Juin
1833 -
On nous écrit de
Lisieux à la date du 12 juin.
- Dans
la nuit d'avant-hier, un incendie a consumé entièrement la maison
qu'habitait le sieur Jacques Réquière à Saint-Germain-de-Montgomery.
La cause en est inconnue.
Le
corps de ce malheureux a été trouvé le lendemain sous les décombres
presque consumé. On présume que cet individu, qui demeurait seul, et
avait l'habitude de s'enivrer et de fumer, aura mis accidentellement
lui-même le feu à sa maison.
Dans
la même nuit, un autre incendie a éclaté dans la commune de
Ste-Marguerite-de-Viette, et a réduit en cendres l'habitation du sieur
Lafosse. Ce dernier accident est dû à l'imprudence de la femme
Lafosse, qui avait coutume de renfermer de la braise dans une barrique
placée dans l'écurie remplie de fourrage. La dernière fois qu'elle en
mit, la braise mal éteinte communiqua le feu au fourrage, et
l'habitation entière ne tarda pas à être la proie des flammes. (Mémorial
du Calvados)
Mai
1842 - Cour d’Assises du Calvados. - Un
voleur habile et qui s'était, maintes fois soustrait aux poursuites de
la justice, Jacques-Guillaume Varin, âgé de 35 ans et maçon à
Fervaques, vient d'acquitter une partie de ses méfaits par une
condamnation en 6 années de travaux forcés.
Il
comparaissait cette fois pour avoir volé aux époux Angers, dans une
cave attenant à leur habitation, de Sainte-Marguerite-de-Viette, quatre
chemises et un lapin. D'autres faits de ce genre jusque là restés
impunis, sont venus aggraver la sévérité de la peine qui lui a été
infligée. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mai
1846 - Cour
d'Assises du Calvados. - Le 11 mai, la cour d'assises du Calvados a ouvert sa 2e
session sous la présidence de M. Ferdinand Lemenuet.
Le
sieur Lair dit Noël [Moïse Aimable), maçon, âgé de 28 ans, né à
Elbeuf, en surveillance à Orbec, a comparu le premier. Le crime
reproché à cet accusé était d'avoir le 9 mai dernier, disparu du
domicile des époux Dupont, de Ste-Marguerite-de-Viette, au service
desquels il s'était placé, emportant six cuillères à café en
argent, une pièce d'or de 20 fr., une montre et divers autres bijoux.
Déjà
condamné pour vol par le tribunal correctionnelle de Lisieux à 13 mois
d'emprisonnement, puis par la cour d'assises de l'Eure à cinq années
de réclusion, l'accusé, malgré ses aveux dès le moment même de son
arrestation, n'a pu obtenir le bénéfice d'aucune circonstance
atténuante, et a été condamné à 20 ans de travaux forcés avec
exposition. (source Journal de
Honfleur)
Mai
1852 - Cours d’Assises du Calvados. - Audience
du 13.
La
session de mai a commencé le 10, et doit se terminer le 24. Plusieurs
vols, des faux, des coups et blessures, une banqueroute frauduleuse, y
sont déférés, ainsi que deux cas d'incendie, 2 viols, un attentat à
la pudeur, 2 infanticides.
L'arrondissement
de Pont l'Évêque n'y fournit que trois jurés MM. Bénard, de Beaumont
; Larguillier, de Trouville ; Mermet, de Criquebeuf. Audience du 11 mai.
C'était
encore une accusation de viol attribué à un boucher de Ste-Marguerite,
arrondissement de Lisieux, contre une veuve de 56 ans, acquittement.
—
La seconde affaire de ce
jour concernait un nommé Frédéric Bertre, dit l'Herbage, dit la
Chouette, qui a été convaincu d'avoir, le 1er février, sur
la route d'0rbec, à la suite d'une rixe, frappé violemment à la tempe
avec un caillou, le sieur Potel qui a expiré après 22 jours de
souffrance. il n'a été condamné qu'à cinq années d'emprisonnement,
minimum de la peine. (Source : Le Journal de Honfleur)
Juillet
1867 -
Le orage. -
L'orage qui a éclaté le 4 juillet à porter surtout sur la
commune de Sainte-Marguerite-de-Viette, où la foudre est tombée.
