15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 2

Ste - HONORINE - des - PERTES

Canton de Trevières

Les habitants de la commune de Sainte-Honorine-des-Pertes sont des ...


Décembre 1901    -   Danger des armes à feu.  -   Le sieur Michel, cultivateur à Saint-Germain-du-Pert, canton d'Isigny, rentrant de la chasse, avait déposé son fusil chargé sur une chaise. Son fils, un bébé de 18 mois, ayant voulu le soulever, le fit tomber à terre. Le coup partit atteignant au pied le pauvre bébé, qui a dû subir une amputation. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1902  -  Tentative d'assassinat.  -  Mercredi dernier 3 décembre, à 5 heures et demie du matin, Mme Marie âgée de 54 ans, cultivatrice à Sainte-Honorine-des-Pertes, était occupée à traire des vaches dans un herbage, au lieu-dit La Bigardière, lorsque, sans avoir rien vu ni rien entendu, elle fut saisie par les épaules et une corde passée à son coup fut fortement serrée. La femme Marie porta sa main droite à la corde pour l'empêcher l'étranglement, mais elle tomba en arrière.

Son agresseur, qui était une femme, profita de sa position pour lui asséner cinq à six coups d'une barre de fer et la frapper sur tout le corps, principalement à la tête. Les cris et les appels de la dame Marie lui firent lâcher prise. Après être restée un certain temps sans connaissance, Mme Marie revint à la vie et raconta la tentative d'assassinat dont elle venait d'être victime.

Les soupçons se portèrent aussitôt sur une nommée Augustine Lecarpentier, âgée de 38 ans, poissonnière à Sainte-Honorine-des-Pertes, voisine des époux Marie, avec lesquels elle était en mauvaise intelligence. Interrogée par le parquet de Bayeux, qui s'était transporté sur les lieux du crime,  et en présence de certaines preuves, la fille Lecarpentier fut arrêtée et écrouée à la maison d'arrêt de Bayeux.

M. Le docteur Brée de Trevières, qui a donné ses soins à la victime, a tout lieu de croire que ses blessures ne mettront pas sa vie en danger.

 

Janvier 1903    -   Une étrangleuse.  -  Nous avons raconté qu'un matin, avant le jour, la dame Marie, 54 ans, était à traire ses vaches dans un herbage de Sainte-Honorine-des-Pertes,  lorsqu'elle sentit qu'on lui passait une corde au cou pour l'étrangler et qu'on la frappait à coups de bâton. La dame Marie parvint à se dégager, mais ne put reconnaître la personne qui avait essayé de la tuer.

On ne tarda pas à la découvrir. C'était une fille Lecarpentier, 38 ans, qui, à différentes reprises, avait répété « qu'elle lui ferait son affaire, à la dame Marie ». Pour commettre son crime, cette fille s'était vêtue d'un paletot et d'un chapeau d'homme.

La fille Lecarpentier en voulait à la dame Marie parce qu'elle ne la prenait plus en journée. Malgré des preuves accablantes, elle a toujours nié.

Le tribunal correctionnel, de Bayeux l'a condamnée à deux ans de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1903    -   Les 13 jours en 1903.  -  Les dates pour l'accomplissement des périodes d'instruction des territoriaux en 1903 ont été fixées : du 29 juin au 12 juillet, pour les hommes appartenant au 1er bataillon et au dépôt des régiments d'infanterie du 3e corps d'armée, domiciliés, dans la Seine-Inférieure, l'Eure et le Calvados ; du 28 septembre au 11 octobre, pour les hommes appartenant à l'infanterie ; du 2 au 15 novembre, pour les territoriaux appartenant à la cavalerie ; à des dates spéciales, les territoriaux appartenant à l'artillerie, au génie et aux sections.

Ces périodes concernent les territoriaux des classes 1886, 1887 et 1888, qui appartiennent au 3e corps d'armée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Disparue.  -  La dame Coulmain, marchande de coquillages à Sainte-Honorine-des-Pertes, canton de Trévières, ayant fait quelques observations à sa belle-sœur, la veuve Rémy Coulmain, 78 ans, qui habitait avec elle, celle-ci a disparu. On l'a revue peu de temps après mendiant à Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1904  -   La tempête.    -   La semaine dernière, une tempête, annoncée par l’Almanach du Bonhomme normand, a soufflé sur notre région. La grêle et la pluie ont fait rage.

