15 Janvier 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS Page 2
ST - GERMAIN - du - CRIOULT

Canton de Condé-sur-Noireau

Les habitants de la commune sont des Germinois, Germinoises

Décembre 1901    -   Mauvais début.  -  Durant la nuit, un jeune porc pouvant peser trente cinq kilos, appartenant au sieur Gaston Flamancourt, cultivateur à Saint-Germain-du-Crioult, près de Condé, était enfermé dans une loge éloignée de cent mètres à peine de la maison d'habitation.

Il a été saigné sur place et emporté. Les traces de sang suivies sur un certain parcours à travers champs sembleraient indiquer que les voleurs auraient gagné la direction de la commune  de Caligny (Orne).

Le sieur Flamancourt n'exploite la ferme que depuis le 29 septembre dernier. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Accident du travail.  -  Le sieur Paul Grandin, ouvrier forgeron à Castillon-en-Auge, pendant son travail, a reçu une étincelle de fer rouge dans l'œil et le brûla d'une façon si malheureuse qu'il est obligé de se faire soigner par un spécialiste de Caen.

  -  Le sieur Behier, ouvrier chez le sieur Calbris, charpentier à Saint-Germain-du-Crioult, faisait des bourrées avec la coupelle d'un arbre, sur la propriété de la dame Calbris à Vassy. En abattant les branches, il glissa si malencontreusement que la hache dont il se servait lui atteignit la main gauche dont deux doigts ont été en partie tranchés. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1903  -  Cour d’Assises.   -   Amédée Mogis, 33 ans, vivait avec la veuve Lefrançois, 37 ans, et son fils de 17 ans. Ils habitaient Montchauvet, canton de Bény-Bocage. Tous les trois ne vivaient que de vols. Mogis a déjà été condamné cinq fois ; la veuve Lefrançois a une réputation déplorable. Ils ont comparu devant les assises pour divers vols commis à Estry, à Ondefontaine et à Montchamp. 

Mogis a été condamné à 8 ans de travaux forcés et à la relégation ; la veuve Lefrançois, à 2 ans de prison. Lefrançois fils est acquitté. Défenseurs : MMes Brochard, Lemonnier et Meheudin.

— Jacques Goeller, 29 ans, un alsacien, journalier à St-Germain-du-Crioult, canton de Condé, convaincu d'avoir commis plusieurs vols à Vassy, a été condamné à 3 ans de prison. Déf. : Me  Roger.

— François Laporte, 47 ans, originaire de Bretagne, a commis plusieurs vols de peu d'importance à Lisores, canton de Livarot. Mais comme c'est un repris de justice, il a été condamné à 5  ans de travaux forcés et à la relégation. Défenseur : Me  Feltaine. Laporte a la spécialité de glisser entre les mains de ses gardiens, il s'est déjà évadé de prison. Quand on l'a arrêté, il est parvenu, par deux fois, à s'échapper, la dernière, en se laissant glisser par le trou des cabinets d'aisances dans la rivière. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Enfant brûlé.   -    Le petit Olivier, 2 ans, dont le père est entrepreneur de maçonnerie à Saint-Germain-du-Crioult, près Condé-sur-Noireau, était tombé accidentellement, la semaine dernière, dans une marmite remplie d'eau bouillante et s'était brûlé grièvement sur plusieurs parties du corps, notamment au ventre.

L'état de l'enfant n'était pas désespéré et les brûlures étaient en bonne voie de guérison quand, lundi, après une nuit d'un paisible sommeil, l'enfant fut pris de convulsions qui  l'emportèrent an bout de quelques heures. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1904  -   découverte de cadavre.   -   Le sieur Théophile Onfroy, meunier à St-Germain-du-Crioult, prés Condé-sur-Noireau, a découvert, dans le bief du moulin, le cadavre du sieur Théodore Groult, 59 ans, propriétaire. C'est en passant par le chemin qui longe ce bief que le sieur Groult, peut-être pris de boisson, est tombé à l'eau très haute actuellement. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Location de Presbytère.  -  Le conseil municipal de St-Germain-du-Crioult, réuni dimanche en session extraordinaire, a décidé de louer au curé actuel le presbytère pour la somme de 20 francs, plus les impôts et les petites réparations. Cette décision a été prise en considération des sacrifices faite par le curé pour la restauration de l'église. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1914   -  Démission du maire.   -  M. Constant Groult vient d'informer par lettre les électeurs de sa commune qu'il a adressé à M. Le préfet sa démission de maire et de conseiller municipal. M. Groult dit que son état de santé et son âge l'obligent au repos.

