Mars
1901 -
Réduction de la durée du service militaire.
- Il
est sérieusement question de réduire la durée du service militaire à
deux ans. Cette loi serait précédée d'une autre sur les engagements
et les réengagements des sous-officiers et soldats, afin de former des
cadres avec des soldats ayant cinq ans de service. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1901 - Morts subites. -
La
dame Julie James, 72 ans, ménagère à St-Pierre-sur-Dives,
reconduisait au hameau de Donville ses petits-enfants, quand, prise d'un
malaise subit, elle s'affaissa sur la chaussée. On s'empressa de
relever la pauvre femme, mais elle avait déjà rendu le dernier soupir.
—
Le sieur Paul Petit, 40ans, instituteur à Saint-Martin-de-la-Lieue,
près Lisieux, est mort subitement. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Deux adultères.
- Depuis
trois ans, Guillaume Quentin, 58 ans, vit maritalement, à
Saint-Martin-de-la-Lieue, avec Olympe Lebec, femme Joly, 35 ans. Le mari
les avait laissés jusque-là vivre tranquillement, puis, il s'est
ravisé et les a fait pincer en flagrant délit d’adultère. Tous les
deux ont ont été condamnés par le tribunal de Lisieux, à six jours
de prison avec la loi Bérenger. La femme Joly a déjà été
condamnée, en 1888, à 100 fr. d'amende, pour un délit assez original
: complicité d'entretien d'une
concubine au domicile conjugal.
—
Gustave Homey, 29 ans, journalier à Orbec. et Adolphine Endrouel, femme
Campion, 30 ans, ne vivaient ensemble que depuis un an et cinq mois, ils
avaient mis le temps
à profit, car les gendarmes ont trouvé la femme Campion en train
d'emmailloter un tout petit bébé. Tous les deux ont été aussi
condamnés à six jours de prison, mais la loi Bèrenger n'a été
accordée qu'à la femme. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1901 - Est-ce un trésor.
- Les habitants de Saint-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, sont
en train de fouiller toutes leurs terres à la suite de la découverte
d'un pot en grès, haut de 80 centimètres, trouvé sur la propriété
du sieur Lecornu.
Cette
trouvaille a été faite par Jules Bodet, 19 ans, domestique, dans une
pièce de terre faite valoir par le sieur Olympe Marie. D'après les
uns, ce vase ne contenait que de la cendre, d'après les autres, cette
cendre recouvrait une certaine quantité de pièces d'or remontant à
93.
Ce
qu'il y a de certain, c'est que Jules Bodet a disparu dans la nuit.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Le trésor.
- L'auteur
de la découverte, Joseph Bodet, domestique chez le sieur Mary, s'était
enfui pour échapper aux questions qu'on lui faisait sur sa trouvaille.
Cet individu a été retrouvé à Lisieux, mal vêtu et paraissant sans
ressources, il prétend n'avoir pas trouvé de trésor. D'autre part, le
sieur Mary affirme qu'un certain nombre de pièces ont été vues en la
possession de Bodet qui aurait pu les cacher, pour les utiliser plus
tard. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1903 - Mort accidentelle.
- Le sieur Zéphir Catelain, 26 ans, domestique à Lisieux,
conduisait à la bride un jeune cheval fougueux attelé à une carriole.
En
arrivant à St-Martin-de-la-Lieue, l'animal, effrayé, se cabra. Le
domestique, ne pouvant plus maintenir la bête, voulut sauter sur le
limon pour monter dans la voiture, mais il manqua son coup et retomba en
arrière, une roue de la voiture lui passa sur le front.
Le
malheureux,, qui est père d'un enfant de deux ans, est mort un quart
d'heure après. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - Mort en prenant des taupes.
-
Le sieur Désiré Saussais, 65 ans, taupier, est mort subitement,
en exerçant son industrie, dans le jardin d'un château situé à
St-Martin-de-la-Lieue, arrondissement de Lisieux. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Clergé. -
M. Auvray, curé de St-Martin-de-la-Lieue, est décédé à
l'âge de 82 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Coups de bâtons.