Sur la côte, les barques de pèche qui étaient sorties pendant une accalmie, ont regagné péniblement le port. La chaloupe « Maurice-Françoise », de Luc-sur-Mer, a été secourue à l'aide du canon porte-amarre.

A Honfleur, le patron Passavant, de la barque « César-Louise », est tombé à la mer, son matelot, Petit, a pu le sauver, mais la barque a échoué.

Au Havre, un canot a chaviré. Sur trois hommes qui le montaient, deux ont été noyés.

— Pendant ces orages, la foudre est tombée sur le clocher de Ste-Honorine-des-Pertes. Le fluide est ressorti par la sacristie et a causé des dégâts importants.

— Au Mesnil-Guillaume, un incendie occasionné par la foudre a détruit en grande partie la ferme occupée par le sieur Jumel. Il y a plus de 5 000 fr. de pertes, assurées. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1908  -  Accident mortel.  -  Mercredi, le nommé Marie, âgé de 62 ans, a été écrasé sous un pan de murs qu'il était occupé à abattre et qui lui est tombé subitement sur le corps.  Quand on put le dégager, le malheureux avait cessé de vivre.

 

Décembre 1914   -   La suite de la suite.   -   Les unes après les autres, les possessions allemandes dans le Calvados sont placées sous séquestre. Quand il n'y en aura plus, ce sera fini, mais comme on en découvre tous les jours de nouvelles, cela peut durer longtemps encore.

Voici celles que de récentes ordonnances de tribunaux viennent de placer sous séquestre : 1º Mines de fer de Barbery ; 2º mines de fer de Gouvix ; 3º mines de fer d'Urville ; 4º mines de fer de la Basse-Normandie.

M. Filåtre, inspecteur-adjoint des domaines à Caen, est nommé administrateur. En outre, à la requête de M. le Procureur de la République et en vertu d'ordonnance de M. le Président du Tribunal civil de Bayeux, les biens du nommé Charles-Gustave Nicko, sujet allemand, demeurant à Sainte-Honorine-des-Pertes, où il possède des propriétés très importantes, ont été saisis et placés sous séquestre. Cet individu est actuellement au camp de concentration de Vire.

Le receveur d'enregistrement de Trévières a été nommé séquestre de ces biens.

-  Une fois de plus se pose la question de savoir ce qu'on fera de tout cela. Le rendra-t-on à ses propriétaires ? Ce serait tout de même un comble ! A moins qu'il ne soit au pouvoir des Alboches de nous restituer ce qu'ils nous ont volé, de reconstruire nos villes et nos cathédrales, de rendre les membres à nos blessés et la vie à nos morts. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1920  -  Un pseudo héros.   -   Ces jours derniers, est venue, devant le Tribunal de Coutances, l'affaire Brion, ce boucher, qui, grâce aux titres qu'il s'était indûment appropriés de chevalier de la Légion d'honneur, médaillé militaire et décoré de la Croix de guerre, avait réussi à se faire élire conseiller municipal de Coutances. 

Comme II n'était titulaire d'aucune de ces décorations, Brion, originaire de Sainte-Honorine-des-Pertes, canton de Trévières, fut Inculpé de port illégal de décorations. Il a été condamné à deux mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1920  -  Service postal.  -  Un établissement de facteur-receveur sera mis en activité, le 16 novembre prochain, à Ste-Honorine- des-Pertes (Calvados). 

La circonscription postale de ce nouveau bureau comprendra seulement Ste-Honorine-des-Pertes, et les lettres devront y être adressées directement, sans se servir de la formule : par Port-en-Bessin. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1928  -  Sur le littoral du Bessin.  -   Mercredi dernier, 1er août, M. Henry Chéron, président du Conseil néral et le baron François Gérard, député, à la demande d'un certain nombre de maires du littoral du Bessin, ont visité avec M. Rauline, conseiller général, et M. Furon, conseiller d'arrondissement, la partie de la côte située entre Vierville-sur-Mer, St-Laurent-sur-Mer, Colleville-sur-Mer et Ste-Honorine-des-Pertes.

Ils ont recueilli les vœux des municipalités du littoral, qui réclament notamment des moyens de transport plus faciles entre Bayeux et leurs stations balnéaires, la prolongation de la route dite boulevard de la Mer, et un fonctionnement plus pratique du téléphone.
Bonne note a été prise des desiderata des intéressés. Leurs vœux seront appuyés auprès des administrations compéte
ntes.

