1er Juin 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - GABRIEL - BRÉCY

Canton de Creully

Les habitants de la commune sont des Saint-Gabriélois, Saint-Gabriéloises

Novembre 1833    -    On nous écrit de Creully.   -   Les électeurs de ce canton ont réuni leurs suffrages pour le conseil-général sur M. Lacour, propriétaire à St-Gabriel.

M. Lacour a mérité cet honneur, non seulement par son zéle éprouvé pour l'ordre et la liberté constitutionnelle désormais inséparables, mais encore par de nombreux sacrifices pour l'entretien des communications vicinales de son canton. (Mémorial du Calvados)

 

Décembre 1833    -    Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Bertauld.  Séance du 30 novembre.

-   On se rappelle qu'au mois de septembre dernier, dans la commune de St-Gabriel, arrondissement de Bayeux, le sieur Durand ( Thomas ), maçon, âgé de 41 ans, ayant conçu des soupçons sur la fidélité de sa femme, rentra inopinément chez lui, et l'ayant trouvée dans un état non équivoque, avec le nommé Michel Marie, dit Cavey, ajusta celui-ci d'un coup de fusil qui le tua sur-le-champ.

Traduit pour ce fait devant la cour d'assises, Durand a été acquitté sur la déclaration de non-culpabilité faite par le jury. (Mémorial du Calvados)

 

Juillet 1843   -  Nouvelles locales.   -   Jeudi dernier, un faucheur de la commune de St-Gabriel, près Creully, se coucha auprès d'une meule de foin contre laquelle il avait appuyé sa faulx, la lame en l'air.

A peine commençait-il à sommeiller que l'instrument vint à lui tomber sur le bras, et lui coupa l'artère. Ce malheureux quoique souffrant horriblement et perdant du sang en abondance, eut le courage et la présence d'esprit d'aller chercher immédiatement des secours à Creully, et grâces aux soins qui lui ont été prodigués par deux personnes de la commune, MM. Lacour et Dufay, il est maintenant hors de tout danger.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1843   -  Fêtes de Juillet.   -   Le gouvernement ayant supprimé, cette année, la célébration de l'anniversaire de 1830, comme étant trop rapproché de celui de la mort de M. le duc d'Orléans, M. le préfet du Calvados vient d'adresser à cette occasion la circulaire suivante à MM. les sous-préfets et maires du département :

 « Messieurs, la France, encore en deuil, ne célébrera pas cette fois l'anniversaire de 1830.

Sa perte est trop récente, sa douleur fut trop profonde, pour qu'elle puisse déjà s'en distraire : et elle ne mêlera pas une pensée de fête au plus triste des souvenirs ! Elle sait, d'ailleurs, qu'elle honore aussi la révolution de juillet, en payant ce pieux tribut à la mémoire du prince qui l'avait si bien conquise, si noblement servie, et qui devait un jour sur le trône la représenter avec tant d'éclat.

Vous vous bornerez donc, Messieurs, à assister au service funèbre annuel, pour lequel les autorités civile et ecclésiastique dans chaque commune se concerteront d'avance. Vous n'oublierez pas non plus que chaque fête publique dans notre pays est avant tout la fête des pauvres ; et là où les ressources locales le permettront, vous, voudrez bien vous occuper  d’œuvres charitables et de distributions de secours.

J'approuverai, de la part des conseils municipaux, tous les votes de fonds qui auraient cette destination. » (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1843   -  Nouvelles locales.   -    Jeudi dernier, trois maisons de Saint-Gabriel ont été la proie des flammes. Les pompiers de Creully se sont disposés à partir, mais on est venu les prévenir que tout était fini. Une jeune fille a failli être brûlée, et son état laisse beaucoup d'inquiétude. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1845   -  Nouvelles Locales.   -   8 000 fr. a prendre sur le budget de 1847 et exercices suivants sont accordés par M. le ministre de l'intérieur pour la restauration de la  chapelle Saint-Gabriel (canton de Creully), classée au nombre des monuments historiques. (source : L’Indicateur de Bayeux)  

 

Mai 1846   -  Cour d’Assises du Calvados.   -   La cour d'Assises du Calvados a ouvert sa deuxième session, le 11 mai ; voici l'analyse des affaires déjà jugées pour notre arrondissement :

Tentative de meurtre.   Voici les faits que l'accusation reproche à Jean-Jacques Bilheux, âgé de 41 ans, né à Fresnay-le-Crotteur, cultivateur, demeurant à St-Gabriel.

