15 Décembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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ST - MARTIN - de - la - LIEUE

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune sont des Leucamartinois, Leucamartinoises

Mars 1901   -   Réduction de la durée du service militaire.  -   Il est sérieusement question de réduire la durée du service militaire à deux ans. Cette loi serait précédée d'une autre sur les engagements et les réengagements des sous-officiers et soldats, afin de former des cadres avec des soldats ayant cinq ans de service. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1901   -   Morts subites.  -   La dame Julie James, 72 ans, ménagère à St-Pierre-sur-Dives, reconduisait au hameau de Donville ses petits-enfants, quand, prise d'un malaise subit, elle s'affaissa sur la chaussée. On s'empressa de relever la pauvre femme, mais elle avait déjà rendu le dernier soupir.

— Le sieur Paul Petit, 40ans, instituteur à Saint-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, est mort subitement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Deux  adultères.   -  Depuis trois ans, Guillaume Quentin, 58 ans, vit maritalement, à Saint-Martin-de-la-Lieue, avec Olympe Lebec, femme Joly, 35 ans. Le mari les avait laissés jusque-là vivre tranquillement, puis, il s'est ravisé et les a fait pincer en flagrant délit d’adultère. Tous les deux ont ont été condamnés par le tribunal de Lisieux, à six jours de prison avec la loi Bérenger. La femme Joly a déjà été condamnée, en 1888, à 100 fr. d'amende, pour un délit assez original : complicité d'entretien d'une concubine au domicile conjugal.

— Gustave Homey, 29 ans, journalier à Orbec. et Adolphine Endrouel, femme Campion, 30 ans, ne vivaient ensemble que depuis un an et cinq mois, ils avaient mis le temps à profit, car les gendarmes ont trouvé la femme Campion en train d'emmailloter un tout petit bébé. Tous les deux ont été aussi condamnés à six jours de prison, mais la loi Bèrenger n'a été accordée qu'à la femme.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1901   -   Est-ce un trésor.   -   Les habitants de Saint-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, sont en train de fouiller toutes leurs terres à la suite de la découverte d'un pot en grès, haut de 80 centimètres, trouvé sur la propriété du sieur Lecornu.

Cette trouvaille a été faite par Jules Bodet, 19 ans, domestique, dans une pièce de terre faite valoir par le sieur Olympe Marie. D'après les uns, ce vase ne contenait que de la cendre, d'après les autres, cette cendre recouvrait une certaine quantité de pièces d'or remontant à 93.

Ce qu'il y a de certain, c'est que Jules Bodet a disparu dans la nuit. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1901   -   Le trésor.   -  L'auteur de la découverte, Joseph Bodet, domestique chez le sieur Mary, s'était enfui pour échapper aux questions qu'on lui faisait sur sa trouvaille. Cet individu a été retrouvé à Lisieux, mal vêtu et paraissant sans ressources, il prétend n'avoir pas trouvé de trésor. D'autre part, le sieur Mary affirme qu'un certain nombre de pièces ont été vues en la possession de Bodet qui aurait pu les cacher, pour les utiliser plus tard.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1903    -   Mort accidentelle.  -   Le sieur Zéphir Catelain, 26 ans, domestique à Lisieux, conduisait à la bride un jeune cheval fougueux attelé à une carriole.

En arrivant à St-Martin-de-la-Lieue, l'animal, effrayé, se cabra. Le domestique, ne pouvant plus maintenir la bête, voulut sauter sur le limon pour monter dans la voiture, mais il manqua son coup et retomba en arrière, une roue de la voiture lui passa sur le front.

Le malheureux,, qui est père d'un enfant de deux ans, est mort un quart d'heure après. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1903   -   Mort en prenant des taupes.  -   Le sieur Désiré Saussais, 65 ans, taupier, est mort subitement, en exerçant son industrie, dans le jardin d'un château situé à St-Martin-de-la-Lieue, arrondissement de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  Clergé.   -   M. Auvray, curé de St-Martin-de-la-Lieue, est décédé à l'âge de 82 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Coups de bâtons.   -  Le sieur Gustave Denis, 43 ans, journalier à Saint-Ouen-le-Pin, a reçu, l'autre soir, une volée de coups de bâton, il est encore à se demander pourquoi.