- Le
sieur Gustave Denis, 43 ans, journalier à Saint-Ouen-le-Pin, a reçu,
l'autre soir, une volée de coups de bâton, il est encore à se
demander pourquoi.
Il
sortait du café tenu, à la Boissière, par le sieur Leveneur père. Le
fils de ce dernier, Robert, 28 ans, cultivateur, entrait au même
moment, saisissant un bâton, il en porta plusieurs coups à Denis qui
se sauva à toutes jambes.
Battu
et pas content, Denis a porté plainte à la gendarmerie de Lisieux.
—
Plainte a été portée à la gendarmerie de Lisieux par le sieur
Alphonse Porte, menuisier à Saint-Martin-de-la-Lieue, contre son
voisin, Désiré Quelquejeu, 33 ans, charpentier. Celui-ci s'est jeté
sur lui et l'a frappé brutalement à coups de bâton. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Bouilleurs de cru.
- Au
ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les
propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous
bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et
seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1904 - Suicide avorté.
- On
a transporté, à l'hospice de Lisieux, le sieur Pierre Saint-Lô, 23
ans, facteur mixte à gare de cette ville, pour lui extraire deux balles
de revolver, qu'il est allé, on ne sait pourquoi, se tirer dans la
joue, dans un herbage de St-Martin-de-la-Lieue.
Ce
jeune homme, né à la Haye-du-Puits (Manche), a contracté une mauvaise
fièvre aux colonies. Il avait déjà essayé de s'empoisonner en buvant
du laudanum. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1904 -
Une vélophobe -
Certains conducteurs de voiture ont voué une haine terrible aux
cyclistes, sans trop savoir pourquoi. Ainsi la dame Lecornu, fermière
à Saint-Martin-de-la-Lieue, près Lisieux, avait déjà été l'objet
d'une plainte pour avoir allongé un coup de fouet à un jeune homme qui
passait à bicyclette.
L'autre
jour, sur la place Fournet, à Lisieux, elle poussa sa voiture de
manière à serrer contre le trottoir un autre cycliste, le sieur
Beuzebosc, mécanicien, qui tomba, passa sous la roue, fut blessé et
eut sa bicyclette endommagée. Où s'arrêteront les exploits de cette
fermière vélophobe ? (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1912
- Vol à l'église
- Un vol a été
commis lundi dernier à l'église Saint-Martin-de-la-Lieue. Le
malfaiteur, qui a opéré sans difficulté, la porte étant restée
ouverte, a emporté un groupe en bois, curieux morceau de
sculpture datant de Henri II, représentant Saint-Martin à cheval
coupant son manteau pour le partager avec un mendiant. C'est ce dernier
qui a été détaché assez facilement du groupe est enlevé.
Le jeune Dodomant, neveu de la servante du presbytère, a vu, le
jour du vol, un homme portant deux paquets traverser le cimetière
et se diriger vers saint-germain de livet. Des recherches faites chez
les brocanteurs lexovien non encore donner aucun résultat. Une enquête
est ouverte.
Septembre
1912
- Noyade
- Les deux enfants,
de M . Bernard, contremaître de l’usine Longeon, hameau de St
Hippolyte, à Saint-Martin-de-la-Lieue, jouaient hier dans la cour
de l’usine, quand le plus jeune, Olivier, âgé de deux
ans, tomba dans la rivière la « Touques » qui longe l’usine.
Son frère courut chercher son père ; mais il était trop
tard : l’enfant avait
disparu.
Janvier
1916 -
Mortel accident de bicyclette.
- Raymond
Pignard, 20 ans, soldat à Lisieux, était venu passer quelques heures
dans sa famille, à Saint-Germain-de-Montgommery,
puis était allé voir sa fiancée, qui demeure au Billot. Il
repartit de cette localité, à bicyclette, le lendemain, avant le jour.
Dans la côte de St-Martin-de-la-Lieue, sa machine, qui était sans
frein, s'emballa, et le malheureux garçon fit une chute terrible.
Des passants le trouvèrent peu
après gisant inanimé sur la route. On le transporta dans une maison
où, malgré les meilleurs soins, il succomba le
lendemain matin. (Bonhomme
Normand)
Septembre
1916 -
Baptême du lait.