Bilheux était le plus proche voisin de Blanlot, propriétaire à St-Gabriel. Longtemps la plus parfaite harmonie avait régné entre ces deux hommes, et chaque fois qu'ils allaient l'un chez l'autre au lieu de sortir et de prendre la route, ils passaient par une brèche qui se trouvait à un mur séparant la cour de Bilheux du jardin du sieur Blanlot. Mais depuis quelque temps a l'amitié avait succédé une haine profonde, et ils en étaient arrivés à s'interdire de venir l'un chez l'autre.

Le 11 mars dernier, vers deux heures de l'après-midi, le sieur Blanlot entra dans la cour de l'accusé, il venait faire des reproches à Bilheux, qu'il prétendait lui avoir pris des poules et tué des pigeons, dès qu'il le vit, il l'interpella en lui disant : « Bilheux, si vous continuez à prendre mes poules, de mon côté, je prendrai les mesures nécessaires pour vous en empêcher ».

Pour toute réponse, l'accusé somma Blanlot de sortir de sa cour, et le prévint qu'il allait lui tirer un coup de pistolet, s'il n'obéissait pas immédiatement à cette injonction. « Je ne vous crains pas », répondit le sieur Blanlot, « on ne tire pas ainsi sur les gens ». Mais à peine avait-il proféré ces mots que Bilheux entrouvrit sa porte et déchargea un pistolet.

Le coup n'atteignit pas Blanlot. S'il faut le dire, rien ne prouve que l'accusé ait voulu faire usage de son arme contre lui. Toutefois Blanlot, croyant qu'on avait voulu tirer, sur lui, s'écria :

— « Ah I scélérat, tu as donc voulu me tuer ».

— « Non, répondit l'accusé, j'ai seulement voulu vous faire peur ». Malheureusement Blanlot, qui avait d'abord songé à fuir, s'était rapproché de la maison, et il en était à deux mètres lorsque Bilheux l'aperçut, alors il prend son fusil qui était chargé de plomb mélangé, et s'écria :

— « Te voilà encore, si tu avances, je te flambe ; retire-toi ». Et en parlant ainsi, il couchait en joue son adversaire ; Blanlot fit un pas, et aussitôt il reçut dans le ventre la charge entière du fusil. Par un hasard providentiel, les blessures, qui devaient être mortelles, n'ont pas eu de gravité, soit à cause du grand nombre de vêtements que les projectiles ont traversé, avant d'arriver à la peau, soit parce que l'arme était mal chargée.

Le jury avait à décider si Bilheux avait volontairement tiré un coup d'arme à feu sur Blanlot, s'il lui avait fait des blessures, et s'il avait volontairement tenté de donner la mort à Blanlot. Le jury a écarté cette dernière question ; il a répondu affirmativement sur la première, en admettant toutefois des circonstances atténuantes. Bilheux a été condamné à deux ans d'emprisonnement. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1852   -   Meurtre.  -   Le sieur Geffroy, domestique chez le sieur Carpentier, marchand de bestiaux à St-Gabriel, près Creully, revenait, vendredi dernier, du marché de Caen avec plusieurs vaches, lorsque, dans la campagne du Fresne-Camilly, quelques-uns de ces animaux s'échappèrent dans un champ de colza où ils ne causèrent, d'ailleurs, qu'un dégât peu appréciable.

Malheureusement Geffroy fut accosté en ce moment par un individu du Fresne, nommé Seigle, qui, la tête déjà exaltée par la boisson, se mit à vociférer des menaces et prétendit exiger par la violence des dommages-intérêts exorbitants. Or, le champ ne lui appartenait même pas, et il n'avait aucun droit, aucun prétexte même pour agir ainsi.

Le sieur Geffroy, homme honnête et paisible, s'efforça vainement de l'apaiser. Cependant il fut convenu qu'ils entreraient dans le cabaret voisin pour terminer l'affaire.

Mais là encore ils ne purent tomber d'accord. Le sieur Geffroy sortit pour continuer sa route, mais Seigle s'élance à sa poursuite, le rejoint bientôt, et, de plus en plus furieux, lui assène sur la tête un coup de manche de balai. Geffroy tombe sans connaissance, mortellement frappé. Malgré tous les soins qui lui ont été prodigués, le malheureux succombait le lendemain.

Il était âgé de 60 ans environ, et père de quatre enfants.

Le meurtrier n'a que 24 à 25 ans. Samedi dernier était le jour fixé pour son mariage ; il a été celui de son arrestation. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1852   -   Les incendies.  -   Un assez grand nombre d'incendies sont constatés en ce moment dans plusieurs contrées, notre département a malheureusement de pareils sinistres à déplorer. A ceux que nous avons déjà cités, nous avons encore à ajouter les suivants :

Hier, vers cinq heures du soir, la commune de St-Gabriel a été mise en émoi par une nouvelle toujours effrayante : le feu était à la ferme de M. André Pigache, à Brécy. En effet, déjà la boulangerie attenant à cette ferme devenait la proie des flammes, et il était bien à craindre que l'incendie ne se communiquât aux autres bâtiments, tous couverts en chaume et pleins d'objets éminemment inflammables.

