1er Juin 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
|
Page 1 |
|
![]() |
ST - MARTIN - de - FONTENAY |
|
|
Canton de Bourguébus |
|||
|
|||
|
|||
Un
incendie a éclaté, vers le milieu de la journée, dans l'intérieur
d'une maison, au hameau de la Maladrerie. La promptitude des secours a
arrêté les progrès du feu, qui n'a dévoré qu'une partie de la
toiture. Le dommage est, dit-on, peu considérable. Enfin, un domestique qui s'amusait à des exercices d'équilibre et de voltige sur un cheval qu'il promenait au cours, a été renversé et dans sa chute s'est cassé une jambe. Un autre domestique d'une maison de notre ville, chez lequel se manifestèrent dans la journée d'hier des symptômes d'aliénation mentale, a trouvé pendant la nuit le moyen de se soustraire à la surveillance des personnes que l'on avait placées autour de lui, et a disparu de la maison en escaladant une muraille. Comme ce malheureux avait manifesté des idées de mort, on craint que, dans son délire, il n'ait mis un terme à ses jours. (Le Pilote du Calvados)
Juin
1833 -
Un incendie. -
Dans la nuit
de mardi à mercredi dernier, un factionnaire de la maison de Beaulieu
apercut, du côté de Saint-Martin-de-Fontenay, une lueur qu'il prit
pour l'indice d'un incendie. Quelques éclaireurs, suivis bientôt
après, de deux pompes, se mirent en marche de notre ville vers cette
direction, et trouvèrent qu'en effet le feu avait pris à la maison
d'un cabaretier-boulanger de cette commune. Un petite grange était consumé, la perte, au reste, a été très peu considérable. Le secours des pompes devenant dès lors inutile, elles ont été ramenées avant d'être parvenues sur les lieux. (Mémorial du Calvados)
Décembre 1833 - Nomination et Apathie Électorale. – M. Duparc-Lemaître, maire de Saint-Martin-de-Fontenay, vient d'être nommé membre du conseil-d'arrondissement par le canton de Bourguébus.
Nous
pourrions en donner plusieurs raisons, mais il suffit, quant à présent,
de se borner à constater le fait. Que ce soit, au reste, lassitude, que
ce soit apathie, le mal n'en est pas moins grand. Les bons citoyens apprendront à leurs dépens que ce n'est pas sans danger qu'on abandonne les élections aux caprices d'une majorité qui distribue au hasard les suffrages, on les livre sans examen à quiconque se donne la peine de les solliciter. (Mémorial du Calvados)
Juin
1847 - Nouvelles locales. - Dans
les premiers jours de la semaine dernière, quatre poulains appartenant
à M. Pagny, fermier à Saint-Martin-de-Fontenay, étaient à la
pâture, attachés au piquet dans un champ de trèfle dépendant du
village de Verrières. Plusieurs
essaims se précipitèrent sur les poulains et les piquèrent si
violemment que deux en sont morts, les deux autres, dont les attaches
étaient moins solides, échappèrent par la fuite à l'aiguillon de
leurs ennemis, mais ils ont été très malades de leurs blessures. Tous
les propriétaires de ruches se sont cotisés amiablement pour payer le
prix de ces poulains, et le sieur Pagny a reçu ainsi l'indemnité qui
lui était due, la somme est d'environ douze cents francs. Aujourd'hui,
c'est un dommage appréciable et payable, mais de pauvres enfants, une
pauvre femme malade pouvaient avoir le même sort ! (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1857 - Le feu. - Mardi
dernier, vers dix heures et demie du matin, un violent incendie a
éclaté à la ferme de Beauvais, située à Saint-Martin-de-Fontenay,
appartenant à Après trois heures de travail, on a pu se rendre maître du feu, qui n'a été complètement éteint qu'a six heures du soir. Tous les bâtiments de la ferme sont anéantis, excepté la maison d'habitation, une cave et une grange. La perte totale s'élève à 65 440 fr. dont environ 30 000 fr. pour les bâtiments. La perte du fermier est de 35 440 fr. Tout était assuré. Les
causes de ce sinistre sont inconnues : on suppose que des allumettes se
sont enflammées sous le pied d'un ouvrier sans qu'on y ait pris garde.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1861 - Par arrêtés préfectoraux
sont nommés. - Maire
de la commune de Saint-Martin-de-Fontenay, M. Renouf
(Jean-Jacques), en remplacement de M. Leroux, démissionnaire. - Adjoint
au maire de la commune de Biéville, M. Ruel (Jean-Magloire). - Instituteur
public aux Oubeaux, M. Foucher, actuellement instituteur à Trois-Monts,
en remplacement de M. Boudet, dont la démission est acceptée. - Institutrice
suppléante de deuxième classe à Tracy-sur-Mer, Mlle Duret (Marie-Joséphine),
pourvue du brevet de capacité, en remplacement de Mlle Salles, appelée
à un autre poste. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1861 - Par
arrêtés. - Par
arrêtés de M. le préfet du Calvados, sont nommés : Maire de la
commune d'Emiéville, M. Tribouillard (Henri), en remplacement de M.