- Neuf
fraudeuses de
lait étaient citées à comparaître à l'une des dernières audiences
du tribunal de Lisieux. C'étaient Eugénie Goubin, veuve Mahérault,
52 ans, de Saint-Martin-de-Mailloc ; Azéline Chéradame, femme
Perrier, 47 ans, de Notre-Dame-de-Courson ; Marie Dubosq, femme
Dérouault, 43 ans ; Eugénie Huin, 49 ans, toutes deux de
Courtonne-la-Meuidrac ; Clémentine Poplu, femme Lechieu, de
Saint-Denis-de-Mailloc ; Marie Tatbelier, femme Bonhomme, 38 ans, de
Saint-Martin-de-Bienfaite ; Eugénie Poirier, femme Martel 36 ans,
de Saint-Martin-de-Mailloc ; Maria Paris, femme Héribel, 53 ans, de
Saint-Martin-de-la-Lieue ; Charlotte Marie, femme Servy, 49 ans, de
La Cressonnière. Elles étaient toutes accusées d'avoir écrémé le
lait qu'elles livraient à la fromagerie Lanquetot. Quelques-unes
l'avaient, en outre, baptisé. Les huit premières ont été condamnées
chacune à 60 fr. d'amende et à des dommages intérêts variant de 23
à 100 fr.
De plus, l'affichage a été ordonné. La femme Servy a été relaxée.
Puisque l'écrémage du lait est interdit, ce qui est juste, ne
serait-il pas tout aussi juste d'interdire l'écrémage des fromages ou
tout au moins d'obliger les fabricants à indiquer la proportion
de crème que contiennent leurs produits ?
Novembre
1916 -
Un dangereux déserteur. - Ces
jours derniers,
M. Palais, propriétaire à Saint-Martin-de-la-Lieue, avait à dîner
chez lui deux militaires du 119e. Comme il revenait de
conduire ses hôtes,
qui regagnaient Lisieux, il vit, le long du mur de son écurie, une
bicyclette. A l'intérieur du bâtiment, se trouvait un autre militaire
qui lui déclara que, poursuivi par les gendarmes, il s'était réfugié
là. M. Palais rappela les soldats, qui n'étaient pas encore très
loin, et les pria de reconduire cet homme à son dépôt. L'individu se
laissa emmener, mais, soudain, sortant un revolver de sa poche, il tira
sur les deux soldats qui, heureusement, ne furent pas atteints,
puis, les tenant toujours en joue, il parvint à gagner la route et
disparut. Son képi et sa bicyclette ont été remis à la gendarmerie.
L'identité de cet individu est maintenant établie, c'est un nomme
Georges Canglolli, soldat au 119e, récemment condamné, pour
vols, par le tribunal de Lisieux, à deux ans de prison. Conduit à
Rouen, où il devait comparaître
devant le Conseil de
guerre, Canglolli s'était évadé de l'hôpital où il avait réussi à
se faire admettre. Depuis son évasion, de nombreux vols avaient été
commis dans la région
de Lisieux, et, presque toujours, le signalement du voleur répondait à
ce lui de Canglolli. C'est ainsi qu'on le croit l'auteur du vol de 2 10O
francs, commis ces jours-ci, à Heurtevent
et que nous relatons d'autre part. On recherche cet audacieux
malfaiteur. Avis
aux cultivateurs qui seraient tentés de l'employer.
Décembre
1916
- Macabre
repêchage. -
A St-Martln-de-la-Lieue,
près Lisieux, on a retiré de la rivière, derrière l'usine Samson, le
cadavre de M. Hippolyte Thomas, 60 ans journalier
au Mesnil-Eudes. On croit à
un suicide.
Juin
1917 -
Le temps qu’il fait. -
II
a plue le jour de la Saint-Médard et bruiné seulement le jour de la
Saint-Barnabé. Cela autorise à la fois nos
craintes
et nos
espérances les orages ne
semblent pas avoir trop fait couler les fleurs des pommiers, il y a
toujours belle apparence. Au moins, si la on nous mesure le manger, que
nous ayons
de quoi boire !
Juin
1917 -
Pour la mobilisation civile.