Heureusement, le vent sec et violent des jours précédents était tombé. La pompe de St-Gabriel, accourue en toute hâte sur les lieux, a fait bravement son devoir, et est parvenue, avec, le concours énergique de la population, à se rendre maîtresse du feu.

La boulangerie seule a été consumée. On y avait, à ce qu'il paraît, laissé imprudemment une marmite pleine de braise encore allumée, dont la forte chaleur a fini par embraser la boiserie. Si cet incendie se fût déclaré quelques heures plus tard, instant où les secours n'arrivent et ne s'organisent que fort difficilement, il eût pu avoir les suites les plus désastreuses. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1852   -  Inondations.   -   A Caen et dans les environs, l'inondation parait avoir causé aussi de notables ravages. Par suite des pluies diluviennes de ces derniers jours, les rivières ont débordé comme si nous étions au fond de l'hiver. La prairie de Caen n'est plus qu’une vaste nappe d'eau. Il a fallu en toute hâte rentrer les bestiaux, et on nous assure que plusieurs ont péri.

La vallée de la Seulles, depuis St-GabrieI jusqu'à Courseulles, est inondée.

Plusieurs parties des vallées d'Auge et du Cotentin sont submergées. Il en résultera de grands dommages, car lorsque l'eau se retirera, l'herbe vaseuse aura perdu sa qualité.

A Pont-l’Évêque, les divers cours d'eau ont débordé. Le quartier du Bras-d'Or est inondé. Enfin, dans tout le bas-pays, les eaux s'élèvent à une hauteur de plusieurs mètres, interceptent les communications et menacent de ruine les bâtiments contre lesquels elles se heurtent avec une violence torrentielle. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

 Mars 1863   -   Par arrêté du 2 mars.   -    M. le préfet du Calvados a nommé M. Gibert (Auguste-Jean-Louis) adjoint au maire de la commune de Brécy, en remplacement de M. Pigache, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1863   -   Un incendie.   -   Un incendie, qui aurait pu prendre des proportions considérables sans la promptitude des secours organisés pour le combattre, a consumé mardi matin, vers 7 heures 1/2, un bâtiment de ferme, au hameau de Fresnay-le-Crotteux, commune de Saint-Gabriel.

Au premier signal, les sapeurs-pompiers de Creully, précédés de leur digne chef et de M. le maire de Creully, sont venus en toute hâte se mettre à la disposition des habitants de Saint- Gabriel, qui avaient déjà réussi à circonscrire la part du feu. On s'est aussi beaucoup loué, dans cette circonstance, des services rendus par les professeurs et les élèves du petit séminaire de Villiers-le-Sec, accourus avec leur empressement habituel sur le lieu du sinistre.

La remise incendiée, probablement par malveillance, faisait partie d'un corps de ferme assuré, appartenant à M. Bérard, de Creully. (l’Ordre et la Liberté)

 

Octobre 1864   -   Une disparition.  -   Une famille très honorable et très justement honorée du canton de Creully vient d'être subitement et bien cruellement frappée.

Mme Delacour, femme de M. Delacour, maire de la commune de St-Gabriel et membre du Conseil général du Calvados, est décédée, lundi dernier, après quelques heures d'inexprimables souffrances.

C'est une perte immense pour les siens, pour ses amis et pour les pauvres qu'elle se plaisait à secourir. (l’Ordre et la Liberté)

 

Août 1872   -  Loi sur les boissons.   -  Tout détenteur d'appareils propres à la distillation d'eaux-de-vie ou d'esprits est ténu d'en faire, au bureau de la régie, une déclaration énonçant le nombre et la capacité de ses appareils.

 

Août 1872   -  La fin du monde.   -  On sait que la fin du monde avait été prévue pour le 5 de ce mois, elle n'a pas eu lieu, parce qu'elle a été, paraît-il, remise au 12 août, selon les uns, et selon les autres, au 15 août, fête de l'ex-empereur.

 

Août 1872   -  Une histoire de pompe.   -  Depuis longtemps déjà, les habitants de Saint-Gabriel, canton de Creully sont divisés en deux camps.

Les uns demandent qu'au sein du village, une mare colossale soit établie. Les autres veulent une pompe, alléguant que ce n'est pas la seringue municipale qui pourrait rendre des services en cas de sinistre.

