15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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Ste - MARGUERITE - de - VIETTE

Canton de Livarot

Les habitants de la commune sont des Viettois, Viettoises


Février 1901   -   Suicide.   -   Le sieur Jules Delaunay, 31 ans, journalier à Sainte-Marguerite-de-viette. près Saini-Pierre-sur-Dives, s'est tiré un coup de revolver dans la région temporale droite. La mort de ce malheureux a été instantanée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Vengeance stupide.  -  Des malfaiteurs, malheureusement restés inconnus, ont empoisonné l'eau de l'étang appartenant à M. Ledru, propriétaire de la scierie mécanique de Sainte-Marguerite-de-Viette, près Livarot. Par suite, l’étang est complètement dépeuplé. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1901    -   Accidents.  -   La roue d'une voiture qu'il conduisait a passé sur le ventre du sieur Prévost, domestique à Sainte-Margueritte-de-Viette.

— Le sieur Marius Madelaine, 50 ans, domestique à Perrières, a eu un pied littéralement écrasé par la roue d'une voiture qu'il conduisait.

— Le sieur Auguste Salle, 46 ans, à Maizières, a eu une jambe broyée par un tonneau de cidre qu'il déchargeait. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1901    -   Le froid.   -   Le froid s'est déclaré beaucoup plus tôt que d'habitude. Il a gelé fort, très fort.

Dans l'Almanach du Bonhomme pour 1901, la gelée du 3 novembre était annoncée. C'est une grosse perte pour les cultivateurs qui ont tardé à rentrer leurs betteraves très tendres à la  gelée. C'est un mauvais temps aussi pour les pommes qui sont encore aux arbres. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   Mort des suites d’un accident.  -   Le sieur Charles Prévost, domestique à Sainte-Marguerite-de-Viette, sur le ventre duquel avait passé une roue de la voiture qu'il conduisait, est mort. Il n'était âgé que de 33 ans. Sa veuve reste avec une fillette de 7 ans. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Janvier 1903    -   Les voleurs d’églises.  -   D'audacieux malfaiteurs, les mêmes probablement qui ont opéré, dernièrement, à Épron, Soulangy et St-Pierre-de-Mailloc, ont pénétré, la nuit, après en avoir fracturé la serrure, dans la sacristie de Ste-Marguerite-de-Viette, près Livarot.

Armoires et tiroirs ont été ouverts, mais, dérangés dans leurs recherches par les aboiements d'un chien du voisinage, les cambrioleurs sont partis en emportant une bouteille de vin, comme consolation.

— Les troncs de l'église et les tiroirs, dé la sacristie d'Auquainville, près Livarot, ont été forcés, la nuit. Pour tout butin, les voleurs sacrilèges ont emporté une somme de 20 frs.

— L'église de Saint-Cyr-du-Ronceray, près Orbec, a été également visitée, la nuit, par des cambrioleurs. Ceux-ci ont été refaits, n'ayant trouvé à prendre qu'une bouteille de vin.

— Un individu, qui est soupçonné, a pénétré nuitamment dans l'église de la Houblonnière, près Lisieux, et a enlevé une certaine somme d'argent trouvée dans l'église et dans la sacristie. Les débris d'un tronc brisé ont été retrouvés dans un herbage voisin. On estime à environ 75 francs la somme disparue.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1903  -  Cinq Vaches brûlées . -   Le 9 février, un incendie qui a causé la plus vive émotion dans la commune de Ste-Marguerite-de-Viette a éclaté dans la nuit de dimanche à  lundi, vers 4 heures du matin, dans les dépendances d'une maison habitée par M. Frémont et sa famille. 

Cette maison, située dans le quartier de la Forge, sur la route de Livarot à St Pierre-sur-Dives, appartient à M. Albert Fromage, propriétaire, dont la maison d'habitation se trouve dans la  cour faisant face et de l'autre côté de la route. 

Dans la nuit, les époux Frémont furent réveillés par un bruit qu'ils supposèrent d'abord causé par, une violente pluie de grêle. Mais bientôt ils s'aperçurent que c'étaient les crépitements du feu qui était dans la couverture de deux étables séparées de la maison par, une buanderie et qui faisait éclater les ardoises et les tuiles. 

Se levant aussitôt, les époux Frémont donnèrent l'alarme. Tout le quartier de la Forge fut bientôt sur pied par les appels du clairon d'un voisin, M. Bonnissent.