 

Février 1914  -  Élection du maire.  -  Le Conseil Municipal de Saint-Germain a procédé dimanche dernier à l'élection du maire, en remplacement de M. Groult, démissionnaire. M. Roger Bazin, Filateur, élu l'autre jour Conseiller Municipal par 166 suffrages, a été élu Maire de Saint-Germain-de-Crioult par 8 voix sur 12 votants. M. Bazin est le fils du regretté M. Philippe  Bazin, ancien maire de cette commune et Conseiller Général. Le nouvel élu est certainement un des maire les plus jeunes, n'ayant pas encore atteint sa 26e année.

 

Janvier 1915  -  Morts glorieuses.  -  Sont morts pour la patrie : Georges Levallois, adjudant au 30e de ligne ; Albert Catrin, du Molay ; René Aubert, de Honfleur ; Hélaine, fumiste à  Trévières ; Ernest Bosruel, de St-Martin-des-Besaces ; Fernand Bezières, de la Roque-Baignard, soldat au 153e ; Anthime Bouvet, soldat au 1er colonial, et Louis Maupas, soldat au 205e,  tous deux de Roullours ; Charles Pigeon, de Saint-Germain-du-Crioult, soldat au 205e ; Fernand Bouland, de Roucamps ; Alfred Clerbeau, Jules Vendel, Philippeau, Gaston Alexandre,  tous de Falaise ; Gérard Brillet, de Vire, sous-lieutenant de chasseurs à pied.

 

Mai 1915  -  Les braves.  -  Ont été cités à l'ordre du jour : Louis Prestavoine, Soldat au 18e territorial ; le lieutenant Fabet, du 43e d'artillerie, tombé au champ d'honneur. Louis du Rosel de Saint-Germain, tous de Saint-Germain-du-Crioult, 

 

Février 1918  -  Boite aux lettres fracturée.  -  Dans la nuit du 11 au 12 février, des malfaiteur, demeurés inconnus, ont fracturé la boite aux lettres qui se trouve dans un renfoncement du mur de la mairie. La porte, de !a boite a du être ouverte en faisant une pesée sur la serrure. On ne peut estimer le montant du vol. Que l'on croit être minime. 

 

Septembre 1918  -  Mort au champ d’honneur.  -  M. Gustave Lamotte, est tombé sur le champ de bataille de Vandelicourt (Oise), le 10 août. Nous adressons à M. G. Lamotte, à sa fille, et à sa famille. l'expression de notre profonde sympathie.

 

Mars 1921  -  La fin des maux.   -  Émile Renault, 51 ans, propriétaire cultivateur à St-Germain-du-Crioult, hameau du Bosq, canton de Condé-sur-Noireau, était en proie, depuis quelque temps à des idées noires. Le malheureux a mis fin à ses jours en se tirant un coup de fusil dans la bouche. 

La déflagration de la poudre lui avait brillé la moustache. La cervelle avait jailli un peu partout et le pavage autour de sa chaise était tout taché de sang. 

Pour faire partir la gâchette, Renault s'était servi de son pied qu'il avait eu soin de déchausser. Il n'avait jamais manifesté à son entourage l'intention de se donner la mort. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Légion d’honneur.   -   M. Louis Jouvin, sous-lieutenant de réserve au 205e, de St-Germain-du-Crioult, est nommé chevalier de la Légion d'honneur, au titre militaire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1922  -   Comme dans un bois.   -   Sous prétexte d'acheter du bois, Auguste Houdeau, originaire de la Mayenne, se faisait héberger chez les cultivateurs de la région de Condé-sur-Noireau.

