1er Décembre 2024 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS | Page 2 | |
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ST - MARC - d'OUILLY | ||
Canton de Falaise |
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Janvier 1903 - Les lampes à pétrole. - Mardi, vers 9 heures 1/2 du soir, Élise Salot, 33 ans, couturière, rue Froide, à Caen, est tombée accidentellement, dans sa chambre, sur une lampe à pétrole allumée et s'est brûlée grièvement à la figure et à la tête. Elle a été transportée, par les soins de la police, à l'hôtel-Dieu où elle a été admise d'urgence. — Le sieur Barthélemy, pharmacien à St-Marc-d'Ouilly, et sa femme, venaient de monter dans leur chambre, le soir, lorsqu'une lampe à pétrole, posée sur. une petite table, se renversa. Le vase contenant le pétrole se brisa, et le dangereux liquide prit feu, se répandant sur un fauteuil et sur un tapis. M. Barthélemy parvint assez facilement à étouffer les flammes, mais il eut les mains atteintes par le pétrole, la main gauche fut mise à vif. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1903 - Les lampes à pétrole. - Mardi, vers 9 heures 1/2 du soir, Élise Salot, 33 ans, couturière, rue Froide, à Caen, est tombée accidentellement, dans sa chambre, sur une lampe à pétrole allumée et s'est brûlée grièvement à la figure et à la tête. Elle a été transportée, par les soins de la police, à l'hôtel-Dieu où elle a été admise d'urgence. —
Le sieur Barthélemy, pharmacien à St-Marc-d'Ouilly, et sa femme,
venaient de monter dans leur chambre, le soir, lorsqu'une lampe à
pétrole,
posée sur. une petite table, se renversa. Le vase contenant le pétrole
se brisa, et le dangereux liquide prit feu, se répandant sur un
fauteuil et sur un tapis. M. Barthélemy parvint assez facilement à
étouffer les flammes, mais il eut les mains atteintes par le pétrole,
la main gauche fut mise à vif. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1904 - Méchancetés. - A Saint-Marc-d'Ouilly, canton de Thury-Harcourt, le sieur Léon Bernier, cultivateur, a trouvé une de ses vaches blessée dans un champ par un inconnu. —
Un cheval au sieur Bunel, restaurateur à Asnelles, a été mutilé par
un malfaiteur qu'on croit connaître. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1908 - Les malfaiteurs. -
Les époux Jean François Marie, chiffonniers au hameau de la Poliche,
commune de Saint-Marc-d'Ouilly, avaient gardé chez eux toutes leurs
économies environ 8000 francs, qu'ils destinaient à
l'achat d'un immeuble. Peut-être eurent-ils tort de le dire ; pendant
leur absence, on s'introduisit chez eux et le magot disparut. Celui qui a fait le coup connaissait fort bien la maison et la cachette. On croit être sur ses traces.
Ce gamin avait commis divers vols, notamment d'une pièce de dix sous
que M. Vacquerel avait laissée sur la cheminée. M. Vacquerel ajouta
que malgré cela il avait gardé, l'enfant par pitié. Il dit enfin que
si son fils André, âgé de 6 ans et 11 mois, avait participé au
cambriolage chez M. Gaucher, c'était qu'il avait été entraîné, par
le jeune Martel. Celui-ci interrogé, nia tout d'abord. Il
déclara ensuite que, gardant les bestiaux de son patron, il
avait, en compagnie du fils de celui-ci, le jeune André, pénétré
chez M. Gaucher, en passant part une lucarne dont il avait brisé les
carreaux. Il dit avoir volé les objets précités. Ne sachant que faire
des serviettes et de la bêche, il les jeta dans la rivière du Noireau,
d'où l'on n'a pu les retirer. Puis, avec le jeune André Vacquerel, il
démolit le réveil : pour, savoir ce qu'il contenait. Il brûla divers
papiers trouvés dans un buffet chez M. Gaucher. Il avoua que, chaque
fois que l'occasion se présentait, il volait de l'argent a son patron,
M. Vaçquerel. Les
gendarmes ont arrêté le jeune Martel et l'ont conduit devant M. le
Procureur de la République, à Falaise. Le trop précoce cambrioleur a
été conduit l'hôpital de Falaise, car, vu son âge, on ne pouvait le
mettre en prison. Quant au jeune André Vacquerel, il a été laissé à
la garde de son père, en attendant les suites données à l'affaire.