 

Janvier 1932   -   L’infanticide.   -   Godefroy, Marie-Louise-Jeanne-Félicie, 17 ans, née à St-Martin-de-Blagny (Calvados), le 24 Mars 1914, domestique à Ste-Honorine-des-Pertes.

En février 1930, la fille Godefroy entrait au service des époux Pautré, cultivateurs à Ste-Honorine-des-Pertes. Elle paraissait bien se conduire quand vers juillet 1931 on crut remarquer qu'elle était enceintes. Interrogée, elle nia, mais vers fin octobre le bruit courut qu'elle avait dû accoucher clandestinement.

Mis au courant, le Parquet de Bayeux se transporta à Sainte-Honorine-des-Pertes accompagné du médecin légiste. La fille Godefroy commença par déclarer qu'elle n'avait jamais été enceinte. Mais des fouilles pratiquées dans le jardin des époux Pautré ayant amené la découverte d'un cadavre d'enfant nouveau-né, elle entra dans la voie des aveux. Elle reconnut être accouchée le 15 octobre, et avoir étouffé son enfant en comprimant avec la main le nez et les lèvres. Puis elle serait montée au grenier prendre des serviettes pour envelopper le cadavre qu'elle aurait caché dans sa table de nuit, et déposé dans le jardin.

L'autopsie a révélé que le nouveau-né était venu à terme vivant et viable, que la mort était due non pas à la suffocation, mais à de multiples fractures du crane. La fille Godefroy a fini par déclarer que si des violences avaient été exercées, elle n'en a pas gardé le souvenir.

D’après les renseignements fournis sur son compte, elle est représentée comme courageuse au travail, et ses patrons étaient satisfaits de ses services. Elle n'a pas d'antécédents judiciaires. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1932   -   L’infanticide.   -   L'infanticide de Sainte-Honorine-des-Pertes, Louise Godefroy, la mère criminelle de Ste-Honorine-des-Pertes, est condamnée, après réquisitoire de M. Mengin et plaidoirie de Me  Segondat, à 2 ans de prison avec sursis. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1932   -   Vols sacrilèges.   -    La nuit, un individu a pénétré dans l'église de Ste-Honorine-des-Pertes, et a fracturé plusieurs troncs, mais sans résultat, l'abbé Gallot, curé de la paroisse, les avant vidés la veille. Le malfaiteur a bu une bouteille de vin de messe.

D'autre part, au cours de la même nuit, un malandrin a pénétré dans l'église de Maisy par la sacristie. Plusieurs tiroirs contenant des ornements sacerdotaux ont été ouverts. Dans l'église, les troncs ont  été fracturés. Ce cambriolage a rapporté à son auteur une soixantaine de francs. On croit que le voleur est celui qui a opéré à l'église de Sainte-Honorine.

Par ailleurs, d'autres malfaiteurs restés inconnus, se sont introduits l'autre nuit, par effraction, dans l'église d'Hermanville, ont fracturé un tronc et l'ont vidé. (Bonhomme Normand)

 

 Août 1936  -  Le 10e rallye automobile (23 août 1936).  -  Le Sporting-Club de Sainte-Honorine fera disputer, le 23 août 1936, son 10e Rallye Automobile des Gourmets, qui est organise avec le concours de l'Automobile-Club de l'Ouest, du journal Le Matin et de la Presse locale, sous la présidence d'honneur de M. Roger Pinel, sous-préfet de Bayeux. 

Les organisateurs de cette manifestation touristique ont adopté, comme chaque fois, une formule plaisante et simple, qui permettra aux concurrents d'admirer quelques-uns des  innombrables sites du Calvados et les convient à un succulent déjeuner qui sera servi à l'hôtel du Casino de ViervilJe-sur-Mer. 

Ajoutons que l'épreuve est largement dotée, puisque près de 5 000 francs de prix sont prévus. Le règlement est à la disposition des intéressés, dans les bureaux de l'Automobile-Club de l'Ouest, ainsi qu'au Secrétariat du Sporting-Club de Sainte-Honorine, Le Grand-Val, Sainte-Honorine-des-Pertes (Calvados), où les inscriptions sont reçues. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  12 000 bottes de foin consumées par la foudre.  -  Au cours d'un violent orage, qui s'est abattu dimanche après-midi sur la région, la foudre est tombée sur un bâtiment de la ferme de M. Deslandes, exploitée par M. Turon.