- Tout
homme de 16 à 60 ans,
non présent sous les drapeaux, est tenu de faire sa déclaration à la
mairie de la commune où il se trouvera dans
la nuit du 7 au 8 Juillet.
Juillet
1917
-
Le temps qu’il fait. -
Après
quelques
jours d'un froid bien anormal en cette saison, la température s'est
élevée à nouveau. Cette hausse subite a causé
des orages violents et de grands abats-d’eau.
Un peu partout des bestiaux ont été foudroyés dans les champs. Les
rivières sont en pleine crue, on se croirait à l'automne, et la fenaison
va devenir
difficile si ces désordres atmosphériques continuent. Hier soir, une
éclipse totale de lune avait lieu. Elle s'est passée derrière les
nuages.
Juillet
1917
- Les orages.
-
L'été qui vient de
commencer ne semble pas devoir tenir les promesses d'une belle saison
que le printemps nous avait permis d'espérer. Depuis quelques
semaines, en effet, les orages se multiplient avec une fréquence
malheureuse et tentent de compromettre nos récoltes dont nous avons
tant besoin. Celle du foin, notamment, qui s’annonçait si
belle, est presque anéanti par endroits. Au début de la semaine
dernière, un fort orage a dévasté une partie de l'arrondissement de
Lisieux, de nombreuses communes ont été très éprouvées à
Notre-Dame-de-Courson, notamment, l'eau a atteint, en certains endroits,
deux mètres de hauteur. La plupart des foins ont été emportés
et ceux, restant à couper sont envasés et considérés comme perdus.
Un boulanger de cette commune, M. Lecomte, qui faisait, à ce moment, une
tournée en voiture, à Moutiers-Hubert, fut jeté, avec son attelage,
par la violence du courant, dans un fossé. Il ne s'en serait pas tiré
sans l'intervention de M. Bertheaume conseiller municipal. Il fut
recueilli, ainsi que ses deux fillettes de 11 et 8 ans, qui l’accompagnaient,
par Mme Lemeunier, qui passa la nuit à réconforter les deux pauvres gosses
mortes de peur. A Fervaques, à
Saint-Martin-de-la-Lieue, à
Saint-Germain-de-Livet, les dégâts sont aussi importants. Rien
qu'entre Prêtreville et Saint-Martin-de-la-Lieue, on évalue à 25 000
fr. la perte des foins. Dans le pays on compare cet orage à celui
de 1875, qui causa la mort de plusieurs personnes et dévasta les
vallées de Courtonne et d Orbec, ainsi que les bas quartiers de la
villes de Lisieux. Un orage, d'une aussi grande violence,
a éclaté samedi soir sur nos côtes. Luc,
Langrune, Saint-Aubin, Bernières et Courseulles ont été
particulièrement éprouvés. On
ne signale aucun accident de personnes.
Février
1920 -
Pour faire son trousseau. -
On
a volé dans la cour de l'usine de blanchisserie, à
St-Martin-de-la-Lieue, prés Lisieux, une pièce de toile mesurant 120
mètres et valant 1 000 fr.
Les
voleurs, qu'on recherche, ont fait preuve, là, d'une rare audace, car,
enfin, on n'enlève pas un colis d'un tel volume aussi facilement qu'un
hareng à l'étalage d'un épicier. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1920 -
Pour monter un trousseau. -
L'herbage
attenant à l'usine Reignard, à St-Martin-de-la-Lieue. canton de
Lisieux contient toujours de belles pièces de toile à sécher et à
blanchir. Les apercevant de la route, la dame Blanchet pénétra dans
l'herbage, et sans plus de façon roula une pièce de 60 mètres qu'elle
porta chez elle.
Elle fut aperçue et dénoncée au directeur de l’usine, qui arriva à
temps pour empêcher deux autres pièces de prendre le même chemin.
Prise sur le fait, la dame Blanchet reconnut le vol. La toile a été
restituée
à l'usine et la la femme Blanchet a été écrouée. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
La dernière collation.