La
foudre est entrée par la cheminée dans une maison du bourg, où se
trouvaient une jeune fille de 14 ans et deux enfants, l'un âgé de 6
ans, et l'autre de 2 ans. Au moment même où le fluide électrique
envahissait la maison, l'aîné des enfants était à la fenêtre de la
cuisine. Il a été renversé contre une table et jeté à terre, où il
est resté complètement inanimé pendant une heure. Il avait le corps
entièrement noir. C'est un voisin qui, prévenu par la jeune fille, l'a
relevé et lui a donné les premiers soins. Ses cheveux étaient
brûlés au dessus du front.
Aujourd'hui
il est hors de danger, néanmoins, la foudre, qui semble avoir passé
entre le corps et les vêtements, a laissé une trace rougeâtre qui
part des épaules et va jusqu'aux genoux.
Mars
1873 -
Tirage au sort.
-
On procède en ce
moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service
militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une
certaine importance, les
jeunes gens qui
tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de
service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs
examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2,
3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera
suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront
cinq ans de service.
Mars
1873 -
Prenez garde à vous !
-
Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire
dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou
circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette
remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait
fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de
fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses
contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Avril
1873 -
Arrestation d’un malfaiteur.
-
Depuis quelques jours,
dans les communes de Sainte-Marguerite-de-Viette et de Castillon, de
nombreux vols étaient commis avec escalade et effraction, l’un des
voleurs, armé d'un revolver et d'un poignard, a été arrêté, malgré
sa résistance, et amené au parquet, devant M. Delasalle, procureur de
la République. Pendant son interrogatoire, cet individu, quoique
enchaîné, se précipita sur M. Delasalle, lui saisit violemment les
mains, et s'empara du revolver. Surpris par cette attaque imprévue,
M. le procureur de la République se débarrassa néanmoins des
mains de cet homme, qui fut bientôt mis dans l'impossibilité de se
servir de son arme, il a déclaré ne s’être emparé du revolver que
pour se suicider. Cet homme n'a cas voulu dire son
nom.
Janvier
1875
-
Mort par immersion. -
Mardi,
vers 7 heures 1/2 du soir, le nommé François Lesaulnier, âgé de 75
ans, ancien charpentier à Livarot, a été trouvé dans un fossé plein
d'eau, à Sainte-Marguerite-de-Viette. Retiré de cette triste
situation, par M. Gosselin, charron, et Nestor, boucher, qui étaient
arrivés aux cris qu'il poussait, Lesaulnier donnait encore signe de
vie, mais il a rendu le dernier soupir pendant qu'on le transportait
dans une maison voisine.
Février
1877
-
Tentative de meurtre. -
Une tentative
d'assassinat a été commise dans la soirée du 4 courant, au domicile
d'une veuve Charles Ruelle, à Sainte-Marguerite-de-Viette, sur
le nommé César Deschamps, âgé de 63 ans, menuisier, qui se trouve
grièvement blessé dans le dos par un coup de feu tiré à travers un
carreau de vitre.
L'auteur
soupçonné est arrêté, c'est un nommé Constant Guyot, âgé de 19
ans, domestique au même lieu. Ce dernier avait eu une rixe quelques
instants avant avec le blessé et était parti en disant qu'il allait
revenir pour
le tuer.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés
ou réparés
dans le Calvados -
Arrondissement
de Lisieux :
Marolles, école de garçons ;
Lisieux, école
de garçons ; Saint-Jacques,
école de
garçons ; Mesnil-Eudes, école mixte ; Le
Pré-d'Auge, école
de filles ; Prêtreville,
les deux
écoles ; Livarot,
école de
filles ; Mesnil-Duraud,
école de filles ;
Ouville, école
de filles ;
Tortisambert, école
mixte ; Mézidon,
les deux écoles ;
Mesnil-Mauger, école
mixte ; Orbec,
école de garçons ;
Saint-Martin-de-Bienfaite,
école de
garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette,
les deux
écoles ;
Montviette, école mixte ; Vieux-Pont,
école mixte.