Le citoyen Doublure est l'un des partisans les plus acharnés de ce dernier projet, et afin d'y gagner des partisans, chaque dimanche il réunit chez lui les dissidents et leur donne des leçons d'un art dans lequel il est passé maître….., celui de ….... pomper !...

Quoi qu'il advienne, disons que les orages soulevés par cette question, s'ils étaient convertis en pluie,  auraient certainement suffi à remplir la mare désirée.

Ajoutons que la création de cette mare ne nous parait pas non plus d'une grande utilité, puisque la Seulles passe au centre de la commune...

Et qu'il y a tout lieu de croire qu'elle ne tarira pas du fait des habitants, qui ont généralement la réputation d'aller se rafraîchir ailleurs qu'à la rivière.  

 

Septembre 1876   -  Taureau furieux.  -  La semaine dernière, Joseph Valois, domestique chez M. Prempain, maire de Crépon, se rendait, accompagné d'un autre homme, à la gare d'Audrieu, pour y conduire un taureau, quand en passant à Saint-Gabriel, hameau de Brécy, l'animal devenu furieux, se jeta sur lui et le pressa avec ses cornes contre le talus d'un fossé. L'individu qui accompagnait Valois, voyant le danger que courait son camarade, frappa le taureau à coups de bâton et lui fit lâcher prise. Valois, déjà sérieusement blessé, mais stimulé par la frayeur, eut encore la force de grimper dans un arbre, ainsi que l'autre homme. Mais le malheureux, épuisé par la souffrance, allait infailliblement se laisser tomber à terre et succomber sous les coups du taureau, lorsque, fort heureusement, l'animal abandonna ses deux conducteurs pour s'élancer dans un herbage où paissaient des vaches. On vint aussitôt au secours de Joseph Valois, qui avait une profonde blessure à la jambe et plusieurs côtes enfoncées, il fut transporté avec les plus grands soins à Crépon. L'état de ce pauvre garçon est assez grave.  

 

Septembre 1882  -  Comptes et mécomptes.  -  Les comptes de la fabrique de la commune St-Gabriel, près Creully, sont tellement embrouillés que l'intervention du parquet a été jugée nécessaire pour les tirer au clair. Et afin d'avoir sous la main tous les renseignements nécessaires, il a fait déposer à la prison de Caen le sieur Béhue, trésorier de la fabrique.

 

Mai 1890  -  Suicide.  -  On a découvert, territoire de St-Gabriel, le cadavre d'un jeune homme portant une blessure à la tête, à quelques pas de là, sur la route, un chapeau fut retrouvé.  Le corps fut reconnu pour celui du nommé Périer , employé de commerce à Caen. On crut d'abord à un crime, d'autant plus qu'un paquet, de linge que portait le jeune Périer ne put être retrouvé. Mais, le parquet de Caen s'étant rendu sur les lieux, l'examen médical qu'il prescrivit a démontré que la mort ne pouvait être attribuée qu'à un suicide. Le malheureux jeune homme était, depuis assez longtemps, d'un caractère sombre et avait, à diverses reprises, manifesté l'intention d'en finir avec la vie.  

 

Septembre 1890  -  Découverte de cadavre.  -  Jeudi  on a trouvé dans une mare, à Saint-Gabriel, le cadavre de la dame Louis Lainé, 76 ans, d'Esquay-sur-Seulles. Cette mort est attribuée à un accident. La dame Lainé ne possédait plus toutes ses facultés depuis années.  

 

Août 1894  -  Les orages.   -   Depuis dix jours, notre contrée est sous le coup d'orages désastreux, les récoltes sont en souffrance, les pommes de terre se gâtent, les fruits ne mûrissent pas ou pourrissent aux arbres. La nouvelle lune parait vouloir nous être clémente. Il n'est pas trop tôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  La Cocotte.   -  Dans divers cantons de la Manche, limitrophes du Calvados, la fièvre aphteuse prend un tel caractère envahissant que le préfet a pris un arrêté interdisant l'introduction dans le Calvados des animaux des espèces bovine, ovine, caprine et porcine de la Manche. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Attentats à la pudeur.   -  Camille Lacour, 44 ans, journalier à St-Gabriel, profitait des absences de sa femme pour se livrer sur sa fille, âgée de 9 ans, a de monstrueux attentats. La fillette, une névrosée, se laissait faire sans rien dire. Il n'y a donc pas eu de violences, et Lacour n'est condamné qu'à 2 ans de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Mérite agricole.  -  Sont nominés chevaliers : MM, Hamon, chef de culture à Dives-sur-Mer ; Paisant-Dulompré, maire de Quetteville, et Léon Viel, éleveur a Saint-Gabriel. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1898  -  Mesures sanitaires.     L'entrée du bétail espagnol et portugais est interdite en France à cause de la fièvre aphteuse. 