Des faits semblables à de cambriolage ayant pour auteurs des
gamins de 7, et 13 ans sont vraiment inouïs. Où
allons-nous !
Janvier
1917
-
Les bêtes nuisibles. -
Ce
sont les Boches, à
l'extérieur, et les sangliers, renards, taupes, mulots, etc..., à
l'intérieur. Pour détruire les premiers, nos poilus suffiront, pour
les seconds, qui commencent à exercer de sérieux ravages, on a eu
l'idée de promettre des primes. La petite commune de
Saint-Marc-d'Ouilly, particulièrement éprouvée, a décidé
d'accorder 10 fr. pour la destruction d'un sanglier adulte et 5 fr. pour
un marcassin. Elle paiera aussi, un
renard, 4 fr., un putois ou une martre, 2 fr. Cet exemple pourrait être
suivi avec profit. D'un autre côté, un syndicat de défense contre les
campagnols et mulots s'est fondé, il y a peu de temps, à
Bretteville-sur-Odon, Venoix, Carpiquet et Eterville. Les
municipalités ont promis de le subventionner. M. Hédiard,
professeur d'agriculture, a fait des conférences sur ce sujet et des
traitements d'ensemble vont
être commencés sur les terres infestées. Les cultivateurs qui n'y
participeront pas ne pourront plus obtenir de réductions sur les
quantités de foin exigibles par le service de ravitaillement. A
l'instar des Boches, toutes les bêtes puantes de la région
peuvent donc s'attendre à passer plusieurs sales quarts d'heure.
Février
1918 -
Hangar incendié.
-
Le
1er
février,
alors
que
M.
Désiré
Bisson,
cultivateur
la
Martelé,
en
Saint-Marc-d'Ouilly,
était
au
marché
de
Condé-sur-Noireau,
le
feu
se
Mars 1919 - Vol. - Le 15 mars, en rentrant au domicile de son oncle, M. Victor Lefort, chez lequel elle est employée, Mlle Germaine Corbel s'est aperçue que pendant son absence et celle de son oncle, un inconnu s'était introduit dans la maison par une fenêtre donnant dans une petite chambre et qu'une montre accrochée dans la cuisine avait disparu. Cette montre porte à l'intérieur du bottier le nom de M. Maillard. A son retour. M. Lefort constata, avec Mlle Corbel, que le voleur après avoir visité la cuisine, avait fracturé un buffet, se trouvant dans un petit cabinet et emporté 60 tickets de pain, la carte d'alimentation de M. Lefort et 43 fr. en pièces d'argent placées dans une boîte en fer. . ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Avril 1920 - Une mystérieuse affaire. - Louis Robillard, 38 ans, employé chez un industriel de St-Marc-d'Ouilly, rentrant, le soir, à son logement, chez un bûcheron, M. Lefort, 73 ans, a reçu de ce dernier un coup de fusil qui l'a atteint au bras gauche. Cet
événement n'a pu encore être éclairci. Robillard prétend que le
père Lefort a voulu satisfaire sa rancune contre lui parce qu'il voyait
d'un mauvais oeil les relations qu'il entretenait avec la nièce de
Lefort, Germaine Corbel. Lefort soutient, au contraire, que, s'il a
tiré sur Robillard, c'est par crainte de ce dernier, qui rentrait ivre
et avait tenté de forcer la porte. L'enquête continue. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre 1921 - Deux dérailleurs. - Cette affaire appelle devant la Cour. Alphonse Pagnon, 24 ans, cultivateur à St-Marc-d'Ouilly et Modeste Coupigny, 18 ans, qui sont, poursuivie pour tentative de déraillement sous le tunnel de la voie ferrée de Caen à Laval, à St-Marc-d'Ouilly. On se rappelle que tous les deux avaient essayé de provoquer un déraillement au moyen de grosses pierres placées sur la voie, pour voir l'effet d'une catastrophe de chemin de fer. Fort heureusement les pierres purent être enlevées avant le passage d'un train. Les accusés ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils sont condamnés à chacun 5 ans de prison. — Défenseurs : Me Maloisel et Guibé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1925 -
Refus de s’arrêter.
