Mars
1847 - Nouvelles nationales. -
Le recensement de la population de la France fait pour 1846,
donne un total de 35 400 486 individus, celui fait en 1841 avait donné
un total de 34 230 178.
Ce
qui donne pour les cinq ans un accroissement de 1 170 308. (
source : Journal de Honfleur)
Mai
1847 - Cour d’Assises du Calvados.
- Louise
Leroy, âgée de 27 ans, née à Rumerville, est accusé d'avoir volé
un lit de plume chez les époux Youf, chez lesquels elle servait comme
domestique, à Saint-Loup-Hors. Ce lit de plume avait été confié par
elle, comme lui appartenant, à une dame Henteaux, de Bayeux.
L'accusée
a avoué son crime dans l'instruction et renouvelle ses aveux devant la
cour. Déclarée coupable par le jury, mais avec des circonstances
atténuantes, elle est condamnée à cinq ans d'emprisonnement.
—
Pierre Marie, dit Beaulieu, âgé de 46 ans, journalier, demeurant à
Lisieux, est accusé de vol. Le 2 mars dernier le sieur Grandin,
cantonnier à Saint-Martin-de-la-Lieue, trouva en rentrant chez lui, sa
porte ouverte à l'aide d'une fausse clé, et reconnut que deux tourtes
de pain, un pot de beurre et un sac en toile avaient été volés dans
sa cuisine, que l'armoire de sa chambre avait été forcée et que 45
fr. en argent environ, 20 mètres de toile blanche et bleue, 12 chemises
et un pantalon en avaient disparu.
Le
jour du vol, l'accusé fut aperçu venant du côté de la maison du
sieur Grandin et portant un volumineux paquet. Une perquisition faite à
son domicile a amené la découverte du pot de beurre, et des deux
tourtes de pain que le sieur Gruchy, boulanger, a déclaré sortir de sa
boulangerie.
L'accusé
n'oppose que des explications contradictoires et invraisemblables. Il
est condamné à 6 ans de réclusion. ( source : Journal de
Honfleur)
Août
1847 -
Cour d'assises du Calvados.
- Les
nommés d’Haramburg et Vannier de Lisieux, se présentent le 6 juin,
chez le sieur Grandin, cantonnier à St-Martin-de-la-Lieue. Ils se font
servir à boire et à manger, et se retirent sans avoir conclu un achat
de cidre qui leur avait servi, de prétexte pour entrer chez le sieur
Grandin.
Le
lendemain il va à son travail et comme il rentre à 9 heures du matin,
il aperçoit d'Haramburg sortant de la maison avec un paquet sous son
bras et Vannier sortant de l'étable cachant aussi un paquet sous sa
blouse, ils se sauvaient. Le sieur Grrandin étant entré chez lui avec
le garde-champêtre, ils trouvent la porte enfoncée avec un ferrement
puis une armoire enfoncée par le même moyen. Il manquait 2 draps, 6
serviettes, 1 foulard, un gilet de soie, une veste en drap, un
portefeuille contenant deux obligations, 2 litres d'eau-de-vie, 2
bouteilles de liqueur, du pain, de
la viande, des verres, 500 gr de sucre, un pot de sucre, un rasoir, et
dans la cave, 4 hectolitres de cidre étaient répandus la chantepleure
en cuivre du tonneau ayant été brisée.
On
se mit à la recherche des voleurs. On trouva dans un herbage, d'Haramburg,
couché dans un état cornplet d'ivresse et auprès de lui la plupart
des objets volés. Vannier fut trouvé à son domicile à peu près dans
ce même état.
Le
premier, ancien chauffeur dans les fabriques, se livre habituellement à
la contrebande, l'autre, menuisier est prévenu de 2 tentatives de vol
dans la même journée du 6 juin.
Le
jury a reconnu leur culpabilité quant au vol commis chez, le sieur
Grandin, il a ce pendant admis des circonstances atténuantes,
ils ont été condamnés à 6 ans de réclusion
sans exposition. (source : Journal de Honfleur)
Juin
1852 -
Nous lisons dans le Lexovien.
-
Jeudi, vers trois heures après midi, un violent orage,
accompagné d'une pluie torrentielle, est venu s'abattre sur notre
contrée ; en quelques minutes, les ruisseaux de la ville ont débordé
et rendu les rues impraticables ; les rivières se sont élevées de
plus d'un mètre en peu de temps, et l'on commençait à craindre pour
les roues des usines.
La
violence de l'orage a commencé à se faire sentir à l'Hôtellerie,
puis il a suivi les vallons de Courtonne-la-Meurdrac, Mesnil-Guillaume,
Glos et St-Martin-de-la-Lieue ; une véritable trombe d'eau et de
grêle est tombée sur ces pays et les a dévastés ; les chemins
étaient convertis en torrents, entraînant tout ce qui s'opposait à
leur passage, et laissant à chaque carrefour des monceaux, de cailloux
et de terre entraînés des champs de blé et de melons. A St-Martin,
l'eau couvrait la route à une hauteur, d'environ un mètre ; à
Beuvillers, le tonnerre est tombé sur un arbre et l'a entièrement
dépouillé de ses branches et de son écorce. Enfin, le malheureux pays
que ce cataclysme a parcouru, est entièrement dévasté.
Nous
apprenons, ce matin, que le moulin de Cordebugle a été entièrement
enlevé par les eaux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1855 -
le tribunal correctionnel de Lisieux.
- Dans
son audience du 16 janvier, le tribunal correctionnel de Lisieux a
condamné à huit jours de prison, 50 fr. d'amende et autres peines
accessoires, les nommés Lesueur, boucher à St-Clair-de-Lisieux, et
Lemonnier, dit Lajoie, boucher à St-Martin-de-la-Lieue, déclarés
coupables d'avoir exposé en vente, de la viande corrompue.