— M. le préfet du Calvados vient, de prendre un arrêté relatif aux mesures à prendre pour l'introduction et la mise en vente, dans le Calvados, des moutons destinés à la boucherie et provenant de départements affectés de fièvre aphteuse ou de clavelée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1898  -  Tombé de cheval.    Le jeune Paul Lhonoré, 15 ans, domestique chez le sieur Gibert, à Brécy, près Creully, que celui-ci avait envoyé chercher un cheval au piquet dans la campagne, a été trouvé étendu sans connaissance sur le sol et gravement blessé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1899  -  Médailles d’honneur agricoles.   -  MM. Emmanuel Bouteloup, à Trouville ; Albert Fourcy, à Pont-l'Evêque ; Louis Goret, à Sassy ; Louis Querey, à Norolles ; Louis Romain, à Saint-Gabriel. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1900   -   Découverte de cadavre.  -    Le cadavre d'un inconnu, paraissant âgé de 50 ans, a été découvert dans la rivière la Seulles, à Saint-Gabriel, près Creully, au lieu dit « les Falaises ». Le corps, qui était en décomposition, devait séjourner dans l'eau depuis trois mois. Aucune blessure n'ayant été constatée, on croit à un accident. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Orages.  -  Samedi, un violent orage s'est abattu sur notre région. A Caen, la foudre est tombée près de la gare Saint-Martin, à l'aiguillage du chemin de fer de l'Ouest. Les employés qui, heureusement, avaient eu la précaution d'interrompre le courant grâce à leur isolateur, en ont été quittes pour la peur.

A Hérouvillette, la foudre est tombée dans un champ et a culbuté tout un troupeau de moutons qui n'ont pas eu d'autre mal.

Elle est tombée également sur un arbre à Saint-André-de-Fontenay. Plusieurs bestiaux ont été foudroyés dans la campagne à Creully, Crépon et Saint-Côme-de-Fresné.

Un cheval, appartenant au sieur Henri Viel, a été tué dans un herbage à Saint-Gabriel. 

Des orages ont eu lieu ainsi dans le Midi. A Toulon, une pluie de grenouilles est tombée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1900  -  Tentative de meurtre. -  Samedi dernier, le garde-champêtre de Creully,  le garde particulier de M. Delacour, maire et un garde particulier de Lantheuil, se trouvaient réunis, vers 10 heures du soir, au bois dit " Le Galété ", lorsqu'ils aperçurent deux braconniers. Pendant que le garde champêtre s'avançait sur l'un deux, le garde de M.  Delacour crut devoir tirer en l'air un coup de revolver pour appeler l'attention des gendarmes. Le second braconnier, croyant sans doute que l'on tirait sur son camarade, a fait feu sur le garde-champêtre, qui a été blessé légèrement. Les auteurs de cet acte criminel sont soupçonnés.  

 

Septembre 1900   -   Gardes et braconniers.  -  Deux braconniers étaient surpris, la nuit, dans un bois, à Saint-Gabriel, près Creully, par le garde champêtre et deux gardes particuliers. 

Pendant que le garde champêtre s'avançait sur l'un d'eux afin de l'appréhender, un garde particulier crut devoir tirer en l'air un coup de revolver. Le second braconnier, croyant sans doute que l'on tirait sur son camarade, a fait feu sur le garde champêtre, qui a reçu vingt-six plombs. Les blessures sont légères et sans danger. Les braconniers ont réussi à s'enfuir. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Las de souffrir.  -  Pendant une absence de sa femme, le sieur Paul Marie, 65 ans, gardien d'herbages à St-Gabriel, près Creully, s'est pendu dans sa cave. Le malheureux, qui était atteint d'une paralysie partielle et se plaignait depuis quelque temps de violentes douleurs d'entrailles, s'est donné la mort pour en finir avec les souffrances qu'il endurait.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Chevaux et voitures.  -  Avant Je 1er Janvier, devront être déclarés, dans les mairies, chevaux et ânes de n'importe quel âge et toutes les voitures, à l'exception de celles affectées au transport des personnes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   La peur d’être soldat.  -  Eugène Lemonnier, 20 ans, domestique chez la dame Manoury, cultivatrice à Saint-Gabriel, près Creully, s'est donné la mort en se pendant à l'aide d'une longe à la branche d'un pommier.

