Février
1901 -
Suicide. -
Le
sieur Jules Delaunay, 31 ans, journalier à Sainte-Marguerite-de-viette.
près Saini-Pierre-sur-Dives, s'est tiré un coup de revolver dans la
région temporale droite. La mort de ce malheureux a été instantanée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Vengeance stupide.
- Des
malfaiteurs, malheureusement restés inconnus, ont empoisonné l'eau de
l'étang appartenant à M. Ledru, propriétaire de la scierie mécanique
de Sainte-Marguerite-de-Viette, près Livarot. Par suite, l’étang est
complètement dépeuplé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Accidents. -
La roue d'une voiture
qu'il conduisait a passé sur le ventre du sieur Prévost, domestique à
Sainte-Margueritte-de-Viette.
—
Le sieur Marius Madelaine, 50 ans, domestique à Perrières, a eu un
pied littéralement écrasé par la roue d'une voiture qu'il conduisait.
—
Le sieur Auguste Salle, 46 ans, à Maizières, a eu une jambe broyée
par un tonneau de cidre qu'il déchargeait. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Le froid. -
Le froid s'est déclaré
beaucoup plus tôt que d'habitude. Il a gelé fort, très fort.
Dans
l'Almanach du Bonhomme pour 1901, la gelée du 3 novembre était
annoncée. C'est une grosse perte pour les cultivateurs qui ont tardé
à rentrer leurs betteraves très tendres à la gelée. C'est un
mauvais temps aussi pour les pommes qui sont encore aux arbres.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Mort des suites d’un accident.
- Le
sieur Charles Prévost, domestique à Sainte-Marguerite-de-Viette, sur
le ventre duquel avait passé une roue de la voiture qu'il conduisait,
est mort. Il n'était âgé que de 33 ans. Sa veuve reste avec une
fillette de 7 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Les voleurs d’églises.
- D'audacieux
malfaiteurs, les mêmes probablement qui ont opéré, dernièrement, à
Épron, Soulangy et St-Pierre-de-Mailloc, ont pénétré, la nuit,
après en avoir fracturé la serrure, dans la sacristie de
Ste-Marguerite-de-Viette, près Livarot.
Armoires
et tiroirs ont été ouverts, mais, dérangés dans leurs recherches par
les aboiements d'un chien du voisinage, les cambrioleurs sont partis en
emportant une bouteille de vin, comme consolation.
—
Les troncs de l'église et les tiroirs, dé la sacristie d'Auquainville,
près Livarot, ont été forcés, la nuit. Pour tout butin, les voleurs
sacrilèges ont emporté une somme de 20 frs.
—
L'église de Saint-Cyr-du-Ronceray, près Orbec, a été également
visitée, la nuit, par des cambrioleurs. Ceux-ci ont été refaits,
n'ayant trouvé à prendre qu'une bouteille de vin.
—
Un individu, qui est soupçonné, a pénétré nuitamment dans l'église
de la Houblonnière, près Lisieux, et a enlevé une certaine somme
d'argent trouvée dans l'église et dans la
sacristie. Les débris d'un tronc brisé ont été retrouvés dans un
herbage voisin. On estime à environ 75 francs la somme disparue.
(Source :
Le Bonhomme
Normand)
Février
1903 -
Cinq
Vaches brûlées
. - Le 9 février,
un incendie qui a causé la plus vive émotion dans la commune de
Ste-Marguerite-de-Viette a éclaté dans la nuit de dimanche à
lundi, vers 4 heures du matin, dans les dépendances d'une maison
habitée par M. Frémont et sa famille.
Cette
maison, située dans le quartier de la Forge, sur la route de Livarot à
St Pierre-sur-Dives, appartient à M. Albert Fromage, propriétaire,
dont la maison d'habitation se trouve dans la cour faisant face et
de l'autre côté de la route.
Dans
la nuit, les époux Frémont furent réveillés par un bruit qu'ils
supposèrent d'abord causé par, une violente pluie de grêle. Mais
bientôt ils s'aperçurent que c'étaient les crépitements du feu qui
était dans la couverture de deux étables séparées de la maison par,
une buanderie et qui faisait éclater les ardoises et les tuiles.
Se
levant aussitôt, les époux Frémont donnèrent l'alarme. Tout le
quartier de la Forge fut bientôt sur pied par les appels du clairon
d'un voisin, M. Bonnissent.