Le
nommé Chevalier, boucher à St-Désir-de-Lisieux, a été puni d'une
amende de 50 fr. pour un délit de même nature, et le nommé Moutier,
poissonnier à Lisieux, paiera, de son côté, une amende de 25 fr. pour
avoir mis en vente du poisson corrompu. (Source : Le journal de
Honfleur)
Juillet
1860 - Une arrestation.
-
Les gendarmes de Lisieux ont arrêté, samedi 23 juin en vertu
d'un mandat d'arrêt, une fille nommée Victorine Doré, âgée de 18
ans, ouvrière de fabrique à Saint-Martin-de-la-Lieue, prévenue
d'excitation à la débauche. ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1861 -
Par arrêté. - Par
arrêté préfectoral du 21 mai :
- M. Chauvel, actuellement instituteur à Coquainvilliers, est
nommé instituteur public à Saint-Martin-de-la-Lieue, en remplacement
de M. Bedel, dont la démission est acceptée.
M.
Leblais, actuellement instituteur à Saint-Pierre-des-Ifs, est nommé
instituteur public à Coquainvilliers, en remplacement de M. Chauvel.
M.
Madelaine, actuellement instituteur à Notre-Dame-de-Fresnay, est nommé
instituteur public à Saint-Pierre-des-Ifs, en remplacement de M.
Leblais.
M.
Lerat, instituteur en disponibilité, est nommé instituteur public à
Notre-Dame-de-Fresnay, en remplacement de M. Madelaine.
( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1861
-
La gendarmerie.
-
Les
gendarmes de Lisieux ont arrêté, samedi 23 juin, en vertu d'un mandat
d'arrêt, une fille nommée Victorine Doré, âgée de 18 ans, ouvrière
de fabrique à Saint-Martin-de-la-Lieue, prévenue d'excitation à la
débauche.
-
Lundi de la semaine dernière, un enfant de 15 ans, Arsène Conard, d’Hermival-les-Vaux,
a été pris par la gendarmerie en flagrant délit de vol d'une somme de
75 à 80 fr., au préjudice du sieur Romain, marchand de charbon à
Fervaques.
-
Les gendarmes d'Orbec ont opéré jeudi, en vertu d'un mandat d'amener,
l'arrestation du nommé Thomas dit Desmares, ágé de 67 ans, né et
demeurant à Saint-Martin-de-Bienfaite, prévenu d'attentat à la
pudeur. ( L’Ordre et la Liberté)
Juillet
1861 -
M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Lisieux.
Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr.
Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr.
Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr.
Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr.
Prédauge.
- Réparation au presbytère.
50 fr.
Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église. 50
fr.
Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr.
Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère. 60
fr.
Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr.
Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église.
50 fr.
Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église.
60 fr.
Castillon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église.
100 fr.
Saint-Michel-de-Livet.
- Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Juillet
1868 -
Un drame. -
Plusieurs ouvriers ont été tués dans une usine de
MM. Méry-Samson, à Saint-Martin-de-la-Lieue, prés de Lisieux. Voici
les détails sur ce triste événement de points
Des
charpentiers du moulin réparaient la roue hydraulique, une dizaine
d'ouvriers de l'établissement même étaient occupés à gratter et à
nettoyer les ailes de cette roue, dans laquelle ils se trouvaient
placés les uns sur les côtés, les autres en bas.
Aucunes
des précautions usitées en semblables circonstances n'avaient été
négligées, le canal de décharge avait été largement ouvert, des
cales en chêne enrayaient la roue d'engrenage et une barre de fer d'une
longueur de 2 mètres et de la grosseur du bras avait été passée
entre les rayons de cette roue
Le
travail s'exécutait dans les meilleurs conditions, lorsque vers dix
heures du matin une crue subite d'eau, un véritable flot, vint fondre
sur la grande roue qui, après quelques craquements et quelques
hésitations fit à peine un dixième d'évolution.
Les
ouvriers placés en haut et sur les côtés eurent le temps de se jeter
en dehors, ils en furent quittes pour quelques contusions sans gravité,
mais trois d'entre eux posés tout à fait en bas, sur des ailes qui
(d'horizontales devinrent tout à coup verticales) n'eurent ni le temps
ni la possibilité de se sauver, ils furent pris comme dans une caisse,
asphyxiés et plus ou moins broyés entre la maçonnerie du fond et le
bord extérieur des ailes.
Les
trois victimes sont : les sieurs Léopold Auguste Rousseau, 36 ans, né
au Petit-Quevilly, marié et père de deux enfants ; Jean Christian, 32
ans, belge, marié, quatre enfants ; et Victor Célestin Chardel,
célibataire, âgé de 31 ans, né à Alençon.
Les
cales en chêne de la roue motrice avaient été brisées comme verre,
la barre de fer, tordue et ployée, formait de sur cette roue un immense
crochet.
La
crue subite des eaux, seule cause de ce grand malheur, a été produite
par la levée des vannes d'un établissement industriel situé en amont.
Mardi
ont eu lieu les obsèques des malheureuses victimes de cet accident.
Patrons, contremaîtres et ouvriers leur ont rendu les derniers devoirs.
La douleur et les regrets se lisaient sur tous les visages.
Novembre
1868 -
La fanfare. - A
l'instigation de MM. Lemarchand, maire, et Chauvel, instituteur à
Saint-Martin-de-la-Lieue, une fanfare vient d'être fondée dans
cette commune.
Juillet
1869 -
Fait divers.