Janvier
1880
- Outrage à un
garde champêtre. -
Le 12 décembre, à
Sainte-Marguerite-de-Viette, le garde champêtre de la commune se
présentait chez le sieur Frédéric Lenormand, âge de 49 ans,
cultivateur et marchand de fromages, pour lui demander, en vue de
l'inscription exigée par la loi, le signalement du cheval employé à
son exploitation. Prétendant qu’il avait déjà donné
plusieurs fois ce signalement, que son cheval avait été réformé par
les commissions de recensement, Lenormand se refusa à fournir le
renseignement demandé et, sur l'insistance du garde, répondit, par des
injures qui s'adressaient tout à la fois au modeste fonctionnaire et à
l’administration municipale de la commune. Il a été, pour ce fait,
traduit devant le tribunal de Lisieux. À l'audience, Lenormand a
reconnu les faits en manifestant ses regrets de s'être laisse aller à
un mouvement da colère, il a été condamné à 100 fr. d'amende
et aux frais.
Janvier
1880
- L’hiver et la
récolte. -
On parle d'une reprise
sérieuse du froid. Puissent les météorologistes se tromper, car cette
reprise ferait grand mal aux récoltes. Les blés ont supporté assez
bien le temps rigoureux que nous avons eu pendant six semaines, mais il
est impossible, jusqu'à présent de prévoir ce qu'ils deviendront s'il
survient encore des froids tardifs comme nous en avons depuis plusieurs
années et qui sont l'obstacle, le plus sérieux à la bonne réussite
de la culture. On assure que, dans beaucoup d'endroits,
la plupart des provisions de tubercules et de racines conservées pour
semences sont perdues, les pommes de terre sont presque partout gelées.
Dans les bois, les dégâts sont immenses, les essences
que l’on considère comme les plus robustes ont fortement souffert,
beaucoup de vieux arbres ont leurs troncs fendus et sont parterre.
Dans
les environs de Paris, où il existe un grand nombre de pépinières
d'arbustes à feuilles persistantes, tout est perdu, et les malheureux
pépiniéristes auront absolument rien à vendre pendant deux ans.
Janvier
1882
- Un
mari brutale.
- Dernièrement le
nommé Charles Prévost, âgé de 31 ans, journalier à
Sainte-Marguerite-de-viette, rentrant chez lui en état d'ivresse, roua
sa femme de coups
et la mit à la porte avec son enfant âgé de 8 ans. Il a été
condamné à 1 mois.
Juillet
1882
- 14 Juillet.
- A
Ste-Marguerite-de-Viette, des fusées tirées par quelques habitants,
ont mis le feu au clocher de l'église. On s'en est rendu
maître rapidement, et tout le mal a été pour le
maire, qui a reçu un seau d'eau sur la
tête.
Août
1889. -
Coups à son père. - Ferdinand
Billard, âge de 28 ans, journalier à Saint-Marguerite-de-Viette, ayant
eu une discussion avec son père, l'avait odieusement maltraité.
Le
parquet dit que le fils voulait se débarrasser de son père qui avait
fait un testament en sa faveur. D'après la défense, Billard
père,
au cours d'une dispute, aurait lancé sur son fils une hache, sans
l'atteindre, d'ailleurs. C'est
alors que le fils, d'autant plus furieux qu'il était fortement
surexcité par la boisson, s'élança sur son père, lui porta à la
tête et sur le corps
des
coups tellement violents que le malheureux fut pendant plus d'un mois
incapable de se livrer à aucun travail.
Billard
fils est condamné à 2 ans. Défenseur, Me Engerand.
( Bonhomme Normand)
Avril
1890 -
Incendie.
- Jeudi,
à Ste-Marguerite-de-Viette, un incendie a détruit deux Caves, un
grenier et du mobilier à la dame veuve Gallet. Pertes, 2 600
francs.
