1er Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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Ste - MARGUERITE - des - LOGES

Canton de Livarot

Les habitants de la commune sont des ...

Février 1901   -   Disparition.  -  La dame Greslebin, demeurant à Sainte-Marguerite-des-Loges, près Livarot, a disparu de son domicile, la semaine dernière. On l'a recherchée vainement jusqu'à ce jour. On craint qu'elle ne se soit noyée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1901   -   Retrouvée.  -   Nous avons annoncé, dans un précédent numéro, la disparition subite de la dame Greslebin, demeurant à Sainte-Marguerite-des-Loges, près Livarot. On craignait, bien à tort, qu'elle se fût noyée. Elle est à l'hospice de Lisieux, où elle s'était rendue pour se faire soigner. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Août 1901   -   Lâche assassinat.  -  Le sieur André Lebecq, 26 ans, et sa femme, Eugénie Maheut, 24 ans, demeurant Sainte-Marguerite-des-Loges, près Livarot, étaient venus à St-Germainde-Livet apporter de l'argent à leur propriétaire.

Il était vers dix heures du soir lorsqu'ils s'en retournèrent. La femme poussait une petite voiture dans laquelle était son enfant de deux ans et sur ses pieds un canard qu'ils avaient acheté. En passant devant le café Labasle, des jeunes gens entendant le canard crier dirent qu'il avait été volé. Les époux Lebecq protestèrent en termes énergiques, puis continuèrent leur route. A cinq cents mètres plus loin, ils furent rejoints par le cafetier Labasle et par Jules Cheradame, 19 ans, domestique, et par Lucien Poplu, 30 ans, journalier.

Une discussion eut lieu. Les trois hommes se jetèrent sur Lebecq qui se défendit courageusement et renversa Cheradame. Celui-ci, en se relevant, prit son couteau et en porta lâchement deux coups à la femme Lebecq qui criait au secours ! et qui fut atteinte dans le dos et dans le cou. Le second coup fut porté avec une telle violence que la lame du couteau se brisa et resta dans la plaie. La femme Lebecq eut le courage d'enlever elle-même la lame et, aidée par son mari et par un passant, elle put regagner le domicile de son propriétaire, chez lequel elle est morte à quatre heures du matin.

L'assassin de la femme Lebecq et ses compagnons, qui avaient pris la fuite, ont été arrêtés et écroués à la prison de Lisieux. Quoique le couteau avec lequel a été tuée la femme Lebecq appartienne à Chéradame, celui-ci a soutenu n'être pas l'assassin, que, dans la journée, l'un de ses camarades, ayant eu besoin d'un couteau, il lui avait prêté le sien. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Aveux d’un assassin.  -  Jules Chéradame, 19 ans, est bien l'auteur de l'assassinat de la femme Eugénie Lebecq, 24 ans, frappée lâchement de deux coups de couteau sur la route de Livarot à Sainte-Ste-Marguerite-des-Loges. C'est le coup porté dans le dos qui a déterminé la mort de la malheureuse femme. Chéradame a avoué son crime au juge d'instruction de Lisieux, mais il a donné pour excuse qu'il était en état d'ivresse. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1901   -   Les suites d’un crime.  -  Jules Cheradame, 19 ans, l'assassin de la femme Lebec, lâchement tuée à coups de couteau sur la route de Livarot, comparaîtra seul devant la cour d'assises. Les deux autres agresseurs, Lucien Poplu et Arthur Labasle, sont toujours en prison, ils vont comparaître devant le tribunal de Lisieux. (Source : Le Bonhomme  Normand)

 

Septembre 1901   -   Condamnations.  -   Labasle, cafetier à Saint-Germain-de-Livet, a été condamné à six mois de prison par le tribunal de Lisieux, pour coups au sieur Lebec. Cheradame et Poplu, ses complices, à quatre mois.

Cheradame passera aux assises pour avoir tué à coups de couteau la femme Lebec. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1901   -   Les drames de la campagne.  -   Profitant du dimanche, les époux Lebec, fermiers à Sainte-Marguerite-des-Loges, se rendirent à Saint-Germain-de-Livet pour porter de l'argent à leur propriétaire. Ils passèrent la journée avec lui et, le soir, après souper, ils partirent en emportant un canard qu'ils avaient acheté et le déposèrent sur la petite voiture dans laquelle se trouvait leur enfant de 2 ans.