Le passage de ce pique-assiette étant signalé à St-Germain-du-CriouIt, les gendarmes s'y rendirent et purent l'arrêter. Il a reconnu les méfaits qui lui sont reprochés. Houdeau qui était également recherché par les Parquets de Saint-Lô et Domfront, a été écroué à Vire. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1922  -   Une désespérée.   -   Neurasthénique et atteinte de la manie de la persécution, Mme veuve Caillot, 72 ans, à St-Germain-du-Crioult, canton de Condé-sur-Noireau, s'est pendue au-dessus de son lit. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1922   -  Cour d’Assises.   -   La dernière session des assises, pour l'année 1922, s'est ouverte sous la présidence de M. le Conseiller Habert, assisté de MM. Choisy et Breton.

Les voleurs. —  René Poulin, 20 ans, journalier, sans domicile fixe, avait, à répondre d'un vol de 220 francs commis à Saint-Germnin-du-Crioult, au préjudice de M. Leplanquois, cantonnier. L'accusé nie être l'auteur de ce vol. Des témoins affirment l'avoir vu se diriger dans la direction de l'habitation du cantonnier. Poulin qui a déjà à son actif plusieurs condamnations s'entend condamner à 8 ans de travaux forcés. — Défenseur : Me  Laurent. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1924  -  couverte d’un cadavre.  -  Le 22 février, au lieu dit le Coudray, on a découvert dans un champ le cadavre de M. Chamberland Pierre, âgé de 72 ans. Depuis quelque temps, le malheureux septuagénaire qui donnait des signes d'aliénation mentale, sortait fréquemment la nuit et ne retrouvait pas toujours son chemin pour  rentrer à son domicile. II y a  tout lieu de croire qu'il a succombé à une congestion causée par le froid.

 

Septembre 1924  -  Par la faute d’un chien.  -  Un chien entra le 19 juillet chez M. Madelaine, cultivateur à Saint-Germain-du-Crioult et lapa en quelques secondes le lait destiné à un bébé, puis emporta un vase, qu'il prit, dans l'âtre de la cheminée et qu'il brisa en le laissant tomber.

Pour ce fait anodin, le propriétaire du chien, Urbain René et M. Madelaine se prirent de querelle au cours de laquelle M. Madelaine reçut quelques horions de la part de Urbain qui s'entend condamner à 60 fr. d'amende avec sursis.

 

Août 1926  -  Noces d’Argent curiales.  -  Dimanche dernier, la commune de Saint-Germain-du-Crioult était en fête, à l'occasion des noces d'argent de son curé. M. l'abbé Léon Pihan, chapelain épiscopal. Les paroissiens n'avaient rien négligé et avaient coré les rues et l'église d'admirable façon.

A dix heures, la procession se rendit au presbytère afin de faire escorte à M. le Curé, pour se rendre à la grand'messe. On remarquait M. l'abbé Tulou, curé-doyen de St-Sauveur-de-Condé ; M. le chanoine Lautour, curé-doyen de Sainte-Catherine-d'Honfleur ; M. le curé-doyen de Gacé ; M. le chanoine Bacon, supérieur du Séminaire de Caen ; M. l'abbé Rault, chapelain épiscopal ; M. l'abbé Bazire, curé d'Ouilly-le-Basset ; M. l'abbé bire, vicaire à Saint-Etienne de Caen ; M. l'abbé Caillebotte, chapelain épiscopal ; M. le chanoine Prunier ; M. l'abbé Leteinturier, curé de Montchamp. Puis venaient M. Roger Bazin, maire, et son Conseil municipal ; M. le docteur Théodore Lemasson-Delalande et une foule nombreuse.

Plusieurs discours furent prononcés à l'entrée de l'église. Un orchestre symphonique sous la Direction de M. Lamare, attaqua la Marche des prêtres, d'Athalie, puis à l'Offertoire, la Marche religieuse, de Gounod.  Un excellent chanteur, M. Métairie, nous fit entendre le Panis Angelicus, de C. Franck, un Pater en français, puis, à la fin de l'office, l'orchestre joua une marche d'Etienne Marcel. L'orgue était tenu avec maîtrise par Mlle Léguillon et Jean Tonnelier.