Il sortait du café tenu, à la Boissière, par le sieur Leveneur père. Le fils de ce dernier, Robert, 28 ans, cultivateur, entrait au même moment, saisissant un bâton, il en porta plusieurs coups à Denis qui se sauva à toutes jambes.

Battu et pas content, Denis a porté plainte à la gendarmerie de Lisieux.

— Plainte a été portée à la gendarmerie de Lisieux par le sieur Alphonse Porte, menuisier à Saint-Martin-de-la-Lieue, contre son voisin, Désiré Quelquejeu, 33 ans, charpentier. Celui-ci s'est jeté sur lui et l'a frappé brutalement à coups de bâton. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Bouilleurs de cru.   -   Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1904  -   Suicide avorté.   -   On a transporté, à l'hospice de Lisieux, le sieur Pierre Saint-Lô, 23 ans, facteur mixte à gare de cette ville, pour lui extraire deux balles de revolver, qu'il est allé, on ne sait pourquoi, se tirer dans la joue, dans un herbage de St-Martin-de-la-Lieue.

Ce jeune homme, né à la Haye-du-Puits (Manche), a contracté une mauvaise fièvre aux colonies. Il avait déjà essayé de s'empoisonner en buvant du laudanum.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Août 1904  -   Une vélophobe    -   Certains conducteurs de voiture ont voué une haine terrible aux cyclistes, sans trop savoir pourquoi. Ainsi la dame Lecornu, fermière à Saint-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, avait déjà été l'objet d'une plainte pour avoir allongé un coup de fouet à un jeune homme qui passait à bicyclette. 

L'autre jour, sur la place Fournet, à Lisieux, elle poussa sa voiture de manière à serrer contre le trottoir un autre cycliste, le sieur Beuzebosc, mécanicien, qui tomba, passa sous la roue, fut blessé et eut sa bicyclette endommagée. Où s'arrêteront les exploits de cette fermière vélophobe ? (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1912  -  Vol à l'église  -  Un vol a été commis lundi dernier à l'église Saint-Martin-de-la-Lieue. Le malfaiteur, qui a opéré sans difficulté, la porte étant restée ouverte, a emporté  un groupe en bois, curieux morceau de sculpture datant de Henri II, représentant Saint-Martin à cheval coupant son manteau pour le partager avec un mendiant. C'est ce dernier qui a  été détaché assez facilement du groupe est enlevé.  Le jeune Dodomant, neveu de la  servante du presbytère, a vu, le jour du vol, un homme portant deux paquets traverser le  cimetière et se diriger vers saint-germain de livet. Des recherches faites chez les brocanteurs lexovien non encore donner aucun résultat. Une enquête est ouverte.  

 

Septembre 1912  -  Noyade  -  Les deux enfants, de M . Bernard, contremaître de l’usine Longeon, hameau de St Hippolyte, à Saint-Martin-de-la-Lieue, jouaient hier dans la cour de  l’usine, quand le plus  jeune, Olivier, âgé de deux ans, tomba dans la rivière la « Touques » qui longe l’usine. Son frère courut chercher son père ; mais il était trop tard : l’enfant avait  disparu.