- Une
mendiante, d'environ 30 à 35 ans, cheminait sur la route de
St-Martin-de-la-Lieue, allant vers Lisieux. Elle fut rejointe par un
individu qui fit route avec elle et lui offrit la collation dans un
café de la route d'Orival, à Lisieux.
A
la fin du repas, la femme se donna un coup de couteau dans la région du
cœur. EIle s'affaissa aussitôt et succomba à une hémorragie interne.
La
seule pièce d'identité trouvée sur la malheureuse est un certificat
de sortie de la maison d’arrêt de Bernay, au nom de Émilie Rèfieux
à la date du 24 Septembre.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1921 -
Auto contre bicyclette.
- Le
facteur de Saint-Martin-de-la-Lieue, canton de Lisieux, M. Gaston
Brière, 27 ans, était sur la route à bicyclette. Au moment où l'auto
de M. Crevelle, agriculteur à Vimoutiers (Orne), allait le dépasser,
il obliqua un peu à gauche et, la roue de sa bicyclette butta sur le
garde-boue de l'auto.
Le
cycliste tomba dans le parc-brise se faisant, une fracture au crane.
Conduit à l'hôpital de Lisieux, le malheureux est mort quelques heures
après. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1923 -
Un escroc. -
Un aventurier, Joseph Pltraye, se disant attaché d'ambassade, a
réussi à escroquer des sommes importantes dans la région de Lisieux.
Se présentant au presbytère de St-Martin-de-la-Lieue, l'aventurier
expliqua au curé qu'il avait perdu son portefeuille et qu'en attendant
ses appointements de la fin de février, il se trouvait gêné. Se
laissant toucher le prêtre remit une certaine somme d'argent à Pitraye,
qui, se confondant on remerciements, sortit du presbytère.
Le
lendemain l'escroc se rendit, à St-Jacques, où par le même procédé,
il fît d'autres victimes. Ensuite, il disparut de la circulation.
On
recherche ce chevalier d’industrie à qui on attribue également une
série de cambriolages commis dans la région. La famille de Pitraye,
qui est très honorable, habile Orbec.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Un satyre. -
Une
enfant de 11 ans, Raymonde Vandon, à St-Martin-de-la-Lieue, canton de
Lisieux, se rendait à l'école, lorsqu'elle fut accostée par un
individu qui la prenant dans ses bras, l'emporta dans un herbage voisin.
Après[1]l'avoir brutalisée, il aurait tenté sur elle des actes
odieux. Une enquête ouverte aussitôt a permis
de découvrir l'auteur de cet attentat.
C'est
un nommé René Leroux, 24 ans, journalier à Saint-Jacques-de-Lisieux,
déjà condamné pour attentat aux mœurs. Leroux nie énergiquement,
mais l'enfant l'a formellement reconnu. Il a été arrêté.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Les exploits d’un satyre.
- André
Leroux, 24 ans, journalier à St-Jacques-de-Lisieux, qui comparaît
devant le jury. Il est accusé de viol sur la jeune Raymonde
Vandon, 10 ans, à St-Martin-de-la-Lieue. L'entant qui se rendait à
l'école avait été rejointe par Leroux qui, sous la menace d'un
couteau, l'avait entraînée dans un champ et odieusement souillée.
Arrêté deux jours après le satyre a protesté de son innocence et, a
essayé de fournir un alibi, qu'on a reconnu inexact. Leroux a déjà
subi trois condamnations dont deux pour violences à peu près
semblables.
La
Cour le condamne à 20 ans de travaux forcés. —
Défenseur : Me Langlois.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1925 -
Mérite agricole. -
Sont
promus au grade d'officiers : MM. Bodel, vétérinaire à Dozulé ;
Charpentier, cultivateur à Courtonne-la-Ville ; Couespel, cultivateur
à Lisieux ; François, cultivateur à Bernières-sur-Mer.
Sont
promus au grade de chevaliers : MM. André, cultivateur à Douvres ; Aumont,
cultivateur à Saint-Marlin-de-la-Lieue ; Buquet, cultivateur à
Manneville ; Lefranc, propriétaire
à Tilly-Ie-Vicomte ; Faucon, cultivateur à Saint-Georges-d'Aunay ;
Janvières, agriculteur à Torteval ; Lefort, jardinier à Trouville ;
Mathan, cultivateur à Jurques. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1926 -
Vol d’un Christ dans l’église.