En passant devant le cabaret Labasle, le canard s'étant mis à crier, des hommes pris de boisson qui se trouvaient à la porte de l'établissement dirent : « Voilà encore des voleurs de canards ». Les époux Lebec pressèrent le pas, mais ils furent rejoints à 500 mètres de là par trois individus qui se jetèrent sur Lebec, le renversèrent dans le fossé et le frappèrent. La femme Lebec, accourant au secours de son mari, reçut deux coups de couteau, l'un dans la hanche droite, l’autre dans le coté droit du cou.

Cet acte de lâcheté de la part d'un individu qui s'arme d'un couteau alors qu'ils étaient trois contre un, n'est pas le seul fait blâmable que nous ayons à relever dans cette triste affaire. Le sieur Louis Sonnet, 31 ans, a vu la scène de chez lui et n’est pas intervenu, ; pourtant sa présence eût assurément intimidé le misérable qui a frappé la malheureuse femme Lebec.

D'un autre côté, la femme Louise Rasse, 28 ans, servante chez Louis Sonnet, a refusé d’ouvrir pour donner des soins à la victime couverte de sang qui avait eu le courage d’arracher le couteau de sa plaie. Transportée chez son propriétaire quelle de quitter, la malheureuse y est morte dans la nuit. Les coupables sont: Arthur Labasle, 41 ans, cabaretier ; Alcide Poplu, 30 ans, journalier ; Jules Chéradame, 19 ans, domestique.

Comme nous l'avons publié dans notre dernier numéro, Labasle a été condamné par le tribunal de Lisieux à six mois de prison ; Poplu et Chéradame à quatre mois chacun. Chéradame, qui à porté les coups de couteau, passera aux prochaines assises pour meurtre.

Le vrai coupable est l'empoisonneur Labasle qui ne partie de la journée a donné à boire et a bu de ce maudit alcool avec Poplu et Chéradame et qui aurait dû en raison de son âge, bien plutôt arrêter qu’exciter ces jeunes alcooliques à courir après las époux Lebec.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   Cour d'assises du Calvados.   -   La session débute par trois affaires de coups et blessures ayant occasionné la mort. Ces trois crimes ont été commis sous l'empire de la boisson.

La troisième affaire de coups mortels amène le jeune Jules Cheradame, 19 ans, domestique, sur le banc des accusés. Nous avons à différentes reprises parlé de cette affaire.

Un dimanche soir, les époux Lebecq, fermiers à Sainte-Marguerite-des-Loges, revenaient de chez leur propriétaire en emportant sur la petite voiture de leur jeune enfant un canard qu'ils avaient acheté. En passant devant le café Labasle, des gens en état d'ivresse les apostrophèrent en disant que c'étaient des « voleurs de canards ». Les époux Lebecq continuèrent leur chemin. Mais ils furent bientôt rejoints par Arthur Labasle, 41 ans, cabaretier, Alcide Poplu, 30 ans, journalier, et Jules Cheradame.

Une lutte s'engagea entre ces hommes et Lebecq, la femme de ce dernier accourut au secours de son mari, et reçut deux coups de couteau dans la hanche et dans le cou portés par Cheradame.

Dans la nuit, la malheureuse femme expirait, elle était âgée de 24 ans.

Pour coups au sieur Lebecq, le tribunal de Lisieux a condamné Labasle à six mois de prison, et Cheradame et Poplu à quatre mois. La cour d'assises a condamné Cheradame à 4 ans de prison. — Défenseur : Me  Chéron, du barreau de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1903  -   Vols qualifiés.   -   Edmond Vauquelin, 23 ans, et Antoine Dauphin, 27 ans, journaliers, sont accusés de vols nombreux et peu importants commis à Ste-Marguerite-des-Loges, à Tortisambert, à Mesnil-Mauger, à St-Pierre-des-Ifs et à Ammeville.