- Les
gendarmes
d'Ouilly-le-Basset
étant
en tournée
furent
dépassés
par une
camionnette
dépourvue,
à l'arrière
de plaque
d'identité.
Quelques
instants
après,
ils virent
la même
voiture
revenir
vers eux,
purent
relever
le n°
de la
plaque
avant
et firent
signe
au conducteur
de s'arrêter,
il ralentit
puis,
après
les avoir
croisés,
il partit
a toute
vitesse
dans
la direction
de Pont-d'Ouillv,
malgré
plusieurs
coups
de sifflets. Ils apprirent par un ouvrier que le conducteur était un M. J. François, frère d'un pépiniériste d'Ussy. Procès-verbal a été dressé contre le conducteur.
Les époux ont reçu les soins du docteur Béguin. Ils ont porté plainte l'un contre l'autre.
Février
1926 -
Bravoure récompensée.
-
On se
rappelle, que
dans la
nuit du
31 décembre,
six personnes
furent surprises
par l'inondation
de la
crue de
l'Orne, dans
une maison
de la
blanchisserie des
Rocrais, à
St-Marc-d'Ouilly.
Réfugiés au
premier étage,
les malheureux,
affamés et
transis de
froid, appelèrent
au secours.
On tenta
de les
ravitailler avec,
des barques,
mais en
vain à
cause du
courant
violent. C’est
alors que
les gendarmes
d'Ouilly-le-Basset résolurent
de tenter
le sauvetage.
Le maréchal
des logis-chef
Legarand Thomas-Pierre
et le
gendarme Favrel,
se mirent
à l'eau
munis de
longs cordages,
que des
personnes maintenaient
du bord.
Gagnant la
maison après
mille difficultés,
ils prirent
les habitants
sur leur
dos et
les passèrent
l'un après
l'autre au
prix de
pénibles et
dangereux efforts.
Ces deux
braves agents
viennent d'être
cités à
l'ordre de
la Légion
de la
gendarmerie. Le gendarme à pied Favrel Félix-André, de la même brigade, obtint la citation suivante « Le 31 décembre 1925, commandant provisoirement la brigade d'Ouilly-le-Basset, lors des inondations, a exploré d'urgence sa circonscription et au péril de sa vie, a coopéré au sauvetage des personnes habitant une maison complètement cernée par les eaux. » La médaille de bronze leur sera prochainement décernée. Toutes nos félicitations à ces deux braves.
Février 1928 - La construction de la chapelle. - Depuis quelque temps, M. l'abbé Chantret, avait été dans l’obligation d'ajourner la construction du clocher de la chapelle. Des travaux vont commencer prochainement, et nous en félicitons M. le curé de St-Marc-d'Ouilly, qui dotera ce petit coin si pittoresque et si fréquenté des touristes, d'une délicieuse construction.
Janvier
1930 - Tué par une ruade. -
M. Désiré, Bisson, cultivateur, 70 ans, demeurant au village de
la Martelée, en Saint-Marc-d'Ouilly, était en train d'abreuver son
cheval au ruisseau. Au même moment, son gendre, M. Auguste Vacquerel,
cultivateur au même endroit, dont le cheval a l'habitude d'aller boire
seul, lâcha l’animal qui, arrivé au ruisseau,
prit peur, et lança une ruade que M. Bisson reçut dans l’abdomen.
Frappé à mort, ce dernier est décédé dans la nuit, malgré les
soins qui lui furent prodigués. Ce
terrible accident a jeté la consternation dans le pays où M. Bisson
était très considéré. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1930 -
Une femme à poigne.
