur
assurance, ainsi que celle du mobilier contre l'incendie. Le
département contribuera uniquement et sans aucune autre responsabilité
au pris de journée des élèves placés au centre horticole au compte
du département, sur une décision du Préfet du Calvados.
Cette contribution sera de la moitié du prix de journée, sans que
cette proportion puisse dépasser 5 fr. 50 par jour et par élève. La
durée de l'apprentissage sera de trois ans.
Le
présent contrat est proposé pour 3 ans à partir du 1er
septembre 1931. M. le Préfet du Calvados à passer avec M.
Fauchier-Delavigne, propriétaire du centre d'apprentissage horticole de
Saint-Gabriel (Calvados).
Septembre
1937 -
Institut d’apprentissage horticole de Saint-Gabriel.
- La
rentrée de l'Institut d'apprentissage horticole de St-Gabriel, au
prieuré de St-Gabriel, près Creully, a lieu le 15 septembre
1937.
La
durée des études est de trois ans au cours desquels les apprentis
reçoivent une instruction professionnelle théorique et pratique pour
tout ce qui concerne l'horticulture et l'arboriculture. Des bourses
peuvent être accordées.
Pour
tous renseignements, s'adresser au
Directeur du Centre d'apprentissage
horticole à St-Gabriel,
près Creully. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Les
périodes d’interdiction de la pêche. - La
pêche sera interdite en 1938 :
Pour
le saumon, du 1er janvier au 12 mars et du 1er
octobre au 31 décembre dans les cours d'eau de première catégorie ;
du 1er au 9 janvier et du 1er octobre au 31
décembre dans ceux de deuxième catégorie.
Pour
la truite, mêmes dates pour les cours d'eau de première catégorie ;
du 1er au 31 janvier et du 21 octobre au 31 décembre dans
ceux de deuxième catégorie.
Pour
les autres poissons : du 1er janvier au 12 mars ; du 19 avril
au 18 juin et du 1er octobre au 31 décembre dans les cours
d'eau de première catégorie ; du 19 avril au 18 juin dans ceux de
deuxième catégorie.
La
pêche à l'écrevisse est interdite du 1er janvier au 1er
août et du 1er octobre au 31 décembre. Elle est autorisée
une heure après le coucher du soleil pendant les périodes d'ouverture.
Il
est rappelé que les cours d'eau compris dans la deuxième catégorie
sont les suivants : la Dives et ses canaux en aval du pont d'Auneray,
près de Méry-Corbon : l'Orne en aval du pont d'Ouilly : la
Seulles en aval du pont de St-Gabriel ; l'Aure inférieure et ses
affluents ; Vire en aval du pont de la route de Pont-Bellanger à
Malloué ; le Noireau en aval de Condé-sur-Noireau.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Les examens au Centre d’apprentissage horticole de
Saint-Gabriel. –
Au début du mois de Juillet un Jury
désigné par le Ministère de l'Agriculture, s'est réuni au Centre
d'Apprentissage Horticole de Saint-Gabriel, sous la présidence de M.
Quittet, Directeur des Services Agricoles du Calvados.
14
élèves ayant achevé leurs 3 années d'Apprentissage Horticole se sont
présentés devant ce Jury pour subir un examen théorique et pratique
d'horticulture, 12 d'entre eux ont été reçues, ( cinq, avec la
mention bien ) et ont obtenu le brevet d'aide-jardinier, délivré par
le Ministère de l'Agriculture.
Tous
ces élèves brevetés ont immédiatement été placés comme
aide-jardinier, car les demandes d'emplois arrivent au Centre de
Saint-Gabriel de plus en plus nombreuses chaque année, les employeurs
préférant remplacer leurs aides-jardiniers appelés au service
militaire, par des jeunes gens ayant des connaissances horticoles à la
fois théoriques et pratiques.
Il
serait donc à souhaiter que le nombre des élèves instruits au Centre
Horticole de Saint-Gabriel se maintienne en progression croissante, pour
le plus grand bien des jeunes gens qui se destinent au métier de
Jardinier. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1944 - La récupération du bétail. -
La direction des services agricoles communique : Deux centres de
récupération de bétail ont été créé à Cully et à Saint-Gabriel.
Les agriculteurs seront priés de se rendre dans ces communes
avant le 10 août 1944 pour reconnaître et récupérer les
animaux qui leur appartiennent.
Avril
1946 -
La série continue. - Au
cours de la nuit, quatre prisonniers allemands travaillant chez M.
Paillaud à Creully, M. Portier et Mme Pézerit à Saint-Gabriel, se
sont évadés de leur Kommando, sans beaucoup de peine dit-on. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Juin
1947 -
Un enfant met le feu à un bâtiment
agricole.
–
Un sinistre a ravagé une grange de la ferme de M. Pierre Collet,
à Saint-Gabriel. On déplore également la perte de dix tonnes de
paille d’avoine. Une rapide intervention a permis de préserver les
bâtiments voisins. Le feu aurait été provoqué par le fils de M.
Collet, un bambin de quatre ans, qui jouait avec des allumettes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Au centre d’apprentissage horticole de Saint-Gabriel.
–
Les examens de fin d’étude du centre ont eu lieu récemment à
Saint-Gabriel, sous la présidence du
directeur des services agricoles.
La
qualité de l’enseignement donné et la bonnes méthodes appliquées
au centre depuis plusieurs années ont à nouveau permis d’obtenir des
résultats très satisfaisants.
Les
élèves suivants ont été proposés en vue de l’attribution du
diplôme officiel d’État de jardinier : Lacroix, Le Cornec, Vornières,
Porée et Constal. Les cours reprendront en octobre. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Le mors aux dents. –
M. Georges Camelet, 61 ans, ouvrier de culture chez Mme Quesnée,
à Saint-Gabriel, conduisait un attelage lorsque le cheval s’emballa.
Projeté à terre, le charretier fut relevé, sans connaissance, par des
employés du Moulin Rousel. Il a été transporté dans un état grave
à l’Hôpital. On craint une fracture du crane. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
Une vache furieuse éventre une passante. - A Saint-Gabriel un cultivateur de la commune, M. Joseph
Lecarpentier, conduisait, un troupeau de bovins. Au passage de Mme vve,
Marie-Louise Guesnet, 68 ans, une vache furieuse bondit sur la
septuagénaire qu'elle blessa grièvement à l'abdomen. Mme Guesnet a
été transportée à l'hôpital de Bayeux. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1949
-
Une mauvaise journée.
-
En
sortant du café tenu à St-Gabriel par Mme Cottin, un marchand de
poisson de la localité, M. Alexandre Collet, 65 ans, n'a pas retrouvé
un coffret renfermant 780 francs, qu'il avait laissé dans sa remorque
en stationnement devant le débit. ( Le Bonhomme Libre )
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