Boudier, décédé. - Maire de la commune de Saint-Martin-de-Fontenay, M. Cantel (Pierre-Victor), en remplacement de M. Moisson, démissionnaire. ( L’Ordre et la Liberté )
Août 1861 - Un incendie. - Cette nuit, vers deux heures du matin, un incendie a éclaté en la commune de Saint-Martin-de-Fontenay et a réduit en cendres une maison et un grange appartenant au sieur Samson, boucher. La perte est considérable. La
cause de ce sinistre parait devoir être attribuée la malveillance. La
justice informe. ( L’Ordre et la Liberté )
Mars
1869 - Un
accident. - Un
grand malheur vient d'affliger la population de
Saint-Martin-de-Fontenay. Mardi,
vers trois heures, une maison dans laquelle on démolissait un
appartement, s'est écroulée. Après une heure d'efforts, les habitants
ont retiré de dessous les pierres et les planches, le cadavre du sieur
Jardin, ouvrier menuisier. Après deux heures de recherches, on a pas
encore retrouvé le corps de la fille Langlois, qui était, dit-on, en
train de se chauffer au moment du sinistre. Deux enfants réfugiés sous
la table de la cuisine non eu aucun mal. Un ouvrier charpentier est
resté suspendu à une filière, il est blessé à la tête. Jardin
était âgé de 35 ans, il laisse une veuve et un enfant.
Il
est venu immédiatement à Caen. Les premiers soins lui ont été
donnés à la pharmacie de M. Roger, rue de Vaucelles.
Février
1872 - Fait divers. - La
Normandie a eu dimanche soir le spectacle d'une aurore boréale, ou pour
dire plus exactement, d'une aurore polaire. A six heures, après avoir
passé par leurs phases ordinaires de mobilité et d’éclat divers,
deux colonnes éblouissantes, sillonnées de traits de feu jaune et
pourpre, se sont réunies au zénith, pour y former une couronne, dont l’aspect
a semblé donner raison à ceux qui soutiennent cette opinion, que ce
météore est dû à la matière magnétique qui s’enflamme comme de
la limaille de fer. On
eut dit qu'un obus gigantesque venait d’éclater à des espaces
incommensurables, allait couvrir la terre
de ses débris. Puis
les pluies du météore, obéissant au mouvement de rotation de
l'atmosphère qui les entraînait prirent des nuances plus sombres, et
finirent par disparaître, pour ne plus laisser dans le nord qu'un
immense rideau de pourpre, qu'à minuit et demi, avait entièrement
disparu. Comme
de juste,
ce phénomène météorologue a donné lieu aux commentaires
les plus étranges, car une croyance populaire veut que le
retour de ce, phénomène soit l’annonce
d'un événement important. - C’est
signe de mort, disaient
les uns. - C'est
signe de sang, c'est signe de revanche, disaient les autres. A
l'avenir de prononcer. Février
1872 - Fait divers. - Aux
vols nombreux commis aux environs de Feuguerolles-sur-Orne, que nous
avons signalés, nous devons ajouter les suivants : A
Étavaux, en plein jour, dans une maison habitée, on a volé une grande
quantité de bouteilles de vin, avec une petite voiture attelée d'un
âne. A
St-Martin-de-Fontenay, différents objets. A
Avenay, des poules. A
Feuguerolles, pendant la messe, une tentative de vol avec escalade et
effraction a, été commise dans une maison habitée, cette tentative a
été précédée et suivie de vol d'outils dans les carrières de la
même commune.