- M.
l'abbé Boudier,
curé de
St-Martin-de-la-Lieue,
s'étant rendu
à sa sacristie,
eut la
surprise de
constater
que le
désordre régnait
dans l'appartement
et qu'un
Christ d'une
valeur approximative
de 500
francs avait
été dérobé.
M.
l'abbé
Boudier, après
avoir effectué
des recherches,
se rappela
que dans
l'après-midi il
avait vu
un prêtre
et un
jeune homme
sortir de
l'église. M.
l'abbé Boudier
leur avait
même demandé
s'ils venaient
visiter l'édifice,
ceux-ci avaient
répondu affirmativement.
M.
le Curé
eut alors
la pensée
qu'il s'était
trouvé en
présence d'un
faux prêtre
et a
fait par
de ses
soupçons à
la gendarmerie.
Ces
deux
personnes, venues
de 1a direction
de Lisieux,
dans une
voiture
automobile peinte
en jaune
canari,
sont activement
recherchées.
Juillet
1928 -
Un gros incendie.
- Un
incendie
s’est déclaré
cette
nuit
chez M.
Létorey, charron
à St-Martin-de-la-Lieu.
M. Desprez, lieutenant a fait
fonctionner
la sirène
du
magasin
central
et la
compagnie
ainsi
alertée
est partie
combattre
le feu.
Après
de valeureux
efforts,
le sinistre
a pu
être
circonscrit,
dimanche
matin,
dès
les premières
heures
du jour.
Les dégâts
sont
évalués
à environ
100.000 francs.
Juillet
1932 -
Fatal dérapage. -
Un mécanicien de Pré-en-Pail
(Mayenne), M. G. Vandeskaven, 21 ans, se rendait à Lisieux en
motocyclette quand, en passant au village de St-Hippolyte, sur la route
de Livarot, il dérapa et tomba lourdement sur la chaussée.
Blessé
très grièvement, l'infortuné jeune homme fut porté à l'hôpital de
Lisieux où il expira. (Bonhomme Normand)
Août
1936 - Les
médailles d’or de la famille française.
-
«
Officiel ». - La médaille de la famille française à été décernée
aux mères de famille dont les noms suivent :
Médailles
d'or : Mmes Bode, à Condé-sur-Noireau, 10 enfants ; Frémin, à
Beaumont-en-Auge, 10 enfants ; Guilard à Saint-Hymer, 13 enfants ;
Jeanne, à Placy, 10 enfants ; Loit, à Lisieux, 11 enfants ;
Millet, à Saint-Philbert-des-Champs, 11 enfants ; Seillery, à
Dives-sur-Mer, 10 enfants ; Urbain, à Sainte-Marie-Laumont, 10 enfants
; Varin, à Saint-Martin-de-la-Lieue, 10 enfants.
Suivent
huit médailles d'argent et vingt-six médailles de bronze. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Las
de souffrir. -
M.
Lesieur Georges. 64 ans, agriculteur à St-Martin-de-la-Lieue, s'est
pendu, dans un bâtiment de sa ferme.
D'après
l'enquête, M. Lesieur, qui avait été victime récemment d'un accident
d'automobile, souffrait atrocement dans la colonne vertébrale. Il
faut voir là la cause de son suicide.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Novembre
1938 -
Une septuagénaire se noie accidentellement dans un lavoir.
- Mme
Robert, demeurant à St-Martin-de-la-Lieue, se rendait vers 15 heures,
au domicile de Mme
veuve Héribel, 70 ans, cultivatrice audit lieu, pour s'occuper des
bestiaux. Elle eut la surprise, en arrivant à la ferme, de n'y trouver
personne, bien que la porte fut ouverte. Elle effectua des recherches et
découvrit bientôt, flottant dans le lavoir de la ferme, le cadavre de
la cultivatrice.
Les
gendarmes de la brigade de Lisieux, prévenus, se rendirent sur les
lieux. Il ressort de leur enquête que Mme Héribel dut tomber
accidentellement à l'eau alors qu'elle lavait du linge. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Un cycliste fait une chute grave.