 Des pompes à incendie, appartenant à M. Ledru, propriétaire de la scierie, et M. Lebourgeois, adjoint à Boissey, furent promptement amenées et le feu fut attaqué avec vigueur.  Heureusement, quelqu'un se rappela qu'un domestique, arrivé la veille, était couché dans une chambre au-dessus de la buanderie, le garçon dormait profondément, il fut sauvé d'une mort certaine.

On essaya de sauver les bestiaux qui étaient dans les étables, mais sur neuf vaches, quatre seulement ont échappé à la mort, cinq ont été brûlées.

Ce sinistre est certainement dû à la malveillance. On a vu un individu s'enfuir à un moment donné, et, pendant l'incendie, un voleur, qu'on suppose être le même personnage, a tenté de pénétrer dans la maison d'habitation de M. Fromage, dont tout le personnel était occupé à combattre le feu chez ses locataires. Cet individu voulait profiter de l'absence des propriétaires de la maison, en feu, pour s’introduire chez eux et y fouiller tout à son aise.

L'enquête, menée très activement par la gendarmerie de Livarot, ne tardera pas à nous renseigner à ce sujet.

Les dégâts sont estimés à 3 500 fr., et malheureusement le propriétaire n'est pas assuré.

 

Février 1903   -   Attentats à la pudeur.  -  La gendarmerie de Livarot a arrêté le nommé Paul Prévost, 17 ans, domestique à Ste-Marguerite-de-Viette, qui aurait commis un attentat à la pudeur sur une fillette de 7 ans.

— Une enquête est ouverte contre un individu de Merville, qui aurait commis un attentat à la pudeur sur la personne de Juliette Burel, âgée de 12 ans, domiciliée à Dives. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1903   -   Enfant brûlé.  -   A Ste-Marguerite-de-Viette, Auguste et Alice Bonissent. 6 et 5 ans, jouaient près d'un fourneau dans la cuisine de leurs parents. La fillette ayant eu la malencontreuse idée de toucher à une casserole remplie d'eau bouillante, elle la renversa d'une façon si malheureuse que son frère eut la figure et les bras grièvement brûlés. ( Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Gentil neveu.  -   Ernest Quéron, 17 ans, journalier à Sainte-Marguerite-de-Viette, arrondissement de Lisieux, n'aimait pas un de ses oncles, nommé Houdiard.  Ce dernier était souffrant depuis longtemps, et, chaque fois que son neveu le rencontrait, il lui disait : « Tu n'es donc pas co mort que j'te fiche la première pelletée de terre sur la g... ».

Dernièrement, l'oncle Houdiard décédait et son neveu, tenant parole, alla couvrir son corps de terre. Mais il ne s'en tint pas là, sautant dans la fosse, il se mit à piétiner le cercueil.

Poursuivi pour profanation de sépulture, ce gentil neveu a été condamné à deux mois de prison, mais avec la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1904  -   Lâchetés.    -   Le sieur Henri Ruel, 41 ans, porteur de dépêches à Ste-Marguerite-de-Viette, près St-Pierre-sur-Dives, a été battu et blessé par un nommé Jules Lebrun, garçon boulanger au Mesnil-Durant. Ce dernier a abusé lâchement de sa force pour frapper, à propos de rien du tout, le pauvre Ruel, qui est estropié et n 'a pu se défendre. 

— Louis Coupigny, vendeur, de journaux , à Caen, a été assailli, rue Caponière, par un nommé Bazire, gardien du Bon-Sauveur, qui l'a renversé et frappé violemment sans provocation. Des passants ont délivré le pauvre Coupigny qui est manchot et ne pouvait guère résister à son agresseur. Bazire était fou d'alcool. 

Sa victime a demandé le remboursement du prix de ses vêtements mis en lambeaux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1907  -  Suicide.  La gendarmerie de Livarot a été appelée dimanche matin à constater le suicide du nommé Ludovic Perrine, âgé de 74 ans, cultivateur à Ste-Marguerite-de-Viette.

Le cadavre reposait sur le parquet de la chambre, couché sur le dos, les jambes allongées, le pied droit déchaussé, le pied gauche chaussé d'un sabot, les bras ramenés le long du corps et le fusil placé à côté de lui, côté droit. Perrine portait à la région antérieure du cou et en arrière, au niveau des vertèbres cervicales, un trou d'un diamètre de 15

millimètres. Les effets du suicidé étaient brûlés, le coup ayant été tiré a bout portant.