Juin
1892 -
Réclamations mal reçues. -
Dernièrement,
à Sainte-Marguerite-de-Viette, une dame Moutier mourait chez le sieur
Roberge, propriétaire. Elle laissait trois fils qui, lundi, se
rendirent chez Roberge, pour lui réclamer certains papiers de famille
que leur mère aurait laissés chez lui. Celui-ci, sans autre
provocation, s'arma d'un bâton avec lanière en cuir, et en
asséna un coup tellement violent sur la tête du plus jeune des trois
fils Moutier, qu'il détermina une coupure de 15 centimètres de
longueur partant du front pour finir à la nuque. On remarque
aussi un trou très profond causé, sans doute, par un des nœuds du bâton.
Plainte a été portée contre Roberge. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1893 -
Mort accidentelle. -
Jeudi matin, le
domestique du sieur Bisson, fabricant de fromages à
Ste-Marguerite-de-Viette, passait avec une voiture chargée de lait dans
un chemin de Boissey, lorsque l'essieu de la voiture se brisa. Une des
roues tomba sur un petit garçon de quatre ans, qui fut tué sur le
coup.
(source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1893 -
Le truc à Gilles.
-
En
septembre, M.
Eugène Pelhaitre, propriétaire à Sainte-Marguerite-de-Viette, ayant
pleine confiance en son journalier, Jules Gilles, 42 ans, l’avait
laissé à la maison avec trois autres personnes qui y travaillaient le
même jour : la femme Pelletier, 29 ans, couturière ; la femme Laverge,
40 ans, journalière, et Émilienne Auguste,
16 ans, couturière à Castillon.
On
avait bien dîné et, profitant de l'absence de la bonne, on complota
d'aller dans la cave chercher de la « vieille »,
« Mais comment en tirer ? dirent les femmes ?» — « J'ai
mon truc ! répond Gilles ».
Au
bout de deux ou trois mois, M. Pelhaitre constata que son eau-de-vie
brunissait, puis elle devint presque noire, on aurait dit de l'encre. M
Pelhaitre sonda le baril et découvrit la cause de la transformation,
c'était le truc à Gilles. Pour soutirer, il avait pris un tube, ce
tube lui avait échappé de la main et c'est lui qui donnait cette
vilaine couleur à l'eau-de-vie. Gilles et ses complices auraient ainsi
soutiré pour 1 000 fr. d'eau-de-vie. Ils ont été condamnés par le
tribunal de Lisieux : Gilles et la femme Pelletier, 15 jours ; femme
Laverge, 8 jours, avec loi Bérenger. (source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1894 -
Vol d’un cheval et d’une voiture.
- La nuit, un
inconnu a pénétré dans des bâtiments faisant partie de
l'exploitation de M. Jules Deille, maréchal à Ste-Marguerite-de-Viette,
et s'est emparé d'un cheval et d'une voiture. Le lendemain, on a
trouvé sur la route, territoire de Mittois, le cheval mort, mais pas de
voiture. (source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1894 -
Voleurs de chevaux et vaches.
- Désiré
Mellion, 26 ans, enlevait, le 27 septembre 1893, une jument à M.
Gustave Langlois, cultivateur à Banneville-la-Campagne, le 19
octobre, un cheval à M. Saigneury, cultivateur à Gonneville-sur-Dives,
le 7 février 1894, un génisson à M. Prosper Deshayes, fermier à
St-Désir-de-Lisieux, et, le 17 mars, une vache à M. Louis Bulot,
herbager à Saint-Aubin-sur-Algot.
M.