-
Venant
de
la
direction
de
Livarot,
vers
Lisieux,
Mlle
Leduc,
demeurant
chez
ses
parents,
à
St-Germain-de-Livet,
a
fait
une
chute
grave
dans
la
côte
de
la
Redouet,
à
Saint-Martin-de-la-Lieue.
Secourue
aussitôt,
elle
fut
transportée
dans
le
coma
à
la
clinique
de
la
Providence
à
Lisieux.
Elle
s'est
fait
une
sérieuse
blessure
à
la
tête
et
son
état
est
assez
grave.
La
gendarmerie
enquête.
Octobre
1942 -
Accident. -
Un accident
mortel de la circulation s'est produit dimanche après-midi, route
Lisieux-Livarot, à St-Martin-de-La-Lieue, lieu dit « la Porte Rouge
».
Au
cours de celui-ci, M. Jules Levavasseur, 68 ans, marchand de laines, rue
Pont-Mortain à Lisieux, a été atteint de très graves blessures à la
tête et aux jambes. Il devait succomber peu après. (Bonhomme Normand)
Juin
1943 -
Les
feux de genêts,
- Ces temps
derniers, il a été constaté par les Autorités Allemandes que la
population civile omet, lorsqu'elle brûle des genêts épineux,
d'éteindre le feu quand survient la nuit. Il en résulte un grave
danger pour la sécurité de la population. Il est rappelé que les feux
de genêts et de landes ne peuvent être
allumés qu'au cours de la matinée et que, conformément au
paragraphe 44 de l'ordonnance du Militaerbefehlschaber in Frankreich
pour la protection des forces d'occupation du 18 décembre 1942,
l'allumage de feu en plein air durant l'obscurité est passible de
sanctions.
Août
1943 -
Fait divers. -
En
vacances chez un ami à St-Martin-de-la-Lieue, M. René Huchet, 39 ans,
employé au sanatorium Roux à St-Sébastien, près d'Évreux, était
allé prendre un bain dans la Touques, près de l'usine de
St-Hippolyte. Il n'avait pas encore tout à fait
traversé la rivière quand, quoique bon nageur, il coula à pic.
Retiré par les témoins, il ne put être ranimé. Appelé, un médecin
ne put que conclure à une mort par congestion.
Octobre
1943 -
Fait divers. -
En descendant un matin de
sa chambre, M. Henri Villeret, 72 ans, débitant à
St-Martin-de-la-Lieue, était assailli dans sa cuisine par un inconnu
qui le frappa violemment, par huit fois, à, la tète et sur le corps.
Le vieillard lutta courageusement contre son agresseur et réussit à le
mettre en fuite. Aux cris de la victime, on accourut. M. Villeret,
très grièvement blessé a la tête (enfoncement du crâne), ainsi
qu'aux mains
et au front, fut porté dans une clinique de Lisieux pour y être
opéré. Son état demeure grave.
Il
devait être établi que l'agresseur (dont on a le signalement) s'était
caché dans le garage, puis avait fui en escaladant un clapier. Le vol
serait le mobile de cette sauvage agression.
En fait, le misérable n'a pu emporter que du pain et des biscottes.
Janvier
1945 -
Une grange détruite par le feu.
- La
grange de M. Vauvarin, cultivateur, à St-Martin-de-la-Lieue, qui
contenait 3 000 bottes de foin, a été la proie des flammes. Préjudice,
100 000 francs.
Juin
1945 -
Avis. - Les
requis de Saint-Martin-de-la-Lieue qui ont creusé des trous sur les
routes et effectué la garde des câbles sont priés de se faire
connaître à la mairie ou chez M. Lebaud, avant le 30 juin, dernier
délai. (Source : Lexovien libre)
Septembre
1946 -
In Memoriam. -
Grâce
à la générosité des habitants, un calvaire a été édifié, à
Saint-Martin-de-la-Lieue, à la mémoire des victimes du bombardement du
14 août 44.