Octobre
1878 - Secours
aux communes. - Le
Ministre de l'instruction publique a accordé les secours
ci-après à des communes du département savoir : Saint-André-d'Hêbertot,
1 500 fr. pour travaux exécutés à l'église ; à Parfouru-l'Eclin,
400 fr., pour solde de la construction du presbytère ; à Saint-Martin-de-Fontenay 250
fr., pour l'acquisition d'objets mobiliers destinés à l'église ; à
Montchauvet, 1 900 fr. pour construction d'une salle
Avril
1879 - Écoles
de filles, répartition de secours. - Le
Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme
de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de
1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Saint-Martin-de-Fontenay,
443 habitants, Mme Faucillon (Elisa), 20 élèves payantes,
4 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ; indemnité
personnelle accordée 75 fr.
Août
1880 - Tentative
d’assassinat. - Le nommé Paul Régal,
maréchal à St-Martin-de-Fontenay, a frappé la semaine dernière sa
femme de deux coups de couteau, dont un a percé le poumon. Il l'a
ensuite enveloppée dans un drap et est allé boire au cabaret. La
malheureuse femme a pu se traîner jusqu'à la fenêtre et appeler du
secours. Ses blessures sont graves. Régal a été arrêté et conduit
en prison.
Août
1890 - Suicide. - Jeudi,
Louis-Edmond Berthaume, 22 ans, cavalier au 5e régiment
de chasseurs à cheval, en congé de convalescence chez ses parents, à Saint-Martin-de-Fontenay,
a été trouvé pendu dans un petit bois situé à
Saint-Martin-de-Fontenay. Ce jeune soldat avait disparu de chez ses
parents depuis le 6 juillet. Il avait à plusieurs reprises
manifesté des idées de suicide.
Novembre 1892 - Incendiaire par vengeance. - Mardi 15 courant, le sieur Vengeon, qui exploite une ferme à St-Martin-de-Fontenay, a renvoyé un de ses ouvriers, nommé Henri Bréhin, 36 ans, originaire de la Mayenne, parce qu'il était mécontent de son travail. Bréhin demanda alors au sieur Vengeon 10 fr. et un certificat. Celui-ci refusa. Bréhin se rendit à ce moment chez un débitant, où il acheta deux boîtes d'allumettes, il alla ensuite se coucher dans une meule de blé, puis, vers quatre heures, il y mit le feu ainsi qu'à deux autres. A la suite de ce crime, l'incendiaire s'est rendu à Caen. Il y a rencontré son maître qui venait déclarer à la gendarmerie, le sinistré dont il avait été victime et qui l'a fait arrêter. Bréhin a passé des aveux complets. La perte est évaluée a environ 13 000 fr., couverte en partie par une assurance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1893 - Incendie. - Pour se venger de son maître dont il croyait avoir à se plaindre, Henri Brehin, 36 ans, né à Chemière-le-Roy, arrondissement de Laval, que son inconduite et son mauvais esprit avaient fait congédier par M. Vengeon, entrepreneur à Allemagne, chez lequel il était domestique, voulut se venger. Il se rendit à Saint-Martin-de-Fontenay, dans la nuit du 15 au 16 novembre, et mit le feu à une meule de paille, feu qui se communiqua rapidement à deux autres meules disposées en rang près de la première. Tout a été détruit. Brehin a passé les aveux les plus complets. Déclaré coupable sans admission de circonstances atténuantes, il est condamné à 8 ans de travaux forcés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1895 - Mérite agricole. - Sont décorés : MM. Barassin, cultivateur à St-Martin-de-Fontenay ; Fanet, cultivateur à Fontaine-Henry ; Gombault, aviculteur à Merville ; Gouye, maire de Canchy ; Henry, éleveur à Thaon ; Lepailleur, éleveur à Tessel-Bretteville ; Piel, horticulteur à Deauville, et Ricard, éleveur à Villerville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1895 - Brutalités. - Le sieur Olivier Lubin, 54 ans, berger à St-Martin-de-Fontenay, allait faire boire ses moutons à un abreuvoir, lorsque Jean Basley, 55 ans, jardinier, voulut l'en empêcher. Lubin, ayant passé outre, fut brutalisé par Basley. Le fils de ce