Dans ce bâtiment, long de 35 mètres, situé dans la cour de la ferme, se trouvait abritées 12 000 bottes de foin, elles furent une proie facile pour les flammes qui se propagèrent avec rapidité.

Les pompiers de Sainte-Honorine, sous la direction du lieutenant Dubosq, arrivèrent aussitôt sur les lieux et les secours s'organisèrent avec toutes les bonnes volontés du pays.

Mais la lutte était naturellement inégale, et pour comble de malheur, les communications téléphoniques étant coupées, il fallut aller chercher sur place les pompiers de Bayeux.

Ils arrivèrent bientôt et se mirent au travail, sous les ordres du capitaine René. Il s'agissait surtout de protéger un autre bâtiment rempli de blé. Malheureusement, au bout d'une demi-heure d'efforts, l'eau manqua. Il fallut transporter la motopompe à 500 mètres de là. Et pendant ce temps, les flammes reprirent de plus belle.

Une demi-heure plus tard, sous une pluie battante, les courageux pompiers purent reprendre utilement leur travail et lutter énergiquement contre l'incendie.

Un tonneau de cidre, qui se trouvait au rez-de-chaussée, a éclaté par la chaleur.

M. Turon est couvert par une assurance. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   Cycliste contre auto.   -   M. Gabriel Rolland, 18 ans, cultivateur à Russy, roulait en automobile sur la route de Colleville-sur-Mer à Port-en-Bessin, lorsqu'arrivé au carrefour de la Vallée, à Sainte-Honorine-des-Pertes, il dut tourner à gauche. 

Le malheur voulut qu'un cycliste, M. Fernand Dauger, 15 ans, demeurant à Asnelles, qui venait en sens inverse, arrivait juste à ce moment. 

Des témoins s'empressèrent autour de lui et purent constater qu'il portait plusieurs blessures au visage et sur diverses parties du corps, toutes blessures qui, heureusement, ne semblent être que superficielles. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Une délicate affaire. -  Les gendarmes de Trévières viennent d'être saisis d'une délicate et pénible affaire d'outrages à la pudeur, dans laquelle sont mêlés plusieurs jeunes filles mineures, domestiques à Sainte-Honorine-des-Pertes, Colleville-sur-Mer et Russy, ainsi cultivateur de Surrain, un ouvrier agricole, de Russy, et un jeune homme actuellement soldat à Cherbourg. 

L'une de ces jeunes filles, Mlle Odette B…….., dont les parents habitent Barbeville, est actuellement en traitements à l'hôpital de Bayeux. Une enquête sévère est ouverte sur cette affaire dont les tristes héros ont avoué tout ou partie des faits. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Un homme peu galant.  -  Mme Verlières, infirmière bénévole à Ste-Honorine-des-Pertes, promenait ses deux chiens sur la route, lorsque survint un habitant du pays, Joachim Felici, 53 ans, sujet italien, qui était également accompagné d'un chien.
Une bataille s'engagea entre les animaux, ce que voyant, Felici, armé d'un bâton, se mit à les frapper. Mme Verlières protesta contre ce procédé brutal. Furieux, Felici la frappa a son tour à coups de bâton. Mme Verlières se défendit avec la laisse qu'elle tenait en main. Son agresseur se mit alors à l'insulter grossièrement et la menaça de « faire crever ses chiens ».
Mme Verlières. pour tous ces faits, a déposé une plainte entre les gendarmes de Port-en-Bessln, qui ont ouvert une enquête.
 

 

Août 1940  -  Abus de confiance.  -  Mme Paulette Rochard, 46 ans, du Pas-de-Calais, possède à Ste-Honorine-des-Pertes, une villa elle avait engagé, en septembre, les époux Lefèvre, en qualité de gardes et l'homme comme jardinier. Or, s'étant absentée quelques jours, Mme Rochard s'aperçut, à son retour, que sa maison avait été littéralement mise au pillage une quantité importante de conserves et denrées alimentaires, vins, liqueurs, apéritifs, Champagne, ainsi que du linge, des vêtements et même des meubles lui appartenant en partie et une partie aussi à des amis, M. et Mme Devos, avaient disparu.

Mme Rochard ne saurait évaluer exactement tout ce qui manquait, mais cela se chiffrerait par plusieurs milliers de francs.