Des
pompes à incendie, appartenant à M. Ledru, propriétaire de la
scierie, et M. Lebourgeois, adjoint à Boissey, furent promptement
amenées et le feu fut attaqué avec vigueur. Heureusement,
quelqu'un se rappela qu'un domestique, arrivé la veille, était couché
dans une chambre au-dessus de la buanderie, le garçon dormait
profondément, il fut sauvé d'une mort certaine.
On
essaya de sauver les bestiaux qui étaient dans les étables, mais sur
neuf vaches, quatre seulement ont échappé à la mort, cinq ont été
brûlées.
Ce
sinistre est certainement dû à la malveillance. On a vu un individu
s'enfuir à un moment donné, et, pendant l'incendie, un voleur, qu'on
suppose être le même personnage, a tenté de pénétrer dans la maison
d'habitation de M. Fromage, dont tout le personnel était occupé à
combattre le feu chez ses locataires. Cet individu voulait profiter de
l'absence des propriétaires de la maison, en feu, pour s’introduire
chez eux et y fouiller tout à son aise.
L'enquête,
menée très activement par la gendarmerie de Livarot, ne tardera pas à
nous renseigner à ce sujet.
Les
dégâts sont estimés à 3 500 fr., et malheureusement le propriétaire
n'est pas assuré.
Février
1903 - Attentats à la pudeur.
-
La gendarmerie de Livarot a arrêté le nommé Paul Prévost, 17
ans, domestique à Ste-Marguerite-de-Viette, qui aurait commis un
attentat à la pudeur sur une fillette de 7 ans.
—
Une enquête est ouverte contre un individu de Merville, qui aurait
commis un attentat à la pudeur sur la personne de Juliette Burel,
âgée de 12 ans, domiciliée à Dives. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Enfant brûlé. -
A Ste-Marguerite-de-Viette, Auguste et Alice Bonissent. 6
et 5 ans, jouaient près d'un fourneau dans la cuisine de leurs parents.
La fillette ayant eu la malencontreuse idée de toucher à une casserole
remplie d'eau bouillante, elle la renversa d'une façon si malheureuse
que son frère eut la figure et les bras grièvement brûlés. (
Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1903 - Gentil neveu. -
Ernest Quéron, 17 ans,
journalier à Sainte-Marguerite-de-Viette, arrondissement de Lisieux,
n'aimait pas un de ses oncles, nommé Houdiard. Ce dernier était
souffrant depuis longtemps, et, chaque fois que son neveu le
rencontrait, il lui disait : « Tu n'es donc pas co mort que j'te fiche
la première pelletée de terre sur la g... ».
Dernièrement,
l'oncle Houdiard décédait et son neveu, tenant parole, alla couvrir
son corps de terre. Mais il ne s'en tint pas là, sautant dans la fosse,
il se mit à piétiner le cercueil.
Poursuivi
pour profanation de sépulture, ce gentil neveu a été condamné à
deux mois de prison, mais avec la loi Bérenger. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Lâchetés. -
Le
sieur Henri Ruel, 41 ans, porteur de dépêches à
Ste-Marguerite-de-Viette, près St-Pierre-sur-Dives, a été battu et
blessé par un nommé Jules Lebrun, garçon boulanger au Mesnil-Durant.
Ce dernier a abusé lâchement de sa force pour frapper, à propos de
rien du tout, le pauvre Ruel, qui est estropié et n 'a pu se
défendre.
—
Louis Coupigny, vendeur, de journaux , à Caen, a été assailli, rue
Caponière, par un nommé Bazire, gardien du Bon-Sauveur, qui l'a
renversé et frappé violemment sans provocation. Des passants ont
délivré le pauvre Coupigny qui est manchot et ne pouvait guère
résister à son agresseur. Bazire était fou d'alcool.
Sa
victime a demandé le remboursement du prix de ses vêtements mis en
lambeaux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1907 - Suicide. La
gendarmerie de Livarot a été appelée dimanche matin à constater le
suicide du nommé Ludovic Perrine, âgé de 74 ans, cultivateur à
Ste-Marguerite-de-Viette.
Le
cadavre reposait sur le parquet de la chambre, couché sur le dos, les
jambes allongées, le pied droit déchaussé, le pied gauche chaussé
d'un sabot, les bras ramenés le long du corps et le fusil placé à
côté de lui, côté droit. Perrine portait à la région antérieure
du cou et en arrière, au niveau des vertèbres cervicales, un trou d'un
diamètre de 15
millimètres.
Les effets du suicidé étaient brûlés, le coup ayant été tiré a
bout portant.
Des
renseignements recueillis auprès des autorités communales, il résulte
que Perrine ne jouissait plus de toutes ses
facultés mentales. Quelques jours avant le suicide, il avait
déclaré au maire de Ste-Marguerite qu'étant las de l'existence,
il mettrait fin a ses jours.