Bulot se mit à la recherche de sa bête et la trouva, à Ste-Marguerite-de-Viette,
chez M. Jus, qui l'avait achetée à Mellion, qui n'est pas près de
recommencer, car le tribunal l'a condamné à cinq ans de prison. (source
: Le Bonhomme Normand)
Juin
1894 -
Une bonne leçon. -
Médéric
Leboucher, âgé de 28 ans, demeurant à
Sainte-Marguerite-de-Viette, s'étant pris de querelle avec Jules Broust
l'a tellement frappé dans les parties à coups de pieds chaussés de
sabots, que le malheureux a failli en mourir, aujourd'hui encore, c'est
à peine s'il peut marcher. En voyant Broust courbé en deux,
défaillant de douleur,
Leboucher lui cria : « Va t'faire soigner à Saint-Pierre, t'en-as
pour ton compte ». De plus, Leboucher a insulté le maire, qui est son
beau-père. Cette
brute a été condamnée à quinze mois de prison. En entendant cette
sévère condamnation, Leboucher est
tombé comme une masse sur son-banc. (source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1894 - Une femme qui
essaie d’innocenter son mari.
-
En regagnant Ste-Marguerite-de-Viette, la dame Désirée Hébert
permit au nommé Besnier de monter dans sa voiture. Besnier en profita
pour lui enlever, son porte-monnaie contenant 60 fr. Poursuivi, Besnier
soutint que ce porte-monnaie était en sa possession depuis 1888. A
l'audience, la femme Besnier, pour tirer son mari d'affaire, a essayé
d'affirmer que ce porte-monnaie était le sien, à elle, et qu'elle
l'avait donné à son mari en novembre 1893. Le mari et la femme ne
s'étaient donc pas suffisamment entendus sur la date. Cela a failli
coûter une condamnation pour faux témoignage à la femme Besnier.
Heureusement, pour elle, qu'elle s'est à demi rétractée, et le
mari seul a attrapé 13 mois de prison. (source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Mort
subite. - La veuve
Sorieul, 58 ans, de Ste-Marguerite-de-Viette, a été trouvée morte
dans son lit. Elle avait succombé à une attaque d'apoplexie. (source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Le
Patois normand. - M.
Guerlin de Guer fils
vient de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude
des parlers de Normandie », un travail des plus
intéressants. M. Guerlin de Guer termine sa courte préface en
déclarant que son « plus vif désir est de travailler en Normandie
pour la Normandie et pour les Normands » Cette idée est trop
belle pour ne pas être encouragée.
(source : Le Bonhomme Normand)
Février
1897 -
Avis.
- M.
Auguste Lebourgeois, cultivateur à Boissey, a été indiqué dans un
annuaire comme entrepositaire à Ste-Marguerite-de-Viette, et plus tard,
dans un
journal de Lisieux, comme propriétaire de la distillerie de
Ste-Marguerite-de-Viette. Un grand nombre de cultivateurs de cette
commune qui ont une chaudière à bouillir attachée à leur
exploitation nous prient de déclarer que M. Lebourgeois n'est pas le
seul cultivateur de Ste-Marguerite-de-Viette qui ait une bouillerie et
non
une distillerie. S'ils font cette déclaration, c'est qu'ils ne veulent
pas laisser accréditer une erreur manifeste de nature à leur porter
préjudice. (source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Jambe et bras cassés.
- Le
sieur Désiré Charlot dit Fleury, journalier à
Sainte-Marguerite-de-Viette, monté sur le toit de sa maison pour
ramoner la cheminée, est tombé si malheureusement qu'il s'est cassé
une jambe et un bras.
(source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
La neige.
- Dès
samedi, il en est tombé
sur notre région. Mardi, elle a été plus abondante, mais sans tenir.