- A
la fête de Saint-Martin-de-la-Lieue, se trouvait le nommé Louis
Guillot, ouvrier cordonnier, né à Martigne-sur-Mayenne, qui s'était
si fréquemment rafraîchi, que voulant prendre part au jeu du
tourniquet, il a perdu l’équilibre et est tombé si malheureusement
qu'il s'est cassé la cuisse.
Apporté
à l'hospice de Lisieux, il a reçu les soins nécessaires à sa position.
Juillet
1871 -
Fait divers.
- Une
femme de soixante ans environ, la femme Romain, née Rosalie Prévost,
journalière, est morte subitement samedi, à St-Martin-de-la-Lieue.
Cette femme été occupée à monter une meule de foin dans
un pré de Saint-Martin, lorsque tout à coup, elle cria aux faneurs qui
l'entouraient qu'elle se
sentait mal à l'aise. On l'engagea à descendre, ce qu'elle fit en se
laissant glisser le long de la meule, mais quand on la releva, elle
avait cessé de vivre.
Mars
1873 -
Tirage au sort.
-
On procède en ce
moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service
militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une
certaine importance, lesr
jeunes gens qui
tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de
service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps
leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas,
1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre
fixera suivant le nombre de soldats dont
il aura besoin chaque année,
feront cinq ans de service.
Mars
1873 -
Prenez garde à vous !
-
Nous rappelons à nos lecteurs qu'il est interdit d'introduire
dans les colis expédiés par voiture ou chemin de fer, des lettres ou
circulaires assujetties à des droits de poste. Et si nous faisons cette
remarque, c'est qu'en ce moment l'administration des postes fait
fouiller tous les colis à leur arrivée dans les gares de chemins de
fer et dans les bureaux de voitures publiques. De nombreuses
contraventions ont été constatées en ces derniers jours.
Mars
1873 -
A qui de payer ?
-
Pendant la guerre , M. Rènier, maire de St-Martin-de-la-Lieue,
recevait du sous-préfet de Lisieux l'ordre de faire habiller la garde
nationale du lieu, 1.050 fr. furent dépensés. La commune ayant
prétendu que M. Renier n'avait pas le droit de faire cette dépense, a
voulu la lui faire payer. Naturellement, il y a eu procès, dont le
dénouement a été de condamner la commune de St-Martin-de-la-Lieue, à
payer les 1,050 ff., plus les frais du procès.
Novembre
1873
-
Pronostics.
- Depuis
quelques jours, de nombreuses oies sauvages qui émigrent devant l'hiver
passent sur notre ville, C'est dit-on, l'indice d'un froid rigoureux.
Décembre
1873
-
Incendie. - Jeudi
matin, la voiture de Mme Gallot?
qui fait le
service de Lisieux à Livarot, le jour du marché, a failli être
incendiée. Un voyageur anglais
avait pris place sur le haut de la voiture et fumait un cigare. Il
alluma un second cigare et jeta par mégarde près de lui le bout de
cigare non éteint. En arrivant à Saint-Martin-de-la-Lieue, le feu
éclata tout à coup, et ce fut grand peine qu'on retira quelques menus
objets et des colis et bagages. Les dégâts, qui se sont élevés 106
fr., ont été payés, par le voyageur.
Avril
1876
-
Accident. -
Un
cheval mal attaché à la porte de l'auberge où son maître, boucher à
Fervaques, se restaurait, a traversé au galop la commune de
Saint-Martin-de-la-Lieue et a renversé un marchand de poisson ainsi que
la petite voiture que celui-ci traînait derrière lui. Le propriétaire
du cheval a, nom assure-t on, refusé
de payer le léger dégât que sa négligence avait occasionné. Il n'y
a donc pas de police dans ce pays-là ?
Septembre
1879
-
Accident -
Accident
de voiture, dont il faudrait attribuer en majeure partie la cause à
l'état de surdité et d'infirmité de la victime, est arrivé à Saint-Martin-de-la-Lieue,
près Lisieux, le moyeu de la roue d'une voiture à légèrement touché
un vieillard infirme de 81 ans, cet homme est tombé et dans sa chute
s'est fracturé une
jambe. Le conducteur de la voiture, un jeune homme, a fait tous ses
efforts pour prévenir cet accident et avenir le vieillard qui occupait
le milieu de la chaussée. Le père du jeune homme a consenti à payer,
les dépenses qu'occasionnera
l'accident.
Octobre
1880
- Inondation.
- Qu'a
donc fait notre pauvre France ? Toutes les calamités semblent
accumulées sur elle. Presque toute;notre
région est sous l'eau, plus loin, nos lecteurs trouveront les
désastreux détails de cette crue que nous n'avions pas vue aussi forte
depuis vingt ans. L'été a été déplorable. Il n'y a pas de pommes,
les récoltes ont été faites dans les conditions déplorables, et si
le temps continue, on se demande comment on arrivera à faire, le blé.
Les pluies qui ont tombé pendant
toute la semaine
dernière ont considérablement grossi les cours d'eau de notre
département.
Le
domestique de M. Costard, fabricant de fromages à
Saint-Martin-de-la-Lieue, conduisait à Lisieux une voiture fermée sur
les deux côtés. Lorsqu'il s'engagea dans le ruisseau de Cirieux, le
courant était tellement fort qu'il fit virer la voiture, qui, le cheval
ayant perdu pied, se trouva entraînée et ne fut arrêtée que par la
passerelle établie sur le côté de l'abbaye, pour le passage des
piétons. Grâce à l'énergie de deux personnes qui se trouvaient en ce
moment à cet endroit, MM. Guéraux, menuisier, rue Pont-Mortain, et
Constant Héroult, terrassier, et à l'aide de quelques voisins, on
parvint à dégager la voiture et le cheval, qui purent rentrer en ville
avec leur conducteur, si ému qu'il oublia d'adresser une parole de
remerciement à ceux qui l’avaient tiré de ce mauvais pas.