Au cours de la cérémonie, M. l'ab Tulou, curé-doyen de Saint-Sauveur-de-Condé qui présidait la fête, retraça la vie épiscopale de M. l'abbé Pihan, et dit toute sa joie d'avoir été choisi à la présidence de cette belle réunion.

A midi, un banquet familial admirablement servi par M. Anatole Sorel réunissait prêtres, maire, conseil municipal et amis de M. le Curé. Une franche gaieté ne cessa de régner pendant le repas, puis vint l'heure des toasts. Plusieurs discours furent prononcés, tous pour reconnaître le vouement de M. l'abbé Pihan.

L'heure des vêpres arriva. Comme à la messe l'orchestre se fit entendre, puis M. Métairie dans un 0 Salutaris, de Busse. MM. les abbés Bacon et bire, dans un cantique, et un Tantum ergo. Toutes les oeuvres parfaitement exécutées furent très goûtées de l'assistance. A l'issue des vêpres une séance récréative eut lieu au Patronage, trop petit pour contenir la foule. Inutile de dire que tous les interprètes reçurent leur part de succès. Puis un vin d'honneur fut servi sur la place de l'Église, en l'honneur des anciens combattants.
La commune de Saint-Germain-de-Crioult, conservera certainement un souvenir inoubliable, de cette, magnifique journée, tous sans distinction de partis, ont voulu rendre hommage à la bonté, au dévouement de leur Pasteur, M. l'abbé Pihan.

 

Août 1927  -  Une agression.  -  M. Alfred Tompied, 64 ans, charpentier à Malloué, passait en voiture près de Saint-Germain-du-Crioult, lorsqu'il fut arrêté par un militaire qui, déclarant être gendarme auxiliaire, lui réclama ses papiers.  Sous prétexte que ceux-ci n'étaient pas en règle, le singulier pandore exigea 5 francs, puis 10 francs de M. Tompied qui finit par protester, flairant une escroquerie. Mal lui en prit, il fut rossé, dépouillé des 10 francs et, par dessus le marché, d'un des râteaux qui se trouvaient dans sa voiture. 

Plainte a été portée à la gendarmerie. 

 

Février 1937  -  Le feu dans une filature de coton.  -  Un incendie a éclaté à la filature des Isles, appartenant à M. Roger Bazin, industriel et maire de Saint-Germain-du-Crioult. 

Vers 13 h. 45, l'ouvrier qui conduisait le moteur, ne pouvant mettre sa machine en route, alla trouver son contremaître, M. Larcher, celui-ci voulut faire manœuvrer la manette de l'interrupteur. A ce moment jaillirent plusieurs étincelles qui communiquèrent le feu au stock de coton qui se trouvait dans cette salle. 

Il alerta le personnel et, avec l'aide d'extincteurs et de seaux d'eau, essaya de conjurer le sinistre, mais celui-ci, prenant des proportions très grandes, l'on fit venir en hâte les pompiers  de Condé-sur-Noireau, qui arrivèrent quelques minutes après sur les lieux du sinistre. 

Le matériel a beaucoup souffert, les dégâts sont couverts par une assurance, mais n'ont pu encore être évalués. Toutefois ce commencement d'incendie ne mettra pas les ouvriers en chômage. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un père de huit enfants se pend dans une crise de neurasthénie.  -  Hier matin, vers 6 h. 30, M. Arsène Mitaine, 73 ans, cultivateur, à Saint-Germain-du-Crioult, village de Soliers, a été trouvé pendu dans une grange attenant à son habitation. Le corps était encore chaud, mais tous les efforts pour ranimer le  désespéré restèrent sans résultat. 