Vauquelin et Dauphin sont deux récidivistes. Les Caennais connaissent Dauphin, c'était lui qui, habillé en sauvage et surnommé Racaco, mangeait, à la foire de Caen, des rats vivants, et de la viande pourrie.

Vauquelin a été condamné à 5 ans de prison et Racaco à 6 ans de travaux forcés, qu'il demandait, d'ailleurs, en promettant de recommencer son temps fait. — Défenseurs :  Mes  Goujet et Villey-Desmezerets.

— Un récidiviste, Louis Boissel, 21 ans, journalier, qui a déjà subi 7 condamnations, était accusé de vols nombreux, mais de peu d'importance, commis à Gonneville-sur-Honfleur. Il était passible de la relégation, mais ayant obtenu les circonstances atténuantes il l'évitera pour cette fois et ne fera que trois mois de prison. — Défenseur : Me  Desportes. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1904  -   Brutalité.  -  Des ouvriers étaient occupés à faner dans un herbage à M. Delamare, à Sainte-Marguerite-des-Loges, près Livarot, lorsque l'un d'eux, Jean Péculier, domicilié à Ambrières (Mayenne), frappa un de ses camarades, dans le dos, d'un coup de fourche en fer. 

La victime, Louis Duhaut, 45 ans, de Ste-Marguerite-des-Loges, a été grièvement atteint. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1916  -  Les désespérés.  -  Alexandre Jobey, 15 ans, domestique, s'est pendu dans l'écurie de son patron, M. Delamarre, cultivateur à Sainte-Marguerite-des-Loges, près Livarot. Ce jeune homme présentait, depuis quelque temps, des signes de dérangement cérébral.

 

Septembre 1916  -  Une chasse qui est ouverte.  -  Tous les jours on apprend que des prisonniers de guerre se sont évadés, mais on ignore, trop qu'il y a deux sortes d'intérêts à favoriser leur reprise. Un intérêt patriotique d'abord : les prisonniers allemand sont des otages qui nous garantissent la vie et la liberté future des Français prisonniers en Allemagne.  Un intérêt pécuniaire ensuite : celui qui arrête un soldat allemand en fuite touche une prime de 25 francs. Si c'est un officier qu'il rattrape, il a droit à 50 francs. On peut formuler sa  demande de prime en remettant son prisonnier aux gendarmes.

Dans ces conditions, sait-on quel serait le comble de la roublardise pour un prisonnier boche ? Ce serait de proposer à un de ses gardiens de le laisser feindre de s'échapper pour  partager ensuite avec lui la prime de rattrapage. Et sait-on quel serait le comble de la « j'en-foutrerie » pour le gardien ?  Ce serait d'accepter le marché et de garder tout pour lui.

 

Septembre 1916  -  Le temps qu’il fait.  -  Le vieux bon Dieu des Boches n'a sans doute gardé que peu d'influence là haut. Il a cependant trouvé le moyen de nous envoyer une tempête pour épancher sa mauvaise humeur du moment. Le vent a fait rage pendant vingt-quatre heures et des dégâts sont signalés un peu partout. A quelque chose la pluie est bonne : les herbages reverdissent. Mais, il restait malheureusement encore du blé à rentrer, espérons qu'il n'aura pas trop souffert.  

 

Janvier 1917  -  La misère.  -  En traversant un herbage à M. Jourdan, cultivateur à Sainte-Marguerite-des-Loges, près Livarot, M. Bonnet a découvert le cadavre de la demoiselle Célina Buffard, 76 ans. Cette malheureuse, qui n'avait pour vivre que l'allocation du bureau de bienfaisance, est morte de misère et de froid.  

 

Mai 1921  -  Chère eau-de-vie !   -   Raymond Belzung, 41 ans, gardien d'herbage, dénoncé par sa concubine, a été arrêté pour vol de neuf litres d'eau-de-vie au préjudice de son patron M. Arthur Legay, cultivateur à Sainte-Marguerite-des-Loges, canton de Livarot. 