Le jeune homme n'avait jamais manifesté l'intention d'en finir avec la vie, mais, étant du prochain tirage, tout fait supposer que la peur du service militaire, dont il avait horreur, l'a poussé à accomplir sa funeste résolution. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Médailles d’honneur   -   Des médailles et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ; Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ; Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Méfaits stupides.    -   Un cheval valant 250 fr., à la demoiselle Jouas, propriétaire à Saint-Gabriel, près Creully, a été tué de plusieurs coups d'armes tranchantes dans un champ où il se trouvait au piquet. La pauvre bête avait au flanc neuf blessures d'où s'échappaient les intestins. L'arme avait été retournée dans la plaie. — Près de là, et le même jour, une vache au sieur Guilbert, marchand de bestiaux à Cully, a reçu un coup de fusil. Peu de temps avant, un cheval de valeur, à M. Lemoisson, maire de Cully, deux autres estimés 1 100 fr. et deux poulains à M. Dubosq, propriétaire, avaient été tués ou blessés grièvement avec des armes à feu. 

 (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1913  -  Le Château.  -  Mme Rachel Boyer, du Théâtre Français, vient d'acquérir le château de Brécy, à 4 km de Creully. Ce château date du XVIe siècle et est précédé d'une porte monumentale et d'un jardin style Louis XIV attribué à Mansart. Il doit être restauré par M. Ruprich Robert.

 

Avril 1914  -  Les monuments historiques du Calvados. -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados : 

 Biéville-sur-Orne : Église ; Bougy : Église ; Boulon : Portail de l'église ; Brécy : Château ; parties classées : le Portail formant entrée de la cour, les façades du corps de logis à l'exclusion des intérieurs, les dispositions architectoniques et décoratives du jardin ; Bricqueville : Église ; Cagny : Chœur de l'église ; Campigny : Tour de l'église ; Cheux : Église ; Cintheaux : Église ; Colleville-sur-mer : Église ; Dives : Église ; Douvres : Clocher de l'église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le  cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur  de l'église ; Mèzidon : Église du Breuil ; Mondeville : Église ; Mosles : Église ; Mouen : Église ; Mutrecy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église ; Ouistreham  : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ; Parfouru-l'Eclin, Clocher et pignon oriental du chœur de l'église ; Rosel : Clocher de l'église ; Rots : Église ; Rouvres : Église ; Rucqueville : Église ; Ryes : Église ; Saint-André-d'Hébertot : Église, façades, Douves et parterre du château ; Saint-Contest : Église ; Saint-Gabriel : Restes du prieuré ; Saint-Hymer : Église ;  Saint-Loup-hors-Bayeux : Église, etc....

 

Décembre 1922   -  Unis dans la mort.   -   Les époux Eugène Condé, dont le mari, 24 ans, est chauffeur à la minoterie de Saint-Gabriel, près Creully et la femme, 20 ans, cuisinière chez MM. Roussel, minotiers, n'étant pas descendus au travail comme d'ordinaire, on s'inquiéta.

Pressentant un malheur, on enfonça la porte de leur chambre et on trouva les deux époux morts asphyxiés. La femme était étendue dans son lit et son mari tombé auprès de la porte qu'il n'avait pu ouvrir.

Cette double asphyxie est due à l'imprudence de la jeune femme qui, la veille avait allumé un réchaud de charbon de bois pour sécher sa chambre qu'elle venait de laver. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1930   -  Arrestation.   -   Les gendarmes ont procédé à l'arrestation du domestique de ferme Louis Viel, 21 ans, inculpé d'abus de confiance au préjudice de M A. Gouet, cultivateur à Brécy, auquel il avait emprunté une bicyclette qu'il a dû revendre depuis car on n'en a retrouvé aucune trace.

Viel venait de s'engager comme domestique chez M. Gautier, cultivateur à Tour-en-Bessin. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1930   -   Au Centre d'Apprentissage Horticole.   -   M. Henry Chéron, sénateur, président du Conseil général, accompagné de MM. Le comte d'Oilliamson, conseiller général du canton de Creully, Delacour, maire de Saint-Gabriel, ont visité, jeudi dernier, le Centre d'Apprentissage Horticole de Saint-Gabriel où il furent reçus par M. le directeur-fondateur de  l'établissement , M. Fauchier-Delavigne.

Ils ont étudié avec ce dernier les conditions auxquelles les enfants désignés par le département pourraient y être admis, sous la simple forme d'une participation au prix de journée en  ce qui concerne ces enfants.

On est tombé d'accord sur les éléments très simples de la convention à soumettre au Conseil général. Elle permettrait d'admettre dix élèves la première année, vingt la seconde, 30 la troisième.