Le
docteur Corchon, de Saint-Julien-le-Faucon, a procédé aux
constatations d'usage. (source
le Moniteur du Calvados)
Avril
1914 - Téléphone. - Le préfet du
Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en service du
téléphone à : la Boissière, Merville, Glos, Boissey, Sainte-Marguerite-de-Viette,
Epinay-sur-Odon, Benneville-sur-Ajon, Livry, Cormolain, Mesles, a été
fixée au 1er mai 1914.
Avril
1917 -
Une enquête. -
Il y a
quelque temps une demoiselle Maria Houel, journalière chez M. Bellier,
fermier à Sainte-Marguerite-de-Viette, canton de Saint-Pierre-sur-Dives,
était tombée à l'eau en lavant du linge. On l'avait retirée presque
aussitôt, puis déposée sur un tas de fougères, dans la bouillerie.
Elle y avait passé la nuit. Le lendemain, on l'avait déposée,
toujours dans le même état, sur son lit. La nuit suivante, elle
mourait. Une enquête sur cette mort a été ordonnée.
Avril
1917
- Si le blé
manquait ! -
Il y a seulement
une soixantaine d'années, on ne comptait pas exclusivement sur le blé
pour faire le pain. Les céréales de printemps, orge, sarrasin, maïs,
faisaient le fonds de la nourriture de nos paysans, suivant les
régions. Chez nous, on mangeait du pain d'orge qui était frais et
excellent, et on mêlait la farine de seigle à celle du froment. La
galette et la bouillie de sarrasin étaient aussi consommées en
quantité, aussi bien en Normandie, qu'en Bretagne. Ailleurs on mangeai
des « gaudes » de maïs, s’il est trop tard pour refaire
les blés manqués, on peut encore, en avril, semer d'autres céréales,
et même des pommes de terre tardives. Ce serait trop bête de souffrir
de la faim, l'hiver prochain, sur
la terre la plus fertile du monde.
Septembre
1918
- Pêcheur peu pacifiste.
- Auguste
Bouet, qui
péchait dans
l'étang de
Mme Edet,
a roué
de coups
un vieillard
infirme, Apollinaire
Rodin, 68
ans, matelassier,
qui l'avait
interpellé au
passage, et
lui a
fait de
nombreuses
contusions.
Octobre
1920 -
Au voleur ! - La
gendarmerie de Livarot recherche le jeune François Catherine, 18 ans,
employé chez M. Lepetit, à Sainte-Marguerite-de-Viette, canton de
Saint-Pierre-sur-Dives, parti furtivement emportant les souliers d'un
camarade.
—
Un vol du même genre a été. commis par un nommé Poulain, 14 ans,
domestique chez M. Le cuyer, cultivateur à Vouilly, canton d'Isigny. Il
s'est sauvé en emportant également une paire de souliers à son
camarade Fontaine. On l'a arrêté le jour même. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1921 -
Une terrible nuit. -
Arrivée à
Ste-Marguerite-de-Viette, canton de St-Pierre-sur-Dives, pour assister
à la vente du mobilier de son père, qui s'est suicidé récemment, la
veuve Levannier, journalière à Sentilly (Orne) demanda l'hospitalité
aux époux Feirier. Elle ne voulait pas, disait-elle, passer la nuit
seule.
Comme
elle se couchait, elle aperçut de la lumière dans la maison de son
père. Elle se mit à crier au voleur et prévint M. Feirier, qui lâcha
son chien. Quand ils pénétrèrent dans la maison, ils y trouvèrent
deux grands sacs et une musette remplis de linge. Surpris, les voleurs
avaient abandonné leur larcin, n'emportant que cinq ou six
couverts(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1923 - Une vipère dans la poche d’un
chasseur.
- Samedi
dernier, M.
Lanos, propriétaire
et fabricant
de fromages
à Ste-Marguerite-de-Viette,
chassait chez
des amis.
Le soir,
les chasseurs
se trouvaient
réunis à un
endroit désigné
pour rentrer
au logis,
et devisaient
un moment,
assis sur
un remblai.
De retour,
et après
le repas,
on alla
se coucher
et prendre
un repos
bien gagné.
Le lendemain
matin, à la
première heure,
M. Lanos
sauta du
lit et
se prépara
pour, de
nouveau, aller
tirer le
gibier. Après
avoir passé
son veston,
il mit
la main
dans une poche,
mais presque
aussitôt sentant
une piqûre
au doigt,
il la
retira et
dit à
sa femme :
« Tu as
certainement laissé
une aiguille
dans ma
poche ».