- La veuve
lepelletier, née Louise Gruelle, 49 ans, journalière, a brisé une
fenêtre du logement de M. Pignolet. Elle s'en tire avec 15
Avril
1932 -
Un triste sire. -
Les gendarmes de
St-Marc-d'Ouilly viennent d'arrêter Georges Jeanne, 25 ans, journalier
au Pont-d'Ouilly, inculpé d'attentat à la pudeur sur une fillette de 8
ans. (Bonhomme Normand)
Février 1936 - Les fraudeurs de lait. - Les dames Marie, née Augustine Lemarié, cultivatrice à Saint-Denis-de-Méré, Lemané, née Marie Guiniot, cultivatrice, même commune, et Lebret, née Louise Heuzé, cultivatrice à St-Marc-d'Ouilly, fournissent le lait de leurs vaches à la Société Laitière des Fermiers Normands à Berjou. Dans le courant du mois de décembre dernier, l'agent du service de la répression des fraudes accompagnait l'employé de la Société des Fermiers Normands dans sa tournée de ramassage de lait. Le liquide ayant paru suspect, un prélèvement fut fait chez ces trois cultivatrices et les échantillons envoyés au laboratoire municipal de Rouen. L'analyse révéla que la dame Marie avait mouillé son lait dans la proportion de 14 %, la dame Lemarié 40 % et la dame Lebret 22 % Toutes
les trois, d'ailleurs, au moment du prélèvement, avaient reconnu
qu'elles avaient mis de l'eau dans leurs bidons à lait.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août 1936 - Le Pardon annuel de Saint-Roch. - Sur la colline de Saint-Mards-d'Ouilly, située en pointe au confluent du Noireau et de l'Orne, à 2 kilomètres de Pont-d'Ouilly, autour d'une vieille chapelle du XVIe siècle, qui domine l'un des plus jolis sites de la Suisse Normande, le Pardon de Saint-Roch promet, cette année, de se dérouler avec une particulière splendeur. Présidence de Son Excellence Mgr Picaud, évêque de Bayeux et Lisieux, assisté du Révérendissime Père Exupère Abbé mitré de Mondaye. Panégyrique de Saint Roch, par M. le Chanoine Lenauli, aumônier diocésain des oeuvres de jeunes gens. Quarante-cinq paroisses de l'Orne et du Calvados, professionnellement amenées à la chapelle par MM. les Curés avec leur clergé, sonneurs de tinterelles, bannières et croix. Décoration de tout le plateau des Hogues, lieu des cérémonies, par une pléiade de dévouements réellement compétents (j'en appelle au témoignage des pèlerins venus au « Pardon » des deux dernières années). Offices pontificaux (Messe et Vêpres), célébrés en plein air, dans un cadre des plus pittoresques et jolis. Procession générale de toutes les paroisses à travers champs avec la statue du Saint. Dans le champ qui domine la vallée du Noireau, cérémonie grandiose de la bénédiction des coteaux, des moissons et des paroisses réunies. Foule de milliers et de milliers de pèlerins. Voilà quelques éléments d'une manifestation qui, sans contredit, est l'une des plus belles manifestations religieuses de toute notre contrée. Et maintenant, quelques indications pratiques : Deux prêtres se trouveront à la Chapelle, le 18 au matin, pour entendre les confessions. A 8 heures et 8 h. 30, Messes de Communion. Grand'Messe Pontificale à 10 h. 45. De 14 heures à 16 heures, arrivée des processions et pèlerinages particuliers. A 16 h., Vêpres, panégyrique et procession, allocution finale de Monseigneur. Les pèlerins trouveront sur place : boulangers, pâtissiers, marchands de fruits, charcutiers, vaste tente avec tables, boissons. Emplacement gratuit pour les voitures. Les
pèlerins sont instamment priés de bien vouloir se conformer aux instructions
que leur donneront respectivement MM. les Curés.