 

Janvier 1916  -  Mortel accident de bicyclette.  -  Raymond Pignard, 20 ans, soldat à Lisieux, était venu passer quelques heures dans sa famille, à Saint-Germain-de-Montgommery, puis était allé  voir sa fiancée, qui demeure au Billot. Il repartit de cette localité, à bicyclette, le lendemain, avant le jour. Dans la côte de St-Martin-de-la-Lieue, sa machine, qui était sans frein, s'emballa, et le malheureux  garçon fit une chute terrible. Des passants le trouvèrent peu après gisant inanimé sur la route. On le transporta dans une maison où, malgré les meilleurs soins, il succomba le  lendemain matin.  (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1916  -  Baptême du lait.  -  Neuf fraudeuses de lait étaient citées à comparaître à l'une des dernières audiences du tribunal de Lisieux. C'étaient Eugénie Goubin, veuve Mahérault, 52  ans, de Saint-Martin-de-Mailloc ; Azéline Chéradame, femme Perrier, 47 ans, de Notre-Dame-de-Courson ; Marie Dubosq, femme Dérouault, 43 ans ; Eugénie Huin, 49 ans, toutes  deux de Courtonne-la-Meuidrac ; Clémentine Poplu, femme Lechieu, de Saint-Denis-de-Mailloc ; Marie Tatbelier, femme Bonhomme, 38 ans, de Saint-Martin-de-Bienfaite ; Eugénie  Poirier, femme Martel 36 ans, de Saint-Martin-de-Mailloc ; Maria Paris, femme Héribel, 53 ans, de Saint-Martin-de-la-Lieue ; Charlotte Marie, femme Servy, 49 ans, de La Cressonnière. Elles étaient toutes accusées d'avoir écrémé le lait qu'elles livraient à la fromagerie Lanquetot. Quelques-unes l'avaient, en outre, baptisé. Les huit premières ont été condamnées chacune à 60 fr. d'amende et à des dommages intérêts variant de 23 à 100 fr. De plus, l'affichage a été ordonné. La femme Servy a été relaxée. Puisque l'écrémage du  lait est interdit, ce qui est juste, ne serait-il pas tout aussi juste d'interdire l'écrémage des fromages ou tout au moins d'obliger les fabricants à  indiquer la proportion de crème que contiennent leurs produits ?

 

Novembre 1916  -  Un dangereux déserteur.  -  Ces jours derniers, M. Palais, propriétaire à Saint-Martin-de-la-Lieue, avait à dîner chez lui deux militaires du 119e. Comme il revenait de conduire ses hôtes, qui regagnaient Lisieux, il vit, le long du mur de son écurie, une bicyclette. A l'intérieur du bâtiment, se trouvait un autre militaire qui lui déclara que, poursuivi par les gendarmes, il s'était réfugié là. M. Palais rappela les soldats, qui n'étaient pas encore très loin, et les pria de reconduire cet homme à son dépôt. L'individu se laissa emmener, mais, soudain, sortant un revolver de sa poche, il tira sur  les deux soldats qui, heureusement, ne furent pas atteints, puis, les tenant toujours en joue, il parvint à gagner la route et disparut. Son képi et sa bicyclette ont été remis à la gendarmerie. L'identité de cet  individu est maintenant établie, c'est un nomme Georges Canglolli, soldat au 119e, récemment condamné, pour vols, par le tribunal de Lisieux, à deux ans de prison. Conduit à Rouen, où il devait comparaître devant le Conseil de guerre, Canglolli s'était évadé de l'hôpital où il avait réussi à se faire admettre. Depuis son évasion, de nombreux vols avaient été commis dans la  région de Lisieux, et, presque toujours, le signalement du voleur répondait à ce lui de Canglolli. C'est ainsi qu'on le croit l'auteur du vol de 2 10O francs, commis ces jours-ci, à Heurtevent et que nous relatons d'autre part. On recherche cet audacieux malfaiteur. Avis aux cultivateurs qui seraient tentés de l'employer.  

 

Décembre 1916  -  Macabre repêchage.   -  A St-Martln-de-la-Lieue, près Lisieux, on a retiré de la rivière, derrière l'usine Samson, le cadavre de M. Hippolyte Thomas, 60 ans journalier au Mesnil-Eudes. On croit à un suicide.

 

Juin 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  II a plue le jour de la Saint-Médard et bruiné seulement le jour de la Saint-Barnabé. Cela autorise à la fois nos craintes et nos espérances les orages ne semblent pas avoir trop fait couler les fleurs des pommiers, il y a toujours belle apparence. Au moins, si la on nous mesure le manger, que nous ayons de quoi boire ! 