L'extension du Centre d'Apprentissage Horticole de Saint-Gabriel facilitera la formation des jardiniers, maraîchers et horticulteurs, ainsi que l'avait demandé l'Assemblée  Départementale et les diverses sociétés d'horticulture du département.  

 

Avril 1931  -  École d’horticulture.  -   Conformément à la décision de principe prise au cours de la dernière session, une délégation du Conseil général s'est rendue à Saint-Gabriel, pour visiter le centre d'apprentissage horticole fondé par M. Fauchier-Delavigne et rechercher si une entente pouvait s'établir entre ce centre et le département, afin de diriger, vers l'établissement que M. Fauchier-Delavigne a créé de ses deniers, des élèves jardiniers. Il faut faire le plus grand éloge de l'initiative de notre honorable concitoyen. Le centre est installé dans l'ancien Prieuré des moines de l'Abbaye de Fécamp. Cette installation est remarquable. Tout est aménagé pour un bon enseignement horticole. L'instruction technique est donnée par des horticulteurs très compétents.

M. le Préfet a soumis un projet de convention d'où il résulte que M. Fauchier-Delavigne prend l'engagement de recevoir au centre d'apprentissage horticole de Saint-Gabriel,  les jeunes  apprentis jardiniers, horticulteurs ou maraîchers, qui lui seront envoyés par le département du Calvados. Il devra en recevoir 10 la première année, 20 la seconde et 30 la troisième. Ces enfants devront avoir au moins 12 ans accomplis, être pourvus du certificat d'études primaires ou posséder une instruction suffisante pour suivre avec profit les cours donnés. Ils devront fournir un certificat de vaccin et un certificat médical. M. Fauchier-Delavigne assurera à ses frais l'entretien des élèves, leur nourriture saine et substantielle, leur logement et couchage, la fourniture et l'entretien de leurs vêtements de travail et d'intérieur, le lavage et le blanchissage de leur linge. Seuls, les vêtements de sortie seront fournis par les familles ou, s'il y a lieu, par le service des enfants assistés. M. Fauchier-Delavigne se charge également de l'assurance contre les accidents et des soins médicaux et pharmaceutiques, à l'exception des cas de maladies contagieuses ou d'affections nécessitant des interventions chirurgicales ou des traitements par spécialités. Il assurera à ses frais l'enseignement théorique et pratique, le paiement des professeurs et du personnel, les fournitures scolaires, bref, les frais généraux de toute nature de l'établissement, y compris l'entretien des bâtiments et leur assurance, ainsi que celle du mobilier contre l'incendie. Le département contribuera uniquement et sans aucune autre responsabilité au pris de journée des élèves placés au centre horticole au compte du département, sur une décision du Préfet du Calvados. Cette contribution sera de la moitié du prix de journée, sans que cette proportion puisse dépasser 5 fr. 50 par jour et par élève. La durée de l'apprentissage sera de trois ans.

Le présent contrat est proposé pour 3 ans à partir du 1er septembre 1931. M. le Préfet du Calvados à passer avec M. Fauchier-Delavigne, propriétaire du centre d'apprentissage horticole de Saint-Gabriel (Calvados).  

 

Septembre 1937  -  Institut d’apprentissage horticole de Saint-Gabriel.  -   La rentrée de l'Institut d'apprentissage horticole de St-Gabriel, au prieuré de St-Gabriel, près Creully, a lieu le 15 septembre 1937. 

La durée des études est de trois ans au cours desquels les apprentis reçoivent une instruction professionnelle théorique et pratique pour tout ce qui concerne l'horticulture et l'arboriculture. Des bourses peuvent être accordées.

Pour tous renseignements, s'adresser au Directeur du Centre d'apprentissage horticole à St-Gabriel, près Creully.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Décembre 1937  -  Les périodes d’interdiction de la pêche.  -   La pêche sera interdite en 1938 :

Pour le saumon, du 1er janvier au 12 mars et du 1er octobre au 31 décembre dans les cours d'eau de première catégorie ; du 1er au 9 janvier et du 1er octobre au 31 décembre dans ceux de deuxième catégorie.

Pour la truite, mêmes dates pour les cours d'eau de première catégorie ; du 1er au 31 janvier et du 21 octobre au 31 décembre dans ceux de deuxième catégorie.

Pour les autres poissons : du 1er janvier au 12 mars ; du 19 avril au 18 juin et du 1er octobre au 31 décembre dans les cours d'eau de première catégorie ; du 19 avril au 18 juin dans ceux de deuxième catégorie.

La pêche à l'écrevisse est interdite du 1er janvier au 1er août et du 1er octobre au 31 décembre. Elle est autorisée une heure après le coucher du soleil pendant les périodes d'ouverture.