Décembre
1880
- Tirage
au sort.
- Les opérations du
tirage au sort des conscrits de la classe 1880 commenceront le 24
janvier.
Décembre
1880
- Recensement
de la population.
- Le recensement
quinquennal de la population commencera le 15 janvier prochain.
Décembre
1880
- Un
sauvetage émouvant.
- Nous avons
signalé un sinistre produit par l'inondation à St-Martin-de-la-Lieue.
Voici à ce sujet de nouveaux détails. A l'extrémité de la
rangée de maisons occupée par les ouvriers de l'usine de Saint-Martin,
s'en trouve une bâtie en bois sur le bord de la rivière et habitée
par le sieur Malfilâtre, cordonnier, sa femme et son fils. Vers minuit,
l'inondation emporta cette maison avec tout ce qu'elle contenait. La
dame Malfilâtre, qui n'avait pas quitté son lit, fût entraînée
par le courant. MM. Laumonnier père et fils, Mellion, vétérinaire,
après de courageux efforts, parvinrent à la sauver près du moulin à
foulon. Le fils avait pu s'accrocher à un arbre, dans la propriété de
M. Bocage. Ses, cris de détresse furent entendus par les Sieurs Alfred
Quidot, buraliste, Léprestre et Bocage, qui purent, après plusieurs
tentatives infructueuses et en s'attachant les uns aux autres avec des
cordes, arriver jusqu'au malheureux et lui sauver la vie. Quant à
Malfilâtre père, il put saisir une
paillasse qui passait près de lui. Il parvint à grimper dans un
arbre, et le lendemain, après la baisse des eaux, il put regagner le
bourg. Une souscription a été ouverte, en faveur de cette malheureuse
famille.
Mars
1882
- L’hiver
au printemps.
- Nous sommes dans
le printemps depuis lundi dernier. On ne s'en douterait guère. Mardi la
nuit et mercredi matin, la neige est tombée
en abondance. Ce brusque changement de température peut causer bien des
dégâts dans les jardins et compromettre
la récolte des fruits.
Mars
1882
- Vols.
- A Saint-Omer,
près Harcourt, on a volé, dans la maison d'école, divers effets
d'habillement et une somme d’argent. Le malfaiteur, qui est inconnu, a
brisé un
carreau et fracturé plusieurs meubles.
—
Jeudi, entre minuit et trois heures du matin, un vol a été commis à
Pont-1'Evêque, près le Calvaire de Launay, chez M. Gondo, boulanger.
Les voleurs ont enlevé une somme de 80 fr. qui se trouvait dans le
tiroir du comptoir, et des billets à ordre montant ensemble à 300
fr.
—
Dans l'après-midi de dimanche, on a arrêté, sur la route de la gare,
à Littry, un individu qui venait de dérober un gobelet en argent chez
Mme Armand Lefaivre, cafetière au bourg de la Mine.
—
A St-Rémy, des vols de lapins ont été commis, dans la nuit de
mercredi dernier à jeudi, au préjudice de MM. Lenormand,
pépiniériste, Noé, chef d'équipe, et Victor Fourrey, tous demeurant
en la commune de St-Rémy.
—
Un vol a été commis à St-Martin-de-la-Lieue, au préjudice du
sieur Pierre Guerbette. Dans une nuit on lui a enlevé cinq poules et
divers objets aratoires.
Octobre
1882 -
Apprentis et petits domestiques.
- Dans
notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'un certain nombre
d'enfants assistés, filles et garçons, ayant, atteint l'âge de treize
ans, et sachant lire et écrire, sont à la disposition des personnes
qui voudraient les prendre, comme petits domestiques ou apprentis. Il
faut s'adresser à la préfecture, service des enfants assistés.
Ajoutons que durant l'année dernière, aucune poursuite judiciaire n'a
été dirigée contre les 443 enfants assistés, âgés de 14 à 20
ans, placés dans le Calvados. Au 18 juillet, 333 de ces enfants avaient
déposé 20 040 fr. à la caisse d'épargne.
Octobre
1882 -
Incendies.
- Un
incendie dont la cause est inconnue a détruit jeudi soir, à
Saint-Martin-de-la-Lieue, un bâtiment d'exploitation à usage d'étable
et de hangar,
appartenant à Mme veuve Grout et faisant partie de la ferme exploitée
par le sieur Lecesne. Depuis quelque temps aucune personne de la ferme
n'avait pénétré dans ce bâtiment. La perte pour le propriétaire est
de 3 500 francs, et de 1
500 pour le fermier. Une truie a été asphyxiée.
Octobre
1885
- Suicide.
- A
St-Martin-de-la-Lieue,
près Lisieux, on a retiré d'une mare, située sur la ferme du sieur
Duval, le corps du nommé Louis Charles Legros, mécanicien, âgé de 65
ans, la mort remontait à quelques heures. Ce suicide est attribué aux
souffrances physiques que subissait depuis longtemps déjà ce
malheureux ouvrier.
Mars
1888
-
Une victime d’amour.