Cette eau-de-vie, qui n'était pas déclarée, a rapporté à son propriétaire un procès-verbal pour transport et dissimulation d'un baril d'eau-de-vie sans acquit. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Une chute mortelle.   -   M. Armand Yver, 80 ans, propriétaire à Ste-Marguerite-des-Loges, canton de Livarot, était monté sur le toit d'un bâtiment pour y remettre une tuile. Un peu plus tard, ce trop hardi vieillard a été trouvé mort au pied de son échelle. Il avait le crâne fracassé. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1926  -  Incendie dans une barge.  -  M. Maurice Wuillaume, propriétaire, avait élevé une barge pour servir de refuge aux lapins sur la propriété de Folleville, commune de Sainte-Marguerite-des-Loges.

Cette barge a été détruite par un incendie qui serait dû, paraît-il, à la malveillance.

 

Janvier 1928  -  Élection d’un maire.  -  M. Armand Constant est élu maire de Ste-Marguerite-des-Loges, en remplacement de M. Charles Vallée, démissionnaire.  

 

Janvier 1936  -  Une histoire d’avortement.  -  A la suite d'une dénonciation anonyme, les gendarmes de Livarot ont été amenés à interroger Mlle Angustine Moulin, cultivatrice,  âgée de 25 ans, demeurant à Sainte-Marguerite-des-Loges, qui après de multiples réticences a fini par avouer qu'alors qu'elle était enceinte de 4 mois environ, elle s'est rendue au  mois de novembre dernier à Paris, chez une sage-femme demeurant 6, rue de la Pépinière. Cette personne, moyennant une somme de 3 000 francs, fit avorter Mlle Moulin qui regagna  le Calvados quatre jours plus tard. 

L'enquête a permis d'établir que cet avortement aurait été décidé avec la complicité d'un habitant de Livarot, lequel a bien reconnu avoir eu Mlle Moulin pour maîtresse mais nie avoir pris une participation quelconque à l'avortement, en rejetant la responsabilité sur un négociant de Vimoutiers, marié et père de deux enfants, qui proteste de son innocence. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1936  -  Une voiture se renverse sur la berne.  -   Dimanche soir, M. Le Tourneur d'Ison, conseiller général, suivait en automobile la route de Livarot à Notre-Dame-de-Courson, quand arrivé sur la commune de Sainte-Marguerite-des-Loges, il aperçut une voiture à demi-renversée sur la benne gauche. Il stoppa, descendit et s'approcha de la voiture, dans celle-ci, deux hommes dont l'un était grièvement blessé, tentaient en vain de se dégager. M. Le Tourneur d'Ison leur porta aussitôt secours et les emmena dans sa voiture jusqu'à Livarot, où ils reçurent les premiers soins à la pharmacie Lecesne. Un des deux blessés, M. Lefront, agriculteur à Thiberville, qui paraissait plus sérieusement atteint, fut examiné par le docteur Seibel, qui ordonna son transport immédiat à la clinique chirurgicale de la Providence, rue du Bouteiller, à  Lisieux, où on a constaté qu'il portait une plaie du cuir chevelu avec contusion crânienne. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Le pacage des Animaux.   -   Sur la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que : une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre  région et que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être obligés de les vendre faute de nourriture.

Émet le vœu : que les personnes qui ne possèdent qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits  non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit que les dits animaux devront être tenus à la corde. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Un cycliste est grièvement blessé dans une collision.   -   Une auto, pilotée par M. Marcel Motte, 31 ans, pasteur, demeurant à Ouilly-le-Vicomte, venait de Fervacques, se dirigeant sur Livarot. En arrivant près du carrefour de Ste-Marguerite-des-Loges, son conducteur annonça son approche et n'ayant rien vu, ni rien entendu, continua sa  route. Il avait franchi en grande partie le carrefour, lorsque tout à coup surgit sur sa gauche un cycliste qui, roulant à une allure assez rapide, voulut traverser.

Heurté par l'avant de l'auto, le malheureux, M. Paul Rose, employé chez M. Joseph Delamare, propriétaire et adjoint au maire de Ste-Marguerite-des-Loges, fut projeté à terre.