 

Juin 1917  -  Pour la mobilisation civile.  -  Tout homme de 16 à 60 ans, non présent sous les drapeaux, est tenu de faire sa déclaration à la mairie de la commune où il se trouvera  dans la nuit  du 7 au 8 Juillet.

 

Juillet 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  Après quelques jours d'un froid bien anormal en cette saison, la température s'est élevée à nouveau. Cette hausse subite a causé des orages  violents et de grands abats-d’eau. Un peu partout des bestiaux ont été foudroyés dans les champs. Les rivières sont en pleine crue, on se croirait à l'automne, et la fenaison va  devenir difficile si ces désordres atmosphériques continuent. Hier soir, une éclipse totale de lune avait lieu. Elle s'est passée derrière les nuages.

 

Juillet 1917  -  Les orages.  -  L'été qui vient de commencer ne semble pas devoir tenir les promesses d'une belle saison que le printemps nous avait permis d'espérer. Depuis  quelques semaines, en effet, les orages se multiplient avec une fréquence malheureuse et tentent de compromettre nos récoltes dont nous avons tant besoin. Celle du foin,  notamment, qui s’annonçait si belle, est presque anéanti par endroits. Au début de la semaine dernière, un fort orage a dévasté une partie de l'arrondissement de Lisieux, de  nombreuses communes ont été très éprouvées à Notre-Dame-de-Courson, notamment, l'eau a atteint, en certains endroits, deux mètres de hauteur. La plupart des foins ont été  emportés et ceux, restant à couper sont envasés et considérés comme perdus. Un boulanger de cette commune, M. Lecomte, qui faisait, à ce moment, une tournée en voiture, à Moutiers-Hubert, fut jeté, avec son attelage, par la violence du courant, dans un fossé. Il ne s'en serait pas tiré sans l'intervention de M. Bertheaume conseiller municipal. Il fut  recueilli, ainsi que ses deux fillettes de 11 et 8 ans, qui l’accompagnaient, par Mme Lemeunier, qui passa la nuit à réconforter les deux pauvres gosses mortes de peur. A Fervaques,  à  Saint-Martin-de-la-Lieue, à Saint-Germain-de-Livet, les dégâts sont aussi importants. Rien qu'entre Prêtreville et Saint-Martin-de-la-Lieue, on évalue à 25 000 fr. la perte des  foins. Dans le pays on compare cet orage à celui de 1875, qui causa la mort de plusieurs personnes et dévasta les vallées de Courtonne et d Orbec, ainsi que les bas quartiers de la villes de Lisieux. Un orage, d'une aussi grande violence, a éclaté samedi soir sur nos côtes. Luc, Langrune, Saint-Aubin, Bernières et Courseulles ont été particulièrement éprouvés. On ne signale aucun accident de personnes.

 

Février 1920  -  Pour faire son trousseau.  -   On a volé dans la cour de l'usine de blanchisserie, à St-Martin-de-la-Lieue, prés Lisieux, une pièce de toile mesurant 120 mètres et valant 1 000 fr. 

Les voleurs, qu'on recherche, ont fait preuve, là, d'une rare audace, car, enfin, on n'enlève pas un colis d'un tel volume aussi facilement qu'un hareng à l'étalage d'un épicier. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1920   -   Pour monter un trousseau.  -   L'herbage attenant à l'usine Reignard, à St-Martin-de-la-Lieue. canton de Lisieux contient toujours de belles pièces de toile à sécher et à blanchir. Les apercevant de la route, la dame Blanchet pénétra dans l'herbage, et sans plus de façon roula une pièce de 60 mètres qu'elle porta chez elle. Elle fut aperçue et dénoncée au directeur de l’usine, qui arriva à temps pour empêcher deux autres pièces de prendre le même chemin. Prise sur le fait, la dame Blanchet reconnut le vol. La toile a été restituée à l'usine et la la femme Blanchet a été écrouée. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1920   -   La dernière collation.   -  Une mendiante, d'environ 30 à 35 ans, cheminait sur la route de St-Martin-de-la-Lieue, allant vers Lisieux. Elle fut rejointe par un individu qui fit route avec elle et lui offrit la collation dans un café de la route d'Orival, à Lisieux. 