Les gendarmes de Port-en-Bessin saisis de cette affaire, ouvrirent aussitôt une enquête, qui les amena à perquisitionner chez les époux Lefèvre.
Cette descente s'avéra fructueuse car ils y découvrirent la presque totalité des objets volés. Lefèvre fut bien obligé de tout reconnaître, mais il affirme qu'il avait fait tout ce déménagement uniquement pour protéger le bien de sa patronne. Il omit simplement de l'en avertir à son retour. Il a été mis en état d'arrestation et incarcéré à la prison de Caen. Quant à
la femme, dominée par la peur de son mari, il semble qu'elle doive être mise hors de cause dans cette
affaire.

 

Juillet 1943   -   Fait divers.   -   Dans la nuit, des cambrioleurs ont pénétré chez M. Guillot, restaurateur, épicier et débitant de tabac à Sainte-Honorine-des-Pertes où ils ont volé 234 paquets de tabac, 250 paquets de cigarettes, une dizaine de kilos de sucre, 20 camemberts et divers autres articles d'épicerie et de mercerie. Une partie du tabac, et des cigarettes, ainsi que 6 litres de Calvados et un litre de Cognac ont été retrouvés par deux personnes dans un fossé entre Sainte-Honorine à Colleville. Un individu qui pourrait être le coupable, aperçu dans la nuit du vol, est activement recherché.

 

Août 1943    -   Fait divers.   -   Une nuit, vers 4 h. du malin, le feu s'est déclaré au château de Sainte-Honorine-des-Pertes, dans un bâtiment agricole de 11 m. sur 7, qui a été complètement détruit, ainsi que son contenu (2.000 bottes de foin, 6 stères de bois, une scie mécanique et un moteur). Les dégâts atteignent 300.000 fr. Les pompiers du bourg et de Bayeux n'ont pu que préserver les locaux voisins. Le château  est habité par la comtesse d'Hursel, et sa fille, la comtesse de Maupéou, qui a donné l'alarme. Ce sinistre pourrait être dû à un incendiaire, deux autres tentatives suspectes ayant été commises récemment en d'autres endroits de la commune.

 

Mai 1944  -  La pêche aux moules.  -  La pêche des moules est autorisée du lever au coucher du soleil sur les moulières ci-après désignées du 30 avril au 31 octobre, L'Aiguillon, Lion-sur-Mer (partie salubre), Hermanville, la Ronde, Colleville du 1er mai au 30 septembre, la Fosse, Guinehaut-Est, Guinehaut West ; 1er mai au 30 novembre, Longues-sur Mer, Marigny, Commes, Huppain ; 15 mai au 15 septembre, Le Ratier; 15 mai au 30 septembre, Gonneville, Auberville, Villers (dite du Plateau).

L'exploitation est rigoureusement interdite sur les moulières ci-après Vierville, les Essarts, la Caillotuière, le Rocher, la Roque, le Pontiers, Port-en-Bessin Est et West, Sainte-Honorine-des-Pertes, le Figard, le Capet, le Vilain, la Folie, Villerville, le Quilhoc, L'Anguille, les Iles, le Gruin, l'Epée, Lion-sur-Mer (partie insalubre).

 

Août 1945  -  La liaison Bayeux-Port-en-Bessin.  -  A partir de lundi prochain, 3 septembre, les Courriers Normands assureront de nouveau un service d’autobus sur la ligne Bayeux-Port-en-Bessin-Ste-Honorine-des-Pertes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1945  -  La mort qui rode.   -   A Sainte-Honorine-des-Pertes, au cours de travaux de déminage, trois prisonniers allemands ont été blessés, dont l’un très grièvement. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1946  -  Un chien provoque l’explosion d’une mine.  -  Trois jeunes gens de Sainte-Honorine-des-Pertes : Paul Marie, 15 ans ; Roger Marie, 11 ans et Émile Lecot, 17 ans, se  promenaient sur un chemin interdit, lorsqu’un chien qui gambadait à leurs côtés provoqua l’explosion d’une mine. Assez sérieusement blessés, Roger et Paul Marie ont été transportés à l’hôpital de Bayeux. Émile Lecot n’a été que légèrement atteint. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1946  -  Les fêtes du Débarquement dans le Bessin.  -  La commune de Saint-Laurent-sur-Mer commémorera le 6 juin, anniversaire du débarquement par une série de manifestations qui se dérouleront en présence des municipalités de Vierville et de Sainte-Honorine-des-Pertes et avec le concours de la société musicale « Les enfants de Saint-Clair ».