Des renseignements recueillis auprès des autorités communales, il résulte que Perrine ne jouissait plus de toutes ses facultés mentales. Quelques jours avant le suicide, il avait déclaré  au maire de Ste-Marguerite qu'étant las de l'existence, il mettrait fin a ses jours.

Le docteur Corchon, de Saint-Julien-le-Faucon, a procédé aux constatations d'usage. (source le Moniteur du Calvados)

 

 Avril 1914  -  Téléphone. -  Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer le public que la mise en service du téléphone à : la Boissière, Merville, Glos, Boissey, Sainte-Marguerite-de-Viette, Epinay-sur-Odon, Benneville-sur-Ajon, Livry, Cormolain, Mesles, a été fixée au 1er mai 1914.

 

Avril 1917  -  Une enquête.  -  Il y a quelque temps une demoiselle Maria Houel, journalière chez M. Bellier, fermier à Sainte-Marguerite-de-Viette, canton de Saint-Pierre-sur-Dives,  était tombée à l'eau en lavant du linge. On l'avait retirée presque aussitôt, puis déposée sur un tas de fougères, dans la bouillerie. Elle y avait passé la nuit. Le lendemain, on l'avait  déposée, toujours dans le même état, sur son lit. La nuit suivante, elle mourait. Une enquête sur cette mort a été ordonnée. 

 

Avril 1917  -  Si le blé manquait !  -  Il y a seulement une soixantaine d'années, on ne comptait pas exclusivement sur le blé pour faire le pain. Les céréales de printemps, orge, sarrasin, maïs, faisaient le fonds de la nourriture de nos paysans, suivant les régions. Chez nous, on mangeait du pain d'orge qui était frais et excellent, et on mêlait la farine de seigle à celle du froment. La galette et la bouillie de sarrasin étaient aussi consommées en quantité, aussi bien en Normandie, qu'en Bretagne. Ailleurs on mangeai des « gaudes » de maïs, s’il est trop  tard pour refaire les blés manqués, on peut encore, en avril, semer d'autres céréales, et même des pommes de terre tardives. Ce serait trop bête de souffrir de la faim, l'hiver prochain,   sur la terre la plus fertile du monde.

 

Septembre 1918  -   Pêcheur peu pacifiste.  -  Auguste Bouet, qui péchait dans l'étang de Mme Edet, a roué de coups un vieillard infirme, Apollinaire Rodin, 68 ans, matelassier, qui l'avait interpellé au passage, et lui a fait de nombreuses contusions.

 

Octobre 1920   -   Au voleur !   -   La gendarmerie de Livarot recherche le jeune François Catherine, 18 ans, employé chez M. Lepetit, à Sainte-Marguerite-de-Viette, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, parti furtivement emportant les souliers d'un camarade.

— Un vol du même genre a été. commis par un nommé Poulain, 14 ans, domestique chez M. Le cuyer, cultivateur à Vouilly, canton d'Isigny. Il s'est sauvé en emportant également une paire de souliers à son camarade Fontaine. On l'a arrêté le jour même. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1921  -   Une terrible nuit.   -   Arrivée à Ste-Marguerite-de-Viette, canton de St-Pierre-sur-Dives, pour assister à la vente du mobilier de son père, qui s'est suicidé récemment, la veuve Levannier, journalière à Sentilly (Orne) demanda l'hospitalité aux époux Feirier. Elle ne voulait pas, disait-elle, passer la nuit seule.

Comme elle se couchait, elle aperçut de la lumière dans la maison de son père. Elle se mit à crier au voleur et prévint M. Feirier, qui lâcha son chien. Quand ils pénétrèrent dans la maison, ils y trouvèrent deux grands sacs et une musette remplis de linge. Surpris, les voleurs avaient abandonné leur larcin, n'emportant que cinq ou six couverts(Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1923  -  Une vipère dans la poche d’un chasseur.  -  Samedi dernier, M. Lanos, propriétaire et fabricant de fromages à Ste-Marguerite-de-Viette, chassait chez des amis. Le soir, les chasseurs se trouvaient réunis à un endroit désigné pour rentrer au logis, et devisaient un moment, assis sur un remblai. De retour, et après le repas, on alla se coucher et prendre un repos bien gagné.
Le lendemain matin, à la première heure, M. Lanos sauta du lit et se prépara pour, de nouveau, aller tirer le gibier. Après avoir passé son veston, il mit la main dans une poche, mais presque aussitôt sentant une piqûre au doigt, il la retira et dit à sa femme : «  Tu as certainement laissé une aiguille dans ma poche ».
Mais au même moment, à leur grande surprise, une superbe vipère sautait de la poche du veston de M. Lanos et s'enfuyait. La main de M Lanos enfla bientôt et un docteur fut appelé pour lui donner des soins.  