A la fin du repas, la femme se donna un coup de couteau dans la région du cœur. EIle s'affaissa aussitôt et succomba à une hémorragie interne.

La seule pièce d'identité trouvée sur la malheureuse est un certificat de sortie de la maison d’arrêt de Bernay, au nom de Émilie Rèfieux à la date du 24 Septembre. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1921  -   Auto contre bicyclette.   -   Le facteur de Saint-Martin-de-la-Lieue, canton de Lisieux, M. Gaston Brière, 27 ans, était sur la route à bicyclette. Au moment où l'auto de M. Crevelle, agriculteur à Vimoutiers (Orne), allait le dépasser, il obliqua un peu à gauche et, la roue de sa bicyclette butta sur le garde-boue de l'auto.

Le cycliste tomba dans le parc-brise se faisant, une fracture au crane. Conduit à l'hôpital de Lisieux, le malheureux est mort quelques heures après. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Un escroc.   -  Un aventurier, Joseph Pltraye, se disant attaché d'ambassade, a réussi à escroquer des sommes importantes dans la région de Lisieux. Se présentant au presbytère de St-Martin-de-la-Lieue, l'aventurier expliqua au curé qu'il avait perdu son portefeuille et qu'en attendant ses appointements de la fin de février, il se trouvait gêné. Se laissant toucher le prêtre remit une certaine somme d'argent à Pitraye, qui, se confondant on remerciements, sortit du presbytère.

Le lendemain l'escroc se rendit, à St-Jacques, où par le même procédé, il fît d'autres victimes. Ensuite, il disparut de la circulation.

On recherche ce chevalier d’industrie à qui on attribue également une série de cambriolages commis dans la région. La famille de Pitraye, qui est très honorable, habile Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1923   -  Un satyre.   -   Une enfant de 11 ans, Raymonde Vandon, à St-Martin-de-la-Lieue, canton de Lisieux, se rendait à l'école, lorsqu'elle fut accostée par un individu qui la prenant dans ses bras, l'emporta dans un herbage voisin. Après[1]l'avoir brutalisée, il aurait tenté sur elle des actes odieux. Une enquête ouverte aussitôt a permis de découvrir l'auteur de cet attentat.

C'est un nommé René Leroux, 24 ans, journalier à Saint-Jacques-de-Lisieux, déjà condamné pour attentat aux mœurs. Leroux nie énergiquement, mais l'enfant l'a formellement reconnu. Il a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1923   -   Les exploits d’un satyre.   -   André Leroux, 24 ans, journalier à St-Jacques-de-Lisieux, qui comparaît devant le jury. Il est accusé de viol sur la jeune Raymonde Vandon, 10 ans, à St-Martin-de-la-Lieue. L'entant qui se rendait à l'école avait été rejointe par Leroux qui, sous la menace d'un couteau, l'avait entraînée dans un champ et odieusement souillée. Arrêté deux jours après le satyre a protesté de son innocence et, a essayé de fournir un alibi, qu'on a reconnu inexact. Leroux a déjà subi trois condamnations dont deux pour violences à peu près semblables.

La Cour le condamne à 20 ans de travaux forcés.  —  Défenseur : Me  Langlois. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1925  -  Mérite agricole.   -   Sont promus au grade d'officiers : MM. Bodel, vétérinaire à Dozulé ; Charpentier, cultivateur à Courtonne-la-Ville ; Couespel, cultivateur à Lisieux ; François, cultivateur à Bernières-sur-Mer. 