(Source : Le Moniteur
Juillet 1937 - Le pèlerinage Saint-Roch. - Le grand pardon annuel de Saint-Roch aura lieu le dimanche 22 août, sur la colline de Saint-Mards-d'Ouilly, dans un des plus beaux sites de la Suisse normande. Le pèlerinage sera présidé, cette année, par Mgr Adam, vicaire général de Bayeux et les offices pontificaux célébrés par le R. P. Exupère, abbé mitre de Mondaye. Procession à travers champs avec la statue de Saint-Roch. Bénédiction des coteaux et des moissons. Le
Pardon de Saint-Roch est sans contredit l'une des plus pittoresques et
des plus belles manifestations religieuse de la contrée. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Le Grand Pardon de St Roch à Saint-Marc-d’Ouilly.
- C'est
le dimanche 22 août qu'aura lieu à St-Marc-d'Ouilly, en pleine Suisse
Normande, le pèlerinage annuel à Saint Roch. Nous pourrions dire
pèlerinage traditionnel, car s'il fût quelque temps interrompu, il a
été magnifiquement ressuscité depuis quelques années, et connaît de
plus
en plus de succès. En 1936, en effet, quarante-cinq paroisses y
étaient représentées et l'on comptait une foule de 7 000 pèlerins
environ, venus de tous les coins de la Suisse Normande et
d'ailleurs. Comment expliquer une telle affluence dans un petit
pays comme St-Marc ? De
temps immémorial on venait à la chapelle St-Roch de tous les alentours
prier le Saint guérisseur. Les anciens du pays racontent avec émotion
la venue des processions au chant des cantiques et au son gracieux
des tinterelles, pendant que les cloches de St-Marc saluaient
successivement leur entrée. Au temps des Rogations on y compta jusqu'à
dix-huit
paroisses à la fois. Depuis
quelques années les bonnes habitudes du vieux temps passé ont été
reprises avec les processions des Rogations et le grand pèlerinage
fixé au dimanche qui suit le 16 août, date de la fête de Saint-Roch.
La chapelle magnifiquement restaurée et ornée de 70 mètres carrés de
fresques admirables peintes par un grand artiste du Salon d'Automne, est
fréquemment visitée au cours de l'année. Le
site merveilleux du plateau des Hogues dominant les deux vallées de
l'Orne et du Noireau et encadré dans le lointain par des monts, est
assez attrayant. Enfin, les cérémonies très belles, clôturées par
une procession de toutes les paroisses à travers champs avec la
bénédiction des coteaux et des moissons, ne manque pas de pittoresque
et pique la curiosité même des plus exigeants. Autant de raisons qui
expliquent le grand nombre de pèlerins qui tous les ans viennent
satisfaire leur dévotion à Saint-Roch. Car
c'est bien une journée de piété comme en témoigne le programme :
depuis 7 h. 30 un prêtre se trouvera à la disposition des personnes
désireuses de se confesser et de communier. La grand messe pontificale
sera célébrée à 10 h. 45 par le Révérendissime Père Exupère.
abbé de Mondaye. L'après-midi, de 14 h. 30 à 16 heures auront lieu
les pèlerinages particuliers. A 16 heures, vêpres pontificales,
panégyrique du Saint par Mgr Adam, vicaire général de Bayeux,
procession générale et salut du Saint-Sacrement. Les
pèlerins trouveront sur
place charcutiers, boulangers, marchands de fruits et buvette, ce sera
ainsi l'occasion de « pique niques » charmants en famille sous la
tente ou à l'ombre des haies.
Juillet
1940 -
Une escapade
qui tourne mal.
- Passant
à Pont-d'Ouilly
le 18
juin,
devant
le garage
Lemonnier,
abandonné
par son
propriétaire
par suite
des événements,
quatre
jeunes
gens
de Saint-Marc-d'Ouilly
et d'Ouilly-le-Basset
profitèrent
de l'occasion
pour
faire
une promenade
en automobile.