 

Mai 1924  -  Incendie. -   Dans la nuit de samedi à. dimanche un violent incendie a détruit complètement à Sainte-Marguerite-de-Viette, un restaurant-épicerie Prudhomme. L'alarme a été donnée par un pensionnaire du restaurant qui, en rentrant, aperçu les premières flammes et a averti les pompiers de Livarot. Les dégâts sont évalués à environ 100.000 francs.

 

Juillet 1924  -  Accident de route.  -  M. Armand Lecommandeur, soldat au 1er groupe d'ouvriers aéronautiques à St-Cyr, actuellement en permission dont les parents sont domiciliés  à Ste-Foy-de-Montgommery, revenait de Castillon à bicyclette et descendait à une vive allure la côte de la Forge à Ste-Marguerite-de-Viette. Malheureusement les freins de son vélo ne fonctionnaient pas et bientôt il ne fut plus maître de sa direction. Il alla se heurter violemment sur le parapet du pont en face la scierie de M. Lebourgeois, M. Leraitre, venant de Castillon, le trouva quelques instants après évanoui. Relevé par M. Leraitre, il reçut des soins et fut transporté au domicile de ses parents.

 

Juillet  1928  -  Une auto carbonisée.  -  Vendredi matin, vers 5 heures, M. Bonnissent, propriétaire à Sainte-Marguerite-de-Viette, sortait de chez lui en auto, pour aller se rendre compte du travail exécuté la veille par des journaliers dans un de ses herbages.
Il avait à peine parcouru 2 kilomètres, quand, en montant la côte, en bordure de la propriété Desjardins, il s'aperçut que son moteur ne tirait presque plus. M. Bonnissent arrêta son auto, descendit et souleva le capot. Quelle ne fut pas sa surprise de constater des flammes qui s'en dégageaient.
Aidé de personnes de bonne volonté, qu'il était allé chercher, M. Bonnissent combattit l'incendie et réussit surtout a éviter l'éclatement du réservoir arrière, La voiture est hors de service.  Le préjudice est estime à 30.000 fr. il y a assurance.

 

 Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à  dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -  Le téléphone dans le Calvados.  -  Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique  calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du téléphone.

Parmi celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à 6463 en 1929.

 

Juin 1932   -   Parents indignes.   -   Les époux Paul Coulard, de Ste-Marguerite-de-Viette, seront poursuivis pour mauvais traitements à leurs enfants. (Bonhomme Normand)

 

Avril 1937  -  Un triste sire.  -  Les gendarmes de Livarot ont arrêté, pour tentative de viol sur la personne d'une jeune servante de ferme, Suzanne A…….., 18 ans, le nommé Jules Cucquemelle, 26 ans, ouvrier agricole Ste-Marguerite-de-Viette. 

Cucquemelle, qui a passé des aveux, a été écroue à la prison du Lisieux.  (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Conséquences malheureuses d’une mésintelligence.   -   Ayant à effectuer un transport de porcs pour le compte de M. Robert Esnault, charcutier à Sainte-Marguerite-de-Viette, M. Lebreton, épicier, pénétra dans la cour de ce dernier avec son camion. Il y rencontra un maçon, M. Cauchard qui y travaillait, et avec lequel il vit en mauvaise intelligence. Une discussion s'éleva, M. Cauchard voulant interdire à M. Lebreton l'accès de son chantier.

Voulant mettre lui-même son ordre à exécution, M. Cauchard saisit M. Lebreton par les épaules et lui donna une violente poussée et le projeta à terre.

A peine relevé, M. Lebreton était à nouveau bousculé et faisait une seconde chute. Par malheur elle devait avoir des conséquences assez graves. En effet, le malheureux commerçant se brisa la jambe droite. Relevé aussitôt et transporté à son domicile, il fut examiné par le docteur Corchon, de Saint-Julien-le-Faucon, qui le fit admettre à la clinique de la Providence à Lisieux.

M. Cauchard a reconnu les faits et en a exprimé des regrets sincères. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   L’alcool qui tue.   -  M. Ferdinand Callu, 64 ans, demeurant à 100 mètres de la sortie ouest du bourg a été trouve pendu dans sa cave.