Sont promus au grade de chevaliers : MM. André, cultivateur à Douvres ; Aumont, cultivateur à Saint-Marlin-de-la-Lieue ; Buquet, cultivateur à Manneville ; Lefranc, propriétaire à Tilly-Ie-Vicomte ; Faucon, cultivateur à Saint-Georges-d'Aunay ; Janvières, agriculteur à Torteval ; Lefort, jardinier à Trouville ; Mathan, cultivateur à Jurques. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Janvier 1926  -  Vol d’un Christ dans l’église.  -   M. l'abbé Boudier, curé de St-Martin-de-la-Lieue, s'étant rendu à sa sacristie, eut la surprise de constater que le désordre régnait dans l'appartement et qu'un Christ d'une valeur approximative de 500 francs avait été dérobé.

M. l'abbé Boudier, après avoir effectué des recherches, se rappela que dans l'après-midi il avait vu un prêtre et un jeune homme sortir de l'église. M. l'abbé Boudier leur avait même demandé s'ils venaient visiter l'édifice, ceux-ci avaient répondu affirmativement.

M. le Curé eut alors la pensée qu'il s'était trouvé en présence d'un faux prêtre et a fait par de ses soupçons à la gendarmerie.

Ces deux personnes, venues de 1a direction de Lisieux, dans une voiture automobile peinte en jaune canari, sont activement recherchées. 

 

Juillet  1928  -  Un gros incendie.  -  Un incendie s’est déclaré cette nuit chez M. Létorey, charron à St-Martin-de-la-Lieu. M. Desprez, lieutenant a fait fonctionner la sirène du  magasin central et la compagnie ainsi alertée est partie combattre le feu.
Après de valeureux efforts, le sinistre a pu être circonscrit, dimanche matin, dès les premières heures du jour. Les dégâts sont évalués à environ 100.000 francs.

 

Juillet 1932   -   Fatal dérapage.   -   Un mécanicien de Pré-en-Pail (Mayenne), M. G. Vandeskaven, 21 ans, se rendait à Lisieux en motocyclette quand, en passant au village de St-Hippolyte, sur la route de Livarot, il dérapa et tomba lourdement sur la chaussée.

Blessé très grièvement, l'infortuné jeune homme fut porté à l'hôpital de Lisieux où il expira. (Bonhomme Normand)

 

Août 1936  -  Les médailles d’or de la famille française.  -  « Officiel ». - La médaille de la famille française à été décernée aux mères de famille dont les noms suivent : 

Médailles d'or : Mmes Bode, à Condé-sur-Noireau, 10 enfants ; Frémin, à Beaumont-en-Auge, 10 enfants ; Guilard à Saint-Hymer, 13 enfants ; Jeanne, à Placy, 10 enfants ; Loit, à  Lisieux, 11 enfants ; Millet, à Saint-Philbert-des-Champs, 11 enfants ; Seillery, à Dives-sur-Mer, 10 enfants ; Urbain, à Sainte-Marie-Laumont, 10 enfants ; Varin, à Saint-Martin-de-la-Lieue, 10 enfants. 

Suivent huit médailles d'argent et vingt-six médailles de bronze. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Las de souffrir.  -  M. Lesieur Georges. 64 ans, agriculteur à St-Martin-de-la-Lieue, s'est pendu, dans un bâtiment de sa ferme. 

D'après l'enquête, M. Lesieur, qui avait été victime récemment d'un accident d'automobile, souffrait atrocement dans la colonne vertébrale.  Il faut voir là la cause de son suicide. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

 Novembre 1938   -  Une septuagénaire se noie accidentellement dans un lavoir.   -   Mme Robert, demeurant à St-Martin-de-la-Lieue, se rendait vers 15 heures, au domicile de  Mme veuve Héribel, 70 ans, cultivatrice audit lieu, pour s'occuper des bestiaux. Elle eut la surprise, en arrivant à la ferme, de n'y trouver personne, bien que la porte fut ouverte. Elle effectua des recherches et découvrit bientôt, flottant dans le lavoir de la ferme, le cadavre de la cultivatrice. 