-
Jeudi, les sieurs Lageon père et fils ont trouvé dans la
Touques, à Saint-Martin-de-la-Lieue, le cadavre d’une jeune fille de
Saint-Germain-de-Livet, Angelina Létourneau, 22 ans, qui avait disparu
le 5 février dernier. Elle devait épouser après Pâques un jeune
homme de Mesnil-Germain, revenu récemment du service. Le 5
février, il avait passé la soirée chez sa future. Vers 10 heures du
soir, le père de la jeune fille et celle-ci lui firent un bout de
conduite sur la route. En
chemin, une discussion s'éleva entre Lètourneau et son futur
gendre. Celui-ci exigeait, malgré des conventions antérieures, une dot
de 2 000 francs que le père refusait. Lètourneau, pour ne pas laisser
sa fille témoin du congé qu'il allait donner au futur, la renvoya à
la maison. Elle ne rentra pas et alla se jeter dans la rivière. Sa
résolution était tellement arrêtée qu'elle s'était enveloppé la
tête dans son tablier. Le corps, quand on l'a retrouvé, était engagé
dans les racines d'un arbre. C'est le deuxième drame d'amour dont
Saint-Martin-de-la-Lieue est le théâtre depuis peu. Le jeune Rosey,
qui s'était tiré une balle dans la poitrine parce qu'on refusait de
lui laisser voir une jeune fille qu'il aimait, n'est pas encore guéri.
Mars
1888
- Incendie d’une
chemise. -
Dans la nuit de samedi à
dimanche, des cris au feu se firent entendre chez la dame Leseigneur, à
St-Martin-de-la-Lieue. Les voisins
accoururent et trouvèrent cette dame étendue devant le foyer, n'ayant
pour tout vêtement que sa chemise qui brûlait. Ils eurent vite éteint
ce commencement d'incendie. La dame l'a expliqué par un accès de
somnambulisme. Mais on croit plutôt qu'il est dû aux suites d'un
accès de pépie. Les dégâts se bornent à un pan de chemise brûlé.
Octobre
1888 -
Enfant brûlé. - Mardi
dernier, le jeune enfant du sieur Lebourgeois, demeurant à
Saint-Martin-de-la-Lieue, échappant à la surveillance de sa
grand-mère, est tombé dans une marmite remplie d'eau bouillante.
Retiré aussitôt, on lui a prodigué tous les soins que le médecin a
ordonnés, mais il est mort deux jours après dans d'horribles
souffrances. Il était âgé de 2 ans et
demi.
Septembre
1889. -
Infanticide. -
Samedi, M. Massue, ouvrier blanchisseur, a trouvé dans la
Touques, sur le territoire de la commune de Saint-Martin-de-la-Lieue, le
cadavre d'un enfant nouveau-né. Ce cadavre était enveloppé et
fortement serré dans un mouchoir de poche.
Malgré
les deux pierres qui avaient été placées dans le paquet pour le faire
couler au fond de l'eau, des ouvriers l'avaient déjà aperçu flottant
sur la rivière, vendredi matin.
L'autopsie
a démontré que le cadavre avait séjourné dans l'eau une quinzaine de
jours. On est sur la trace de la coupable. ( Bonhomme Normand)
Février
1892 -
Le tétanos. - La
semaine dernière, nous signalions la mort d'un malheureux domestique de
Maltot, décédé du tétanos déclaré à la suite d'une légère piqûre
au pied. On signale encore une victime de ce terrible mal. M. Émile
Blondel, demeurant à St-Martin-de-la-Lieue, s'était fait au bras une
coupure à laquelle il avait à peine
pris garde. Peu à peu le tétanos se déclarait et enlevait ce jeune
homme en quelques heures. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Tribunal de Lisieux. -
Ange
Bisson, et Jean Blanchet, pêche à St-Martin-de-la-Lieue, 25
fr., défaut.
—
Rose Giot, 26 ans, née â Maizières, escroqueries à
Saint-Pierre-sur-Dives, 1 mois de prison.
—
Victor Pierre, à Ecajeul, falsification de lait, 8 jours et 50 fr.
—
Jude, outrage public à la pudeur et coups au garde champêtre de
Saint-Jacques de Lisieux, 6 mois.
—
Victor Montanbault, coups au sieur Dominique, couvreur à Meulles, 1
mois.
—
Léon Masson, filouterie d'aliments à Orbec, 15 jours.
—
Alexandre Dubois, né à Puteaux, mendicité à Livarot, 15 jours. (Loi
B.)
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1893 -
Les voleurs d’églises. -
Dans
la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière, des voleurs
ont pénétré dans l'église de Beuvillers en fracturant une porte. Ils
ont pris trois francs environ qui se trouvaient dans une armoire de la
sacristie, ils ont brisé un tronc, mais n'y ont rien trouvé.
—
On a pénétré également dans l'église de St-Martin-de-la-Lieue.
Il n'y avait que des centimes dans le tronc. Ils les out pris, ainsi
qu'une bouteille de vin et des chaussures. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1893 -
La fin d’une vieille affaire. -
La
semaine dernière, à Lisieux, est venue en police correctionnelle
l'affaire des responsabilités dans l'éboulement à la sablière de
Saint-Martin-de-la-Lieue où un homme a été tué. La catastrophe s'est
produite le lundi 18 juillet. Le sieur Louis Amiot, charretier chez le
sieur Franck, chargeait un banneau quand une masse de sable, se
détachant de dix mètres de hauteur, s'abattit sur le malheureux
ouvrier et l'engloutit. Malgré de prompts secours, on ne put dégager
assez tôt Amiot qui mourut étouffé. Le gérant de
l'exploitation, le sieur Foulon, a été condamné à 200 fr. d'amende,
avec application de la loi Bérenger, et la propriétaire, Mlle de
Foucault, déclarée civilement responsable. Le chef de chantier a été
acquitté. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
La sécheresse. - Dimanche, dans
toutes les églises du diocèse, on a donné lecture d’une lettre de l’évêque
de Bayeux, prescrivant
des prière pour obtenir la Cessation de la sécheresse. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Mandats-Poste. -
Sous
peu, le paiement des mandats-poste pourra être fait à domicile par les
facteurs.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Incendies. -
Le feu a consumé un
corps de bâtiment appartenant au sieur Alphonse Roque, cordonnier à
Hamars. Pertes, 4 500 fr.