M. Mitaine était sujet à des crises de neurasthénie et avait déjà annoncé son intention de mettre fin à ses jours. Il était marié et père de huit enfants. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1943   -  L'heureux effet de la Relève.   -   Le  Ministère de l'Information communique  « La Presse a en son temps publié les noms des prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de l’Information, Préfecture du Calvados.

Il est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces retours pour le département est actuellement de 417. Il  y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue jusqu'à fin février.

Voici donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi nous ».

Dimanche dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1 147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient 26 habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de Caen, par diverses personnalités et une délégation de camarades libérés. Ils devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie.

Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se trouvaient : MM. Paul Buffard, de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux, par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet, de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ; Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et Joseph Dodolin, d'Airan.

Deux nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine de prisonniers. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1944    -   Fait divers.  -  Une nuit, des cambrioleurs pénètrent dans l'épicerie-tabac Lemonnier, à St-Germain-du-Crioult et prennent 130 paquets de Tabac, de l'argent, de la  mercerie et des denrées. Puis ils s'emparent d'un porc de 73 kilos, tué la veille, chez M. Foucher.  

 

Avril 1945  -  Un camion saute sur une mine.   -  Pilotant un camion de l’entreprise Garziuski et Trafloir, M. Michel Guittard revenait de Pontécoulant. A Saint-Germain-du-Crioult, pour ne pas franchir le pont de Langron, dont il redoutait le défaut de solidité, le chauffeur emprunta un pré voisin dans lequel le véhicule sauta sur une mine. M. Guittard a été sérieusement   blessé aux mains et au visage. (source : Le Bonhomme Libre) 

 

Juillet 1945  -  La peau !  -  Un veau appartenant à M. Jacques Leboucher, cultivateur à Saint-Germain-du-Crioult, a été abattu dans l’herbage où il était au pacage. De l’animal, M. Leboucher n’a retrouvé que la peau et les pattes abandonnés prés d’une vareuse allemande. Le cultivateur, qui éprouve un préjudice de 3 000 francs. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1945  -  Les réquisitions allemandes.  - Les personnes qui, sur l’ordre des allemands, ont déposé des pneumatiques, batteries et armes, peuvent retirer à la mairie les imprimé nécessaires à la confection de leur dossier. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1945  -  Un cyclone dévaste la région de Pontécoulant.  -  Jeudi 20 juillet, vers 18 h., un cyclone s’est produit dans les regions de Saint-Germain-du-Crioult et de Pontécoulant.

 De nombreuses toitures ont été enlevées ou détériorées et quantité immense de pommiers ont été arrachés. Les dégâts sont très importants. Aucune victime n’a été signalée. Toutefois, un garçonnet qui passait sur le pont de Pontécoulant fut projeté dans la rivière d’où il sortit indemne.  (source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1946  -  Pour la reconnaissance de nos clochers.  -  Le Comité de Reconstruction de Saint-Germain-du-Crioult a décidé l’organisation de deux manifestation au profit du sanctuaire de la commune. Le 26 mai, aura lieu une grande kermesse et le 10 juin, une course de chevaux. Renseignements et inscriptions concernant les courses : MM. André Lemasgnerier et Georges Groult. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1946  -  Pour les travaux des champs.  -  Dans le cas où il serait possible de détacher dans le sud du département une ou plusieurs moissonneuse-batteuses qui effectueraient rapidement la moisson sur des superficies importantes dés que la maturité des blés serait suffisante, les agriculteurs de l’arrondissement de Falaise ayant des champs de blé d’une superficie au moins égale à 5 ha, d’un seul tenant et qui serait désireux de les faire moissonner par une moissonneuse-batteuse, sont priés d’en avertir la Direction des Services Agricoles, à Caen, en indiquant la dimension des pièces à moissonner. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1946  -  L’enfer des bagnes nazis.  -  Samedi et dimanche prochains, à 21 h. à Saint-Germain-du Crioult, M. l’abbé Allain, professeur au Petit Séminaire de Flers, ancien déporté, commandant de réserve, Chevalier de la Légion d’Honneur et officier de la Résistance, dont la conduite fut magnifique dans la clandestinité, fera une conférence avec projections sur les camps de déportation, au profit des œuvres de la paroisse. (source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  La fièvre aphteuse.     La commune de Vassy a été déclarée infectée de fièvre aphteuse. Par contre, l’interdiction qui frappait la commune de St-Germain-du-Crioult vient d’être levée. (source : Le Bonhomme Libre)  