Pénétrant
dans
le garage,
ils jetèrent
leur
dévolu
sur la
camionnette
de Mme
Thébaut
Germaine,
ménagère
à Ouilly-le-Basset,
puis,
faisant
montre
en cela
de qualités
techniques,
la remirent
en état
de marche
en y
montant
des roues
et en
remplissant
le réservoir
d'essence
de carburant
prélevé
sur une
autre
voiture. En
des mains
peu expertes,
la camionnette
de Mme
Thébaud
a eu
son carburateur
et son
pont
arrière
rendus
inutilisables,
de plus,
le pare-brise
a été
cassé
accidentellement.
ce
qui porte
le préjudice
à environs 1000 francs.
Août
1943 -
Pardon
de St-Roch.
- Suivant la
tradition, la paroisse St-Marc-d'Ouilly célébrera le Grand Pardon de
St-Roch, dimanche 23 août. Cette pittoresque manifestation de foi et de
piété, pour employer les termes de M. Marie dans son magnifique
compte-rendu de 1942, ne manquera pas d'attirer les pèlerins des
paroisses environnantes tant de l'Orne que du Calvados. Le programme du
Pardon, comme le nom l'indique, commencera par la confession et la messe
de communion qui sera dite à la chapelle à 9 h. 30 (officielle). A 12
h., grand’messe en plein air, célébrée par M l'abbé Frénée,
nouveau prêtre de St-Denis-de-Méré et chantée par les jeunes ruraux
des environs avec, à l'offertoire, l'offrande de la matière du
sacrifice et des prémices des moissons. Repas sur l'herbe. De 16 h. à 17 h., les paroisses pourront se rendre à la chapelle pour faire leur dévotion particulière à St-Roch. Après les vêpres, qui seront chantées à 17 h., M. le chanoine. Pelcerf, curé-doyen de St-Jean de Caen, fera l'allocution d'usage. Ensuite se déroulera la grande procession générale de toutes les paroisses pour aboutir au déposoir constitué par les instruments agricoles, face à un horizon grandiose. Le salut du Saint-Sacrement clôturera la journée, avec la prière à N.-D. de Lourdes pour nous rendre au pèlerinage de Lourdes et demander à la Sainte Vierge la protection de notre Patrie.
Avril 1946 - Dangereuse imprudence. - N’ayant pas le matériel nécessaire pour réparer une pompe à eau, M. Pierre Héron, employé chez son père, chaudronnier à Saint-Marc-d’Ouilly, s’en alla chercher des tuyaux dans un dépôt de ferraille au lieu-dit « La route du Vay » à Clécy. De retour au domicile paternel, l’ouvrier sortit une forge devant l’atelier et se mit à chauffer un tuyau qui se trouvait bouché en son milieu. Une violente explosion se produisit, provoquant la destruction de la forge et brisant les vitres des maisons du voisinage. Pierre
Héron a été brûlé au visage et atteint d’éclats multiples à la
mains et au pied droit. On pense que l’accident est du à une charge d’explosif
bourrée dans le tuyau.
Avril
1946 -
Vive Pont-d’Ouilly !
- Une
enquête préfectorale étant actuellement en cours au sujet du
fusionnement des communes de Saint-Marc-d’Ouilly et d’Ouilly-le-Basset,
sous le nom de Pont-d’Ouilly, les municipalité des deux localités en
ont réclamé le rattachement au canton Nord de Falaise. L’édilité
falaisienne a donné son avis favorable à cette demande. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Tué par l’explosion d’un engin.
– Ayant
découvert dans son jardin une boite en bois assez lourde et munie d’un
anneau, M. Émile Jeanblanc, 46 ans, journalier à St-Marc-d’Ouilly,
entreprit de l’ouvrir. Une explosion se produisit, déchiquetant le
malheureux ouvrier, un appentis voisin de son habitation s’est
effondré sous la déflagration. Il n’a pas été possible de
déterminer la nature de l’engin. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 - La fusion. -
La Deuxième Guerre mondiale est très douloureuse pour
l'agglomération de Pont-d'Ouilly. Les bombardements, dont le but est de
détruire le pont, atteignent de nombreuses habitations aux
alentours, et les deux communes d'Ouilly-le-Basset et de
Saint-Marc-d'Ouilly sont déclarées sinistrées. Face aux difficultés
administratives et financières pour la reconstruction, elles décident
de fusionner pour former la commune de Pont-d'Ouilly, par décret en
date du 23 août 1947. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Vive Pont-d’Ouilly !