—
Incendie à La Rivière-St-Sauveur, dans le séchoir et des bâtiments
de l'usine de matières plastiques. Pertes, 8 060 fr.
—
A Saint-Martin-de-la-Lieue, incendie dans un four à briques,
exploité par le sieur Pierre Aubert. Pertes, 1 250 fr. pour le sieur
Jean Samson, propriétaire. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1893 -
Chute mortelle.
-
Lundi,
à St-Martin-de-la-Lieue,
le sieur Pierre Lebelhomme, 67 ans, bien connu à Lisieux où il avait,
comme laitier, de nombreux clients, était monté dans un poirier, à
une hauteur de deux mètres environ, lorsqu'il tomba si malheureusement
qu'il se brisa l'épine dorsale. Il est mort quelques instants après.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1894 -
Cheval emporté. -
Samedi,
à Saint-Martin-de-la-Lieue, le sieur Martin était arrêté, avec sa
voiture devant la porte du sieur Lecesne, maréchal. Soudain, le
cheval s'emporta, Martin fut jeté à terre sans blessures. Lecesne
voulut arrêter le cheval. Il fut traîné 150 mètres et tomba sous une
des roues qui lui passa sur la jambe gauche. Il n'a eu heureusement que
de fortes, contusions. Lecesne a déjà deux médailles pour actes de
courage.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Le froid.
-
Il fait un froid glacial
depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est
tombé et le froid a déjà fait des victimes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Année
pluvieuse. - Sur
340 jours l'Observatoire
de Paris a compté 204 jours de pluie ; 100 jours brumeux, créant de la
boue, mais sans pluie, et enfin une quarantaine de jours beaux. Les
derniers jours de l'année seront plutôt pluvieux que froids. Mercredi,
sur notre région, éclairs, tonnerre, vent, pluie et grêle. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Les chiens
attelés. -
La
gendarmerie de Trouville
a verbalisé contre le sieur Jean Lichèron, marchand de poisson à
St-Martin-de-la-Lieue, qui avait attelé un chien. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Le froid.
- Le froid a continué cette semaine. Il a été
particulièrement intense vendredi et samedi, le thermomètre est
descendu à - 20 degrés. A Caen, certaines
rues, notamment celles qui donnent accès aux quartiers élevés, ont
été véritablement impraticables. On ne dispose pas d'assez de
personnel, pour les mesures exceptionnelles
qu'il faudrait prendre. Il y a de nombreux accidents un peu
partout.
Le
chauffeur Michel, de la Cie de l'Ouest, a glissé près de l'aiguillage
du dépôt et a eu une jambe cassée. En gare de Dozulé, le mécanicien
Thibert est tombé de sa machine, frappé d'une congestion causée par
le froid. Il a été transporté à l'hôtel-Dieu de Caen. Le nommé
Boulet, marchand de peaux de lapins à Vire, est tombé sur la route à
Vassy et s'est cassé une jambe.
A
Bayeux, une femme qui parcourt les rues avec un orgue mécanique a été
frappée de congestion sur la voie publique et on l'a transportée à
l'hôpital. A St-Martin-de-la-Lieue, une femme Turquetil, 69 ans,
est morte de froid. A Lisieux, l'amoncellement des glaçons au pont de
la rue du Moulin-à-Tau a causé un commencement d'inondation qui a
cessé dès qu'on a pu lever les vannes du canal de décharge. DERNIÈRE
HEURE. — Cette nuit, à Caen,
le thermomètre est descendu à - 25 degrés. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Avril
1895 - 21 ans et 30
condamnations. -
Eugène Lucet, 54 ans, et Ernest Simon, 21 ans, sont prévenus de
chasse aux collets à St-Martin-de-la-Lieue. Le garde Bruneau
en a saisi 180 d'un coup. Lucet, pour ce délit, est condamné à un
mois. Simon ne s'en tire pas à si bon compte. Il n'a que 21 ans et il a
déjà subi trente condamnations fournissant quarante-cinq mois de
prison. Outre le délit de chassé Simon est prévenu de coups envers le
garde Bruneau.
« C'est
un menteur, un voleur, un fripon... C'est lui qui m'a menacé de
m'assommer. Quand j'ai vu ça, je l'ai pris « aux pattes »
et je l'ai f... sur le dos... Voleur ! menteur !... » Simon est
condamné à 13 mois de prison et 50 fr. d'amende. Mais ce n'est pas
tout. Comme on l'emmène, Simon injurie de nouveau le garde.
Le
ministère public requiert contre Simon pour injures à un témoin.
L'inculpé se représente à la barre, gardé à vue, mais, d'un bond,
il saute vers le garde et l'aurait certainement étranglé sans
l'intervention des gendarmes. Nouvelle condamnation à un mois
d'emprisonnement et à 50 fr. d'amende.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1895 - Renvois de
soldats.
- Les
militaires de la classe
1891, ainsi que les hommes qui doivent passer dans la réserve, avant le
1er novembre prochain, seront envoyés en congé dans le
courant de septembre. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1895 - Au bout de
trois ans.
- Un
mari qui a attendu longtemps pour s'apercevoir qu'il l'est, c'est le
sieur Ricquier. Depuis bientôt trois ans, sa femme Augustine, qui frise
la quarantaine, avait pour amant un nommé Constant Paulmier. Ils
roucoulaient en paix à Saint-Martin-de-la-Lieue, quand les gendarmes de
Lisieux sont venus troubler leurs amours. La femme a été condamnée à
trois mois de prison et son complice à un mois. C'est cher.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1895 - Distinctions. -
Une médaille
d'argent a été décernée M. Lecesne, maréchal ferrant à
St-Martin-de-la-Lieue, et une mention honorable à M. Lebreton, à Caen,
pour actes de dévouement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1896 - Mérite
agricole. -
Ont été nommés
: MM. Pierre Binet,
ingénieur civil à Caen ; Henri Costard, fermier à,
St-Martin-de-la-Lieue ; Larue, maire de Fontonay-le-Pesnel ; Laverge,
cultivateur à St-Contest ; Ledoux, arboriculteur à Blangy-le-Château
; Ménard, maire de Croisilles ; Pilier, maire de Saint-Aubin-sur-Mer ;
Ruffier, cultivateur à Ammeville. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Accidents.