Dans les Alpes, il y a eu une véritable tourmente. Au col de la
Traversette, où trois de nos soldat ont été récemment engloutis, la
neige a atteint près de 5 mètres d'élévation. (source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1897 -
Née sur le trimard. -
Vendredi,
le sieur Lecesne, propriétaire à Ste-Marguerite-de-Viette, donnait
obligeamment le gîte à un trimardeur, Emile Florent, à sa femme et à
ses enfants. Le lendemain matin, il comptait un pensionnaire de plus :
la femme Florent avait mis au monde une petite fille pendant la nuit. Le
baptême se fit le dimanche. Un domestique et une servante du sieur
Lecesne furent les parrain et marraine. (source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1897 -
Enfant
tombée à l’eau. – La
petite
Hélène Buot, 4 ans, à Ste-Marguerite-de-Viette, s'en retournant de
l'école, ne prit pas le chemin habituel pour regagner le domicile de
ses parents. Elle dut traverser la Viette sur une mauvaise planche très
étroite, mais la pauvre enfant fit un faux pas et tomba dans la
rivière assez profonde à cet endroit. Heureusement
que le jeune Antoine Hébert, 15 ans, qui travaillait non loin de là,
accourut aux cris de la fillette et réussit à la retirer saine et
sauve. Il était temps, une minute de plus et elle disparaissait
sous l'eau. Comme la mère de la petite fille était absente,
le jeune sauveteur eut la bonne idée de la porter chez l'institutrice
où les soins les plus empressés lui furent prodigués. (source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Morts
subites. -
La
fille Rachel Lecellier,
20 ans, servante chez le sieur Jus, marchand de fromages à
Sainte-Marguerite-de-Viette, a été trouvée morte dans la laiterie. La
mort serait due à l'intoxication par l'oxyde du carbone émané du
poêle de la laiterie.
—
Le sieur François Quesnel, 67 ans, propriétaire à Cauvicourt, près
Bretteville-sur-Laize , est mort subitement.
—
Le sieur G.-L. Marion, 46 ans, matelot à bord du sloop
« Saint-Joseph », de Grandcamp-les-Bains, faisant la pèche
sur les côtes anglaises, est mort subitement. (source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1898 -
Morts subites. -
La
dame veuve Marie Doisnard, 74 ans, à Ste-Marguerite-de-Viette est morte
subitement, la nuit, d'une congestion pulmonaire.
—
La veuve Adeline, demeurant à Orbec, a été, ces jours derniers,
trouvée morte dans son lit.
—
Le sieur Adam, 64 ans, ouvrier tailleur à Sommervieu, a succombé,
subitement, à une congestion occasionnée par le froid. (source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 -
Procédés S.G.D.G. pour engraisser la volaille. - Les
époux Martel, demeurant à Sainte-Marguerite-de-Viette, avaient eu la
douleur de perdre plusieurs de leurs poulettes. Pour en découvrir la
cause, ils s'adressèrent au garde champêtre qui fit l'autopsie de la
dernière défunte et lui trouva, dans la falle, une boule de pain
garnie d'aiguilles.
Le
garde champêtre ne perdit pas la boule et la montra à une fille
Pauline Coudray, 40 ans, domestique à tout faire chez le sieur Lecoq.
La vieille fille se troubla et nia cependant avoir jeté des boules à
aiguilles aux poules des époux Martel. Mais, comme elle avait été vue
rôdant autour du poulailler, le tribunal de Lisieux l'a condamnée à
six jours de prison et à 16 francs d'amende. (source
: Le Bonhomme
Normand)
Mai
1898 -
A propos de Saints. -
Les
saints de glace, la terreur des horticulteurs, figurant au calendrier
les 11, 12 et 13 mars, ne paraissent vouloir faire parler d'eux. Fin de
la lune rousse, le 20 mai. (source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Incendies. –
Le
feu s'est déclaré, à Sainte-Marguerite-de-Viette, près
Saint-Pierre-sur-Dives, dans un bâtiment à usage d'étable,
appartenant au sieur Bertheaume, propriétaire à Moutiers-Hubert, et
exploité par le sieur Couture, cultivateur. Tout l'immeuble a été la
proie des flammes. Les pertes, évaluées à 3 000 fr. pour le
propriétaire et à 150 fr. pour le fermier, sont assurées.
—
Incendie de deux lits, d'une armoire, d'une table, d'une horloge et de
linge aux époux Paul Chenel, bûcherons à Saint-Sever. Pertes : 100
francs.