Il y a deux ans, Callu avait manifesté l'intention de se donner la mort et un jour sa femme était arrivée à temps pour l'empêcher de se pendre dans sa cave, au même endroit où il a été  retrouvé. Il se livrait à la boisson. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   La retraite des vieux travailleurs.   -  La Commission de Prévoyance Sociale s'est réunie et a étudié les conditions dans lesquelles pourrait, être instituée la retraite des Vieux Travailleurs. Elle a décidé de proposer que cette retraite soit fixée à 1 800 francs par an à partir de 65 ans. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Suites mortelles d’accident.   -  Nous avons relaté, en son temps le grave accident qui s'est produit le 25 juin dernier, route de Paris, sur le territoire de la commune de Firfol.

Au cours d'une collision, Mme Mandot, 56 ans, propriétaire, demeurant à Sainte-Marguerite-de-Viette, et Mme Mollard, 62 ans, avaient été très grièvement blessées. Transportées à la clinique de la Providence, rue du Bouteiller, elles avaient reçu les soins que nécessitait leur état. Par malheur, si Mme Mollard se rétablissait rapidement, il n'en était pas de même, loin s'en faut, pour Mme Mandot, dont l'état s'est empiré au point qu'elle vient de décéder des suites de ses blessures. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un père de cinq enfants se tire un coup de fusil dans la tête.   -    Depuis qu'il est revenu de son service militaire qu'il fit aux colonies, M. Félix Cerisier, âgé actuellement de 37 ans, ouvrier agricole, demeurant à Ste-Marguerite-de-Viette, né à St-Gilles-du-Marais (Orne), est malade. C'est ainsi qu'à de très nombreuses reprises, sur tout lorsqu'il a bu, il a manifesté l'intention de se suicider. Toutefois jusqu'à maintenant, sa femme avait réussi à l'empêcher de mettre son projet à exécution. 

Cependant hier jeudi, profitant de l'absence de sa femme, qui est employée comme gardienne d'herbage, il s'est rendu dans la cour de sa maison et assis sous un pommier, s'est tiré un coup de fusil dans la tête. Il a eu la mâchoire fracassée. Transporté à l'hôpital, il a reçu les soins nécessaires. 

Toutefois, son état semble désespéré. M. Cerisier est marié et père de cinq enfants. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1940   -   L'heure allemande.  -   On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil  s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !

 

Novembre 1940   -    Noyade accidentelle.   -   Le corps de Mme Veuve Marescot-Guillet, 62 ans, ménagère à Sainte-Marguerite-de-Viette, a été découvert dans un lavoir près d'un petit chemin de traverse. On suppose qu'en rentrant chez elle, à la nuit tombante, Mme Marescot, dont la vue était faible, sera aller se jeter accidentellement dans le lavoir.

 

Mai 1948   -   Le voleur n'était pas loin.   -   Enquêtant sur de nombreux vols de fromages commis au préjudice de Madame J..... de Sainte-Marguerite-de-Viette, les gendarmes ont établi que l'auteur des méfaits n'était autre que le fils de la victime, René, 17 ans, opérant de concert avec un camarade, Robert Depierrepont, ouvrier agricole au Mesnil-Oury, qui écoulait les fromages dérobés sur les marchés de Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot et Lisieux, à des prix variant entre 100 et 150 fr. la pièce. Depuis la Libération, les deux jeunes gens avaient volé un millier de fromages. Le délit de vol n'existant pas d'enfants à parents, Depierrepont sera seul poursuivi sous l'incubation de recel, mais R. J..... répondra avec lui de trafic de denrées contingentées.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Mgr Picard à Sainte-Marguerite-de-Viette.   -   Mercredi 13 octobre, Mgr Picaud, évêque de Bayeux et de Lisieux, présidera les cérémonies organisées à l'occasion des noces d'or sacerdotales du dévoué curé de Sainte-Marie-de-Viette, M. L'abbé Le Marquis.

A ces cérémonies assisteront MM. Maurin, sous-préfet, Denoly et Lescène, conseillers généraux, de nombreux maires du canton et le conseil municipal de la commune. (Source  : Le Bonhomme Libre)

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Eglise de Ste-Marguerite-de-Viette (Calvados) -  Intérieur

Ste-MARGUERITE-de-VIETTE (Calvados)  -  La Poste

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