Il est rappelé que les cours d'eau compris dans la deuxième catégorie sont les suivants : la Dives et ses canaux en aval du pont d'Auneray, près de Méry-Corbon : l'Orne en aval du pont d'Ouilly : la Seulles en aval du pont de St-Gabriel ; l'Aure inférieure et ses affluents ; Vire en aval du pont de la route de Pont-Bellanger à Malloué ; le Noireau en aval de Condé-sur-Noireau. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Les examens au Centre d’apprentissage horticole de Saint-Gabriel.    Au début du mois de Juillet un Jury désigné par le Ministère de l'Agriculture, s'est réuni au Centre d'Apprentissage Horticole de Saint-Gabriel, sous la présidence de M. Quittet, Directeur des Services Agricoles du Calvados.

14 élèves ayant achevé leurs 3 années d'Apprentissage Horticole se sont présentés devant ce Jury pour subir un examen théorique et pratique d'horticulture, 12 d'entre eux ont été  reçues, ( cinq, avec la mention bien ) et ont obtenu le brevet d'aide-jardinier, délivré par le Ministère de l'Agriculture.

Tous ces élèves brevetés ont immédiatement été placés comme aide-jardinier, car les demandes d'emplois arrivent au Centre de Saint-Gabriel de plus en plus nombreuses chaque année, les employeurs préférant remplacer leurs aides-jardiniers appelés au service militaire, par des jeunes gens ayant des connaissances horticoles à la fois théoriques et pratiques.

Il serait donc à souhaiter que le nombre des élèves instruits au Centre Horticole de Saint-Gabriel se maintienne en progression croissante, pour le plus grand bien des jeunes gens qui se destinent au métier de Jardinier. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1944  -  La récupération du bétail.  -  La direction des services agricoles communique : Deux centres de récupération de bétail ont été créé à Cully et à Saint-Gabriel. Les  agriculteurs seront priés de se rendre dans ces communes avant le 10 août 1944 pour reconnaître et récupérer les animaux qui leur appartiennent.

 

Avril 1946  -  La série continue. -  Au cours de la nuit, quatre prisonniers allemands travaillant chez M. Paillaud à Creully, M. Portier et Mme Pézerit à Saint-Gabriel, se sont évadés de leur Kommando, sans beaucoup de peine dit-on. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    Un enfant met le feu à un bâtiment agricole.    Un sinistre a ravagé une grange de la ferme de M. Pierre Collet, à Saint-Gabriel. On déplore également la perte de dix tonnes de paille d’avoine. Une rapide intervention a permis de préserver les bâtiments voisins. Le feu aurait été provoqué par le fils de M. Collet, un bambin de quatre ans, qui jouait  avec des allumettes. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juillet 1947  -    Au centre d’apprentissage horticole de Saint-Gabriel.    Les examens de fin d’étude du centre ont eu lieu récemment à Saint-Gabriel, sous la présidence du directeur des services agricoles.

La qualité de l’enseignement donné et la bonnes méthodes appliquées au centre depuis plusieurs années ont à nouveau permis d’obtenir des résultats très satisfaisants. 

Les élèves suivants ont été proposés en vue de l’attribution du diplôme officiel d’État de jardinier : Lacroix, Le Cornec, Vornières, Porée et Constal. Les cours reprendront en octobre. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    Le mors aux dents.    M. Georges Camelet, 61 ans, ouvrier de culture chez Mme Quesnée, à Saint-Gabriel, conduisait un attelage lorsque le cheval s’emballa. Projeté à terre, le charretier fut relevé, sans connaissance, par des employés du Moulin Rousel. Il a été transporté dans un état grave à l’Hôpital. On craint une fracture du crane. (Source : Le Bonhomme Libre) 

 

 Janvier 1948  -   Une vache furieuse éventre une passante.  - A Saint-Gabriel un cultivateur de la commune, M. Joseph Lecarpentier, conduisait, un troupeau de bovins. Au passage de Mme vve, Marie-Louise Guesnet, 68 ans, une vache furieuse bondit sur la septuagénaire qu'elle blessa grièvement à l'abdomen. Mme Guesnet a été transportée à l'hôpital de Bayeux.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1949   -   Une mauvaise journée.   -   En sortant du café tenu à St-Gabriel par Mme Cottin, un marchand de poisson de la localité, M. Alexandre Collet, 65 ans, n'a pas retrouvé un coffret renfermant 780 francs, qu'il avait laissé dans sa remorque en stationnement devant le débit. ( Le Bonhomme Libre )

PRIEURE SAINT GABRIEL (Calvados) -  École d'Horticulture

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