—
Une maison inhabitée, appartenant au sieur Bouillard, demeurant à
Soignolles. près Bretteville-sur-Laize, a été brûlée. Perte 1 700
francs. Assuré. (source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1898 -
O amour. –
Les
frères Q………. en tenaient
pour une jeune couturière de Ste-Marguerite-de-Viette, qui écoutait
avec plaisir les deux frères. En revenant de la fête
de Boissey, ils se prirent de querelle à propos de la cousette et, dans
la lutte, l'un d'eux, l'aîné, eut une jambe de brisée. Le blessé est
soldat. Il était en permission et allait avoir son congé. (source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Tombé d’un arbre. -
Le sieur
Désiré Delafosse, 71 ans, propriétaire à
Sainte-Marguerite-de-Viette, près St-Pierre-sur-Dives, s'est gravement
blessé en tombant d'un pommier où il était monté, malgré son grand
âge, pour en abattre les fruits. (source
: Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1899 -
Mérite agricole.
-
Sont
nommés officiers : MM. Pérrinne, maire de Ste-Marguerite-de-Viette ;
Pagny, conseiller d'arrondissement à Cartigny-l'Epinay.
—
Sont nommés chevaliers MM. Amand Leneveu, dresseur de chevaux
d'attelage et de selle à Caen, 31 ans de services ; Lair, instituteur
à Langrune-sur-Mer ; Postel, cultivateur à Vacognes ; Quesnel,
propriétaire-cultivateur à Bonneville-la-Louvet ; Sabine,
propriétaire à Sannerville ; Sebire, propriétaire-pépiniériste à
Ussy ; Tricault, propriétaire à Vire: Vignioboul,
directeur de la Société laitière des fermiers normands, à
Morteaux-Coulibœuf ; Lemariey, cidres et eaux-de-vie à Paris, mise en
valeur de terrains meubles dans le Calvados ; Martine, maire de la
commune de Gonneville-sur-Merville. (source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Coup de corne. - Lundi,
à Ste-Marguerite-de-Viette, la dame Bacon a reçu, d'une génisse, un
coup de corne dans le ventre, son état est grave. (source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Noyés accidentellement.
- On
a trouvé noyé dans une mare le sieur Alphonse Levillain, 52 ans,
propriétaire à Sainte-Marguerite-de-Viette, près Livarot.
Trompé
sans doute par l'obscurité, il a dû tomber accidentellement dans la
mare, car, par la position qu'il occupait lorsqu'on l'a trouvé, on
devine qu'il a cherché à se retenir en s'accrochant à l'herbe du
talus.
—
La fille Emérentienne, âgée de 60 ans, servante depuis plus de vingt
ans chez le sieur Richard, cultivateur à la Bigne, près Aunay-sur-Odon,
s'est noyée accidentellement dans la mare de son maître. Cette fille
ne possédait plus sa lucidité d'esprit. Ella était devenue presque
infirme. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1900 - En se faisant raser.
- Le
sieur César
Noël,
72
ans,
propriétaire
à Sainte-Marguerite-de-Viette,
se
faisait raser
le
matin,
à
Livarot, lorsqu'il se sentit indisposé. Transporté chez le
sieur Barthélémy, maître d'hôtel, il y est mort vers 9 heures du soir.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Mauvais fils. -
Le nommé Georges
Levallois, journalier à Sainte-Marguerite-de-Viette, près
St-Pierre-sur-Dives, se trouvant un peu excité par l'alcool, a
cherché querelle à sa mère, âgée de 57 ans, et lui a soustrait 2
100 fr. Depuis, on ne l'a pas revu. Il a dit qu'il allait à
l'Exposition. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Un coup de poing qui se trompe d'adresse. - Georges
Levallois, 29 ans, journalier à Sainte-Marguerite-de-Viette, près
Livarot, est, dit-on, un assez triste sire, passablement ivrogne et
brutal, même envers sa mère.
Rentrant
ivre chez lui, il voulut, selon sa mauvaise habitude,
répondre par des coups de poing aux justes reproches qu’elle
lui adressait.
Mais,
cette fois, elle put esquiver le coup qui lui était destiné et le
poing de l'ivrogne s'abattit lourdement sur la demoiselle Marie
Clérembault, 21 ans, domestique, qui se trouvait
près de la dame Levallois et qui a porté plainte. (Source
: Le Bonhomme Normand)
|