Les gendarmes de la brigade de Lisieux, prévenus, se rendirent sur les lieux. Il ressort de leur enquête que Mme Héribel dut tomber accidentellement à l'eau alors qu'elle lavait du linge. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1940  -  Un cycliste fait une chute grave.  -   Venant de la direction de Livarot, vers Lisieux, Mlle Leduc, demeurant chez ses parents, à St-Germain-de-Livet, a fait une chute grave dans la côte de la Redouet, à Saint-Martin-de-la-Lieue.

Secourue aussitôt, elle fut transportée dans le coma à la clinique de la Providence à Lisieux. Elle s'est fait une sérieuse blessure à la tête et son état est assez grave. La gendarmerie enquête.

 

Octobre 1942   -   Accident.   -   Un accident mortel de la circulation s'est produit dimanche après-midi, route Lisieux-Livarot, à St-Martin-de-La-Lieue, lieu dit « la Porte Rouge ».

Au cours de celui-ci, M. Jules Levavasseur, 68 ans, marchand de laines, rue Pont-Mortain à Lisieux, a été atteint de très graves blessures à la tête et aux jambes. Il devait succomber peu après. (Bonhomme Normand)

 

Juin 1943   -   Les feux de genêts,   -   Ces temps derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux,  d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux de genêts et de landes ne peuvent être allumés  qu'au cours de la matinée et que, conformément au paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942,  l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de sanctions. 

 

Août 1943   -   Fait divers.   -    En vacances chez un ami à St-Martin-de-la-Lieue, M. René Huchet, 39 ans, employé au sanatorium Roux à St-Sébastien, près d'Évreux, était allé prendre un bain dans la Touques, près de l'usine de St-Hippolyte. Il n'avait pas encore tout à fait traversé la rivière quand, quoique bon nageur, il coula à pic. Retiré par les témoins, il ne put être ranimé. Appelé, un médecin ne put que conclure à une mort par congestion.  

 

Octobre 1943    -   Fait divers.   -   En descendant un matin de sa chambre, M. Henri Villeret, 72 ans, débitant à St-Martin-de-la-Lieue, était assailli dans sa cuisine par un inconnu qui le frappa violemment, par huit fois, à, la tète et sur le corps. Le vieillard lutta courageusement contre son agresseur et réussit à le mettre en fuite. Aux cris de la victime, on accourut.  M. Villeret, très grièvement blessé a la tête (enfoncement du crâne), ainsi qu'aux mains et au front, fut porté dans une clinique de Lisieux pour y être opéré. Son état demeure grave.

Il devait être établi que l'agresseur (dont on a le signalement) s'était caché dans le garage, puis avait fui en escaladant un clapier. Le vol serait le mobile de cette sauvage agression. En fait, le misérable n'a pu emporter que du pain et des biscottes.  

 

Janvier 1945  -  Une grange détruite par le feu.  -  La grange de M. Vauvarin, cultivateur, à St-Martin-de-la-Lieue, qui contenait 3 000 bottes de foin, a été la proie des flammes. Préjudice, 100 000 francs.  

 

Juin 1945   -   Avis.   -    Les requis de Saint-Martin-de-la-Lieue qui ont creusé des trous sur les routes et effectué la garde des câbles sont priés de se faire connaître à la mairie ou chez M. Lebaud, avant le 30 juin, dernier délai. (Source : Lexovien libre)

 

Septembre 1946  -  In Memoriam.  -  Grâce à la générosité des habitants, un calvaire a été édifié, à Saint-Martin-de-la-Lieue, à la mémoire des victimes du bombardement du 14  août 44.

La cérémonie fut présidée par Mgr. Falaize, assisté de M. le chanoine Brault, qui prononça une émouvante allocution. Parmi le clergé, on notait la présence de MM. Les curés de Saint-Germain-de-Livet, de Prêtreville, Mesnil-Durand et Saint-Pierre-des-Ifs. Une foule nombreuse entête de laquelle on remarquait M. Lefebvre, maire, entouré des membres du  Conseil municipal, et les anciens combattants des deux guerres, s’associa à cette manifestation du souvenir. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1947  -  Au feu !     Un habitant de Saint-Martin-de-la-Lieue remarquait dans l’après-midi des flammes s’échappant d’un hangar abritant la réserve de braise de la boulangerie Cantrel. 