M. Motte se porta au secours du cycliste. Celui-ci, fut transporté à l'hôpital de Lisieux. Il a la jambe droite fracturée et souffre d'une forte commotion.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1944  -  Bataille de Normandie.  -  Pendant la bataille de Normandie, le , lors d'un combat aérien entre avions allemands et anglais, un Messerschmitt Bf 109 de la Luftwaffe a été abattu au-dessus du lieu-dit « le Hamars », au Mesnil-Germain. 

L'appareil touché, après être passé au-dessus de la maison de la ferme, s'est écrasé à 300 mètres au sud, dans un champ de la propriété, situé à Sainte-Marguerite-des-Loges, commune voisine du Mesnil-Germain. L'avion n'a pas explosé et s'est enfoui dans le sol, des officiers et des soldats allemands sont venus sur place constater l'accident et ont récupéré des documents jetés par le pilote.

 

Septembre 1946  -  L’arrestation d’un voleur de bestiaux.  -  Il y a deux mois, M. Georges Crabos, cultivateur à Sainte-Marguerite-des-Loges, signalait aux gendarmes de Lisieux qu’une vache lui avait été dérobée dans un herbage.

L’enquête activement menée vient d’aboutir à l’arrestation d’un fermier voisin. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Une propriété au pillage.     En venant passer quelques jours dans la maison qu’il possède à St-Marguerite-des-Loges, M. André Prévost, de Paris, a constaté que des malfaiteurs l’avaient précédé. Du linge, des draps, des couvertures, des chaussures et 34 serviettes ont disparu. Le montant du vol s’élève à 400 000 fr. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1949   -   Une histoire alambiquée.   -   M. Baradu Joseph, cultivateur à Sainte-Marguerite-des-Loges, avait  loué une ferme à Mme Yvonne Pitard. Le bail comportait la jouissance d'un bâtiment renfermant un alambic.

Le 10 juin 1947, la Régie de Livarot constata que celui-ci ne comportait pas de chapiteau ni de bras d'allonge, et M. Baradu se vit infliger une amende de 11 082 francs. Il porta plainte mais le voleur ne peut être découvert.

Le bail étant venu à expiration, M. Baradu et Mme Pitard procédèrent à l'inventaire de la ferme en présence de Me  Leprince, huissier à Livarot et de M. Gondouin, expert agricole à Mesnil-Simon.

La clé le chapiteau et le bras d'allonge avaient repris leur place, Mme Pitard a déclaré avoir soustrait les objets en question se croyant dans son droit. M. Baradu à renouvelé sa plainte. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1949   -   Une tornade dévaste le canton de Livarot.   -   La semaine dernière pendant le tirage de notre journal, un ouragan d'une extrême violence s'est abattu sur la région de Livarot occasionnant des dégâts extrêmement importants, on parle de 500 millions dans les communes de Fervaques, Auquainville, Cheffreville-Tonnencourt, Saint-Cyr-du-Ronceray, Sainte-Marguerite-des-Loges, la Croupte.

Vers 16 heures, tandis que le ciel s'était complètement obscurci, une chute de grêlons de la grosseur d'un œuf, certains même atteignant le poids incroyable de 650 grammes défonçant les toitures et brisant les carreaux, les jardins et les vergers ont énormément souffert. La violence du vent fut telle que des pommiers ont été littéralement arrachés.

15 minutes ont suffi pour semer la désolation sur un des coins les plus riants du Pays-d'Auge.

Le Préfet du Calvados, MM. Boivin-Champeaux et Lecesne, conseillers généraux Laniel, député, se sont rendus sur les lieux. Les autorités ont envisagé les mesures qui s'imposent pour pallier un désastre sans précédent. ( Le Bonhomme Libre )

 

Septembre 1949   -   Aux agriculteurs de la région de Fervaques.   -   Une réunion d'information de tous les agriculteurs des environs sinistrés lors de la tornade du jeudi 22 Septembre, aura lieu à Fervacques, salle des fêtes, le Vendredi 30 septembre à 15 h., sous la présidence de MM. Leboucher et Cornette, Présidents Cantonaux du Syndicat des Agriculteurs du Pays d'Auge. A l'ordre du jour : Possibilités d'obtenir des dégrèvements d'impôts. ( Le Bonhomme Libre )

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