 

Janvier 1948  -  Plainte à été portée.  -   Par Mlle Dumont à Saint-Germain-du-Crioult, pour vol de trois dindes et cinq poulets. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1948  -  La validité tickets de carburant.   -   Son périmer depuis le 7 décembre les tickets de carburant-auto millésimé septembre octobre 1947.

Seront périmés le 7 janvier, les tickets de carburant-auto millésimé novembre décembre 1947, et les tickets de gasoil séries B et C.

Les allocations de janvier seront matérialisés par des tickets de carburant-auto et de gasoil portant le millésime, janvier 1948, la date de préemption de ces titres sera précisée ultérieurement.

Les tickets de pétrole-carburant série Y, continue à avoir cours jusqu à nouvel avis. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948   -   Une noyade accidentelle.   -   Après avoir assisté à un banquet offert à ses employés par M. Bazin, industriel à Saint-Germain-du-Crioult , à l'occasion du mariage de sa fille, l'un des invités, M. Cailly, 38 ans, trompé par l'obscurité, et tombé d'une passerelle et s’est noyé dans la Drurance. Son corps n'a pas encore été retrouvé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Tel est pris qui croyez prendre.   -   Les époux Fernand Lebailly, cultivateur à Saint-Germain-du-Crioult, ne livrait pas de beurre à la collecte.

Les gendarmes leur rendirent visite. Sa femme, qui les reçut, les envoya vers son mari. Ils partaient, mais craignant d'avoir été mystifiés, ils revinrent aussitôt. Des traces de crème sur le sol de la cuisine et les marches de l'escalier, les conduisirent au premier étage de la ferme. Là, ils découvrirent un seau contenant 20 litres de crème que la patronne du logis venait de monter.

Fernand Lebailly, interrogé, accusa quatre vaches ( sa femme avait déclaré qu'ils n'en avaient que deux ) donnant un rendement de 5 kilos de beurre par semaine, ce qui « permettait, dit-il d’en vendre un peu aux amis ! »

Une amende de 25 000 francs a déjà été infligée cette année, à M. Lebailly pour livraison insuffisante de beurre. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Tout se retrouve.   -   M. Eugène Lelièvre, cultivateur à St-Germain-du-Crioult n'était pas peu surpris de reconnaître une de ses vaches perdue durant l'exode de 1944 dans un herbage de M. Lemasquerier, marchand de bestiaux. Ce commerçant de bonne foi, avait acheté la bête au début de l'année pour 34 000 francs à un cultivateur de l'Orne qui l’avait trouvée et « omis » d'en faire la déclaration. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1949   -   Une journée rurale à Saint-Germain-du-Crioult.   -   Ouverte à tous les jeunes du canton de Condé, elle se tiendra demain samedi 5 mars, dans la salle de la mairie, avec le programme suivant : à 9 h. 30, première causerie, « Rôle des engrais dans la vie des plantes ; comment les employer » ; deuxième causerie, « la race bovine » (sélection et insémination).

Déjeuner en commun (apporter son repas).

L'après-midi : visite une ferme modèle ; pratique et organisation ; qualités et défauts des bovins ; conclusion. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Un piéton grièvement  blessé par une auto.   -    Dans la soirée une auto conduite par M. Ducandas François, mécanicien à Condé-sur-Noireau, a renversé sur la route nationale au Calvaire de St-Germain-du-Crioult, un piéton, M. André Roger, domestique, au moment où ce dernier rentrait un cheval en main dans la ferme de son patron, M. Calbris.

Le blessé a été relevé avec une fracture de la jambe et une blessure à l'épaule gauche. ( Le Bonhomme Libre )

 

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 SAINT-GERMAIN-du-CRIOULT   -   Commemoration

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