Les pompiers de Lisieux, aussitôt alertés, parvinrent, après deux heures d’efforts, à préserver le fournil et les maisons voisines. Le hangar a été détruit. (Source : Le Bonhomme-Libre)

 

Avril 1947  -  Pas de jus !    A la suite d’une démarche effectuée par M. Lefebvre, maire de Saint-Martin-de-la-Lieue, relative à l’électrification des écarts de la commune, une lettre de l’ingénieur en chef du Génie Rural l’a informé que l’actuelle modicité des subventions de l’État et la pénurie des matériaux ne permet pas d’envisager prochainement la réalisation du projet établi en 1938. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1947  -    Un ouvrier agricole tué par la foudre.    Au cours d’un orage, la foudre est tombée sur un arbre d’un plan voisin de la ferme de M. Vauvarin, cultivateur à Saint-Martin-de-la-Lieue. 

Un ouvrier agricole, M. Adolph Lesceq, 60 ans, qui était occupé à ramasser des pommes, a été tué sur le coup par le fluide électrique. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les risques du métier.   -   Une dame Kulig Barbe, demeurant à Clichy (Seine) trafiquante notoire, a été prise en filature pas les gendarmes de Lisieux qui la suivirent route du Sap, en direction de Saint-Martin-de-la-Lieue où ils la virent entrer dans les fermes de Mmes Peribois, Laucelin et de M. Uleyn.

Nantie le 26 kilos de beurre, la voyageuse regagnait Lisieux lorsque la maréchaussée complaisante se chargea de ses paquets et la conduisit au Procureur de la République qui a ordonné son incarcération. (Source  : Le Bonhomme Libre)  

 

Avril 1949   -   Le retour des cendres d'un héros.   -   La population de Saint-Martin-de-la-Lieue a rendu un dernier hommage à l'un des enfants du pays, André Letorey, tombé au champ d'honneur à l'âge de 34 ans.

Mobilisé le 3 septembre 1939, André Letorey, fait prisonnier en 1940, s'évada deux fois puis entra dans la Résistance. Lors du débarquement il s'engagea à Rennes, dans les rangs de l'armée Leclerc. Il devait être mortellement blessé le 6 mars 1945.

De la mairie communale où le corps avait été déposé, un cortège aux premiers rangs duquel on remarquait le conseil municipal et les représentants de la localité et des communes voisines, gagna le cimetière.

Précédant la bière on remarquait une délégation de La Libre Pensée Rennaise avec sa bannière et son président, M. Droinneau. Près de la tombe du disparu des allocutions furent prononcées par MM. Maurice Aumont, président des A.C. ; Droinneau et Vauvarin, maire de Saint-Martin-de-la-Lieue. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Une triste affaire.  -   Lucie Pasquet, divorcée Guyon, 25 ans, gardienne d'herbages à Saint-Martin-de-la-Lieue, et Marie-Louise Trolong, épouse Fleury, 44 ans, ménagère dans la même commune, se sont rendues coupables de manœuvre abortives. Elles ont été arrêtées. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1950   -   Une auto heurte un poteau téléphonique.   -   Dans la traversée de Saint-Martin-de-la-Lieue, un automobiliste, M. Marcel Pérusse, 37 ans, soudeur aux P. T. T., demeurant à Meulles ayant manqué un virage, s'est jeté contre un poteau téléphonique. Le conducteur est sorti indemne l'accident : un passager, M. Marcel Malinot a été blessé peu grièvement à la tête. ( Le Bonhomme Libre )

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593       SAINT-MARTIN-DE-LA-LIEUE  (Calvados).   -   Entrée du Bourg et Route de Lisieux.

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