–
Un décret vient de réunir les communes de Saint-Marc-d’Ouilly
et Ouilly-le-Basset en une seule localité qui portera le nom de Pont-d’Ouilly
et qui est rattachée au canton de Falaise-Nord. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Le temps qu’il a fait. – Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire. Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés. La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Le pardon de Saint-Roch. - Dimanche prochain se déroulera à Saint-Marc-d'Ouilly le traditionnel pèlerinage à la chapelle Saint-Roch. Messe de communion à 9 h. ; grand’messe en plein air, à 11 h., célébré par M. le chanoine Dubosq, directeur du Grand Séminaire de Bayeux. L'après-midi,
pèlerinages paroissiaux, vêpres, sermon par M. L'abbé Mullois,
professeur du Petit Séminaire de Caen ; procession générale à
travers champs. (Source : Le
Octobre
1949
-
Un ouvrier agricole assomme sa fiancée et maquille son crime.
-
Un forfait dont l'horreur dépasse l'imagination a
ensanglanté la commune de Saint-Marc-d'Ouilly.
A
la nuit tombée, un jeune ouvrier agricole, René Huet, 23 ans, et sa
fiancée, Janine Delafosse, 17 ans, quittalent à bicyclette
St-Marc-d'Ouilly, pour regagner l'habitation de leur employeur commun,
M. Mauduit, à Ouilly-le-Basset. Un
peu plus tard, René Huet alertait le voisinage : -
Janine a buté sur une grosse pierre, dans la descente, dit-il. Elle est
tombée sur la route. Elle ne bouge pas. Je crois qu'elle est morte. De
fait, on devait découvrir à proximité de la demeure des parents le
corps de la jeune fille qui avait succombé à une fracture du crâne. Un
habitant de Clécy, M. Hélix, ayant eu connaissance de
« l'accident » se rappela alors une scène étrange dont il
avait été témoin la même nuit. Circulant en auto sur le chemin
emprunté par les cyclistes, il avait aperçu une paire de sabots de
bois au milieu de la route, puis deux vélos. Un peu plus loin il vit,
à la lueur de ses phares, un homme qui courait et grimpait en haut d'un
champ, s'éloignant de la route. A ce moment, une femme, le visage
ensanglanté, traversa le chemin en hurlant, les bras levés vers le
ciel. Ce
ne fut donc que le lendemain que le témoin se décida à informer les
gendarmes de Clécy. Ceux-ci
s'empressèrent d'aller interroger René Huet qui, après plusieurs
heures, finit par leur faire cette affreuse confession : « J'ai
menti, c'est bien moi, qui ai tué ma fiancée. Nous étions descendus
de vélo à deux cents mètres de la maison de mon futur beau-père.
Janine se mit à pleurer : « Je vais être mère, me dit-elle, je
préfère me suicider ». Alors elle se jeta sur la route, se blessant
au front. J'ai
couru après elle, je l'ai relevée et prise dans mes bras. Elle m'a
échappé, j'ai quitté mes sabots pour courir plus vite. Quand je l'ai
rejointe, j'ai senti du sang tiède sur mes mains. Perdant la tête, je
l'ai allongée sur le bord du chemin et lui ai cogné le crane sur le
sol. C'est alors qu'est passée l'auto. Le danger éloigné j'ai à
nouveau saisi Janine et lui ai frappé la tête « pour la
finir ». Elle
est morte en hurlant, sans pouvoir se débattre ». L'autopsie
de la victime ordonnée par le Parquet de Falaise n'a pu établir de
façon certaine que celle-ci était en état de grossesse, une expertise
médicale plus complète fixera les magistrats sur ce point important. Les
obsèques de Janine Delafosse ont été célébrées samedi en l'église
de Saint-Marc-d'Ouilly où la jeune fille était très estimée. ( Le
Bonhomme Libre ) |
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SAINT-MARC-d'OUILLY (Calvados) | |||
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