A 7 h. 30, réception de la musique de Saint-Laurent, à l’issue de la messe, depot d’une gerbe au monument aux morts ; visite au cimetière américain, dépôt de gerbes : 14 h. 15, réception à la mairie des municipalités de Vierville et Sainte-Honorine-des-pertes : 14 h. 30, défilé pour se rendre à la plage de St-Laurent-sur-Mer ; 15 h., concert par la musique ; 15 h. 30, réception des officiels, inauguration d’un monument commémoratif offert par les habitants de la commune en souvenir du débarquement le 6 juin 1944, participation des flottilles de Port-en-Bessin et de Grandcamp-les-Bains, absoute au monuments de Vierville-sur-Mer ; concert par la musique ; retour à St-Laurent ; 19 h., apéritif-concert ; 22 h., retraite aux flambeaux suivie d’un bal à la mairie de St-Laurent ; 22 h. 30, grand feu d’artifice, suivi d’un bal. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1948  -   Les affaires sont les affaires.   -  M. Feuardent, homme d'affaires à Sainte-Honorine-des-Pertes, ayant un bureau à Bayeux, rue des Bouchers, était entré en relations avec un cabinet parisien tenu par un certain Dubousquet qui proposait des prêts à long terme. L'étude de chaque dossier devait s'accompagner d'un versement d'une provision de 200 000 francs, furent ainsi envoyer par M. Feuardent, qui n'a jamais pu rentrer en possession des dossiers et des sommes versées.

Les relations se sont terminées par une plainte pour escroquerie déposée contre M. Dubousquet. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Un jeune imprudent se fracture le crâne.   -   Pour se rendre sans bourse délier à une séance de cinéma à Saint-Honorine-des-Pertes, Yvon Colleville, 11 ans, demeurant à Port-en-Bessin, n’avait rien trouvé de mieux que de suspendre à l'échelle d'un car des Courriers Normands.

En arrivant à destination, l'enfant voulut descendre en marche du véhicule manqua son coup, tomba à la renverse et resta suspendu par les pieds à la voiture qui le traîna sur plusieurs mètres.

L'enfant a été conduit à l'hôpital de Bayeux. Son état inspire de graves inquiétudes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Les suites mortelles d'une imprudence.   -  Le jeune Yvon Colleville, 11 ans, de Port-en-Bessin, qui était tombé d’un car en marche auquel il s’était accroché, ainsi que nous l'avons relaté la semaine dernière a succombé aux suites d’une fracture du crâne. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Avril 1949   -   Les pilleurs d'épaves.  -   Nous avons annoncé l'arrestation pour vol de métaux sur les épaves, à Saint-Honorine-des-Perthes, d'un brocanteur de Blosville, Marcel Hébert. Ce dernier a déclaré qu'un certain Émile Jarre, 30 ans, demeurant à Bayeux, rue des Cuisiniers, avait vendu à un brocanteur de cette ville, M. Briaux, fin mars et début avril 170 kilos de métaux non ferreux également « récupérés » à Saint-Honorine.

Jarre a reconnu le pillage mais il conteste son importance. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1949   -   Une élection municipale.   -   M. Isidore Enouf a été élu maire de Saonnet, en remplacement de M. Sebert, le missionnaire.

.... et deux démissions. Pour protester contre la non attribution de la Croix de guerre à la commune sinistrée, M. Mallet, maire de Sainte-Honorine-des-Pertes, à démissionné de ses fonctions.

-  Mme Sarraut, maire d'Aignerville, ayant quitté notre région pour habiter le centre, s'est démise de son mandat. ( Le Bonhomme Libre )

 

Octobre 1949   -   L’écharpe tricolore.   -   Le Conseil municipal de Sainte-Honorine-des-Pertes a élu maire M. Auguste Mallet, en remplacement de M. Charles Mallet, démissionnaire.

- A Saonnet, la municipalité a désigné M. Isidore Énouf pour occuper le poste de maire devenu vacant par suite de la démission de M. Sédert. ( Le Bonhomme Libre )

Retour à 1800

 1118.   SAINTE-HONORINE-des-PERTES  -  En attendant le bain

6.   Sainte-Honorine-sur-Mer  -  L'École

Commentaires et informations : Facebook - @