Mais au
même moment,
à leur
grande surprise,
une superbe
vipère sautait
de la
poche
du veston
de M.
Lanos et
s'enfuyait. La
main de
M Lanos enfla
bientôt et
un docteur
fut appelé
pour lui
donner des
soins.
Mai
1924
- Incendie. -
Dans la nuit de samedi à. dimanche un violent incendie a
détruit complètement à Sainte-Marguerite-de-Viette, un
restaurant-épicerie Prudhomme. L'alarme a été donnée par un
pensionnaire du restaurant qui, en rentrant, aperçu les premières
flammes et a averti les pompiers de Livarot. Les dégâts sont évalués
à environ 100.000 francs.
Juillet
1924
- Accident
de route.
- M.
Armand
Lecommandeur,
soldat
au
1er
groupe
d'ouvriers
aéronautiques à St-Cyr, actuellement en permission dont les parents
sont domiciliés à Ste-Foy-de-Montgommery,
revenait
de
Castillon
à
bicyclette
et
descendait
à
une
vive
allure
la
côte
de
la
Forge
à
Ste-Marguerite-de-Viette.
Malheureusement les freins de son vélo
ne
fonctionnaient
pas
et
bientôt
il
ne
fut
plus
maître
de
sa
direction.
Il
alla
se
heurter
violemment
sur
le
parapet
du
pont
en
face
la
scierie
de
M.
Lebourgeois,
où
M.
Leraitre,
venant
de
Castillon,
le
trouva
quelques
instants
après
évanoui.
Relevé
par M.
Leraitre, il
reçut des
soins et
fut transporté
au domicile
de ses
parents.
Juillet
1928 -
Une auto carbonisée.
-
Vendredi
matin,
vers
5
heures,
M.
Bonnissent,
propriétaire
à
Sainte-Marguerite-de-Viette,
sortait
de
chez
lui
en
auto,
pour
aller
se
rendre
compte
du
travail
exécuté
la
veille
par
des
journaliers
dans
un
de
ses
herbages.
Il avait
à peine
parcouru
2 kilomètres,
quand,
en montant
la côte,
en bordure
de la
propriété Desjardins,
il s'aperçut
que son
moteur
ne tirait
presque
plus.
M. Bonnissent
arrêta
son auto,
descendit
et souleva
le capot.
Quelle
ne fut
pas sa
surprise de
constater
des flammes
qui s'en
dégageaient.
Aidé de
personnes
de bonne
volonté,
qu'il
était
allé
chercher,
M. Bonnissent
combattit
l'incendie
et réussit
surtout
a éviter
l'éclatement
du réservoir
arrière,
La voiture
est hors
de service.
Le préjudice
est estime
à 30.000
fr.
il y
a assurance.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est
à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à
porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues
du téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre
d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à
6463 en 1929.
Juin
1932 -
Parents indignes. -
Les époux Paul Coulard, de Ste-Marguerite-de-Viette, seront
poursuivis pour mauvais traitements à leurs enfants. (Bonhomme Normand)
Avril
1937 -
Un triste sire. -
Les
gendarmes de Livarot ont arrêté, pour tentative de viol sur la
personne d'une jeune servante de ferme, Suzanne A…….., 18 ans, le
nommé Jules Cucquemelle, 26 ans, ouvrier agricole
Ste-Marguerite-de-Viette.
Cucquemelle,
qui a passé des aveux, a été écroue à la prison du Lisieux. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Conséquences
malheureuses d’une mésintelligence.
- Ayant à effectuer un transport de porcs pour le compte
de M. Robert Esnault, charcutier à Sainte-Marguerite-de-Viette, M.
Lebreton, épicier, pénétra dans la cour de ce dernier avec son
camion. Il y rencontra un maçon, M. Cauchard qui y travaillait, et avec
lequel il vit en mauvaise intelligence. Une discussion s'éleva, M.
Cauchard voulant interdire à M. Lebreton l'accès de son chantier.
Voulant
mettre lui-même son ordre à exécution, M. Cauchard saisit M. Lebreton
par les épaules et lui donna une violente poussée et le projeta à
terre.
A
peine relevé, M. Lebreton était à nouveau bousculé et faisait une
seconde chute. Par malheur elle devait avoir des conséquences assez
graves. En effet, le malheureux commerçant se brisa la jambe droite.
Relevé aussitôt et transporté à son domicile, il fut examiné par le
docteur Corchon, de Saint-Julien-le-Faucon, qui le fit admettre à la
clinique de la Providence à Lisieux.