- Arrondissement
de Lisieux. — Le sieur François Roussel, 61 ans, domestique à
Saint-Martin-de-la-Lieue, est tombé sous la roue de sa voiture qui lui
a passé sur les jambes. Aucune fracture.
—
Le cheval du sieur Préjean, à Saint-Désir, s'est emballé et s'est
abattu sur les murs de l'abbaye. Aucun accident.
—
A Saint-Désir de Lisieux, un chariot, chargé de 5 000 kilog. de
pierre, a été heurté violemment par une carriole dont le cheval
était emballé. Le sieur Domalin, à Mesnil-Simon,
et la dame Hébert, à Lessard, ont eu de légères contusions. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Mesures
contre la rage. -
Un
nouvel
arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février
1897, tous les chiens circulant sur la voie publique seront
muselés solidement ou tenus en laisse, à l'exception seulement
des chiens de berger ou de bouvier et des chiens de chasse. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 -
Le
tirage au sort. - L'examen
des tableaux
de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18
janvier 1897.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Enfant asphyxié.
-
Dimanche
soir, les époux Viel, gardiens de ferme, route du Sap, à
St-Martin-de-la-Lieue, étaient réunis en famille à l'occasion du
baptême de leur troisième enfant. Après avoir bien dîné, les
invités se retirèrent vers 2 heures 1/2 du matin, et les époux Viel
se couchèrent. Dans leur chambre se trouvaient leurs trois enfants,
l'aîné de 7 ans, le second de 2 ans à peine, et le troisième qu'on
venait de baptiser. Les époux Viel s'endormirent. Une chandelle restée
allumée mit le feu aux draps du lit et le plus jeune enfant fut
asphyxié par la fumée.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
L’imprudence d’une mère.
- Les
époux Piel, demeurant à St-Martin-de-la-Lieue , fêtaient le baptême
d'une petite fille qui s'en venait à merveille. La fête se
prolongea assez avant dans la nuit. Quand elle se coucha, la femme Piel
eut l'imprudence d'accrocher un chandelier au berceau de l'enfant
qu'elle prit dans ses bras. Une heure après, les époux Piel se
réveillaient à demi asphyxiés. Le feu avait pris au lit. Il fut
bientôt éteint. Mais quand la mère voulut reprendre sa petite fille,
celle-ci ne donnait
plus signe de vie, la fumée l'avait étouffée. Me Chéron, avocat,
s'est étonné devoir assigner pour homicide par imprudence une
malheureuse mère, alors que les organisateurs de la fête du Bazar de
la Charité, autrement coupables d'imprudence, ne sont pas inquiétés.
Le tribunal de Lisieux a condamné la femme Piel à 25 fr. d'amende,
mais avec la loi Bérenger. (source
M. du C.)
Septembre
1897 -
Accident grave. -
Comme
le sieur
Eugène Valette, 78 ans, propriétaire à St-Martin-de-la-Lieue,
arrivait en voiture à Lisieux, son cheval, effrayé, lança une ruade
et s'abattit. Le sieur Valette fut projeté sur le sol, on
l'a relevé avec une côte enfoncée et une fracture au crâne qui font
craindre pour sa vie. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1897
-
Cheval empalé.
- M.
Colmiche, huissier à Lisieux, passait, dans sa voiture, le soir, à
Saint-Martin-de-la-Lieue, quand son cheval s'est tué net en s'empalant
dans l'un des timons d'une voiture venant en sens inverse et conduite
par le sieur Ménard, charcutier à Fervaques. Dans le choc, le cheval
de ce dernier a eu le cou traversé par un brancard de la voiture de M.
Colmiche.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Mort
de froid.
-
On
a trouvé, à St-Martin-de-la-Lieue, dans une ruelle près l'école, le
cadavre du sieur Fauvel, 65 ans, journalier. Le malheureux, pris de
boisson, était tombé en revenant de chez sa belle-fille et avait
succombé à une congestion
déterminée par le froid qui l'a pris pendant son sommeil. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Les
femmes témoins.
-
On
vient de promulguer la loi accordant aux femmes le droit d'être
témoins dans les actes de l'état civil et dans les actes
instrumentaires en général. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1898 -
Employé
d’octroi infidèle. -
Les employés de
l'octroi de Lisieux ont surpris, la nuit, un de leurs collègues,
Georges Thomas, qu'ils avaient vu entrer, conduisant un cheval et une
voiture avec une certaine vitesse, au moment où il s'apprêtait à
décharger chez un charron 5 fûts d'eau-de-vie. Voiture et cheval
furent mis en fourrière. Pour en connaître le propriétaire, le
préposé en chef fit conduire, le matin, l'attelage à la sortie de
Lisieux, sur la route de Livarot, laissant le cheval aller où il voudrait.
L'animal conduisit directement le préposé chez un cultivateur de
St-Martin-de-la-Lieue, qui déclara l'avoir loué à Thomas. Celui-ci a
été arrêté.
Depuis
le 19 novembre dernier, cet employé était suspendu à la suite d'un
vol de poisson à la gare de Lisieux, et pour lequel le tribunal
correctionnel de cette ville l'a condamné lundi à deux mois de prison.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Mal
récompensé.