La
cérémonie fut présidée par Mgr. Falaize, assisté de M. le chanoine
Brault, qui prononça une émouvante allocution. Parmi le clergé, on
notait la présence de MM. Les curés
de Saint-Germain-de-Livet, de Prêtreville, Mesnil-Durand et
Saint-Pierre-des-Ifs. Une foule nombreuse entête de laquelle on
remarquait M. Lefebvre, maire, entouré des membres du Conseil
municipal, et les anciens combattants des deux guerres, s’associa à
cette manifestation du souvenir. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Au feu ! –
Un habitant de Saint-Martin-de-la-Lieue remarquait dans l’après-midi
des flammes s’échappant d’un hangar abritant la réserve de braise
de la boulangerie
Cantrel.
Les
pompiers de Lisieux, aussitôt alertés, parvinrent, après deux heures
d’efforts, à préserver le fournil et les maisons voisines. Le hangar
a été détruit. (Source :
Le Bonhomme-Libre)
Avril
1947 -
Pas de jus ! –
A la suite d’une démarche effectuée par M. Lefebvre, maire de
Saint-Martin-de-la-Lieue, relative à l’électrification des écarts
de la commune, une lettre de l’ingénieur en chef du Génie Rural l’a
informé que l’actuelle modicité des subventions de l’État et la
pénurie des matériaux ne permet pas d’envisager prochainement la
réalisation du projet établi en 1938. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Un ouvrier agricole tué par la foudre.
–
Au cours d’un orage, la foudre est tombée sur un arbre d’un
plan voisin de la ferme de M. Vauvarin, cultivateur à
Saint-Martin-de-la-Lieue.
Un
ouvrier agricole, M. Adolph Lesceq, 60 ans, qui était occupé à
ramasser des pommes, a été tué sur le coup par le fluide électrique.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1948 -
Les risques du métier.
- Une
dame Kulig Barbe, demeurant à Clichy (Seine) trafiquante notoire, a
été prise en filature pas les gendarmes de Lisieux qui la suivirent
route du Sap, en direction de Saint-Martin-de-la-Lieue où ils la virent
entrer dans les fermes de Mmes Peribois, Laucelin et de M. Uleyn.
Nantie
le 26 kilos de beurre, la voyageuse regagnait Lisieux lorsque la
maréchaussée complaisante se chargea de ses paquets et la conduisit au
Procureur de la République qui a ordonné son incarcération.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Le retour des cendres d'un héros.
- La
population de Saint-Martin-de-la-Lieue a rendu un dernier hommage à
l'un des enfants du pays, André Letorey, tombé au champ d'honneur à
l'âge de 34 ans.
Mobilisé
le 3 septembre 1939, André Letorey, fait prisonnier en 1940, s'évada
deux fois puis entra dans
la Résistance. Lors du débarquement il s'engagea à Rennes, dans les
rangs de l'armée Leclerc. Il devait être mortellement blessé le 6
mars 1945.
De
la mairie communale où le corps avait été déposé, un cortège aux
premiers rangs duquel on remarquait le conseil municipal et les
représentants de la localité et des communes voisines, gagna le
cimetière.
Précédant
la bière on remarquait une délégation de La Libre Pensée Rennaise
avec sa bannière et son président, M. Droinneau. Près de la tombe du
disparu des allocutions furent prononcées par MM. Maurice Aumont,
président des A.C. ; Droinneau et Vauvarin, maire de
Saint-Martin-de-la-Lieue. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Une triste affaire. -
Lucie Pasquet, divorcée Guyon, 25 ans, gardienne
d'herbages à Saint-Martin-de-la-Lieue, et Marie-Louise Trolong, épouse
Fleury, 44 ans, ménagère dans la même commune, se sont rendues
coupables de manœuvre abortives. Elles ont été arrêtées.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1950 -
Une auto heurte un poteau téléphonique.
- Dans
la traversée de Saint-Martin-de-la-Lieue, un automobiliste, M. Marcel
Pérusse, 37 ans, soudeur aux P. T. T., demeurant à Meulles ayant
manqué un virage, s'est jeté contre un poteau téléphonique. Le
conducteur est sorti indemne l'accident : un passager, M. Marcel Malinot
a été blessé peu grièvement à la tête. ( Le Bonhomme Libre )
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