M.
Cauchard a reconnu les faits et en a exprimé des regrets sincères. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - L’alcool
qui tue. -
M.
Ferdinand Callu, 64 ans, demeurant à 100 mètres de la sortie ouest du
bourg a été trouve pendu dans sa cave.
Il
y a deux ans, Callu avait manifesté l'intention de se donner la mort et
un jour sa femme était arrivée à temps pour l'empêcher de se pendre
dans sa cave, au même endroit où il a été retrouvé. Il se
livrait à la boisson. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - La retraite
des vieux travailleurs. - La Commission de Prévoyance Sociale s'est réunie et a
étudié les conditions dans lesquelles pourrait, être instituée la
retraite des Vieux Travailleurs. Elle a décidé de proposer que cette
retraite soit fixée à 1 800 francs par an à partir de 65 ans.
(source le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Suites mortelles d’accident.
-
Nous avons relaté, en son temps le grave accident qui s'est
produit le 25 juin dernier, route de Paris, sur le territoire de la
commune de Firfol.
Au
cours d'une collision, Mme Mandot, 56 ans, propriétaire, demeurant à
Sainte-Marguerite-de-Viette, et Mme Mollard, 62 ans, avaient été très
grièvement blessées. Transportées à la clinique de la Providence,
rue du Bouteiller, elles avaient reçu les soins que nécessitait leur
état. Par malheur, si Mme Mollard se rétablissait rapidement, il n'en
était pas de même, loin s'en faut, pour Mme Mandot, dont l'état s'est
empiré au point qu'elle vient de décéder des suites de ses blessures.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un père de cinq enfants se tire un coup de fusil dans la tête.
-
Depuis
qu'il est revenu de son service
militaire qu'il fit aux colonies,
M. Félix Cerisier, âgé actuellement
de 37 ans, ouvrier agricole,
demeurant à Ste-Marguerite-de-Viette,
né à St-Gilles-du-Marais (Orne),
est malade. C'est ainsi qu'à de
très nombreuses reprises,
sur tout
lorsqu'il a bu, il a manifesté l'intention
de se suicider. Toutefois
jusqu'à maintenant, sa femme avait
réussi à l'empêcher de mettre
son projet à exécution.
Cependant
hier jeudi, profitant de
l'absence de sa femme, qui est employée
comme gardienne d'herbage,
il
s'est
rendu dans la cour de
sa maison et assis sous un pommier,
s'est
tiré un coup de fusil dans
la tête. Il a eu la mâchoire fracassée.
Transporté à l'hôpital, il
a reçu les soins nécessaires.
Toutefois,
son état semble désespéré.
M. Cerisier est marié et père de
cinq enfants. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison
que nous lever une heure plus tôt !
Novembre
1940 -
Noyade accidentelle. -
Le corps de Mme Veuve
Marescot-Guillet, 62 ans, ménagère à Sainte-Marguerite-de-Viette, a
été découvert dans un lavoir près d'un petit chemin de traverse. On
suppose qu'en rentrant chez elle, à la nuit tombante, Mme Marescot,
dont la vue était faible, sera aller se jeter accidentellement dans le
lavoir.
Mai
1948 -
Le voleur n'était pas loin.
- Enquêtant
sur de nombreux vols de fromages commis au préjudice de Madame J.....
de Sainte-Marguerite-de-Viette, les gendarmes ont établi que l'auteur
des méfaits n'était autre que le fils de la victime, René, 17 ans,
opérant de concert avec un camarade, Robert Depierrepont, ouvrier
agricole au Mesnil-Oury, qui écoulait les fromages dérobés sur les
marchés de Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot et Lisieux, à des prix
variant entre 100 et 150 fr. la pièce. Depuis la Libération, les deux
jeunes gens avaient volé un millier de fromages. Le délit de vol
n'existant pas d'enfants à parents, Depierrepont sera seul poursuivi
sous l'incubation de recel, mais R. J..... répondra avec lui de trafic
de denrées contingentées. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Mgr Picard à Sainte-Marguerite-de-Viette. - Mercredi
13 octobre, Mgr Picaud, évêque de Bayeux et de Lisieux, présidera les
cérémonies organisées à l'occasion des noces d'or sacerdotales du
dévoué curé de Sainte-Marie-de-Viette, M. L'abbé Le Marquis.
A
ces cérémonies assisteront MM. Maurin, sous-préfet, Denoly et
Lescène, conseillers généraux, de nombreux maires du canton et le
conseil municipal de la commune. (Source : Le Bonhomme Libre)
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