-
Il
y a quelques
jours, le sieur Galienne, cultivateur à Mesnil-Germain, envoyait à
Lisieux son domestique, le nommé Peschet, avec une voiture
et un cheval, avec recommandation de rentrer avant la nuit. Le soir, à
9 heures, Peschet n'étant pas rentré, le maître se coucha. Le
lendemain, il trouva son domestique
dans son lit, de cheval et de voiture, point. « J'ai eu peur,
expliqua-t-il, d'attraper un procès pour défaut de lanterne et je les
ai laissés à Saint-Martin-de-la-Lieue ». Le sieur Galienne dépêcha
son gardien à la recherche de l'attelage. Celui-ci trouva bien la
voiture au bas de la côte de Saint-Martin-de-la-Lieue,
mais le cheval était tombé dans un précipice, où il parait avoir
été poussé par violence. La pauvre bête était morte. Quelques
jours auparavant, le sieur Galienne avait surpris son domestique lui
volant de l’avoine, puis, touché de ses regrets, il lui avait
pardonné. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1898 -
Accident de voiture. -
La
voiture de M. de Villiers,
demeurant à St-Martin-de-la-Lieue,
a culbuté à l'angle de la rue Olivier, à Lisieux. Quatre personnes
qui s'y trouvaient ont été violemment projetées sur le sol. Une
fillette a eu le bras cassé.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1898 -
Chute grave.
-
Le sieur Pierre Laumonier, de St-Martin-de-la-Lieue, est
tombé du haut d'une charrette chargé d'herbe. Son état est grave. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 - Mort
des suites d’un accident. -
Il
y a quelques jours, le sieur Jules Pierre dit Chevalier, 54 ans,
journalier, opérait son déménagement de NotreDame-de-Courson
à Lisieux.
En
passant à Saint-Martin-de-la-Lieue, il tomba du haut de la voiture, la
tête la première, se blessant gravement. On espérait que le
malheureux s'en tirerait, mais il vient de succomber, à l'hôpital, aux
suites de sa blessure.
(source le Bonhomme Normand)
Janvier
1900 -
Haine ou vengeance. - La gendarmerie de Lisieux a ouvert une enquête relative à
plusieurs coups de couteau portés à la jambe d'une vache, dans un
herbage appartenant au sieur Samson, à St-Martin-de-la-Lieue.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1900 -
Un infanticide. –
Le jeune Ramel de St-Martin-de-la-Lieue, chargeait une voiture de
fumier aux Chantiers de Normandie, à Lisieux, lorsque sa fourche mit à
découvert un petit sac en toile. Il ouvrit ce sac, mais, aussitôt,
recula épouvanté en apercevant le cadavre d'un enfant
nouveau-né.
Le
parquet, prévenu, fit pratiquer l'autopsie. L'enfant, du sexe masculin,
était né à terme et avait vécu. La mort serait due à un
étouffement commis à l'aide d'un objet placé sur la poitrine ou
sur la bouche du petit être. Le sac étant trop petit pour le cadavre,
on a dû fortement appuyer sur la tête de l'enfant pour l'y faire
entrer. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Février
1900 - Mérite agricole.
- Sont
nommés : Officier : M. Couillard, maire de Mandeville.
—
Chevaliers : MM. Bardel, maire de Mesnil-Mauger ; Godefroy,
industriel à Orbec ; Costard, fermier à St-Martin-de-la-Lieue ; Duval,
herbager à Noyers ; Folliot, maire de Chouain ; Gaillard, maire de
Danvou ; Martin, ingénieur agronome à Caen ; Lemarignier, maire de
Ouistreham. (Source : Le
Bonhomme
Normand)
Avril
1900 - Blessures accidentelles.
- Le
sieur Henri Dujardin, 58
ans, journalier à Lisieux, qui travaillait dans un bois à
St-Martin-de-la-Lieue, est tombé avec un fagot qu'il portait sur ses
épaules et s'est fracturé une jambe.
—
Le sieur François Marie, charretier, demeurant à Lisieux, a eu un bras
cassé au cours de son travail.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Jambes cassées. -
Le sieur Emmanuel Pairot, 28 ans, journalier à
St-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, voulant éviter, sur la route de
Livarot, une voiture dont le cheval se dirigeait sur lui, est tombé si
malheureusement qu'il s'est fracturé une jambe.
—
Le jeune Leplat, 15 ans, journalier à Trouville, section d'Hennequeville,
est tombé d'un tombereau qu'il conduisait et s'est fracturé une
cuisse.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - Incendies. -
A Géfosse-Fontenay, au lieu dit le
« Casino », d'un bâtiment en planches de 18 mètres de
longueur, appartenant au sieur Manier, débitant à Maisy. Des vins, eaux-de-vie et
liqueurs ont été brûlés. Pertes, environ 7 000 fr. Assuré.
— A Saint-Martin-de-la-Lieue, dans une cave
renfermant des bourrées et appartenant au sieur Castelain, journalier.
Non assuré.
— D'une maison à usage de café, au sieur Breux, chaussée de
Colombelles. Pertes, 3 000 fr. Assuré.
— Dans le grenier du sieur Lemonnier, boulanger à Honfleur. Pertes, 4 500
fr. Assuré. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - La poste fermée le dimanche.
- A
partir du 1er novembre, les guichets des postes, télégraphes et téléphones seront
fermés à midi les dimanches et jours fériés. La remise des
lettres poste restante et le paiement des mandats télégraphiques
seront assurés l'après-midi par les agents des guichets
télégraphiques.
—
Quant aux malheureux facteurs, ils continueront à trimer toute
l'après-midi, les dimanches comme les autres jours.
(Source : Le Bonhomme Normand)
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