dernier, âgé de 20 ans, vint à l'aide de son père et frappa Lubin à coups de bêche, ainsi que sa femme qui était accourue au secours de son mari. L'état de Lubin est assez grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1895 - Classe 1894. - Cette année, les conscrits de 1894 rejoindront directement et individuellement leur corps. Ils feront l'avance de leurs frais de route qui leur seront remboursés au régiment. Ceux qui seraient sans moyens recevront un mandat de l'intendance, avant le départ, sur la présentation d'un certificat du maire de leur domicile. Tout conscrit, pour un parcours de 1 à 25 kilomètres, aura droit à une indemnité fixe de 1 fr. 25. Au-dessus de 25 kilomètres, l'indemnité journalière sera accordée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1898 - A propos de
Saints. - Les
saints de glace, la terreur des horticulteurs, figurant au calendrier
les 11, 12 et 13 mars, ne paraissent vouloir faire parler d'eux. Fin de
Mai 1898 - Le lapin avait pourtant commencé. - Un midi que Joseph Basley, 34 ans, journalier à Saint-Martin-de-Fontenay, était en train de planter de la porette, il aperçut le lapin de sa voisine qui lui mangeait ses choux. Il le tua d'un coup de bêche. La voisine, une femme Lubin, cria : A l'assassin ! Sa fille et son gendre accoururent. Une mêlée générale se produisit et la dame Lubin reçut à la tète une pierre qui lui coupa une artère. Cette pierre avait été lancée par Basley qui a été poursuivi, et, bien que ce fût le lapin qui eût commencé, le tribunal de Caen a condamné Basley à huit jours de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Pauvre fou. – On a interné, au Bon-Sauveur, à Caen. le sieur Pierre Lefrançois dit le Mangeur de vipères 50 ans, demeurant à Saint-Martin-de-Fontenay. L'infortuné, qui est un aliéné dangereux, parcourait la campagne en menaçant de mort toutes les personnes qu'il rencontrait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 - Victimes de la
chaleur. - Le
sieur Jean Quoidbach, 42 ans, journalier à Lisieux, déchargeait des
wagons à la gare, quand il est tombé tout à coup frappé d’insolation.
Transporté à l'hôpital, le malheureux y est mort Sans avoir repris
connaissance. —
On a trouvé mort dans un champ, à St Martin-de-Fontenay, près Caen,
un ouvrier qui avait été loué à Caen pour relever de l'avoine. Le
malheureux avait succombé à une congestion déterminée par une
insolation. —
La dame Verrier, née Clotilde Fieffey, 43 ans, journalière à
Soignolles, près Bretteville-sur-Laize, travaillant à la moisson, s’est
trouvée subitement indisposée par la chaleur et s'affaissa, sur le
sol. Transportée chez elle, cette femme est morte le lendemain, elle
laisse deux enfants. — Le sieur Lecomte, 59 ans, couvreur à Bayeux, qui partait, le matin, pour son travail, portant une échelle, est mort subitement, sur le boulevard Sadi-Carnot, d'une congestion. ( Le Bonhomme Normand )
Septembre 1900 - La rage. - Un chien appartenant à Mme Viel, sage-femme à Saint-Martin-de-Fontenay, atteint de rage furieuse a mordu ses deux enfants, un petit garçon de 7 ans et une petite fille de 9 ans, qui ont été conduits a l'institut Pasteur. Ce chien qui a également mordu un grand nombre de chiens et de chats, s’est enfui et on a perdu sa trace. Les chiens mordus ont été immédiatement abattus. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1900 - La rage. - Nous avons annoncé dans notre dernier numéro qu'un chien atteint de la rage, appartenant à la dame Viel, sage-femme à Saint-Martin-de-Fontenay, avait mordu ses deux jeunes enfants et s'était enfui du domicile de sa maîtresse. Cet animal a été retrouvé mort à Troismonts, sous un hangar dépendant de la ferme du sieur Dedouit. Les constatations faites par le vétérinaire établissent que le chien était atteint d'hydrophobie. (Source : Le Bonhomme Normand) |
|||
|
|||
![]() |
|
||
St MARTIN-DE-FONTENAY Route de Caen |
|||
|
|
|
|
|